Nord-Pas de Calais - PR
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ÉCLAIRAGES ET SYNTHÈSES AVRIL 2015 n°2 SOMMAIRE P.2 Forte hausse des intentions d’embauche dans l’Industrie manufacturière sur un an comme sur cinq ans P.3 Moins de difficulté à recruter cette année P.4Moins de projets de recrutement saisonniers P.3 Les métiers liés à la vente, au tourisme et aux services sont les plus recherchés Enquête Besoins en Main-d’Oeuvre 2015 Les entreprises de la région prévoient 79 900 recrutements Jean-Michel LANDAS et élodie COLIN, Service études et Statistiques, pôle emploi nord - pas de calais D’après l’INSEE, au niveau national, le recul de l’emploi marchand s’atténuerait, et avec le soutien des contrats aidés l’emploi progresserait légèrement. La population active s’accroissant toutefois un peu plus vite, le taux de chômage augmenterait de nouveau pour atteindre 10,6% mi-2015. Dans ce contexte, le nombre de projets de recrutement annoncés par les établissements nordistes pour 2015 est légèrement en diminution : la région accuse une perte sur un an de 600 projets, soit 79 900 intentions d’embauche recensées. Néanmoins, la proportion d’établissements envisageant de recruter est plus importante qu’en 2014, cette part s’établit à 21% en 2015 contre 19% en 2014. Le nombre de projets par établissement est donc en légère baisse. En effet, en moyenne les établissements envisagent 3,7 projets en 2015, contre 4 projets en 2014. Pour la première fois depuis 2010, les intentions d’embauche diminuent sur le territoire régional sur un an : 600 projets de moins, soit -1%. Bien que les intentions d’embauche soient moins nombreuses qu’en 2014, elles restent supérieures au niveau de 2013. Entre 2010 et 2015, 7 000 projets supplémentaires ont tout de même été enregistrés. Deux tiers des projets concerneront un emploi durable c’est-à-dire un contrat à durée indéterminée (CDI) ou un contrat à durée déterminée (CDD) de plus de six mois contre un peu moins de la moitié en 2014. Par rapport à 2014, les établissements envisagent plus de recrutements pour des remplacements suite à des départs définitifs de salariés, ce qui peut expliquer l’évolution positive des contrats durables dans les intentions d’embauche, et au contraire un peu moins pour des remplacements suite à des absences ponctuelles de salariés. Néanmoins, faire face à un surcroît d’activité ponctuel reste la première motivation pour envisager d’embaucher. Deux tiers des intentions d’embauche se situent dans le département du Nord. Cependant sur un an, les projets de ce département diminuent de 1 350 projets, soit -2%. à l’inverse, les projets d’embauche du Pas-de-Calais sont en hausse (+740 projets, soit +3%). Quatre projets sur dix émanent de la métropole lilloise. Sur un an, les projets augmentent de 730 intentions. Après la métropole lilloise, les bassins de Valenciennes, Dunkerque, Artois-Ternois et Lens concentrent le plus de projets. Les bassins qui projettent le moins de recrutements sont ceux de Cambrai, la SambreAvesnois, la Flandre Lys et l’Audomarois. Sur les quinze bassins composant la région, les intentions d’embauche diminuent dans neuf d’entre eux et principalement dans les suivants : le Cambrésis, le Montreuillois et la SambreAvesnois. Dans certains bassins au contraire, les projets augmentent sur un an, comme dans le Boulonnais, Béthune-Bruay et l’Audomarois. cf. carte : Répartition et évolution des besoins en main-d’oeuvre par bassin, page 2 service étudeS et statistiques | pôle emploi nord - pas de calais pour l’année 2015, les établissements du nord - pas de calais envisagent 79 900 recrutements Enquête Besoins en Main-d’Oeuvre 2015 | région nord - pas de calais 2 Répartition et évolution des besoins en main-d’oeuvre par bassin Source : Pôle emploi, Enquête BMO 2015 DUNKERQUE 6 159 projets de recrutement ÉVOLUTION ANNUELLE 2015-2014 -15% CALAIS 2 866 projets de recrutement BOULONNAIS 3 205 projets de recrutement +15% PROJETS DIFFICILES > 28% (moyenne régionale) VERSANT NORD-EST ROUBAIX TOURCOING 7 364 projets de recrutement FLANDRE LYS 1 993 projets de recrutement PROJETS SAISONNIERS > 26% (moyenne régionale) NORD 53 830 projets de recrutement PAS-DE-CALAIS 26 072 projets de recrutement