Press Review | From 09 to 11 August, 2014 The Daily Star

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Press Review | From 09 to 11 August, 2014 The Daily Star Lebanese MPs, be aware: Tomatoes await http://bit.ly/1vxa8Tg BEIRUT: The self‐styled "Tomato Revolution," organized by the Civil Movement for Accountability, mailed their Lebanese lawmakers boxes with tomatoes as a reminder of what will be coming their way should they extend Parliament's mandate for the second time in less than two years. On May 31, 2013, days before the scheduled parliamentary election, MPs from the country’s various blocs headed to Parliament and passed a draft law that extended their mandate for 17 months, citing security concerns. The real reason, however, was the lack of an agreement on a new election law that suited the ambitions of each party as Christian lawmakers, backed by Bkirki, were adamant on rejecting the law in effect ‐ the 1960 election law. Civil society activists lined up the road leading to Nejmeh Square in Downtown Beirut on that Friday and hurled tomatoes at the tinted‐window SUVs and luxury vehicles as they made their way to Parliament to vote. Since the extension, lawmakers have held few if any parliamentary committee sessions to discuss the proposed draft laws. This year, the Civil Movement for Accountability sent a short notice; a small white box with a tomato inside and a sticker that read: "No to extension." The group posted pictures of its members packaging the tomatoes with one of the volunteers telling a local television channel that they would make sure MPs receive the gesture. Interior Minister Nouhad Machnouk thought it was a "funny idea" when he saw the boxes at Speaker Nabih Berri's office Saturday, during talks about the possibility of extending the mandate. "I saw the tomatoes at Berri's. It is a funny idea anyways. This is their right, to express themselves in politics. I cannot deny anyone’s right in this matter," he told reporters after his meeting with the speaker. He then affirmed what many Lebanese knew would happen once again when he said: "From my position as an interior minister, I do not think that the security situation allows for the election to be held in the next months." “We are all seeing and living these security developments, as we observe the conflict reaching Lebanon. As a preliminary observation, the security situation will prevent the election from being held on time.” The Parliamentary election is scheduled to be held in November with many officials saying the poll would not take place, the only remaining question is how long it will be delayed. Last month, the Civil Campaign for Electoral Reform slammed Parliament Monday over the possible extension of its mandate, warning against a political environment that appears to be leaning toward extension. L'Orient‐Le Jour Joumblatt : Où trouver un autre président Hélou ? http://bit.ly/1stJbO6 Entouré (de gauche à droite) de MM. Ghaleb Turk, Riad Taha, et Mahmoud Banna (de dos), M. Kamal Joumblatt : « Aucun Libanais ne peut s’honorer de l’amitié et de l’estime que me porte le “Raïs”. » Le ministre de l'Intérieur, M. Kamal Joumblatt, accompagné de M. Chawkat Choucair, est arrivé à 18 heures 30 hier, à Beyrouth, venant du Caire où il avait été reçu par le président Nasser. En réponse à une question, le leader progressiste indiquera qu'il est porteur d'un message du président Nasser à son homologue libanais. « Je suis chargé de transmettre au président Hélou l'assurance de l'affection du chef de la RAU et l'expression de son estime. En vérité, un renversement de vapeur s'est opéré en faveur du président libanais. » À un journaliste qui lui demandait s'il y a du nouveau concernant le projet de prorogation du présent sextennat, M. Joumblatt dira : « Tiens, on dirait qu'il y en a d'autres qui parlent de prorogation. » C'est avec les marques d'une grande colère que le leader du PSP démentira avoir pris les instructions du Caire concernant son attitude dans la bataille présidentielle. « Je ne reçois mes directives de personne. Aucun