Jean Christophe NINET
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Jean Christophe NINET
ÉLECTIONS MUNICIPALES Saint-Ismier 2014 Les réponses à vos questions sur le cadre légal de la densification urbaine Jean Christophe NINET Conseiller municipal de Saint-Ismier, Conseiller intercommunal du Grésivaudan, Candidat investi par l’UMP lors des élections municipales de Saint-Ismier en 2008. Saint-Ismier, demain, C’est Vous ! www.jean-christophe-ninet.fr 1 La maîtrise des constructions Notre cadre de vie Jean Christophe Ninet, élu UMP d’opposition à Saint-Ismier depuis 2008 et élu intercommunal depuis 2009, spécialisé dans les domaines de l’urbanisme et de l’économie, vous répond. Maîtriser l’urbanisme de notre commune est tout à fait possible, mais contrairement à ce que disent certains, cela nécessite une connaissance approfondie des dossiers de Saint-Ismier, une vraie volonté politique et une forte expérience d’élu local. Question N°1 : Comment limiter le nombre des constructions à Saint-Ismier dans le contexte réglementaire actuel ? Jean Christophe Ninet : Il est exact qu’une fois la constructibilité d’une zone envisagée dans un Plan Local d’Urbanisme, le préfet peut exiger, avant de le valider, une augmentation du coefficient d’occupation des sols (augmentation des densités) à proximité des axes de transport en commun. La seule stratégie efficace, pour limiter la densification, est d’ouvrir le moins possible de zones à la construction lors des modifications ou révisions du PLU. Le Maire a révisé ou modifié cinq fois le PLU et a donné, le plus souvent, beaucoup de droits à construire. Ce n’était ni obligatoire, ni nécessaire. Le Maire garde encore aujourd’hui le contrôle de la croissance démographique de sa commune et cette liberté reste d’ordre public, applicable même en cours de PLU. Elle sera toutefois menacée par le projet de loi Duflot, s’il aboutit. Question N°2 : Comment maîtriser l’aspect esthétique des constructions à Saint-Ismier ? Jean Christophe Ninet : Le droit à construire sur une zone ne peut pas être discuté lorsque le PLU en a déjà défini l’importance. En revanche, l’aspect des constructions reste maîtrisable par la municipalité selon l’article R111-21 du Code de l’urbanisme. Cet article permet d’obliger les promoteurs à prendre en compte l’avis des élus sur l’aspect du bâti futur, avant toute nouvelle opération. L’ensemble des éléments exposés par Jean Christophe NINET dans ce docu 2 Les logements sociaux Eléments de réflexion Question N°3 : Est-il possible de garder le contrôle de l’attribution de nos logements sociaux ? Jean Christophe Ninet : Contrairement à ce qui a été affirmé dans une réunion publique, la municipalité n’a de droit d’attribution que sur 20 % des logements sociaux construits. D’une façon générale, les droits d’attribution sont répartis comme suit selon les règlements HLM : 20 % pour la commune, 20 % pour l’opérateur HLM, 20 % pour «Action Logement», 20 % pour le Conseil Général, 20 % pour le Préfet et l’hypersocial. La logique actuelle des droits d’attribution des logements sociaux doit nous conduire à adopter une attitude prudente concernant leur intégration en veillant à éviter la rupture du lien social rencontrée dans certaines municipalités. Question N°4 : Comment répondre à nos obligations de construire des logements sociaux ? Jean Christophe Ninet : La multiplication des programmes comprenant 20 % de logements sociaux, n’a finalement que très peu augmenté notre pourcentage global ces dernières années. Nous sommes passés de 8 % à seulement 10% de logements sociaux, malgré la construction de près de 800 nouveaux logements en 8 ans ! Nous sommes encore bien loin des 20%, et bientôt 25 %, exigés par la loi ! A ce rythme, notre commune sera totalement bétonnée. Nous prônons donc la construction de petits programmes sociaux, des programmes à taille humaine adaptés à notre environnement, en les intégrant et en les répartissant intelligemment au sein de la commune. Il faut cependant bien comprendre qu’il serait impossible de répondre totalement à nos obligations sans détruire notre identité urbaine. C’est pourquoi, comme dans de nombreuses autres communes de France, le problème du rythme de production des logements sociaux et du paiement de la compensation financière pour insuffisance de ces logements doit être clairement posé et analysé à Saint-Ismier. Question N°5 : Quel est le montant de la compensation payée par la commune pour insuffisance du nombre de ses logements sociaux ? Jean Christophe Ninet : Le montant global normalement dû par la municipalité représente 250 euros par logement manquant, soit 109 000 euros, soit 0,84 % du budget global de la commune. Sont déductibles de ce montant, les investissements en voirie ou les équipements réalisés pour les logements sociaux existants et les subventions réglées pour les nouveaux logements. Il est donc parfaitement possible, par une gestion adaptée, de régler notre curseur social, en optimisant nos finances et en protégeant notre cadre de vie. ument est totalement validé par nos avocats, experts en droit administratif. 3 Intercommunalité & patrimoine Protéger notre commune Question N°6 : Que se passerait-il si notre PLU devenait intercommunal ? Jean Christophe Ninet : Le recul de Madame Duflot devant le sénat concernant le caractère automatique de transformation des PLU communaux en PLU intercommunaux dans le cadre de la loi ALUR et la possibilité d’un blocage par le vote d’un quart des communes représentant 10 % de la population, nous laissent quelques espoirs. Le Maire de Saint-Ismier est obligatoirement viceprésident de l’intercommunalité. Il doit se battre pour que la souveraineté des communes soit respectée en matière de construction de logements. Je suis déjà intervenu en tant qu’élu intercommunal pour protéger notre identité urbaine, dans le cadre du Plan Local de l’Habitat qui est intercommunal depuis 2009. Ce plan n’est pas opposable mais a un rôle prescriptif. Dans l’hypothèse où le PLU deviendrait intercommunal, les nouvelles décisions de production de logements devraient pouvoir faire l’objet de négociations bien comprises. La densification à l’excès n’est pas souhaitée par tous les élus. Les objectifs fixés par le PLH sont relativement raisonnables. Ceux-ci ont d’ ailleurs été largement outrepassés ces dernières années par l’équipe municipale de Saint-Ismier, qui a multiplié les constructions. Jean Christophe Ninet : Le règlement écrit du PLU devra être modifié pour établir des prospects spécifiques pour le bâti ancien. Des zones de protection du patrimoine devront être créées sur le règlement graphique pour définir des espaces protégés. Nous devons nous associer à l’Architecte des Bâtiments de France pour les maisons situées dans son périmètre. Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Isère doit également être consulté. Pour l’heure, l’article R111-21, mais aussi dans ce cas, l’article L121-10 du Code de l’urbanisme sont les outils adaptés pour imposer aux constructeurs le respect de notre patrimoine bâti, par exemple au clos Saint Pierre. Rejoignez-nous www.jean-christophe-ninet.fr ! Impression sur papier écologique recyclé - Encres végétales - Atelier du Grésivaudan Question N°7 : Comment protéger le bâti ancien ?