PH Prof John H. Maddocks ANALYSE III Corrigé Série 11 2
Transcription
PH Prof John H. Maddocks ANALYSE III Corrigé Série 11 2
EPFL Prof John H. Maddocks Section : PH ANALYSE III Corrigé Série 11 2 Décembre 2016 Remarque Important : La formule donnée dans l’exercice 1b) nous permet de calculer directement un potentiel vecteur dans le cas d’un champs de vecteur f qui satisfait ∇·f = 0, définit dans un domaine étoilé. Par contre, pour un domaine, pas forcement étoile, qui est définit entre deux graphes de function la méthode alternative présenté en classe (voir page 57 du Stuart partie I ), qui permet de assumer une composante du potentiel vecteur égale à zero (voir aussi exercice 6 et figure dans l’énonce de cette série), peut ramener à des calcules plus simples. 1. a) Pour v ∈ IR3 on a donc Z 1 d ϕ(x + sv) = h∇f (tx)tv, xi + hf (tx), vi dt ds |s=0 0 Z 1 = ht∇f (tx)T x + f (tx), vi dt. h∇ϕ(x), vi = 0 d dt [tf (tx)] = f (tx) + t∇f (tx)x on trouve Z 1 h∇ϕ(x), vi = hf (x) + t(∇f T − ∇f )(tx)x dt, vi ∀v ∈ IR3 . En utilisant que 0 D’où Z f (x) = ∇ϕ(x) + 1 t(∇f − ∇f T )(tx)x dt. 0 Noter que l’on retrouve qu’une condition R 1 nécessaire pour que f dérive d’un potentiel scalaire est ∇f = ∇f T , le terme 0 t(∇f − ∇f T )(tx)x dt peut être regardé comme un reste dans les cas où le champ f ne dérive pas d’un potentiel scalaire. b) En utilisant l’identité 4.d de la série 6 on a que Z 1 ∇ ∧ ψ(x) = 2tf (tx) − [∇ · f (tx)]t2 x + ∇f (tx) · t2 x dt 0 Z 1 d 2 = [t xf (tx)] − [∇ · f (tx)]t2 x dt dt 0 Z 1 = f (x) − (∇ · f )(tx)t2 x dt. 0 D’où Z f (x) = (∇ ∧ ψ)(x) + 1 (∇ · f )(tx)t2 x dt. 0 Noter que l’on retrouve qu’une condition nécessaire pour que f dérive d’un potenR1 tiel vecteur est ∇ · f = 0, le terme 0 (∇ · f )(tx)t2 x dt peut être regardé comme un reste dans les cas où le champ f ne dérive pas d’un potentiel vecteur. 2. a) Comme ∇ · f (x, y, z) = cos y − cos y + 0 = 0 et IR3 est étoilé il existe un potentiel vecteur pour f sur IR3 . Nous cherchons un potentiel vecteur g tel que g3 ≡ 0. 1 Ceci est toujours possible car le potentiel vecteur est unique a un ‘∇φ’ près. Conséquemment ∇ ∧ g = f s’écrit −∂3 g2 (x, y, z) = x cos y (1) ∂3 g1 (x, y, z) = − sin y (2) (∂1 g2 − ∂2 g1 )(x, y, z) = sin x (3) (1) ⇒ g2 (x, y, z) = −zx cos y + k(x, y), (2) ⇒ g1 (x, y, z) = −z sin y + h(x, y), (3) ⇒ −z cos y + ∂1 k(x, y) − [−z cos y + ∂2 h(x, y)] = sin x ⇔ ∂1 k(x, y) − ∂2 h(x, y) = sin x On peut donc choisir k(x, y) = − cos x et h(x, y) ≡ 0. Ainsi g(x, y, z) = (−z sin y, −zx cos y − cos x, 0) est un potentiel vecteur pour f sur IR3 . b) ∇ · f (x, y, z) = 2x + 2y + 2z = 0 ⇔ x + y + z = 0. Donc il n’y a pas de potentiel vecteur pour f sur IR3 (ni sur un aucun ouvert de IR3 ). c) On a bien ∇ · f (x, y, z) = 2xy 2xy − = 0. (x2 + y 2 )2 (x2 + y 2 )2 mais Ω n’est pas étoilé, donc le théorème ne s’applique pas. Cependant pour tout sous-ensemble étoilé E ⊂ Ω on peut en trouver un. Soit H + = {(x, y, z) ∈ Ω | x > 0} et H − = {(x, y, z) ∈ Ω | x < 0} montrons qu’il existe un potentiel vecteur g ± ∈ C 1 H ± , IR3 pour f sur H ± et que l’on peut construire un potentiel vecteur g pour f sur Ω. Cherchons un potentiel vecteur g + sur H + tel que g3+ ≡ 0. −∂3 g2+ (x, y, z) = − ∂3 g1+ (x, y, z) = x2 x2 y + y2 x + y2 (∂1 g2+ − ∂2 g1+ )(x, y, z) = 0 yz + k(x, y), + y2 xz (5) ⇒ g1+ (x, y, z) = 2 + h(x, y), x + y2 2xyz 2xyz (6) ⇒ − 2 + ∂1 k(x, y) − − 2 + ∂2 h(x, y) = 0 (x + y 2 )2 (x + y 2 )2 ⇔ ∂1 k(x, y) − ∂2 h(x, y) = 0 (4) ⇒ g2+ (x, y, z) = x2 Donc on peut poser k(x, y) = h(x, y) = 0 et on conclut que g + (x, y, z) = z (x, y, 0) sur H + . x2 + y 2 2 (4) (5) (6) Un raisonnement similaire amène à choisir g − (x, y, z) = z (x, y, 0) sur H − . x2 + y 2 et conséquemment g(x, y, z) = x2 z (x, y, 0) ∈ C 1 (Ω, IR3 ). + y2 comme potentiel vecteur pour f sur Ω. 3. Soit ψ ∈ C 1 (Ω, IR3 ) potentiel vecteur pour g sur Ω, i.e ∇ ∧ ψ = g sur Ω. Première Possibilité En utilisant le théorème de Stokes et le fait que la surface est fermée, on trouve Z Z g · dσ = (∇ ∧ ψ) · dσ = 0. S S Seconde Possibilité En utilisant le théorème de la divergence et le fait que la surface est fermée, on trouve Z Z g · dσ = ∇ · (∇ ∧ ψ)dV = 0. S Int(S) 4. a) Cherchons ψ avec ψ3 ≡ 0. C’est-à-dire x r3 y ∂3 ψ1 (x, y, z) = 3 r z (∂1 ψ2 − ∂2 ψ1 )(x, y, z) = 3 r −∂3 ψ2 (x, y, z) = (7) (8) (9) où r = (x2 + y 2 + z 2 )1/2 . De (7), on tire Z z x ψ2 (x, y, z) = − dt + k(x, y). 2 2 2 3/2 0 (x + y + t ) Noter qu’en intégrant par parties, on a pour tout s > 0, Z s Z s Z s 1 1 + u2 u2 du = du − du 2 3/2 2 3/2 2 3/2 0 (1 + u ) 0 (1 + u ) 0 (1 + u ) Z s Z s 1 u = du − du u 1/2 2 (1 + u ) (1 + u2 )3/2 0 Z0 s s Z s 1 1 1 = du + u du − 1/2 1/2 2 2 2 1/2 0 (1 + u ) 0 (1 + u ) 0 (1 + u ) s = . (1 + s2 )1/2 3 p Conséquemment en faisant le changement de variable u = t/ x2 + y 2 on trouve Z z Z z 1 1 dt = dt 2 3/2 2 2 2 3/2 2 2 (1 + x2t+y2 )3/2 0 (x + y ) 0 (x + y + t ) Z z/√x2 +y2 1 = du 2 2 (x + y )(1 + u2 )3/2 0 √ z z x2 +y 2 q p = . = 2 2 2 z (x + y ) x2 + y 2 + z 2 (x2 + y 2 ) 1 + 2 2 x +y et donc ψ2 (x, y, z) = −xz + k(x, y). + y 2 )r (x2 De (8) on conclut de manière analogue que ψ1 (x, y, z) = yz + c(x, y). (x2 + y 2 )r Finalement (9) implique que ∂1 k(x, y) − ∂2 