Libanais ne peut s'honorer de l'amitié et de l'estime que me porte le président Nasser et je suis bien placé pour affirmer qu'il n'entend pas intervenir dans les affaires intérieures du Liban. Tout ce qu'il veut, c'est un président vraiment représentatif de l'opinion libanaise. Il souhaite bonne chance à la Chambre et au peuple libanais dans le choix du président qui succédera à M. Hélou. Ce dernier laissera un certain vide, notamment par sa manière de gouverner et sa façon d'établir des liens cordiaux avec tout le monde. Le président Hélou est l'un des rares chefs d'État au Liban auquel on trouvera difficilement un successeur de la même valeur. En dépit des griefs des uns et des autres, il a su au moins comment finir. » Raï espère que la rentrée du chef du Futur amorcera la fin de la crise politico‐sociale http://bit.ly/1mC9bQ2 Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a émis l'espoir que le retour de l'ancien Premier ministre Saad Hariri encouragera « l'unité nationale et mettra fin à la crise politico‐sociale au Liban ». Mgr Rai est entré en contact avec M. Hariri pour lui exprimer sa sympathie à l'occasion de son retour à Beyrouth. Par ailleurs, le patriarche a reçu à Dimane le député et membre du courant du Futur Ahmad Fatfat. « Nous avons discuté de la situation régionale actuelle, a indiqué M. Fatfat à l'issue de l'entretien. La situation délicate des chrétiens (dans la région) a été passée en revue. Il est primordial de relancer les Nations unies et le Conseil de sécurité à ce sujet, a‐t‐il ajouté. Bien que le Conseil de sécurité se trouve impuissant pour protéger les chrétiens d'Irak, il pourrait s'appuyer sur l'article 14 de la résolution 1701 pour protéger les frontières libanaises, a souligné d'autre part M. Fatfat. Nous avons de même examiné la question des élections et celle de la présidence. Il est essentiel de consulter Bkerké pour trouver une solution à la crise actuelle et remédier à la vacance présidentielle », a déclaré le député. Et d'ajouter : « Nous souhaitons la bienvenue à Saad Hariri. Sa présence au Liban est primordiale au courant du Futur, à la coalition du 14 Mars et à la nation. Le retour de M. Hariri n'a aucun lien avec les élections présidentielles. Ces dernières nécessitent une entente entre chrétiens. » Mgr Béchara Raï a également accordé audience à l'ancien ministre Nazem el‐Khoury. « La situation des chrétiens et d'autres minorités ancrées depuis plus de 2 000 ans dans la région est alarmante. Y aurait‐il une volonté de modifier la carte régionale? s'est demandé Khoury. Bkerké a certainement son rôle à jouer. La déclaration suite à la réunion des patriarches chrétiens est un appel lancé au monde entier revendiquant la sauvegarde des minorités et des libertés », a précisé M. Khoury. « Le retour de Hariri était une nouvelle surprenante. J'espère que sa présence au Liban va accélérer le processus des élections présidentielles », a‐t‐il ajouté. Mgr Raï s'est en outre entretenu avec M. Jacques Sarraf de la situation des chrétiens dans la région du Kurdistan. Mgr Raï a également reçu le président du conseil d'administration du groupement financier Chakib Chéhab et a discuté avec lui de la situation économique du pays. Ont également visité Mgr Bechara Raï l'évêque du Maroc Vincent Landel et des membres de l'association « Himaya ». Le 14 Mars d’une seule voix : une nouvelle période commence http://bit.ly/1uFHbAf C'est pratiquement avec soulagement que l'arrivée du chef du courant du futur, Saad Hariri, à Beyrouth a été accueillie dans les milieux du 14 Mars. Toutes les personnalités de cette alliance qui l'ont commentée pensent qu'avec son retour, il faut s'attendre à un changement sensible de la situation politique, ainsi qu'à un renforcement du courant modéré face à l'extrémisme qui gagne du terrain. « Le retour de M. Hariri permettra de créer une atmosphère politique nouvelle qui contribuera directement à faire bouger de nouveau le dossier de la présidentielle, à soutenir l'armée et les institutions constitutionnelles et à relancer la dynamique de dialogue qui