AUDOMAROIS 1 894 projets de recrutement NORD - PAS-DE-CALAIS 79 902 projets de recrutement LILLE 23 316 projets de recrutement BÉTHUNE-BRUAY 4 453 projets de recrutement BERCK-MONTREUIL 2 749 projets de recrutement 0% LENS-HÉNIN 5 389 projets de recrutement DOUAI 3 381 projets de recrutement VALENCIENNES 6 527 projets de recrutement ARTOIS-TERNOIS 5 517 projets de recrutement CAMBRÉSIS 2 563 projets de recrutement 21 300 établissements envisagent de recruter pour l’année 2015, ces derniers projettent en moyenne 3,7 recrutements. Plus la taille augmente, plus les établissements sont recruteurs : la part des établissements avec des projets de recrutement passe de 15% pour les établissements de 0 salarié à 70% pour les établissements de 200 salariés et plus. Malgré tout, les établissements de moins de 20 salariés prévoient le plus de projets (32 670 projets) pour seulement 18% d’établissements qui souhaitent recruter. En 2015, dans la région Nord - Pas de Calais, deux établissements sur dix envisagent de recruter. Différentes raisons sont invoquées par les établissements par rapport à leur décision de ne pas recruter. D’abord, pour près de neuf établissements sur dix, les besoins sont inexistants car ils considèrent leur effectif suffisant. à l’inverse, des établissements souhaiteraient recruter mais la conjoncture ne leur semble pas assez favorable et le marché peu porteur (six établissements sur dix) ou encore pour certains, la situation financière de leur établissement n’est pas assez solide pour embaucher (cinq établissements sur dix). et le moins souvent dans la Construction (16%). Ce dernier et l’Industrie manufacturière sont moins recruteurs en 2015 qu’en 2014, néanmoins le secteur de la Construction enregistre la plus forte baisse du taux d’établissements recruteurs (-2,8 points). Forte hausse des intentions d’embauche dans l’Industrie manufacturière sur un an comme sur cinq ans Comme tous les ans, un peu plus des deux tiers des intentions d’embauche se concentrent dans le secteur des Services, dont près de la moitié dans la santé humaine et action sociale, les services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien (par exemple : les activités comptables, juridiques, de nettoyage, les sièges sociaux, les centres d’appels, etc.), l’administration publique et enseignement et enfin l’hôtellerie et la restauration. Les établissements de la Flandre Lys, l’Audomarois, Lens et Cambrai sont les moins recruteurs. Au contraire, ceux de Lille, Dunkerque, Valenciennes et Calais sont les plus recruteurs. Sur un an, les Services, l’Industrie manufacturière et l’Industrie agroalimentaire et agriculture envisagent davantage de projets de recrutement qu’en 2014. La Construction perd de nombreuses intentions d’embauche comme le Commerce mais dans une moindre mesure. Les carnets de commande dans le secteur de la Construction sont au plus bas et l’emploi accuse de fortes diminutions d’effectifs . D’un point de vue sectoriel, les établissements envisagent plus souvent de recruter dans l’Industrie agroalimentaire et agriculture (23%) En 2014, comme chaque année depuis cinq ans, le tertiaire concentre la majorité des projets de recrutement, les trois autres secteurs proposent SAMBRE-AVESNOIS 2 526 projets de recrutement moins d’opportunités d’emploi. Cependant, malgré une faible représentativité des projets de recrutement dans le secteur de l’Industrie manufacturière, les intentions d’embauche de ce secteur sont celles qui augmentent le plus rapidement sur un an comme sur cinq ans, il se distingue ainsi des autres secteurs d’activité. Depuis plusieurs années, l’Industrie est davantage confrontée que les autres secteurs à la question du renouvellement de ses effectifs. En effet, les salariés sont plus âgés que dans l’ensemble des secteurs, le secteur est peu attractif et il est nécessaire pour lui de recruter une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée. Bien qu’il soit complexe de faire un lien entre l’estimation des départs et les besoins de recrutement, nous pouvons émettre l’hypothèse selon laquelle le renouvellement de la main-d’œuvre est en cours dans l’Industrie. Néanmoins, l’Industrie manufacturière doit travailler son image afin d’être plus