DOSSIER DAMAGE NORDIQUE : A FOND DANS L`EXPERTISE
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DOSSIER DAMAGE NORDIQUE : A FOND DANS L`EXPERTISE
Strictement réservé aux professionnels de la neige et de la montagne Numéro 42 mars 2011 Dans ce numéro Rencontre > Serge Joguet, entre neige et sable Les bons conseils du Mécano > Fraises, lames et essuie-glaces… Partenaire technique > Un nouveau carburant pour les dameuses Luc Alphand > Luc met les voiles Le coin de l’ADSP > Benjamin Blanc confirme les enjeux Actus GreenTech > Travaux d’été Sous les feux de l’actu > Un président, un ministre, TF1 et M6 Partenariat > Du ski nordique... aux circuits neige et glace Agenda > Challenge PistenBully Édito DOSSIER DAMAGE NORDIQUE : A FOND DANS L’EXPERTISE Sur le marché très technique du damage nordique, différentes machines se distinguent par leurs qualités. Puissance, finesse ou polyvalence ? Les gammes s’adaptent pour répondre de plus près aux besoins d’excellence. Pages 4/5 Chapeau ! Alors que la météo se montre on ne peut plus avare sur les précipitations, les chauffeurs d’engins de damage font des prouesses pour maintenir une excellente skiabilité (ce mot ne figure pas dans le Larousse mais je pense que l’on peut désormais l’homologuer) sur la plupart des massifs. Et les skieurs que nous côtoyons en station s’en émerveillent tous les jours. Dommage en revanche que les habitants de nos vallées ne se donnent pas la peine d’aller constater sur place : ceux qui pensent parmi eux, et ils sont malheureusement encore nombreux, qu’il n’y a plus de neige « là-haut » puisqu’il n’a pas neigé depuis longtemps, seraient bien surpris. Car, outre la neige de culture dont le secours a été précieux, le damage a bien évolué. Les machines sont certes techniquement plus performantes et plus pointues – il suffit de voir notre dossier en pages centrales sur les machines nordiques pour s’en convaincre. Mais surtout leur conduite et leur maniement, ainsi que la connaissance de la neige qu’ont les chauffeurs, se sont considérablement améliorés. Une météo identique il y a encore 10 ou 15 ans, aurait mis en difficulté de nombreux sites. Alors Messieurs les chauffeurs, je vous le repète : chapeau ! > Didier Bic Interview Péone-Valberg : les défis d’une station et la pérennité d’un village Charles-Ange Ginésy préside aux destinées de la station tendance des Alpes du Sud, combinant ski, esprit village, diversification et préoccupations environnementales. >page 6 BEACHTECH Une belle bleue pour le traitement des eaux ! Les machines BeachTech sortent de leur univers balnéaire traditionnel pour rejoindre les grandes villes. Elles y sont utilisées pour nettoyer le sable des bassins d’infiltration destinés à traiter les eaux usées. >page 2 PISTENBULLY Le treuil 4,5 T devient la référence En test pendant tout cet hiver, le nouveau treuil à cabestan 4,5 T sera, dès la saison prochaine, monté de série sur les PistenBully 600 Treuil / Polar Treuil. Le must pour la satisfaction client. >page 7 SNOWSAT Appui sur mesure ! Le savoir-faire des conducteurs, valeur première d’un damage de qualité, se complète de nouvelles technologies d’assistance. Ou comment optimiser de manière efficace la gestion des flottes. >page 7 INFO n° 42 Page 2 BEACHTECH La filtration lente sur sable est un procédé de traitement des eaux qui imite les processus naturels d’épuration. Interface Renouvellement avec succès des certifications Iso 9001 et 14 001 Après avoir obtenu le renouvellement des certifications Iso 9001 et 14001 en 2009, Kässobhrer E.S.E. a passé cet hiver avec succès l’audit annuel de suivi. Un témoignage sans ambiguïté de l’importance que l’entreprise accorde depuis toujours au suivi qualité de son activité. Depuis 2000, la première obtention de la norme ISO 9002/version 1994 a profondément orienté Kässbohrer E.S.E. vers l’assurance qualité et l’a conduit à repenser son organisation interne. En 2007, l’entreprise persiste et signe en décrochant une nouvelle certification relative à l’environnement : la norme ISO 14001. Les audits annuels tenus par les organismes de certification (AFAQ, AFNOR…) exigent un système qualité au top toute l’année. Au top, c’est-à-dire « suivre les contrôles périodiques des appareils de mesure, tenir des audits internes et externes, surveiller les différentes nonconformités détectées durant l’année afin de mettre en place des actions correctives et préventives » précise Arjan Botterman, le « Monsieur Normes » de Kässbohrer E.S.E.. « Outre l’évaluation des fournisseurs, l’application de la norme passe également par des enquêtes de satisfaction clientèle, réalisées pendant des stages, lors de démonstrations ou par le biais de mailings. » RENCONTRE U Une belle bleue pour le traitement des eaux tilisée dans de grandes villes telles que Paris, la méthode consiste à diriger les eaux de surface vers des bassins d’infiltration artificiels dans lesquels l’eau traverse des couches de sable pour atteindre des couches de gravier typiques de la région, qui jouent le rôle de filtre. Certaines substances de l’eau, y compris des micro-organismes sont éliminés, mais des polluants sont également retenus et subissent une dégradation biologique. S’étendant souvent sur 15 000 m2 et plus, les filtres à sable sont envahis par les plantes et les algues en raison de leur irrigation. En fonction de la durée de séjour de l’eau dans le bassin, du niveau de l’eau, des conditions géologiques et, surtout, du débit, le développement végétal est plus ou moins marqué, mais il nécessite toujours le nettoyage régulier de la surface. Initialement, on enlevait une fois par an 2 à 4 cm de la couche supérieure de sable que l’on lavait ensuite avant de la remettre en place. Ce travail était très exigeant en personnel et en équipements. Les nettoyeurs de plage peuvent désormais intervenir sur ces bassins de sable avec un résultat toujours aussi étonnant et convaincant par rapport au procédé conventionnel décrit plus haut, puisque l’utilisation de la technologie BeachTech évite d’enlever ces couches de sable. L’alliance du ratissage et du criblage effectués par la machine permet d’éliminer 80 % des végétaux et résidus de filtrage, et prolonge considérablement la