c(x, y) ≡ 0. On peut donc choisir ψ(x, y, z) = (x2 z (y, −x, 0) pour (x, y, z) ∈ A. + y 2 )r Un potentiel vecteur pour f sur A est donc de la forme générale ψ(x, y, z) + ∇φ(x, y, z) + C. Remarquez que x 1 =∇ − kxk3 kxk et donc le champ f (x) = x/kxk3 possède à la fois le potentiel scalaire −1/kxk et le potentiel vectoriel ψ sur A. b) L’intégrale sur S donne Z Z f · dσ = S 1 dσ = 4π. S ce qui est en contradiction avec l’exercice 3. On conclut donc qu’il n’existe pas de ψ ∈ C 1 (Ω, IR3 ) tel que ∇ ∧ ψ(x) = f (x) sur Ω. c) L’ensemble B est un sous-ensemble étoilé par rapport au point a = (0, 0, 1) et de plus ∇ · f = 0 sur B. Par conséquent il existe un champ vectoriel ψ ∈ C 1 (B, IR3 ). Première Possibilité Il se trouve que le champ (trouvé au point a) ψ(x, y, z) = (x2 z (y, −x, 0) pour (x, y, z) ∈ IR3 \ D + y 2 )r est un potentiel vecteur pour f sur IR3 \ D où D = {(x, y, z) ∈ IR3 | x = y = 0}. Pour obtenir un potentiel vecteur sur B on peut lui ajouter n’importe quel champ g avec la propriété que ∇ ∧ g = 0 et ψ + g ∈ C 1 (B, IR3 ). Par (y, −x, 0) pour définir exemple, on peut choisir g(x, y, z) = (x2−1 +y 2 ) Ψ(x, y, z) = (ψ+g)(x, y, z) = 1 z 1 − (y, −x, 0) pour (x, y, z) ∈ B. (x2 + y 2 ) r 4 Noter que Ψ est continu sur B car pour tout z ≥ 0, lim(x,y)→(0,0) Ψ(x, y, z) = 0 (puisque lim(x,y)→(0,0) r = z). Cependant si z < 0, alors lim(x,y)→(0,0) Ψ(x, yz) n’existe pas. La forme générale du potentiel sur B est donc Ψ(x, y, z) + ∇φ(x, y, z) + C et comme la fonction ∇φ(x, y, z)+C est continue on ne pourra pas modifier Ψ de manière à le rendre continu sur Ω. Seconde Possibilité Pour trouver un potentiel vecteur pour f sur ∀x ∈ B, on calcule l’intégrale de chemin sur les segments joignant a à x. 5. a) i. Comme Ω est étoilé et que ∇ · f = 0 alors il existe un potentiel vecteur pour f sur Ω. Montrons que l’on peut le choisir de la forme Ψ̄ = (0, 0, ψ) avec ψ ∈ C 2 (Ω). Soit Ψ = (Ψ1 , Ψ2 , Ψ3 ) ∈ C 2 (Ω, IR3 ) un potentiel vecteur pour f sur Ω. La forme particulière de f implique que f3 = 0 = ∂1 Ψ2 − ∂2 Ψ1 sur Ω, ce qui montre qu’il existe un potentiel scalaire P ∈ C 1 (Ω) tel que ∂1 P = Ψ1 et ∂2 P = Ψ2 car Ω est étoilé (et donc simplement connexe). On peut donc définir Ψ̄ = Ψ − ∇P = (0, 0, Ψ3 − ∂3 P ) qui est encore un potentiel vecteur pour f sur Ω. Conséquemment on peut toujours assumer que le potentiel vecteur pour f est de la forme Ψ̄ = (0, 0, ψ) pour un écoulement plannaire incompressible. ii. Soient J un intervalle ouvert et x ∈ C 1 (J, IR2 ) une fonction telle que x(t) décrit la position d’une particule à l’instant t i.e. x0 (t) = f (x(t)) = (∂2 ψ, −∂1 ψ)(x(t)). On trouve que d ψ(x(t)) = h∇ψ(x(t)), x0 (t)i = h∇ψ(x(t)), f (x(t))i dt = ∂1 ψ(x(t))f1 (x(t)) + ∂2 ψ(x(t))f2 (x(t)) = 0, ∀t ∈ J. et on conclut que les trajectoires x(t) appartiennent aux ensembles de niveaux de ψ. De plus, à cause de la forme particulière du champ de vitesse f les trajectoires restent dans un plan x3 = const, elles coïncident donc exactement avec l’intersection des surface de niveaux de ψ et de ce plan. iii. Noter que ∂x3 ψ = 0 car ∂x3 f = 0. On a donc que 0 = (∇ ∧ f )3 = 4ψ sur Ω. Donc ψ est harmonique sur Ω. b) i. Comme Ω est étoilé (et donc simplement connexe), et que ∇ ∧ f = 0 alors il existe un potentiel scalaire pour f sur Ω. ii. Comme en général pour une fonction a ∈ C 1 (Ω), le vecteur ∇a est orthogonal aux surfaces de niveaux de a, on a que f = ∇φ est orthogonal aux surfaces de niveaux de φ. De plus comme les trajectoires appartiennent aux surfaces de niveaux de ψ, alors f est orthogonal à ∇ψ (car f est tangent aux surfaces de niveaux de ψ). Conséquemment ∇φ est orthogonal à ∇ψ sur les plans x3 = const, et donc les lignes de niveaux sur ces plans sont elles aussi orthogonales en tout points. iii. On trouve 0 = ∇ · f = ∇ · ∇φ = 4φ. c) i. Comme Ω est étoilé et que ∇ · f = 0 alors il existe un potentiel vecteur pour f sur Ω. Comme f3 = 0, il existe donc une fonction de courant ψ. 5 On trouve ψ(x, y, z) = xy. Les trajectoires sont donc toutes de la forme x (t) = c1 et , c2 e−t , 0 pour des constantes c1 et c2 et en posant s = c1 et on voit que les trajectoires correspondent aux graphes de α(s) = (s, const× 1s , 0) qui sont des branches d’hyperboles. ii. Comme Ω est étoilé (et donc simplement connexe), et que ∇ ∧ f = 0 alors il existe un potentiel scalaire pour f sur Ω. On trouve φ(x, y, z) = 21 (x2 − y 2 ) et ses lignes de niveaux sont de la forme β(t) = (cosh(t), sinh(t), 0) aussi des branches d’hyperboles, mais orthogonales en tous points à celle de ψ. 6. Il s’agit de vérifier que ∇ ∧ F = W. Par composantes (∇ ∧ F)1 = ∂2 F3 − ∂3 F2 = f1 = W1 , (∇ ∧ F)2 = ∂3 F1 − ∂1 F3 = f2 = W2 , (∇ ∧ F)3 = ∂1 F2 − ∂2 F1 = −G3 = W3 . 7. a) i. On a bien u0 (t) = λu(t) pour tous t ∈ J, donc u(t) est une solution de l’équation différentielle y 0 (t) = λy(t). ii. Comme A(αf (t) + βg(t)) = (αf (t) + βg(t))0 = αf 0 (t) + βg 0 (t) = αA(f (t)) + βA(g(t)) pour toutes constantes α, β ∈ IR et pour toutes fonctions f, g ∈ V , l’opérateur A est linéaire. De plus, on bien que A(u(t)) = λu(t) pour tous t ∈]a, b[ et donc la fonction u est vecteur propre de A associé à la valeur propre λ. Observer que cela