Avis-de-parution - Univ

Transcription

Avis-de-parution - Univ
ÉDITIONS GALLIMARD
folio essais
VIENT DE PARAITRE
Christian BIET et Christophe TRIAU
QU’EST-CE QUE LE THEATRE ?
Postface d’Emmanuel Wallon
Inédit
1020p / 13,50€
Attachée de presse : Frédérique ROMAIN 01 49 54 43 88
Assistée de : Fabienne CHAMELOT 01 49 54 42 00 poste 12 07
[email protected]
ÉDITIONS GALLIMARD
folio essais
VIENT DE PARAITRE
Christian BIET et Christophe TRIAU
QU’EST-CE QUE LE THEATRE ?
Postface d’Emmanuel Wallon
Inédit
folio essais n° 467
1050p / 13,50€
ISBN 2-07-030036-6
Le théâtre est d’abord un spectacle, une performance éphémère, la prestation d’un
comédien devant des spectateurs qui regardent, un travail corporel, un exercice vocal et
gestuel adressés, le plus souvent dans un lieu particulier et dans un décor particulier. En cela,
il n’est pas nécessairement lié à un texte préalablement écrit, et ne donne pas nécessairement
lieu à la publication d’un écrit.
Il faut donc mêler les points de vue qui constituent le théâtre : les spectateurs, les
metteurs en scène, les dramaturges, les scénographes, les régisseurs, les acteurs, les auteurs,
enfin les lecteurs.
Cette perspective permet cependant de mieux comprendre les liens que les spectateurs et
les lecteurs entretiennent avec les praticiens qui proposent un spectacle. Car à force de croire
qu’il y a un lecteur, un spectateur, ou un public, on oublie qu’ils sont composés d’individus
nombreux, historiquement, socialement, hiérarchiquement, topologiquement distincts et
variés, et surtout que c’est sur eux que repose principalement la pérennité du théâtre. La
longue histoire montre clairement que les choix des lecteurs et des spectateurs ont
considérablement varié et se sont, dans une même période, généralement opposés.
Toutefois, nous avons pu repérer quelques notions générales, et surtout des conventions
qui sont là pour être tour à tour respectées, détournées, transgressées, parce que le théâtre
repose sur le jeu. Là sont certainement les constantes cette fois essentielles : le fait si évident
que le spectacle et les spectateurs n’existent que l’un par l’autre (les spectateurs n’existent pas
sans le spectacle, ni le spectacle sans des spectateurs), et le fait qu’il y ait du jeu, sous toutes
ses formes. Jeu des corps, des espaces et des temps, jeu ludique ou critique, jeu enfin comme
il y a du jeu entre les pièces d’une machine, ce petit espace vide empêchant qu’elle se bloque
et assurant sa dynamique. Et si les praticiens et les auteurs jouent, les spectateurs et les
lecteurs aussi, mais autrement, en fonction de la partie qu’on leur propose et qu’ils s’assignent
eux-mêmes.
Christian Biet et Christophe Triau enseignent l’histoire et l’esthétique du théâtre et la
dramaturgie, respectivement, à l’Université Paris X –-Nanterre et à l’Université de Poitiers.
Attachée de presse : Frédérique ROMAIN 01 49 54 43 88
Assistée de : Fabienne CHAMELOT 01 49 54 42 00 poste 12 07
[email protected]
SOMMAIRE
INTRODUCTION
POINTS DE VUE
Le spectateur
L’auteur (David Lescot)
Le dramaturge (Joseph Danan)
Le metteur en scène (Jean Jourdheuil)
Le scénographe (Anne Surgers)
Le régisseur général (Jeanne Piot)
Le comédien (Scali Delpeyrat)
Les lecteurs
I. QU’EST-CE QU’ALLER AU THÉÂTRE
Ensemble avec d’autres ou un parmi plusieurs ? ; Théâtre et performance.
1. Les lieux et les espaces, définitions
Les lieux ; Les espaces ; Lieu textuel et espace textuel ; Organiser l’espace en signes ; Le comédien et
l’investissement du lieu.
2. Le lieu théâtral : un lieu concret
Spectacle et urbanisme ; Le lieu ouvert (Le principe du défilé ; Le principe de l’incrustation) ; La
localisation du lieu fermé (Londres, XVIIe-XVIIIe siècles ; La fin du boulevard du Crime, Paris XIXe
siècle ; La Cartoucherie de Vincennes, années 1970) ; Recyclage et détournement des bâtiments au
XXe siècle ; L’évolution des lieux ; La mémoire et la répétition.
3. Le lieu architectural
L’illusion d’installer l’illusion
II. ÉVOLUTION DES LIEUX ET DES ESPACES
1. Quelques espèces de lieux et d’espaces
La skênographia grecque ; La scaena et le spectacle romain ; La scénographie médiévale : nulle part
et partout ; Théâtre de plateau et théâtre de tréteau, fonction intégrative et fonction critique ; Détour
contemporain : le théâtre amateur ; Une histoire des seuils plus qu’une histoire des ruptures ; Le
théâtre élisabéthain et le supposé « wooden O » ; Le lieu théâtral « classique » : un rectangle (À la
cour ; À la ville) ; Le théâtre à l’italienne ; Place au visible ! ; La scénographie ; Favoriser l’attention.
2. Le lieu perspectivé et l’espace social
L’Italie, l’« œil du prince » et l’Europe ; L’espace laïcisé ; Le bâtiment et la séance comme espaces de
