Transcription
PDF
--- COMMUNIQUE DE PRESSE --Nouveaux droits pour les pensionnés belges vivant à l'étranger et les anciens travailleurs frontaliers Le 1er mai 2010, 2 nouveaux règlements européens entreront en vigueur. Les 37.500 pensionnés belges * vivant dans un autre Etat membre de l'UE pourront désormais se rendre en Belgique pour leurs soins médicaux. Les droits des anciens travailleurs frontaliers sont également étendus : dans certaines conditions, ils pourront retourner se faire soigner dans le pays où ils ont travaillé. Les pensionnés belges qui vivent dans un autre Etat membre de l'UE et rendent visite à leur famille en Belgique n'ont actuellement droit qu’aux soins médicaux urgents sur notre territoire. A partir du 1er mai, ils auront droit à tous les soins médicaux sans exception en Belgique, comme tous les assurés belges. Ils pourront également utiliser leur carte SIS en Belgique. "Pour l'activation de l'ancienne carte SIS ou la délivrance d'une nouvelle carte, il faut prendre contact avec sa mutualité belge", explique Christian Horemans, Expert Affaires Internationales de l'Union Nationale des Mutualités Libres. « Au sein des Mutualités Libres, 9.000 pensionnés sont concernés. Ils vont recevoir ce mois une lettre précisant les changements, comme le fait qu’à partir du 1er mai, ils doivent demander leur Carte européenne d’assurance maladie (CEAM) à leur mutualité belge pour des vacances dans un autre Etat membre et non plus dans le pays européen où ils résident. Un simple appel ou email à la mutualité suffit.» « Droit de retour à vie » pour les travailleurs frontaliers Il ya également une nouveauté importante pour les travailleurs frontaliers. Dans les régions frontalières avec les Pays-Bas, la France, l'Allemagne et le Luxembourg, de nombreuses personnes traversent chaque jour la frontière pour aller travailler dans le pays voisin et inversement. Toute personne qui a travaillé au moins 2 ans comme travailleur frontalier au cours des 5 ans qui précèdent sa pension conservera, à vie, un droit aux soins médicaux dans l'ancien pays de travail, et ceci sans limitation dans le temps ni limitation relative à la nature des soins. Tous les Etats membres n'ont toutefois pas voulu reconnaître ce droit. Les travailleurs frontaliers de la région frontalière belgo-néerlandaise n’en bénéficieront ainsi pas, tandis que les frontaliers avec la France, l'Allemagne ou le Luxembourg disposeront eux de ce droit de retour. Les milliers de frontaliers français qui habitent en France et travaillent (ou ont travaillé) en Belgique, pourront à l'avenir invoquer ce droit de retour en Belgique et la France prendra alors les frais médicaux en charge. Des règles applicables « à la carte » Voilà deux des changements les plus frappants résultant de l'entrée en vigueur des nouveaux règlements au 1er mai 2010. Ces règlements européens coordonnent l'application des différents systèmes de sécurité sociale au sein de l'UE et définissent par exemple le pays dans lequel les cotisations sociales doivent être payées ou encore l'Etat membre qui prend les frais médicaux en charge. 1/2 COMMUNIQUE DE PRESSE Nouveaux droits pour les pensionnés belges vivant à l'étranger et les anciens travailleurs frontaliers Bien que c’était leur principal objectif, ces nouveaux règlements n'entraînent pas toujours une simplification. "Bien au contraire, déclare Christian Horemans, la complexité a augmenté en différents points ! Il a été difficile d'arriver à un consensus entre les 27 Etats membres, qui ont même pu choisir d'appliquer ou non certaines règles, un peu à la carte". Les nouveaux règlements ne s’appliquent en outre qu’aux assurés qui ont une nationalité d'un Etat membre de l'UE et dans les 27 Etats membres de l'UE. Réseau électronique européen Les nouveaux règlements européens comportent également des objectifs ambitieux sur le plan administratif. D'ici mai 2012 au plus tard, un réseau électronique sera créé, le Electronic Exchange of Social Security Information (EESSI). Cette Banque Carrefour européenne a pour objectif d'informatiser tous les échanges d'informations entre les mutualités européennes. "C'est une modification importante dans la manière de travailler. Tous les documents papier seront supprimés et, à la place, la mutualité belge n'enverra et ne recevra plus que des messages électroniques", précise Christian Horemans. Les Mutualités Libres informeront leurs assurés des changements via différents canaux d'informations. Pour plus de renseignements, les assurés peuvent toujours s'adresser à leur mutualité. * Source : Ministère des Pensions Plus d’infos Christian Horemans, Expert Affaires Internationales Union Nationale des Mutualités Libres 0473 881 749, [email protected] -------A propos de l’Union Nationale des Mutualités Libres Les Mutualités Libres regroupent 7 mutualités : Omnimut Mutualité Libre de Wallonie, Euromut, Freie Krankenkasse, Mutualité Libre Securex, Partenamut Mutualité Libre, OZ Onafhankelijk Ziekenfonds et Partena Onafhankelijk Ziekenfonds. Avec plus de 1.985.000 affiliés, les Mutualités Libres constituent le troisième plus grand organisme assureur du pays. Les Mutualités Libres se portent garantes d’un service de qualité dans le cadre de l’assurance obligatoire et complémentaire, adapté aux exigences et aux besoins de la société actuelle. Contact de presse Karima Amrous – Manager Communication externe Union Nationale des Mutualités Libres Rue Saint-Hubert 19, 1150 Bruxelles Tél. : 02/778.94.33 - Gsm : 0474/32 14 46 E-mail : [email protected] Site : www.mloz.be 2/2 COMMUNIQUE DE PRESSE Nouveaux droits pour les pensionnés belges vivant à l'étranger et les anciens travailleurs frontaliers