¿Qué lenguas hablas?
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¿Qué lenguas hablas?
Secuencia 2 ¿Qué lenguas hablas? p. 26-43 Dans ce chapitre, l’élève découvrira la variété des langues du monde hispanique, qu’il s’agisse des langues officielles d’Espagne ou de quelques langues parlées dans les pays hispanophones d’Amérique latine. Les divers documents de la séquence le renseigneront sur l’utilité du plurilinguisme et dans certaines activités, il pourra faire le point sur sa propre pratique des langues. L’élève sera sensibilisé à cette thématique par la réalisation de sa propre biographie linguistique, l’écoute de témoignages de jeunes hispanophones et la lecture de textes d’auteur. Enfin, il pourra prendre plaisir à jouer avec les mots par la découverte des haïkus de l’écrivain uruguayen Mario Benedetti. Le projet final Ä p. 37 Après le chapitre 1 qui aura permis aux élèves de se présenter et de mieux connaître leurs camarades de classe, ce projet, axé également sur l’expression orale, les incitera à coopérer pour mener à bien une tâche finale : faire découvrir aux autres élèves une langue du monde hispanique. Compétences mobilisées • Être capable de programmer la réalisation d’une tâche : choisir le sujet à traiter, distribuer les rôles de chacun des co-équipiers dans la préparation et la mise en œuvre d’une activité collective (compétences transversales). • Savoir se documenter, identifier les sources (sites webs, ressources du manuel, podcasts, etc.) qui peuvent être exploitées pour recueillir des informations (Compréhension écrite pages 30-31, Compréhension orale pages 32-33, Nuevas Tecnologías page 36). • Être capable de « mettre en scène » une présentation orale : ordre de passage des intervenants, prévision du déroulement de la présentation, utilisation d’accessoires – cartes, vidéoprojecteur, lecteur mp3… (compétences transversales). • S’exprimer à l’oral avec suffisamment de clarté et de conviction pour intéresser le reste de la classe et se faire comprendre sans trop de difficultés (Expression orale, Entrénate page 28, Practica page 29). • Être capable de répondre aux éventuelles questions de l’auditoire (Expression orale, Practica page 29). Pistes pour l’exploitation de l’iconographie d’ouverture (p. 26) La reproduction du tableau de Luis Gordillo qui ouvre la séquence orientera les échanges vers la thématique des codes et du langage (lettres, chiffres dispersés) et de la communication (présence d’un téléphone, d’un œil isolé, de visages, de mains…). La langue, c’est le rapport à l’autre, c’est le contact facilité. Cette peinture, à la fois figurative et abstraite, stimulera sans doute l’imagination des élèves invités à donner un sens à cette image un peu énigmatique : ¿Quién será el personaje central? ¿Dónde se encontrará? ¿Por qué estará sonriendo? ¿Qué o a quién estará mirando? ¿Cuántas siluetas humanas se distinguen? ¿Están relacionadas entre ellas de alguna manera? ¿Qué significarán las letras y los números? Secuencia 2 1 Complément culturel : Luis Gordillo Pintor español nacido en Sevilla. Contemporáneo de los informalistas españoles de la década de 1950, Luis Gordillo, sin embargo, está considerado como el pionero de una de las tendencias más significativas de la España de los años setenta, la figuración madrileña. En 1958 viajó a París, donde se interesó por la obra de Jean Fautrier (1898-1964) y Jean Dubuffet (19011985). Durante esta época siguió los planteamientos estéticos de las vanguardias de Art Autre o Dau al Set, como se aprecia en su primera exposición en Sevilla, en 1959, en la Sala de Información y Turismo. Tras otra estancia en París, su pintura se encaminó hacia la figuración, interesándose por Francis Bacon y el Pop Art estadounidense. En los primeros años de la década de 1960, sus series de Cabezas y de Automovilistas configurarán la primera incursión no mimética de un artista español en el pop internacional. Su experiencia con el psicoanálisis abre nuevas vías y sentidos a su obra. Abandona temporalmente la pintura, dedicándose a la realización de dibujos automáticos, que se exponen en Madrid en 1971. Esta muestra fue fundamental para toda una generación de artistas más jóvenes; comienza con ellos la nueva figuración madrileña. Durante la década de 1970, los dibujos automáticos trazados a línea son pasados a lienzo y rellenados de color. En las décadas de 1980 y 1990, Gordillo ha desarrollado una pintura fría tanto por su gama cromática como por su desapego personal de los temas, que le sitúan a medio camino entre la figuración anterior y las nuevas fórmulas de la abstracción postmoderna. En 1981 le fue concedido el Premio Nacional de Artes Plásticas. http://www.epdlp.com/pintor.php?id=259 Página web del pintor: http://www.luisgordillo.es/official-web-Luis-Gordillo.html © eMe EXPRESIÓN ORAL pages 28-29 Pour s’exprimer sur le thème de cette double page, l’élève fera appel à sa propre expérience dans l’apprentissage d’une langue vivante étrangère en classe et dans la vie. Différentes ressources l’aideront à réaliser les tâches demandées : • Connaissances par rapport au sujet : l’expression orale prend appui sur le portrait rapide de trois jeunes gens dont il s’agira de faire une présentation sommaire (nom, âge, origine) complétée par le « portrait linguistique » de chacun d’eux. • Attitude : ne pas avoir peur de mettre en avant ses propres atouts : « hablo francés, estoy aprendiendo inglés y español y además con mi familia suelo comunicar en… » • Savoir-faire : l’élève réfléchira et donnera son avis, en le justifiant, sur l’intérêt que représente le fait de parler plusieurs langues (question 4 p. 28). Entrénate ¿Hablar varias lenguas, les ayudará a encontrar lo que buscan? Question 1 Chaque élève pourra commenter un aspect du portrait de 2 Secuencia 2 ces trois jeunes gens. La phase de recherche sur les cartes géographiques donnera l’occasion de rappeler les structures pour situer dans l’espace (« A Coruña se sitúa en Galicia, está en el norte de España »). Productions possibles : Maitane habla español y euskera ya que es vasca. Domina también el inglés y el alemán. Es probable que hable el inglés con fluidez porque ha trabajado en EEUU. Luis es gallego, por eso habla español y gallego. Quiere aprender inglés. Anita es venezolana, por lo que su lengua materna es el español. Está aprendiendo catalán pues vive en Cataluña y además le gustaría aprender inglés. Y estaría dispuesta a enseñar castellano. Point langue clé : ser/estar. Voir encart Lengua page 29 du manuel. Question 2 L’accent sera mis ici sur la « spécificité linguistique » et le statut des langues en Espagne ; la petite carte de la page 28 constitue un bon support d’information. Productions possibles : Maitane, Luis y Anita hablan español porque en España y en Venezuela se habla español. En América Latina se utiliza a menudo el término “idioma castellano” que indica la región de origen de esta lengua en España: Castilla. En España, además del castellano, existen otras lenguas oficiales. Question 3 Cette question permet d’aller plus loin et d’interpréter les informations fournies dans les mini-portraits. L’élève commencera à réfléchir sur l’utilité de parler plusieurs langues au quotidien. Productions possibles : Maitane – Sí, claro que les interesará porque les podría enseñar algo de inglés a los niños, canciones infantiles o algunas palabras. Luis – ¿Por qué no? Si se trata de alguna estudiante inglesa que vive en Galicia y necesita aprender el idioma o de una chica inglesa que quiera viajar allí… Anita – Por supuesto, se nota que Ana se adapta bien a su nueva vida en Cataluña porque está aprendiendo el catalán. Question 4 Cette question favorise l’interaction orale en fin d’entraînement. Après un temps de réflexion, les élèves pourront préparer arguments et contre-arguments sous forme de notes avant de commencer à s’exprimer. Le recours au Léxico du manuel (p. 219) peut leur être utile lors de cette étape. Chacun pourra justifier son opinion par un petit exemple tiré des portraits des jeunes présentés ou, pourquoi pas, de sa propre expérience. Cette question peut aussi donner lieu à un travail d’expression écrite. La lecture de l’encart culturel sur Tuenti fournira également des informations utiles. Point langue clé : les équivalents de « on ». Voir encart Lengua page 29 du manuel. Practica Las lenguas de mi vida La présentation sous forme de fiche facilitera le tri des informations pour que l’élève établisse son « profil linguistique » et le présente ensuite à la classe. Question 1 Cette question sera sans doute l’occasion d’apprécier la diversité linguistique souvent insoupçonnée dans les classes. Productions possibles : Mi lengua materna es el francés. Hablo también el portugués con mis abuelos y mi familia cuando voy de vacaciones a Portugal. Question 2 L’élève établit un profil scolaire des langues qu’il apprend et prend conscience du nombre d’années d’apprentissage des langues en question. Cela lui confirmera l’idée que l’apprentissage d’une langue étrangère est une construction de savoirs et de savoir-faire qui ont besoin de temps pour être acquis, consolidés et maîtrisés. Question 3 Il s’agit là d’une approche plus personnelle de l’élève et de ses souhaits. Productions possibles : – Bueno, no quiero aprender otra lengua más porque no me gustan las lenguas extranjeras. – Quiero aprender el portugués porque me gustaría vivir en Brasil durante un año después de terminar el instituto. – Quiero aprender el italiano porque mi abuela es italiana y vive en Italia, y cuando voy a verla puedo entender un poco lo que me dicen los vecinos, pero no lo hablo. Question 4 La question est centrée sur la pratique des langues par l’élève, sans limiter celles-ci au strict cercle familial ni à celui de l’école. L’élève est amené à réfléchir sur toutes les circonstances dans lesquelles il est exposé à une langue, qui sont certainement plus nombreuses qu’il ne l’imaginait. Ce moment de réflexion avant la prise de parole permettra de mettre en évidence la multiplicité des moyens pour communiquer dans une langue étrangère, la variété des interlocuteurs et des circonstances. La restitution orale qui s’ensuivra sera un moment fort d’enrichissement culturel au sein de la classe. Productions possibles : – He aprendido algunas palabras de catalán en un intercambio con un instituto de Barcelona. – He aprendido unas palabras de árabe en mi barrio con mis amigos. – He aprendido una palabra de euskera durante mis vacaciones en San Sebastián. – Aprendo muchas palabras en inglés escuchando canciones y viendo películas en versión original. – Mejoro mi español chateando con mi correspondiente, Carlos. Point langue clé : le passé composé. Voir encart Lengua page 29 du manuel. Question 5 Elle sensibilise l’élève, bien avant l’atelier de poésie (Expresión escrita p. 34-35), au plaisir de manier une langue étrangère, quelle qu’elle soit et quel que soit le degré de maîtrise que l’on en a. On encouragera l’élève à illustrer ses choix avec des exemples concrets, en apportant une chanson, un extrait de film, des photos du pays que l’apprentissage de la langue lui permettrait de découvrir, un exemple de calligraphie (chinois, arabe, etc.), des comparaisons de mots ou d’expressions (par exemple entre l’arabe et l’espagnol, l’italien et l’espagnol, etc.) ou en prononçant quelques phrases dans la langue de son choix. Secuencia 2 3 COMPRENSIÓN LECTORA pages 30-31 Entrénate Mi primera lengua BERNARDO ATXAGA Voir index auteurs page 00 de ce guide. Les documents iconographiques évoquent les paysages du Pays basque chers à l’auteur présenté dans cette double page. Le village d’Asteasu, page 30, est celui de son enfance. Les jeux d’enfants de la photographie de la page 31 peuvent orienter vers le thème de la communication entre Atxaga et ses amis d’enfance. La question introductive, « Varias lenguas: ¿una oportunidad o un problema? », sera relativement facile à aborder car la problématique posée a déjà, ne serait-ce que partiellement, été envisagée en classe en réponse à la question 4 de Entrénate de l’Expression orale page 28 : « ¿Te parece que es una ventaja o un inconveniente para el país que se hablen varios idiomas? ». À travers ce texte autobiographique, l’élève va partir à la découverte des langues qui ont bercé l’enfance de l’auteur pour se rendre compte que la multiplicité des langues qui l’entouraient ne lui a jamais posé problème, bien au contraire : pour lui, c’était un phénomène tout à fait naturel. C’est d’ailleurs l’adjectif que l’écrivain utilise pour évoquer son usage du basque dans le cercle familial. De manière implicite, il fait référence au fait qu’à cette époque-là, la pratique de la langue basque ne revêtait pour lui aucun enjeu de type politique. Au fond, ce qui comptait, c’était de dire des choses, peu importait la langue employée, comme le soulignent clairement les deux dernières phrases de cet extrait : « De haberme preguntado alguien si mi primera lengua me parecía importante, no habría entendido la pregunta. Habría respondido que sí lo era, en la medida en que hablar y decir cosas es importante. » Cependant, cela n’empêchait pas l’enfant qu’il était d’être sensible aux sons des langues qui l’entouraient ainsi qu’à l’image véhiculée par ces langues. Ainsi, comme nous le verrons dans la question 4 c) de Entrénate : le latin était pour lui la langue évocatrice de contrées lointaines et mystérieuses. Question 1 Cette question d’anticipation va permettre à l’élève de mettre en relation le titre de l’extrait et les illustrations proposées, à savoir l’enfance dans un village basque et la « première langue » parlée. Des interrogations vont surgir au sujet de la nature de cette première langue : est-ce la première étudiée ? Est-ce la langue maternelle ? Certains élèves feront peut-être le rapprochement avec le bilinguisme du Pays basque. 4 Secuencia 2 Question 2 Il s’agit ici de faire repérer à l’élève que le narrateur s’exprime au passé, qu’il emploie la première personne du singulier, qu’il s’agit donc de souvenirs d’enfance. L’élève, pourra, en regardant la source et le titre de l’œuvre, émettre l’hypothèse qu’il s’agit d’un récit autobiographique. Question 3 Il s’agit bien évidemment de faire repérer que dans le premier paragraphe, le narrateur évoque la langue basque, le vascuence ou euskera. Les deux noms repérés pourront être associés aux deux noms donnés à la région : el País Vasco et Euskadi. Dans le deuxième paragraphe, la langue évoquée est le castillan. Un rappel sur l’origine géographique du nom (Castilla) peut être utile. Enfin, dans le troisième paragraphe, le narrateur évoque la présence du latin. On peut aussi proposer aux élèves de repérer les éléments associés dans le texte à chacune des trois langues et de les classer dans un tableau. Par exemple, on peut associer à la langue basque les mots « padre-atta », « madre-ama », « sol-eguzki », « lluvia-ebi ». À la langue castillane peuvent être associés les mots « compañeros de juego », « las hijas y los hijos de los primeros emigrantes andaluces », « el médico », « los maestros y las maestras », « los enormes aparatos de radio ». Enfin, peuvent être associés au latin les mots « Galilea », « Babilonia », « sonidos de órgano », « el perfume del incienso ». Question 4 Cette question est en lien direct avec la petite stratégie proposée dans l’encart Estrategia p. 30 du manuel. La question a) et la question b) peuvent être rapprochées : ainsi, les élèves pourront découvrir comment on dit en basque « papá », « mamá », « lluvia », « sol ». L’adjectif attendu en réponse à la question a) est « normal », à la ligne 2. Productions possibles : a) Esas fueron las primeras palabras que pronunció y le salieron en euskera. b) El castellano es la lengua que oye en casa de sus compañeros de