sociabilité ; La ligne et le cercle : double cône traditionnel et angles multiples ; Retour au réel ; La
ligne et le cercle : le dépassement de la figuration de l’infini par l’infini des mots ; Des lieux, des
espaces, deux spectacles, l’effet de distance ; Réformer le théâtre en commençant par le bâtiment : de
d’Aubignac à Luigi Riccoboni ; L’expérience du quatrième mur, le théâtre dramatique ; L’espace
fermé comme instituant le théâtre dramatique ; Crise du drame.
3. Le lieu scénique et l’espace scénique
Rupture : l’invention du metteur en scène, l’espace global d’une oeuvre globale ; Théâtre « épique »/
théâtre dramatique ; Les limites de l’espace théâtral ; L’espace dramatique : une réplique ?
III. QUE FAIRE AU THÉÂTRE ?
LE FONCTIONNEMENT DE L’ESPACE THÉÂTRAL
Le travail des praticiens ; Deux sens sur cinq ?
1. Descriptif et petit vocabulaire du lieu théâtral traditionnel
Une scène traditionnelle ; Le cintre ; Le cadre de scène ; Le rideau ; Le manteau d’Arlequin ; La
scène ; Le cyclorama ou « cyclo » ; Les dessous.
2. Autres scènes, autres dispositifs
Systèmes référentiels et innovations ; Note sur le dipositif bifrontal.
3. Les coordonnées du lieu scénique
Un espace plus ou moins rempli, plus ou moins fermé.
4. Les éléments techniques et matériels du lieu scénique
Le sol ; Les lumières ; Les sons et le silence; Décors, objets, accessoires ; Costumes ; Masque et
maquillage.
5. Du danger de tout interpréter
Le plaisir du public.
IV. TEMPS, RYTHME, TEMPO
Le temps de la séance ; Temps scénique et temps dramatique ; La plasticité du temps ; La succession
des séquences, le resserrement des vingt-quatre heures et le passage à l’intemporel ; Le jeu, le rythme,
la mise en scène.
V. LE CORPS, LE JEU DU COMÉDIEN, L’ILLUSION
Où est le corps ? ; Une présence ostensible, une communication exhibée ; Le maniement et l’histoire
des codes ; Le jeu des indices ; Un corps peut en cacher un autre : le corps virtuel du personnage ; La
double énonciation des deux corps du comédien ; De l’espace, du temps et du corps à la
représentation ; Illusion, identification ; Continuité / discontinuité ; Consécutivité, simultanéité : la
désillusion nécessaire? ; L’indistinction du réel et du virtuel : le délire ; L’illusion et la performance
autistique ; Illusion théâtrale et illusion cinématographique ; L’impact négatif du théâtre sur le
spectateur et sur le monde Séduction et utilité du théâtre : l’épineuse question de la « catharsis » ; Le
spectacle, la lecture, le jugement.
VI. LE LECTEUR DES TEXTES DE THÉÂTRE
L’apparence du livre et celle des pages ; L’oralité du texte et l’entreprise de lecture ; Littérarité,
énonciation et lecture dramaturgique ; La lecture en vrac et la lecture d’une histoire ; Les lieux, les
espaces et les temps des lecteurs ; La lecture indicielle des lieux, des espaces et des temps ; De la
lecture des temps et des espaces à la lecture d’une fable ; La lecture de l’énonciation et la constitution
des personnages ; L’épreuve du titre ; Qu’est-ce qui se joue là ? ; De la lecture à la lecture de
l’intrigue ; De l’intrigue au système actantiel ; De la lecture dramaturgique à la dramaturgie.
VII. LA MISE EN SCÈNE : UN HÉRITAGE, DES INTERROGATIONS
« Écrire pour le théâtre aujourd’hui… » ; Mémoire et oubli.
1. L’âge de tous les pouvoirs
La fabrique du sens ; La relecture des « classiques », enjeu d’interprétation ; Les classiques comme
symptôme : aperçu prospectif ; La fabrique de l’image ; L’acteur, corps collectif ; L’acteur, corps
individuel ; Entre tradition et invention : le jeu des formes ; La théâtralité triomphante ; « Une totalité
relative ».
2. L’expérience de la relativité
La « représentation émancipée » ; L’excès / le vide : Matthias Langhoff / Klaus Michael Grüber.
Collage, montage, hybridation, performance ; Kantor comme emblème ; Armand Gatti, autre
emblème.
3. La théâtralité interrogée : un théâtre sans illusion ?
Contestations ; D’autres aspirations, d’autres pratiques ; Crise de la représentation, crise de la
signification ; Montrer l’écriture : un autre rapport au texte ; L’acteur exposé ; De la lisibilité de la
crise à l’interrogation de la perception ; La perception inquiétée ; Éprouver la relation théâtrale et le
présent de la scène : la théâtralité affichée ; Aspirations chorales ; Décentrer la représentation,
diffracter la réception : le détour formel ; Autres distances, autres présences ; Une théâtralité à
déconstruire/reconstruire; « Postdramatique ».
Conclusion
Postface. Le théâtre en ses dehors, par Emmanuel Wallon
APPENDICES
Auteurs et contributeurs
Remerciements
Bibliographie
Plan du théâtre de l’Hôtel de Bourgogne
Plan du théâtre du Palais-Royal
Notes
Index des notions
Index des noms

Documents pareils