DOSSIER DAMAGE NORDIQUE : A FOND DANS L`EXPERTISE

Transcription

DOSSIER DAMAGE NORDIQUE : A FOND DANS L`EXPERTISE
Strictement réservé aux professionnels
de la neige et de la montagne
Numéro 42
mars 2011
Dans ce numéro
Rencontre > Serge Joguet, entre
neige et sable
Les bons conseils du Mécano >
Fraises, lames et essuie-glaces…
Partenaire technique >
Un nouveau carburant pour
les dameuses
Luc Alphand > Luc met les voiles
Le coin de l’ADSP > Benjamin
Blanc confirme les enjeux
Actus GreenTech > Travaux d’été
Sous les feux de l’actu > Un
président, un ministre, TF1 et M6
Partenariat > Du ski nordique...
aux circuits neige et glace
Agenda > Challenge PistenBully
Édito
DOSSIER DAMAGE NORDIQUE :
A FOND DANS L’EXPERTISE
Sur le marché très technique du damage nordique,
différentes machines se distinguent par leurs qualités.
Puissance, finesse ou polyvalence ? Les gammes s’adaptent
pour répondre de plus près aux besoins d’excellence. Pages 4/5
Chapeau ! Alors que la météo
se montre on ne peut plus avare
sur les précipitations, les chauffeurs d’engins de damage font
des prouesses pour maintenir une
excellente skiabilité (ce mot ne
figure pas dans le Larousse mais
je pense que l’on peut désormais
l’homologuer) sur la plupart des
massifs.
Et les skieurs que nous côtoyons en station
s’en émerveillent tous les jours.
Dommage en revanche que les habitants de
nos vallées ne se donnent pas la peine d’aller
constater sur place : ceux qui pensent parmi
eux, et ils sont malheureusement encore nombreux, qu’il n’y a plus de neige « là-haut »
puisqu’il n’a pas neigé depuis longtemps,
seraient bien surpris.
Car, outre la neige de culture dont le secours
a été précieux, le damage a bien évolué. Les
machines sont certes techniquement plus
performantes et plus pointues – il suffit de
voir notre dossier en pages centrales sur les
machines nordiques pour s’en convaincre.
Mais surtout leur conduite et leur maniement, ainsi que la connaissance de la neige
qu’ont les chauffeurs, se sont considérablement améliorés.
Une météo identique il y a encore 10 ou 15 ans,
aurait mis en difficulté de nombreux sites.
Alors Messieurs les chauffeurs, je vous le
repète : chapeau !
>
Didier Bic
Interview
Péone-Valberg : les défis
d’une station et la pérennité
d’un village
Charles-Ange Ginésy préside aux
destinées de la station tendance
des Alpes du Sud, combinant ski,
esprit village, diversification
et préoccupations
environnementales.
>page 6
BEACHTECH
Une belle bleue pour
le traitement des eaux !
Les machines BeachTech sortent
de leur univers balnéaire traditionnel
pour rejoindre les grandes villes.
Elles y sont utilisées pour nettoyer
le sable des bassins d’infiltration
destinés à traiter les eaux usées.
>page 2
PISTENBULLY
Le treuil 4,5 T devient
la référence
En test pendant tout cet hiver,
le nouveau treuil à cabestan 4,5 T
sera, dès la saison prochaine,
monté de série sur les PistenBully
600 Treuil / Polar Treuil. Le must
pour la satisfaction client.
>page 7
SNOWSAT
Appui sur mesure !
Le savoir-faire des conducteurs,
valeur première d’un damage
de qualité, se complète de nouvelles
technologies d’assistance. Ou
comment optimiser de manière
efficace la gestion des flottes.
>page 7
INFO n° 42
Page 2
BEACHTECH
La filtration lente
sur sable est un procédé
de traitement des eaux
qui imite les processus
naturels d’épuration.
Interface
Renouvellement avec
succès des certifications
Iso 9001 et 14 001
Après avoir obtenu le renouvellement des certifications Iso 9001 et
14001 en 2009, Kässobhrer E.S.E.
a passé cet hiver avec succès l’audit
annuel de suivi. Un témoignage sans
ambiguïté de l’importance que
l’entreprise accorde depuis toujours
au suivi qualité de son activité.
Depuis 2000, la première obtention
de la norme ISO 9002/version 1994
a profondément orienté Kässbohrer
E.S.E. vers l’assurance qualité
et l’a conduit à repenser son
organisation interne. En 2007,
l’entreprise persiste et signe en
décrochant une nouvelle certification
relative à l’environnement : la norme
ISO 14001.
Les audits annuels tenus par les
organismes de certification (AFAQ,
AFNOR…) exigent un système
qualité au top toute l’année. Au top,
c’est-à-dire « suivre les contrôles
périodiques des appareils de mesure,
tenir des audits internes et externes,
surveiller les différentes nonconformités détectées durant l’année
afin de mettre en place des actions
correctives et préventives » précise
Arjan Botterman, le « Monsieur
Normes » de Kässbohrer E.S.E..
« Outre l’évaluation des fournisseurs, l’application de la norme
passe également par des enquêtes
de satisfaction clientèle, réalisées
pendant des stages, lors
de démonstrations ou par le biais
de mailings. »
RENCONTRE
U
Une belle bleue pour
le traitement des eaux
tilisée dans de grandes villes telles que Paris, la méthode
consiste à diriger les eaux de surface vers des bassins d’infiltration artificiels dans lesquels l’eau traverse des couches de
sable pour atteindre des couches de gravier typiques de la région,
qui jouent le rôle de filtre. Certaines substances de l’eau, y compris
des micro-organismes sont éliminés, mais des polluants sont également retenus et subissent une dégradation biologique.
S’étendant souvent sur 15 000 m2 et plus, les filtres à sable sont
envahis par les plantes et les algues en raison de leur irrigation. En
fonction de la durée de séjour de l’eau dans le bassin, du niveau
de l’eau, des conditions géologiques et, surtout, du débit, le développement végétal est plus ou moins marqué, mais il nécessite toujours le nettoyage régulier de la surface. Initialement, on enlevait
une fois par an 2 à 4 cm de la couche supérieure de sable que l’on
lavait ensuite avant de la remettre en place. Ce travail était très
exigeant en personnel et en équipements.
Les nettoyeurs de plage peuvent désormais intervenir sur ces bassins
de sable avec un résultat toujours aussi étonnant et convaincant par
rapport au procédé conventionnel décrit plus haut, puisque l’utilisation de la technologie BeachTech évite d’enlever ces couches de
sable. L’alliance du ratissage et du criblage effectués par la machine
permet d’éliminer 80 % des végétaux et résidus de filtrage, et prolonge considérablement la durée de vie des filtres. De plus, l’aéra-
tion du sable réduit fortement la densité des bactéries. Alors que
normalement, il fallait remplacer le sable une fois par an, on arrive,
grâce à l’utilisation périodique d’une machine BeachTech, à garder
le même sable pendant plusieurs années.