attractive. Deux tiers des projets se concentrent dans six secteurs d’activité détaillés : la santé humaine et action sociale, les services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien, l’administration publique, enseignement, les autres activités de services (coiffure et soins de beauté, services funéraires, etc.), l’hébergement et restauration et le commerce de détail. La santé humaine et action sociale et l’hébergement et restauration enregistrent les plus fortes augmentations. Les services scientifiques, techniques, administratifs et de soutien et l’hébergement et restauration quant à eux enregistrent des baisses parmi les plus faibles. Enquête Besoins en Main-d’Oeuvre 2015 | région nord - pas de calais Les métiers liés à la vente, au tourisme et aux services sont les plus recherchés Comme les années précédentes, la plupart des métiers les plus recherchés dans la région sont des métiers du secteur tertiaire, soit des services (agents d’entretien, aides à domicile, agents d’accueil), soit de la vente et de la distribution (caissiers, employés de libre-service, vendeurs en habillement et télévendeurs) ou bien encore de la restauration (employés polyvalents de cuisine et serveurs). Parmi les quinze métiers les plus recherchés apparaissent également les ouvriers agricoles et les animateurs socioculturels, deux métiers fortement saisonniers. Après une forte hausse entre 2013 et 2014 (+1 540 projets), les projets pour les animateurs socioculturels diminuent (-820). L’impact de la réforme des rythmes scolaires de 2014 commence donc à s’amoindrir. Par rapport à 2014, deux métiers entrent cette année dans les quinze métiers les plus recherchés : les employés de la banque et des assurances et les vendeurs en habillement. Ils remplacent les ingénieurs et cadres d’études R&D informatique et les agents de sécurité et de surveillance. Ces deux métiers se positionnent respectivement au 18e et au 23e rang. Les quinze métiers les plus recherchés représentent 44% des projets de recrutement régionaux, mais au total 189 métiers différents sont recherchés dans la région. Dans la région, quatre métiers parmi les plus recherchés font partie des métiers présentant les plus fortes difficultés de recrutement : les aides à domicile, les aides-soignants, les télévendeurs et les serveurs. 3 Les quinze métiers les plus recherchés par les employeurs de la région Nord – Pas de Calais Source : Pôle emploi, Enquête BMO 2015 Nombre de projets de recrutement % de projets signalés difficiles % de projets saisonniers Professionnels de l'animation socioculturelle (animateurs et directeurs) 5 566 21% 76% Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) 4 041 14% 12% Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine 2 729 22% 31% Aides-soignants (médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…) 2 633 37% 20% Aides à domicile et aides ménagères 2 597 66% 22% Ouvriers non qualifiés de l'emballage et manutentionnaires 2 358 13% 37% Agents d'accueil et d'information, standardistes 2 011 5% 14% Caissiers (y compris pompistes…) 1 903 2% 32% Serveurs de cafés, de restaurants (y.c. commis) 1 812 36% 56% Employés de libre-service 1 798 11% 27% Télévendeurs 1 648 37% 5% Employés de la banque et des assurances 1 588 5% 38% Jardiniers salariés, paysagistes 1 553 26% 35% Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles 1 408 14% 88% Vendeurs en habillement, accessoires et articles de luxe, sport, loisirs et culture 1 375 24% 31% 79 902 28% 26% Ensemble des 200 métiers Proportion de cas difficiles supérieure à la moyenne Proportion de projets saisonniers supérieure à la moyenne Majorité de contrats aidés Moins de difficulté à recruter cette année Les employeurs envisagent moins de difficulté à recruter en 2015 qu’en 2014 : pour 28% des projets d’embauche, ils estiment qu’ils vont rencontrer des difficultés à trouver un candidat alors qu’en 2014 cette part s’élevait à 33%. Comme en 2014, la première cause de difficulté reste liée au profil inadéquat des candidats (manque d’expérience, de diplôme, de motivation), suivie par la pénurie de main-d’œuvre et par des difficultés liées aux conditions de travail (distance, horaires, pénibilité, salaire…). Afin de pallier à ces