EC FP7 Project Contract number: 213143

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EC FP7 Project Contract number: 213143
EC FP7 Project
Contract number: 213143
SARNISSA: Sustainable Aquaculture Research Networks
in Sub Saharan Africa
st
Start Date: February 1 2008
Duration: 36 months
September 2010: Review of African Aquaculture in the Media
Synthèse de l’actualité aquacole africaine sur Internet (Septembre 2010)
SARNISSA attended the CAMFA Fisheries Ministers Meeting in Banjul in September. ETC Netherlands partner Marielle Dubbeling signing up a new
member to SARNISSA
Project website address / Adresse du site web du projet:
http://www.sarnissa.org/tiki-index.php?page=Latest+Media+African+Aquaculture
Many new media articles and information also available on SARNISSA Facebook site
http://www.facebook.com/pages/Sarnissa-Sustainable-Aquaculture-Research-Networks-for-Sub-Saharan-Africa/193723127373
Aquaculture in Africa / L’aquaculture en Afrique
Disclaimer: This is not an extensive review of aquaculture in each country. This is a digest of the
news about aquaculture in Africa released on Internet this month. The validity of any information
or figures quoted is the responsibility of the individual newspapers and websites concerned. Also
please check previous updates on project website.
Mise en garde: Cette revue ne constitue pas un examen approfondi de l'aquaculture dans chaque
pays. Elle est un condensé des nouvelles sur l'aquaculture en Afrique ayant été publiées sur
Internet ce mois-ci. La validité de toute information ou les chiffres cités sont de la responsabilité
des quotidiens et des sites web concernés. Merci aussi de consulter les précédentes synthèses sur
le site du projet.
AFRICA / AFRIQUE
Huge Potential in Africa's Fisheries And Aquaculture Sectors / L’Afrique possède un immense
potentiel dans le domaine des pêches et de l’aquaculture
http://allafrica.com/stories/201009020571.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Booming business out of aquaculture is happening elsewhere in the world, compared to Africa
where the sector is still at its infancy. But there is a wind of change blowing on the continent as
African governments implement policies that are opening lucrative investment opportunities in the
sector. A few years ago the New Partnership for Africa's Development (NEPAD) issued a declaration
stating that fish farming in Africa will have to expand by 250% in the next 10 years just to
maintain the present per capita consumption of fish in the continent. Africa presents an untapped
investment frontier for aquaculture and most countries are doing a lot to stimulate the industry.
South Africa actively promotes aquaculture and has legislation that discourages the importation of
other species that are not indigenous. Ghana in West Africa is keen on promoting the
establishment of fish feed plants to supply fish farmers in the region, while Nigeria, like most
countries, has turned to aquaculture because its sold off fishing rights to other countries and needs
to meet the huge domestic demand for fish. In East Africa Uganda, which imports feeds, has found
this practice untenable due to the fact that feeds deteriorate with time. The development of a local
feed production industry will phenomenally stimulate the growth of aquaculture.
Comme ailleurs dans le monde, l'aquaculture est une activité en plein essor en Afrique. En effet, les
gouvernements des pays africains comment à appliquer des politiques qui crèent de nombreuses
opportunités d'investissement dans ce secteur lucratif. Il y a quelques années le Nouveau
Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) avait publié une déclaration indiquant que
la pisciculture en Afrique devrait augmenter de 250% au cours des 10 prochaines années pour
simplement maintenir le niveau actuel de consommation de poisson par habitant sur le continent.
L'Afrique est la nouvelle frontière pour les investisseurs du secteur et la plupart des pays font
beaucoup pour stimuler l'industrie. L'Afrique du Sud encourage activement l'aquaculture et dispose
d'une législation qui interdit l'importation d'espèces exotiques. Le Ghana s'implique dans la création
d'usines d'aliments pour poissons afin de fournir les pisciculteurs de la région, tandis que le
Nigeria, comme la plupart des pays, s'est tourné vers l'aquaculture après avoir vendu ses droits de
pêche à d'autres pays, afin de pouvoir continuer à satisfaire l'énorme demande intérieure en
poissons. Quant à l'Ouganda, qui importe des aliments, il a trouvé cette pratique intenable car les
aliments se détériorent avec le temps. Le développement d'une industrie de production d'aliments
locaux devrait par conséquent stimuler la croissance phénoménale de l'aquaculture.
African Fisheries Must Deal With Threats, Opportunities / La pêche et l’aquaculture africaine
doivent faire face à des menaces et des opportunités
http://allafrica.com/stories/201009030740.html
The fisheries and aquaculture sectors are central to the survival of millions in Africa, but the
resource is under threat, yet the region should exploit market possibilities. The African fishing
sector, like any other primary sector, is threatened by climate change, with mounting evidence that
the earth's climate is changing faster than ever before. Africa is said to be most vulnerable to the
effects of climate change, and it is anticipated that African fisheries will be hardest hit. The
composite result of this, said regional Director of the WorldFish Centre in Africa, Tabeth Matiza
Chiuta, is that climate change challenges the sustainability of fisheries and aquaculture, and thus
affects food security, livelihoods, and economic development. The FANRPAN meeting currently in
Windhoek further reported that the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA) fish
strategy places priority interventions in the aquaculture, inland fisheries and marine fisheries
sectors. The COMESA fisheries development strategy further aims to increase and sustain
contributions of fisheries and aquaculture to the region's socio-economic development and food
security. One of the areas of the strategy is intra-regional trade in fish and fishery products. Then
there are opportunities presented by inland water bodies, which are estimated to stretch over
200000 square kilometres. Lake Victoria, for example, is the second largest lake in the world and
stretches over 68 000 square kilometres. Most of Africa's aquaculture is done in its inland water
bodies. In 2007, 97.8 percent of Africa's total aquaculture production came from these bodies, and
accounted for 800000 tonnes. And marine aquaculture, said Satish Hanoomanjee of the Infopeche
Unit in Southern Africa (INFOSA) , should become a serious growth area for Africa. He reported
that over the last 17 years, African aquaculture has grown by over 15 percent per annum. "The
ocean is huge. It covers three quarters of the surface of the globe, and it should become our
breadbasket in the future," he proposed.
La pêche et l'aquaculture sont essentiels à la survie de millions de personnes en Afrique, mais la
ressource est menacée par le réchauffement climatique, avec des preuves croissantes que le climat
de la planète change plus vite que jamais. L'Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets du
changement climatique, et il est prévu que la pêche et l'aquaculture en Afrique seront très
durement touchés. Le résultat, selon le directeur régional du WorldFish Center en Afrique, Tabeth
Matiza Chiuta, c'est que le changement climatique défie la durabilité de la pêche et l'aquaculture,
et affecte donc la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et le développement
économique. La réunion du FANRPAN qui se tient actuellement à Windhoek a en outre signalé que
la stratégie du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) fait de la pêche et de
l'aquaculture un enjeu prioritaire. La stratégie de développement du COMESA vise à accroître et de
soutenir les contributions de la pêche et de l'aquaculture au développement socio-économique de
la région et à la sécurité alimentaire. L'un des domaines de la stratégie porte sur le commerce
intra-régional des poissons et produits de la pêche. L'Afrique présente aussi des opportunités dans
ses eaux intérieures, qui sont estimés à plus de 200 000 kilomètres carrés. Le lac Victoria, par
exemple, est le deuxième plus grand lac au monde et s'étend sur 68 000 kilomètres carrés. En
2007, 97,8 pour cent de la production totale de l'aquaculture en Afrique provenaient de ces plans
d'eau, pour un total de 800 000 tonnes. Et selon Satish Hanoomanjee de l'Unité INFOPÊCHE en
Afrique australe (INFOSA), l'aquaculture marine devrait aussi connaître une forte croissance en
Afrique. Il a indiqué qu'au cours des 17 dernières années, l'aquaculture en Afrique a augmenté de
plus de 15 pour cent par an. «L'océan est immense. Il couvre les trois quarts de la surface du
globe, et il devrait devenir notre grenier à l'avenir, a-t-il conclu.
New Partnership for Africa Development : Meeting in Banjul of African minister of Fisheries and
Aquaculture / Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique : Conférence des
ministres africains de la Pêche et de l’Aquaculture à Banjul
http://www.walf.sn/economique/suite.php?rub=3&id_art=67213
A major conference of African Ministers of Fisheries and Aquaculture will be held in Banjul from 20
to 23 September 2010. The ministerial conference, the first of its kind, is organized by the New
Partnership for Africa's Development (Nepad). During four days, the African Ministers of Fisheries
and Aquaculture will discuss problems that hinder the development of this sector. They will also
review progress made and challenges facing Africa.
Une importante conférence des ministres africains de la Pêche et de l‟Aquaculture se tiendra à
Banjul du 20 au 23 septembre 2010. Cette conférence ministérielle, la première du genre, est
organisée par le Nouveau partenariat pour le développement de l‟Afrique (Nepad). Durant quatre
jours, les ministres africains de la Pêche et de l‟Aquaculture discuteront des problèmes qui
entravent le développement de ce secteur. Ils examineront aussi les progrès accomplis et les défis
que doit relever l‟Afrique.
Meeting of African minister of Fisheries and Aquaculture: The need for an African sustainable
strategy for fisheries / Conférence des ministres africains de la Pêche et de l’Aquaculture :
Nécessité d’une stratégie d’exploitation durable des ressources du continent
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=63535
According to a report by the African Union on progress made during the last four years, after the
summit "Fish for All", the fisheries sector makes a huge contribution to food security of 200 million
Africans and provides income to over 10 million people engaged in the this sector's production,
development and trade. The fish has also become a major export commodity for Africa. But the
fact is that the natural fish stocks are now reaching the limits of sustainable capture, while
aquaculture production is still insufficient. That is why the Heads of State and Governments in
Africa, through NEPAD, have adopted a global vision for development of Africa and endorsed the
Comprehensive African Agriculture Development Programme (CAADP) as a framework for restoring
agricultural growth, food security and rural development in Africa. And under the CAADP
framework, during the summit "Fish for All" held in Abuja in 2005, they also approved the NEPAD
action plan for fisheries development and the Aquaculture in Africa to improve the management of
natural fish stocks, development of aquaculture production and capacity of fish trade in domestic,
regional, international markets.
