Dossier De Presse Concours National De La Resistance Et De

Transcription

Dossier De Presse Concours National De La Resistance Et De
DOSSIER DE PRESSE
CONCOURS NATIONAL DE LA RESISTANCE ET DE
LA DEPORTATION
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70EME ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE
DU 8 MAI 1945
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Paris
Vendredi 8 mai 2015
1
SOMMAIRE
Programme
p.3
Personnalités présentes
p.4
Historique du concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD)
p.5
Mot de Joëlle DUSSEAU, Présidente du jury national du CNRD
p.8
Biographie de Louis CORTOT
p.9
Liste des lauréats 2014-2015
p.10
Annexes
p.14
2
Programme
9h00
Cérémonie de remise des prix du Concours national de la Résistance et de la
déportation
9h25
Projection d’un film mettant en scène des témoins du 8 mai 1945
9h35
Discours de M. Louis CORTOT, résistant, témoin du 8 mai
9h50
Discours du Président de la République
10h45
Dépôt de gerbe devant la statue du Général de GAULLE
10h50
Remontée des Champs-Elysées avec la grande escorte mixte de la Garde
républicaine
11h05
Arrivée du Président de la République place de l’Etoile et accueil par M.
Manuel VALLS, Premier ministre, M. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la
Défense et M. Jean-Marc TODESCHINI, secrétaire d’Etat chargé des Anciens
Combattants et de la Mémoire
11h15
Revue des troupes
11h20
Cérémonie sur la tombe du Soldat inconnu
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PERSONNALITES PRESENTES
Ministres présents
Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement
supérieur et de la recherche
M. Jean-Marc TODESCHINI, secrétaire d'État chargé des anciens combattants et de la
mémoire
Parrains du concours national de la résistance et de la déportation
Mme Ariane ASCARIDE
M. Jean-Marc ADJOVI-BOCO
M. Alain COHEN
M. Jérôme GARCIN
M. Léo-Paul SALMAIN
M. Michaël PRAZAN
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CONCOURS NATIONAL DE LA RESISTANCE ET DE LA DEPORTATION
A l’occasion du 70ème anniversaire de la victoire sur le nazisme, le Président de la République,
François HOLLANDE, présidera la cérémonie de remise des prix du Concours national de
la Résistance et de la Déportation (CNRD), le vendredi 8 mai 2015 au Palais de l’Elysée.
En 1955, la confédération nationale des combattants volontaires de la résistance a créé le
« prix du civisme à l’exemple de la Résistance », qui sera transformé en 1961 en concours
scolaire national par Lucien PAYE, alors ministre de l’éducation nationale.
Ouvert aux élèves de collège (3ème) et de lycée, le CNRD vise à transmettre aux jeunes
générations la mémoire de la Résistance et de la déportation et les valeurs d’engagement, de
liberté et de fraternité que porte cette histoire.
Le CNRD est l’un des concours scolaires les plus anciens et les plus fédérateurs. Organisé
par le ministère de la Défense et des Anciens combattants, il est aujourd’hui un vecteur
essentiel de la transmission de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 35 000
élèves y ont participé cette année.
C’est aussi le plus grand concours scolaire. Il repose sur l’engagement des enseignants et
des témoins, associations, fondations, qui participent au jury.
Le concours a une résonance particulière en cette année de 70ème anniversaire à l’heure où
Geneviève DE GAULLE, Pierre BROSSOLETTE, Jean ZAY et Germaine TILLION
s’apprêtent à entrer au Panthéon le 27 mai prochain.
Le 8 mai, 70 ans après la fin de la guerre, c’est la première fois que le Président de la
République, François HOLLANDE, remettra ce prix, habituellement remis par les
ministres de l’Education nationale et des anciens combattants.
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Pour continuer à porter cette mémoire par-delà les témoins eux-mêmes, qui sont de moins en
moins nombreux à pouvoir témoigner dans les établissements et à pouvoir participer à
l’organisation du concours, le Président de la République a annoncé que, en cette année 2015
qui marque le 70ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le concours
devait être repensé, pour qu’il puisse toucher davantage d’élèves, dans le plus grand nombre
d’établissements et dans toutes les filières de l’enseignement secondaire.