contraintes, les chefs d’entreprise envisagent en premier lieu de faire appel à Pôle emploi, puis de faire appel à d’autres intermédiaires, et en troisième lieu de former eux-mêmes des candidats venant de l’extérieur. Une nouvelle fois, l’Industrie manufacturière et la Construction sont les deux secteurs les plus touchés par les difficultés de recrutement, respectivement 34 et 49 projets sur 100 sont annoncés avec une problématique d’embauche. à l’inverse de la tendance régionale, les difficultés augmentent sensiblement dans la Construction, alors qu’elles sont en baisse dans l’Industrie manufacturière. Dans l’Industrie agroalimentaire et agriculture, les difficultés augmentent légèrement, tandis qu’elles diminuent dans le Commerce et les Services. Les établissements de grande taille (à partir de 100 salariés) pressentent nettement moins de difficultés (19%) que les autres qui se situent tous dans une tranche de 30 à 34%. Enfin, certains métiers présentent de plus fortes difficultés de recrutement. Les télévendeurs et les maraîchers et horticulteurs font leur entrée dans la liste des dix métiers où sont signalées les plus fortes difficultés de recrutement à la place des aides et employés polyvalents de cuisine et des agents d’entretien de locaux. Les métiers rencontrant les plus fortes difficultés ne sont pas forcément hautement qualifiés, car celles-ci peuvent être dues à d’autres causes que la rareté des compétences. Les plus fortes difficultés de recrutement sont pressenties dans le bassin de Douai, les plus faibles dans celui de Calais. Le taux de difficulté de recrutement diminue dans douze des quinze bassins de la région, et n’augmente que dans ceux de Flandre Lys et Berck-Montreuil. Il reste stable dans le bassin de Lens. Enquête Besoins en Main-d’Oeuvre 2015 | région nord - pas de calais Moins de projets de recrutement saisonniers La saisonnalité des projets de recrutement baisse cette année : 26% des projets répondent à des besoins saisonniers contre 28% en 2014. Certains bassins sont plus concernés par les activités saisonnières que d’autres. La part des recrutements liés à une activité saisonnière s’échelonne de 18% dans le bassin de Lille à 64% dans le bassin de Berck-Montreuil, très concerné par des activités agricoles et touristiques. La saisonnalité des recrutements baisse dans neuf bassins sur quinze. Le secteur de l’Industrie agroalimentaire et agriculture est toujours celui ayant la plus forte part de projets saisonniers (71%) devant le Commerce (25%) et les Services (dont l’hôtellerie-restauration) avec 24%. La Construction et l’Industrie manufacturière recrutent au contraire très peu pour des besoins saisonniers avec 9% et 7% de projets saisonniers chacun. à un niveau sectoriel plus fin, les secteurs de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire sont les plus concernés par ces emplois saisonniers. Pour le premier, quasiment neuf projets de recrutement sur dix sont saisonniers et près de la moitié pour le deuxième. L’hôtellerie-restauration arrive en troisième position avec quatre projets sur dix de nature saisonnière. En conséquence, les cinq métiers les plus concernés par la forte saisonnalité des recrutements sont les arboriculteurs cueilleurs, les ouvriers agricoles (97% des projets), les ouvriers qualifiés des industries agroalimentaires (82%), les agents et hôtes d’accompagnement (82%) et les employés de service divers (jeux de hasard, parcs d’attraction, etc.) avec 56%. Les établissements de petite taille recherchent davantage des saisonniers. En effet, plus du tiers des projets de recrutement dans les établissements de moins de 5 salariés concernent un recrutement saisonnier contre moins d’un sur cinq pour les établissements de 50 salariés et plus. Ceci s’explique notamment par l’influence de l’agriculture, essentiellement composée de petites structures. L’enquête Besoins en Main-d’Oeuvre révèle donc de nombreuses opportunités d’emploi. Plusieurs facteurs conduisent les employeurs de la région à formuler des besoins en personnel pour leur entreprise, dans le but de pourvoir de nouveaux emplois ou de combler des postes laissés vacants, l’accroissement du volume d’activité de l’entreprise, les besoins induits par la mobilité