fiche métier Conducteur d`engins de damage

Montagne
Métiers - Formations
Directeur de la publication
Hervé de Monts de Savasse
Rédacteur en chef
Noël Margerit
Responsable de publication
Jacqueline Rivier-May
Rédaction : Yves Jaccaz,
Jean Lafranceschina, Florence Pesselon
Photos : Laurent Rico
Conducteur(trice) d’engins de damage
Janvier 2007
I
ntégré au service des pistes, ce professionnel
conduit une chenillette équipée d’accessoires
(lame avant, fraise arrière, turbine, treuil…)
pour l’entretien des pistes et la préparation
des arrivées et des départs de remontée.
Il travaille la nuit en dehors des horaires
d’ouverture du domaine skiable avec des
roulements par équipe.
S
ur son engin, il peut arriver qu’il transporte
aussi du personnel (mécanicien, pisteur)
ou du matériel. Il assure parfois l’entretien
et la réparation de sa chenillette. Pour cela,
une bonne connaissance de la mécanique et
de la pratique des engins de travaux publics
ou d’engins agricoles constitue un atout
appréciable. Il peut participer aux opérations
de secours (particulièrement en cas de
mauvais temps) et de sécurisation des pistes.
Au passage, il signale par radio les anomalies
qu’il rencontre.
L
a conduite d’engins de damage n’est pas sans
danger, d’autant qu’elle se pratique de nuit.
Sur certaines pistes très raides comme les pistes
rouges et les pistes noires, les dameuses doivent
être retenues par des câbles à la montée comme
à la descente, sur les trajectoires perpendiculaires
à la pente.
C’est la condition pour passer là où des machines
plus classiques ne peuvent accéder du fait d’une
trop forte inclinaison. Mais, plus que la pente, le
principal danger que peuvent rencontrer ces engins,
ce sont les avalanches.
Les clips
www.onisep.fr/grenoble Dossiers montagne
S
ang-froid et habileté sont de rigueur
pour maîtriser ces engins sur toutes les
pentes (même les plus raides…) et par tous
les temps.
Q
uant aux réparations, dans la tourmente,
lorsque l’engin en panne est très incliné,
elles sont moins faciles qu’au garage… Pour aller
chercher du matériel, aider à la manœuvre,
repérer les itinéraires, mieux vaut bien skier
et avoir une bonne condition physique. La
connaissance du milieu montagnard, et
tout spécialement de la nivométéorologie*,
qui s’acquiert par l’expérience, est aussi
incontournable.
L
’été, un certain nombre de conducteurs
exercent comme conducteurs d’engins,
soit dans le cadre de la station, soit
pour une entreprise de travaux publics.
D’autres sont agriculteurs. Les conducteurs
chevronnés peuvent devenir chefs de parc ou
mécaniciens de chenillettes à l’année, pour
assurer l’entretien mécanique des engins.
À
noter : la fonction s’exerce aussi
dans le cadre du ski nordique. Elle
est alors généralement occupée par des
pisteurs secouristes nordiques ou d’autres
professionnels qui reçoivent une formation
spécifique délivrée par Nordique France et les
associations adhérentes.
d e l’ ON ISE P Grenoble
Conducteur engins de damage
1
Accès au métier
Pour en savoir plus
L
Syndicat National des Téléphériques de France
21, Chemin des sources
38246 Meylan Cedex Tél. : 04 76 90 51 27
www.sntf.org/index.asp
a conduite d’engins de damage est une
fonction généralement proposée aux
salariés des remontées mécaniques ou aux
pisteurs de la station.
Il n’existe pas de diplôme spécifique
pour exercer cette profession, mais des
formations qualifiantes assurées notamment
conjointement par le syndicat national des
téléphériques de France (SNTF)*.
Une formation en conduite d’engins agricoles
ou de travaux publics, suivie d’une expérience
professionnelle constitue bien souvent la
première étape obligatoire. A noter : le SNTF
délivre des attestations professionnelles après
1 an minimum d’expérience professionnelle.
Sur les pistes de ski de fond... Damer avec
le Brevet National de Pisteur Secouriste
(BNPS) option ski nordique
Nordique France 725 Fbg Montmélian
73000 Chambéry, Tél : 04.79.70.35.04
www.nordique-france.com
Site de l’Observatoire des métiers de montagne :
www.metiersmontagne.org
Source : Parcours ONISEP «Montagne», nov 2006
Le point sur le BNPS
option ski nordique
D’une durée de 160 h au total, le BNPS (2 options) est
composé d’une formation commune et d’une formation
spécifique. La formation commune porte notamment
our les pistes de ski de fond, le brevet
national de pisteur secouriste (BNPS) option
ski nordique (voir encadré ci-contre) inclut
l’apprentissage des techniques de conduite
des engins de damage et des motoneiges.
Les conducteurs qui ne passent pas le BNPS
peuvent se tourner vers une formation
spécifique organisée par Nordique France**
et les associations adhérentes, en partenariat
avec les constructeurs.
sur le CFAPSE (certificat de formation aux activités de
*chambre syndicale des exploitants de remontées mécaniques
tage...) et Aménagement, accueil gestion, damage
et de domaines skiables
et entretien des pistes. Le calendrier des formations
**Organisme formateur agréé par les Ministères du Tourisme,
est diffusé chaque année par Nordique France,
de la Jeunesse et des Sports et de l’Intérieur et par la Formation
Professionnelle
organisme formateur agréé.
P
premiers secours en équipe) et des connaissances sur
le milieu montagnard : météorologie, nivologie, administration et réglementation, accueil et information du
public, techniques et moyens d’intervention, de déplacement et de liaison sécurité en montagne...
Après réussite au test technique de ski*, le candidat
peut accéder à la formation spécifique ski nordique, composée de 2 unités de formation (40 h chacune) :
Sécurité Secours (secourisme, techniques de sauve-
*
Pour l’option ski nordique : parcours d’endurance de 15 km
avec sac à dos de 10 kg + ateliers techniques en neige. On peut s’y
présenter avant ou après la validation de la partie générale.
Pour en savoir plus
Source : Site Internet www.nordique-france.com
avec l’ONISEP
Fiche également en ligne sur
www.onisep-reso.fr En région Grenoble
En vente (12 €)
sur le site
www.onisep.fr
rubrique librairie
Les clips
www.onisep.fr/grenoble Dossiers montagne
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Conducteur engins de damage
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