Selon un rapport de l‟Union africaine sur les progrès accomplis ces quatre dernières années, après
le sommet « fish for all » (poisson pour tous), le secteur de la pêche apporte une contribution
essentielle à la sécurité alimentaire et nutritionnelle à 200 millions d‟Africains et fournit du revenu
à plus de 10 millions de personnes engagées dans la production, le développement et le commerce.
Le poisson est aussi devenu une denrée d‟exportation principale pour l‟Afrique. Seulement, le
constat malheureux est que les stocks naturels de poissons sont en train d‟atteindre les limites de
capture, alors que la production de l‟aquaculture est encore insuffisante. C'est la raison pour
laquelle les chefs d‟Etat et de gouvernements africains, à travers le Nepad, ont adopté une vision
globale de développement pour l‟Afrique et ont approuvé le programme détaillé de développement
agricole pour l‟Afrique (Pddaa) comme cadre pour la restauration de la croissance de l‟agriculture,
la sécurité alimentaire et le développement rural en Afrique. Et dans le cadre du Pddaa, lors du
sommet « poisson pour tous » de l‟union africaine et du Nepad tenu à Abuja en 2005, ils ont
également approuvé le plan d‟action du Nepad pour le développement de la pêche et de
l‟aquaculture en Afrique visant l‟amélioration de la gestion des stocks naturels de poissons, le
développement de la production de l‟aquaculture et le renforcement du commerce du poisson sur
les marchés domestiques, régionaux, internationaux.
First Fisheries Ministers Confab Opens in Banjul / La première conférence des ministres de
l’aquaculture et des pêche s’ouvre à Banjul
http://allafrica.com/stories/201009210004.html
The first conference of African ministers on fisheries and aquaculture began Monday. Funded by the
New Partnership for African Development (NEPAD) and the African Union (AU) the Banjul
conference will deal on the AU Paper on Fisheries Policy and Governance Reform in Africa. The
paper stresses that a good governance framework is required for the delivery of the strategy, given
that many fisheries are potentially extremely valuable assets. It also observed that this framework
should be based on the development of policies, institutions and processes to facilitate the
planning, design and implementation of appropriate fisheries development and management
arrangements. The conference, which has as its theme "African Fisheries and Aquaculture,"
contributing towards agricultural development and economic growth, will kick-off with experts in
fisheries developing a strategy plan for the African fisheries sector and aquaculture from 20-21st
September, while the fisheries ministers will meet on the 23rd to agree or not to agree on the
recommendations of the experts. The experts will also access the implementation of the action plan
of the NEPAD Fish for all, which was adopted by the head of states and governments in 2005,
which plans to improve management of natural reserves of fish and to develop the aquaculture
production and stimulate the fish trade at national, regional and world markets.
La première conférence des ministres africains de la pêche et l'aquaculture s'est ouverte lundi.
Financée par le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) et l'Union
africaine (UA), la conférence de Banjul s'intéressera au livre blanc sur la politique de la pêche et la
réforme de la gouvernance en Afrique. Ce document souligne qu'une bonne gouvernance est
nécessaire pour l'exécution de la stratégie, étant donné que de nombreuses pêcheries constituent
une ressource extrêmement précieuse. Il observe aussi que ce cadre devrait être basé sur le
développement de politiques, d'institutions et de processus permettant de faciliter la planification,
la conception et la mise en œuvre du développement des pêches et des accords appropriés de
gestion. La conférence, qui a pour thème "la pêche et l'aquaculture en Afrique" débutera par
l'élaboration d'un plan stratégique pour le secteur africain de la pêche et de l'aquaculture par des
experts du domaine, du 20 au 21 Septembre, puis les ministres se réuniront le 23 pour valider ou
pas les recommandations des experts. Les experts auront aussi accès au plan d'action du NEPAD
"Fish for All" (du poisson pour tous), qui a été adopté par les chefs d'Etats et de gouvernements en
2005, qui prévoit d'améliorer la gestion des réserves naturelles de poissons, de développer la
production de l'aquaculture et de stimuler le commerce du poisson sur les marchés nationaux,
régionaux et mondiaux.
Increase of Fisheries production in Africa is mostly due to aquaculture / L’augmentation de la
production totale des pêches en Afrique est principalement due à l’aquaculture
http://www.senego.com/la-production-a-atteint-818-millions-en-2008-envoye-special-assane-deme/2010/09/22/48016
The production of African marine catch rose steadily until 2005, with a maximum of 5.17 million
tonnes before declining to 4.7 million tonnes. The increase in the total fisheries production is
mainly due to aquaculture and, in part, to the inland waters fisheries. The fisheries sector,
including fisheries and aquaculture, accounts for more than 5% of GDP in 7 African coastal
countries (Madagascar, Mauritania, Namibia, Mozambique, Senegal and Seychelles), while the
world average is less than 1%.
La production des captures marines africaines a progressivement augmenté jusqu‟en 2005, avec un
maximum de 5,17 millions de tonnes avant de baisser à 4,7 millions de tonnes. L‟augmentation de
la production totale des pêches est principalement due à l‟aquaculture et, en partie, de la
production des captures dans les eaux continentales. Le secteur de la pêche, y compris les pêches
continentales et l‟aquaculture, représente plus de 5% du PIB national dans 7 pays côtiers d‟Afrique
(Madagascar, Mauritanie, Namibie, Mozambique, Sénégal et Seychelles), alors que la moyenne
mondiale est inférieure à 1%.
African Fisheries Conference opens in The Gambia / La Conférence sur les Pêches Africaines
ouverte en Gambie
http://www.fishnewseu.com/latest-news/world/4299-african-fisheries-conference-opens-in-the-gambia.html
Dr Babagana Ahmadu, Food Agriculture Organisation (FAO) representative to The Gambia opened
the Conference of African Ministers of Fisheries and Aquaculture (CAMFA) meeting by saying that
declining fish supplies are threatening the livelihoods of millions in Africa. He pointed to an increase
in illegal marine fisheries by foreign ships and increasing demand making the crisis even worse. He
called on the need for responsible stewardship to protect and conserve the continent‟s aquatic
resources for present and future generations. The African fisheries sector has the potential to
contribute about six percent of the continent‟s annual economic growth however, its it has a low
adaptive capacity to deal with this challenge because of shortages of information, technology,
skills, economic resources and threat by climate change among others. Tim Bostock, Department
for International Development DFID) Fisheries Advisor acknowledged key facts about African fish
and fisheries such as the fact that 200 million Africans eat fish and that in many parts of Africa, fish
may be the only protein-based food. Other facts were that African international trade in fish
products was estimated to amount to $4.3 billion which was 8 percent of the global trade.
Le Dr Babagana Ahmadu, représentant de l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture (FAO) en Gambie a ouvert la Conférence des ministres africains de la pêche et
l'aquaculture (CAMFA) en rappelant que l'approvisionnement en poissons est en baisse et menace
la survie de millions de personnes en Afrique. Il a aussi signalé une augmentation de la pêche
illégale en mer par des navires étrangers et une demande croissante qui accentue encore la crise
actuelle. Il a appelé à une gestion responsable en vue de protéger et conserver les ressources
aquatiques du continent pour les générations présentes et futures. Le secteur des pêches en
Afrique a le potentiel de contribuer pour environ six pour cent par an à la croissance économique
du continent mais il doit faire face à de nombreux défi en raison du manque d'information, de
technologies, de compétences, de ressources économiques et de la menace du changement
climatique. Tim Bostock, du Department for International Development
rappelé les faits essentiels sur la pêche africaine, comme le constat que
mangent du poisson et que, dans de nombreuses régions de l'Afrique,
source de protéines, ou que le commerce international des produits de
estimé à 4,3 milliards de dollars, soit 8 pour cent du commerce mondial.
(DFID) a pour sa part
200 millions d'Africains
le poisson est la seule
la pêche africain a été
Some participants to CAMFA lamented French use during conference / Des participants à la
CAMFA regretted la faible place réservée au Français
http://www.en24heures.com/senegal/inquietude-sur-la-faible-presence-du-francais-dans-les-rencontres-internationales-envoye-special-assanedeme/2010/09/26/26444
“It's a shame that it is the Commonwealth, which is doing an outstanding job, which is helping the
fishing communities in Africa and allowing artisanal fishermen to participate in a training workshop
for journalists in West African as well as in the CAMFA”, said Gaoussou Gueye, Secretary General of
the African Confederation of Professional Organizations of Fishworkers (CAOP) speaking on the
sidelines of the First Conference of African Ministers of Fisheries and Aquaculture (CAMFA), which
took place from September 20 to 23 in Banjul. Mr. Gueye also lamented the fact that no document
has been published in French during this meeting. "Even at the Presidium, he noted, there was no
French speaking representative, most of the speeches were in English. And it's a recurring
phenomenon around the world”. Senegalese Ousmane Balde, interpreter-translator and English
teacher Abdoulaye Sadji at high school in Rufisque, also said that "today there is a paradox"
related to the fact that it is "the Commonwealth that has supported the training of journalists from
French-speaking countries”.
« C‟est vraiment dommage que c‟est le Commonwealth qui soit en train de faire un travail
remarquable, en aidant les communautés de pêcheurs en Afrique et en permettant à ces pêcheurs
artisans-là de participer à un atelier de formation de journalistes ouest-africain et à la première
CMAPA », s‟est ainsi désolé Gaoussou Guèye, le secrétaire général de la Confédération africaine
des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) s‟exprimait en marge de la
première Conférence des ministres africains de la pêche et de l‟aquaculture (CMAPA), qui a eu lieu
du 20 au 23 septembre à Banjul. Une rencontre au terme de laquelle M. Guèye a déploré le fait
qu‟aucun document n‟a été édité en français. « Même au niveau du présidium, a-t-il noté, il n‟y
avait aucun francophone, l‟essentiel des allocutions était fait en anglais. Et c‟est un phénomène
récurrent dans le monde ». Le Sénégalais Ousmane Baldé, interprète-traducteur et professeur
d‟anglais eu lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, indique lui aussi qu' « il y a un paradoxe
aujourd‟hui » lié au fait que « c‟est le Commonwealth qui a pris en charge la formation de
journalistes venus de pays francophones ».
