Traitements d`épreuve antituberculeux en Afrique sub
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Traitements d`épreuve antituberculeux en Afrique sub
Int J Tuberc Lung Dis 2000 ; 4(11) : 998-1001 © 2000 IUATLD PROBLEMES NON RESOLUS Traitements d'épreuve antituberculeux en Afrique subsaharienne dans des zones à prévalence élevée du virus de l'immunodéficience humaine A. D. Harries,* N. J. Hargreaves,*† J. Kumwenda,*‡ J.H. Kwanjana,* F.M.Salaniponi † *National Tuberculosis Control Programme, Ministry of Health, Capital City, Lilongwe, Malawi; Liverpool School ‡ of Tropical Medicine, Liverpool, UK; Department of Medicine, College of Medicine, Blantyre, Malawi ________________________________________ ___________ _____________RESUME C'est l'Afrique sub-saharienne qui subit le plus l'impact de la pandémie du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ; la tuberculose associée au VIH y est devenue un problème majeur sur le plan clinique et sur celui de la santé publique. Il y a des preuves que les patients infectés par le VIH développent de façon non exceptionnelle des tuberculoses disséminées et que bien souvent ce diagnostic n'est pas porté avant le décès en raison des possibilités limitées de diagnostic et pour d'autres facteurs. Quand les possibilités de diagnostic sont limitées, un essai de traitement antituberculeux avec des médicaments spécifiques pour Mycobacterium tuberculosis peut être une façon utile de diagnostiquer une tuberculose disséminée. Nous présentons le ‘pour’ et le ‘contre’ des ‘traitements d'essai’ et nous suggérons qu'un ‘traitement d'essai’ peut être incorporé dans l'ensemble des mesures de dépistage d'un Programme National de Lutte contre la Tuberculose. MOTS CLE : traitement d’épreuve antituberculeux ; infection VIH UN HOMME DE 38 ANS a été admis dans les services médicaux d'un hôpital central en Afrique avec l'anamnèse suivante: amaigrissement depuis 3 mois, fièvre et sueurs nocturnes depuis 2 mois, toux et diarrhées aqueuses par intermittence depuis 4 semaines. L'anamnèse a révélé qu'au cours des cinq dernières années il avait été traité à deux reprises pour ulcération génitale et qu'il y a un an, il avait souffert d'un herpès zoster ophtalmique. A l'examen clinique, il était mince, avait une cicatrice d'herpès zoster au niveau du visage et une candidiase buccale au niveau du palais. Son pouls était de 105/minute et sa température axillaire de 39,8°C. L'examen physique révélait comme seule autre anomalie une rate augmentée de volume, dépassant le rebord costal gauche de 3 cm. Des examens ont mis en évidence une hémoglobine à 8,6 g/L, un décompte de leucocytes de 3,5X 109/L avec une formule leucocytaire normale et un décompte de plaquettes de 80X 109/L. La recherche des parasites de la malaria dans le frottis sanguin s'est avérée négative ainsi que l'examen microscopique et la culture des urines et des selles. Trois échantillons d'expectoration ont été négatifs à l'examen microscopique pour recherche de bacilles acido-résistants (BAAR). La radiographie du thorax était normale et un examen de l'abdomen par ultrasons a confirmé l'augmentation de volume de la rate et mis en évidence quelques ganglions lymphatiques mésentériques augmentés de volume. Le patient a bénéficié d'un accompagnement et l'on a réalisé les tests pour recherche des anticorps contre le virus de l'immunodéficience humaine VIH-1 et VIH-2. Le patient a été déclaré séropositif pour le VIH. La possibilité d'examiner les hémocultures de bactéries et de mycobactéries ou de biopsier des ganglions lymphatiques sous contrôle ultrasonique n'existait pas. Le patient a été traité pour suspicion de malaria par sulfadoxine-pyrimethamine, suivi par chloramphénicol et gentamicine pendant 10 jours. Pour ses autres problèmes, il a reçu des antipyrétiques et de la nystatine orale. Le patient a continué à se sentir souffrant avec de fortes fièvres intermittentes. Deux semaines après son