durée de vie des filtres. De plus, l’aéra- tion du sable réduit fortement la densité des bactéries. Alors que normalement, il fallait remplacer le sable une fois par an, on arrive, grâce à l’utilisation périodique d’une machine BeachTech, à garder le même sable pendant plusieurs années. Marina et ses sœurs : Virage “vert” le développement durable La saison démarre pour le nettoyage des plages. A ces milieux sensibles » résume Serge Joguet, responsable de l’activité au sein de Kässbohrer E.S.E.. Dans ce sens, les machines légères trouvent un écho croissant auprès des donneurs d’ordre. Le succès du modèle Marina, petit, maniable, efficace, témoigne de cet engouement et justifie l’attention que Kässbohrer porte à l’environnement. ttentive aux nouvelles demandes, la gamme BeachTech accompagne les efforts et les attentes de la clientèle vers des démarches de développement durable et notamment des techniques de nettoyage des plages permettant de destructurer le moins possible les sols. « Nous nous orientons vers une forme de balayage de plage, avec une prudence toute particulière sur Serge Joguet Entre cristaux de neige et grains de sable L’ « Haut-savoyard pure souche arpente bords de plage ». L’annonce pourrait être celle de Serge Joguet. actuel responsable de l’activité plage de Kässbohrer E.S.E. n’a rien perdu de son attachement à la montagne et à ses étendues poudreuses, même s’il en sillonne de plus sablonneuses désormais. Débutant sa carrière de conducteur d’engins de damage en 1982, il monte et remonte l’hiver les pentes de Val d’Isère, de Megève, de Flaine. L’été, l’homme épaule sa tronçonneuse et son autre métier : bûcheron. Alors implantée au Fayet, la maison Käss lui ouvre ses portes le 2 septembre 1996, et lui confie la prise en charge des machines au siège allemand du groupe et leur transport, à l’automne particulièrement, INFO n° 42 vers les stations. Polyvalent, Serge Joguet assure aussi les démonstrations à travers la France pour révéler les performances des PistenBully. Le printemps 1998 marque un voyage nouveau, aux effluves ambrées. L’activité plage jusque là sous-traitée réintègre le groupe. L’homme des neiges devient celui du sable. « Je pensais qu’il s’agissait de démonstrations, mais mon poste était bien plus complet, intégrant notamment le volet commercial ». Il prend alors la direction de Marseille pour un nouveau challenge professionnel. « C’est un autre monde qu’il m’a fallut découvrir ». Assurant la mise en place de la première machine BeachTech sur les plages marseillaises, il réalisera une année durant un tour de France des plages, de Menton à Dunkerque sans oublier la Corse. « L’enjeu était de recenser les potentiels de marchés, la nature des surfaces et la spécificité des régions ». Au regard de la gamme des machines et de la nature des accessoires, une connaissance des secteurs s’avère rapidement fondamentale pour mesurer les difficultés des plages : pente, composition, salissures diverses (algues, bois, pollution, déchets, …). Dans le cadre de son activité, Serge Joguet s’occupe non seulement des relations commerciales, de la vente, mais aussi des livraisons et du SAV. Accompagné d’un technicien basé à Avignon, il puise dans le dépôt du Grau du Roi les machines neuves ou d’occasion destinées à toutes les plages de France : des lacs du Bourget ou du Léman à celles de Cannes ou de Brest. Opérant principalement auprès des communes – 90 % de la clientèle – essentiellement en littoral, Monsieur BeachTech s’attèle aussi au secteur des bases de loisirs et des pôles aquatiques de la banlieue parisienne. « Entre une présence au Salon des Maires à Paris et divers rendez-vous professionnels, nous parvenons à faire connaître les solutions BeachTech » assure-t-il d’une voix calme. Le ton souriant, il navigue sur le marché du nettoyage des plages, mais non en mer. Un bon voisinage certes, mais pas le pied marin ! De son bureau au bord d’un grand lac du bassin d’Arcachon, à 20 km de la Dune du Pilat, Serge Joguet avoue conserver vivante sa passion de la montagne. Et du bois qu’il sculpte à façon. Page 3 Les Bons Conseils du Mécano MARS 2011 MAINTENANCE 1) RELEVAGE DE FRAISE SUR PISTENBULLY 600 Pour relever la fraise, il est possible d’utiliser le « relevage automatique » qui actionne le relevage de la fraise dès que l’on passe la marche arrière ou le relevage manuel à l’aide des boutons du joystick. L’utilisation du relevage manuel peut se faire de deux manières : – soit en maintenant le bouton relevage appuyé (voir photo 1), dans ce cas la fraise se relève jusqu’à l’arrêt de la pression sur le bouton (jusqu’à la hauteur maximale autorisée), – soit en donnant une seule impulsion sur le bouton de relevage, la fraise se relève alors de manière très modérée (quelques dizaines de centimètres du sol). Attention : dans ce deuxième cas, la hauteur n’est bien sûr pas suffisante pour effectuer une marche arrière dans des conditions de sécurité satisfaisantes. C’est pourquoi il est important de toujours laisser le relevage automatique enclenché même si l’on a au préalable relevé la fraise avec une impulsion sur le bouton manuel de relevage. De cette manière la fraise continuera son relevage au moment du passage en marche arrière.Pour que cette opération se fasse de manière correcte il y a lieu de régler la hauteur de relevage de fraise sur une valeur se situant entre 90 et 100 % (voir photo 2). D’une manière générale et pour des raisons de sécurité le relevage automatique doit toujours être enclenché (diode rouge éteinte) et la fraise doit toujours travailler en mode « automatique » (diode verte allumée) : voir photo 3. 