Sur les Cyrtandrées. Le seul point de différence qui reste entre les

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Sur les Cyrtandrées. Le seul point de différence qui reste entre les
J5.I
K O B . BKUWJN.
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Sur
les
Cyrtandrées.
L e seul point de différence q u i reste entre les Gesnériacées et
les Cyrtandracées est donc l'existence de l'albumen dans les premières et son absence dans les secondes. Néanmoins , ce c a r a c tère n'est pas absolument c o n s t a n t , car les Cyrtandracées offrent des cas o ù les restes de l'albumen sont visibles dans les
graines mûres en a p p a r e n c e ; et dans plusieurs Gesnériacées,
l'albumen est si peu d é v e l o p p é , qu'il ne peut fournir qu'un
caractère de très petite yaleur.(i), surtout lorsqu'il ne se lie pas
avec d'autres différences plus importantes.
E n décrivant le genre Aikinia
(Epithema
du D B l u m e ) ,
j'avais c o n s i d é r é , par les raisons que j e viens d ' e x p o s e r , les
Cyrtandracées
ou Cyrtandrées c o m m e une simple tribu des
Gesnériacées, qui se distingue de la subdivision de la famille à
corolle h y p o g y n e (les Beslériées) par des caractères d'une faible
i m p o r t a n c e , on qui demandent confirmation. E t , bien qu'indépendamment des caractères ci-dessus exposés, les Cyrtandrées
diffèrent très remarquablement du reste de la famille sous le
rapport de leur distribution g é o g r a p h i q u e , cette différence n'est
pas encore entièrement sans e x c e p t i o n , c o m m e je l'ai fait c o n naître dans ma Notice sur le Loxotis. (2)
Mais que l'on considère ces groupes soit c o m m e des familles
distinctes , soit comme de simples tribus, on admettra p r o b a b l e m e n t que dans une classification naturelle les
Cyrtandrées
doivent rester près des Beslériées, tandis q u e d'un autre côté
elles paraissent avoir b e a u c o u p de rapports avec les Bignoniac é e s , auxquelles elles se lient par Y lncarvillea
particulièrement
avec la section de celui-ci que dans les Illustrations d u D B o y l e
j'ai décrite comme sous-genre sous le n o m
à'Amphicome.
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L e professeur Lindley a dernièrement considéré ce sousgenre comme génériquement distinct de YIncaivillea.
Mais,
à l'exception des différences que présentent les graines et le c a ice , q u i ne m'ont semblé et ne me semblent encore seulement
(1) V o y e z la seconde noie à la suile du M é m o i r e .
(2) M . R o b . ISrowr) a publié dans les Planlœ
obliqua,
Loxotis
Jaeanicœ rariores
la description du
Loxotis
à la suile de laquelle il a parlé des rapports intimes qui existent entre les genre»
et Glossantlms,
et il a cité une espèce de ce dernier genre trouvée au M e x i q u e .
( Note du traduct.
)