juego, que hablan las hijas y los hijos de los primeros emigrantes andaluces, que hablan también en los enormes aparatos de radio, en la escuela, en el taller de las modistas… c) Galilea, Babilonia, sonidos de órgano, el perfume del incienso, Pater Noster. Question 5 Cette question qui clôt le travail d’entraînement à la compréhension écrite peut donner lieu à une prise de parole en classe ou à un petit travail d’expression écrite et fait écho au Practica de l’Expression orale de la page 29 du manuel (question 5 de la fiche). ESTRATEGIA: Il est utile de commenter cet encart avec la classe car ce chapitre se situe en début d’année et les élèves doivent apprendre à acquérir des stratégies pour améliorer leur compréhension de la langue écrite. Le simple repérage de mots commençant par une majuscule ou écrits en italiques leur permet de penser qu’il peut s’agir de noms propres ou géographiques, ou de mots empruntés à une autre langue dans le cas présent, ce qui leur permettra de comprendre qu’il s’agit d’exemples de mots empruntés à une langue particulière et de repérer la langue en question. Cette stratégie les aide donc à répondre aux questions 3 et 4. Points langue clés : l’expression de l’habitude ; l’imparfait de l’indicatif. Voir encart Lengua page 31 du manuel. – Se puede organizar juegos con los niños en este idioma. – Se puede enseñar canciones a los niños. – Se puede ver películas en este idioma y poner subtítulos si les cuesta a los niños entenderlo todo. Points langue clés : l’imparfait de l’indicatif et l’imparfait du subjonctif. Voir encart Lengua page 31 du manuel. Complément culturel : La suite de ce texte est intéressante car Bernardo Atxaga poursuit l’évocation des différentes langues qui ont bercé sa jeunesse et cette lecture pourra permettre à l’élève de faire le lien avec Practica de l’Expression orale p. 29 : on peut apprendre une langue dans des circonstances très diverses. En voici un extrait. Le texte intégral se trouve sur le site suivant : http://www.atxaga.org/testuak-textos/miprimera-lengua Practica Habla en vascuence, por favor La question introductive, « ¿Una pedagogía eficaz ? », fait allusion au stratagème imaginé par le père du narrateur pour inciter ses enfants à parler basque à la maison. Les préoccupations du père sont relayées par le narrateur dans les dernières lignes de l’extrait : « Se daba cuenta de que cada vez hablábamos más en castellano, lo mismo que otros niños del pueblo; una actitud que llevaría el vascuence a su muerte. » Question 1 Les élèves sont invités à compléter le tableau proposé. Ils pourront ensuite le commenter. L’imparfait du subjonctif sera nécessaire à l’expression des objectifs poursuivis par le père. Productions possibles : Lo que constata el padre Lo qu e teme Su idea Sus hijos hablaban cada vez más el castellano y cada vez menos el vascuence. Si los niños no lo empleaban, corría peligro de extinguirse. Al padre se le ocurrió organizar un concurso en casa para que sus hijos dibujaran un cartel, para que el vascuence no desapareciera. « Antes de que terminara mi niñez ya era bilingüe, como bilingües eran, igualmente, todos mis compañeros de juego. El castellano avanzaba rápido entre nosotros, gracias a la escuela y, en mayor medida, a la recién estrenada televisión: una cosa era oír los goles de Puskas y otra, mucho más atractiva, verlos –los niños acudíamos en tropel a la taberna cada vez que había partido–; tampoco era lo mismo, ni muchísimo menos, escuchar los suspiros de Gustavo y de su novia que ser testigos de los flirt que el galán Roger Moore, The Saint, solía tener con Vanessa o con Samantha, o con las dos. Además del castellano, la televisión promocionaba otras lenguas. A pesar de que las películas estuviesen dobladas –“Eres adorable, Vanessa”–, la pantalla mostraba carteles y documentos donde se podían leer, y aprender, palabras en inglés como open, wanted o I love you. Por último, uno de aquellos años aparecieron en Asteasu los turistas franceses: llegaban los domingos por la mañana y se dirigían a nosotros con un “s´il vous plaît” - “S’il vous plaît, restaurante, dónde”–, agradeciendo luego nuestra ayuda con un “merci beaucoup”. Así pues, cinco eran las lenguas que, hacia 1960, en un pequeño pueblo del País Vasco, nos resultaban más o menos familiares: el euskara, el castellano, el latín, el francés y el inglés. » BERNARDO ATXAGA, Mi primera lengua (www.atxaga.org) Question 2 Cette question a été vue dans l’Expression orale p. 28-29 ; les élèves sont invités à imaginer d’autres idées qui permettraient d’empêcher la disparition d’une langue au sein d’une famille ou d’une communauté. Par ailleurs, cette question sera l’occasion de revoir l’expression de « on ». Productions possibles : – Se puede hablar en casa en la lengua materna de la familia durante la cena. Secuencia 2 5 COMPRENSIÓN ORAL pages 32-33 Entrénate Question 2 Idiomas en riesgo La petite photographie en médaillon et sa légende indiquent à l’élève qu’il s’agit d’un document de type informatif ; la présentatrice se trouve devant un plateau télévisé. La photographie principale représente une écolière andine ; on pourra remarquer son uniforme et son application à écrire sur son cahier. La légende guidera l’élève pour comprendre le thème du reportage à travers l’évocation des langues quechua et aymara ainsi que par les deux expressions synonymes « en peligro » et « en riesgo ». Deux indices géographiques aideront l’élève à situer sur une carte d’Amérique latine le lieu du reportage : les mots « Perú » et « Lima ». La joven actriz Magaly Solier no encontró mejor forma de agradecer el Oso de Oro, premio obtenido en el Festival de Berlín por la película La teta asustada, que cantar en quechua, el idioma que maneja desde niña y que, pese a ser una lengua oficial en el Perú, no ha sido revalorizado como debiera. S Aunque la Academia de la Lengua Quechua impulsa el conocimiento del denominado idioma inca, es innegable que la falta de una educación intercultural masiva ha propiciado que aquellos peruanos que no hablen el castellano sean marginados. Quizás por ello, la Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura alertó en un reciente estudio que el quechua y el aymara son idiomas en peligro. Y aunque los lingüistas peruanos realizan esfuerzos por preservar ambos idiomas, la falta de una política gubernamental juega en contra de ello. Por ejemplo, el aymara casi no se cultiva en las escuelas del altiplano peruano. Situación diferente se aprecia en la sierra, en donde pese a la falta de presupuesto, se trabaja por preservar el quechua, pero no de forma masiva. El atlas electrónico presentado por la UNESCO estableció que una lengua está “en peligro” cuando los niños ya no la aprenden en sus familias como lengua materna, sino que se convierten en “bilingües pasivos”, es decir, la entienden, pero no la hablan. Según dicho organismo, también hay cinco lenguas en el Perú que ya están extintas: mochica, culle, cholón, panobo y yameo. Enlace Nacional 6 Secuencia 2 Question 1 Il est important que l’élève s’exerce à anticiper la compréhension du document proposé. Cette réflexion préalable lui évite de « subir » le document et mobilise davantage son attention pendant la découverte du reportage. Productions possibles : a) – Sí, se trata más o menos de lo que me había imaginado… – Me imaginaba que se trataría de un tema de ese tipo pero me sorprendió bastante que… b) Se pueden distinguir tres partes en el reportaje : • la exposición de los hechos por parte de la presentadora que se ve en el plató; • la difusión del reportaje sobre la joven actriz Magali Solier que se pone a cantar en quechua durante el festival de cine de Berlín; • el reportaje sobre los niños del alptiplano y de las montañas que estudian el aymara y el quechua. c) Perú, altiplano, sierra. Une petite réflexion sur le mot « altiplano » peut aider à sa compréhension. Définition : « Un altiplano es una meseta que se encuentra generalmente localizada entre dos o más cadenas montañosas ». On peut faire remarquer aux élèves que le mot espagnol « meseta » est employé en français dans la terminologie de la géographie. Question 3 Magaly Sollier chante en quechua pour alerter l’opinion publique sur le risque de disparition de la langue qu’elle a connue depuis toute petite. Elle est donc sous-titrée en espagnol pour faciliter la compréhension par le plus grand nombre. Productions possibles : Magaly Solier canta en quechua, la lengua que habla desde niña; los subtítulos traducen su canción al castellano. Question 4 Productions possibles : a) Se realizan esfuerzos para salvar estos idiomas. Se preserva el quechua en la sierra. b) Una lengua está en peligro cuando los niños la entienden pero no la hablan. Question 5 Cette question vient clore le travail de compréhension orale en l’ouvrant sur une prise de parole en continu, voire une interaction. Le recours au Léxico en fin de manuel s’avèrera utile pour fournir aux élèves le vocabulaire nécessaire à l’expression de leurs idées. Productions possibles : Magaly es una chica valiente, comprometida, que aprovecha su fama personal para defender la lengua de su infancia. Lucha contra la marginación de los indios que sólo hablan en quechua. Quiere defender su identidad cultural y la de muchos peruanos. ESTRATEGIA: Dans ce type de compréhension orale à partir d’un document vidéo, l’observation préalable des images et des sous-titres aide l’élève à « situer » le document, à en cerner le sujet. En revanche, dans un deuxième temps, et particulièrement ici où son et images se « téléscopent » parfois, on pourra suggérer à la classe de ne plus regarder les images afin de se concentrer essentiellement sur l’audio et de capter le plus d’informations possibles. SILVIA: Española. ENTREVISTADOR: ¿…o gallega? SILVIA: Eh, bueno, española y gallega. ENTREVISTADOR: Bueno… Galicia que es… SILVIA: Galicia es una comunidad autónoma, de… de las diecisiete que tiene España. ENTREVISTADOR: ¿Y qué se habla? SILVIA: En Galicia se habla el gallego y el castellano. ENTREVISTADOR: De acuerdo. El gallego es una lengua… SILVIA: Es una lengua. ¿LO SABÍAS? Une petite recherche dans le dictionnaire ou sur Internet sur les 5 langues en danger mentionnées par l’Unesco peut être menée à la maison et mise en commun en classe lors du cours suivant. Points langue clés : la traduction de « ne… plus » ; la traduction de « ne… que » ; aunque + indicatif. Voir encart Lengua page 33 du manuel. Practica Entrevista a Silvia La photographie proposée intrigue par le nom géographique qui semble peu espagnol : « Muxia ». On peut demander aux élèves d’imaginer comment il se prononce et de dire dans quelle région ils situent la photo. La légende sera d’une aide précieuse : les élèves chercheront sur la carte de l’Espagne où se trouve Santiago de Compostela. La petite carte des langues page 28 permettra de dresser « l’identité linguistique » de la région. Enfin, on sollicitera les élèves sur l’expression « Camino de Santiago ». Quelques précisions culturelles seront peut-être nécessaires. Complément culturel : “El Camino de Santiago es una ruta que recorren los peregrinos procedentes de España y de toda Europa para llegar a la ciudad de Santiago de Compostela, donde se veneran las reliquias del apóstol Santiago el Mayor. Durante toda la Edad Media fue muy concurrido, después fue ligeramente olvidado y en la época actual ha vuelto a tomar un gran auge. El Camino de Santiago ha sido declarado por la Unesco Patrimonio de la Humanidad; Itinerario Cultural Europeo por el Consejo de Europa y ha recibido el título honorífico de Calle mayor de Europa.” http://es.wikipedia.org/wiki/Camino_de_Santiago TE PIS 8 S ENTREVISTADOR: ¿Silvia, de dónde eres tú? SILVIA: Soy gallega, de la provincia de Pontevedra. ENTREVISTADOR: De acuerdo, ¿española…? ENTREVISTADOR: ¿Es un dialecto o es una lengua? SILVIA: No, es una lengua oficial. En España tenemos cuatro lenguas oficiales, una es común a todo el país, que es el español, y luego hay tres lenguas que se hablan en diferentes comunidades autónomas. ENTREVISTADOR: ¿Cuáles son? SILVIA: El gallego se habla en Galicia, el euskera se habla en el País Vasco y parte de Navarra, y luego está el catalán, que se habla en la comunidad de Cataluña. Hay variantes del catalán que se hablan en Valencia y en las Islas Baleares también. Toutes les remarques précédentes sur la photographie amèneront plus facilement les élèves à aborder la question introductive : le pluriel de « lenguas » les mettra par ailleurs sur la piste d’une région bilingue et les conduira à s’interroger sur les langues que parle la personne interrogée, Silvia. Question 1 Productions possibles : Silvia es de Galicia. / Silvia es gallega. / Silvia es de la provincia de Pontevedra. Question 2 Productions possibles : Habla el castellano y el gallego. Question 3 Productions possibles : Silvia dice que es española y gallega. Lo dice en ese orden y la manera en que lo recalca indica que para ella es importante aclarar que su cultura es gallega, pero que por supuesto también forma parte de la diversidad de la nación que es España. Question 4 Productions possibles : Sí, Silvia parece estar bien informada porque explica que en España el español se habla en todo el país y que en ciertas comunidades autónomas se habla el castellano y otra lengua como el catalán en Cataluña, el gallego en Galicia, el valenciano en la Comunidad Valenciana y en las Islas Baleares, el euskera en el País Vasco y en Navarra. Secuencia 2 7 Question 5 Les élèves auront probablement découvert que le valencien est une variante du catalan et qu’il est parlé également aux îles Baléares et que le basque est parlé aussi en Navarre. Le recours à la carte de l’Espagne permettra de mieux visualiser les choses. TE PIS 9 ESCUCHA EN CASA dónde queda algún lugar; entonces, es más fácil preguntar en guaraní. LOCUTOR: Muy bien. O sea que tu lengua materna es… MARÍA DEL MAR: El castellano. LOCUTOR: …y el guaraní… MARÍA DEL MAR: El guaraní… LOCUTOR: …tu segunda lengua… MARÍA DEL MAR: …la segunda lengua es el guaraní. LOCUTOR: …que la aprendiste… LOCUTOR: ¿María del Mar? MARÍA DEL MAR: La aprendí en el colegio. MARÍA DEL MAR: ¿Qué tal? LOCUTOR: ¿Y lo hablas así correctamente? ¿Te parece que lo hablas bien? ¿Qué te dice la gente? LOCUTOR: Bien. ¿Cómo te va? MARÍA DEL MAR: Bien, muy bien. LOCUTOR: Dime, ¿de qué país eres tú? MARÍA DEL MAR: Vengo de Paraguay, la ciudad de Asunción. LOCUTOR: Asunción del Paraguay, muy bien. Dime dónde queda eso. MARÍA DEL MAR: Paraguay queda en América del Sur, es un país subtropical, no tiene salida al mar. LOCUTOR: Bien y… vamos a hablar… ¿Qué se habla? ¿Qué lengua se habla en Paraguay? MARÍA DEL MAR: No lo hablo correctamente. Pero lo comprendo y puedo comunicarme. LOCUTOR: De acuerdo. Y, ¿algunas palabras me puedes decir en guaraní? MARÍA DEL MAR: Sí, puedo presentarme. LOCUTOR: Sí. MARÍA DEL MAR: Bueno, va a ser: Mi nombre es María del Mar”. (Traducción al guaraní). LOCUTOR: ¡Qué lindo! ¿Y otras cosas? MARÍA DEL MAR: Tenemos dos lenguas oficiales, el castellano y el guaraní. MARÍA DEL MAR: (Palabras en guaraní) que sería: “Yo amo paraguay”. Y eso… LOCUTOR: ¿Por qué se habla castellano? LOCUTOR: ¡Muy bien! MARÍA DEL MAR: Por la colonización española, y el guaraní es una lengua indígena. Commentaire de la consigne, modalités de réalisation préconisées LOCUTOR: Bueno, guaraní. ¿Sabes cuál es el origen del nombre, de ese nombre? ¿No? ¿Significa algo o no? Cette activité pourra également être réalisée en classe en tant qu’évaluation de la compréhension orale. MARÍA DEL MAR: Bien, es el idioma que hablan los indígenas guaraníes, que hablan hasta ahora porque todavía se conservan parcialidades indígenas. Son los guaraníes. Eran los que poblaban el territorio paraguayo antes de la colonización. LOCUTOR: Bueno… y ¿hay mucha gente que habla esa lengua, el guaraní? MARÍA DEL MAR: Aproximadamente el 80% de la población habla guaraní y el 20 o el 30% más o menos habla el castellano. Sería el 70 o el 80 % que habla guaraní, y el 20 o 30 que habla el castellano. – María del Mar vive en Paraguay, en la ciudad que es también la capital, Asunción. – María del Mar habla el castellano y el guaraní. Son las dos lenguas oficiales de Paraguay. En Asunción se habla el castellano, mientras que en las zonas rurales se habla más el guaraní. – Aprendió el guaraní en el colegio. – Lo habla cuando va al campo, lo habla con gente conocida o desconocida, para preguntar direcciones por ejemplo. LOCUTOR: ¿Son lenguas oficiales, me has dicho? MARÍA DEL MAR: Tanto el castellano como el guaraní son lenguas oficiales, o sea, que tenemos el himno nacional en los dos idiomas, la Constitución nacional, las leyes, los carteles en las calles, tenemos en los dos idiomas. EXPRESIÓN ESCRITA LOCUTOR: Bien. Y tú, ¿lo hablas? MARÍA DEL MAR: Yo vivo en la capital, entonces no es normal hablar en las calles guaraní, pero generalmente en las zonas rurales se habla guaraní más que el castellano. Pero yo estudié en el colegio guaraní como segunda lengua y también en la universidad estudié guaraní. Entonces, sí, hablo guaraní, un poco. LOCUTOR: ¿Cuándo lo hablas? ¿Con quién? MARÍA DEL MAR: Lo hablo cuando voy al campo. LOCUTOR: ¿Con gente conocida? ¿Con gente…? MARÍA DEL MAR: Con gente conocida o gente desconocida. De repente, para preguntar direcciones o para preguntar 8 Secuencia 2 pages 34-35 Entrénate Botella al mar MARIO BENEDETTI Voir index auteurs page 000 de ce guide. L’illustration du poème pourra servir de « document déclencheur » lors d’une courte phase d’expression orale pour amorcer le thème de la bouteille à la mer. La question introductive, « ¿Las palabras son también para jugar? », reprend un thème déjà abordé dans la question 5 p. 29 et la question 5 p. 30. On s’intéresse ici à la dimension ludique et poétique de la langue. – Quizás un grupo de niños la encuentre. – A lo mejor la encuentra una mujer vieja. Les mots, au-delà de leur sens, ont un son, une musicalité à laquelle on peut être sensible. Cette question va donc inciter la classe à se servir des mots pour créer, pour s’amuser, en jouant sur leur sonorité ou par association ludique de sens. Question 4 L’élève choisira et annoncera le nombre de vers qu’il souhaite composer. Il devra avoir recours aux propositions complétives abordées dans la question 2. Il précisera où arrivera sa bouteille et indiquera également qui la trouvera sous forme d’hypothèse (cf. question 3). L’exercice d’imitation proposé dans le manuel invite l’élève à créer sa propre bouteille à la mer, avec ses propres mots, ses propres vœux. Les derniers vers ouvrent à l’élève les portes de l’imaginaire : que sortira-t-il de chaque bouteille à la mer créée en classe ? À chacun ses idées, ses mots, son imagination… Question 1 Les vignettes sont à placer dans l’ordre suivant : d) El poeta pone versos en su botella. c) Echa su botella al mar. b) Alguien la encuentra en una playa casi desierta. a) La destapa y salen los versos y… Productions possibles : – La botella es mágica porque el poeta puso versos y salieron cosas extrañas como caracoles, piedritas, etc… – La botella es misteriosa porque no se sabe adónde va a llegar, quién la encontrará, lo que contiene, etc. Question 2 Les élèves seront libres de « piocher » des mots où bon leur semble : dans le chapitre, dans le Léxico, dans leur cahier, etc. Cette phase fait appel à la sensibilité de chacun et ne doit pas être trop guidée. En revanche, on les incitera à varier les propositions complétives exprimant le souhait, le désir. Productions possibles : – Quiero que de mi botella salgan… – Deseo que de mi botella se escapen… – Espero que de mi botella surjan… Point langue clé : l’emploi du subjonctif. Voir encart Lengua page 35 du manuel. Question 3 Les phrases proposées par les élèves seront notées au tableau en les classant selon l’amorce choisie. Productions possibles : – Quizás la botella llegue a una playa de Galicia. – A lo mejor llega a una playa de Cuba. – Llegará a una playa de Barcelona. On pourra profiter de l’occasion pour faire une petite mise au point sur l’expression de l’hypothèse. On peut adopter quelques critères pour évaluer cette activité : • emploi correct d’une proposition complétive ; • respect de l’indication du lieu d’arrivée de la bouteille ; • respect de l’indication de la personne qui la trouve ; • critère d’écriture créative : originalité ou musicalité du poème composé. Point langue clé : l’emploi du subjonctif après un verbe de souhait ou de volonté. Voir encart Lengua page 35 et Gramática page 205 du manuel. Practica Inventa un haikú MARIO BENEDETTI Voir index auteurs page 000 de ce guide. L’illustration des différents haïkus de Mario Benedetti, tout comme les haïkus eux-mêmes, frappent par leur simplicité et leur minimalisme. Par ailleurs, l’observation de l’illustration de l’encart ¿Lo sabías? peut amener les élèves qui connaissent les haïkus à dire deux mots de ce qu’ils en savent. Les élèves sont amenés à découvrir seuls ou à travers une lecture de leur professeur les quatre haïkus proposés. Puis ils devront inventer un haïku. Il s’agit ici d’un exercice d’expression écrite moins guidé que celui de la page 34 mais qui devra cependant répondre aux exigences du genre. Question 1 Cette première question peut faire l’objet d’un moment de réflexion et dans un deuxième temps déboucher sur une mise en commun en classe sous forme d’interaction orale . Cependant, on peut également envisager qu’elle fasse l’objet d’une réponse écrite personnelle de l’élève dans son cahier, constituant ainsi une étape préalable à la création de son propre haïku. On pourra suggérer les mêmes amorces pour varier les formes de réponses à la question posée : ¿Quién la encontrará? Question 2 Le professeur pourra aider les élèves en leur suggérant quelques amorces : Réponses possibles : – La encontrará un niño. – Me sorprende esta imagen porque… – Me gusta este verso porque… Secuencia 2 9 – Me parece absurdo este verso ya que… – No entiendo por qué… – Me parece extraña la asociación de la palabra “…” con la palabra “…” L’élève pourra préparer la lecture du haïku qu’il aura choisi avant de prendre la parole et de répondre à la question. Question 3 Avant d’entreprendre la composition des haïkus, il conviendra de faire découvrir à la classe l’encart culturel ¿Lo sabías?, par exemple en demandant aux élèves de vérifier que chacune des caractéristiques citées se retrouve dans les poèmes de M. Benedetti. Au terme de l’activité, on peut organiser une exposition de haïkus sur les murs de la classe ou au CDI. On peut envisager une coévaluation (professeur-groupes d’élèves) de ce travail. Chaque groupe ne prendra en charge qu’un seul critère d’évaluation dont voici quelques exemples : • la concision du poème ; • le respect des thèmes habituels des haïkus (la nature, les sens, un événement simple) ; • le respect de la forme. Un critère d’écriture créative sur l’esthétisme du haïku (originalité / sonorité / force poétique) peut être envisagé. L’élection du plus beau haïku pourra encourager les productions. Points langue clés : l’encart Lengua « Ortografía » qui permettra aux élèves de découvrir les effets de la nonponctuation. (Le choix des mots et leur disposition devront la remplacer. Les élèves pourront s’entraîner à lire leur haïku à voix haute pour vérifier si leur « ponctuation naturelle » est efficace, c’est-à-dire si la lecture trouve un rythme spontané). Complément culturel : las hojas secas son como el testamento de los castaños lo peor del eco es que dice las mismas barbaridades diez de septiembre no recuerdo otros vientos tan desbocados quiero vivir hasta el último instante de la tiniebla el cocodrilo y el sauce llorón lloran de puro vicio drama cromático el verde es un color que no madura 10 Secuencia 2 llueve sin ruido pero bajo el paraguas funciona el beso MARIO BENEDETTI, Rincón de haikús, Madrid, 1999 NUEVAS TECNOLOGÍAS page 36 CIBERINVESTIGACIÓN Les élèves travaillent individuellement dans une salle informatique. On peut dans un premier temps leur suggérer de se connecter au site Wikipedia en espagnol : http://es.