Fisheries and aquaculture key in achieving CAADP goals / La pêche et l’aquaculture pour
atteindre les objectifs du CAADP
http://appablog.wordpress.com/2010/09/28/gambia-fisheries-and-aquaculture-key-in-achieving-caadp-goals/
http://www.reussirbusiness.com/10462-L-UA-s-engage-pour-une-peche-de.html
Ministers, experts and development partners who have been attending the first Conference of
African Ministers for Fisheries and Aquaculture (CAMFA) in Banjul, 20-23 September 2010, have
reaffirmed the role of fisheries and aquaculture in achieving the 6% annual growth of the wider
agricultural sector as envisaged by the Comprehensive Africa Agricultural Programme (CAADP).
This commitment should be transmitted by the support of member states and the African Union to
strengthen the policy coherence in national fisheries sector regarding CAADP in order to enhance
the role of fish in food security, poverty alleviation and trade development. The president of The
Gambia Sheikh Professor Dr. Alhaji Yahya A.J.J. Jammeh, has demanded that international trade in
fish and fishery products should be fair and equitable. Speaking at the conference, Mrs. Elizabeth
Tankeu, Commissioner for Trade and Industry African Union Commission (AUC) said there was
need for strategic dissemination of lessons learned from the success stories and best practices of
the countries that have turned fisheries into wealth. Dr. Ibrahim Assane Mayaki, Chief Executive
Officer NEPAD Planning and Coordinating Agency, in his statement, read out by Dr. Sloans
Chimatiro, Senior Fisheries Advisor, NEPAD Agency, said that fisheries are very vital for many
Africans who daily catch, process, transport and sell fish. He observed that although the African
fisheries sector produces substantial benefits, the continent faces major problems to ensure long
term resources sustainability. Taking the floor, on behalf of Dr. Jacques Diouf, the Director General
of FAO, Mr. Musa Saihou Mbenga, Deputy Regional Representative for Africa/Sub-Regional
Coordinator for West Africa, recalled FAO‟s initiative on convening the World Summit on Food
Security held in Rome, Italy, in November 2009 noting that “Among other issues, the summit
declaration explicitly calls for support to regional development frameworks such as the
Comprehensive Africa Agriculture Development Programme (CAADP)”, which includes a fisheries
and aquaculture component. Experts recommended that the African Union should assist member
states to develop mechanisms, which effectively strengthen south to south cooperation in fisheries
at all relevant levels, with the view to increasing coherence in best practices between African
states.
Les Ministres, experts et acteurs du développement qui se sont réunis pour la première Conférence
des ministres africains de la pêche et l'aquaculture (CAMFA) à Banjul du 20-23 Septembre 2010,
ont réaffirmé le rôle de la pêche et l'aquaculture dans la réalisation de la croissance annuelle de
6% de l'ensemble de secteur agricole, prévue par le Programme global de l'agriculture africaine
(CAADP). Cet engagement doit être concrétisé par le soutien des Etats et de l'Union africaine pour
renforcer la cohérence des politiques dans le secteur en vue de renforcer le rôle du poisson dans la
sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et le développement du commerce. Le président de
la Gambie Sheikh Professeur Dr. Alhaji Yahya AJJ Jammeh, a demandé que le commerce
international des produits de la pêche soit juste et équitable. Lors de la conférence, Mme Elizabeth
Tankeu, Commissaire au Commerce et à l'Industrie de l'Union africaine a déclaré que les succès
dans le domaine soient mieux diffusés afin de servir d'exemple. M. Ibrahim Assane Mayaki,
Directeur Général de l'Agence de planification et de coordination du NEPAD, a déclaré dans sa
déclaration lue par M. Sloans Chimatiro, Conseiller principal des pêches, que la pêche était
essentielle pour de nombreux Africains qui vivent chaque jour de la capture, du traitement, du
transport et et de la vente du poisson. Il a fait observer que bien que le secteur de la pêche
africaine produise des bénéfices substantiels, le continent connaît de graves problèmes pour
assurer la viabilité à long terme des ressources. Prenant la parole au nom de M. Jacques Diouf,
Directeur général de la FAO, M. Musa Mbenga Saihou, Représentant régional adjoint pour l'Afrique
/ Coordonnateur sous-régional pour Afrique de l'Ouest, a rappelé l'initiative de la FAO à l'occasion
du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire tenu à Rome, en Italie, en Novembre 2009 en
notant que "Parmi d'autres questions, la déclaration du sommet appelle explicitement à l'appui aux
cadres de développement régionaux tels que le Programme global de l'agriculture africaine
(CAADP)", qui comprend une composante de la pêche et l'aquaculture. Les experts ont
recommandé que l'Union africaine aide les Etats membres à élaborer des mécanismes qui
renforcent efficacement la coopération Sud-Sud dans la pêche à tous les niveaux, en vue
d'accroître la cohérence des meilleures pratiques entre les États africains.
Africa needs stronger fisheries management / L’Afrique a besoin d’une gestion des pêches plus
forte
http://www.fishnewseu.com/latest-news/world/4322-africa-needs-stronger-fisheries-management.html
“Despite the significant contribution of the fisheries sector, fisheries management in most African
countries has been marginalized,” said Dr. Amani Ngusaru, from WWF. “Most coastal African
countries remain poor despite the vast resources in their respective Exclusive Economic Zones,”
added Dr. Ngusaru. The fisheries sector has low priority in national development programmes and
in many cases is grossly underfunded. Open access has denied most countries and indeed local
communities the right to sustainably manage and benefit from their fisheries resources. “Countries
also need to mainstream climate change adaptation and mitigation, improve fisheries data
(including stock assessments), and actively involve civil societies in decision making,” said Edward
Kimakwa of the Western Indian Ocean Marine Science Association (WIOMSA).“The fisheries sector
has greater potential if well developed to spur economic development, offer more employment
opportunities and reduce poverty among the local population in Africa,” Dr Ngusaru said.
"En dépit de l'importante contribution du secteur, la gestion des pêches dans la plupart des pays
d'Afrique a été marginalisée», a déclaré M. Amani Ngusaru, du WWF. «La plupart des pays côtiers
africains restent pauvres malgré les vastes ressources dans leurs zones économiques exclusives", a
ajouté le Dr Ngusaru. Le secteur de la pêche a une faible priorité dans les programmes de
développement nationaux et dans de nombreux cas est tout à fait insuffisant. Le libre accès a dénié
à la plupart des pays et même aux communautés locales le droit de gérer durablement et de
bénéficier de leurs ressources halieutiques. "Les pays doivent aussi s'adapter et atténuer le
changement climatique, améliorer les données sur la pêche (y compris les évaluations des stocks),
et impliquer activement la société civile dans la prise de décision», a ajouté Edward Kimakwa de
l'Association Scientifique Marine de l'Ovéan Indien (WIOMSA). «Le secteur de la pêche a un grand
potentiel, si bien développé, pour stimuler le développement économique, offror des emplois et
réduire la pauvreté parmi la population locale en Afrique, "a déclaré le Dr Ngusaru.
«Fish for all»: From Abuja to Banjul, should we fear a capital-led approach ? / «Du Poisson
Pour Tous» : D’Abuja à Banjul, faut-il craindre une approche mercantile ?
http://rejoprao.blog4ever.com/blog/lire-article-366485-1932152-_du_poisson_pour_tous____d_abuja_a_banjul__faut_il.html
The Abuja Summit (August 2005) has undoubtedly boosted aquaculture as evidenced by a recent
report by the African Union: it is up by 13% (AU). But the hopes raised by this increase in fish
production is upset at the opening of the Conference of African Ministers of Fisheries and
Aquaculture in Banjul. The quasi-systematic evocation of unrestrained search for investment to
"generate" more profits by economic sector creates doubt in some minds. One wonders if the
strategic vision in this sector, based on food security and nutrition, is not likely to be sacrificed to
capital yield. The motto is to "increase profits in the sectors of fisheries and aquaculture. This is
especially alarming because this motion completely ignores the existing fishing potential. In Abuja,
concern was already expressed about the "depletion of fisheries resources, the deterioration of
aquatic environments and the threats to sustainable fisheries and aquaculture". Four years later
the results are still mixed. Worse, observers have serious concerns. The global financial crisis has
not spared the continent.
Le Sommet d‟Abuja (août 2005) avait indéniablement boosté l‟aquaculture comme en témoigne un
récent rapport de l‟Union africaine. Elle est en progression de 13% (rapport Ua). Mais l‟espoir
suscité par cette diversification dans la production halieutique est contrarié, à l‟ouverture de la
Conférence des ministres africains de la pêche et de l‟aquaculture de Banjul, par l‟expectative dans
laquelle s‟installent les autres engagements. L‟évocation quasi-systématique de la recherche
effrénée d‟investissements pour «générer» encore plus de profits économiques par ce secteur sème
le doute dans certains esprits. L‟on se demande si la vision stratégique dans ce secteur, fondée sur
la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ne risquerait pas d‟être sabordée au profit de la
rémunération des capitaux. Le leitmotiv est d‟“accroître les profits dans les secteurs de la pêche et
de l‟aquaculture». Ceci est d‟autant plus alarmant que cette dynamique qui s‟engage, se fait en
totale ignorance du potentiel halieutique existant. A Abuja, pourtant, l‟on se préoccupait déjà de
“l‟épuisement des ressources de la pêche, (de) la détérioration des environnements aquatiques et
les menaces posées aux secteurs de la pêche et de l‟aquaculture durables ». Quatre ans après les
résultats restent encore mitigés. Pire, les observateurs ont de sérieuses inquiétudes. La situation
de crise financière mondiale n‟épargne pas le Continent.
OUTSIDE AFRICA / HORS AFRIQUE
Tesco sells first UK-grown tilapia / La chaîne de supermarché Tesco vend le premier tilapia
élevé au Royaume-Uni
http://www.worldfishing.net/news101/tesco-sells-first-uk-grown-tilapia
British tilapia, produced by The Fish Company on four fish farms across Yorkshire and Lincolnshire,
is now being sold in Tesco stores. According to The Fish Company, British tilapia is farmed to the
highest standards with complete traceability. The Fish Company has built recirculation systems and
is currently producing 700 tonnes of fish a year.