Marina et ses sœurs : Virage “vert”
le développement durable
La saison démarre pour le nettoyage des plages.
A
ces milieux sensibles » résume
Serge Joguet, responsable de
l’activité au sein de Kässbohrer
E.S.E.. Dans ce sens, les machines légères trouvent un écho
croissant auprès des donneurs
d’ordre.
Le succès du modèle Marina,
petit, maniable, efficace, témoigne de cet engouement et justifie l’attention que Kässbohrer
porte à l’environnement.
ttentive aux nouvelles
demandes, la gamme
BeachTech accompagne
les efforts et les attentes de la
clientèle vers des démarches
de développement durable et
notamment des techniques
de nettoyage des plages
permettant de destructurer le
moins possible les sols. « Nous
nous orientons vers une forme
de balayage de plage, avec une
prudence toute particulière sur
Serge Joguet
Entre cristaux de neige et grains de sable
L’
« Haut-savoyard pure souche arpente bords de plage ». L’annonce pourrait être celle de Serge Joguet.
actuel responsable
de l’activité plage de
Kässbohrer E.S.E. n’a
rien perdu de son attachement
à la montagne et à ses étendues
poudreuses, même s’il en
sillonne de plus sablonneuses
désormais.
Débutant sa carrière de
conducteur d’engins de
damage en 1982, il monte et
remonte l’hiver les pentes de
Val d’Isère, de Megève, de
Flaine. L’été, l’homme épaule
sa tronçonneuse et son autre
métier : bûcheron. Alors
implantée au Fayet, la maison
Käss lui ouvre ses portes
le 2 septembre 1996, et lui
confie la prise en charge des
machines au siège allemand du
groupe et leur transport,
à l’automne particulièrement,
INFO n° 42
vers les stations. Polyvalent,
Serge Joguet assure aussi les
démonstrations à travers
la France pour révéler les
performances des PistenBully.
Le printemps 1998 marque un
voyage nouveau, aux effluves
ambrées. L’activité plage
jusque là sous-traitée réintègre
le groupe. L’homme des
neiges devient celui du sable.
« Je pensais qu’il s’agissait de
démonstrations, mais mon
poste était bien plus complet,
intégrant notamment le volet
commercial ». Il prend alors
la direction de Marseille pour
un nouveau challenge
professionnel. « C’est un autre
monde qu’il m’a fallut
découvrir ». Assurant la
mise en place de la première
machine BeachTech sur les
plages marseillaises, il réalisera
une année durant un tour de
France des plages, de Menton
à Dunkerque sans oublier
la Corse. « L’enjeu était de
recenser les potentiels de
marchés, la nature des surfaces
et la spécificité des régions ».
Au regard de la gamme des
machines et de la nature des
accessoires, une connaissance
des secteurs s’avère rapidement
fondamentale pour mesurer
les difficultés des plages :
pente, composition, salissures
diverses (algues, bois,
pollution, déchets, …).
Dans le cadre de son activité,
Serge Joguet s’occupe non
seulement des relations
commerciales, de la vente,
mais aussi des livraisons et du
SAV. Accompagné d’un
technicien basé à Avignon, il
puise dans le dépôt du Grau
du Roi les machines neuves ou
d’occasion destinées à toutes
les plages de France : des lacs
du Bourget ou du Léman à
celles de Cannes ou de Brest.
Opérant principalement
auprès des communes –­ ­90 %
de la clientèle – essentiellement
en littoral, Monsieur BeachTech
s’attèle aussi au secteur des
bases de loisirs
et des pôles aquatiques de
la banlieue parisienne.
« Entre une présence au
Salon des Maires à Paris et
divers rendez-vous professionnels, nous parvenons à
faire connaître les solutions
BeachTech » assure-t-il d’une
voix calme. Le ton souriant,
il navigue sur le marché du
nettoyage des plages, mais
non en mer. Un bon voisinage
certes, mais pas le pied marin !
De son bureau au bord
d’un grand lac du bassin
d’Arcachon, à 20 km de
la Dune du Pilat, Serge Joguet
avoue conserver vivante
sa passion de la montagne.
Et du bois qu’il sculpte
à façon.
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Les Bons Conseils du Mécano MARS 2011
MAINTENANCE
1) RELEVAGE DE FRAISE
SUR PISTENBULLY 600
Pour relever la fraise, il est possible d’utiliser
le « relevage automatique » qui actionne le relevage de
la fraise dès que l’on passe la marche arrière ou
le relevage manuel à l’aide des boutons du joystick.
L’utilisation du relevage manuel peut se faire de deux
manières :
– soit en maintenant le bouton relevage appuyé (voir
photo 1), dans ce cas la fraise se relève jusqu’à l’arrêt
de la pression sur le bouton (jusqu’à la hauteur
maximale autorisée),
– soit en donnant une seule impulsion sur le bouton
de relevage, la fraise se relève alors de manière très
modérée (quelques dizaines de centimètres du sol).
Attention : dans ce deuxième cas, la hauteur n’est bien
sûr pas suffisante pour effectuer une marche arrière
dans des conditions de sécurité satisfaisantes.
C’est pourquoi il est important de toujours laisser
le relevage automatique enclenché même si l’on a
au préalable relevé la fraise avec une impulsion sur
le bouton manuel de relevage. De cette manière la
fraise continuera son relevage au moment du passage
en marche arrière.Pour que cette opération se fasse
de manière correcte il y a lieu de régler la hauteur de
relevage de fraise sur une valeur se situant entre 90
et 100 % (voir photo 2). D’une manière générale et
pour des raisons de sécurité le relevage automatique
doit toujours être enclenché (diode rouge éteinte)
et la fraise doit toujours travailler en mode
« automatique » (diode verte allumée) : voir photo 3.
2) CLAPET DE MAINTIEN DE GAVAGE
DE LAME SUR PISTENBULLY 400
ET PISTENBULLY 600
Le levier de verrouillage est maintenu en position
ouverte (permettant une flexibilité à la fraise) à l’aide
d’un axe lui-même sécurisé par une goupille reliée
à un filin métallique.
Attention à l’accumulation de glace sur la fraise qui
peut tirer sur le filin métallique, libérant ainsi
le levier de verrouillage. Dans ce cas la fraise peut se
trouver « verrouillée en position fixe » entraînant
des problèmes évidents de qualité de fraisage.
Nous vous conseillons de bien vérifier que la goupille
de sécurité soit suffisamment bloquée sur l’axe et ce
pour éviter que celle-ci ne s’enlève toute seule.