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Bienvenidos Le recours à la page suivante peut aussi être utile : http://es.wikipedia.org/wiki/Ayuda:Tu_primer_artículo On peut également leur faire lire quelques articles dans Wikipedia et expliquer aux élèves que leur article sera la simple compilation des données recueillies et classées dans le tableau de la page 36 du manuel. Les deux sites mentionnés page 36 (Linguamón et Sorosoro) leur seront utiles. Voici quelques autres sites utiles : http://www.euskara.euskadi.net/ (pour le basque) http://www.gencat.cat/catalunya/cas/llengua.htm / (pour le catalan) http://www.xunta.es/linguagalega/datos_basicos_de_la_ lengua_gallega (pour le galicien) On suggérera aux élèves de rédiger leur article en s’inspirant de la mise en page de Wikipedia et en utilisant un traitement de texte. On pourra également leur conseiller de choisir une police de caractères commune pour créer une encyclopédie numérique reprenant tous les articles rédigés dans la classe. HAZ TU PROYECTO CON LAS TIC La « version TICE » du projet permettra à la classe d’écouter un échantillon sonore de la langue présentée à l’oral. Chaque groupe constitué pour réaliser le projet final devra se rendre sur le site de Linguamón (http://www.linguamon.cat) et rechercher la rubrique « recursos en línea » ou consulter tout autre site qui proposerait des échantillons sonores des langues parlées dans le monde hispanique. Grâce au logiciel Audacity (voir mode d’emploi sur le site nuevas-voces.com, rubrique Programas informáticos:¿Cómo utilizarlos?), les élèves pourront ensuite récupérer un ou plusieurs extraits, les enregistrer sur une clé USB ou sur un CD afin de les diffuser en classe lors de leur présentation. CLASSE CD PROYECTO page 37 Presenta un idioma hablado en el mundo hispano On peut envisager un travail en groupes. Des recherches en salle informatique ou au CDI permettront de recueillir les informations utiles. On pourra consacrer une séance en classe à la préparation de la présentation orale afin d’aider les groupes à trier les informations collectées et organiser la prise de parole en continu. On attirera l’attention des élèves sur les Consejos útiles de la page 37, en insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas de lire des phrases rédigées à l’avance mais de donner à la classe un certain nombre d’informations à partir d’une petite fiche synthétique, inspirée par exemple de celles qui figurent en pages 36 et 37. Lors de la présentation, une carte d’Amérique latine sera affichée (sous format papier ou numérique) afin que chaque groupe puisse indiquer les régions ou pays du monde dans lesquels la langue présentée se parle. La prestation de chaque groupe pourra être enrichie par la présentation, numérique ou non, de photos ou illustrations et par l’écoute d’un échantillon sonore de la langue présentée. (Voir page Nuevas tecnologías) Enfin, on pourra demander aux membres de chaque groupe d’expliquer pourquoi ils ont choisi de présenter telle ou telle langue. Grille d’évaluation du projet final S PI STE 2 [00’00’’] Un idioma sin fronteras. Susana Santaolalla. Radio Exterior de España. Viernes, y con él comenzamos la última edición de Un idioma sin fronteras de esta semana. Hoy les queremos hablar de caballos y lo hacemos mediante la literatura, la buena literatura, en unos momentos vamos a charlar con el escritor Óscar Lobato sobre su novela Centaure. [00’42’’] [00’48’’] Continuamos con el Instituto Cervantes porque ha presentado el plan de acción cultural de la institución para este año, para 2010. [00’54’’] [1’02’’] Como siempre empezamos el programa con nuestra caja de poemas y hoy nos sorprende Luis García Montero. Mar muerto Mucho más lejos pero igual que entonces Las mujeres sentadas en las rocas con los pies en el agua Los niños en la orilla con sus juegos alegres y sus gritos Que no se ajustan a la realidad Como sus bañadores temblorosos. [01’41’’] LUIS GARCÍA MONTERO Voir index auteurs page 000 de ce guide. Voir à la fin de cette Question 1 séquence, p.00. Productions possibles : Se oyen tres voces, una voz masculina, una femenina y otra masculina. No es un diálogo: un hombre presenta el programa, luego se oye a la periodista y por último otro hombre lee un poema. EVALUARse Question 2 pages 38-39 COMPRENSIÓN ORAL Un idioma sin fronteras Présentation : Un idioma sin fronteras es un programa radiofónico de Radio Exterior de España totalmente dedicado a la lengua española y a la literatura hispánica. No sólo se aborda la actualidad informativa –novedades literarias, premios congresos, etc.– sino que también se ofrece a los interesados numerosos consejos para ayudarlo a expresarse mejor en castellano. El programa cuenta además con la colaboración de especialistas del Instituto Cervantes. Productions possibles : Es una mujer quien conduce el programa. Question 3 Productions possibles : Es viernes. Question 4 Productions possibles : Estamos al principio del programa porque la periodista dice “como siempre empezamos el programa con…”. Question 5 Productions possibles : En la primera parte, la periodista anuncia el programa del Secuencia 2 11 día: una charla con el escritor Óscar Lobato a propósito de su novela Centaure. Anuncia a continuación la intervención del Instituto Cervantes acerca del plan de acción cultural de la institución para el año 2010. (On se contentera de la réponse non détaillée). En la segunda, una voz masculina lee un poema de Luis García Montero. Question 6 Productions possibles : De estas informaciones se puede deducir que Un idioma sin fronteras es un programa de radio dedicado a la literatura, a la lengua española, a la cultura. COMPRENSIÓN LECTORA Irina Irina est une jeune élève étrangère qui arrive de Biélorussie en Espagne, dans l’école de la narratrice et de la fameuse Silvia, découverte dans la séquence 1 (Comprensión lectora p.12 du manuel). MARTA RIVERA DE LA CRUZ Voir index auteurs page 000 de ce guide. Question 1 Productions possibles : La tutora-Bielorusia-Madrid-España-Irina-recreo Irina es de Bielorusia, está en Madrid, en España, por unos meses y frecuenta la escuela de la narradora. Question 2 Productions possibles : La narradora es una alumna; dice “nosotros” cuando habla de los alumnos como lo vemos en las primeras líneas: “El primer día, la tutora presentó a Irina, diciéndonos que venía de Bielorusia”. En la línea 13 también nos damos cuenta de que se trata de una alumna: “Durante el recreo, casi todos rodeamos a Irina.” Question 4 Productions possibles : A la narradora y a sus compañeros les llama más la atención lo bien que Irina habla el español. Question 5 Productions possibles : Provoca en ellos un sentimiento de curiosidad por su aspecto físico, por lo lejano de su país. Pero experimentan también admiración por su dominio del español y por su voz bonita, “como si siempre estuviese cantando.” Pour évaluer cette activité, on pourra prendre en compte les critères suivants : • identification des repères spatio-temporels ; • compréhension d’éléments plus implicites (identification du narrateur) ; • repérage d’éléments d’information précis (question 3) ; • identification d’un point significatif d’un récit (question 4) ; • compréhension d’un élément implicite : les sentiments du narrateur (question 5). EXPRESIÓN ORAL Idiomas que hablo Le titre « Idiomas que hablo » annonce une prise de parole de l’élève centrée sur sa pratique des langues et sa biographie langagière. En la fotografía aparecen varios