2) CLAPET DE MAINTIEN DE GAVAGE DE LAME SUR PISTENBULLY 400 ET PISTENBULLY 600 Le levier de verrouillage est maintenu en position ouverte (permettant une flexibilité à la fraise) à l’aide d’un axe lui-même sécurisé par une goupille reliée à un filin métallique. Attention à l’accumulation de glace sur la fraise qui peut tirer sur le filin métallique, libérant ainsi le levier de verrouillage. Dans ce cas la fraise peut se trouver « verrouillée en position fixe » entraînant des problèmes évidents de qualité de fraisage. Nous vous conseillons de bien vérifier que la goupille de sécurité soit suffisamment bloquée sur l’axe et ce pour éviter que celle-ci ne s’enlève toute seule. Photo 1 Relevage Manuel Goupille correctement positionnée 4) POSITION D’ARRET DES ESSUIE-GLACES Photo 2 Diode verte allumée Valeur entre 90 et 100 Certains d’entre vous ont rencontré des problèmes de « casses » répétées des clapets de gavage de lame, principalement côté tige (position 2.2.1 sur le plan). Un modèle actuellement en test donne de bons résultats dans le temps. Si vous êtes confrontés à ce type de problème, contactez notre Service Technique afin de pouvoir monter un clapet en test. 3) VERROUILLAGE DE FRAISE Le verrouillage mécanique de fraise permet, entre autre, de faciliter le transport de la fraise sur un camion ainsi que des applications spécifiques en damage. Photo 3 Diode rouge éteinte Selon les habitudes et souhaits des chauffeurs il est possible d’ajuster le point d’arrêt des essuie-glaces en position repos. En version « standard » les essuieglaces sont réglés de telle manière que celui de droite soit à 50 mm du bas du pare-brise et celui de gauche (chauffeur) à 110 mm. A partir de cette position il est possible, en décalant légèrement la biellette de rotation en sortie moteur, de faire arrêter les essuie-glaces dans une autre position permettant notamment de mieux voir dans le rétroviseur droit. Rappelons que pour régler les essuie-glaces en version « standard » il faut : – Mettre la biellette sortie moteur à l’horizontale côté droit de la machine (le réglage se fait par un arbre cannelé) – Régler chaque bras d’essuie-glace en sortie cabine (emmanchement conique) de manière à obtenir les valeurs mentionnée ci-dessus. Le serrage des emmanchements coniques se fait à 50 Nm. 1er MAI 2011 : UN NOUVEAU CARBURANT POUR LES DAMEUSES PARTENAIRE TECHNIQUE Gazole Non Routier (GNR) est le nom définitif du produit longtemps appelé “Fioul traction“. Ce nouveau carburant à basse teneur en soufre a fait son apparition sur le marché français le 1er janvier 2011 pour répondre aux nouvelles exigences environnementales et techniques (motorisations). Le GNR deviendra obligatoire pour les dameuses à partir du 1er mai 2011 et remplacera le fioul domestique. Le GNR sera aussi utilisé pour les tracteurs agricoles et forestiers, les matériels de travaux publics, etc. Le GNR remplacera le FOD selon le calendrier suivant : • 1er janvier 2011 : possibilité d’utilisation • 1er mai 2011 : obligation pour tous les engins hors tracteurs agricoles et forestiers • 1er novembre 2011 : obligation pour toutes les applications listées LES PRINCIPALES DIFFERENCES ENTRE LE GNR ET LE FOD Tous les fiouls, même ceux qui ont un indice de cétane ou une tenue à froid renforcés, ne peuvent être comparés techniquement au GNR. • Le GNR répond aux spécifications du gazole moteur EN-590 et bénéficie de la fiscalité du fioul domestique (FOD). • La teneur en soufre est réduite à 10 ppm (contre 1 000 ppm pour le FOD) : cette très forte diminution est une vraie bouffée d’oxygène pour les moteurs et l’environnement. • Le GNR sera coloré en rouge comme le FOD : il ne sera donc pas possible de les distinguer à l’œil nu. Par contre une analyse chimique simple permettra de faire la différence. • Le surcoût du GNR est estimé à quelques centimes d’euro par litre ce qui correspond au surcoût de raffinage du carburant déssoufré. Ce surcoût sera en grande partie compensé par la réduction de la consommation de carburant (amélioration de la combustion donc du rendement des moteurs) et un espacement des vidanges rallongé. • Indice de Cétane : 51 pour le GNR contre 40 pour le FOD. L’indice de cétane du gazole permet une meilleure combustion dans les moteurs et moins d’émissions polluantes. • Le GNR étant un carburant nettement plus propre que le FOD, son utilisation évitera l’encrassement prématuré des filtres. • Le GNR est compatible avec les organes de post traitement montés sur les véhicules pour limiter les émissions polluantes (Filtre à particule, Vanne EGR ou Catalyseur qui ne peuvent fonctionner avec des carburants trop soufrés). • Tenue au froid : le GNR, comme le gazole routier n’a pas la même tenue au froid toute l’année (Température Limite de Filtrabilité « TLF » : 0°C l’été et -15°C l’hiver). Température limite de filtrabilité en fonction du mois FOD GNR JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOU SEP OCT NOV DEC -4°C -15°C 0°C -15°C LES PRECAUTIONS D’EMPLOI DU GNR Le GNR peut contenir jusqu’à 7 % d’EMAG (Ester Méthylique d’Acide Gras), carburant qui peut absorber de petites quantités d’eau. La présence d’eau peut provoquer la prolifération de bactéries dans le carburant. Il faut donc faire particulièrement attention à la propreté de sa cuve, idéalement prévoir un nettoyage de sa cuve au moment du passage du FOD au GNR, et savoir qu’il existe des additifs contre les bactéries qui peuvent être utilisés de manière préventive ou curative. Les bactéries sont à l’origine d’un développement de dépôts qui peuvent colmater les crépines et filtres à gazoles. Compte tenu de son pouvoir détergent le GNR risque également de mettre en suspension les sédiments accumulés sur les parois d’une cuve ancienne ou mal entretenue avec le risque que ces sédiments se retrouvent ensuite dans les filtres des dameuses. Au moment du passage au GNR il faudra donc prévoir un premier changement du filtre rapidement (entre 60 et 100 heures). Pour conserver ses caractéristiques, le GNR ne doit en aucun cas être mélangé avec du FOD. LA DUREE DE STOCKAGE Comme pour le gazole routier, il est recommandé de limiter à 6 mois au plus la conservation du GNR dans les conditions standards de stockage. En cas de stockage prolongé notamment dans la période estivale, il est recommandé de protéger son carburant contre l’oxydation et la prolifération bactérienne. Il convient de prêter attention aux réservoirs des dameuses qui pourraient être à l’arrêt pendant une longue période. Lors de la remise en route, l’utilisateur devra prévoir une purge du réservoir afin d’éviter le risque d’altération du GNR. 900 Additif anti-bactéries : utilisation préventive ou curative. 