montre que A admet une famille infini (non-dńombrable) de vecteur propre linéairement indépendants. b) i. On calcule L(u(t)), et on trouve L(u(t)) = au00 (t) + bu0 (t) + cu(t) = u(t)(aλ2 + bλ + c) = 0. Donc u(t) est une solution l’équation différentielle (1). ii. On observe que l’opérateur L qui défini l’équation différentielle (1) est linéaire. Conséquemment, L(u(t)) = C1 L(eλ1 t ) + C2 L(eλ2 t ) = 0 car en utilisant le point i. on a que L(eλi t ) = 0 pour i = 1, 2. iii. De maniére similaire, on calcule L(u(t)) et on trouve L(u(t)) = 2aλ + b = 0 car comme λ est une (la) racine double du polynôme aλ2 + bλ + c on a bien b λ = − 2a . c) On applique les résultats du point b. On commence par calculer les racines du polynôme λ2 + a = 0, ce qui donne pour a < 0 les deux racines sont distinctes et valent λ1,2 = ±a, les solutions rélles sont donc de la forme u(t) = C1 e−at + C2 eat pour C1 , C2 ∈ IR. 6 pour a = 0 la racine est double et vaut λ = 0, les solutions réelles sont donc de la forme u(t) = C1 + C2 t pour C1 , C2 ∈ IR. pour a > 0 les deux racines sont distinctes et valent λ1,2 = ±ia avec i = les solutions réelles sont donc de la forme √ −1, u(t) = C1 cos(|a|t) + C2 sin(|a|t) pour C1 , C2 ∈ IR. d) Par linéarité de L, on a simplement que L(u(t)) = L(up (t)) + L(uh (t)) = f (t) car up est une solution de (2) et que uh est une solution du problème homogène (1). 8. a) On a u0 (t) = λξ0 eλt = λu(t) = Au(t), alors u(t) est une solution de l’équation x0 = Ax. b) i. On a u0 (t) = ξ0 eλt + λ(tξ0 + ξ1 )eλt = (ξ0 + tAξ0 + Aξ1 − ξ0 )eλt = Au(t), alors u(t) est une solution de l’équation x0 = Ax. ii. On a u0 (t) = (tξ0 + ξ1 )eλt + λ 1 2 t ξ0 + tξ1 + ξ2 eλt 2 1 = (tξ0 + ξ1 + t2 Aξ0 + tAξ1 − tξ0 + Aξ2 − ξ1 )eλt 2 = Au(t), alors u(t) est une solution de l’équation x0 = Ax. c) i. On peut réécrire l’équation (3) comme le système x0 = Ax, ou 0 1 x1 y x= = et A = . y0 x2 − ac − ab Les valeurs propres λ1 et λ2 de la matrice A sont les racines de l’équation λ( ab + λ) + ac = 0, ce qui est équivalent à dire que λ1 et λ2 sont les racines de aλ2 + bλ + c = 0. ii. Si λ1 6= λ2 , les deux solutions sont de la forme du cas a), i.e. x(t) = ξ0 eλt , et donc la solution générale de (3) est pour le cas b2 − 4ac > 0 : y(t) = c1 eλ1 t + c2 eλ2 t . le cas b2 − 4ac < 0 : w(t) = c1 eλ1 t + c2 eλ2 t il s’agit d’une solution complexe avec λ1,2 = α ± iβ ∈ C. Sa partie réelle est y(t) = a1 eαt sin βt + a2 eαt cos βt. 7 le cas b2 − 4ac = 0 : Si λ1 = λ2 , il existe un vecteur propre généralisé et une des solutions est de la forme du cas (b), i.e x(t) = (tξ0 + ξ1 ) eλt , et donc la solution générale de (∗) est pour le cas b2 − 4ac = 0, y(t) = c1 eλt + c2 teλt , c1 , c2 ∈ IR. d) Rappelons, que une matrice J ∈ IRn×n est dite en forme canonique de Jordan, si λk 1 0 J1 0 .. .. J2 . . , k = 1, . . . , s. J= , où Jk = . . . . . . 