Photo 1
Relevage Manuel
Goupille
correctement
positionnée
4) POSITION D’ARRET DES ESSUIE-GLACES
Photo 2
Diode verte allumée
Valeur entre 90 et
100
Certains d’entre vous ont rencontré des problèmes de
« casses » répétées des clapets de gavage de lame,
principalement côté tige (position 2.2.1 sur le plan).
Un modèle actuellement en test donne de bons
résultats dans le temps. Si vous êtes confrontés à ce
type de problème, contactez notre Service Technique
afin de pouvoir monter un clapet en test.
3) VERROUILLAGE DE FRAISE
Le verrouillage mécanique de fraise permet, entre autre,
de faciliter le transport de la fraise sur un camion ainsi
que des applications spécifiques en damage.
Photo 3
Diode rouge éteinte
Selon les habitudes et souhaits des chauffeurs il est
possible d’ajuster le point d’arrêt des essuie-glaces en
position repos. En version « standard » les essuieglaces sont réglés de telle manière que celui de droite
soit à 50 mm du bas du pare-brise et celui de gauche
(chauffeur) à 110 mm.
A partir de cette position il est possible, en décalant
légèrement la biellette de rotation en sortie moteur,
de faire arrêter les essuie-glaces dans une autre position
permettant notamment de mieux voir dans
le rétroviseur droit.
Rappelons que pour régler les essuie-glaces en version
« standard » il faut :
– Mettre la biellette sortie moteur à l’horizontale côté
droit de la machine (le réglage se fait par un arbre
cannelé)
– Régler chaque bras d’essuie-glace en sortie cabine
(emmanchement conique) de manière à obtenir
les valeurs mentionnée ci-dessus. Le serrage
des emmanchements coniques se fait à 50 Nm.
1er MAI 2011 :
UN NOUVEAU CARBURANT POUR LES DAMEUSES
PARTENAIRE TECHNIQUE
Gazole Non Routier (GNR) est le nom définitif du produit longtemps appelé “Fioul traction“. Ce nouveau carburant à basse teneur en soufre a fait
son apparition sur le marché français le 1er janvier 2011 pour répondre aux nouvelles exigences environnementales et techniques (motorisations).
Le GNR deviendra obligatoire pour les dameuses à
partir du 1er mai 2011 et remplacera le fioul
domestique. Le GNR sera aussi utilisé pour
les tracteurs agricoles et forestiers, les matériels de
travaux publics, etc.
Le GNR remplacera le FOD selon le calendrier
suivant :
• 1er janvier 2011 : possibilité d’utilisation
• 1er mai 2011 : obligation pour tous les engins
hors tracteurs agricoles et forestiers
• 1er novembre 2011 : obligation pour toutes
les applications listées
LES PRINCIPALES DIFFERENCES ENTRE LE GNR
ET LE FOD Tous les fiouls, même ceux qui ont un indice
de cétane ou une tenue à froid renforcés, ne peuvent
être comparés techniquement au GNR.
• Le GNR répond aux spécifications du gazole
moteur EN-590 et bénéficie de la fiscalité du fioul
domestique (FOD).
• La teneur en soufre est réduite à 10 ppm (contre
1 000 ppm pour le FOD) : cette très forte diminution
est une vraie bouffée d’oxygène pour les moteurs et
l’environnement.
• Le GNR sera coloré en rouge comme le FOD : il ne
sera donc pas possible de les distinguer à l’œil nu.
Par contre une analyse chimique simple permettra
de faire la différence.
• Le surcoût du GNR est estimé à quelques centimes
d’euro par litre ce qui correspond au surcoût de
raffinage du carburant déssoufré. Ce surcoût sera en
grande partie compensé par la réduction
de la consommation de carburant (amélioration
de la combustion donc du rendement des moteurs) et
un espacement des vidanges rallongé.
• Indice de Cétane : 51 pour le GNR contre 40 pour
le FOD. L’indice de cétane du gazole permet une
meilleure combustion dans les moteurs et moins
d’émissions polluantes.
• Le GNR étant un carburant nettement plus propre
que le FOD, son utilisation évitera l’encrassement
prématuré des filtres.
• Le GNR est compatible avec les organes de post
traitement montés sur les véhicules pour limiter les
émissions polluantes (Filtre à particule, Vanne EGR
ou Catalyseur qui ne peuvent fonctionner avec des
carburants trop soufrés).
• Tenue au froid : le GNR, comme le gazole routier
n’a pas la même tenue au froid toute l’année
(Température Limite de Filtrabilité « TLF » : 0°C l’été
et -15°C l’hiver).
Température limite de filtrabilité en fonction du mois
FOD
GNR
JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOU SEP OCT NOV DEC
-4°C
-15°C
0°C
-15°C
LES PRECAUTIONS D’EMPLOI DU GNR
Le GNR peut contenir jusqu’à 7 % d’EMAG (Ester
Méthylique d’Acide Gras), carburant qui peut absorber
de petites quantités d’eau. La présence d’eau peut
provoquer la prolifération de bactéries dans le carburant. Il
faut donc faire particulièrement attention à la propreté
de sa cuve, idéalement prévoir un nettoyage de sa cuve
au moment du passage du FOD au GNR, et savoir qu’il
existe des additifs contre les bactéries qui peuvent être
utilisés de manière préventive ou curative. Les bactéries
sont à l’origine d’un développement de dépôts qui
peuvent colmater les crépines et filtres à gazoles.
Compte tenu de son pouvoir détergent le GNR risque
également de mettre en suspension les sédiments
accumulés sur les parois d’une cuve ancienne ou mal
entretenue avec le risque que ces sédiments se retrouvent
ensuite dans les filtres des dameuses. Au moment du
passage au GNR il faudra donc prévoir un premier
changement du filtre rapidement (entre 60 et
100 heures).
Pour conserver ses caractéristiques, le GNR ne doit
en aucun cas être mélangé avec du FOD.
LA DUREE DE STOCKAGE
Comme pour le gazole routier, il est recommandé de
limiter à 6 mois au plus la conservation du GNR dans
les conditions standards de stockage.
En cas de stockage prolongé notamment dans la
période estivale, il est recommandé de protéger son
carburant contre l’oxydation et la prolifération
bactérienne. Il convient de prêter attention aux
réservoirs des dameuses qui pourraient être à l’arrêt
pendant une longue période. Lors de la remise en
route, l’utilisateur devra prévoir une purge du
réservoir afin d’éviter le risque d’altération du GNR.
900
Additif anti-bactéries :
utilisation préventive
ou curative.
902
Additif Grand Froid
pour abaisser la TLF des
carburants
INFORMATIONS ET REFERENCES
UFIP : http://www.ufip.fr/
GNR PREMIUM K9 :
http://www.gnrk9premium.com/
Directive européenne : 2009/30/CE.
Arrêté du 10 décembre 2010 relatif aux
caractéristiques du gazole non routier.
