la gossip girl l` icône fashion

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la gossip girl l` icône fashion
la gossip girl
AÏCHA HADDIOUI
chef d’entreprise
Figure incontournable de la jeunesse dorée casablancaise, Aïcha Haddioui est
peut-être la plus gossip de toutes nos socialites, et pour cause. Instigatrice du salon de thé Gossip (ça ne s’invente pas !), cette jeune femme aux talons toujours
très hauts – elle a longtemps tenu une boutique de souliers- est devenue grâce
à son nouveau Q.G. l’oreille attentive des tberguigs croustillants qui circulent le
Casablanca branché. “Je suis une fan de la série Gossip Girl. À New York comme
ailleurs, la seule question qui vaille en matière de potins est de savoir qui ne se prête
pas aux commérages ? D’où le slogan de mon salon de thé : T’es cool, t’es gossip !”.
Styliste formée chez Prada puis dans un magazine de mode marocain, Aïcha a
un sens affûté de l’image et de la mode. Sa tenue idéale pour une soirée mondaine ? “Une petite robe noire et de beaux accessoires”, rien d’autre, “parce qu’il
n’y a rien de plus séduisant que la simplicité.” Constitué au fil des rencontres, son
réseau est surtout constitué d’amis fidèles et d’une règle d'or : “être bien entourée
et rester agréable et sympathique en toute circonstance.” Mais ne nous y trompons
pas, que la jalousie pointe son nez et Aïcha dégaine alors son arme fatale : le silence ! “Le tberguig est au Maroc un phénomène culturel, il faut apprendre à vivre
avec. Comme me l’a toujours répété ma mère : “que ce soit en bien ou en mal, on
ne parle jamais que des personnes qui suscitent l’intérêt.”
l’ icône fashion
AMINA ALLAM
conseillère en image
Votre tenue idéale pour sortir en société ?
“Aujourd’hui, les dress-codes stricts sont de plus en plus rares et heureusement. Un jean, une petite robe, un tailleur… peu importe, l’essentiel étant de
savoir mettre sa silhouette en valeur.”
Qui trouve-t-on dans votre réseau ?
“Avant d'ouvrir mon agence Look by Amina Allam, j'’ai été mannequin pendant près de 10 ans et j’ai donc eu la chance de rencontrer de grands noms tels
qu’Elie Saab, Stéphane Rolland ou encore le David Abdallah.”
La clé d’un bon réseau ?
“Garder le contact ! Un réseau ne sert à rien si on ne l'entretient pas.”
La première fois que l’on a parlé de vous ?
“Mes premières photos de mode ont paru alors que je n’avais que 16 ans.
L’année suivante, un premier article relatait mon départ pour Singapour à l’occasion de la finale d’Elite Model Look pour laquelle je représentais le Maroc.”
Quelles sensations éprouve-t-on à être en ligne de mire ?
“Je trouve cela drôle, intimidant et émouvant. Lorsqu’une jeune fille me demande un autographe, je suis toujours très touchée.”
Que répondez-vous à vos détracteurs ?
“Quand on choisit de faire un métier public, on doit forcément accepter que
l’on parle de vous. Dans le milieu du mannequinat, les critiques et la jalousie
règnent. J’essaye de composer avec tout en évitant que cela ne m’affecte.”
210 | L’OFFICIEL | DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012