05/09/2013
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05/09/2013
COMPTE-RENDU REUNION JEUDI 5 SEPTEMBRE 2013 Invité : Monsieur Séraphin PARRA – Commissaire Divisionnaire – Directeur Départemental de la Sécurité Publique – Monsieur Fabrice COUDOR – Brigadier Chef Etaient présents : Mr Patrick JACQUIER : Président Général - Umih Côte d’Or Mr Lionnel PETITCOLAS : Vice-Président Général - Umih Côte d’Or Mr Stéphane DERBORD : Président des Restaurateurs – Umih Côte d’Or Mr Eric BRIONES : Vice-Président des Restaurateurs – Umih Côte d’Or Mr Christophe LE MESNIL : Président des Cafés et des Discothèques – Umih Côte d’Or Mr Gilbert FEBVAY : Vice-Président des Cafés et des Discothèques – Umih Côte d’Or Mr Jean-François MARTINET : Président des Hôtels indépendants – Umih Côte d’Or Mme Sandrine DESCAILLOT : Vice-Présidente des Hôtels indépendants – Umih Côte d’Or Mme Michèle POITEVIN Secrétariat Umih Côte d’Or Mr Salem BELHADJ : LE 88 Mr Fabrice BURDIN : BYRON BAY Mr Georges CANADA : BAR LE MOJITO Mr Gérard GAUDIN : LE SMART Mr Alfredo GLADONE : 100% LATINO Mr Kaveh JAHANSHAHI : TRINIDAD Mme Christine JORANT : LA JAMAIQUE Mme Marie-Dominique LIEUTET : HOTEL REPUBLIQUE Mr Henry RAPEZZI : LE SAUVAGE Mr Eric THABUSSOT : FLANNERY’S IRISH PUB Mr Carlos TIAGO : SALSAPELPA 1 Monsieur Patrick JACQUIER remercie Monsieur Séraphin PARRA et Monsieur Fabrice COUDOR, ainsi que les adhérents de leur présence à cette réunion. Il rappelle que tous les mois, l’UMIH COTE D’OR organise en présence des présidents, une permanence avec un invité différent pour débattre sur diverses questions se référant à la profession. Ces rencontres constructives autour d’échanges d’informations permettent de faciliter les liens entre tous les acteurs de notre secteur économique et touristique sur notre département. ******* ► Monsieur PARRA a été nommé le 23 mars 2013. Auparavant, il occupait ses fonctions à Tahiti, Le territoire dont il a la charge, est composé de six zones (Dijon, Beaune, Chenôve, Fontaine, Longvic, Talant) avec un effectif de 500 agents de police environ. Sur le reste du territoire de la Côte d’Or c’est la Gendarmerie Nationale qui assure la mission de sécurité publique. ►Il indique l’articulation et les principales missions de la DDSP : - Un service de sécurité de proximité (service de policiers majoritairement en uniforme) qui assure la surveillance et la tranquillité de la voie publique et notamment aux abords des débits de boissons, la gestion des nuisances en étroite collaboration avec la Mairie et la Préfecture. La DDSP est chargée de faire respecter l’ordre public, les problèmes actuels dans la ville sont pour ce qui concerne l’activité nocturne, surtout liés à la consommation d’alcool et aux nuisances sonores. La consommation excessive d’alcool chez les jeunes et les étudiants entraîne, surtout les fins de semaine, des problèmes de bagarre, de bruit et des dégradations (rétroviseurs de voitures arrachés, poubelles incendiées, graffitis, etc.). - Un service d’investigation judiciaire, qui gère les procédures d’infraction liées à l’ordre public, travaille en collaboration avec la Préfecture (pour les fermetures administratives des débits de boissons) ainsi que pour les procédures judiciaires (auditions, vérifications, perquisitions, interpellations, placement en garde à vue) ► Monsieur LE MESNIL précise que de nombreux efforts sont faits pour les nuisances par les exploitants des établissements de nuit, entre autre la mise en place de la charte d’Harmonuits et des réunions d’informations avec les associations d’étudiants pour limiter les gênes occasionnées par les soirées festives. Il souligne qu’il faut faire prendre conscience aux jeunes des problématiques liées à la consommation excessive d’alcool. Depuis l’interdiction de fumer à l’intérieur des établissements, les problèmes d’incivilité ont été déplacés dans la rue lorsque les clients sortent fumer. ► Monsieur GAUDIN rétorque que la concentration des débordements se situe entre 2 et 4 heures. Les mentalités ayant évolué, aujourd’hui les patrons doivent gérer une clientèle vagabonde qui fréquente dans la même soirée plusieurs établissements pour s’amuser. Il souhaiterait plus de patrouille de police car la vue des agents de police calme les personnes trop bruyantes. 