902 Additif Grand Froid pour abaisser la TLF des carburants INFORMATIONS ET REFERENCES UFIP : http://www.ufip.fr/ GNR PREMIUM K9 : http://www.gnrk9premium.com/ Directive européenne : 2009/30/CE. Arrêté du 10 décembre 2010 relatif aux caractéristiques du gazole non routier. Contacts France Alpes du Nord, Jura, Massif Central, Pyrénées, Andorre : Francis Niaufre (06 74 95 27 62) Alpes du Sud : Freddy Bogliolo : (06 74 95 27 84) Vosges : Michel Favre-Novel : (06 85 23 14 53) La LUBRIFICATION “High tech” INFO n° 42 Page 4 DOSSIER Damage nordique : à fond dans l’expertise Marché confidentiel certes, mais marché d’excellence également, le damage nordique revendique lui aussi son exigence de qualité. Sur ce secteur de spécialistes, trois gammes de machines s’illustrent, pour trois dimensionnements de services. De la finesse des PistenBully Paana à la puissance des Formatic 350 et PistenBully 400 en passant par l’intermédiaire des PistenBully 100, les technologies et les accessoires répondent, chacun à leur manière, à l’exigence de perfectionnisme ambiant. plus athlétique a nettement fait évoluer le travail des pistes. Agrandis pour favoriser la cohabitation alternatif/skating, les itinéraires ont inspiré des gamme de machines plus amples. Les PistenBully 300, recyclés depuis cinq ans de l’alpin au nordique, mais surtout la série 400 concourent à ce damage en plan lisse, façonné pour ramener peu de neige tout en générant un appui solide. Leur puissance répond aussi à l’arrivée de la neige de culture, plus dense donc plus exigeante en matière de bullage. Plus grosses, plus fortes, mieux équipées, ces machines autorisent une stratégie I ntégré, et souvent plébiscité, dans les stations de sports d’hiver, le ski de fond n’a plus à rougir de son grand frère alpin. Activité délicate dans sa gestion, soumise en France à droit d’entrée, la pratique nordique est aussi exposée à droit de qualité. « La meilleure prestation de damage en matière de fond est, contrairement aux idées reçues, souvent meilleure en France et en Italie, que dans les pays nordiques, sourit Patrice Louzon. Car en France, l’accès est payant » confirme le responsable commercial Alpes du Nord de Kässbohrer E.S.E. La création et l’entretien de pistes de glisse nordique, pour la compétition comme pour le sport plaisir, ne relèvent définitivement plus du produit secondaire. A l’heure de la diversification des sports montagne, le ski de fond confirme son rôle dans l’attractivité touristique (et donc la rentabilité économique) des stations. A la confluence du ratio besoin / coût d’entretien, la préparation des tracés des pistes de ski de fond reste un art des plus pointus. Au travail de préparation en début de saison permettant d’éviter ponts de neige, trous et obstacles, se superpose l’usage systématique et quotidien de la fraise et des traceurs pour ajuster inclinaisons, dévers et virages. INFO n° 42 Un travail d’expert pour manucurer les pistes Bien que polyvalentes, 80 % des machines de fond ne sortent jamais de leur vocation tandis que 20 % d’entre elles exploitent cette double aptitude : damage alpin mais aussi nordique. Si leurs homologues dédiées au secteur alpin officient souvent sur de forts dénivelés très près des cimes, les dameuses sur pistes de fond opèrent majoritairement sur de faibles inclinaisons, à moyenne voire basse altitude. A l’heure des signaux climatiques, leur mission de conservation d’un tapis neigeux quantitatif et qualitatif prend donc tout son sens. « Il faut quasiment manucurer les itinéraires » résume Patrice Louzon. Derrière ce doigté au plus fin, moins de bullage et de restructuration qu’en milieu alpin, mais jamais d’oubli. Le damage est nécessairement quotidien en milieu nordique pour lutter contre le gel et le regel qui rendent impraticable la pratique sportive. Classique ou skating, à chaque tracé son modèle Le PistenBully 100 reste de longue date la réponse favorite aux bons tracés classiques. Ses évolutions techniques et son gabarit adapté à des itinéraires dessinés en forêts ou milieux étroits, son exigence modeste de maintenance en font l’allié des rails historiques du pas alternatif (appelé aussi classique). Apparu dans la gamme Kässbohrer voici trois ans, le PistenBully Paana se positionne dans la polyvalence. Bien proportionné pour les pistes de petite largeur, il satisfait aussi aux circuits en traîneaux voire aux sentiers piétonniers. Ce petit modèle d’origine finlandaise pousse vers la qualité qui devient la règle chez les pratiquants. Cependant, un autre moteur fait avancer la technique : le skating. L’émergence dans les années 80 de cette pratique économique innovante… dans le fond. Avec 4 traceurs, la Formatic 350 limite ainsi les passes, donc les coûts damage. Une tendance qui se généralise. Partenaires de longue haleine Sur ce marché de niche qui représente 7 % des ventes chaque saison, l’évolution est néanmoins permanente. Certes, les moindres contraintes mécaniques et des durées d’activités saisonnières souvent inférieures à celles du milieu alpin permettent un cycle de renouvellement des engins plus long, de 10 à 15 ans en moyenne. Cependant, la recherche régulière de réduction des coûts de fonctionnement ainsi que la demande croissante d’engins respectueux de l’environnement, des milieux faunistiques et floristiques, sont autant d’encouragements à l’innovation au bénéfice de la glisse nordique. Page 5 Quelles machines pour quelles caractéristiques ? PistenBully 100 Largeur sans chenilles avec chenilles combi Largeur avec chenilles en acier Largeur avec finisseurs et fraise Puissance suivant ECE Couple maximal 1 680 mm 2 500 mm 2 500 mm 3 570 mm 176 ch (129 kW) 675 Nm à 1 200 tr/min PistenBully Paana Largeur avec chenilles en acier 2 100 mm Largeur avec finisseurs et fraise 2 800 mm Hauteur totale 2 230 mm Longueur avec lame 12 positions et fraise 7 300 mm Puissance suivant ECE 115 ch (86 kW) Couple maximal 488 Nm à 1 500 tr/min PistenBully 400 Largeur sans chenilles avec chenilles combi Largeur avec chenilles en acier avec finisseurs et fraise AlpinFlex Puissance suivant ECE Couple maximal 2 500 mm 4 206 mm 4 206 mm 5 500 mm 370 ch (272 kW) 1 519 Nm à 1 500 tr/min Formatic 350 Largeur sans chenilles avec chenilles combi Largeur avec finisseurs et fraise Puissance suivant ECE Couple maximal