SIDA 3

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SIDA 3
3. Les méthodes pour détecter l’infection.
a)Démonstration2 : Sérodiagnostic de la syphilis, ou test de grossesse.
hypothèse : les AC anti-VIH ne peuvent se fixer qu’au VIH et à aucun autre Ac.
Chez un sujet en contact avec le VIH, la présence des AC anti-VIH est la preuve de son infection,
le sujet est séropositif vis-à-vis du VIH. Cette séropositivité ou séroconversion survient 3 à 12 semaines
après la contamination.
On suppose que les anticorps anti-VIH sont spécifiques du VIH. Cette hypothèse peut être testée par
l’expérience d’Ouchterlony réalisée en TP.(TP2)(pages 388/389).
b)Test ELISA.(pages368/369)
La détection des AC dirigés contre les déterminants antigéniques du VIH va conduire à définir la
séropositivité ou la séronégativité d’une personne. Deux étapes sont nécessaires pour faire ce diagnostic.
La première étape : Le test ELISA. Lors de la phase asymptomatique de l’infection par le VIH,
l’organisme lutte contre le virus en sécrétant des AC qui vont immobiliser le virus qu’ils considèrent
comme un antigène après l’avoir reconnu (TP2). Ce test de dépistage s’effectue en mettant en présence le
sérum d’un individu et différentes protéines virales au fond de la cupule. La présence éventuelle des AC
est mise en évidence par une technique complexe de coloration chimique. La coloration des puits
traduit la présence d’AC anti-VIH donc la séropositivité de la personne.
Critique de la méthode
La fiabilité du test ELISA n'est pas absolue: un faible
pourcentage de sujets peuvent apparaître, à la suite d'un
tel test, comme..
- De faux séronégatifs à cause de la "fenêtre
sérologique"
- - De faux séropositifs (1 à 2% des cas), car les Ag
viraux peuvent se lier à des Ac non spécifiques du
virus.
Un test positif doit donc obligatoirement être confirmé par
d'autres techniques.
La deuxième étape est un test de confirmation par immuno-transfert western blot.
(page 370/371)_Dans ce test les différentes protéines virales sont séparées par
électrophorèse (pas dans le test ELISA) et les AC fixés sont donc révélés séparément et
identifiés par les bandes obtenues. Ce test de confirmation de la séropositivité permet
aussi de définir la souche virale.
Animation :
http://www.biology.arizona.edu/immunology/activities/western_blot/west1.html
http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/svt/eleve/prodelev/western/anim_west.htm
4. Les traitements. (Exercice 4 page 386)
http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/SIDA/7therapeuthique.htm
Les recherches de traitements contre le virus du SIDA sont multiples et font appel aux connaissances
actuelles sur le cycle du VIH:
- Ses moyens pour s'accrocher et pénétrer dans les cellules cibles,
- Sa prolifération dans les cellules
- Son expression dans les cellules.
Les médicaments sont appelés de ce fait : antiviraux.
- Le plus ancien est l'AZT (azidothymidine) qui inhibe la transcriptase inverse. Depuis la mise en
évidence de son efficacité en 1986, la thérapie conjugue plusieurs antiviraux (polythérapies) qui
présentent un intérêt par le fait que le VIH est l'objet de nombreuses mutations pouvant donner des
souches résistantes à un antiviral donné.
- L’interféron qui détruit l’ARN viral et empêche sa pénétration dans les cellules cibles.
- les antiprotéases qui perturbent la maturation finales des protéines de la capside et empêchent ainsi la
formation de nouvelles particules virales.
Ces combinaisons de médicaments prolongent la phase asymptomatique en limitant la prolifération du
virus. En aucun cas ils n’éliminent le virus.
Vers un vaccin : un e problématique complexe et , pour l’instant, peu d’espoir :
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/medecine-1/d/la-vaccination-contre-lesida_80/c3/221/p1/

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