Dossier Presse
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LE CHEF-D’ŒUVRE CULTE DU MAÎTRE DU SUSPENSE COMME VOUS NE L’AVEZ JAMAIS VU ! LA MORT AUX TROUSSES UN FILM D’ALFRED HITCHCOCK AVEC CARY GRANT, EVA MARIE ET JAMES MASON SAINT AU CINÉMA EN VERSION RESTAURÉE INÉDITE 8K DCP NUMÉRIQUE LE 30 JUILLET 2014 Relations presse Programmation Retrouvez toute notre actualité et nos visuels sur CARLOTTA FILMS CARLOTTA FILMS www.carlottavod.com Mathilde GIBAULT Sophie CLÉMENT Tél. : 01 42 24 87 89 Tél. : 01 42 24 11 44 [email protected] [email protected] Distribution CARLOTTA FILMS 9, passage de la Boule blanche 75012 Paris Tél. : 01 42 24 10 86 – Fax : 01 42 24 16 78 « La Mort aux trousses figure parmi les cinq meilleurs films d’Alfred Hitchcock. Il porte le sceau du maître. » William FRIEDKIN « J’aime tout dans ce film, de la séquence sur le mont Rushmore à celle de l’avion. Ce sont des symphonies de pur cinéma. » Guillermo DEL TORO oger Thornhill est un publicitaire new-yorkais dont l’existence est centrée autour de son travail et de ses sorties avec sa mère. Lors d’un rendez-vous avec des clients au Plaza Hotel, sa vie bascule brusquement : deux hommes le prennent pour un certain George Kaplan, le kidnappent et le conduisent à leur chef, M. Townsend alias Phillip Vandamm. Après avoir vainement essayé de lui soutirer des informations, ces derniers tentent de le tuer mais ratent leur coup. Thornhill est alors décidé à révéler le complot fomenté contre ce mystérieux Kaplan. Mais lorsqu’il retrouve le vrai M. Townsend, travaillant au siège des Nations Unies, celui-ci est poignardé sous les yeux de Thornhill, lequel devient le principal suspect de ce crime. Il s’enfuit bientôt de New York, aidée par une jeune femme nommée Eve Kendall, apparemment tombée sous le charme du publicitaire. Mais le jeu de séduction auquel elle se livre se révèle moins innocent qu’il n’y paraît… R Réalisé entre les deux chefs-d’œuvre que sont Sueurs froides (1958) et Psychose (1960), La Mort aux trousses (1959) est un véritable sommet du cinéma hollywoodien et l’un des films les plus admirés du Britannique Alfred Hitchcock. Le cinéaste bénéficie d’un budget exceptionnel de plus de 3 millions de dollars, alloué par les studios MGM, pour réaliser cette trépidante course-poursuite à travers les États-Unis, mêlant le meilleur du film d’espionnage, de la comédie et de l’intrigue sentimentale. Il fait appel au célèbre scénariste Ernest Lehman (Qui a peur de Virginia Woolf ?) pour l’écriture de cette intrigue s’inspirant de précédentes œuvres d’Hitchcock, telles Les 39 Marches ou La Cinquième Colonne. La photographie, signée Robert Burks, un fidèle du cinéaste, sublime une mise en scène virtuose, qui joue sans cesse avec les figures géométriques, et à laquelle la partition de Bernard Herrmann vient poser sa touche divine. Mais le statut de chef-d’œuvre est en grande partie dû à son casting trois étoiles : le fringant Cary Grant, en Monsieur Tout-le-monde entraîné dans une aventure trépidante au péril de sa vie, la belle Eva Marie Saint en parfaite égérie hitchcockienne, et le dandy James Mason, en bandit charmeur et manipulateur. La Mort aux trousses est un moment inoubliable de cinéma, un condensé de scènes devenues mythiques qui retrouvent ici leur splendeur d’origine avec cette restauration inédite à 8K ! L’AVENTURE DE LA MORT AUX TROUSSES Alfred Hitchcock engage Ernest Lehman à l’écriture du scénario en lui demandant d’intégrer deux de ses propres idées, lesquelles finiront par être les deux scènes emblématiques du film : celle de l’attaque d’avion dans un champ de maïs et celle de la poursuite sur le mont Rushmore. Le tournage se déroule sur 78 