admission, on a diagnostiqué par les signes cliniques une tuberculose (TB) disséminée, malgré une radiographie thoracique normale à plusieurs reprises. Les antipyrétiques ont été arrêtés et on a soumis le patient à un traitement Auteur pour correspondance : Professor A D Harries, British High Commission, P O Box 30042, Lilongwe 3, Malawi. Fax: (+265) 782 657. e-mail: [email protected] [Traduction de l'article "Trials of anti-tuberculosis treatment in areas of high human immunodeficiency virus prevalence in sub-Saharan Africa" Int J Tuberc Lung Dis 2000 ; 4(11) : 998-1001] 2 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease d'épreuve antituberculeux comportant isoniazide, pyrazinamide et éthambutol. Au cours des 3 semaines suivantes, son état s'est amélioré; il a repris du poids et la fièvre a commencé à diminuer; 3 semaines après le début du traitement, il était resté fébrile pendant 48 heures consécutives. Le patient a dès lors été déclaré au bureau TB comme nouveau cas de tuberculose miliaire ou "disséminée" et traité par une chimiothérapie de courte durée consistant en 2 mois de streptomycine, isoniazide, rifampicine et pyrazinamide administrés tous les jours, suivis par 6 mois d'isoniazide et éthambutol en administration quotidienne non supervisée. Le patient a terminé ses 8 mois de traitement et était suivi en consultation extérieure lors du dernier contrôle 2 mois plus tard. DISCUSSION DU CAS Dans les zones d'Afrique sub-saharienne qui connaissent une prévalence élevée du VIH, des cliniciens expérimentés ont pu rencontrer à de nombreuses reprises la situation décrite plus haut, qui n'est pas exceptionnelle. Un patient positif pour le VIH, diagnostiqué par la sérologie et/ou par les signes cliniques consulte pour une fièvre d'origine inconnue et ne répond pas aux antibiotiques à large spectre. On évoque le diagnostic de TB disséminée mais les possibilités techniques de diagnostic sont limitées. Un traitement d'épreuve avec des agents antimycobactériens spécifiques pour Mycobacterium tuberculosis permet de tester cette éventualité clinique. L'isoniazide, le pyrazinamide et l'éthambutol sont des médicaments spécifiques pour les mycobactéries, et une réponse clinique au bout de 3 semaines de ce traitement combiné suggère que la TB est la cause de cette maladie fébrile. Dans les 2 semaines qui suivent le début d'une chimiothérapie antituberculeuse, 95 % des patients négatifs pour le VIH ont une défervescence de leur fièvre.1,2 Des études cliniques menées en Afrique ont montré que les signes cliniques s'amendent généralement au même rythme chez les patients positifs pour le VIH.3 Une réponse à ce traitement spécifique et empirique fournit au clinicien une base solide pour l'enregistrement et le traitement complet du patient comme un cas de « TB disséminée ». LA « TB DISSEMINEE » MECONNUE EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE L'importance de ce problème en Afrique subsaharienne est inconnue. Toutefois, il est peu probable, qu'il soit insignifiant. En 1988, la région comportait 22,5 millions de personnes porteuses du VIH et atteintes du SIDA;4 la TB est un des problèmes majeurs touchant ces sujets en immunodépression. Même avant l'apparition du VIH, la TB chronique miliaire "cryptique" était considérée comme une entité: le diagnostic de la maladie était souvent porté après le décès.5 Avec l'arrivée de l'infection VIH en Afrique, une étude classique post-mortem menée en Côte d'Ivoire a mis en évidence une incidence de la TB disséminée de 44% chez 93 patients dont le diagnostic de « wasting syndrome » VIH avait été porté avant le décès.6 En Tanzanie 7 et au Malawi,8 des études sur des patients adultes fébriles admis à l'hôpital ont signalé des infections hématogènes par M. tuberculosis chez respectivement 20% et 13% des patients positifs pour le VIH. Toutefois, dans l'étude du Malawi,8 45% des patients mycobactériémiques qui n'étaient pas sous traitement avaient