Eaux internationales
Transcription
Eaux internationales
Bénin © Eric Bureau, AFD CÔTE D’IVOIRE, OUGANDA, SENEGAL PROJET EAUX INTERNATIONALES Instituer une gestion durable des écosystèmes aquatiques continentaux en Afrique intertropicale _ Projet WaSAF Préserver durablement les ressources en eau potable sur trois lacs des risques de prolifération de cyanobactéries toxiques : protection et restauration des écosystèmes aquatiques. Contexte La préservation de la ressource en eau destinée à l’alimentation des populations humaines constitue l’un des enjeux majeurs du XXI° siècle. Certaines zones du globe sont concernées au premier titre par la gestion durable de cette ressource stratégique. En Afrique intertropicale, dans un contexte de croissance démographique très important, le manque de moyens techniques et financiers ne permet pas de développer des stratégies de surveillance de la qualité de l’eau à long terme. Objectifs Le projet prévoit de mettre à jour les connaissances sur la qualité de l’eau de trois lacs ou lagunes intertropicales d’importance stratégique pour l’approvisionnement en eau potable : • au Sénégal (Lac de Guiers à l’Est de Saint-Louis) • en Côté d’Ivoire (Lagune Aghien, à l’Est d’Abidjan) • en Ouganda (baie de Murchinson sur le Lac Victoria, au Sud de Kampala). Ce projet a une visée sur le long terme permettant de préserver et de restaurer la qualité de l’eau, avec des enjeux forts aux niveaux socioéconomique, environnemental et sanitaire. La mise en place de programmes de surveillance à long terme des ressources en eau possède un caractère exemplaire dans la région d’étude. L’approche multi-sites permet de simplifier le transfert d’expériences sur d’autres lacs africains d’importance stratégique pour l’alimentation en eau potable. Les institutions gestionnaires des milieux aquatiques, laboratoires de recherche en Côte d’Ivoire, Sénégal et Ouganda sont les bénéficiaires finaux de ce projet. N°CZZ.1947 REPERES Bénéficiaire Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris (iEES) Montant de la subvention FFEM 1 050 000 € Cofinanciers AFD, Offices de gestion de l’eau Montant global du projet 4 130 000 € Date d’octroi du concours FFEM 03/12/2014 Institutions membres du FFEM, porteuses du projet Résultats et impacts attendus • • • • • mise à jour des connaissances concernant l’état de la qualité de l’eau sur les trois sites d’étude ; cartographie locale des activités socio-économiques affectant la ressource en eau ou dépendant de cette ressource, bilan des pollutions s’exerçant sur les écosystèmes aquatiques, définition des besoins/contraintes de ces usages vis-à-vis de la ressource ; mise en œuvre d’un programme de surveillance à long terme, avec des outils permettant de gérer une situation de crise ; définition de mesures adaptées de préservation/protection des sites ; sensibilisation et prise de conscience par les institutions, les populations locales, et les jeunes générations, de la nécessité de protéger la ressource en eau. CÔTE D’IVOIRE, OUGANDA, SENEGAL N°CZZ.1947 EAUX INTERNATIONALES Descriptif du projet Dates Le projet est divisé en quatre étapes : Démarrage : 2015 pour une durée prévisionnelle de 4 ans • Réaliser une analyse approfondie de la qualité de l’eau et étudier les pollutions majeures présentes dans son environnement proche. • Définir les problèmes observés, en terme de qualité de l’eau, et définir les paramètres de qualité à suivre dans le cadre d’un programme de surveillance à long terme. Ce programme de surveillance sera organisé et mis en œuvre, en lien avec des partenaires techniques formés et compétents. • Discuter de manière approfondie avec les populations locales, les acteurs économiques et les institutions, pour mettre en place des mesures de préservation et de restauration de la qualité de l’eau sur les trois lacs étudiés. Ces mesures pourraient porter sur une modification des pratiques locales quant à l’usage de l’eau (réduction de l’utilisation des fertilisants et des produits phytosanitaires, développement des structures d’assainissement). A un niveau institutionnel, ces mesures pourraient aussi intégrer la mise en place de contrats de milieux, dispositifs locaux permettant de mettre en place des périmètres de protection de la ressource. Montant La subvention du FFEM s’élève à 1 050 000 €, en cofinancement avec l’AFD, Offices de gestion de l’eau. Le montant total des engagements pour financer le projet s’élève à près de 5 450 000 €. • Valoriser ce travail, au niveau scientifique, mais aussi au niveau local en visant les jeunes générations par des interventions dans les écoles. Caractère exemplaire et innovant du projet Une caractéristique innovante concerne la thématique de la gestion intégrée des lacs et autres réserves d’eau destinées à la consommation humaine. En Afrique, et dans la zone intertropicale en particulier, la mise en place de plans de surveillance comprenant des systèmes d’alerte et des arbres décisionnels sera une première. Bien que la surveillance des cyanobactéries soit citée dans les recommandations de l’OMS pour l’usage eau potable, la problématique du risque toxique lié aux cyanobactéries n’est que très peu étudié en Afrique intertropicale, avec peu de compétences disponibles dans les trois pays sélectionnés. Le fait d’avoir l’objectif de développer de nouvelles compétences sur cette problématique dans les trois pays est innovant. Le caractère exemplaire majeur du projet est de parvenir à ce que les institutions de chaque pays s’emparent des notions de surveillance à long terme de la qualité de l’eau, et que des moyens se structurent dans un objectif de co-construction de solutions à moyen et long terme. Pour en savoir plus : www.ffem.fr Contacts Secrétariat du FFEM AFD, 5 rue Roland Barthes, 75598 Paris cedex 12 France Chargé de projets - Janique Étienne Tél : +33 1 53 44 39 50 [email protected] Communication Tél : +33 1 53 44 39 41 [email protected] © CC Kevin Sharp Standard Tél : +33 (0)1 53 44 42 42 [email protected] Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) est un fonds public bilatéral créé à l’initiative du Gouvernement français, en 1994. Son secrétariat et sa gestion financière sont confiés à l’Agence Française de Développement.