Ecartement des traceurs en double Ecartement des traceurs en quadruple Ecartement des plaques de traçage fixe 2 375 mm 4 100 mm 6 180 mm 350 ch (261 kW) 1 519 Nm à 1 500 tr/min 2 200 mm à 3 220 mm 1 260 mm à 1 290 mm 230 mm Vous avez dit innovation ? Exigeant une préparation des pistes à l’égal des domaines alpins, les itinéraires nordiques poussent la qualité vers le haut. Corollaire, les accessoires des machines suivent, voire précèdent, la tendance. L’apparition des fraises additionnelles, logées entre la fraise arrière et chaque traceur, permet aujourd’hui par exemple de décompacter les neiges très dures pour les restituer à une meilleure glisse. Les dispositifs de traceurs Kässbohrer pour les pistes de ski de fond disposent en outre de plaques de traçage relevables à l’unité, avec une forte course de levage. Les marches arrière s’effectuent du coup sans problème. La sélection depuis le poste de conduite du nombre de traceurs actionnés permet de moduler les écartements, les nombres de tracés et leur nature. Les sabots anti-abrasion renforcés par des ouvreurs de trace en acier limitent les accumulations et perfectionnent le rendu. Le modèle Formatic 350 actionne ainsi jusqu’à 4 traces parallèles en un seul passage, mais autorise aussi une seule plaque à côté de laquelle peut s’étaler un tracé de skating. Potentiomètres, silentblocs, articulation centrale, toutes les solutions techniques savent donc se conjuguer dans le fond pour coller aux exigences. Et plaquer les traceurs à chaque ondulation, virage ou inégalité du sol ! INFO n° 42 Page 6 INTERVIEW Péone-Valberg Comment Péone-Valberg se démarque-t-elle dans le paysage ski et montagne ? La station est située sur un col, ce qui nous différentie des stations de fonds de vallées. Rares sont ces domaines qui offrent un tel panorama à 360° : de l’Italie avec la vue sur le massif de l’Argentera en passant par le parc du Mercantour, le point culminant à 2 817 m. du Mt. Mounier, jusqu’à la chaîne St-Honorat, les sommets de la haute vallée du Var et les gorges rouges du Daluis et du Cians. Le ski s’est développé très tôt chez nous, dès 1896, avec les premières compétitions organisées sur la station voisine de Beuil par le Chevalier Victor de Cessole. Mais en raison de la géomorphologie de Valberg, l’équipement en remontées mécaniques fut plus difficile à réaliser qu’ailleurs. La succession de montagnes qui constituent notre massif a nécessité d’importants terrassements afin que les liaisons deviennent des pistes ainsi que le doublement des engins de remontées pour éviter les ruptures. Outre notre domaine relativement doux, dédié à la contemplation et au ski de promenade – hormis la piste des aigles et ses 520 m de dénivelé homologués pour des Super G femme – nous pouvons désormais nous préoccuper des nouvelles aspirations de la clientèle : davantage d’après-ski et d’accompagnement pour les non skieurs. Quelles voies de développement engagez-vous ? Lorsque je suis arrivé aux affaires, j’ai souhaité confirmer notre place de station village de montagne : le ski alpin oui, mais aussi une vie toute l’année. Nous avons donc multiplié les initiatives tel le sentier planétaire qui reproduit à l’échelle le système Luc Alphand Luc met les voiles Performant sur les skis, au joystick des PistenBully comme au volant des Mitsubishi et vainqueur du Dakar, le parrain de la maison Kässbohrer change de sport. Luc Alphand devient marin et sera au départ de la Transat Jacques Vabre au Havre, en octobre prochain, aux côtés de Marc Thiercelin. Le conseiller sport de France Télévision rentre juste du Dakar Argentine pour remettre aussitôt les voiles et les défis d’une station et la pérennité d’un village Après son père qui en fut le fondateur, Charles-Ange Ginésy préside aux destinées de Péone-Valberg, une station de sports d’hiver au cœur du massif du Mercantour. Président de la Communauté de Communes Cians Var, il est aussi le maire de cette « destination tendance de Nice et de la Côte d’Azur » ! Rencontre. Quid de la production de neige ? Je m’y emploie depuis le début des années 80. Le manque d’eau et les coûts technologiques ont ralenti son essor. Depuis 1989, nous investissons. Le captage de deux sources à 30 kilomètres d’éloignement a permis d’investir dans 400 enneigeurs, 3 retenues de 300 000 m3 d’eau. Désormais Valberg dispose d’une garantie neige sur 90 % du domaine skiable. En matière de stratégie économique et commerciale justement ? Notre client est de proximité à solaire, accessible en raquettes l’hiver, en baskets l’été. La découverte des planètes se joint à celle de points remarquables du paysage, à des enseignements sur les météorites, les éléments extraterrestres, le tout guidé éventuellement par une lecture sur Ipad. Nos retenues collinaires sont pareillement pensées pour accepter des activités estivales : canoë kayak, baignade, championnats de France de voiles radio commandées. la station n’aurait pas les moyens de ses ambitions. Le domaine va-t-il évoluer ? Nous renforçons certains axes, tel le TSD 6 places du secteur des Eguilles. Il sert l’hiver aux skieurs, l’été aux piétons et vététistes amateurs de descente. Notre choix porte sur des investissements rentables et créateurs d’emplois, sans pour autant renoncer à la préoccupation environnementale qui, depuis C’est une gouvernance politique particulière ? La durée aux responsabilités de mon père, et la mienne aujourd’hui, amènent sans doute une homogénéité et une continuité de décisions. L’intercommunalité, associée à la vie de la station, concourent à une vision transverse : agri tourisme, filière viande, agneau du Mercantour, etc. Le Conseil général des Alpes Maritimes assume un rôle dans le syndicat mixte d’aménagement de Valberg, et exprime là sa compétence d’aménageur du territoire, tant sur le littoral où réside 90 % de la population des Alpes Maritimes que sur le haut pays qui héberge 10 % des autochtones, mais représente 80 % du territoire. Seule, 30 ans, guide nos orientations. Face au tourisme, chaque équipement doit être intégré. Les usines d’enneigement sont enfouies, l’éclairage public est géré à l’économie et limite la pollution nocturne. Le tri sélectif et les campagnes de nettoiement du domaine skiable complètent nos actions en matière de transports collectifs : navettes stations, tickets à 1 € à destination du littoral. La Marianne Or du grenelle de l’environnement 2007 et notre classement dans les 5 stations environnementales du journal l’Equipe récompensent ces engagements. 