2010-2011 M1 Analyse complexe (”Fonctions holomorphes - IMJ-PRG
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2010-2011 M1 Analyse complexe (”Fonctions holomorphes - IMJ-PRG
2010-2011 M1 Analyse complexe (”Fonctions holomorphes, fonctions speciales”) Corrigés d’exercices pour la partie III (Fonctions speciales) 1. Nous avons 1 = n+1 ¡ 1 1 1 1 1 1 1¢ − = − − 2 + O(1/n3 ) = − 2 + O(1/n3 ) > 0 log 1 + n n+1 n n + 1 2n n(n + 1) 2n γn − γn+1 = log (n + 1) − log n − ¡ ¢ au moins pour n > N . La suite log 1 + n1 − 1 n+1 est décroissante, parce que ¡ ¡ 1 ¢¢0 ¡ 1 ¢0 − < 0 ∀ x ≥ 1. log 1 + x x+1 Alors, la suite (γn − γn−1 ) est positive ∀ n ≥ 1. Donc, ∃ lim γn = γ > 0. n→∞ 2. En utilisant la définition de Γ(z) et l’égalité n Q ¡ ¢ 1 − k1 = n1 , on obtient k=2 1 Γ(z) = lim gn (z), où z→∞ n n n Y Y ¡ ¡ z ¢ Y¡ 1 ¢z z¢ −z = = zn 1+ 1− 1+ gn (z) = z k k k k=1 z n Y k=2 k=1 ¡ 1 1 z¢ 1 + e−z/k ez(1+ 2 +...+ n −log n) . k k=1 Le produit converge normalement sur tout compact du C. En utilisant exercice 1 on obtient ∞ Y ¡ z¢ 1 = zeγz 1 + e−z/k . Γ(z) k k=1 3. En prenant les dérivées logarithmiques des membres de la formule d’exercice 2 on obtient X¡ 1 Γ0 (z) 1 1 ¢ =− −γ+ − . Γ(z) z n z+n n≥1 En dérivant les termes de cette relation on obtient 1 d ¡ Γ0 (z) ¢ X = . dt Γ(z) (z + n)2 n≥0 1 4. Le résultat d’exercice découle du théorème de nombres premiers et du calcul suivant Zx 2 dt t ¯¯x dt = − log t log t 2 x 2 − + log x log 2 Zx 2 Zx td 1 = log t 2 dt . log2 t 5. On applique l’équation fonctionnelle de Riemann (voir Partie III, A, théorème 2.3). Si 0 < Re a < 1, alors, sin(πa/2) 6= 0 et Γ(1 − a) 6= 0. Si ζ(a) = 0, alors d’après l’équation fonctionnelle ζ(1 − a) = 0. En plus, ζ(ā) = ζ(a) = 0 et ζ(1 − ā) = ζ(1 − a) = 0, parce que ζ(x) ∈ R, si x ∈ R. 6. Nous avons (Lsk )(x) = Z∞ 1 e−xs sk ds = xk+1 0 Par formule de Euler R∞ Z∞ e−t tk dt, x > 0. 0 e−t tk dt = Γ(k + 1). Alors, (Lsk )(z) = 0 k! z k+1 si z = x > 0. Par théorème d’unicité pour la fonction holomorphe z 7→ (Lsk )(z), l’égalité est valide pour ∀ z : Re z > 0. 7. D’après l’exercice 6: 1 = (Ls)(z + k) = (z + k)2 Z∞ −s(z+k) e sds = 0 Alors, N X k=1 1 = (z + k)2 Z∞ −sz e 0 k=1 e−sz (e−s )k sds. 0 Z N X 1 − e−s(N −1) −s k (e ) sds = e−sz sds. 1 − e−s ∞ k=0 Donc, ∞ X Z∞ 1 = (z + k)2 0 Z∞ e−sz 0 s ds, Re z > 0. 1 − e−s En utilisant l’exercice 3 on obtient d ¡ Γ0 (z) ¢ = dz Γ(z) Z∞ 0 e−sz s ds, Re z > 0. 1 − e−s 2 8. Pour la fonction z 7→ F (z) = B(w, z) · Γ(w + z) la relation F (z + 1) = z · F (z) est z B(w, z). On démontre cette égalité: équivalente à l’égalité: B(w, z + 1) = w+z (w + z)B(w, z + 1) − zB(w, z) = (w + z) Z1 tw−1 (1 − t)z dz − z 0 Z1 0 Z1 tw−1 (1 − t)z−1 dt = 0 ¯1 {wtw−1 (1 − t)z − z(1 − t)z−1 tw }dt = tw (1 − t)z ¯0 = 0. Nous avons, en plus, |B(w, z)| ≤ B(Re w, Re z), parce que |(1 − t)w−1 z z−1 | ≤ (1 − t)Re w−1 tRe z−1 . Alors, la fonction z 7→ F (z) = B(w, z) · Γ(w + z) appartient à O(C+ ), Γ(1) = Γ(w) et F (z + 1) = z · F (z). En plus, F est bornée sur la bande {1 ≤ Re z ≤ 2}. Par théorème 1.2 F (z) = Γ(w) · Γ(z). 9. Pour s ∈ R : s > 1 nous avons identité élémentaire ¡ ¢ 2 ¢¡ 1 1 (1 − 21−s )ζ(s) = 1 − s 1 + s + s + . . . = 2 2 3 ¢ ¢ ¡ 1 2¡ 1 1 1 1 + s + s + ... − s 1 + s + s + ... = 2 3 2 2 3 1 1 1 1 − s + s − s + ... 2 3 4 La fonction s 7→ 1 − 2−s + 3−s . . . est holomorphe et bien définie si Re s > 0. En plus, cette fonction est differente de zero si s ∈ R : s > 0. La fonction s 7→ (1 − 21−s )ζ(s) est méromorphe sur C. Par théorème d’unicité l’identité au-dessus est valide ∀ s ∈ C : Re s > 0. Alors, ζ(s) 6= 0 pour s ∈ R : s > 0. D’après cours {s ∈ R : ζ(s) = 0, s ≤ 0} = {s = −2, −4, −6 . . .}. 10. D’après Euler-Gauss: l’ensemble des pôles (tous simples) sur C de Γ(ξ) est {0, −1, −2, −3, . . .}. D’après Riemann: l’ensemble des pôles de ζ(s) sur C est {1}. Les zéros (tous simples) de ζ(s) sur R est {−2, −4, −6, . . .} (Riemann, Hadamard). Donc, l’ensemble des toutes zéros de Γ(s) · ζ(s) sur R est vide. L’ensemble des tous pôles de Γ(s) · ζ(s) sur C est {1, 0, −1, −3, −5, . . .}. 3