Contacts France
Alpes du Nord, Jura, Massif Central, Pyrénées,
Andorre : Francis Niaufre (06 74 95 27 62)
Alpes du Sud : Freddy Bogliolo : (06 74 95 27 84)
Vosges : Michel Favre-Novel : (06 85 23 14 53)
La LUBRIFICATION “High tech”
INFO n° 42
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DOSSIER
Damage nordique : à fond
dans l’expertise
Marché confidentiel certes, mais marché d’excellence également, le damage nordique revendique lui
aussi son exigence de qualité. Sur ce secteur de spécialistes, trois gammes de machines s’illustrent,
pour trois dimensionnements de services. De la finesse des PistenBully Paana à la puissance des
Formatic 350 et PistenBully 400 en passant par l’intermédiaire des PistenBully 100, les technologies
et les accessoires répondent, chacun à leur manière, à l’exigence de perfectionnisme ambiant.
plus athlétique a nettement fait
évoluer le travail des pistes.
Agrandis pour favoriser la
cohabitation alternatif/skating,
les itinéraires ont inspiré des
gamme de machines plus
amples. Les PistenBully 300,
recyclés depuis cinq ans
de l’alpin au nordique, mais
surtout la série 400
concourent à ce damage
en plan lisse, façonné pour
ramener peu de neige tout
en générant un appui solide.
Leur puissance répond aussi à
l’arrivée de la neige de culture,
plus dense donc plus exigeante
en matière de bullage. Plus
grosses, plus fortes, mieux
équipées, ces machines
autorisent une stratégie
I
ntégré, et souvent
plébiscité, dans les stations
de sports d’hiver, le ski de
fond n’a plus à rougir de
son grand frère alpin. Activité
délicate dans sa gestion,
soumise en France à droit
d’entrée, la pratique nordique
est aussi exposée à droit de
qualité.
« La meilleure prestation de
damage en matière de fond
est, contrairement aux idées
reçues, souvent meilleure
en France et en Italie, que
dans les pays nordiques,
sourit Patrice Louzon. Car en
France, l’accès est payant »
confirme le responsable commercial Alpes du Nord de
Kässbohrer E.S.E. La création
et l’entretien de pistes de glisse
nordique, pour la compétition
comme pour le sport plaisir, ne
relèvent définitivement plus du
produit secondaire. A l’heure
de la diversification des sports
montagne, le ski de fond
confirme son rôle dans
l’attractivité touristique (et
donc la rentabilité économique)
des stations. A la confluence
du ratio besoin / coût
d’entretien, la préparation des
tracés des pistes de ski de fond
reste un art des plus pointus.
Au travail de préparation
en début de saison permettant
d’éviter ponts de neige, trous
et obstacles, se superpose
l’usage systématique
et quotidien de la fraise et
des traceurs pour ajuster
inclinaisons, dévers et virages.
INFO n° 42
Un travail d’expert pour
manucurer les pistes
Bien que polyvalentes, 80 %
des machines de fond ne
sortent jamais de leur vocation
tandis que 20 % d’entre elles
exploitent cette double
aptitude : damage alpin mais
aussi nordique. Si leurs homologues dédiées au secteur alpin
officient souvent sur de forts
dénivelés très près des cimes,
les dameuses sur pistes de fond
opèrent majoritairement sur de
faibles inclinaisons, à moyenne
voire basse altitude. A l’heure
des signaux climatiques, leur
mission de conservation d’un
tapis neigeux quantitatif et
qualitatif prend donc tout
son sens. « Il faut quasiment
manucurer les itinéraires »
résume Patrice Louzon.
Derrière ce doigté au plus
fin, moins de bullage et de
restructuration qu’en milieu
alpin, mais jamais d’oubli.
Le damage est nécessairement
quotidien en milieu nordique
pour lutter contre le gel et le
regel qui rendent impraticable
la pratique sportive.
Classique ou skating,
à chaque tracé son modèle
Le PistenBully 100 reste de
longue date la réponse favorite
aux bons tracés classiques.
Ses évolutions techniques et
son gabarit adapté à des
itinéraires dessinés en forêts
ou milieux étroits, son exigence
modeste de maintenance en
font l’allié des rails historiques
du pas alternatif (appelé aussi
classique). Apparu dans la
gamme Kässbohrer voici trois
ans, le PistenBully Paana se
positionne dans la polyvalence. Bien proportionné pour
les pistes de petite largeur, il
satisfait aussi aux circuits en
traîneaux voire aux sentiers
piétonniers. Ce petit modèle
d’origine finlandaise pousse
vers la qualité qui devient la
règle chez les pratiquants.
Cependant, un autre moteur
fait avancer la technique :
le skating. L’émergence dans
les années 80 de cette pratique
économique innovante… dans
le fond. Avec 4 traceurs,
la Formatic 350 limite ainsi
les passes, donc les coûts
damage. Une tendance qui se
généralise.
Partenaires
de longue haleine
Sur ce marché de niche qui
représente 7 % des ventes
chaque saison, l’évolution est
néanmoins permanente.
Certes, les moindres
contraintes mécaniques et des
durées d’activités saisonnières
souvent inférieures à celles du
milieu alpin permettent
un cycle de renouvellement
des engins plus long,
de 10 à 15 ans en moyenne.
Cependant, la recherche
régulière de réduction des
coûts de fonctionnement ainsi
que la demande croissante
d’engins respectueux de
l’environnement, des milieux
faunistiques et floristiques,
sont autant d’encouragements
à l’innovation au bénéfice
de la glisse nordique.
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Quelles machines pour quelles caractéristiques ?
PistenBully 100 Largeur sans chenilles avec chenilles combi Largeur avec chenilles en acier Largeur avec finisseurs et fraise
Puissance suivant ECE Couple maximal 1 680 mm
2 500 mm
2 500 mm
3 570 mm
176 ch (129 kW)
675 Nm à 1 200 tr/min
PistenBully Paana Largeur avec chenilles en acier 2 100 mm
Largeur avec finisseurs et fraise 2 800 mm
Hauteur totale 2 230 mm
Longueur avec lame 12 positions et fraise 7 300 mm
Puissance suivant ECE 115 ch (86 kW)
Couple maximal 488 Nm à 1 500 tr/min
PistenBully 400
Largeur sans chenilles avec chenilles combi Largeur avec chenilles en acier avec finisseurs et fraise AlpinFlex Puissance suivant ECE Couple maximal 2 500 mm
4 206 mm
4 206 mm
5 500 mm
370 ch (272 kW)
1 519 Nm à 1 500 tr/min
Formatic 350
Largeur sans chenilles avec chenilles combi Largeur avec finisseurs et fraise Puissance suivant ECE Couple maximal Ecartement des traceurs en double Ecartement des traceurs en quadruple
Ecartement des plaques de traçage fixe 2 375 mm
4 100 mm
6 180 mm
350 ch (261 kW)
1 519 Nm à 1 500 tr/min
2 200 mm à 3 220 mm
1 260 mm à 1 290 mm
230 mm
Vous avez dit innovation ?
