Dossier Presse

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Dossier Presse
LE CHEF-D’ŒUVRE CULTE DU MAÎTRE DU SUSPENSE
COMME VOUS NE L’AVEZ JAMAIS VU !
LA MORT AUX TROUSSES
UN FILM D’ALFRED HITCHCOCK
AVEC CARY GRANT, EVA MARIE
ET JAMES MASON
SAINT
AU CINÉMA EN VERSION RESTAURÉE INÉDITE 8K
DCP NUMÉRIQUE
LE 30 JUILLET 2014
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« La Mort aux trousses figure parmi les cinq meilleurs films d’Alfred Hitchcock. Il porte le
sceau du maître. »
William FRIEDKIN
« J’aime tout dans ce film, de la séquence sur le mont Rushmore à celle de l’avion. Ce sont
des symphonies de pur cinéma. »
Guillermo DEL TORO
oger Thornhill est un publicitaire new-yorkais dont l’existence est centrée autour de son
travail et de ses sorties avec sa mère. Lors d’un rendez-vous avec des clients au Plaza
Hotel, sa vie bascule brusquement : deux hommes le prennent pour un certain George Kaplan,
le kidnappent et le conduisent à leur chef, M. Townsend alias Phillip Vandamm. Après avoir
vainement essayé de lui soutirer des informations, ces derniers tentent de le tuer mais ratent
leur coup. Thornhill est alors décidé à révéler le complot fomenté contre ce mystérieux
Kaplan. Mais lorsqu’il retrouve le vrai M. Townsend, travaillant au siège des Nations Unies,
celui-ci est poignardé sous les yeux de Thornhill, lequel devient le principal suspect de ce
crime. Il s’enfuit bientôt de New York, aidée par une jeune femme nommée Eve Kendall,
apparemment tombée sous le charme du publicitaire. Mais le jeu de séduction auquel elle se
livre se révèle moins innocent qu’il n’y paraît…
R
Réalisé entre les deux chefs-d’œuvre que sont Sueurs froides (1958) et Psychose (1960), La
Mort aux trousses (1959) est un véritable sommet du cinéma hollywoodien et l’un des films
les plus admirés du Britannique Alfred Hitchcock. Le cinéaste bénéficie d’un budget
exceptionnel de plus de 3 millions de dollars, alloué par les studios MGM, pour réaliser cette
trépidante course-poursuite à travers les États-Unis, mêlant le meilleur du film d’espionnage,
de la comédie et de l’intrigue sentimentale. Il fait appel au célèbre scénariste Ernest Lehman
(Qui a peur de Virginia Woolf ?) pour l’écriture de cette intrigue s’inspirant de précédentes
œuvres d’Hitchcock, telles Les 39 Marches ou La Cinquième Colonne. La photographie,
signée Robert Burks, un fidèle du cinéaste, sublime une mise en scène virtuose, qui joue sans
cesse avec les figures géométriques, et à laquelle la partition de Bernard Herrmann vient poser
sa touche divine. Mais le statut de chef-d’œuvre est en grande partie dû à son casting trois
étoiles : le fringant Cary Grant, en Monsieur Tout-le-monde entraîné dans une aventure
trépidante au péril de sa vie, la belle Eva Marie Saint en parfaite égérie hitchcockienne, et le
dandy James Mason, en bandit charmeur et manipulateur. La Mort aux trousses est un
moment inoubliable de cinéma, un condensé de scènes devenues mythiques qui retrouvent ici
leur splendeur d’origine avec cette restauration inédite à 8K !