Le tilapia britannique produit par The Fish Company sur quatre fermes piscicoles du Yorkshire et du
Lincolnshire, est maintenant vendu dans les magasins Tesco. Selon la compagnie, il respecte les
normes les plus exigeantes et bénéficie d'une traçabilité complète. The Fish Company a construit
des systèmes d'élevage en circuit fermé et produit actuellement 700 tonnes de poissons par an.
Squarre fish more expensive in 2011 / Le poisson carré sera plus cher en 2011
http://www.liberation.fr/terre/01012290828-le-poisson-carre-sera-plus-cher-en-2011
Findus France will increase its prices of frozen fish by an average of 15% from the early 2011, due
to the scarcity of the resource. The price of pink Pacific salmon has raised 57% in September 2010
compared to June 2009 and those of Atlantic cod have increased 21% year on year. The trend is
the same for bobwhite (+87% yoy) and Alaska pollock (20% since the beginning of the year).
Farmed fish is also affected, in particular the Atlantic salmon (+60% yoy), victim this year of a
drop in production in Chile and Norway, while world demand is increasing.
Findus France augmentera ses prix en moyenne de 15% sur ses poissons surgelés à partir du
début 2011 en raison de la raréfaction de la ressource. Les prix du saumon rose du Pacifique ont
augmenté de 57% en septembre 2010 par rapport à juin 2009 et ceux du cabillaud d'Atlantique ont
progressé de 21% sur un an. Même tendance pour le colin lieu (+87% sur un an) et le colin
d'Alaska (+20% depuis le début de l'année). Le poisson d'élevage est aussi visé, comme le saumon
Atlantique (+60% en un an), victime cette année d'une chute de la production au Chili et en
Norvège alors que la demande mondiale est en augmentation.
Increase of fish price on market: scarcity of resource or hedge funds impact ? / Inflation sur le
prix des poissons: rareté de la ressource ou effet des fonds d'investissement ?
http://aquaculture-aquablog.blogspot.com/2010/09/des-huitres-aux-poissons-panes-lenvolee.html
Findus France invokes the depletion of fish stocks to announce a price increase of 15% on average.
The group says that wild fish became scarcer, while world demand is exploding. The situation is not
better with farmed fish. But Findus France should also explain that the British investment fund,
Lion Capital, which owns the group, imposes a 15% annual growth: "Findus France, who realized
last year a 180 million turnover, has set a growth target of 15% per annum by 2013". Le Figaro,
20 July 2010
Findus France invoque la raréfaction des ressources halieutiques pour annoncer une augmentation
de ses prix de 15% en moyenne. Le groupe explique que le poisson sauvage se raréfie, alors que la
demande mondiale explose. La situation n'est guère meilleure du côté du poisson d'élevage. Mais,
Findus France devrait aussi expliquer que le fonds d‟investissements britannique Lion Capital qui
détient le Groupe de surgelés, lui impose 15% de croissance annuelle : « Findus France, qui a
réalisé l'an passé 180 millions de chiffre d'affaires, s'est fixé un objectif de croissance de 15 % par
an d'ici à 2013. » Le Figaro du 20 juillet 2010
Development aid: Reduction of USA, France and other developped countries' budgets / Aide au
développement: années de vaches maigres en vue de la part des USA, de la France et d'autres
pays
http://www.romandie.com/infos/news2/100928225713.fy4iy09r.asp
The United States announced that their contribution to development assistance was likely to
experience lean years because of constraints on the U.S. budget. "Development assistance is a
moral imperative" said US Secretary of the Treasury Timothy Geithner at a conference in
Washington, but "we have 10% unemployment, one in eight Americans who depend on food aid,
and we are facing a difficult budget situation on the long-term". French President Nicolas Sarkozy
also had warned on Sept. 20 at the UN that France and other rich countries might not be able to
maintain their budgets for development aid, although they are considered low by many
associations. According to the Organization for Economic Cooperation and Development, the United
States and France were in volume the two top providers of development aid in 2009, Washington
to the tune of 28.665 billion dollars, and Paris to the tune of 12.431 billion dollars.
Les Etats-Unis ont indiqué mardi, après la France, que leur aide au développement risquait de
connaître des années de vaches maigres du fait des contraintes qui pèsent sur le budget américain.
"L'aide au développement est un impératif moral", a souligné le secrétaire au Trésor Timothy
Geithner lors d'une conférence à Washington, mais "nous avons 10% de chômage, un Américain
sur huit qui dépend de l'aide alimentaire, et nous faisons face à une situation budgétaire à long
terme profondément intenable". Le président français Nicolas Sarkozy avait averti le 20 septembre
à la tribune de l'ONU que la France et les autres pays riches risquaient de ne pas pouvoir maintenir
leurs budgets d'aide au développement, jugés bien faibles par de nombreuses associations. Selon
l'Organisation de coopération et de développement économiques, les Etats-Unis et la France ont
été les deux premiers pourvoyeurs d'aide au développement en volume en 2009, Washington à
hauteur de 28,665 milliards de dollars, et Paris à hauteur de 12,431 milliards de dollars.
First global guidelines for aquaculture certification finalized / Les premières lignes directrices
mondiale pour la certification de l'aquaculture finalisées
http://www.fao.org/news/story/en/item/45834/icode/
The first global guidelines for aquaculture certification have been adopted by the Sub-Committee
on Aquaculture of the Committee on Fisheries, part of the UN Food and Agriculture Organization.
Over 50 countries attended the meeting of the sub-committee, which is the only global
intergovernmental forum discussing aquaculture development. The guidelines, which are nonbinding, cover animal health, food safety, the environment and socio-economic issues relating to
aquaculture workers. They will now go to the Committee on Fisheries when it meets in Rome in
January 2011 for approval. If the guidelines are followed in full by countries, certification will
enable consumers standing at the fish counter to know whether the shrimp they are considering
buying were raised without damaging a coastal mangrove swamp, whether the fish farm worker
was paid a fair wage, and whether the shell fish is free of contamination. "These guidelines have
been developed to bring some harmony to what is the fastest growing food sector in the world,"
said FAO aquaculture expert Rohana Subasinghe.
Les premières directives mondiales pour la certification de l'aquaculture ont été adoptées par le
Sous-Comité de l'aquaculture de la FAO. Plus de 50 pays ont assisté à la réunion du sous-comité,
qui est le seul forum intergouvernemental mondial à discuter du développement de l'aquaculture.
Les lignes directrices, qui sont non-contraignantes, concernent la gestion sanitaire, la sécurité
alimentaire, l'environnement et les questions socio-économiques relatives aux travailleurs de
l'aquaculture. Elles vont maintenant être soumises à la commission des pêches lors de sa réunion à
Rome en Janvier 2011 pour approbation. Si les directives sont suivies dans leur intégralité par les
pays, la certification permettra par exemple aux consommateurs de savoir si les crevettes qu'ils
envisagent d'acheter ont été élevées sans endommager la mangrove, si les travailleurs des
entreprises piscicoles ont reçu une rémunération équitable, ou si le coquillage qu‟ils veulent
consommer est sain. «Ces lignes directrices ont été élaborées pour apporter une certaine harmonie
à ce qui est aujourd'hui le secteur des productions alimentaires qui connait la plus forte croissance
mondiale», ajoute l'expert de la FAO Rohana Subasinghe.
French people eat 6 kg of fish every day. It’s far too much ! / Le Français mange 6 kilos de
poisson par jour. C'est bien trop !
http://www.lepoint.fr/actu-science/le-francais-mange-6-kilos-de-poisson-par-jour-c-est-bien-trop-25-09-2010-1241173_59.php
Every French person consumes 1.9 tons of fish per year! Or 6 kilogrammes per day! But this is
nothing compared to the Norwegian that daily engulfs 90 kilos! It's the world record. This is the
Seafoodprint established by scientists eager to understand how much the world fisheries is
predatory. These experts, among which biologist Daniel Pauly, director of the Fisheries Centre,
Vancouver, assume that a fish does not necessarily equate to another fish. "A big tuna eats the
equivalent of its weight every ten days. Thus, one fish can eat 500 kilograms each year, that is to
say, up to 15 000 small fishes," he says. The Seafoodprint therefore does not weigh the fish is in
the consumer's plate, but all that this fish has swallowed itself if it is a carnivore. Thus, a kilo of
tuna is worth 100 kilos of sardines. With these data of the footprint of fishery products, while
French consumption goes from 1.4 to 124 million tonnes per year. So 6 kilos per capita per day (60
grams cons, in reality). This study by Daniel Pauly in partnership with the University of Columbia
and the Pew Foundation will be published in the October issue of National Geographic. In addition
to ranking, its objective is to denounce publicly the tremendous fishing pressure exerted by the 20
top fish consuming countries. France ranks 11th among nations, behind China (footprint of 693
million tons), Japan (581 MT), United States (348 MT), Indonesia (282 MT), Thailand (242 MT),
Spain (177 MT), India (174 MT), South Korea (149 MT), Norway (145 MT), Philippines (138 MT). If
we divide these figures by the population of each country, we note with astonishment that the
biggest fish eater is a Norwegian with 90 kg per day! Very, very far ahead of Chile (15 kilos) and
Japanese (12.6 kilos). The most shocking about this is that it is largely practiced to feed the
already overfed populations in rich countries. At the expense of billions of people in third world
where fish is often the only source of protein. And the most annoying in this story is that much of
the fish landed in the West is used to make fish meal for feeding livestock and farmed fish.