soit des anomalies à la radiographie du thorax, soit des bacilloscopies des expectorations positives. La confirmation du diagnostic de TB disséminée exige de bons services de clinique et de laboratoire. Si la radiographie du thorax et les frottis d'expectorations s'avèrent négatifs, il faut entreprendre des investigations telles que des hémocultures pour recherche de mycobactéries, une fibroscopie bronchique, une ponctionaspiration de moelle osseuse et une biopsie hépatique avec prélèvement d'échantillons pour culture et examen histologique.9 En Afrique subsaharienne, la plupart des hôpitaux de district et beaucoup d'hôpitaux centraux de référence ne sont pas capables d'assurer un diagnostic aussi sophistiqué en raison du manque de locaux et de personnel et des contraintes imposées par l'important fardeau de patients très atteints. Dans de telles circonstances, le traitement d'épreuve antituberculeux décrit ci-dessus peut constituer une option diagnostique attirante. ARGUMENTS « CONTRE » UN TRAITEMENT D'EPREUVE ANTITUBERCULEUX En Afrique sub-saharienne, les traitements d'épreuve sont des anathèmes pour les bons programmes de lutte contre la TB. Les patients atteints de TB sont déclarés dans les registres de l'hôpital après établissement du diagnostic de TB et le diagnostic est basé sur des définitions de cas bien spécifiées.10 On administre le traitement selon le type et la catégorie de TB. Au cours des 10 dernières années, l'énorme résurgence des cas de TB, par suite de l'épidémie VIH, a constitué un immense fardeau pour les efforts de lutte antituberculeuse et dans de nombreux pays, a menacé de saper et de détruire les programmes de lutte antituberculeuse. Avec l'augmentation des cas de TB, il y a eu une augmentation disproportionnée Traitements d’épreuve anti TB en Afrique sub-saharienne dans des zones à prévalence élevée du VIH du nombre de patients atteints de TB pulmonaire (TP) à bacilloscopie négative.11 Il est clair qu'une proportion de patients classés comme TP à bacilloscopie négative ne sont pas atteints de TB mais au contraire d'une autre maladie en relation avec le VIH. On a dès lors multiplié les efforts pour essayer de limiter le nombre de patients où ce diagnostic était porté. Jusqu'à un certain point, ces efforts ont été couronnés de succès; on ignore néanmoins le nombre de patients TB à bacilloscopie négative qui se sont vu refuser le traitement en raison d'un cliché thoracique normal ou à peine anormal. Dans ces conditions de défi, les programmes de lutte contre la TB ne vont probablement pas accueillir chaleureusement un autre fardeau TB en relation avec le VIH, notamment les « traitements d'épreuve » qui viendraient frapper à leur porte. La façon d'enregistrer les patients subissant des traitements d'épreuve posera problème. La combinaison de médicaments antituberculeux proposée n'est pas un schéma de traitement reconnu; elle n'a pas été évaluée d'un œil critique au cours d'un essai clinique contrôlé. Il sera donc difficile de faire le décompte des patients où de tels traitements d'épreuve ont échoué. Les technologies sont plus développées dans certaines zones avec la possibilité d'obtenir à l'admission des hémocultures pour mycobactéries;7,8 cette approche doit être préférée au traitement d'épreuve empirique antituberculeux. Toutefois, dans un pays à faibles ressources comme le Malawi, il n'existe aucun hôpital qui effectue en routine des hémocultures pour recherche de mycobactéries. ARGUMENTS « POUR » UN TRAITEMENT D'EPREUVE ANTITUBERCULEUX Les programmes de lutte antituberculeuse tentent de réduire la morbidité, la mortalité et la transmission de la TB dans la collectivité. Ils sont soucieux de la santé publique, mais ils ont aussi une responsabilité vis à vis de l'individu. Si l'on admet que les patients souffrant d'une fièvre d'origine inconnue courent un risque très élevé de TB disséminée, on fait certainement preuve d'irresponsabilité et de négligence