jours, d’août à décembre 1958. Surgissent certaines difficultés, notamment lorsque le cinéaste entreprend de filmer au siège des Nations unies et, bien entendu, sur le mont Rushmore. La climat de peur qui règne durant cette période de guerre froide interdit l’accès de ces lieux au réalisateur, qui se contente de tourner les séquences en studio – bien que la partie se déroulant à l’extérieur des Nations unies ait vraiment été filmée à l’insu des autorités devant le véritable siège new-yorkais. Le patriotisme des Américains est piqué à vif lorsqu’ils apprennent que le Britannique envisage de montrer Cary Grant agrippé au nez de Lincoln, sur le point d’éternuer. Ils lui suggèrent à la place de déplacer l’action sur le propre nez de la reine d’Angleterre ! Hitchcock use une nouvelle fois du « MacGuffin », terme proprement hitchcockien désignant un prétexte narratif sans importance. Car davantage que la simple résolution d’une histoire, l’intrigue de La Mort aux trousses est en réalité un double voyage : à la fois géographique – le héros est constamment en mouvement à travers le territoire américain – et surtout initiatique – Thornhill se mue progressivement en homme, passant des bras de sa mère à ceux de sa future femme. Le film dure au final près de 2h16, une durée inhabituelle pour l’époque. Heureusement pour le cinéaste, son agent avait inséré une clause dans le contrat stipulant que le réalisateur était seul en contrôle artistique du film, quel qu’en soit le coût ou la durée. Par sa mise en scène de haute volée et son scénario subtil, La Mort aux trousses est aujourd’hui considéré comme une œuvre précurseuse du film d’action moderne, de la saga des James Bond initiée au début des années 1960 à la série télévisée Alias de J. J. Abrams (2001 à 2006). L’ÉPISODE DE RAPID CITY VU PAR ERNEST LEHMAN « Deux semaines passèrent sans que je trouve un seul mot à écrire. Cary Grant avait commencé à toucher son salaire, Hitch travaillait sur les costumes d’Eva Marie Saint, et moi je n’avais pas de troisième acte, juste des pages blanches. Je n’avais aucune idée de la raison qui pouvait pousser n’importe lequel des personnages à se diriger vers le mont Rushmore. Je pris le téléphone. "Hitch, nous avons un problème." […] Je lui donnai la mauvaise nouvelle. Nous restâmes assis à nous regarder fixement. "Nous allons engager un auteur de romans policiers", dit-il. "Un romancier, pour qu’il vienne nous proposer des idées." […] Je continuai à regarder Hitch et je l’écoutai avec attention tandis qu’il énumérait lentement les noms des plus célèbres auteurs de romans policiers du moment. Mais soudain, l’hémisphère droit de mon cerveau prit la parole : "Elle sort un pistolet de son sac à main et elle lui tire dessus." Hitch écarquilla les yeux. Je lui expliquai : "Les résistants polonais tuaient parfois un des leurs pour faire croire qu’ils n’appartenaient pas à son réseau." "Hitch, ajoutai-je, ce ne sont pas des vraies. Ce sont de fausses balles." Après, ce fut facile. Le troisième acte se mit en place tout entier, juste comme ça. » Extrait de la préface du scénario de La Mort aux trousses, écrit par Ernest Lehman (Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1999) LA MORT AUX TROUSSES North by Northwest (1959, USA, 136 mn, Couleurs, 1.75:1, VISA : 22 604) un film d’Alfred HITCHCOCK avec Cary GRANT, Eva Marie SAINT, James MASON Jessie ROYCE LANDIS, Martin LANDAU écrit par Ernest LEHMAN musique Bernard HERRMANN directeur de la photographie Robert BURKS chef décorateur Robert F. BOYLE conception générique Saul BASS montage George TOMASINI réalisé par Alfred HITCHCOCK Retrouvez toute notre actualité et nos visuels sur www.carlottavod.com