Pour conduire cette réflexion, une mission de réflexion sur le CNRD a été confiée à :
- M. Jean-Yves DANIEL, Doyen de l’inspection générale de l’Education nationale,
- Mme Helène WAYSBORD-LOING, Inspectrice honoraire de l’Inspection Générale de
l’Education nationale et présidente de la Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs
exterminés,
- et à Mme Anne ANGLES, enseignante d’histoire-géographie.
Ils devront réfléchir aux évolutions possibles du CNRD, afin de permettre une plus large
participation des élèves et des équipes éducatives à ce concours, et une plus grande notoriété
du CNRD auprès du grand public.
La mémoire trouve un ancrage dans les enseignements en classe, qui se complètent par les
actions éducatives. Dès 2012, le gouvernement a mis en place dans chaque académie les
référents « mémoire et citoyenneté », dont l’efficacité et l’engagement ont été pleinement
démontrés.
Elles encouragent activement et avec succès, dans le prolongement des enseignements, les
actions éducatives sur la mémoire, notamment dans le cadre du cycle de commémorations
des deux guerres mondiales entamé cette année. Partout sur le territoire, les établissements
ont participé à de telles actions.
Les finalités du concours national de la Résistance et de la Déportation, vis-à-vis des jeunes
sont :
- Transmettre des valeurs qui se rattachent aux droits de l'Homme et aux principes de la
démocratie
- Susciter un esprit de tolérance et une démarche de solidarité
- Préparer à la vie de citoyen
- Acquérir une démarche d'historien
- Rapprocher les générations
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Catégories du CNRD
Il existe six catégories en fonction des niveaux scolaires et des types de travaux (les travaux
collectifs sont possibles depuis 1979, les productions audiovisuelles depuis 2008).
Catégorie 1, candidats individuels de lycée : rédaction d'un devoir en classe (temps limité à
trois heures, sous surveillance et sans documents personnels), portant sur un sujet qui
concerne le thème de l'année et défini au niveau de chaque académie – ou de l'académie de
rattachement pour les établissements français à l'étranger.
Catégorie 2, groupe d'élèves de lycée (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif sur
le thème annuel du concours. Formes (mémoire, exposition, œuvre littéraire ou artistique,
diaporama, etc.) et supports (dossiers manuscrits ou imprimés, panneaux d'exposition ;
supports numériques amovibles : cédérom, dévédérom, clé USB, etc. ; site internet possible si
version imprimée [ou sur support numérique amovible] transmise au jury à l'identique de la
version en ligne) sont libres et variés.
Catégorie 3, groupe d'élèves de lycée (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif
exclusivement audiovisuel (films ou documents sonores), portant sur le thème annuel du
concours.
Catégorie 4, candidats individuels de troisième : rédaction d'un devoir en classe (temps
limité à deux heures, sous surveillance et sans documents personnels), portant sur un sujet
concernant le thème de l'année et défini au niveau de chaque académie ou de l'académie de
rattachement pour les établissements français à l'étranger.
Catégorie 5, groupe d'élèves de troisième (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif
sur le thème annuel du concours. Formes (mémoire, exposition, œuvre littéraire ou artistique,
diaporama, etc.) et supports (dossiers manuscrits ou imprimés, panneaux d'exposition ;
supports numériques amovibles : cédérom, dévédérom, clé USB, etc. ; site internet possible si
version imprimée [ou sur support numérique amovible] transmise au jury à l'identique de la
version en ligne) sont libres et variés.
Catégorie 6, groupe d'élèves de troisième (au moins deux) : réalisation d'un travail collectif
exclusivement audiovisuel (films ou documents sonores), portant sur le thème annuel du
concours.
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Joëlle DUSSEAU, présidente du jury national du CNRD
Joëlle DUSSEAU est une ancienne sénatrice de Gironde, inspectrice générale d'histoiregéographie et auteur célèbre d'une thèse d'Etat sur le monde de Jules Verne.