Chaque Français consomme 1,9 tonne de poisson par an ! Soit 6 kilos par jour ! Mais ce n'est rien à
côté du Norvégien qui en engouffre quotidiennement 90 kilos ! C'est le record du monde. C'est le
Seafoodprint établi par des scientifiques désireux de faire comprendre au grand public combien la
pêche mondiale est prédatrice. Ces experts, dont le biologiste Daniel Pauly, directeur du Centre des
pêches de Vancouver, partent du principe qu'un poisson n'équivaut pas forcément à un autre
poisson. "Un gros thon carnivore mange l'équivalent de son poids tous les dix jours. Ainsi un
individu de 500 kilos peut avaler chaque année jusqu'à 15 000 petits poissons" explique-t-il. Le
Seafoodprint consiste donc à peser non pas le poisson qui est dans l'assiette du consommateur,
mais tous ceux que ce poisson a pu lui-même avaler s'il s'agit d'un carnivore. Ainsi, un kilo de thon
vaut 100 kilos de sardines. Passée à la moulinette de l'empreinte des produits de la pêche, la
consommation française passe alors de 1,4 à 124 millions de tonnes par an. Soit à 6 kilos par
Français et par jour (contre 60 grammes, en vérité). Cette étude menée par Daniel Pauly avec les
complicités de l'Université de Columbia et de la Fondation Pew sera publiée dans le numéro
d'octobre de National Geographic. Au-delà d'établir un classement, son objectif est de dénoncer
publiquement l'immense pression halieutique exercée par les 20 pays les plus gros consommateurs
de poissons. La France se situe au 11e rang des nations, derrière la Chine (empreinte de 693
millions de tonnes), le Japon (581 MT), les Etats-Unis (348 MT), l'Indonésie (282 MT), la Thaïlande
(242 MT), l'Espagne (177 MT), l'Inde (174 MT), la Corée du Sud (149 MT), la Norvège (145 MT),
les Philippines (138 MT). Si on divise ces chiffres par le nombre d'habitants de chaque pays, on
constate avec stupéfaction que le plus gros mangeur de poissons est le Norvégien avec 90 kilos par
jour ! Très, très loin devant le Chilien (15 kilos) et le Japonais (12,6 kilos). Le plus révoltant dans
cette surexploitation des océans, c'est qu'elle est en grande partie pratiquée pour nourrir les
populations déjà suralimentées des pays riches. Au détriment des milliards d'habitants du tiers
monde dont le poisson constitue souvent l'unique ressource de protéines. Et le plus rageant dans
cette histoire, c'est qu'une bonne partie du poisson débarqué en Occident sert à fabriquer des
farines animales destinées à l'alimentation du bétail et des poissons d'aquaculture.
ALGERIE
Khanafou attending the Conference of African Ministers in charge of Fisheries and Aquaculture
/ Khanafou à la Conférence des ministres africains des Pêches à Banjul
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/2825
The Minister of Fisheries and Marine Resources, Mr. Abdellah Khanafou, will go to Banjul (Gambia)
to head a ministerial delegation to attend the Conference of African Ministers in charge of Fisheries
and Aquaculture, organized by the African Union and the NEPAD secretariat, in which Algeria is
playing a leading role in advocating for socio-economic development of the Continent.
Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M.Abdellah Khanafou, se déplacera sur
Banjul (Gambie) à partir d‟aujourd‟hui à la tête d‟une délégation ministérielle, pour prendre part à
la Conférence des ministres africains chargés des pêches et de l‟aquaculture, organisée par l‟Union
africaine et le secrétariat du NEPAD, au sein desquels l‟Algérie joue un rôle prépondérant en
militant pour le développement socio-économique du Continent.
BURKINA FASO
Harouna Dia (fish importer): “These are the reasons for mackerel shortage” / Harouna Dia
(importateur de poissons) “Voici les raisons de la pénurie du poisson chinchard”
http://www.africatime.com/burkina/nouvelle.asp?no_nouvelle=549009&no_categorie
In recent weeks, the mackerel, also called Abidjan fish, disappeared from plates in Burkina Faso. It
as been replaced on the market by a new fish belonging to the grouper family. In the plates of
households, this change is not well accepted. The families reluctantly consume the new fish that
has been imposed by importers. Mr. Harouna Dia, owner of the Dia fishmongers company, a
leading distributor of fish in Burkina Faso, explains that the shortage of mackerel results from the
fact that the fish is endangered. Thus, the wholesale price has increased by 100 CFA francs and is
now sold at 700 francs a kilo, but it should be increased by another 100 CFA francs if the real
increase of price on the market was actually applied. The grouper imported from Ireland is sold
450 CFA per kilo, but it is not yet well accepted by consumers because the mackerel was the only
species adopted and consumed in Burkina for the last 20 years. The grouper is a noble fish, unlike
the Abidjan fish which is slightly acidic and nobody wanted at first. For the record, it is the Russians
who fought to keep it on the African market. Mr. Dia remains confident that the adoption will
happen over time. Fish is a good source of protein but the average consumption in Burkina remains
low at 2.31 kg per year against 16 kg / year worldwide.
Depuis quelques semaines, le poisson chinchard ou poisson d‟Abidjan a disparu des assiettes
burkinabè. Un nouveau poisson de la famille du mérou l‟a remplacé sur le marché. Dans les
assiettes des ménages, ce changement ne passe pas bien. Malgré elles, les familles consomment
ce nouveau poisson que leur imposent pratiquement les importateurs. M. Harouna Dia, promoteur
des poissonneries Dia, un des principaux distributeurs de poisson au Burkina, explique que cette
pénurie du chinchard résulte de ce que le poisson serait en en voie de disparition. Ainsi, le prix de
gros a été majoré de 100 F CFA et se vend à 700 francs le kilo, mais il devrait être majoré de 100
F CFA supplémentaires si la réalité des prix était appliquée. Le mérou importé d'Irlande est vendu
450 F CFA le kilo, mais il a du mal a être accepté par le consommateur car le poisson chinchard,
aussi appelé poisson d'Abidjan, était la seule espèce adoptée et consommée au Burkina depuis 20
ans. Le mérou est un poisson noble, contrairement au poisson d‟Abidjan qui est un peu acide et
dont personne ne voulait au début. Pour la petite histoire, ce sont les Russes qui se sont battus
pour le maintenir sur le marché africain. M. Dia reste toutefois confiant que l‟adoption se fera avec
le temps. Le poisson représente une bonne source de protéine mais la consommation moyenne au
Burkina reste faible, soit 2,31 kg par an contre 16 Kg/an au niveau mondial.
Interview of Kadidiatou Joséphine Kaboré, Director for Fisheries / Interview de Kadidiatou
Joséphine Kaboré, directrice générale des ressources halieutiques
http://www.lefaso.net/spip.php?article38745&rubrique3
The Direction for fishery resources, based in Ouagadougou, is a service of the Ministry of
Agriculture, Water and Fisheries Resources. In an interview with newspaper Le Faso, the head of
the structure, Ms. Josephine Kadidiatou Kaboré, discusses issues related to fish in Burkina Faso. In
2009, 40,000 tonnes were imported into the country, but recently there has been a shortage of
"chincha", a popular marine fish. The private company importing this species spoke to the press.
As it is the only company importing this fish in Burkina Faso, it is the only one who knows why
there was a supply disruption. "It is trade and we can not necessarily know the truth," says Ms.
Kabore. Anyway, Burkina Faso has only produced 12,000 tons of fish in 2009 whereas the need is
about 60 000 tonnes, so the government is trying to stimulate production, by preventing
overexploitation (prohibited nets etc.) and promoting aquaculture. Several systems are deployed.
There is the extension where ponds have been built to raise fish. This is the case of the fish
farming project of Bagre (PEP). The project officially ended in 2009 and in January, the Embassy of
China-Taiwan has officially surrendered the project to Burkina Faso government. A study is being
conducted to determine which parts will be privatized and which one will be under the government
management. There are also small units that produce fingerlings for stocking water bodies and
aquaculture facilities, as well as cage culture in dams, plus pens in several dams in the country. In
addition, there is also a project funded by the Republic of Japan, which aims to promote
community ponds in wetlands in order to store the wild fish during the rainy season. Ms. Kaboré
participated in the CAMFA in Banjul Gambia from 20 to 23 September 2010. Burkina Faso has
argued for the inland fisheries component be taken into account and for aquaculture being
promoted. Officials of fisheries resources for NEPAD will be forthcoming in Burkina Faso to discuss
with the authorities of the strategy to implement in the country.
La direction des Ressources halieutiques, basée au quartier Kossodo de Ouagadougou, est un
service du ministère de l‟Agriculture, de l‟Hydraulique et des Ressources halieutiques. Dans un
entretien au journal Le Faso, la première responsable de la structure, Mme Kadidiatou Joséphine
Kaboré, évoque les questions liées au poisson au Burkina Faso. En 2009, 40 000 tonnes ont été
importées dans la pays, mais il y a eu récemment une pénurie de « chincha », un poisson de mer
très apprécié. Le privé qui importe cette espèce en a parlé dans la presse. Comme il est le seul à
importer ce genre de poisson au Burkina Faso, il est le seul à savoir pourquoi il y a eu une rupture
d'approvisionnement. "C‟est le commerce et nous ne pouvons pas savoir forcément la vérité"
estime Mme Kaboré. Comme le Burkina Faso n‟a produit que 12000 tonnes de poisson en 2009 sur
un besoin d‟environ 60 000 tonnes, le gouvernement tente de stimuler la production, en évitant la
surexploitation (filets prohibés etc.) et en promouvant l‟aquaculture. Plusieurs systèmes sont donc
déployés. Il y a tout d'abord l‟extension où l‟on construit des bassins pour y élever du poisson.
C‟est le cas du projet d‟élevage piscicole de Bagré (PEP). Ce projet a officiellement pris fin en 2009
et en janvier, l‟ambassade de Chine-Taïwan a rétrocédé officiellement, l‟ouvrage au gouvernement
burkinabè. Une étude est en train d‟être menée pour déterminer les parties à privatiser et celles
que l‟Etat va gérer. Il y a aussi des petites stations qui produisent des alevins pour
l‟empoissonnement des plans d‟eau et des unités aquacoles, ainsi que la pisciculture en cage, dans
les barrages. Auxquels s‟ajoutent des bassins enclos dans plusieurs barrages du pays où le poisson
est élevé dans un espace bien délimité. En outre, il existe aussi un projet financé par la république
du Japon en cours d‟exécution, qui vise la promotion des étangs communautaires dans les zones
humides pour pouvoir stocker le poisson naturel pendant la saison pluvieuse. Mme Kaboré indique
avoir participé du 20 au 23 septembre 2010 à une rencontre internationale sur le poisson à Banjul
en Gambie. Le Burkina Faso a plaidé pour que dans ce genre de programme africain, le volet pêche
continentale soit pris en compte et que l‟aquaculture soit davantage promue dans nos Etats
respectifs. Des responsables des ressources halieutiques au NEPAD viendront prochainement au
Burkina Faso pour discuter avec les autorités de la stratégie à mettre en œuvre dans le pays.