pourrait faire sortir le Liban du cercle vicieux dans lequel il tourne », a espéré le ministre des Télécommunications, Boutros Harb. Il s'est félicité de l'initiative du leader sunnite qui serait, selon lui, venu « afin de rester près du centre de décision au Liban, notamment pour ce qui a trait à la concrétisation du don saoudien à l'armée ». Un des messages que porte ce retour est, a poursuivi M. Harb, le refus du terrorisme et de l'intégrisme « puisque le président Harri est un des piliers de la modération au Liban et un des opposants aux tendances intégristes et terroristes qui règnent actuellement dans le monde islamique ». Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a salué dans un communiqué le retour de l'ancien Premier ministre dans lequel il a vu « le signe d'un soutien au gouvernement libanais, ainsi qu'un message aux Libanais et aux habitants de Ersal ». « Il est revenu pour commander la bataille contre les forces du mal et la violence, afin de défendre le Liban message », a constaté M. Pharaon. Idem pour son collègue de l'Information, Ramzi Jreige, qui a aussi vu dans le retour de M. Hariri « l'espoir d'une éclaircie au niveau des différentes crises politiques et de sécurité dans le pays ». Comme beaucoup de personnalités qui ont commenté l'arrivée impromptue à Beyrouth du chef du courant du Futur, M. Jreige a exprimé l'expoir que celle‐ci contribuera à débloquer le dossier de la présidentielle et à accélérer le processus d'élection d'un nouveau chef de l'État. « Nous espérons aussi qu'à travers son discours politique modéré et fédérateur, la volonté des Libanais de vivre ensemble se consolidera sous l'aile de l'État qui représente la seule autorité en charge de maintenir la sécurité et la stabilité du pays. » Pour le ministre de la Justice, Achraf Rifi, il est évident qu'« une feuille de route politique nouvelle sera dessinée avec l'arrivée de Saad Hariri ». Celle‐ci, a‐t‐il assuré, « aura pour pilier de base la solidarité, une solidarité nécessaire pour protéger le Liban des tempêtes qui soufflent sur la région ». Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a considéré pour sa part que « l'action du 14 Mars serait dynamisée par le retour de l'ancien Premier ministre Saad Hariri au Liban » en se disant persuadé que « rien ne sera plus comme avant ». « Nous sommes à l'aube d'une période nouvelle. Personne ne pourra prétendre que rien ne changera. Je m'attends, au contraire, à un grand changement », a‐t‐il insisté, en soulignant que sa présence « renforcera le centrisme et la modération au Liban », avant de rejeter les allégations relatives à un lien entre le courant du Futur et les mouvances extrémistes. Le chef des FL a rappelé que les termes « centrisme et modération avaient été utilisés à mauvais escient par certains qui voulaient se dérober à leurs responsabilités pour ne pas avoir à prendre position face à la gravité de la situation au Liban, ce qui n'est pas le cas pour le 14 Mars ». Abondant dans le même sens, le député Marwan Hamadé a estimé que « le retour de l'ancien Premier ministre Saad Hariri à Beyrouth constitue une lueur d'espoir pour les Libanais qui prévoient une détente politique et une prédominance de la modération sur l'extrémisme ». Lui aussi a jugé que son retour est porteur d'espoir pour la relance des échéances constitutionnelles et notamment pour l'élection d'un nouveau président de la République. Selon lui, M. Hariri « n'épargnera aucun effort en vue d'immuniser la scène intérieure et de garantir sa stabilité ». Pour le chef suprême du parti Kataëb, Amine Gemayel, le retour de M. Hariri est de nature à « accélérer le processus de règlement des séquelles des événements de Ersal et à stimuler les efforts devant déboucher sur l'élection d'un nouveau chef de l'État ». « En cette période, nous avons besoin de tous les potentiels bienfaiteurs et positifs », a‐t‐il affirmé, avant d'espérer que le retour de M. Hariri générera une dynamique politique nouvelle à même de débloquer tous les dossiers en suspens.

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