en refusant aux individus le droit à ce diagnostic, particulièrement quand il existe un traitement d'un bon rapport coûtefficacité. Le moyen d'arriver à ce diagnostic sera variable en fonction de la prospérité et des disponibilités de la technologie. C'est la partie du monde la moins capable d'accéder à la haute technologie qui abrite la plus importante épidémie VIH/SIDA et dans de telles circonstances, la seule option de diagnostic disponible dans un avenir proche peut être un « traitement d'épreuve ». Il y a des 3 Patient suspect d'une TB disséminée, chez qui les frottis d'expectoration et les radiographies thoraciques sont négatifs et qui n'a pas répondu au traitement antimalarique ou aux antibiotiques à large spectre Registre TB enregistré comme type de TB = TB extra-pulmonaire catégorie de TB= "traitement d'épreuve" à ce stade, ne pas donner de numéro d'enregistrement Médicaments antituberculeux pour "traitement d'épreuve" prescrire INH, PZA et EMB aux doses usuelles selon le poids et en administration quotidienne Médicaments antituberculeux administrés pendant 3 semaines A la fin des 3 semaines L'état du patient s'améliore Registre TB Enregistrement modifié Décès du patient / pas d'amélioration Registre TB Enregistrement non modifié Type de TB = TB extra-pulmonaire Catégorie de TB = '"Nouveau" Donner MAINTENANT un numéro d'enregistrement Noter la modification dans la section Remarques Passer des médicaments antituberculeux d'épreuve au traitement d'épreuve et à une chimiothérapie complète de courte durée Arrêter le traitement Analyse de cohorte Analyse de cohorte Patient inclus Surveiller en routine le résultat final du traitement Patient non inclus Pas de traitement TB complémentaire Figure Traitement d'épreuve antituberculeux. INH= isoniazide, PZA= pyrazinamide, EMB=éthambutol. témoignages anecdotiques prouvant que ces « traitements d'épreuve anti TB » sont de fait utilisés en Afrique sub-saharienne, quoiqu'ils soient appliqués pendant des durées variables, comprennent une large variété de combinaisons de différents médicaments, ont des degrés variés de supervision et font courir le danger de créer une résistance à l'égard des médicaments. Il est temps que les programmes de lutte contre la TB mettent un peu d'ordre et instituent un processus logique dans cette situation relativement chaotique. L'INCORPORATION D'UN TRAITEMENT D'EPREUVE DANS l'ENSEMBLE DU DEPISTAGE DE CAS Au cours d'un examen du patient, il est absolument indispensable de réaliser les bacilloscopies des 4 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease expectorations et la radiographie du thorax dans le but d'établir un diagnostic de TB avant de songer à un « traitement d'épreuve ». Si ces investigations s'avèrent négatives et si le patient ne répond ni au traitement antimalarique ni aux antibiotiques à large spectre, on est en droit d'envisager un « traitement d'épreuve ». Nous suggérons qu'un tel « traitement d'épreuve » avec des médicaments spécifiquement antimycobactériens fasse partie du schéma de définition des cas. La Figure illustre un algorithme de la procédure à utiliser pour l'enregistrement et la prise en charge des patients. Les patients admis dans des « traitements d'épreuve » peuvent être enregistrés dans le registre TB comme suit: « Type de TB = TB extra-pulmonaire ; Catégorie de TB = Traitement d'épreuve ». On ne donne pas au patient un numéro unique d'enregistrement TB de l'hôpital. Le schéma de traitement du patient comporte 3 semaines d'administration quotidienne supervisée d'isoniazide, de pyrazinamide et d'éthambutol. En n'incluant pas la rifampicine et/ou la streptomycine dans le schéma de traitement, on risque moins de voir apparaître une réponse nonspécifique à d'autres infections non diagnostiquées d'origine non mycobactérienne. A la fin de ces 3 semaines, deux résultats peuvent survenir. Première possibilité: l'état du patient s'améliore. Dans ce cas, le patient reste