Fishery and fish farming in Burkina Faso: what’s happening in Bagré lake ? / Pêche et
pisciculture au Burkina Faso : Plongées dans le barrage de Bagré
http://www.senego.com/burkina-faso/peche-et-pisciculture-au-burkina-faso-plongees-dans-le-barrage-de-bagre/2010/10/01/10981
In addition to its agricultural production capacity, the dam of Bagre, the largest water body in
Burkina Faso offers a huge potential for fisheries and aquaculture. The large quantity of fish
harvested support the economic activity in this town located about 260 km from Ouagadougou and
45 km from Tenkodogo in the Central East region. For the month of July 2010, fourteen tons of fish
have been collected from the Bagre dam. And in late August, the services in charge of managing
the fishery resources of this hydroelectric lake recorded 13.9 tons of fish. The numbers refer only
to Bagre Shipyard Landing, one of 12 locations offering weighing and selling of fish along the dam.
The production manager of the Bagre Management Project (BOM), Maxime Ouedraogo, estimated
at 1650 tons the annual potential of fish production in the dam. The species of fish are around
forty. "They are subservient to lake species lakes to stagnant waters. They are usually carp or
catfish, "he says. Yet this rich resource is facing the increased scarcity of fish over the years. The
causes of this situation are not unknown. They result mainly from the non-compliance with
recommended standards of capture. Bagre dam also is the site for the promotion of fish farming in
Burkina Faso. To overcome the deficit in demand and consumption of fish, the country has opted
for the artificial farming in ponds. The Fish Farming Project (PEP) where this farming has been
practiced in recent years, commands admiration and convinced to engage in this activity. The
initiative was taken by the ministry in charge of fishery resources with the assistance of the
Taiwanese cooperation, more than six years ago. According to the officer of PEP, Sana Bouda,
promotion and extension of fish farming through PIP, is based on five (5) components: training,
production, supply, enclosure, transformation. This whole process can be seen in Bagre. The PEP
has a training center for technicians, engineers and other staff where several fish specialists have
already been trained. Fry are produced locally and used for stocking. They benefit from suitable
feed produced on the premises. An aquaculture farm includes a schools where fish are grown to be
sold or processed at the plant. The component of the transformation is one that combines the
maintenance of fish for consumption or conservation. "This is one of the largest fish processing
plants in the sub-region with a capacity of 80 to 90 tons per year," said Bouda. PEP has co-driven
the real introduction of this artificial and industrial production of fish in Burkina Faso during the first
five years of cooperation with Taiwan. The Burkinabe government should take over after the
departure of the Chinese cooperation, but this is still far from being a reality. The project is
currently in disinterest and trying somehow to survive with its means of edge.
Outre ses capacités de production agricole, le barrage de Bagré renferme d‟énormes ressources
halieutiques. Cette plus grande étendue d‟eau du Burkina Faso offre d‟énormes potentialités en
matière de pêche et de pisciculture. Une quantité importante de poisson qui en ressort entretient
toute une activité économique dans cette localité située à environ 260 kilomètres de Ouagadougou
et à 45 kilomètres de Tenkodogo, dans la région du Centre-Est. Pour le seul mois de juillet 2010,
quatorze tonnes de poisson sont sorties du barrage de Bagré. Et à la fin août, les services en
charge de la gestion des ressources halieutiques de cet aménagement hydroélectrique ont
enregistré 13,9 tonnes de poisson. Les chiffres ne concernent que le seul débarcadère de BagréChantier, l‟un des 12 lieux de pesée et de vente de poisson au bord du barrage. Le directeur de
production de la Maîtrise d‟ouvrage de Bagré (MOB), Maxime Ouédraogo, évalue à 1650 tonnes, le
potentiel annuel de poisson dans le barrage. Les espèces de poisson avoisinent la quarantaine. «
Ce sont des espèces lacustres inféodées à des lacs, à des eaux stagnantes. Ce sont généralement
des carpes ou des silures », souligne-t-il. Pourtant, cette riche ressource halieutique est confrontée
à une évidence implacable : la rareté du poisson constatée au fil des ans. Les causes d‟une telle
situation ne sont pas inconnues des exploitants. Elles résultent essentiellement, du non respect des
normes recommandées en matière de capture. Outre le cadre naturel d‟évolution des ressources
halieutiques que le barrage de Bagré offre, cette vaste étendue d‟eau apparaît depuis un certain
temps comme le site de la promotion de la pisciculture au Burkina Faso. Pour pallier son déficit en
matière de demande et de consommation de poisson, le pays a opté pour la production artificielle
dans les étangs et les bassins. La zone du Projet d‟élevage piscicole (PEP) où cette culture
poissonnière se pratique depuis quelques années, force l‟admiration et convainc à se lancer dans
cette activité. Cette initiative prise par le ministère en charge des Ressources halieutiques avec
l‟assistance de la coopération taïwanaise, il y a plus de six ans, s‟inscrit dans la politique de l‟Etat
d‟accroître l‟offre de poisson au Burkina Faso. Selon le responsable PEP, Sana Bouda, la promotion
et la vulgarisation de la pisciculture à travers le PEP, s‟appuie sur cinq (5) composantes : la
formation, la production, l‟alimentation, l‟enfermement, la transformation. Tout ce processus se
laisse observer à Bagré. Le PEP dispose d‟un centre de formation pour des techniciens, des
ingénieurs et autres agents piscicoles où plusieurs spécialistes ont déjà été outillés. Des semences
(culture d‟alevins) sont produites sur place et destinées à l‟élevage. Celles-ci bénéficient pour leur
croissance d‟aliments propres à la nourriture du poisson fabriquée sur les lieux. Une ferme de
grossissement regroupe les étangs-écoles de la PEP où le poisson est élevé pour être vendu ou
transformé à l‟usine. Le volet de la transformation est celle qui allie l‟entretien du poisson à la
consommation ou à la conservation. « Il s‟agit d‟une des plus grandes usines de transformation du
poisson dans la sous-région avec une capacité de 80 à 90 tonnes par an », explique M. Bouda. Le
PEP a copiloté la véritable introduction de cette production artificielle et industrielle du poisson au
Burkina Faso pendant les cinq premières années avec la coopération taïwanaise. L‟Etat burkinabè
devrait assurer la relève après le départ des coopérants chinois, mais cette relève est encore loin
d‟être une réalité. Le projet se trouve actuellement dans un désintérêt et essaie tant bien que mal
de survivre avec ses moyens de bord.
COTE D’IVOIRE
Louis Amede: Promoting agriculture - the role of the media / Le rôle des medias dans la
promotion de l’agriculture
http://www.new-ag.info/view/point.php?a=1699
In Côte d'Ivoire, like most African countries, we have an agricultural economy. But when I look at
the manufactured products in my country, I am very concerned: the things we produce we don't
eat, and the things that we consume, we don't produce. This is one of the biggest issues we have
to address. Greater investment in African agriculture is essential. Agriculture means wealth, not
poverty. In this context, the role of the media is critical. Agriculture is a business opportunity,
agriculture is also a social well-being and welfare opportunity. For the last 25 years, we have been
missing the potential of agriculture, but now is the time to put that right. Journalists need to be
sharing all the things that can be done to improve the productivity of the agricultural sector and
the incomes of those who work in it. Nowadays, farmers are not only information users, they
become progressively also producers of information. For example, we can see that now, more than
ever before, it is those working on the ground who need to validate new policies, technologies and
strategies. Farmers need to share their experiences in order to help things go well and progress.
Journalists need to seek out these experiences. We need to also hear from other actors in the
agricultural production chain. That means that the politicians have to play their part. The business
people working in the sector also need to be involved, and when we bring out their vision and melt
all that together with the voices and vision of farmers and researchers we will project a better
image of agriculture in the media.
En Côte d'Ivoire, comme dans la plupart des pays africains, notre économie est essentiellement
agricole. Mais quand je regarde les produits fabriqués dans mon pays, je suis très inquiet: les
choses que nous produisons, nous ne les mangeons pas, et les choses que nous consommons,
nous ne les produisons pas. C'est l'un des plus grands problèmes que nous avons à traiter. Un
investissement accru dans l'agriculture africaine est essentiel. L'agriculture est synonyme de
richesse, pas de pauvreté. Dans ce contexte, le rôle des médias est essentiel. L'agriculture est une
opportunité économique, elle est aussi un moyen pour atteindre un meilleur développement social.
Au cours des 25 dernières années, nous avons manqué l'occasion d'exprimer le potentiel de
l'agriculture, mais il est maintenant temps de se mettre au travail. Les journalistes doivent
partager toutes les informations sur les moyens permettant d'améliorer la productivité du secteur
agricole et d'augmenter les revenus de ceux qui y travaillent. Aujourd'hui, les agriculteurs ne sont
plus seulement des utilisateurs de l'information, ils deviennent aussi progressivement des
producteurs d'information. Par exemple, nous pouvons voir que maintenant, plus que jamais, il est
indispensable que ceux qui travaillent sur le terrain valident les nouvelles politiques, technologies
et stratégies. Les agriculteurs ont besoin de partager leurs expériences pour que tout se passe bien
et permettre le progrès. Les journalistes doivent rechercher ces expériences. Nous devons aussi
entendre d'autres acteurs des filières agricoles. Cela signifie que les politiciens doivent jouer leur
rôle. Les investisseurs aussi en apportant leur vision et en la combinant à celles des agriculteurs et
des chercheurs afin de projeter une meilleure image de l'agriculture dans les médias.
KENYA
State unable to keep up with interest in fish farming / L’Etat incapable de faire face à
l’engouement pour la pisciculture
http://www.businessdailyafrica.com/State%20unable%20to%20cope%20with%20interest%20in%20fish%20farming/-/539444/999908/-/xbyo0gz//index.html
More growers in Central Province are taking up fish farming, leaving the Government unable to
cope with a rising demand for ponds. This started late last year when the Government released
Sh8 million for fish farming in 140 constituencies each under the Economic Stimulus Programme
(ESP). Those interested were required to present their proposals to the District‟s Fisheries
Department. The benchmark to qualify was having an adequate piece of land that had a permanent
source of water. Government officers would then dig a pond measuring 300 square metres for the
qualified farmer. Each pond was then stocked with 3,000 fingerlings. Today, every farmer with
such qualifications wants a fish pond established in their farm. Kiambu District Fisheries
Development Officer Mr Raphael Kasio says the Government has found it hard to keep up with the
farmer‟s demands to engage in fish farming. “The demand is overstretching us. It has reached a
point where the programme cannot move in tandem with the farmers‟ demand for fish ponds,” he
says. He explains that the plan was for the Ministry of Fisheries Development to oversee the
construction of 200 fish ponds in 140 constituencies. “But it came as a shock to us when the
demand averaged 1, 500 per constituency,” he says. But Kasio says the Government has learnt the
lessons and is now ready to face the new fish farming demand in the region. “Already, in the
current financial year the Government has set aside more funds for the project. We are
encouraging the farmers with the ability to establish their own ponds to go right ahead and finance
their projects. We will refund them,” he says. Further, the Government has committed itself to
employing more support staff and extension officers for the project within the next three months.