Exigeant une préparation des
pistes à l’égal des domaines
alpins, les itinéraires nordiques
poussent la qualité vers le haut.
Corollaire, les accessoires
des machines suivent, voire
précèdent, la tendance.
L’apparition des fraises
additionnelles, logées entre
la fraise arrière et chaque
traceur, permet aujourd’hui
par exemple de décompacter
les neiges très dures pour les
restituer à une meilleure glisse.
Les dispositifs de traceurs
Kässbohrer pour les pistes de
ski de fond disposent en outre
de plaques de traçage relevables
à l’unité, avec une forte
course de levage. Les marches
arrière s’effectuent du coup
sans problème. La sélection
depuis le poste de conduite du
nombre de traceurs actionnés
permet de moduler les écartements, les nombres de tracés
et leur nature. Les sabots
anti-abrasion renforcés par
des ouvreurs de trace en acier
limitent les accumulations
et perfectionnent le rendu.
Le modèle Formatic 350
actionne ainsi jusqu’à 4 traces
parallèles en un seul passage,
mais autorise aussi une seule
plaque à côté de laquelle peut
s’étaler un tracé de skating.
Potentiomètres, silentblocs,
articulation centrale, toutes
les solutions techniques savent
donc se conjuguer dans le fond
pour coller aux exigences. Et
plaquer les traceurs à chaque
ondulation, virage ou inégalité
du sol !
INFO n° 42
Page 6
INTERVIEW
Péone-Valberg
Comment Péone-Valberg se
démarque-t-elle dans le paysage
ski et montagne ?
La station est située sur un col,
ce qui nous différentie des stations de fonds de vallées. Rares
sont ces domaines qui offrent un
tel panorama à 360° : de l’Italie
avec la vue sur le massif de l’Argentera en passant par le parc du
Mercantour, le point culminant
à 2 817 m. du Mt. Mounier,
jusqu’à la chaîne St-Honorat, les
sommets de la haute vallée du
Var et les gorges rouges du
Daluis et du Cians. Le ski s’est
développé très tôt chez nous, dès
1896, avec les premières compétitions organisées sur la station
voisine de Beuil par le Chevalier
Victor de Cessole. Mais en raison de la géomorphologie de
Valberg, l’équipement en remontées mécaniques fut plus difficile
à réaliser qu’ailleurs. La succession de montagnes qui constituent notre massif a nécessité
d’importants terrassements afin
que les liaisons deviennent des
pistes ainsi que le doublement
des engins de remontées pour
éviter les ruptures. Outre notre
domaine relativement doux,
dédié à la contemplation et au
ski de promenade – hormis la
piste des aigles et ses 520 m de
dénivelé homologués pour des
Super G femme – nous pouvons
désormais nous préoccuper des
nouvelles aspirations de la clientèle : davantage d’après-ski et
d’accompagnement pour les non
skieurs.
Quelles voies de développement
engagez-vous ?
Lorsque je suis arrivé aux
affaires, j’ai souhaité confirmer
notre place de station village de
montagne : le ski alpin oui, mais
aussi une vie toute l’année. Nous
avons donc multiplié les initiatives tel le sentier planétaire qui
reproduit à l’échelle le système
Luc Alphand
Luc met
les voiles
Performant sur les skis,
au joystick des
PistenBully comme au
volant des Mitsubishi
et vainqueur du Dakar, le parrain de la maison
Kässbohrer change de sport. Luc Alphand
devient marin et sera au départ de la Transat
Jacques Vabre au Havre, en octobre prochain,
aux côtés de Marc Thiercelin. Le conseiller
sport de France Télévision rentre juste du Dakar
Argentine pour remettre aussitôt les voiles et
les défis d’une station
et la pérennité d’un village
Après son père qui en fut le fondateur, Charles-Ange Ginésy préside
aux destinées de Péone-Valberg, une station de sports d’hiver au cœur
du massif du Mercantour. Président de la Communauté de Communes
Cians Var, il est aussi le maire de cette « destination tendance de Nice
et de la Côte d’Azur » ! Rencontre.
Quid de la production de neige ?
Je m’y emploie depuis le début
des années 80. Le manque d’eau
et les coûts technologiques ont
ralenti son essor. Depuis 1989,
nous investissons. Le captage de
deux sources à 30 kilomètres
d’éloignement a permis d’investir dans 400 enneigeurs, 3 retenues de 300 000 m3 d’eau.
Désormais Valberg dispose
d’une garantie neige sur 90 %
du domaine skiable.
En matière de stratégie économique
et commerciale justement ?
Notre client est de proximité à
solaire, accessible en raquettes
l’hiver, en baskets l’été. La
découverte des planètes se joint
à celle de points remarquables
du paysage, à des enseignements
sur les météorites, les éléments
extraterrestres, le tout guidé
éventuellement par une lecture
sur Ipad. Nos retenues collinaires sont pareillement pensées
pour accepter des activités estivales : canoë kayak, baignade,
championnats de France de
voiles radio commandées.
la station n’aurait pas les
moyens de ses ambitions.
Le domaine va-t-il évoluer ?
Nous renforçons certains axes,
tel le TSD 6 places du secteur des
Eguilles. Il sert l’hiver aux
skieurs, l’été aux piétons et vététistes amateurs de descente.
Notre choix porte sur des investissements rentables et créateurs
d’emplois, sans pour autant
renoncer à la préoccupation
environnementale qui, depuis
C’est une gouvernance politique
particulière ?
La durée aux responsabilités
de mon père, et la mienne aujourd’hui, amènent sans doute
une homogénéité et une continuité de décisions. L’intercommunalité, associée à la vie de la
station, concourent à une
vision transverse : agri tourisme, filière viande, agneau du
Mercantour, etc. Le Conseil
général des Alpes Maritimes
assume un rôle dans le syndicat
mixte
d’aménagement
de
Valberg, et exprime là sa compétence d’aménageur du territoire, tant sur le littoral où
réside 90 % de la population
des Alpes Maritimes que sur le
haut pays qui héberge 10 %
des autochtones, mais représente 80 % du territoire. Seule,
30 ans, guide nos orientations.
Face au tourisme, chaque équipement doit être intégré. Les
usines d’enneigement sont
enfouies, l’éclairage public est
géré à l’économie et limite la pollution nocturne. Le tri sélectif et
les campagnes de nettoiement
du domaine skiable complètent
nos actions en matière de transports collectifs : navettes stations, tickets à 1 € à destination
du littoral. La Marianne Or du
grenelle de l’environnement
2007 et notre classement dans
les 5 stations environnementales
du journal l’Equipe récompensent ces engagements.