Composition du jury national et des jurys départementaux
« La composition est à peu près identique pour le jury national et pour les jurys
départementaux – puisque les jurys sont départementaux. Ce sont des jurys mixtes : il y a à la
fois des représentants des grandes associations de déportés, de résistants, des représentants
des cinq grandes fondations qui maintenant sont partie prenante du jury, et des enseignants,
des corps d’inspections – cela, nous le trouvons à tous les niveaux –, ce qui fait un jury qui
peut paraître assez surprenant, mais qui est extrêmement riche dans ses échanges, ce qui, pour
la présidente que je suis, est extrêmement agréable, et je pense l’est également pour les jurys
départementaux. »
Joëlle DUSSEAU, Présidente du jury
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BIOGRAPHIE DE M. LOUIS CORTOT
Louis CORTOT est né le 26 mars 1925 à Sombernon en Côte d'Or. Son père était artisan
ferblantier. Il rejoint la résistance au début de l'année 1941, à l'âge de 15 ans.
Rapidement, dès le mois de mars 1941, il entre en contact avec l'Organisation spéciale (OS) et
manifeste son désir de participer à l'action directe ; il commence par récupérer des armes,
couper des lignes téléphoniques et distribuer des tracts. Parallèlement, il abandonne ses études
et devient ajusteur. C'est dans l'usine dans laquelle il travaille qu'il confectionne les bombes
qu'il va utiliser lors de ses missions.
Louis CORTOT réussit avec brio de nombreuses opérations : il provoque ainsi avec son
groupe le déraillement d'un train de tanks provenant des usines Renault, rend inutilisable un
transformateur disjoncteur à Issy-les-Moulineaux en mai 1942 et participe au grenadage
d'un convoi de jeunesses hitlériennes à Trappes. A partir de mai 1944, il est chargé des
liaisons entre l'Etat-major des Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Seine-et-Marne et celui
de Paris.
Le 26 août, il est très grièvement blessé à la face à Lieusaint en Seine-et-Marne, par des éclats
de balles explosives, au cours des combats de la libération, faisant, malgré cela, preuve d'un
grand courage et de sang-froid en n'acceptant que sur ordre formel de rejoindre un poste
sanitaire.
Le 11 novembre 1944, il est décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle à
l'Arc de Triomphe.
Aspirant de réserve à la fin de la guerre, il retourne à la vie civile dans la branche
aéronautique. Louis CORTOT est président national de l’Association nationale des anciens
combattants et ami(es) de la Résistance (ANACR) et membre du Conseil de l'Ordre de la
Libération depuis décembre 2010.
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LES LAUREATS 2014-2015
CATEGORIE « REDACTION D’UN DEVOIR INDIVIDUEL »
1ère remise de prix (catégorie lycée)
- Mademoiselle Clara MILLET, lycée « Jean Michel » de Lons-le-Saunier (académie de
Besançon), accompagnée de son professeur, Monsieur Claude RAGONDET
- Monsieur Francesco OLIVO-CASASOLA, lycée « Saint-Joseph » de Thonons-lesBains (académie de Grenoble), accompagné de sa professeure, Madame Annie
FILLION
- Mademoiselle Monia SAVEL, lycée « Simone Weil » du Puy-en-Velay (académie de
Clermont-Ferrand), accompagnée de Monsieur Bernard MERCIER, chef
d’établissement
- Mademoiselle Myriam STYCZEN, lycée « Notre-Dame de Bury » de Margency
(académie de Versailles), accompagnée de son professeur, Monsieur Jean-Marc
NAUDI-BONNEMAISON
2ème remise de prix (catégorie collège)
- Mademoiselle Lisa FIDON, collège « Louis Pasteur » de Jussey (académie de
Besançon), accompagnée de son professeur Monsieur Christophe DUBRET
- Monsieur Baptiste TOURTELIER, collège « Louis Pasteur » de Villemomble
(académie de Créteil), accompagné de ses professeurs, Messieurs Emmanuel
RITTER et Daniel SARTHOU
- Mademoiselle Lucie FAYETTE, collège « Vendôme » de Lyon (académie de Lyon),
accompagnée de son professeur, Monsieur Laurent JOLY
- Monsieur Baptiste THOLONIAT, collège « Colbert » de Châteauroux (académie
d’Orléans-Tours), accompagné de Monsieur Bruno PALLEAU, chef d’établissement
CATEGORIE « REALISATION D’UN TRAVAIL COLLECTIF »
Les élèves avaient à traiter collectivement le thème en rédigeant librement un dossier.