elementos citados en la consigna: • Se trata de una entrevista entre una seleccionadora (empleada de alguna oficina de trabajo) y un joven que busca empleo. • Parece que el joven le está entregando su currículo. • En el fondo podemos ver a otras personas que se encuentran en la misma situación. L’élève devra être capable d’utiliser les formulations et le lexique proposés à la page 28 et à la page 29. Question 1 Question 3 Productions possibles : (10 éléments d’information attendus) Nombre Irina País de orígen Bielorusia País donde vive actualmente (¿desde hace cuánto tiempo?) España, desde hace dos meses Rasgos físicos Es rubia, tiene los ojos grises Productions possibles : Hablo francés, por supuesto. En casa, suelo también hablar árabe ya que soy de origen marroquí. Estudio el inglés y el español. Hablo español cuando cruzo España cada verano para ir a Marruecos. Aprendo unas palabras de camboyano con mi mejor amiga Vannara, que es de origen camboyano. Suelo hablar inglés cuando canto las canciones de mis grupos de música favoritos. Question 2 Productions possibles : Idiomas que habla y nivel El ruso es su lengua materna y habla español casi tan bien como sus nuevos compañeros de clase. 12 Secuencia 2 francés Comprensión lectora C2 árabe No leo el árabe. inglés B1 francés árabe inglés Comprensión oral C2 B2 B1 Expresión escrita C1 No escribo en árabe. B1 Expresión oral C1 B2 B1 inglés español camboyano Comprensión lectora C2 A2 No leo este idioma. Comprensión oral C2 A2 No entiendo este idioma. Expresión escrita C1 A2 No puedo escribir en camboyano. Expresión oral C1 A2 A1: estoy aprendiendo unas palabras. Question 3 Productions possibles : He elegido el castellano porque suelo cruzar España cada verano para ir a Marruecos y porque mi hermana mayor lo habla y puede ayudarme. Además, lo está aprendiendo también mi mejor amiga y así podemos estudiar juntas. Pour évaluer cette activité, on pourra prendre en compte les critères suivants : • contenu factuel (respect du nombre d’informations demandées) ; • capacité à justifier un choix (capacité d’argumentation) ; • aisance de l’élève : temps de parole, fluidité, audibilité ; • intelligibilité et recevabilité linguistique : qualité de la langue – étendue lexicale / correction grammaticale / phonologie. EXPRESIÓN ESCRITA Un haikú La composition de haïkus a été travaillée à la page 35. La seule différence ici est que l’inspiration devra venir de l’un des deux tableaux proposés. Les œuvres picturales de Frida Kahlo et de Diego Rivera se prêtent particulièrement à la composition d’un haïku. Le tableau de Frida Kahlo reflète une atmosphère, celle d’un trajet en autobus, et peut inspirer les pensées d’un des personnages ou la simple évocation de l’atmosphère. L’œuvre de Diego Rivera nous amène vers un des thèmes de prédilection du haïku, celui de l’évocation d’un paysage, de la nature, de l’atmosphère qui s’en dégage. Il faudra rappeler aux élèves que ces œuvres ne sont proposées que pour leur suggérer une atmosphère, pour déboucher sur l’évocation d’un climat, d’une ambiance et non sur une description de l’image. Caractéristiques de la production attendue et exemples de réalisations possibles : La métrique du haïku étant assez complexe, comme les élèves auront pu s’en rendre compte dans l’encart « ¿Lo sabías? » de la page 35, les exigences se limiteront à la concision du poème : 2 ou 3 vers. La consigne concernant l’emploi de substantifs est à rappeler : on peut inviter les élèves à relire les haïkus de Mario Benedetti. On peut leur suggérer de réfléchir à la place des substantifs dans le vers : un déplacement vers la fin les mettrait par exemple en évidence. On peut également leur conseiller de jouer sur des oppositions, des associations. On pourra leur rappeler que, pour une fois, ils seront dispensés de ponctuer leur production et de mettre des majuscules. Ils devront néanmoins tester en lecture à voix haute le rythme naturel de leur poème. Le lexique en fin de manuel pourra les aider dans leur recherche de vocabulaire. Pour évaluer cette activité, on pourra prendre en compte les critères suivants : • respect de la métrique ; • utilisation de substantifs ; • étendue lexicale ; • évocation de la nature, d’un personnage ou d’un instant ; • capacité à créer une atmosphère. OTROS ENFOQUES page 40 Modernidad y tradición « Modernidad y tradición » est le mot d’ordre de cette page d’apport culturel. Tradition car on se réfère ici à une langue très ancienne et aux romances du Moyen Âge, modernité car cette langue a subsisté jusqu’à nos jours et inspire des artistes contemporains. Le sefardí n’est pas parlé dans la sphère des pays hispanophones, contrairement aux langues abordées tout au long de la séquence 2, mais émane directement de la langue castillane d’une époque révolue et qui pourtant subsiste aujourd’hui. Cette ouverture permettra de rapprocher les notions de langue et d’identité de façon plutôt plaisante et de montrer aux élèves que l’une des pages les plus sombres de l’histoire (la persécution et l’expulsion des Juifs d’Espagne) a eu des répercussions linguistiques et culturelles non négligeables. Pistes d’exploitation Dans un premier temps, la chanson Alfonsito peut être abordée par ses paroles afin de permettre aux élèves de découvrir cette langue qui leur semblera un peu curieuse : Secuencia 2 13 elle leur rappellera la langue qu’ils apprennent tout en se distinguant. Este amor me quema el corazón Aman Aman ¿Cuándo va a ser la liberación? Aman Aman Avant de passer aux questions proposées, on leur laissera le temps de lire l’encart culturel « ¿Lo sabías? ». Pour en vérifier la compréhension, on pourra demander à l’un d’entre eux de venir dessiner au tableau un schéma explicatif représentant le pays, l’époque et l’origine, les habitants concernés, la date de 1492, la communauté juive (100 000) puis, par un système de flèches, les pays vers lesquels ils migrèrent et le nom de la langue qu’ils emportèrent avec eux. Des remarques sur la transcription du son /k/ sont également possibles et une observation des conjugaisons du prétérit est réalisable sur les verbes « vide » et « ennamori ». On peut par ailleurs faire remarquer que la conjugaison du présent présente les mêmes terminaisons qu’en espagnol moderne. Après avoir répondu aux questions proposées par le manuel, on pourra leur demander d’essayer de trouver ce qu’est « un romance » en observant le texte, sa composition métrique (strophes de 4 vers) et en en rappelant le thème, puis de rechercher pour la prochaine séance de cours la définition de ce genre poétique. Question 2 On attendra évidemment une remarque sur le thème amoureux commun aux deux chansons. On invitera les élèves à noter quelques idées au brouillon sur les deux histoires proposées. Question 1 Transcription en espagnol moderne de la chanson Alfonsito : Le résumé de la chanson Alfonsito peut poser problème car l’histoire est un peu compliquée. Une mise en commun en classe sera nécessaire pour définir l’identité des personnages et leurs liens. Un schéma au tableau pourra aider à comprendre la situation. De los árboles de frutas Me gusta el melocotón Y de los reyes de España Alfonsito de Borbón ¿A dónde vas tú Alfonsito? ¿A dónde vas tú por ahí? Voy en busca de Mercedes (Por) que ayer no la vi Merceditas está muerta Muerta está que yo la vi Siete duques la lloraban Todos por amor de ti Al entrar al palacio Una sombra negra vi Cuando más me retiraba Más se acercaba a mí No te asustes Alfonsito No te asustes tú de mí Que soy tu esposa Mercedes Que me vengo para despedir Si eres mi esposa Mercedes Echa los brazos a mí Los brazos que te abrazaban A la tierra se los di. On peut encourager des remarques issues de l’observation : la transcription du son /ñ/ par exemple par « ny » (« Espanya »), du son /ll/ par « y » (« yoravan »), la transcription du son /k/ par « k » ( « ke », « kuando », « dukes »), etc. Transcription