Loi de la nationalité de 1973 Loi de la nationalité de 1993 Loi de la
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Loi de la nationalité de 1973 Loi de la nationalité de 1993 Loi de la
Loi de la nationalité de 1973 Loi de la nationalité de 1993 Loi de la nationalité de 1998 (loi n°73-42 du 9 janvier 1973) (loi n°93-933 du 22 juillet 1993) (loi n°98-170 du 16 mars 1998) Attribution (à la naissance) Attribution Attribution par filiation : d'un parent français (égalité). par filiation : d'un parent français. par filiation : d'un parent français. par le double droit du sol : né en France d'un parent né en France. par le double droit du sol, si au moins un parent est né en France (art. 19.3) dans sa définition légale actuelle (exception pour l'Algérie, sous condition de 5 ans de résidence des parents). par le double droit du sol : rétabli pour les enfants d'Algériens nés en France après 1962, de parents nés en Algérie avant 1962 ; non rétabli pour autres anciennes colonies. Acquisition (au cours de l'existence) Acquisition Acquisition de plein droit à la majorité : pour le jeune né en France, sous condition de 5 ans de résidence en France. (La preuve de la nationalité française est apportée par le certificat de nationalité). (supprimée) remplacée par la manifestation de volonté, entre 16 et 21 ans. de plein droit, à la majorité, pour l'enfant né en France, sous condition de 5 ans de résidence, continue ou non, depuis l'âge de 11 ans. La déclaration acquisitive La déclaration acquisitive La déclaration acquisitive de 0 à 18 ans, pour les jeunes nés en France, sous condition de 5 ans de résidence (anticipation de l'acquisition de plein droit). (supprimée) A partir de 13 ans, avec l'accord des parents, ou 16 ans, pour les jeunes nés en France, sous condition de 5 ans de résidence (anticipation de l'acquisition de plein droit). en cas de mariage avec un conjoint français, sans délai, puis après six mois (loi de 1984) (effet collectif pour les enfants mineurs). en cas de mariage avec un conjoint français, après un délai de deux ans, sauf enfant commun (effet collectif pour les enfants mineurs mentionnés). par mariage avec un conjoint français, après un an, sauf enfant commun. L'acquisition par décret ou naturalisation, à la majorité : obtenue après enquête suite à une demande formulée par l'intéressé (effet collectif pour les enfants mineurs). L'acquisition par décret ou naturalisation, sur la demande de l'intéressé, après enquête (effet collectif pour les mineurs déclarés) motivation. L'acquisition par décret ou naturalisation, sur la demande de l'intéressé, après enquête ; la réponse doit être donnée sous dix-huit mois. B. Fichet/Cemric/2007 Loi de 2003 (modifications par la loi n°2003-1119 du 26 novembre 2003) Loi de 2006 ( loi n° 2006-911 du 24 juillet 2006) Attribution par filiation Attribution par le double droit du sol par le double droit du sol Acquisition Acquisition La déclaration acquisitive par mariage deux ans à compter du mariage, sans réduction. trois ans à défaut d'un an de vie en France communauté de vie tant affective que matérielle le conjoint français a gardé sa nationalité connaissance suffisante du français L'acquisition par décret : la personne doit connaître les droits et devoirs conférés par la nationalité française par filiation La déclaration acquisitive Par mariage quatre ans à compter du mariage (cinq ans si l’étranger ne peut prouver trois ans de résidence régulière et ininterrompue en France depuis le mariage) si la communauté de vie affective et matérielle n’a pas cessé depuis le mariage si le conjoint français a gardé sa nationalité si le conjoint étranger justifie d’une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue française L’acquisition par décret dispense du stage maintenue seulement pour ceux qui ont rendu des services militaires ou des services exceptionnels à la France, qui présentent pour elle un intérêt exceptionnel, ainsi que pour les réfugiés. La réponse de l’autorité doit intervenir dans les dix-huit mois à compter de la remise du récépissé ; le délai est réduit à douze mois pour l’étranger qui a dix ans de résidence en France ; ils peuvent être prolongés une fois, de trois mois. Le préfet ou le maire organise une cérémonie d’accueil dans la citoyenneté française, dans un délai de six mois, pour les personnes ont acquis la nationalité. B. Fichet/Cemric/2007