1 0 Js 0 λk Si, A = SJS−1 , alors (1) S = [ξ0 (k) (1) . . . ξm . . . . . . ξ0 1 (k) (s) (k) (s) . . . ξm . . . . . . ξ0 . . . ξm ], s k (k) où mk est l’ordre du block Jk et ξ0 . . . ξmk sont les vecteurs propres généralisés de A, correspondants à la valeur propre λk . La multiplicité algébrique de la valeur propre 2 est donc de 5 et sa multiplicité géométrique est donc de 2. Alors, d’après b) et c), la solution générale de x0 = Ax est 0 1 1 3 3 3 3 0 3 3 3 3 1 2 2t 2t 2t u(t) = c1 0 e + c2 t 0 + 2 e + c3 2 t 0 + t 2 + 1 e 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2t 2t + c4 0 e + c5 t 0 + 0 e . 1 1 0 0 0 1 La solution du probléme de Cauchy x0 = Ax, x(0) = e1 est 2t 1 2t 3 2 2t e − 2 te + 2 t e 3 te2t + 3 t2 e2t 2 2 2t 2te u0 (t) = 0 0 Facultatif : une autre méthode. L’exponentielle d’une matrice J en forme canonique de Jordan est J tmk −1 1 t . . . (m e 1 0 k −1)! . J2 .. .. e . . . . Jt Jk λk t e = , avec e = e . . . . .. t 0 eJs 0 1 8 où mk est l’ordre du block Jk . Si une matrice A ∈ IRn×n est semblable à une matrice J en forme canonique de Jordan, i.e. il existe une matrice non singuliere S telle que J = S−1 AS, alors eAt = SeJt S−1 . M(t) = eAt est la matrice fondamentale principale en 0 de l’équation x0 = Ax, i.e. les colonnes de M(t) sont n solutions réelles linéairement indépendants de cette equation, et la solution du problème de Cauchy x0 = Ax, x(0) = ξ est u(t) = M(t)ξ. Donc pour notre problème on trouve que 2t e te2t 12 t2 e2t 0 0 0 e2t te2t 0 0 Jt 2t 0 e 0 0 e =0 , 0 0 0 e2t te2t 0 0 0 0 e2t et M(t) = SeJt S−1 1 3 2 t + 32 t2 1 − 21 t + 32 t2 2 t − 2t 3 t + 3 t2 1 − 32 t − 23 t2 3t + 23 t2 2 2 2t 2t −2t 1 + 2t =e 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 . t 1 La solution générale de l’équation x0 = Ax est de la forme 1 3 2 1 − 12 t + 32 t2 2t − 2t 1 − 3 t − 3 t2 3 t + 3 t2 2 2 2 2 2t 2t 2t −2t u(t) = c1 e + c2 e 0 0 0 0 3 2 0 t + 2t 0 0 3t + 3 t2 0 2 2t 2t + c3 e2t 1 + 2t + c4 e 0 + c5 e 0 0 1 t 1 0 0 c1 + 12 (−c1 + c2 + 2c3 )t + 32 (c1 − c2 + c3 )t2 c2 + 23 (c1 − c2 + 2c3 )t + 23 (c1 − c2 + c3 )t2 2t c3 + 2(c1 − c2 + c3 )t =e , c + c t 4 5 c5 e2t avec des constantes c1 , c2 , c3 , c4 et c5 arbitraires. La solution du problème de Cauchy x0 = Ax, x(0) = e1 est 2t 1 2t 3 2 2t e − 2 te + 2 t e 3 te2t + 3 t2 e2t 2 2 . 2te2t u0 (t) = M(t)e1 = 0 0 9