3ème remise de prix (catégorie lycée)
Un prix a été décerné à 15 élèves du lycée « Dauphiné » de Romans-sur-Isère (académie de
Grenoble)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Mademoiselle Léa GENTHON
- Mademoiselle Elodie GOGUET
- Monsieur Jérémie GUIGUET
- Mademoiselle Lucile RAMBAUD
Accompagnés de leurs professeurs Messieurs Damien BOYAUD et Laurent JACQUOT
10
4ème remise de prix (catégorie lycée)
Un prix a été décerné à 34 élèves du lycée « Jan Lavezzari » de Berck-sur-Mer (académie de
Lille)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Monsieur Julien DAAGE
- Mademoiselle Agathe DASSONVAL
- Mademoiselle Flora HUSS
- Mademoiselle Lelia MIELCAREK
Accompagnés de leur professeur Monsieur Cyril BROSSARD
5ème remise de prix (catégorie lycée)
Un prix a été décerné à 6 élèves du lycée « Arthur Varoquaux » de Tomblaine
(académie de Nancy-Metz)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Mademoiselle Célia DENTINI
- Mademoiselle Alisson DONISCHAL
- Mademoiselle Delphine DUCOUSSO
- Mademoiselle Anaïs GIET
- Mademoiselle Justine POINSIGNON
Accompagnées de leur professeur Monsieur Jérôme JANCZUKIEWICZ
6ème remise de prix (catégorie collège)
Un prix a été décerné à 32 élèves du collège « Marie Marvingt » de Tallard (académie
d’Aix-Marseille)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Monsieur Nicolas BREMOND
- Mademoiselle Romane MARCELLIN
- Mademoiselle Cécilia SABATIER
Accompagnés de leur professeure Madame Régine PHISEL
7ème remise de prix (catégorie collège)
Un prix a été décerné à 13 élèves du collège « La Roche Beaulieu » d’Annesse et
Beaulieu (académie de Bordeaux)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Mademoiselle Juliette CHARMOY
- Mademoiselle Margaux HIVERT
- Mademoiselle Angèle LADRAT
- Monsieur Joffrey RAULET
Accompagnés de leur professeure Madame Béatrice BOUZINAC
11
8ème remise de prix (catégorie collège)
Un prix a été décerné à 7 élèves du collège « André Malraux » d’Amboise (académie de
d’Orléans-Tours)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Mademoiselle Marion ALLARD
- Monsieur Colas DESLANDES
- Mademoiselle Camille FORET
- Mademoiselle Kelly PAVILLARD
Accompagnés de leur professeure Madame Karine PATIN
CATEGORIES « REALISATION D’UN TRAVAIL AUDIOVISUEL »
Les élèves avaient à traiter collectivement le thème par la production d’un travail
exclusivement audiovisuel. Deux lycées ont été primés.
9ème remise de prix (catégorie lycée)
Un prix a été décerné aux élèves du lycée général « Vaugelas » de Chambéry (académie
de Grenoble)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Monsieur Alban BEAUDOUIN
- Monsieur Bruno JACOB
Accompagnés de Madame Roselyne KESSLER, du comité d’entente pour la Résistance
et la Déportation
10ème remise de prix (catégorie lycée)
Un prix a été décerné à 6 élèves du lycée « Jean Monnet » d’Annemasse (académie de
Grenoble)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Mademoiselle Marion BESSODES
- Monsieur Florent BONZON
- Mademoiselle Louise DUPRAS
- Mademoiselle Ysaline RUIZ
- Mademoiselle Myriam SAOUAT
Accompagnés de leur professeur Monsieur Olivier RAMIRES
10ème remise de prix (catégorie collège)
Un prix a été décerné à 8 élèves du collège « Sadi Carnot » de Pointe-à-Pitre (académie
de la Guadeloupe)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Monsieur Lucas JEAN
- Mademoiselle Ophélie MONDESIR-CARABIN
- Mademoiselle Maëva PRESENT
- Mademoiselle Tifaine PRUDENTE
Accompagnés de leur professeure Madame Claude-Stéphanka ARNAL-SOUMAR
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11ème remise de prix (catégorie collège)
Un prix a été décerné à 13 élèves du collège « Masseney Fourneyron » du ChambonFeugerolles (académie de Lyon)
Sont invités à recevoir leur prix au nom du groupe :
- Mademoiselle Inès AMANI
- Mademoiselle Anissa BOUKHARI
- Mademoiselle Hygerta ELEZI
- Mademoiselle Zoé PIROTH
Accompagnées de leur professeur Monsieur Nicolas INGRAO
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ANNEXES
14
LE 8 MAI 1945
70 ans après la fin de la guerre en Europe, la France commémore ce 8 mai la capitulation sans
condition de l’Allemagne nazie face aux armées alliées. L’acte de capitulation du Troisième
Reich se déroule en deux étapes.