2 ►Monsieur PARRA répond que ses services ne gèrent pas que les soucis liés au secteur de la nuit. Il est vrai que la concentration des problèmes est en fin de semaine entre 4 h du matin et 12 h. Il signale que son prédécesseur avait mis en place une brigade dédiée aux CHRD. ► Monsieur LE MESNIL aborde la question des bagarres, des nuisances et incivilités aux abords des établissements. Il mentionne que les agents de sécurité ne peuvent pas intervenir sur le domaine public. Il suggère qu’une réunion entre le personnel des établissements de nuit et les services de Police soit organisée afin d’appréhender les domaines d’intervention de chacun. Cette entrevue permettrait de mieux gérer les situations délicates liées à l’alcool. ►Monsieur PARRA est favorable à cette proposition qui permettra de recadrer les besoins, les activités réelles de chacun et de savoir comment réagir face aux problématiques de la rue (bagarre avec arme, violence). Il soulève aussi qu’aujourd’hui avec les nouvelles technologies (vidéo ou photo sur portable) la moindre action des agents de police peut être souvent mal interprétée. Il mentionne que si des policiers sont mis en cause, des enquêtes pour violences illégitimes sont diligentées. Il se dit favorable à des rencontres avec les personnels de sécurité, ces échanges bénéfiques pourraient permettre d’instaurer un respect réciproque et définir les prérogatives de chacun. ► Monsieur GLADONE dit que dans les situations très tendues (client armé), l’attente au standard téléphonique est longue et l’intervention de la police sur le terrain n’est pas immédiate. Monsieur PARRA lui répond que ses effectifs peuvent être pris par d’autres interventions et dès qu’une brigade se libère, elle se rend sur les lieux. Un effort a été entrepris par une réorganisation des services afin que plus d’agents soient sur le terrain en fin de semaine. Dijon, du point de vue de la délinquance, est considérée comme une ville calme et se situant dans la moyenne, il n’est pas prévu de renfort d’effectif. Il ajoute que pour assurer la sécurité des citoyens 24h/24 toute l’année, il convient d’organiser le service et précise qu’un poste d’agent 24 heures sur 24 heures nécessite un effectif de sept fonctionnaires. Il indique également que les agents sont également occupés par les tâches judiciaires à traiter, qui sont en augmentation, du fait des différentes modifications des lois pénales. ► Monsieur JACQUIER parle d’un nouveau phénomène qui touche les hôtels : le vol de sacs à main ou d’effets de valeur dans les salles de petit déjeuner. Il constate que les hôteliers sont complètement démunis face à cette situation préoccupante. Monsieur PARRA envisage une collaboration avec la CCI, notre secteur et ses services dans le but d’éditer une brochure d’information pour les touristes comme cela existe dans d’autres villes pour leur prodiguer des conseils et les informer des dangers de vol. Cette plaquette pourrait être distribuée par l’intermédiaire des offices de tourisme et dans les hôtels. 3 Il évoque également un dispositif actuellement en élaboration entre la CCI et les services de Police et de gendarmerie, « alerte SMS »La police transférerait à la CCI les informations d’alerte et celleci les pourrait les transférer aux commerces de la zone concernée. ► Monsieur BEL HADJ évoque le problème des épiceries de nuit notamment rue Vannerie qui vendent de l’alcool toute la nuit. Les clients de ces épiceries consomment les boissons alcoolisées achetées dans la rue et provoquent d’énormes nuisances. Il informe que LE PIXEL, rue Vannerie a revendu et c’est un bar à narguilé qui s’installera. Il s’inquiète de l’accroissement des préjudices liés à la venue de ce club privé. Monsieur BURDIN parle du même phénomène avec l’épicerie de nuit de la rue Berbisey. Il indique que malgré les opérations de police, ces commerçants attendent le départ de la Police et ouvrent à nouveau dès son départ. Monsieur GAUDIN raconte que rue Marceau il existe un club privé narguilé et il constate des allées et venues incessantes avec les narguilés dans la rue. Monsieur PARRA indique qu’il est informé des problèmes évoqués concernant les épiceries de nuit. Il précise que les narguilés sont soumis aux mêmes obligations que les établissements de nuit mais qu’il ne peut intervenir dans ces établissements que sur preuve. Il rappelle que la consommation d’alcool est illicite dans la rue et que tout débordement doit être signalé au 17 et qu’un équipage de Police interviendra. Fait à Dijon, 11 septembre 2013 4