Présentation PowerPoint - Fonds Français pour l`Environnement

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Présentation PowerPoint - Fonds Français pour l`Environnement
© PhytoTrade Africa
AFRIQUE (Afrique du Sud, Botswana, Malawi, Mozambique, Namibie, Swaziland,
Zambie et Zimbabwe)
PhytoTrade. Des produits naturels certifiés pour préserver
la biodiversité et appuyer le développement local en
Afrique Australe
PROJET
BIODIVERSITE
Appuyer PhytoTrade Africa (PTA) qui joue un rôle important dans la
promotion de la gestion de l’environnement durable, le développement
des marchés et des chaines d’approvisionnement inclusifs pour les
produits naturels et enfin, en favorisant le développement des
communautés rurales.
Contexte
De 2012 à 2015, le FFEM, l’AFD et le Fonds international de développement agricole
(FIDA) ont soutenu ce projet qui avait pour but de contribuer au développement
économique et social des communautés rurales et préserver les écosystèmes par le biais
de la commercialisation de produits naturels.
Le projet intervient dans 8 pays d’Afrique australe et porte sur la structuration d’une
dizaine de filières de produits naturels. Dans cette région, se sont développées les
pratiques de gestion communautaire des ressources naturelles, c'est-à-dire la gestion
déléguée par l’Etat aux communautés des ressources provenant des terres communales.
Les pratiques de récolte et d’exploitation durables de plantes non cultivées et la vente de
produits naturels, transformés ou non, font aujourd’hui l’objet de débats et d’accords
internationaux (notamment l’Accord sur le Partage des Avantages de la Convention des
Nations-Unies sur la Biodiversité) et des législations nationales se mettent en place
progressivement.
La gestion durable des ressources naturelles par les communautés constitue une source de
revenus complémentaire pour des populations marginalisées, et majoritairement pour les
femmes. Elle offre des opportunités de développement pour de petites PME de
transformation et permet de freiner la déforestation, en valorisant économiquement les
produits forestiers non ligneux.
N°CZZ.1756
REPERES
Bénéficiaire
PhytoTrade Africa (PTA)
Montant de la subvention FFEM
900 000 €
Co-financiers
AFD et FIDA
Montant global du projet
3 100 000 €
Objectifs
Date d’octroi du concours FFEM
•
05/07/2012
Augmenter de façon conséquente les revenus annuels des communautés rurales
d’Afrique australe grâce à la commercialisation de produits naturels autochtones
sélectionnés : atteindre 2 000 000 USD de revenus annuels des communautés, à la fin
2015.
•
Développer de façon conséquente les ventes annuelles d’ingrédients et de produits finis
des adhérents : atteindre 10 000 000 USD de ventes d’ingrédients et produits en 2015.
•
Démontrer que la commercialisation de produits naturels autochtones permet d’appuyer
durablement et équitablement la gestion communautaire des ressources naturelles, un
développement économique et social des communautés rurales et de protéger la
biodiversité.
Institutions membres du FFEM,
porteuses du projet
Résultats & impacts
• Les revenus annuels totaux dans les communautés rurales ont augmenté et sont passés entre 2012 et 2014 de 0,9 million
à 1,2 million de dollars. Ce revenu est généré par des femmes et utilisé pour améliorer leurs conditions de vie.
• Le projet a conduit les receveurs à s’organiser en groupes d’approvisionneurs formels, ce qui a abouti à un accroissement
de leur pouvoir de négociation et à une réduction de leur temps de déplacement et des coûts y afférents.
• Les ventes annuelles de produits naturels ont augmenté et sont passées entre 2012 et 2014 de 2,3 à 5,7 millions dollars.
• Les changements environnementaux sont difficiles à évaluer en raison de la courte durée du projet et le nombre limité
d’indicateurs de biodiversité. Le projet aboutira sur le long terme à des impacts environnementaux positifs.
