LE STRESS FAIT-IL GROSSIR ? Le stress, réaction provoquée par

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LE STRESS FAIT-IL GROSSIR ? Le stress, réaction provoquée par
LE STRESS FAIT-IL GROSSIR ?
Le stress, réaction provoquée par des agressions physiques ou psychologiques,
provoque de nombreux symptômes. Parmi ceux-ci, des modifications du
comportement alimentaire qui ont bien sûr des conséquences sur le poids.
Le stress peut se définir comme une agression physique ou psychique suffisamment
importante pour mobiliser de l’énergie et faire face à « l’urgence ».
Des réponses nerveuses, hormonales, métaboliques et comportementales vont être
enclenchées. Tout d’abord, l’organisme mobilise des moyens de lutte : c’est la phase de
résistance. Mais si le stress se prolonge ou s’il est trop intense, d’autres moyens, plus
importants, seront activés : c’est la phase d’adaptation.
Deux types de réaction vis-à-vis de la prise alimentaire sont observés sous l’effet du
stress : certains sujets vont manger plus, d’autres moins. L’hypophagie (manger moins)
sous l’effet d’un stress est considérée comme une réponse normale. En revanche, la
relation entre l’hyperphagie (manger plus) et le stress est beaucoup moins claire.
Des souris et des hommes...
Chez l’animal, selon sa nature et son intensité, le stress peut stimuler ou inhiber la prise
alimentaire.
Le stress physique répété, source d’irritation plus que de douleur, conduit une souris ou
un rat à ingérer des aliments même s’il est rassasié et à prendre du poids. Cette prise
alimentaire augmentée cesse à l’arrêt du stress pour faire place à une diminution des
apports, qui redeviennent normaux et qui corrigent le poids.
Mais si le stress est d’intensité plus grande, l’animal devient agressif et cesse de
s’alimenter. Ce sont des neuromédiateurs (substances transmettant l’influx nerveux) qui
sont impliqués dans ces deux types de réaction.
Chez l’homme, l’implication des neuromédiateurs dans les modifications de la prise
alimentaire sous l’effet du stress est moins claire.
Si on soumet des sujets de poids normal à un stress, certains augmenteront leurs
apports caloriques, d’autres les diminueront. Il semble quand même que les femmes
soient plus sujettes à manger sous l’effet du stress.
L’hypothèse selon laquelle les obèses ont tendance à trop manger dans les situations
émotionnelles n’a jamais été clairement vérifiée. En revanche, sous l’effet du stress, les
sujets soumis à un régime restrictif perdraient le contrôle qu’ils exercent sur leur
alimentation et mangeraient plus...
Beaucoup d’études restent à faire pour mieux connaître les mécanismes et les
conséquences du stress (selon son intensité, sa durée...) sur les hommes et sur les
femmes de tous les âges... Mais, en attentant d’en savoir plus, on peut se consoler de
ses quelques kilos en trop en accusant le stress...
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