G 2 - Correction des questions

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G 2 - Correction des questions
G 2 - Etude de cas sur le Brésil (correction).
I.
Réponses aux questions.
1.
Comment évolue la population au Brésil ? Comment évolue sa production alimentaire ? Que peuton en conclure ? (doc. 1)
Le Brésil connaît, de 1980 à 2011, une croissance de sa population qui passe de 100 à 160, soit une augmentation
de 60%. En parallèle, la production alimentaire passe, sur la même période, de 100 à 350, soit une augmentation de
250%. Par conséquent, le Brésil réussit à nourrir une population qui augmente et probablement en augmentant la
ration alimentaire disponible.
2.
Comment définir le terme « transition alimentaire ». (doc. 2)
La transition alimentaire désigne une évolution des habitudes alimentaires des populations avec une diminution
de la consommation des aliments végétaux, de 38% à 30% pour les céréales et de 10% à 4% pour les féculents entre
1961 et 1991, et une augmentation de la consommation des aliments animaux et gras, de 6% à 13% pour la viande et
de 6% à 12% pour la matière grasse totale.
3.
Comment évolue la situation alimentaire brésilienne ? (doc. 3)
A la fin du XXe siècle, « 10% de la population brésilienne souffrait encore de sous-nutrition » et d’une
« malnutrition liée à une carence en produits basiques (poissons, viandes, riz, haricots noirs). « Aujourd’hui, le
Brésil compte deux fois plus d’enfants en surpoids que la France » en raison d’une « consommation excessive de
produits industriels [...] systématiquement basés sur la même mélange : sucre, sel et graisse ». Ainsi, « 33,5% des
enfants brésiliens » sont « en situation de surpoids ou d’obésité ». Donc, si la sous-nutrition recule au Brésil, la
malnutrition persiste tout en passant d’une alimentation carencée à une alimentation comportant des excès.
4.
Présenter le document 4.
Au début du XXIe siècle, le Brésil constitue une des nouvelles puissances économiques mondiales, en particulier
grâce à sa puissance agricole. Dans cet extrait de l’article « Brésil, l’émergence agricole » tiré du périodique Centre
international de hautes études agronomiques méditerranéennes, paru en février 2009, S. Abis et J. Nardone décrive
l’organisation de l’agriculture brésilienne en insistant sur son caractère inégalitaire. (pas de destinataire indiqué car
non identifiable clairement).
Quels sont les deux types d’agriculture au Brésil ? En quoi cette organisation nuance-t-elle la
conclusion de la question 1 ? (doc. 4)
Le Brésil accueille deux types d’agriculture : une « agriculture vivrière » produisant « manioc, haricot, maïs et
lait » et une « agriculture industrielle » tournée vers « l’exportation (soja, agrumes, viande, café) ». Cette dernière
concentre « la majorité des terres » dans les mains de « grands propriétaires terriens ». La production alimentaire
brésilienne augmente mais ne permet, peut-être, pas de mieux nourrir la population puisqu’une partie de la
production est destinée à l’exportation et non à la consommation locale.
5.
Quelles sont les défauts de l’utilisation des OGM ? (doc. 5 et 6)
L’utilisation des OGM présente plusieurs défauts. Tout d’abord, les agriculteurs sont dépendants (« tu vas devoir
me manger dans la main ») des fabricants d’OGM comme « Monsanto » qui contrôlent la commercialisation des
semences (« sementes ») et gagnent ainsi des « millions de dollars par an ». De plus, selon les « écologistes », la
« monoculture » de soja OGM menace les « écosystèmes fragiles » de « la forêt amazonienne » et du « cerrado
brésilien », « une région de savane [...] qui abrite 5% de la biodiversité mondiale ». Enfin, la culture d’OGM a aussi
des effets négatifs sur la population brésilienne. Elle ne fournit que « 5,5% des emplois du secteur agricole » alors
qu’elle « occupe 44% de la surface cultivée » car elle est « hautement mécanisée ». La production est destinée à
l’exportation (« le Brésil était le 2e [...] exportateur mondial », « La Chine est le principal acheteur du soja
brésilien ») et est « utilisé pour alimenter le bétail, la fabrication d’huile et de biocarburant » et non pour
l’alimentation humaine.
6.
Comment corriger les faiblesses de l’agriculture brésilienne ? (doc. 7)
Pour corriger les faiblesses de l’agriculture brésilienne, en particulier lutter « contre la pauvreté et la faim »,
l’Etat développe « l’agriculture locale et la consommation de produits locaux ». Ainsi, « la production des petits
agriculteurs représente environ 70% du marché alimentaire national ». De plus, « le programme Faim zéro a
multiplié par huit les prêts accordés aux petits agriculteurs » ce qui, en complément « d’autres mesures sociales »
permet de « sortir de la pauvreté 28 millions de personnes ».
7.
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