le portrait d`un cadre superieur type russe - UGAL.com
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LE PORTRAIT D’UN CADRE SUPERIEUR TYPE RUSSE RuBIZ-Export 23/04/2011 Ksenia Antropova Gérante [email protected] 23/04/2011 Le portrait d’un cadre supérieur type russe L’image d’un cadre supérieur, réalisée sur la base de données des dernières dix années, est assez attendue : c’est un jeune homme marié, qui a fait son premier diplôme dans une filière technique et son deuxième diplôme dans une filière économique ou business. Ce qui le rend différend de son homologue occidental, c’est son caractère ambitieux, le désir de prendre des risques et l’espoir de grimper vite l’échelle professionnelle. Entre autre la différence particulière du cadre russe est le changement régulier de postes et d’entreprises : tous les deux-trois ans il change de travail. « Le cadre supérieur russe fait beaucoup plus de changements extérieurs par rapport aux cadres occidentaux, il change souvent de travail », - dit l’un des auteurs des études, collaborateur du laboratoire d’analyses du marché de travail de l’Ecole supérieure d’économie, Serguej Solntsev. La majorité des cadres préfère les mouvements extérieurs – ainsi, avant la crise 65% de cadres changeaient de postes de travail. Pourtant, la chute économique russe a apporté des corrections : en 20082009 un peu plus de moitié de cadres supérieurs tentaient leur chance dans d’autres entreprises. L’une des raisons de changements fréquents d’entreprises s’explique par l’incapacité des employeurs russes de tracer la promotion en interne. « Les cadres supérieurs russes prennent un nouveau poste dans une autre société plus souvent qu’ils n’obtiennent un poste plus important au sein de leur entreprise », - dit m. Solntsev. De l’autre coté, le développement du marché de travail dans les années 2000 était dynamique, ce qui explique la mobilité des cadres. « La situation standard pour le marché russe est d’obtenir le poste supérieur suite au changement de poste avec de nouveaux projets », - estime le partenaire de l’ « Agence Contact », Julia Zabazarnykh. PLUS COURAGEUX, PLUS JEUNES, PLUS AGRESSIFS Selon les données de l’Ecole supérieure d’économie, à peu près la moitié de cadres russes a entre 30 et 40 ans. C’est l’âge normal pour un dirigeant, estime mme Zabazarnykh. « Plus jeune, on n’a pas encore d’expérience suffisante dans la gestion, par contre, les spécialistes âgés de plus de 45 ans ont souvent la trempe à la soviétique, le style de travail formé [email protected] www.rubizexport.com 1 23/04/2011 dans les années 90, et certains n’arrivent pas à s’adapter aux conditions business de nos jours », - dit-elle. Les cadres supérieurs russes sont beaucoup plus jeunes que leurs homologues occidentaux : au moyen, la différence est de 10 ans, dit le président de la société HeadHunter, Yuri Virovets. Le cadre type ne cesse de se rajeunir : avec le développement du business Internet, le chemin vers le succès devient plus court. « Un jeune homme de 25-27 ans ayant une base solide de bonne gestion, cela n’étonne plus », - dit m. Virovets. Ce qui est différent, c’est non seulement l’âge, mais également l’approche dans la gestion : un cadre type russe « prend plus de risques, a l’esprit plus aventurier et dispose de plus d’habitudes de gérer l’entreprise dans les situations difficiles de crise », dit Yuri Virovets. « Par rapport à l’Europe et aux USA, où l’âge moyen du cadre supérieur est de 45-60 ans, le business en Russie est plus jeune et plus agressif » - confirme mme Zabazarnykh. PEU DE PLACES POUR LES FEMMES Le cadre supérieur type n’a pas de traits féminins – 84% de postes sont occupés par les hommes. Avant la crise, d’après les données collectées pendant 8 ans, la croissance du nombre de postes occupés par les femmes est passée de 8 à 23% ; après la crise les tendances n’ont montré que 20%. D’habitude les femmes-cadres ont la formation économique et quittent moins souvent les entreprises. Parmi les directeurs généraux il n’y a presque pas de femmes, seulement 5-7%, dit Natalia Kourantova, directrice de ventes chez Kelly Services CIS. Par contre, parmi les cadres supérieurs la répartition est quasi égale. Directeur de ventes, de marketing, de finances – aujourd’hui ce sont tout à fait des professions féminines. Et même, dans le fief traditionnellement masculin – la logistique – on peut trouver des femmes ayant un poste de direction. Le rapport hommes-femmes concernant les postes de direction dépend du secteur d’activité, estime Michael Germerskhausen, directeur général d’Antal Russia. « Dans le marketing les cadres supérieurs hommes et femmes sont représentés d’une façon égale, dans la filière DRH les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes, par contre, dans les ventes et les finances le nombrre d’hommes est plus important – confirme-t-il. La femme-cadre est contrainte de sacrifier sa vie privée. « Si un homme cadre [email protected] www.rubizexport.com 2 23/04/2011 supérieur est, quasi toujours, marié, les femmes cadres supérieurs n’ont pas de familles. Hélas, mais la carrière demande parfois sacrifier sa vie personnelle », - dit mme Kourantova. PAS DE PLACES POUR LES EXPATS Les expats ne trouvent pas leurs places dans les entreprises russes : selon les études, seulement 13% de cadres étrangers occupent des postes supérieurs. Etant précisé que, en règle générale, ils travaillent dans les entreprises étrangères. La mode des expats passe, estime mme Kourantova. Les expats sont un plaisir cher, en plus, maintenant, il y a le choix sur le marché de cadres locaux. Aujourd’hui on trouve des étrangers généralement dans les entreprises étrangères ou transnationales, où on préfère, d’habitude, les « siens ». Les sociétés publiques et les grandes banques préfèrent les profils étrangers pour les postes de directeurs de finances, dit le président du portail d’embauche Superjob.ru, Alexeï Zakharov. Ces derniers ont l’expérience de travail avec les marchés étrangers où l’entrepriseemployeur est présente ou qu’elle veut aborder. Mais ce qui est important pour l’employeur, ce n’est pas la carte d’identité, mais les acquis professionnels : un bon spécialiste russe avec un diplôme MBA et de l’expérience ne sera pas moins demandé. « Mais sur le marché il y a très peu de spécialistes avec de l’expérience russe et étrangère de qualité », estime m Zakharov. « Les dirigeants étrangers sont plus prudents et prennent moins de risques », dit mme Zabazarnaya. Il est peu probable qu’un expat accepte de participer à un projet à hauts risques. De l’autre coté, les cadres russes sont plus ambitieux, d’après mme Zabazarnaya, « ils cherchent à accélérer leur promotion et veulent voir, sans tarder, les résultats de leur travail ». « Les cadres occidentaux sont moins durs, ils ont besoin du temps pour comprendre les spécificités russes, estime mme Kourantova. – D’autre part, ils ont plus de facilité pour prévoir le développement du business, rapporter des pratiques occidentales dans le travail qui ne sont pas appliquées chez nous ». . [email protected] www.rubizexport.com 3 23/04/2011 [email protected] www.rubizexport.com 4 23/04/2011 [email protected] www.rubizexport.com 5 23/04/2011 [email protected] www.rubizexport.com 6