du personnel et les besoins résultant des pratiques de gestion des emplois et des compétences. Les opportunités d’embauche peuvent être accessibles à tous, de nombreux recrutements ne nécessitant pas une formation ou une qualification élevée (aides à domicile, serveurs, etc.). D’autres métiers, accessibles avec une formation technique ou par la voie de l’apprentissage, sont en proie à des difficultés de recrutement dues en grande partie à un défaut d’image. Ils représentent donc aussi des opportunités de formation qualifiante et d’emploi à l’issue. Les contrats aidés dans les besoins en main-d’oeuvre 2015 Parmi les besoins de recrutement exprimés par les employeurs, certains concernent des métiers à fort potentiel d’insertion ou de réinsertion pour des personnes en grande difficulté dans leur recherche d’emploi. En effet, ces métiers sont fortement recrutés dans le cadre de contrats aidés du secteur non marchand (collectivités locales, hôpitaux publics) ou en insertion par l’activité économique, mais ne représentent pas un potentiel d’emplois importants dans le secteur concurrentiel en contrat à durée indéterminée. Les métiers les plus concernés par cette spécificité, au nombre de six sur les deux cents métiers utilisés dans l’enquête BMO, sont : agents d’entretien de locaux, jardiniers, ouvriers de l’assainissement et du traitement des déchets, agents de services hospitaliers, ouvriers d’entretien des bâtiments et surveillants scolaires. Deux d’entre eux, les agents d’entretien de locaux et les jardiniers, figurent même parmi les quinze métiers les plus recherchés dans la région. Directrice de la publication : Nadine Crinier, Directrice régionale Pôle emploi Nord - Pas de Calais Directrice de la rédaction : Virginie Vettivel Réalisation : Service études et Statistiques - Service Communication service étudeS et statistiques | pôle emploi nord - pas de calais 4 méthodologie L’enquête annuelle Besoins en Main-d’Oeuvre (BMO) est, depuis plusieurs années, un élément essentiel de connaissance du marché du travail. Elle permet entre autres d’anticiper les difficultés de recrutement, d’améliorer l’orientation des demandeurs d’emploi vers des formations ou des métiers en adéquation avec les besoins du marché du travail et d’informer les demandeurs d’emploi sur l’évolution de leur marché du travail et les métiers porteurs. Le champ de l’enquête BMO 2015 couvre d’une part les établissements relevant de l’Assurance chômage et d’autre part les établissements de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d’embauche au cours des 12 derniers mois, les établissements du secteur agricole, les établissements du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, régions, etc.) et les établissements publics administratifs (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles, etc.). L’enquête porte donc sur l’ensemble des employeurs hors administrations de l’État (Ministères, Police, Justice, etc.) et entreprises publiques (Banque de France, etc.). Cette définition correspond au total à 103 530 établissements pour le Nord - Pas de Calais (extraits du répertoire SIRENE), après échantillonnage, 72 300 ont été interrogés cette année. 18 380 établissements ont répondu au questionnaire, soit un taux de retour de 25,4%. Les résultats ont été redressés pour être représentatifs de l’ensemble des établissements de la région. Comme en 2014, l’enquête a été enrichie d’un volet complémentaire relatif aux motifs de recrutement (ou de non-recrutement) et à la nature des difficultés de recrutement rencontrées (interrogation téléphonique auprès de 850 établissements). Retrouvez la méthodologie détaillée de l’enquête sur : www.pole-analyse-emploi.fr à partir de mai 2015. Retrouvez tous les résultats de l’enquête par métier et par bassin sur : www.bmo.pole-emploi.org en savoir plus • « Les Besoins en Main-d’Oeuvre des entreprises de la région Nord - Pas de Calais » (parution en mai 2015), disponible sur le site : www.pole-analyse-emploi.fr • « Atlas industriel - Bilan et enjeux », INSEE dossier Nord - Pas de Calais, n°1, décembre 2014 • Véronique Bruniaux, Elisabeth Vilain, « Pas de signes d’amélioration perceptibles », Insee Conjoncture Nord - Pas de Calais, n°3, janvier 2015