90 %, sinon d’Angleterre, du Danemark, de Belgique. Nous manquons encore d’hôtellerie pour aller au-delà de la seule clientèle de la Cote d’Azur, certes indispensable et fidèle à 70 %. La récente résidence de vacances de 300 lits permet d’approcher une nouvelle clientèle. Reste à intéresser encore un à deux hôtels. Si vous deviez définir l’avenir de Péone-Valberg ? L’idée d’un domaine de ski à perte de vue et d’heures entières de glisse est révolue. Nous préférons multiplier les efforts d’animations, équilibrer le domaine skiable. Nous utilisons les nouvelles technologies pour gérer nos espaces, fluidifier les temps d’attente, confirmer les efforts de notre équipe de dameurs et conforter les évènements culturels dans la station. Bernard Ducati L’avis du spécialiste Directeur de la station Arrivé en 2001 dans la station avec l’objectif d’optimiser le parc afin d’amoindrir les coûts, je suis satisfait de l’équilibre aujourd’hui atteint : cinq machines pour damer 90 km de pistes. Avec deux machines puissantes à treuils et d’autres moindres, notre stratégie visant à préférer la puissance pour un meilleur rendu, mais aussi pour améliorer les conditions de travail, porte ses fruits : des coûts maîtrisés et un damage apprécié. Il est certain que les compétences de nos cinq conducteurs, bénéficiant chacun d’une forte expérience, contribuent aux résultats obtenus. Hormis un PistenBully 200 destiné aux pistes de fond, nous misons sur les PistenBully 600 et 300 pour travailler les 400 000 m3 de neige de culture produits par nos 400 enneigeurs depuis 2005. Nous avons en ce sens installé des perches tous les 50 m afin de relier les tas. Cette technique limite les chocs donc la casse ; même si nous savons que le SAV en moins de 24 h et la proximité du magasin de pièces détachées permettent d’éviter les ruptures de charges. Autre intérêt de dameuses bien proportionnées : en cas d’absence de chute, la vitesse de travail des PistenBully 600 autorise un entretien avec seulement trois machines en intervention, de 17 h à 21 h, et le matin dès 5 h. embarquer à bord de “DCNS 1000”, un monocoque de 60 pieds. « Je l’ai invité à participer au convoyage du bateau, de retour des Antilles, LE COIN DE L’ADPS après la Route du rhum ; il a fait preuve d’une étonnante rapidité d’adaptation à l’univers de la haute mer qu’il découvrait » commente Marc Thiercelin au journal Le Point. Le nouveau challenge couvait depuis plusieurs mois, il est désormais officiel. Leader mondial des navires militaires, DCNS a confié à Marc Thiercelin l’animateur des Filières du talent, une opération encourageant la réorientation professionnelle. « Luc est un exemple de réussite du ski à l’automobile. Et malgré les accidents de la vie, il n’a de cesse de trouver de nouveaux défis. C’est ce qui nous intéresse chez lui » apprécie Christophe Lachnitt, directeur de communication. Que les aficionados se rassurent, entre ses aller-retours, Luc Alphand sera fidèle au Challenge PistenBully et vous donne rendez-vous les 30 et 31 mars à Val Thorens. INFO n° 42 E Benjamin Blanc, nouveau président, confirme les enjeux de l’ADSP lu à la présidence dans les pas d’André Grogniet, Benjamin les Domaines Skiables s’est penchée sur les projets de textes réglemenBlanc vient de prendre les rênes de l’Association Nationale taires encadrant les modalités d’organisation de l’examen au Brevet des Directeurs des Services des Pistes. Directeur général de la National de Pisteurs Secouristes. Les actions engagées auprès du station et de l’office du Mont Ventoux depuis 2001, ce professionnel ministère de l’Intérieur et de sa direction de la défense et de la sécurité de 33 ans a profité de la récente assemblée générale de la Fédération civiles ont en effet sauvegardé ce BNPS. Cette journée aura également Nationale de la Sécurité et des Secours sur les Domaines Skiables été l’occasion pour le nouveau président de s’entendre confirmer (FNSSDS), pour rappeler les enjeux de sa structure : la défense et la par ses pairs leur volonté commune de maintenir les spécificités du valorisation des métiers, l’évolution des formations. Réunie en janvier métier de pisteur secouriste, leurs formations et compétences opéraà Alpespace en présence de représentants de l’Association Nationale tionnelles sur les domaines skiables, sous la responsabilité juridique des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), des Domaines des maires et des entreprises en charge de la sécurité et des secours. Skiables de France (DSF), de Nordique France (NF), André Grogniet et Benjamin Blanc Les modifications proposées au débat actualisent des à l’AG de l’ADSP de l’Association Nationale pour l’Etude de la Neige textes applicables au regard de la loi de modernisation et des Avalanches (ANENA), de l’Ecole Nationale de de la sécurité civile du 13 août 2004. Elles préservent et Ski et d’Alpinisme (ENSA) et donc de l’Association pérennisent l’ensemble du dispositif de formation. Les Nationale des Directeurs des Services des Pistes (ADSP), trois degrés de qualification sont ainsi maintenus pour la Fédération Nationale de la Sécurité et des Secours sur le ski alpin et le ski nordique. Page 7 Avant-PremiEre Le treuil 4,5 t devient la référence Testé cet hiver dans la station des Saisies, en Savoie, mais aussi en Suisse, en Autriche, en Italie et en Allemagne, le nouveau treuil cabestan 4,5 tonnes entre en piste. C e nouvel équipement apporte des avantages techniques, économiques et sécuritaires : • Techniques : en configuration difficile, sa capacité de traction supérieure rend la machine plus performante. Sur une poussée de 2 T, le mouvement de gros volumes de neige s’autorise même à vitesse rehaussée : 18 contre 16 km/h jadis (+15 %) ! • Economiques : la diminution des diamètres et du nombre de poulies dans le cabestan limite l’usure. La durée de vie du câble, commercialisé en 1 000 mètres en standard, avec possibilité