90 %, sinon d’Angleterre, du
Danemark, de Belgique. Nous
manquons encore d’hôtellerie
pour aller au-delà de la seule
clientèle de la Cote d’Azur,
certes indispensable et fidèle à
70 %. La récente résidence de
vacances de 300 lits permet
d’approcher une nouvelle clientèle. Reste à intéresser encore
un à deux hôtels.
Si vous deviez définir l’avenir de
Péone-Valberg ?
L’idée d’un domaine de ski à
perte de vue et d’heures entières
de glisse est révolue. Nous préférons multiplier les efforts
d’animations, équilibrer le
domaine skiable. Nous utilisons les nouvelles technologies
pour gérer nos espaces, fluidifier les temps d’attente, confirmer les efforts de notre équipe
de dameurs et conforter les
évènements culturels dans la
station.
Bernard Ducati
L’avis du spécialiste
Directeur de la station
Arrivé en 2001 dans la station avec l’objectif d’optimiser le parc afin d’amoindrir les coûts,
je suis satisfait de l’équilibre aujourd’hui atteint : cinq machines pour damer 90 km de pistes.
Avec deux machines puissantes à treuils et d’autres moindres, notre stratégie visant à préférer la puissance pour un meilleur rendu, mais aussi pour améliorer les conditions de travail, porte ses fruits : des
coûts maîtrisés et un damage apprécié. Il est certain que les compétences de nos cinq conducteurs, bénéficiant chacun d’une forte expérience, contribuent aux résultats obtenus. Hormis un PistenBully 200
destiné aux pistes de fond, nous misons sur les PistenBully 600 et 300 pour travailler les 400 000 m3
de neige de culture produits par nos 400 enneigeurs depuis 2005. Nous avons en ce sens installé des
perches tous les 50 m afin de relier les tas. Cette technique limite les chocs donc la casse ; même si
nous savons que le SAV en moins de 24 h et la proximité du magasin de pièces détachées permettent
d’éviter les ruptures de charges. Autre intérêt de dameuses bien proportionnées : en cas d’absence
de chute, la vitesse de travail des PistenBully 600 autorise un entretien avec seulement trois
machines en intervention, de 17 h à 21 h, et le matin dès 5 h.
embarquer à bord de “DCNS 1000”, un monocoque de 60 pieds. « Je l’ai invité à participer
au convoyage du bateau, de retour des Antilles,
LE COIN DE L’ADPS
après la Route du rhum ; il a fait preuve d’une
étonnante rapidité d’adaptation à l’univers de
la haute mer qu’il découvrait » commente Marc
Thiercelin au journal Le Point. Le nouveau
challenge couvait depuis plusieurs mois, il est
désormais officiel. Leader mondial des navires
militaires, DCNS a confié à Marc Thiercelin
l’animateur des Filières du talent, une opération
encourageant la réorientation professionnelle. «
Luc est un exemple de réussite du ski à l’automobile. Et malgré les accidents de la vie, il n’a
de cesse de trouver de nouveaux défis. C’est ce
qui nous intéresse chez lui » apprécie Christophe
Lachnitt, directeur de communication. Que les
aficionados se rassurent, entre ses aller-retours,
Luc Alphand sera fidèle au Challenge PistenBully
et vous donne rendez-vous les 30 et 31 mars à
Val Thorens.
INFO n° 42
E
Benjamin Blanc, nouveau président, confirme
les enjeux de l’ADSP
lu à la présidence dans les pas d’André Grogniet, Benjamin
les Domaines Skiables s’est penchée sur les projets de textes réglemenBlanc vient de prendre les rênes de l’Association Nationale
taires encadrant les modalités d’organisation de l’examen au Brevet
des Directeurs des Services des Pistes. Directeur général de la
National de Pisteurs Secouristes. Les actions engagées auprès du
station et de l’office du Mont Ventoux depuis 2001, ce professionnel
ministère de l’Intérieur et de sa direction de la défense et de la sécurité
de 33 ans a profité de la récente assemblée générale de la Fédération
civiles ont en effet sauvegardé ce BNPS. Cette journée aura également
Nationale de la Sécurité et des Secours sur les Domaines Skiables
été l’occasion pour le nouveau président de s’entendre confirmer
(FNSSDS), pour rappeler les enjeux de sa structure : la défense et la
par ses pairs leur volonté commune de maintenir les spécificités du
valorisation des métiers, l’évolution des formations. Réunie en janvier
métier de pisteur secouriste, leurs formations et compétences opéraà Alpespace en présence de représentants de l’Association Nationale
tionnelles sur les domaines skiables, sous la responsabilité juridique
des Maires des Stations de Montagne (ANMSM), des Domaines
des maires et des entreprises en charge de la sécurité et des secours.
Skiables de France (DSF), de Nordique France (NF), André Grogniet et Benjamin Blanc Les modifications proposées au débat actualisent des
à l’AG de l’ADSP
de l’Association Nationale pour l’Etude de la Neige
textes applicables au regard de la loi de modernisation
et des Avalanches (ANENA), de l’Ecole Nationale de
de la sécurité civile du 13 août 2004. Elles préservent et
Ski et d’Alpinisme (ENSA) et donc de l’Association
pérennisent l’ensemble du dispositif de formation. Les
Nationale des Directeurs des Services des Pistes (ADSP),
trois degrés de qualification sont ainsi maintenus pour
la Fédération Nationale de la Sécurité et des Secours sur
le ski alpin et le ski nordique.
Page 7
Avant-PremiEre
Le treuil 4,5 t
devient la référence
Testé cet hiver dans la station des Saisies, en Savoie, mais aussi en Suisse, en Autriche, en Italie
et en Allemagne, le nouveau treuil cabestan 4,5 tonnes entre en piste.
C
e nouvel équipement apporte des
avantages techniques, économiques et
sécuritaires :
• Techniques : en configuration difficile, sa capacité
de traction supérieure
rend la machine plus
performante.
Sur une poussée de 2 T,
le mouvement de gros
volumes de neige
s’autorise même à vitesse
rehaussée : 18 contre
16 km/h jadis (+15 %) !
• Economiques : la
diminution des diamètres
et du nombre de poulies
dans le cabestan limite
l’usure. La durée de vie du
câble, commercialisé en
1 000 mètres en standard,
avec possibilité d’opter pour
une version 1 400 mètres, n’en
est que meilleure (+ 20 %).
D’autre part, le treuil comprend un réducteur modifié
permettant de repousser sa
nécessaire révision de 3 000
à 5 000 heures… et d’alléger
ainsi les coûts d’exploitation !
• Sécuritaires : le chauffeur
connaît désormais la longueur
de câble disponible en
machine. Au détecteur de fin
de câble succède la précision
au mètre, indiquée sur le poste
de conduite. De nouveaux
capteurs de défaut d’enroulement et une technologie
revisitée améliorent la lutte
contre les dommages sur
le câble (baisse de pression)
et la machine.
