¿ Vamos a bailar a Santo Domingo ?

 se fait la malle
par
Natalie Sicard
¿ Vamos a bailar a Santo
Domingo ?
Festive et riche en histoire, la capitale de la République dominicaine vaut le détour !
colonial, on y déambule d’une pièce à l’autre
à la découverte des meubles, armes et tapisseries d’époque.
On arpentera l’avenue piétonne El Conde et
on s’arrêtera admirer la Cathédrale SainteMarie de l’Incarnation. Les amateurs d’histoire
iront vers la Plaza de la Cultura y visiter le
musée Taïno, le musée de l’Homme dominicain ou le musée de Las Casas Reales dans
lesquels on s’initie au patrimoine du peuple
Taïno, premiers hommes installés sur l’île.
S’y trouve aussi un musée d’Art moderne. La
peinture est un art très prisé des Dominicains
et dehors ou dans les boutiques, on découvre
partout les œuvres des peintres locaux. On
vous y offrira certainement un petit verre de
mamajuana, élixir typique fait à partir de
racines et d’écorces macérées dans du vin
rouge, du rhum et du miel et dont on dit qu’il
a certains pouvoirs aphrodisiaques !
O
n y foule avec bonheur le sable de ses
Une histoire riche
plages paradisiaques, mais on y foule
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO,
aussi le sol de la «plus vieille ville du
on y visite principalement la Zone Coloniale
Nouveau Monde». Située sur l’île d’Hispade la ville. Au détour de ses rues et bâtiniola que la République
ments datant du 16e siè«Le soir venu sur la
dominicaine partage avec
cle, plusieurs arrêts sont
Haïti, Saint-Domingue
incontournables dont sa
rue Venezuela aux
fut fondée en 1498 par
forteresse construite pour
pieds des ruines du
Christophe Colomb et son
protéger la ville des corsaiMonastère de San
frère Bartholomé. Premier
res et des conquérants et
siège du pouvoir espagnol Francisco, on se laissera l’Alcázar de Colón. Cette
facilement entraîner
et deuxième ville dans le
villa construite pour Diego
Nouveau Monde après par le groupe Bonyé qui Colomb, gouverneur de
l’île et fils de Christophe,
La Isabela (1492), c’est là
enflamme la place.»
servit pendant plusieurs
où s’élevèrent pour la predécennies de quartier général des opérations
mière fois quatre institutions importantes : la
de conquête des Caraïbes et de l’Amérique
cathédrale, l’hôpital, la douane et l’université,
du Sud. Devenue aujourd’hui un musée
la première d’Amérique.
On fait la fête !
À Saint-Domingue, on assiste tout au long
de l’année à des manifestations culturelles,
que ce soit le carnaval – le 27 février, jour de
l’indépendance – ou encore le Festival de
Jazz et le Festival de Merengue en été. C’est
que le Merengue est né au 19e siècle en
République dominicaine et a servi de base à
la création de la bachata dans les années 60 !
Or, le soir venu, et spécialement le dimanche,
sur la rue Venezuela aux pieds des ruines du
Monastère de San Francisco, on se laissera
facilement entraîner par le groupe Bonyé qui
enflamme la place avec des airs de merengue, bachata, salsa, boléro…
Mais on peut aussi surveiller, dans les multiples bars et cafés, dont le Country Club ou le
Ferro Café, les concerts des grands noms de
la musique dominicaine comme Tono Rosario
et son groupe «Los Hermanos Rosario» que
j’ai eu la belle surprise de découvrir. Quelle
soirée de danse endiablée ! Si vous avez la
chance de les attraper lors de votre passage
au pays, vous ne le regretterez pas !
Dans vos valises
INFOS PRATIQUES
n Saint-Domingue est à deux heures de
Punta Cana.
n La plupart des hôtels offrent l’excursion
d’une journée.
n Pour passer une nuit ou plus sur place :
l’hôtel boutique Billini dans la ville coloniale est une belle option chic et moderne
avec une piscine sur le toit et vue sur la
ville. www.billinihotel.com
n Pour d’autres bons plans :
www.godominicanrepublic.com
À RAPPORTER
n Bijoux ornés de la pierre nationale, le
Larimar, couleur de ciel et de mer;
n Bijoux d’ambre (le pays est le deuxième
producteur mondial);
n Une bouteille de rhum Brugal,
la marque la plus populaire.
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décembre2015 ■ www.flechemag.com
L’artdevivre… lesLaurentides !