Le 7 mai 1945, à 2h41, le maréchal allemand Alfred Jodl signe à Reims la reddition sans
condition de l’armée allemande. Staline exigeant que la capitulation allemande se fasse à
Berlin, au cœur du Troisième Reich, une nouvelle signature a lieu le 8 mai dans la ville
occupée par les Soviétiques en présence de représentants de l’URSS, de la Grande-Bretagne,
de la France et des Etats-Unis. Les représentants du haut commandement allemand, emmenés
par le maréchal Wilhelm KEITEL, signent le document qui entre en vigueur à 23h01, heure
locale, soit le 9 mai à 1h01, heure de Moscou. La reddition a donc lieu le 9 mai pour les
Russes qui la commémore à cette date, au contraire des pays occidentaux.
Le 8 mai devient jour férié en France en 1953 et s’impose comme la date symbolique de la
Seconde Guerre mondiale au même titre que le 11 novembre pour la Grande Guerre. En 1975,
le Président de la République, Valéry GISCARD D’ESTAING, supprime la commémoration
de la victoire alliée ce jour-là dans une volonté de réconciliation franco-allemande. C’est
finalement par la loi du 23 septembre 1981 que le 8 mai est rétabli comme journée de
commémoration nationale à caractère férié.
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BIOGRAPHIE DE MME ARIANE ASCARIDE
Ariane ASCARIDE est une actrice française, née le 10 octobre 1954 à Marseille (France).
Dans sa jeunesse, elle assiste très tôt aux spectacles amateurs auxquels participe son père. Elle
étudie la sociologie à l’université d’Aix-en-Provence où elle s'engage à l'UNEF. Elle
rencontre alors Robert GUEDIGUIAN qui deviendra son mari.
Elle entre au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris où elle suit les cours
d'Antoine VITEZ et Marcel BLUWAL. Dans les années 1970, elle débute au théâtre dans les
pièces de son frère Pierre ASCARIDE, l'un des inventeurs du théâtre à domicile, puis joue
dans des petits rôles au cinéma. Son premier véritable rôle lui est offert par René FERET dans
La Communion solennelle (1977).
À partir de 1980, elle va apparaître dans tous les films de son mari. Elle est la seule
comédienne professionnelle de son premier film, Dernier été. Si À la vie, à la mort ! est
plébiscité par la critique en 1995, elle n’est véritablement révélée au grand public qu’avec
Marius et Jeannette qui lui vaut le César de la meilleure actrice en 1998.
À la fin des années 1990, d'autres cinéastes tels que Dominique Cabrera (Nadia et les
hippopotames en 1999) ou encore Olivier DUCASTEL et Jacques MARTINEAU (Drôle de
Félix en 2000) font également appel à elle.
En 2014, elle joue le rôle d’un professeur du lycée Léon BLUM de Créteil (Val-de-Marne)
qui décide de faire participer sa pire classe de seconde au concours national de la résistance,
une expérience qui va changer leurs vies
L'actrice est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie
de la culture de paix et de non-violence.
16
BIOGRAPHIE DE M. JEAN-MARC « JIMMY » ADJOVI-BOCO
Jean-Marc « Jimmy » ADJOVI-BOCO, né le 22 décembre 1963 à Cotonou (Bénin), est un
ancien footballeur professionnel béninois évoluant au poste de défenseur.
Après plusieurs saisons en deuxième division française, Jean-Marc ADJOVI-BOCO signe
en 1991 au RC Lens, promu en D1, à 28 ans. Il dispute son premier match dans l'élite le 20
juillet 1991 pour la réception du FC Metz.