Fort des appréciations portées
à l’occasion des essais de
cet hiver, le treuil cabestan
4,5 T sera de série sur les
PistenBully 600 W/Polar W
la saison prochaine afin de
répondre aux attentes des
clients. « L’objectif est atteint
grâce aux poulies redimensionnées où le câble est moufflé
une fois de moins, et avec
une tension variable sur
la bobine de stockage.
L’approche mécanique est
bonne. Le treuil semble
plus fiable, plus pérenne.
Nous avons effectué cette
saison déjà 200 heures
d’usage » éclaire Pascal
Muffat.
Le responsable du garage
de la Régie des Saisies
apprécie la séparation
des pièces du réducteur
et de la bobine, rendues
mieux accessibles. Si le
prototype testé cet hiver
salit un peu son porteur,
faute à une poussière de
câble mélangée à l’eau,
les protections éditées par
la R&D du groupe devraient
règler cette légère gêne sur la
version finale.
« La suppression du détecteur
mécanique de fin de course au
profit d’un suivi électronique
de longueur du câble, même
raccourci par nos soins, évite
des pièces coûteuses jadis
requises à l’identification des
fins d’enroulement » conclut
Pascal Muffat.
L’optimisation
du damage sur mesure
ACTU SNOWsat
Pierre Digirolamo, responsable
du programme SNOWsat.
L
es gammes PistenBully
ont fait ce choix en
proposant quatre versions
du SNOWSat. Ce système
d’optimisation des flottes
repose sur un ordinateur
embarqué apportant une aide
au pilotage et une base
logicielle installée dans
les bureaux.
SNOWsat apporte ainsi :
• une géolocalisation GPS
précise à 10 cm,
• des épaisseurs de neige
quantifiées à +/- 5 à 15 cm,
mesures indépendantes
des différentes couches,
Photo Brad Kasselmann
Si le savoir-faire
du conducteur reste
la valeur première
d’un damage réussi,
il n’exclut pas
l’introduction
de technologies
d’assistance.
• une somme d’indicateurs de
fonctionnement dans l’option
SNOWsatCan, afin de faciliter
les entretiens et la prévention
des pannes.
Pré-câblés en usine, les
PistenBully récents profitent
des efforts de R&D menés
entre Kässbohrer et SNOWsat
afin d’optimiser les interfaces
techniques entre machines et
ordinateurs. De quoi obtenir
« une qualité d’information
remarquable malgré les
vibrations, les chocs et les
oscillations de températures à
la baisse, peu gênantes, mais
surtout à la hausse jusqu’à
90°C au cœur des computers,
lorsque les engins dament
toute la nuit » observe Pierre
Digirolamo. Le responsable du
programme SNOWsat
a obtenu de son fabricant
informatique un modèle sur
mesure et évolutif. Jadis
extériorisée, l’option
SnowSatCan est ainsi intégrée
à l’ordinateur. Le GPS
embarqué prend lui aussi
l’aspect d’un bloc pratique.
L’interface homme/machine
sort également facilitée. « Le
conducteur peut entrer ou non
dans SNOWsat sans sortir
des réglages de conduite »
détaille Pierre Digirolamo.
Les connectiques, les cartes,
les composants sont fiabilisés,
les installations stabilisées.
Présentes depuis une décennie
en Italie, Espagne, Autriche,
Suisse, Allemagne, USA et
Nouvelle Zélande, les gammes
SNOWsat facilitent
l’homogénéité du damage.
Elles profitent d’une assistance
à distance très réactive. Moins
de déplacements, moins de
coûts, plus de développement
durable !
Actu GreenTech
Travaux d’été pour
le PistenBully 300
GreenTech
L’
avance technologique
et la fiabilité des PistenBully
font depuis longtemps leur
suprématie sur la neige. Mais
aujourd’hui, le succès ne s’arrête
plus là ! Bénéficiant de
caractéristiques très particulières,
les machines font désormais leurs
preuves loin de ce terrain de jeu
hivernal. Travaux d’ensilage,
aménagements paysagers,
débroussaillage, fauchage, broyage
de bois, récolte de roseaux,
travaux de forte poussée, opérations
extrêmes en terrains difficiles,
interventions dans les tourbières,
les terrains inondés, ou encore les
pentes très raides… les PistenBully
300 GreenTech interviennent là où
les véhicules conventionnels ne sont
plus adaptés.
Grâce à une pression au sol
extrêmement faible, ils peuvent
être utilisés sur des sols sensibles et
impraticables à tout autre engin. Le
concept de véhicule flexible permet
l’utilisation d’accessoires spécifiques
pour diverses applications grâce à
une grande compatibilité
des connexions avec la plupart
des équipements disponibles (par
exemple : coupeurs de tranchées,
foreurs de trous destinés aux
plantations, écarteurs d’excréments,
etc...)
Plusieurs études scientifiques
indépendantes le montrent
clairement : grâce à son agilité,
sa poussée inégalée, sa faible
consommation, le PistenBully 300
GreenTech est, dans des conditions
extrêmes, supérieur aux véhicules
conventionnels à roues, en terme
de technologie et de rentabilité.
D’autres études plus spécifiques ont
analysé l’impact de l’utilisation d’un
PistenBully, et surtout la qualité
des résultats, pour des travaux
d’ensilage. Les conclusions sont
unanimes et le PistenBully 300
GreenTech a confirmé ses
remarquables performances.
Dorénavant, il ne faudra plus être
surpris de croiser ces nouveaux
engins tout terrain au détour d’un
champs de maïs, de seigle, d’orge,
ou de blé !
INFO n° 42
Page 8
..
KAssbohrer sous les feux de l’actu
Kässbohrer E.S.E.
BP 218
73277 ALBERTVILLE
Cedex France
Standard Général
➤ Tél. : +33 04 79 10 46 10
Fax : +33 04 79 10 46 40
➤ Mail : [email protected]
Services Techniques
Service Pièces
Richard Coutin
➤ Tél. : 04 79 10 46 46
Fax : 04 79 10 46 41
➤ [email protected]
Service Intervention
Emmanuel Ruggiero
➤ Tél. : 04 79 10 46 20
➤ [email protected]
Assistance technique
Jean-Pierre Estèves
➤ Tél. : 04 79 10 46 30
➤ [email protected]
Service technique
Secrétariat : Fabienne Fath
➤ Tél. : 04 79 10 46 22
Fax : 04 79 10 46 42
➤ [email protected]
Janvier 2011 :
A l’occasion de
la célèbre émission Turbo sur
M6, Dominique
Chapatte tourne
un reportage
en direct de
la cabine d’un
PistenBully 600
Polar en
compagnie de
Pierre Hudry,
responsable
damage de
la station.
