télécharger le dossier complet
Transcription
télécharger le dossier complet
“ Ce drame fascinant est un film d’amour passionnant dont chaque plan porte la marque inimitable de son auteur. ” André Moreau, Télérama, 1987 Constance, médecin dans un asile d'aliénés, tombe amoureuse du nouveau directeur. Cependant, elle s'aperçoit rapidement que l'homme qu'elle aime est en réalité un malade mental qui se fait passer pour le Dr Edwardes. Quand il prend conscience de son amnésie, il croit avoir tué le véritable docteur et s'enfuit de la clinique. Constance le retrouve et le cache chez son vieux professeur qui va analyser les rêves du malade et trouver l'origine de son déséquilibre. FICHE TECHNIQUE RÉALISATION ALFRED HITCHCOCK SCÉNARIO BEN HECHT D’APRÈS L’OEUVRE DE FRANCIS BEEDING PHOTOGRAPHIE GEORGES BARNES MUSIQUE MIKLOS ROZSA SEQUENCE DE REVE SALVADOR DALI DECOR DARELL SILVERA MONTAGE HAL C. KERN WILLIAM H. ZIEGLER PRODUCTION DAVID O. SELZNICK VANGUARD FILMS INTERPRÉTATION JOHN BALLANTINE GREGORY PECK DR. CONSTANCE PETERSON INGRID BERGMAN DR ALEX BRULOV MICHAEL CHEKHOV DR. MURCHISON LEO G. CARROLL HARRY DONALD CURTIS DR. FLEUROT JOHN EMERY LA MAISON DU DOCTEUR EDWARDES (SPELLBOUND) USA - 1945 - DURÉE 1H51 NOIR & BLANC A PARTIR DU 11 MARS 2009 V.O.S.T. Copies neuves Presse Eve Boccandé Tél. 01 56 69 29 30 Produit pas David O. Selznick, Spellbound marque la rencontre d’Hitchcock et d’Ingrid Bergman, qui tourneront ensemble deux autres films, Notorious et Under Capricorn. Le sujet du film - l’amour d’une femme qui veut à tout prix guérir l’homme qu’elle aime - est en fait un vibrant plaidoyer en faveur de la psychanalyse, science alors très en vogue aux Etats-Unis et qui a toujours passionné Hitchcock. Le film se déroule comme une longue marche du couple à la recherche de la vérité, dans une espèce de labyrinthe parsemé de symboles en tous genres, sur un fond musical où reviennent sans cesse deux superbes leitmotivs pour lequels Miklos Rozsa décrocha l’Oscar. La séquence du rêve commandée à Dali, maintes fois réécrite, n’a rien de surréaliste. Enfin, d’après le livre Guinness du cinéma, ce film en noir et blanc comporte la plus courte séquence en couleurs de l’histoire du cinéma : dans la scène montrant l’assassin se suicidant d’un coup de revolver, quelques images deviennent rouge vif un très court instant. La maison du Docteur Edwardes, adapté du roman de Francis Beeding, commence à Londres en 1944, lorsque Hitchcock effectue, avec Angus Mac-Phail, un premier traitement du sujet. (Cette année là, Hitchcock tourne deux films très courts sur la Résistance française, Bon Voyage et Aventure Malgache). Les commentaires qu’Hitchcock fait sur ce film (“Encore une histoire de chasse à l’homme sur un fond pseudo-psychanalytique”) sont, d’une manière caractéristique, plutôt moins enthousiastes que les réactions du spectateur moyen. Une des clefs du film et de l’énigme policière est bien évidemment la séquence du rêve de John Ballantyne. Le metteur en scène décide d’en confier la conception à l’“extravagant monsieur Dali”. Voilà des années déjà que l’artiste est installé aux Etats-Unis. Qu’est-ce qu’Hitchcock attend de lui ? “J’ai voulu absolument rompre avec la tradition des rêves de cinéma qui sont habituellement brumeux et confus, avec l’écran qui tremble, etc, expliquera-t-il à François Truffaut. Ma seule raison était d’obtenir des rêves très visuels, avec des traits aigus et clairs dans une image plus claire que celle d’un film justement. Je voulais Dali à cause de l’aspect aigu de son architecture. Chirico est très semblable - les longues ombres, l’infini des distances, les lignes qui convergent dès la perspective, les visages sans forme.” Sur ce plan, Hitchcock ne sera pas déçu ! Retrouvez La Maison du Docteur Edwardes sur www.acaciasfilms.com / www.tamasadiffusion.com