en espagnol moderne de la chanson Aman Aman : Aman Aman Cuando yo a ti te vi me enamoré Aman Aman Tú te alejaste de mí Aman Aman 14 Secuencia 2 Productions possibles : Alfonsito es rey de España y está casado con Mercedes. Está buscándola porque no la vio el día anterior. Se entera de que está muerta y la lloran siete duques. La expresión “por amor de ti” es ambigua y da a pensar que estaban enamorados de ella. Al entrar en el palacio, la sombra, el fantasma de Mercedes se presenta a Alfonso y éste quiere tener pruebas de su identidad; la sombra le confirma la muerte de su esposa diciéndole que los brazos que antes lo abrazaban volvieron a la tierra: “Los brasos ke te abrasavan / A la tierra se los di.” La chanson Aman Aman est plus facile à comprendre. Il s’agit d’un amour non partagé et de la souffrance qui en résulte pour l’amoureux éconduit. Les élèves devront identifier les personnages, bien qu’ils disposent de peu d’indices ; on peut les amener à supposer que le narrateur, celui qui dit « yo », est l’homme (car à l‘époque, il n’était pas convenable qu’une femme déclare sa flamme ouvertement), et qu’Aman est la femme aimée. Productions possibles : El narrador está enamorado de Aman pero a ella él no le interesa; por el contrario: se aleja de él. El narrador sufre y espera que un día deje de sufrir por ese amor. Question 3 On peut inviter les élèves à venir écrire au tableau un seul mot qui traduit ce qu’ils ressentent à l’écoute de la chanson, sans justification aucune. On laisse ici la place au ressenti, à la perception, en écartant l’approche analytique. Question 4 La question est un peu difficile à aborder directement ; on laissera un temps de réflexion aux élèves mais la lecture préliminaire de l’encart culturel « ¿Lo sabías? » et du petit texte sur Yasmin Levy leur permettra d’exploiter certaines pistes comme celle du contexte historique de la royauté (« el rey », « los duques », « el palacio » : ce champ lexical peut être dégagé), ainsi que celle du thème amoureux du « romance » si une recherche sur la définition de ce mot a été menée au préalable. Enfin, toutes les remarques faites sur la sonorité de la langue de la chanson peuvent être utilisées ici pour montrer la grande ressemblance qui existe, en dépit de quelques différences, avec la langue espagnole actuelle. UNA HISTORIA DE… ARTE page 41 Nuevos jeroglíficos mayas LECTURA EN CASA pages 42-43 Mi primer día de clase de francés ANDRÉS NEUMAN Voir index auteurs page 000 de ce guide. L’illustration proposée pour ce texte nous renvoie l’image d’une classe de langue classique ; les mines des élèves sont très expressives, certains semblent souffrir, d’autres sourient. L’enseignante tourne le dos à ses élèves et paraît absorbée par son livre et obnubilée par la prononciation du fameux son « e » en français. Les élèves, quant à eux, s’y essaient, comme nous l’avons vu, avec plus ou moins de bonheur. Le titre a son importance : le premier jour de découverte d’une langue peut marquer durablement le rapport de l’élève à la langue en question. Question 1 Le choix de la designer Frida Larios pour cette page consacrée à l’art permet d’évoquer une langue du passé, celle des Mayas, et son écriture, sous forme de hiéroglyphes. Frida Larios les ressuscite en les réinventant, non seulement pour le plaisir esthétique, mais également pour en faire un langage puisque les signes qu’elle a inventés ont une signification. Productions possibles : Sí, el narrador aprende fácilmente los idiomas porque, por ejemplo, a la edad de once años ya sabía hablar inglés y lo había aprendido solo con la letra de los grupos de música que le gustaban. L’œuvre de Frida Larios constitue ainsi un pont entre une langue du passé, énigmatique car son déchiffrage demeure problématique, et la communication dans le monde actuel. Productions possibles : Me parece que su primer contacto con el francés es más bien positivo. El narrador se sabe su primer libro de lectura en francés de memoria. Sabe pronunciar impecablemente y domina el francés oral como sus compañeros de clase. Question 1 La classe pourra s’amuser, comme ce fut le cas avec les ateliers d’écriture poétique proposés p. 34 et 35 du manuel, à jouer avec les hiéroglyphes, à en découvrir le sens, à les associer et, pourquoi pas, à réaliser un petit texte collectif. Question 2 On encouragera les élèves à réfléchir à cette question en leur rappelant le travail effectué sur le document vidéo Idiomas en peligro. Cette approche moderne et artistique peut être au service de la défense d’un patrimoine culturel capital comme peut l’être une langue. Productions possibles : Claro que no pueden servir mucho en la vida diaria ya que corresponden a un estilo de vida del pasado. Pero, ¿y si aprendieran los descendientes de los mayas los jeroglíficos de Frida Larios para perpetuar el recuerdo de sus antepasados? Se podrían utilizar en los sitios arqueológicos mayas. Question 2 Question 3 Productions possibles : El francés era una lengua difícil de pronunciar como lo vemos con la pronunciación de la ese, que no se pronuncia en “les hauteurs” pero sí en “des idées”. Question 4 Productions possibles : No, la maestra no era realmente estricta: sólo quería que los alumnos pronunciaran bien el francés y que cantaran bien en la fiesta de la escuela. No estaba tan enfadada ya que el narrador habla de su “sonrisa enfadada”. Question 5 Productions possibles : El narrador identificaba el inglés con el cine, en particular con las películas con Silvester Stallone. Question 6 Productions possibles : El narrador es hispanohablante: su lengua materna es el español. En clase aprende un segundo idioma: el francés. El inglés lo aprende solo gracias a las canciones y al cine. Secuencia 2 15 Proposition de grille d’évaluation du projet final : PROYECTO Presentar una lengua del mundo hispano AISANCE RÉALISATION DE LA TÂCHE (adéquation de la production : respect des étapes et des codes spécifiques, pertinence du discours, prise de risques) d’informations • Nombre trop limité (moins d’un tiers) • DEGRÉ 1 Phrases courtes insuffisamment articulées (temps de parole, gestuelle, fluidité, audibilité) (qualité de la langue : étendue lexicale / correction grammaticale / phonologie) • Temps de parole insuffisant l’impression • Donne de réciter ou de lire corporel peu • Langage adapté : ne regarde pas son auditoire 2 pts (environ deux tiers) DEGRÉ 2 cohérentes et • Phrases recours à des articulations simples TOTAL simples et • Structures nombreuses, erreurs • Phonologie défaillante 2 pts lexicale correcte • Aisance relative • Étendue et adaptée : réemploi Temps de parole correct • convenable corporel existant • Langage simples mais mais limité : regarde un peu • Structures correctes son auditoire • Audible et débit assez fluide • Phonologie convenable 4 pts 5 pts (ou presque) des riche et varié, • Totalité • Aisance évidente • Lexique informations demandées grande mobilisation lexicale Langage corporel approprié : • ne se repose pas sur ses bien articulées, de tournures • Phrases • Réemploi relativement complexes courantes, peu de fautes notes et regarde son auditoire dire quelques mots dans • Ose • Phonologie très satisfaisante Débit très fl uide la langue choisie • 6 pts Score de l’élève insuffisante : vocabulaire non mobilisé 2 pts 4 pts DEGRÉ 3 d’erreurs sur le • Beaucoup lexique et étendue lexicale élémentaires • Peu audible • Débit peu fluide d’informations • Nombre incomplet mais suffisant INTELLIGIBILITÉ ET RECEVABILITÉ LINGUISTIQUE …/6 6 pts …/6 8 pts …/8 … / 20 Les points indiqués dans les cases sont des maximums que le professeur pourra moduler. Un ou deux critères, comme celui de l’aisance ou du respect des informations demandées pourront être pris en charge par les groupes spectateurs afin de mobiliser leur attention pendant les différentes présentations et les initier au travail de co-évaluation. 16 Secuencia 2