aquagenet (feder nterreg)
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AQUAGENET (FEDER NTERREG) Réseau transnational pour la biotechnologie en aquaculture Contact ISEM : Nicolas Bierne, Génomique Intégrative Coordinateur : Manuel Manchado, Instituto Andaluz de Investigación y Formación Agraria, Pesquera, Alimentaria y de la Producción Ecológica (IFAPA) Centro IFAPA El Toruño th 7 Framework Programme of the European Union – INTERREG SUDOE 2008 – Région MidiPyrenées Durée : 2 ans et 6 mois du 01/01/2011 au 30/06/2013 Partenaires : Consejería Agricultura y Pesca. Junta de Andalucia Instituto Andaluz de Investigación y Formación Agraria, Pesquera, Alimentaria y de la Producción Ecológica (IFAPA) Centro IFAPA El Toruño IFREMER Station de la Tremblade et de L'Houmeau (rattachée au Centre Ifremer de Nantes) Laboratoire de Génétique et Pathologie et Laboratoire Ressources Halieutiques Universidad de Barcelona Facultad de Biología Departamento de Fisiología Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) Institut des Sciences de l'Evolution (ISEM) UMR 5554 Département "Génome" UNIVERSIDAD DE CADIZ FACULTAD DE CIENCIAS DEL MAR Y AMBIENTALES DEPARTAMENTO DE BIOMEDICINA, BIOTECNOLOGIA Y SALUD PUBLICA INSTITUTO NACIONAL DE RECURSOS BIOLOGICOS, IP IPIMAR Unidade de Aquacultura Des pêcheries au niveau mondial induite par la surpêche, les changements climatiques, les maladies et la pollution, a favorisé l’essor des productions aquacoles. Les politiques européennes reconnaissent la pertinence du développement d’une aquaculture durable pour promouvoir de la richesse, des emplois stables et des activités économiques, ainsi que pour assurer l’accès de la population Européenne à une alimentation saine basée sur des produits de la mer de grande qualité. Cependant, le secteur de l’aquaculture nécessite un haut niveau de qualification et de technicité dans un large spectre de systèmes de production (fermes aquacoles extensives, élevages intensifs en cages en mer) au service de la diversité des espèces cultivées (poissons, mollusques, etc). Les biotechnologies ont connu un développement très significatif ces dernières années. De plus, c’est un secteur qui évolue très rapidement et offre continuellement et rapidement aux chercheurs et producteurs des outils nouveaux aux performances améliorées. Les applications de ces avancées biotechnologiques dans les activités de production animale constituent un moyen d’accroître la compétitivité et la profitabilité de ce secteur en garantissant sa viabilité économique. Bien que des efforts importants aient été réalisés ces dernières années pour développer les biotechnologies en aquaculture, l’apparition de nouveaux outils biotechnologiques pour des applications clairement opérationnelles et offrant des avantages nouveaux pour le secteur aquacole, nécessite une action concertée entre des équipes spécialisées ayant des compétences complémentaires. Ainsi la collaboration sur des espèces d’intérêts pour la région SUDOE, et la mise en commun d’efforts fera progresser les connaissances et améliorera les conditions de production de l’aquaculture au bénéfice de la région. Le projet AQUAGENET propose de créer un réseau transnational pérenne pour la coopération dans le domaine des biotechnologies appliquées à l’aquaculture dans la région SUDOE. Afin de réaliser cet objectif, le projet implique 6 partenaires expérimentés en biotechnologies marines et reconnus pour leurs relations et leurs interactions avec les professionnels du secteur de l’aquaculture. Pendant la durée du projet, de nouvelles méthodes biotechnologiques seront mises en oeuvre telles que les techniques de séquençage de nouvelle génération (NGS) pour produire de nouvelles ressources génomiques chez des espèces d’importance commerciale pour l’aquaculture (la sole (Solea spp), l’huître (Crassostrea sp.), la palourde (Ruditapes decussatus), la moule méditerranéenne (Mytilus galloprovincialis) et trois pathogènes pertinents (Photobacterium damselae piscicida, herpes virus et Bonamia exitosa). Les résultats d’intérêt pour l’industrie seront communiqués en suivant un plan incluant la dissémination, le transfert technologique et des activités de formation qui faciliteront la diffusion et l’appropriation de ces nouveaux outils et nouvelles connaissances par les professionnels. Sept groupes de travail (GT) ont été définis afin de remplir tous les objectifs du projet. Les GT1, GT6 et GT7 sont directement conformes au texte de l’appel à projet. Le GT2, qui implique tous les partenaires, focalise ses travaux sur le développement et la mise en oeuvre de NGS sur les espèces cibles de ce projet, afin d’obtenir des ressources génomiques à haut débit. Les GT3, GT4 et GT5 sont organisés autour des principaux groupes étudiés dans le projet : poissons, mollusques et pathogènes, respectivement. Des études conjointes seront réalisées pour accroître les connaissances sur des questions d’intérêt pour l’aquaculture de ces espèces. A l’issue de ces analyses, des objectifs importants seront réalisés. AQUAGENET contribuera à créer un réseau de collaborations pérennes entre des équipes hautement qualifiées de 3 pays de l’espace SUDOE. Plus particulièrement, de nouveaux vaccins seront développés pour la pisciculture, et cela constituera notamment un avantage significatif pour l’élevage de la sole. Par ailleurs, les études physiologiques sur le sexe et la reproduction contribueront à lever les points de blocage actuels pour l’aquaculture de ces espèces. Les interactions avec environnement seront également étudiées dans le but de fournir de nouvelles informations utiles au développement d’une aquaculture durable satisfaisante pour la santé, le bien-être et les standards de sécurité requis en production animale. S’agissant des mollusques, les avancées obtenues sur l’étude des populations et l’identification des espèces contribueront à la préservation et la meilleure gestion des ressources génétiques. Enfin, l’étude de la distribution des populations de parasites dans la région SUDOE permettra d’émettre des recommandations pour promouvoir une gestion coordonnée des actions à mener pour combattre ces maladies. La diffusion des résultats et le transfert des technologies permettront d'améliorer la compétitivité du secteur aquacole à travers l’acquisition de connaissances qui représente un avantage concurrentiel pour soutenir une activité durable sur le long terme.