L’AVENTURE DE LA MORT AUX TROUSSES
Alfred Hitchcock engage Ernest Lehman à l’écriture du scénario en lui demandant d’intégrer
deux de ses propres idées, lesquelles finiront par être les deux scènes emblématiques du film :
celle de l’attaque d’avion dans un champ de maïs et celle de la poursuite sur le mont
Rushmore. Le tournage se déroule sur 78 jours, d’août à décembre 1958. Surgissent certaines
difficultés, notamment lorsque le cinéaste entreprend de filmer au siège des Nations unies et,
bien entendu, sur le mont Rushmore. La climat de peur qui règne durant cette période de
guerre froide interdit l’accès de ces lieux au réalisateur, qui se contente de tourner les
séquences en studio – bien que la partie se déroulant à l’extérieur des Nations unies ait
vraiment été filmée à l’insu des autorités devant le véritable siège new-yorkais. Le patriotisme
des Américains est piqué à vif lorsqu’ils apprennent que le Britannique envisage de montrer
Cary Grant agrippé au nez de Lincoln, sur le point d’éternuer. Ils lui suggèrent à la place de
déplacer l’action sur le propre nez de la reine d’Angleterre ! Hitchcock use une nouvelle fois
du « MacGuffin », terme proprement hitchcockien désignant un prétexte narratif sans
importance. Car davantage que la simple résolution d’une histoire, l’intrigue de La Mort aux
trousses est en réalité un double voyage : à la fois géographique – le héros est constamment
en mouvement à travers le territoire américain – et surtout initiatique – Thornhill se mue
progressivement en homme, passant des bras de sa mère à ceux de sa future femme.
Le film dure au final près de 2h16, une durée inhabituelle pour l’époque. Heureusement pour
le cinéaste, son agent avait inséré une clause dans le contrat stipulant que le réalisateur était
seul en contrôle artistique du film, quel qu’en soit le coût ou la durée. Par sa mise en scène de
haute volée et son scénario subtil, La Mort aux trousses est aujourd’hui considéré comme une
œuvre précurseuse du film d’action moderne, de la saga des James Bond initiée au début des
années 1960 à la série télévisée Alias de J. J. Abrams (2001 à 2006).
L’ÉPISODE DE RAPID CITY VU PAR ERNEST LEHMAN
« Deux semaines passèrent sans que je trouve un seul mot à
écrire. Cary Grant avait commencé à toucher son salaire,
Hitch travaillait sur les costumes d’Eva Marie Saint, et moi
je n’avais pas de troisième acte, juste des pages blanches. Je
n’avais aucune idée de la raison qui pouvait pousser
n’importe lequel des personnages à se diriger vers le mont
Rushmore.
Je pris le téléphone. "Hitch, nous avons un problème."
[…] Je lui donnai la mauvaise nouvelle. Nous restâmes assis à nous regarder fixement.
"Nous allons engager un auteur de romans policiers", dit-il. "Un romancier, pour qu’il vienne
nous proposer des idées."
[…] Je continuai à regarder Hitch et je l’écoutai avec attention tandis qu’il énumérait
lentement les noms des plus célèbres auteurs de romans policiers du moment. Mais soudain,
l’hémisphère droit de mon cerveau prit la parole : "Elle sort un pistolet de son sac à main et
elle lui tire dessus."
Hitch écarquilla les yeux. Je lui expliquai : "Les résistants polonais tuaient parfois un des
leurs pour faire croire qu’ils n’appartenaient pas à son réseau." "Hitch, ajoutai-je, ce ne sont
pas des vraies. Ce sont de fausses balles." Après, ce fut facile. Le troisième acte se mit en
place tout entier, juste comme ça. »
Extrait de la préface du scénario de La Mort aux trousses, écrit par Ernest Lehman
(Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1999)
LA MORT AUX TROUSSES
North by Northwest
(1959, USA, 136 mn, Couleurs, 1.75:1, VISA : 22 604)
un film d’Alfred HITCHCOCK
avec Cary GRANT, Eva Marie SAINT, James MASON
Jessie ROYCE LANDIS, Martin LANDAU
écrit par Ernest LEHMAN
musique Bernard HERRMANN
directeur de la photographie Robert BURKS
chef décorateur Robert F. BOYLE
conception générique Saul BASS
montage George TOMASINI
réalisé par Alfred HITCHCOCK
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