Les producteurs de la Province centrale sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la
pisciculture, au point que le gouvernement est maintenant dans l'incapacité à faire face à une
demande croissante pour la construction d'étangs. Cela a commencé l'année dernière lorsque le
gouvernement a débloqué un budget SH8 millions pour la pisciculture dans 140 circonscriptions au
titre du Programme de Stimulation Economique (ESP). Les personnes intéressées devaient
soumettre leurs demandes au Département des pêches du district. Le critère de choix portait sur
l'existence d'un plan d'eau adéquat alimenté par une source permanente d'eau. Le gouvernement
devait alors creuser un étang de 300 mètres carrés pour l'agriculteur qualifié et chaque bassin
devait ensuite être empoissonné avec 3.000 alevins. Aujourd'hui, tous les agriculteurs qui
répondent au critère d'éligibilité veulent un étang de pisciculture sur leur ferme. Le responsable du
développement des ressources halieutiques du district de Kiambu, M. Raphaël Kasio explique que le
gouvernement n'a pas su faire face à la demande des agriculteurs. «La demande nous a dépassé.
Elle a atteint un point où le programme n'est plus dimensionné pour répondre à la demande des
agriculteurs en étangs piscicoles». Ainsi, le plan du Ministère du Développement des Pêches a été
conçu pour construire 200 étangs dans 140 circonscriptions. «Mais ce fut un choc pour nous
lorsque la demande moyenne a atteint 1 500 étangs par circonscription». Mais il ajoute que le
gouvernement a tiré les leçons et qu'il est maintenant prêt à faire face à la demande dans la
région. «Déjà, dans l'exercice en cours, le gouvernement a provisionné des fonds supplémentaires
pour le projet. Nous encourageons les agriculteurs qui en ont la possibilité à construire eux-même,
à leurs frais, leurs étangs. Nous allons les rembourser », dit-il. En outre, le gouvernement s'est
engagé à employer davantage de personnel de soutien et d'agents de vulgarisation sur le projet
dans les trois prochains mois.
MALI
Sélingué dam, a tool for Malian development / Le barrage de Sélingué, un levier de
développement pour le Mali
http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=72588
With a total length of 2200 m over a height of 23 meters and a production capacity of 46
megawatts, the hydroelectric dam of Sélingué, which is functional since 1981, is a veritable tool for
development for Mali. Built on the river Sankara, a tributary of the Niger river, the powerplant
whose contribution is 30 per cent in the domestic energy supply, in fact reinforce the
interconnected system of the country and provides services to several cities like Bamako Segou,
Fana, Koulikoro and Sikasso. The dam has also encouraged the development of 12,000 hectares of
irrigated land for growing corn, rice, peanut and vegetable cultivation, allowing thousands of
farmers to exploit the land and develop a cash crop, after assuring local consumption. The Office of
Sélingué Rural Development (ODRS) manages the agricultural part through the promotion of
irrigated crops, promotion of fish farming and associations. With a catch of 40 tons per year,
fishing allows a thousand fishermen to survive, while ensuring the supply of fish in cities like
Bamako, which main supplier however remains Senegal.
Avec une longueur totale de 2200 m sur une hauteur de 23 mètres et une capacité de production
de 46 mégawatts, le barrage hydro-électrique de Sélingué, qui est fonctionnel depuis 1981,
constitue un véritable levier de développement pour le Mali. Construit sur la rivière Sankara, un
affluent du Niger, l‟ouvrage dont l‟apport est de 30 pour cent dans la production nationale en
énergie électrique, vient en effet renforcer le réseau interconnecté du pays et permet la désserte
de plusieurs villes comme Bamako, Ségou, Fana, Koulikoro et Sikasso. La construction du barrage
a aussi favorisé l‟aménagement de 12 000 hectares de périmètres irrigués pour la culture du maïs,
du riz, de l‟arachide et le maraîchage, permettant à des milliers d‟agriculteurs d‟exploiter les terres
et de développer une agriculture de rente, après avoir assuré la consommation locale. L‟office de
développement rural de Sélingué (ODRS) assure la gestion du volet agricole à travers la promotion
des cultures irriguées, la promotion de la pisciculture et des associations. Avec une prise de 40
tonnes par an, la pêche permet à un millier de pêcheurs de subsister, tout en assurant
l‟approvisionnement en poissons de villes comme Bamako dont le principal fournisseur reste le
Sénégal.
Overfishing threaten fish future in Sélingué lake / La surpêche menace l’avenir du poisson sur
le lac de Sélingué
http://www.aps.sn/aps.php?page=articles&id_article=72621
The fish resources of the Sélingué lake may disappear due to the overfishing in the water body
which supplies fish to Bamako, the Malian capital, warns an official of the Office of Sélingué Rural
Development (ODRS). Bakary Keita is concerned that the fish are disappearing because fishermen
do not observe the recovery season favoring fish reproduction. "We pass by far the norm of the
FAO (UN Food and Agriculture Organization), which is two fishermen per square kilometer. Today,
we are at nine fishermen on each square kilometer" he said. A thousand fishermen exploit the lake
and make an annual production of 40 tons of fish. According to the technician, it is important to
better define the fishing periods, to allow biological recovery. But he admits he must consider the
livelihood of the people relying only upon the lake. ODRS, he indicated, is working on an
aquaculture project, to find alternatives to Sélingué fishermen, with the development of an
hatchery and pond construction. This project will set up 40 ponds. Currently, 13 are already
available, but their use is a problem because maintenance is very expensive. It takes at least five
million CFA francs to get one pond.
Les ressources halieutiques risquent de disparaître du lac de Sélingué, à cause de la surpêche dans
ce cours d‟eau qui approvisionne en poisson Bamako, la capitale malienne, prévient un responsable
de l‟Office de développement rural de Sélingué (ODRS). Bakary Keïta, qui recevait récemment des
journalistes d‟Afrique de l‟Ouest, craint que les poissons ne disparaissent à cause de cette
situation, les pêcheurs n‟observant pas le repos biologique favorisant la reproduction. ‟‟Nous
dépassons de très loin la norme de la FAO (Organisation des Nations unies pour l‟alimentation et
l‟agriculture), qui est de deux pêcheurs au kilomètre carré. Aujourd‟hui, nous en sommes à neuf
pêcheurs sur chaque kilomètre carré", a expliqué le chargé des travaux du projet de ressources
halieutiques sur le lac de Sélingué. Un millier de pêcheurs exploitent le lac et font une production
annuelle de 40 tonnes de poisson. Selon le technicien, il est important de mieux circonscrire les
périodes de pêche, pour permettre le repos biologique. Mais, il avoue qu‟il est obligé de penser à la
survie de toutes les personnes ne comptant que sur le lac. L‟ODRS, a-t-il fait savoir, travaille sur
un projet de pisciculture, pour trouver des solutions alternatives à la surpêche à Sélingué, avec le
développement des alevins et la construction d‟étangs. Ce projet doit mettre sur pied 40 étangs.
Actuellement, 13 sont déjà disponibles, mais leur exploitation pose problème, l‟entretien étant très
coûteux. Il faut au moins cinq millions de francs CFA pour avoir un étang.
MOZAMBIQUE
Mozambique’s Fisheries Ministry calls for development of fish farming / Le Ministre de la pêche
du Mozambique appelle au développement de la pisciculture
http://www.growfish.com.au/content.asp?ContentId=15001
Aquaculture could be one of the fundamental ways of reducing the lack of fish, particularly for low
income populations living in the interior of Mozambique, said the Mozambican Fisheries Minister,
according to Mozambican newspaper Notícias. As part of his official visit to Vietnam, Prime Minister
Aires Ali and his delegation visited the fish and rice production facilities on the Mekong River delta,
in Tien Giang province. Meanwhile, Prime Minister Aires Ali is now in Hanoi for official meetings with
his counterpart Nguyen Tan Dung, at the end of which the two are expected to sign an agreement
to prevent double taxation and tax evasion as part of bilateral cooperation.
L'aquaculture pourrait être l'un des principaux moyens pour atténuer le manque de poisson, en
particulier pour les populations à faible revenu vivant dans l'intérieur du Mozambique, a déclaré le
ministre mozambicain des pêches, rapporte le journal mozambicain Notícias. Dans le cadre de sa
visite officielle au Vietnam, le Premier ministre Ali Aires et sa délégation ont visité les installations
de production de riz et de poisson dans le delta du Mékong, dans la province de Tien Giang. Le
Premier ministre Ali Aires est maintenant à Hanoi pour des réunions officielles avec son homologue
Nguyen Tan Dung, à l'issue desquelles les deux parties devraient signer un accord pour éviter la
double imposition et l'évasion fiscale dans le cadre de la coopération bilatérale.
Spain and Mozambique strengthen their bilateral cooperation in fisheries and aquaculture/
L’Espagne et le Mosambique renforcent leur coopération bilatérale en pêche et aquaculture
http://www.europapress.es/economia/noticia-economia-pesca-espana-mozambique-estrecharan-cooperacion-bilateral-materia-pescaacuicultura-20100909135234.html
The general secretary of the Sea, Juan Carlos Martin Fragueiro had a meeting with Mozambican
Minister of Fisheries, Victor Manuel Borges, to discuss bilateral cooperation in fisheries and
aquaculture in both countries. During the meeting, both responsible address the extension of the
Memorandum of Understanding signed on April 11, 2007 and expires at the end of this year.
Moreover, the general secretary of the Sea will close Saturday, September 11, the course on
marine fisheries and aquaculture, on board the fishing vessel "Intermares".