11 février 2011 : Nicolas
Sarkozy se rend en HauteSavoie en compagnie de Frédéric
Lefebvre, Chantal Jouanno et
Nathalie Kosciusko-Morizet pour
un déplacement consacré
à la montagne. A cette occasion,
il visite la station de La Clusaz où
il est accueilli par de nombreux
acteurs économiques de la montagne parmi lesquels Didier Bic,
directeur général de Kässbohrer
E.S.E et vice-président de l’Afmont.
13 février 2011 : Xavier
Bertrand, ministre du travail,
se rend à Tignes. Quelques
pistes dans l’espace Killy avant
de grimper dans une dameuse
PistenBully, s’intéresser à
la neige de culture puis visiter
les logements des saisonniers.
27 février 2011 : C’est au tour des journalistes d’Auto-Moto sur TF1 de conclure leur émission
dominicale et ses tests hebdomadaires au volant d’une dameuse PistenBully. Décidément, la cabine
des belles rouges c’est bien le lieu branché où il faut être pour avoir du succès cet hiver !
PARTENARIAT
Du ski nordique... aux circuits neige et glace
de la discipline mais également
à favoriser l’émergence
de jeunes champions. Cet
engagement se traduit par des
partenariats privilégiés avec
de nombreux évènements
comme la Foulée Blanche,
qui s’est tenue à Autrans en
début d’année, le Marathon
de Bessans, la Bornandine
ou la Transjurassienne, plus
récemment.
Dans un registre très différent,
les PistenBully ont préparé
(avec mérite, compte tenu
des conditions d’enneigement)
le terrain sur lequel se sont
affrontés les quelques 100
cavaliers du Polo Masters de
Megève 2011 en janvier dernier
en plein centre de la station
ainsi que, quelques kilomètres
plus haut, le circuit neige
et glace destiné à accueillir
pendant 3 semaines les essais
de la tournée BMW X Drive.
Manifestement, sur route enneigée, rien ne vaut un cheval, une
BM ou un PistenBully…
Démonstration / formation
Anthony Nio
➤ Tél. : 06 86 07 16 38
➤ [email protected]
Service livraison
Vincent Magaud
➤ Tél. : 04 79 10 46 17
➤ [email protected]
Service garanties
Arjan Botterman
➤ Tél. : 04 79 10 46 23
➤ [email protected]
Services Commerciaux
Service commercial
Bernadette Be
➤ Tél. : 04 79 10 46 12
Fax : 04 79 10 46 40
➤ [email protected]
Service commercial Pièces
Frédéric Lannes-Brun
➤ Tél. : 06 82 81 86 48
➤ [email protected]
Service Occasions
Gaëtan Tilly
➤ Tél. : 06 86 07 16 14
➤ [email protected]
Service Comptabilité
Fabrice Lauterbach
➤ Tél. : 04 79 10 46 35
Fax : 04 79 10 46 43
➤ [email protected]
agenda express
> 16 au 19 mars 2011
Ecureuils d’Or - 2è étape
Corbiers / Saint-Sorlin /
La Toussuire
> 30 au 31 mars 2011
Challenge PistenBully
Val Thorens
> 12 au 15 avril 2011
Ecureuils d’Or - 3è étape Finale
Flaine
> 13 au 14 avril 2011
ExpoBeach
Saint-Raphaël
> 27 au 29 avril 2011
Alpipro
SavoiExpo – Chambéry
> 4 au 6 mai 2011
Interalpin
Innsbruck
> 29 juin 2011
Technitours Alpes
Rumilly
> 6 juillet 2011
Technitours Pyrénées
Toulouse
> Retrouvez toute
l’actualité du damage
sur www.pistenbully.fr
INFO n° 42
T
ravail de l’ombre avant que
les champions ne s’élancent,
la préparation technique
des pistes est un enjeu capital
pour la réussite des compétitions
de ski nordique. Fidèle à sa
philosophie, Kässbohrer E.S.E.
renforce son soutien aux
activités liées à la pratique
du ski nordique et s’implique
auprès des stations et des
organisateurs. Un soutien qui
vise à participer à la promotion
Calendrier
Challenge PistenBully à Val Thorens les 30 et 31 mars 2011 D
ans quelques semaines, la 16è édition
du célèbre Challenge PistenBully investira
pendant 2 jours la station de Val Thorens.
Rendez-vous est ainsi donné aux pilotes
aguerris, représentant plus de 60 stations
de ski françaises et andorranes qui se
retrouveront pour s’affronter sur
de nombreuses épreuves techniques,
théoriques, mécaniques et sportives très
spectaculaires : tests de précision à la lame,
pilotage en aveugle à la caméra de recul,
gymkhanas mais également boardercross, ski
nordique et cette année, c’est une nouveauté,
épreuve de luge ! La plus conviviale des
compétitions, fidèlement parrainée par Luc
Alphand, permettra également d’échanger
sur les méthodes de travail et les expériences
terrain des conducteurs.
Dernière ligne droite pour les inscriptions :
04 76 10 46 10 ou [email protected]
Salon - Rendez-vous d’affaires Alpipro
à Chambéry du 27 au 29 avril 2011 T
outes les équipes de Kässbohrer vous donnent rendez-vous à
SavoiExpo - Chambéry afin de vous présenter les nouveautés
(motorisation, équipement, services…), d’échanger et de préparer
avec vous la saison prochaine. Pour gagner du temps, simplifier et
optimiser votre visite : programmez dès maintenant vos rendezvous d’affaires avec nos équipes sur www.alpipro.com
Dans le cadre du salon, conférence / atelier proposée
par Kässbohrer sur le thème « Nouvelles
motorisations et carburants pour le damage : enjeux
environnementaux et règlementation ».
Mercredi 27 à 16 h et vendredi 29 à 10 h.
Profitez des avantages du Club
Passionnés de montagne, le
Club PistenBully est fait pour
vous !
Adhérer au Club, c’est profiter
de toutes les nouveautés
liées aux engins de damage
PistenBully, des objets publici-
taires, de nombreux vêtements
et accessoires à l’image de la
marque, des miniatures de vos
machines favorites…
C’est aussi recevoir le K Info
directement chez vous. C’est
encore la possibilité d’assister
aux principaux
évènements
organisés par Kässbohrer dont
le célèbre Challenge PistenBully
qui se tiendra dans quelques
semaines à Val Thorens.
Retrouvez tous les produits
et les nouveautés sur
www.pistenbully.fr
Si vous n’êtes pas encore
membre du Club, téléchargez
votre bulletin d’inscription
sur www.pistenbully.fr
K. INFO n°42. Ne donne que des informations de caractère général qui ne peuvent en aucun cas être d’ordre contractuel. Prescription graphique : STIM. Photos Kässbohrer, DR. Illustrations A. Chereau. 1er trimestre 2011. Imprimé en France pour Kässbohrer E.S.E. Toute reproduction, même partielle, interdite sans accord express de Kässbohrer E.S.E.
infos pratiques