N°CZZ1756 / 2012
AFRIQUE AUSTRALE
BIODIVERSITÉ
Descriptif du projet
Dates
Le projet est mis en œuvre par PhytoTrade Africa (PTA), une association à but non lucratif,
regroupant une grande diversité d’acteurs des pays d’Afrique Australe, représentant
l’amont et l’aval des filières soutenues : organisations communautaires de collecte et de
transformation, ONG, PME, exportateurs. Les bénéficiaires finaux sont les populations
rurales des pays d’Afrique australe. Cinq composantes sont prévues :
Démarrage : 2012 pour une
durée prévisionnelle de 3 ans
•
Fiabiliser, diversifier et assurer des approvisionnements de qualité
•
Optimiser et protéger les ressources naturelles et les écosystèmes associés
•
Réhabiliter l’industrie de l’huile de Mafura, décimée par la guerre civile, au Mozambique
•
Appuyer le développement de produits et de marchés locaux, régionaux et internationaux
•
Faciliter le financement de PME investies dans la transformation et la commercialisation
des produits naturels.
A terme, ce projet doit contribuer au développement économique et social de
communautés rurales pauvres d’Afrique australe et à la préservation d’écosystèmes, grâce
à la commercialisation de produits naturels, en accord avec les principes du protocole de
Nagoya sur l’Accès et le Partage des Avantages (APA) des ressources génétiques. Il doit
assurer un développement durable, équitable, rentable et réplicable de quatre filières
focales (Griffe du Diable, Marula, Baobab et Mafura) et le développement de marchés pour
l’ensemble des produits naturels.
Montant
La subvention du FFEM s’élève
à 900 000 €, en cofinancement
avec l’ AFD et le FIDA
Le montant total des engagements
pour financer le projet s’élève à
près de 3 100 000 €.
Caractère exemplaire et innovant du projet
Intégrer les retombées économiques et sociales est un enjeu essentiel dans le
développement de modèles viables de financements de la conservation de la biodiversité.
Ce projet assure une diversification des sources de revenus issus de gestion communautaire
des ressources naturelles et une reconnaissance sociale, économique et culturelle des
populations rurales pauvres et marginalisées, les femmes en particulier.
Le caractère exemplaire et innovant de ces initiatives réside dans sa capacité à :
• mettre en lien, via une plateforme innovante PhytoTrade Africa, des acteurs
communautaires avec le secteur privé et des filières commerciales internationales pour
trouver des solutions au marché informel de la ressource en Afrique australe
• développer des filières durables et équitables d’ingrédients et de produits naturels à
l’aide d’une plateforme régionale de recherche et de connexions stratégiques aux
marchés locaux, régionaux et internationaux
• assurer une stratégie commerciale durable, éthique, rentable en accord avec la
protection de l’environnement, le développement de l’entreprenariat social et la
protection de la propriété intellectuelle
• déployer le transfert de technologies dans le cadre de programmes de recherche et de
développement technique et scientifique
• intégrer la mise en place de la charte PTA pour les adhérents qui reprend une très grande
partie des mesures du Protocole de Nagoya
• appuyer les initiatives nationales auprès des gouvernements et s’impliquer dans les
dialogues internationaux d’APA (participation à la plateforme de l’ABS-Initiative financée
par la GIZ)
• développer un centre d’échange sur l’accès et le partage des avantages, c’est-à-dire une
plateforme en ligne de partage d’informations pour soutenir l’application du Protocole de
Nagoya.
Contacts
Secrétariat du FFEM
AFD, 5 rue Roland Barthes, 75598 Paris cedex 12 France
Chargée de projets – Constance Corbier - Barthaux
Tél : +33 1 53 44 34 83
[email protected]
Communication / Presse
Standard
Tél : +33 1 53 44 39 41
Tél : +33 (0)1 53 44 42 42
[email protected]
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Pour en savoir plus : www.ffem.fr
Le Fonds Français pour l’Environnement
Mondial (FFEM) est un fonds public
bilatéral créé à l’initiative du
Gouvernement français, en 1994.
Son secrétariat et sa gestion financière
sont confiés à l’Agence Française de
Développement.
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@FFEM_Fr

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