Il est expulsé après seize minutes et son s'équipe s'incline (0-2). Pour autant, il s'impose au
sein de la défense lensoise, qui devient un solide club de première division. Il y évolue
jusqu'en 1997, disputant 195 matchs de première division et 8 matchs de coupe UEFA. Il est,
par ailleurs, capitaine de l'équipe du Bénin.
Bien qu'évoluant comme arrière gauche, son pied fort est le droit. Il ne marque aucun but en
compétition officielle durant toute sa carrière. Lors du dernier match de la saison 19951996 disputé au Havre, match supposément être son dernier sous le maillot lensois, ses
coéquipiers le poussent à tirer un penalty afin qu'il puisse marquer son premier but en
1ère division. Il s'élance et manque sa tentative. Il joue finalement au RC Lens une saison
supplémentaire.
Jimmy ADJOVI-BOCO est diplômé de l'École supérieure de commerce de Lille, promotion
1999. Avec d'autres footballeurs comme Patrick VIEIRA et Bernard LAMA, ADJOVI-BOCO
est à la tête du projet Diambars. Ils ont créé au Sénégal un Institut de formation aux métiers
du football, à l'intention des jeunes âgés de 13 à 18 ans.
17
BIOGRAPHIE DE M. ALAIN COHEN
Alain COHEN est né le 10 Janvier 1958 à Boulogne Billancourt.
Né de Ruben COHEN – Architecte avec qui il co-signe son premier Projet architectural : La
Synagogue et le Centre communautaire de Montrouge, rue Gabriel PERI, où a été abattue
Clarissa JEAN-PHILIPPE le 8 janvier 2015 par Amedy COULIBALY - et de Claudine
NAAR COHEN.
Après avoir été Comédien (le petit Claude, enfant juif caché du Vieil Homme et l’Enfant de
Claude BERRI) puis Architecte.
Il dirige aujourd’hui, aux côtés d’Alexia CHARRAIRE, Le Comptoir des Producteurs qui
regroupe une quarantaine de Producteurs Français d’exception dont le dénominateur commun
est le respect de la Terre qu’ils cultivent afin de la pérenniser et le respect de ceux qui
consomment leurs Productions.
18
BIOGRAPHIE DE M. LEO-PAUL SALMAIN
Léo-Paul SALMAIN est un acteur français né le 6 octobre 1994 à Moulins.
Il a joué plusieurs rôles en rapport avec l’histoire de la Résistance, dont Guy MÔQUET dans
La Mer à l’aube, l’adaptation par Volker SCHLÖNDORFF du livre de PL BASSE et le
résistant, membre du BCRA François BRIANT dans Alias Caracalla, l’adaptation télévisée
des mémoires de Daniel CORDIER.
19
BIOGRAPHIE DE M. JERÔME GARCIN
Jérôme GARCIN est né à Paris le 4 octobre 1956, est un journaliste et écrivain français, il
dirige le service culturel du Nouvel Observateur, produit et anime l'émission Le Masque et la
Plume sur France Inter, et est membre du comité de lecture de la Comédie-Française.
Jérôme Garcin fait sa scolarité au lycée Henri-IV à Paris avant d'entreprendre des études de
journalisme. Il travaille ensuite pour le journal L'Événement du jeudi. Il publie ses premiers
poèmes, aujourd'hui introuvables, au début des années quatre-vingt. En 1989, il succède à
Pierre Bouteiller pour animer l'émission Le Masque et la Plume de France Inter dont il
deviendra plus tard également le producteur. Il occupe aussi les fonctions de directeur adjoint
de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur et collabore au journal Service littéraire. Ancien
membre du jury du Prix Décembre, il est nommé à celui du Prix Renaudot en mars 20101. La
même année, il fait partie du jury du prix Françoise-Sagan.
En 1994, il reçoit le prix Médicis essai pour « Pour Jean PREVOST ». Fils de Philippe
Garcin, éditeur aux Presses universitaires de France (PUF), qui meurt à l’âge de 45 ans à la
suite d’un accident de cheval2, il lui consacrera son premier roman, La Chute de cheval, pour
lequel il obtient le Prix Roger-Nimier en 1998. Lorsqu’il a six ans, il perd accidentellement
son frère jumeau Olivier. Il lui consacrera « Olivier », un récit paru en 2011.
