Pourquoi la Trésorerie d`ACTIS ne doit pas fermer le 1er janvier

Transcription

Pourquoi la Trésorerie d`ACTIS ne doit pas fermer le 1er janvier
Territoriaux de Grenoble
et du CCAS
Union locale de Grenoble
Pourquoi la Trésorerie d’ACTIS ne doit pas fermer le 1er janvier 2012.
L’office HLM Actis dispose d’un parc de logements répartis sur l’ensemble du département
de l’Isère. Son activité est le logement social, l’Habitat à Loyers Modérés, essentiellement sur
la ville de Grenoble et son agglomération.
Aujourd’hui, en terre d’opposition à la majorité présidentielle, l’Office,
sous tutelle de la ville de Grenoble, avance sur deux champs : la fermeture
d’antennes Actis et le passage en comptabilité privé.
L’accord de principe donné par la mairie de Grenoble a permis au conseil d’administration
d’Actis de valider l’abandon de la comptabilité publique.
Le choix d’abandonner la gestion comptable et financière publique va avoir
un coût important, largement sous-estimé par la ville, qui devra être supporté par l’Office
HLM et donc par les locataires. Déjà, la facture a commencé à gonfler par la réalisation d’un
audit externe sur les restructurations internes nécessaires à l’Office pour affronter le transfert
au privé.
Est-ce le choix à faire dans un contexte où l’Etat a décidé de baisser ses
subventions et de faire peser une nouvelle taxe sur les bailleurs sociaux ?
Sur le fond de cette décision, il est indispensable de s’interroger, encore plus en cette période
de crise financière, sur l’objectif, officiellement affiché par la direction d’Actis, de rechercher
des placements financiers d’une plus haute rentabilité. Ce qui signifie laisser des institutions
bancaires privées prendre plus de risques que ceux permis par le statut publique actuel de la
gestion comptable de l’Office HLM.
Un Office HLM a-t-il pour vocation de boursicoter avec l’argent du
contribuable et des locataires (pour mémoire de locataires de logements
H.L.M.) ?
Ce que la mairie et l’office ne revendiquent pas, et on le comprend vu le caractère social
reconnu par tous, c’est que le passage en gestion privée facilitera les expulsions et la mise
sous pression des locataires en difficultés. Des mauvais payeurs, il y en a ! Mais
l’Office dispose déjà des moyens d’agir. Faut-il alors sanctionner toute une population qui a
déjà bien d’autres soucis à régler ? Nous pensons que non !
En conséquence, nous demandons aux conseillers municipaux de faire
revenir le maire et le conseil d’administration sur le projet de fermeture de
la Trésorerie publique d’Actis car l’option validée en début d’année n’a
rien de définitif.
Pour les locataires, quelles conséquences à la privatisation de la gestion
comptable et financière d’Actis décidée par la mairie de Grenoble ?
TRESOR PUBLIC
1) GESTION GRATUITE !
•
•
Les fonctionnaires sont payés par l’Etat
Gestion gratuite du transport de fonds
•
Procédures de relances gratuites pour les
locataires en retard de paiement
2) ACCUEIL PERSONNALISE !
GESTION PRIVEE
1) GESTION PAYANTE !
•
•
Coût salarial répercuté sur les loyers
Coût du transport de fonds
répercuté
sur les loyers
D’où une hausse inévitable des loyers dès 2012 !!!
•
Procédures de relances facturées aux
locataires en retard de paiement
2) ACCUEIL SACRIFIE !
•
Possibilité de régler votre loyer dans tout le
réseau du Trésor Public (soit 50 postes
comptables en Isère), y compris de régler en
liquide (actuellement, 1500 loyers sont payés en
liquide à la seule Trésorerie d’Actis chaque
mois !)
•
Fin de l’accueil au siège d’Actis, donc
recours obligatoire au règlement par chèque
ou mandat cash (service
payant de La
Poste) auprès d’une société de recouvrement
spécialisée…
•
Possibilité de régler d’autres factures (eau,
cantine, impôts sur le revenu, taxe
d’habitation…) directement à la Trésorerie
d’ACTIS sans avoir à vous déplacer ailleurs
•
Aucune possibilité de vous
acquitter
d’autres factures que vos loyers
•
Possibilité de délais de paiement sans frais pour
les locataires en difficultés
•
Octroi de délais non assuré, et
instauration du recouvrement
forcé par
le biais de sociétés privées (prestation bien
entendu
payante pour le locataire)