Le secrétaire général de la mer, Juan Carlos Martin Fragueiro a eu une réunion avec le ministre
mozambicain de la Pêche, Victor Manuel Borges, pour discuter de la coopération bilatérale dans le
domaine de la pêche et de l'aquaculture entre les deux pays. Au cours de la réunion, les deux
responsables ont approuvé l'extension du protocole d'accord signé le 11 avril 2007 et qui expire à
la fin de cette année. En outre, le secrétaire général de la mer cloturera le samedi 11 septembre le
cours sur les pêches maritimes et l'aquaculture, à bord du navire de pêche "Intermares".
NIGERIA
Exploring opportunities in fishery business / Valoriser les opportunités du secteur aquacole
http://www.nigerianbestforum.com/generaltopics/?p=69015
With a Master„s degree in Zoology from one of the country„s leading universities, Mr. Israel
Adediran had thought he had the world under his feet. He, however, realised later that meeting the
financial needs of his family required more than a good university education. In 1996, he decided
to start with an abandoned fish farm at Iyana Ipaja, Lagos. ”From then on, things assumed a
positive outlook for me. Currently, the company has grown to become one of the fastest growing
fishery and aquaculture consultancy firms in Nigeria.” Currently, the country imports about
740,000 metric tonnes of fish, estimated at over $400m annually. The National President, Fishery
Society of Nigeria, Mrs. Foluke Ariola, says investment and money-making potential in fishery in
Nigeria is currently untapped. The Managing Director/Chief Executive Officer, Aquaticulture Projects
Limited, Mr. Israel Adediran says, “The catfish business has currently reached a revolutionary stage
with over 55 innovations that have taken place. For instance, when we were in the university, we
were taught that catfish would grow to 200grammes in nine months if you stick to the rule of two
fishes per square metre. ”But today, we have people stocking 300 fishes per square metre and
having them grow to 1.5kg each on the average in five months. That is why so many people are
now showing interest in catfish”.
Avec une maîtrise en zoologie de l'une des plus grandes universités du pays, M. Israel Adediran
croyait que le monde lui appartenait. Mais il a vite réalisé qu'il fallait plus qu'une bonne éducation
dans une bonne université pour répondre aux besoins financiers de sa famille. En 1996, il a décidé
de se lancer avec un centre de pisciculture abandonné à Iyana Ipaja, Lagos. "Dès lors, les
événements ont pris une tournure positive pour moi. Actuellement, mon entreprise s'est
développée pour devenir l'une des sociétés de conseil en aquaculture ayant la plus forte croissance
au Nigeria. Actuellement, le pays importe environ 740.000 tonnes de poisson, pour une valeur
estimée à plus de 400 millions de dollars par an. Le président national de l'Académie Halieutique du
Nigéria, Mme Foluke Ariola indique que le secteur de la pêche au Nigeria est actuellement sousexploité par les investisseurs. Le directeur général de Aquaticulture Projects Limited, M. Israel
Adediran ajoute: «L'élevage du poisson-chat a atteint aujourd'hui un stade révolutionnaire où plus
de 55 innovations ont été adoptées. Par exemple, lorsque nous étions à l'université, on nous a
appris que le poisson-chat pouvait atteindre 200 grammes en neuf mois, à raison de deux poissons
par mètre carré. Mais aujourd'hui, certains mettent 300 poissons par mètre carré et les font grossir
d'1,5 kg chacun en cinq mois. C'est pourquoi tant de gens manifestent un tel intérêt pour le
poisson-chat".
REUNION
ARDA Réunion: renovation work initiated / ARDA Réunion: des travaux de réhabilitation
engagés
http://www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?article2479
The Regional Centre for Aquaculture Application, which is in charge of aquaculture research and
development and is located within the ARDA campus at l'Etang salé, will be renovated. The work
involves the complete rehabilitation of the building (roofs, doors and windows, steel structure,
ventilation, painting, electricity). Work will start this month and lasts four months. Regional
governement will support it with a € 72,000 funding.
Le Centre Régional d‟Application Aquacole chargé de la recherche et du développement de
l‟aquaculture, situé dans l‟enceinte de l‟ARDA à l‟Etang Salé va faire l‟objet d‟une réhabilitation. Les
travaux consistent en la réhabilitation complète du bâtiment (toitures, ouvertures, charpentes
métalliques, ventilation, peinture, électricité…). Ces travaux qui pourront démarrer dès ce mois-ci
pour une durée de 4 mois bénéficieront du soutien de la Région à hauteur de 72 000 €.
SENEGAL
Moustapha Niasse sets up debates on agriculture and farming / Moustapha Niasse organise des
débats sur l’agriculture et l’élevage
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=63226
Visiting his village of Keur Mame Tapha Alassane, Senegalese politician Moustapha Niasse has
announced the organization of a workshop on agriculture, livestock and fisheries. The farm of the
AFP leader extends over 14 hectares of a high yield groundnut variety, 15 additional hectares of
cowpea fodder for feeding animals, and premium varieties of cereals. One originality is the use of
water from a borehole for the development of fish farming.
En visite dans son village de Keur Mame Tapha Alassane, M. Moustapha Niasse, a annoncé la
tenue, dans cette localité, de journées d‟étude et de réflexion sur l‟agriculture, l‟élevage et la
pêche. Les exploitations du leader de l‟AFP qui s‟étendent sur 16 périmètres, comportent 14
hectares d‟une variété d‟arachide à très haut rendement, 15 autres hectares de Niébé fourrager
pour l‟alimentation des animaux, ainsi que des variétés de céréales haut de gamme. Une
originalité, c‟est l‟utilisation de l‟eau d‟un forage pour le développement de la pisciculture.
UGANDA/OUGANDA
Increase in population causes decline of fish stock in Kyoga Lakes / L'augmentation de
population entraine le déclin des stocks de poissons dans les lacs Kyoga
http://www.monitor.co.ug/Business/Business%20Power/-/688616/999870/-/loccjd/-/
Science researchers from the National Fisheries Resources Research Institute (NaFIRRI) say the
fish stock reduction in the market is a result of increased population resulting into increased
demand for the product. Decline in fish stock on these lakes has not affected the Tilapia fish
species so much but other species such as Nile Perch and Mukene which have high demand in the
consumer market country wide are the most affected. While the national level of poverty is 31.1%
for the entire country, poverty estimates for Eastern and Northern region where most districts lie
are at 35.9% to 60.7% and average fish catch from the Kyoga lakes has continued to fall in the
recent years, now averaging about 60,000 tons per year or 16% of Uganda‟s total fish catch. The
researchers have therefore recommended that in order to restore and improve the quality of life
among fishing communities of Kyoga lakes, the central and local government officials should play
their part in fisheries management.
Les chercheurs de l'Institut national de la pêche des ressources halieutiques (NaFIRRI) affirment
que la réduction du poisson disponible sur le marché est le résultat de la croissance démographique
qui induit une demande accrue. La baisse des stocks de poissons dans les lacs Kyoga n'a pas
affecté les tilapias autant que certaines espèces comme la perche du Nil et le Mukene qui font
l'objet d'une forte demande dans le pays. Bien que le niveau national de la pauvreté soit de 31,1%
pour l'ensemble du pays, les estimations de la pauvreté dans l'Est et le Nord où se trouvent la
plupart des districts sont compris entre 35,9% et 60,7%; Les captures de poissons dans les lacs
Kyoga ont continué de baisser ces dernières années, avec maintenant moyenne d'environ 60.000
tonnes par an, soit 16% des captures totales de poisson de l'Ouganda. Les chercheurs ont donc
recommandé que, pour restaurer et améliorer les moyens d'existence des communautés de pêche
des lacs Kyoga, les gouvernements central et local jouent leur rôle dans la gestion des pêches.
Commercial Fish Farming Enjoying Ready Market
http://allafrica.com/stories/201009090028.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Fish farming is slowly becoming one of the commercially rewarding business ventures, thus the
trade has drawn itself a niche from both Uganda and international entrepreneurs. The development
of integrated fish production farms into a commercial activity is a sure way to boost a country's
economy. However, much of the trade though profitable is still conducted on a small scale.
According to Mr Ben Musoloza, the director of Ssisa Integrated Fish Farm, the trade has provided
many poor families with a livelihood. He told Smart Money recently: "I was introduced to the
business by a friend. After which I started sourcing for more information from the internet." Ssisa
Integrated Fish Farm is a youth project, which has assisted many young people to shape their
lives. From just six employees in its early days, the project has grown to create employment to
over 40 youths. Ssisa covers a total of 50 acres of land, bought with profits from the 14 fish ponds
that the project has. Six of the 50 acres are used for commercial fish farming whereas the rest is
used for the growth of foodstuffs including Matooke and vegetables among others.
La pisciculture devient peu à peu l'une des entreprises commerciales qui présentent le plus
d'avantages. En Ouganda, l'activité s'implante en grâce à des entrepreneurs ougandais et
internationaux. Le développement de fermes piscicoles intégrées dans une activité commerciale est
un moyen sûr de dynamiser l'économie d'un pays. Toutefois, l'essentiel de la production, bien que
très rentable, est toujours réalisée sur une petite échelle. Selon M. Ben Musoloza, directeur de
Ssisa Integrated Fish Farm, l'activité a fourni des moyens d'existence à de nombreuses familles
pauvres. Il a déclaré à Smart Money récemment: «La pisciculture m'a été présentée par un ami.
J'ai ensuite cherché des informations complémentaires sur Internet" Ssisa Integrated Fish Farm est
un projet pour la jeunesse, qui a aidé de nombreux jeunes à construire leur vie. De seulement six
employés à ses débuts, le projet s'est développé pour offrir aujourd'hui des emplois à plus de 40
jeunes. Ssisa couvre un total de 50 acres de terrain, achetés avec les bénéfices provenant des 14
bassins piscicoles que le projet possède. Six des 50 acres sont utilisés pour la pisciculture
commerciale tandis que le reste est utilisé pour la production de denrées alimentaires, comme le
Matooke et divers autres légumes.
Kenya : State unable to keep up with demand for fish farming. Farmers in Central Province are reaping benefits from the newly
introduced fish farming through Economic stimulus programme. Source: Kenyan Business Daily
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