d’opter pour une version 1 400 mètres, n’en est que meilleure (+ 20 %). D’autre part, le treuil comprend un réducteur modifié permettant de repousser sa nécessaire révision de 3 000 à 5 000 heures… et d’alléger ainsi les coûts d’exploitation ! • Sécuritaires : le chauffeur connaît désormais la longueur de câble disponible en machine. Au détecteur de fin de câble succède la précision au mètre, indiquée sur le poste de conduite. De nouveaux capteurs de défaut d’enroulement et une technologie revisitée améliorent la lutte contre les dommages sur le câble (baisse de pression) et la machine. Fort des appréciations portées à l’occasion des essais de cet hiver, le treuil cabestan 4,5 T sera de série sur les PistenBully 600 W/Polar W la saison prochaine afin de répondre aux attentes des clients. « L’objectif est atteint grâce aux poulies redimensionnées où le câble est moufflé une fois de moins, et avec une tension variable sur la bobine de stockage. L’approche mécanique est bonne. Le treuil semble plus fiable, plus pérenne. Nous avons effectué cette saison déjà 200 heures d’usage » éclaire Pascal Muffat. Le responsable du garage de la Régie des Saisies apprécie la séparation des pièces du réducteur et de la bobine, rendues mieux accessibles. Si le prototype testé cet hiver salit un peu son porteur, faute à une poussière de câble mélangée à l’eau, les protections éditées par la R&D du groupe devraient règler cette légère gêne sur la version finale. « La suppression du détecteur mécanique de fin de course au profit d’un suivi électronique de longueur du câble, même raccourci par nos soins, évite des pièces coûteuses jadis requises à l’identification des fins d’enroulement » conclut Pascal Muffat. L’optimisation du damage sur mesure ACTU SNOWsat Pierre Digirolamo, responsable du programme SNOWsat. L es gammes PistenBully ont fait ce choix en proposant quatre versions du SNOWSat. Ce système d’optimisation des flottes repose sur un ordinateur embarqué apportant une aide au pilotage et une base logicielle installée dans les bureaux. SNOWsat apporte ainsi : • une géolocalisation GPS précise à 10 cm, • des épaisseurs de neige quantifiées à +/- 5 à 15 cm, mesures indépendantes des différentes couches, Photo Brad Kasselmann Si le savoir-faire du conducteur reste la valeur première d’un damage réussi, il n’exclut pas l’introduction de technologies d’assistance. • une somme d’indicateurs de fonctionnement dans l’option SNOWsatCan, afin de faciliter les entretiens et la prévention des pannes. Pré-câblés en usine, les PistenBully récents profitent des efforts de R&D menés entre Kässbohrer et SNOWsat afin d’optimiser les interfaces techniques entre machines et ordinateurs. De quoi obtenir « une qualité d’information remarquable malgré les vibrations, les chocs et les oscillations de températures à la baisse, peu gênantes, mais surtout à la hausse jusqu’à 90°C au cœur des computers, lorsque les engins dament toute la nuit » observe Pierre Digirolamo. Le responsable du programme SNOWsat a obtenu de son fabricant informatique un modèle sur mesure et évolutif. Jadis extériorisée, l’option SnowSatCan est ainsi intégrée à l’ordinateur. Le GPS embarqué prend lui aussi l’aspect d’un bloc pratique. L’interface homme/machine sort également facilitée. « Le conducteur peut entrer ou non dans SNOWsat sans sortir des réglages de conduite » détaille Pierre Digirolamo. Les connectiques, les cartes, les composants sont fiabilisés, les installations stabilisées. Présentes depuis une décennie en Italie, Espagne, Autriche, Suisse, Allemagne, USA et Nouvelle Zélande, les gammes SNOWsat facilitent l’homogénéité du damage. Elles profitent d’une assistance à distance très réactive. Moins de déplacements, moins de coûts, plus de développement durable ! Actu GreenTech Travaux d’été pour le PistenBully 300 GreenTech L’ avance technologique et la fiabilité des PistenBully font depuis longtemps leur suprématie sur la neige. Mais aujourd’hui, le succès ne s’arrête plus là ! Bénéficiant de caractéristiques très particulières, les machines font désormais leurs preuves loin de ce terrain de jeu hivernal. Travaux d’ensilage, aménagements paysagers, débroussaillage, fauchage, broyage de bois, récolte de roseaux, travaux de forte poussée, opérations extrêmes en terrains difficiles, interventions dans les tourbières, les terrains inondés, ou encore les pentes très raides… les PistenBully 300 GreenTech interviennent là où les véhicules conventionnels ne sont plus adaptés. Grâce à une pression au sol extrêmement faible, ils peuvent être utilisés sur des sols sensibles et impraticables à tout autre engin. Le concept de véhicule flexible permet l’utilisation d’accessoires spécifiques pour diverses applications grâce à une grande compatibilité des connexions avec la plupart des équipements disponibles (par exemple : coupeurs de tranchées, foreurs de trous destinés aux plantations, écarteurs d’excréments, etc...) Plusieurs études scientifiques indépendantes le montrent clairement : grâce à son agilité, sa poussée inégalée, sa faible consommation, le PistenBully 300 GreenTech est, dans des conditions extrêmes, supérieur aux véhicules conventionnels à roues, en terme de technologie et de rentabilité. D’autres études plus spécifiques ont analysé l’impact de l’utilisation d’un PistenBully, et surtout la qualité des résultats, pour des travaux d’ensilage. Les conclusions sont unanimes et le PistenBully 300 GreenTech a confirmé ses remarquables performances. Dorénavant, il ne faudra plus être surpris de croiser ces nouveaux engins tout terrain au détour d’un champs de maïs, de seigle, d’orge, ou de blé ! INFO n° 42 Page 8 .. KAssbohrer sous les feux de l’actu Kässbohrer E.S.E. BP 218 73277 ALBERTVILLE Cedex France Standard Général ➤ Tél. : +33 04 79 10 46 10 Fax : +33 04 79 10 46 40 ➤ Mail : [email protected] Services Techniques Service Pièces Richard Coutin ➤ Tél. : 04 79 10 46 46 Fax : 04 79 10 46 41 ➤ [email protected] Service Intervention Emmanuel Ruggiero ➤ Tél. : 04 79 10 46 20 ➤ [email protected] Assistance technique Jean-Pierre Estèves ➤ Tél. : 04 79 10 46 30 ➤ [email protected] Service technique Secrétariat : Fabienne Fath ➤ Tél. : 04 79 10 46 22 Fax : 04 79 10 46 42 ➤ [email protected] Janvier 2011 : A l’occasion de la célèbre émission Turbo sur M6, Dominique Chapatte tourne un reportage en direct de la cabine d’un PistenBully 600 Polar en compagnie de Pierre Hudry, responsable damage de la station. 