Il a écrit plusieurs ouvrages sur la résistance, dont son premier, Pour Jean PREVOST, et son
dernier, Le Voyant, biographie du résistant aveugle Jacques Lusseyran.
Il est marié à l’actrice Anne-Marie Philipe, fille de l’acteur Gérard Philipe.
20
BIOGRAPHIE DE M. MICHAËL PRAZAN
Michaël PRAZAN, né le 14 mai 1970 à Paris, est un écrivain et réalisateur français.
Après une scolarité compliquée, il fait des études de lettres modernes et de langue française à
la Sorbonne, puis part en 1994 au Japon où il enseigne le français langue étrangère à
l’Alliance française de Nagoya pendant près de deux ans. De retour en France en 1996,
titulaire d’un CAPES de lettres, il enseigne la littérature dans différents lycées de l’Académie
de Créteil tout en rédigeant des articles pour des quotidiens, magazines et revues. Après avoir
publié plusieurs essais, il obtient un doctorat en stylistique à la Sorbonne et réalise des films
documentaires.
Passionné d’histoire contemporaine, PRAZAN s’intéresse aux mouvements radicaux des
années soixante et aux idéologies meurtrières (nationalisme, terrorisme d’extrême gauche,
antisémitisme, islamisme radical, négationnisme). Après avoir écrit un livre sur la sanglante
épopée de l’Armée rouge japonaise (Les fanatiques, Seuil 2002), il réalise un film
documentaire pour Arte (Japon, les Années rouges) tout en poursuivant ses activités de
journaliste et d’enseignant.
Il publie sa thèse au mois de mars 2005 aux éditions Calmann-Lévy sous le titre L’écriture
génocidaire ; l’antisémitisme en style et en discours. Dans la foulée d’un documentaire et d’un
ouvrage consacrés à la personnalité emblématique et controversée des années 1960-70 Pierre
Goldman (Pierre Goldman, le frère de l’ombre (Seuil 2005), L’assassinat de Pierre Goldman
(France 3 – Kuiv productions ; 2005), il cesse d’enseigner pour se consacrer à l’écriture et à la
réalisation. Suivront des essais et des films sur le massacre de Nankin de 1937, Roger
Garaudy ou Ariel Sharon.
Michaël PRAZAN a publié en 2007 un premier roman, La maîtresse de Charles Baudelaire
chez Plon. Il a écrit et réalisé "Einsatzgruppen, les commandos de la mort", un documentaire
sur le génocide des Juifs de l'est par les commandos mobiles de tueries et leurs supplétifs, au
cours de l'opération Barbarossa de juin 1941. Un film de trois heures, diffusé en deux parties
sur France 2 au mois d'avril 2009. Il a reçu le prix du meilleur documentaire du Jewish Motifs
International Film festival de Varsovie en 2010.
Il a réalisé en 2015 le documentaire remarqué sur la division SS « Das Reich ».
21
THEMES DES PRECEDENTES EDITIONS DU CNRD
Le thème de l'année 2006-2007 était « le travail concentrationnaire ».
Le thème de l'année 2007-2008 était « l’aide aux personnes persécutées et pourchassées en
France pendant la Seconde Guerre mondiale : une forme de résistance ».
Le thème de l'année 2008-2009 était « l'enfant et l'adolescent dans le système
concentrationnaire nazi ».
L’édition 2008-2009 a notamment inspiré le film « Les Héritiers » dans lequel joue la
marraine de l’édition 2014-2015 Ariane ASCARIDE.
Le thème de l'année 2009-2010 était « l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle et son
impact jusqu'en 1945 ».
Le thème de l'année 2010-2011 était « la répression de la Résistance en France par les
autorités d'occupation et le régime de Vichy ».
Le thème de l'année 2011-2012 était « Résister dans les camps nazis. On présentera les
différentes formes qu'a pu prendre cette résistance et les valeurs qu'en transmettent les
déportés par leurs témoignages ».
Le thème de l'année 2012-2013 est « communiquer pour résister (1940-1945) ».
Le thème de l'année 2013-2014 est « La libération du territoire et le retour à la
République ».
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Service de presse
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01 42 92 84 12
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