dans le registre TB comme « Type de TB = Extra-pulmonaire » mais on modifie la catégorie de TB en "Nouveau patient". Dans la section des remarques, on peut faire un commentaire sur la modification de la catégorie d'enregistrement depuis « traitement d'épreuve » vers « nouveau cas ». Cette attitude est en accord avec les directives internationales10 qui définissent un nouveau cas comme un patient qui n'a jamais été traité pour TB ou qui a reçu des médicaments antituberculeux pendant moins de 4 semaines. On donne alors au patient un numéro unique d'enregistrement TB et il bénéficie d'une cure complète de chimiothérapie de courte durée, comme les nouveaux patients atteints d'une forme grave de TB extra-pulmonaire. Cette cure démarre à son début, inclut la rifampicine et peut comporter la streptomycine au moins dans la phase initiale. Deuxième possibilité : l'état du patient n'est pas amélioré ou le décès est survenu pendant le traitement d'épreuve. Dans ce cas, le traitement TB est arrêté. Dans la section des remarques, on peut noter l'arrêt du traitement ou le décès. Quand les agents TB du district effectueront leur analyse de cohorte trimestrielle sur le dépistage des cas et le résultat du traitement, ils devront avoir connaissance du fait que les patients enregistrés comme « traitement d'épreuve » et qui n'ont pas un numéro unique d'enregistrement TB de l'hôpital ne doivent pas être inclus dans l'analyse de cohorte. C'est ce qui se passe avec les patients « admis par transfert », de telle manière qu'il existe déjà un précédent où certaines catégories de patients sont exclus de l'analyse de cohorte. Il ne devrait pas être trop difficile d'incorporer ces amendements dans le système d'enregistrement et de traitement TB. Il est indispensable de superviser soigneusement ces traitements d'épreuve qui devraient probablement être réservés aux patients hospitalisés. Les traitements d'épreuve devraient être surveillés dans un ou deux centres, par exemple les services de médecine dans des hôpitaux centraux où les fièvres d'origine inconnue constituent un problème régulier. Si l'on dispose de la technologie, on devrait aussi commencer des recherches basées sur l'hémoculture mycobactérienne afin de déterminer si les patients avec mycobactériémie répondent de façon satisfaisante à une cure de 3 semaines comportant isoniazide, pyrazinamide et éthambutol. Si le système a fonctionné et si une réponse satisfaisante a été obtenue avec ce schéma de traitement, il faudra décider si l'on étend le processus aux hôpitaux de district: cette extension dépendra en partie du degré d'encadrement et des capacités des staffs dans ces institutions de soins de santé. Nos suggestions s'appliquent surtout aux adultes; toutefois, les enfants infectés par le VIH éprouvent les mêmes problèmes et les pédiatres peuvent aussi désirer envisager de rechercher le rôle du « traitement d'épreuve » dans la prise en charge de leurs patients. Depuis plusieurs années, on discute pour essayer d'adapter le « DOTS », stratégie mondiale de lutte contre la TB prônée par l'Organisation Mondiale de la Santé, aux problèmes posés par l'épidémie VIH en Afrique sous-saharienne.12 Une évaluation soigneuse de la mise en oeuvre du « traitement d'épreuve » chez les patients suspectés de TB disséminée pourrait contribuer à rendre le DOTS plus attirant pour les utilisateurs et pourrait éviter aussi des décès inutiles. Références 1 2 3 4 5 Barnes P F, Chan L S, Wong S F. The course of fever during treatment of pulmonary tuberculosis. Tubercle 1987; 68: 255-260. Zi-Ran W, Xiao-Hong G, Shui-Hua L, Liu D-P, Chen Y-F. Analysis of the subsiding of fever of 187 tuberculosis patients after treatment. Int J Tuberc Lung Dis 1999; 3 (Suppl 1): S46. Harries A D. Tuberculosis in Africa: clinical presentation and management. Pharmacol Ther 1997; 73: 1-50. UNAIDS/WHO. AIDS epidemic update: December 1998. 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