11 février 2011 : Nicolas Sarkozy se rend en HauteSavoie en compagnie de Frédéric Lefebvre, Chantal Jouanno et Nathalie Kosciusko-Morizet pour un déplacement consacré à la montagne. A cette occasion, il visite la station de La Clusaz où il est accueilli par de nombreux acteurs économiques de la montagne parmi lesquels Didier Bic, directeur général de Kässbohrer E.S.E et vice-président de l’Afmont. 13 février 2011 : Xavier Bertrand, ministre du travail, se rend à Tignes. Quelques pistes dans l’espace Killy avant de grimper dans une dameuse PistenBully, s’intéresser à la neige de culture puis visiter les logements des saisonniers. 27 février 2011 : C’est au tour des journalistes d’Auto-Moto sur TF1 de conclure leur émission dominicale et ses tests hebdomadaires au volant d’une dameuse PistenBully. Décidément, la cabine des belles rouges c’est bien le lieu branché où il faut être pour avoir du succès cet hiver ! PARTENARIAT Du ski nordique... aux circuits neige et glace de la discipline mais également à favoriser l’émergence de jeunes champions. Cet engagement se traduit par des partenariats privilégiés avec de nombreux évènements comme la Foulée Blanche, qui s’est tenue à Autrans en début d’année, le Marathon de Bessans, la Bornandine ou la Transjurassienne, plus récemment. Dans un registre très différent, les PistenBully ont préparé (avec mérite, compte tenu des conditions d’enneigement) le terrain sur lequel se sont affrontés les quelques 100 cavaliers du Polo Masters de Megève 2011 en janvier dernier en plein centre de la station ainsi que, quelques kilomètres plus haut, le circuit neige et glace destiné à accueillir pendant 3 semaines les essais de la tournée BMW X Drive. Manifestement, sur route enneigée, rien ne vaut un cheval, une BM ou un PistenBully… Démonstration / formation Anthony Nio ➤ Tél. : 06 86 07 16 38 ➤ [email protected] Service livraison Vincent Magaud ➤ Tél. : 04 79 10 46 17 ➤ [email protected] Service garanties Arjan Botterman ➤ Tél. : 04 79 10 46 23 ➤ [email protected] Services Commerciaux Service commercial Bernadette Be ➤ Tél. : 04 79 10 46 12 Fax : 04 79 10 46 40 ➤ [email protected] Service commercial Pièces Frédéric Lannes-Brun ➤ Tél. : 06 82 81 86 48 ➤ [email protected] Service Occasions Gaëtan Tilly ➤ Tél. : 06 86 07 16 14 ➤ [email protected] Service Comptabilité Fabrice Lauterbach ➤ Tél. : 04 79 10 46 35 Fax : 04 79 10 46 43 ➤ [email protected] agenda express > 16 au 19 mars 2011 Ecureuils d’Or - 2è étape Corbiers / Saint-Sorlin / La Toussuire > 30 au 31 mars 2011 Challenge PistenBully Val Thorens > 12 au 15 avril 2011 Ecureuils d’Or - 3è étape Finale Flaine > 13 au 14 avril 2011 ExpoBeach Saint-Raphaël > 27 au 29 avril 2011 Alpipro SavoiExpo – Chambéry > 4 au 6 mai 2011 Interalpin Innsbruck > 29 juin 2011 Technitours Alpes Rumilly > 6 juillet 2011 Technitours Pyrénées Toulouse > Retrouvez toute l’actualité du damage sur www.pistenbully.fr INFO n° 42 T ravail de l’ombre avant que les champions ne s’élancent, la préparation technique des pistes est un enjeu capital pour la réussite des compétitions de ski nordique. Fidèle à sa philosophie, Kässbohrer E.S.E. renforce son soutien aux activités liées à la pratique du ski nordique et s’implique auprès des stations et des organisateurs. Un soutien qui vise à participer à la promotion Calendrier Challenge PistenBully à Val Thorens les 30 et 31 mars 2011 D ans quelques semaines, la 16è édition du célèbre Challenge PistenBully investira pendant 2 jours la station de Val Thorens. Rendez-vous est ainsi donné aux pilotes aguerris, représentant plus de 60 stations de ski françaises et andorranes qui se retrouveront pour s’affronter sur de nombreuses épreuves techniques, théoriques, mécaniques et sportives très spectaculaires : tests de précision à la lame, pilotage en aveugle à la caméra de recul, gymkhanas mais également boardercross, ski nordique et cette année, c’est une nouveauté, épreuve de luge ! La plus conviviale des compétitions, fidèlement parrainée par Luc Alphand, permettra également d’échanger sur les méthodes de travail et les expériences terrain des conducteurs. Dernière ligne droite pour les inscriptions : 04 76 10 46 10 ou [email protected] Salon - Rendez-vous d’affaires Alpipro à Chambéry du 27 au 29 avril 2011 T outes les équipes de Kässbohrer vous donnent rendez-vous à SavoiExpo - Chambéry afin de vous présenter les nouveautés (motorisation, équipement, services…), d’échanger et de préparer avec vous la saison prochaine. Pour gagner du temps, simplifier et optimiser votre visite : programmez dès maintenant vos rendezvous d’affaires avec nos équipes sur www.alpipro.com Dans le cadre du salon, conférence / atelier proposée par Kässbohrer sur le thème « Nouvelles motorisations et carburants pour le damage : enjeux environnementaux et règlementation ». Mercredi 27 à 16 h et vendredi 29 à 10 h. Profitez des avantages du Club Passionnés de montagne, le Club PistenBully est fait pour vous ! Adhérer au Club, c’est profiter de toutes les nouveautés liées aux engins de damage PistenBully, des objets publici- taires, de nombreux vêtements et accessoires à l’image de la marque, des miniatures de vos machines favorites… C’est aussi recevoir le K Info directement chez vous. C’est encore la possibilité d’assister aux principaux évènements organisés par Kässbohrer dont le célèbre Challenge PistenBully qui se tiendra dans quelques semaines à Val Thorens. Retrouvez tous les produits et les nouveautés sur www.pistenbully.fr Si vous n’êtes pas encore membre du Club, téléchargez votre bulletin d’inscription sur www.pistenbully.fr K. INFO n°42. Ne donne que des informations de caractère général qui ne peuvent en aucun cas être d’ordre contractuel. Prescription graphique : STIM. Photos Kässbohrer, DR. Illustrations A. Chereau. 1er trimestre 2011. Imprimé en France pour Kässbohrer E.S.E. Toute reproduction, même partielle, interdite sans accord express de Kässbohrer E.S.E. infos pratiques