Les métiers du conseil en stratégie
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Les métiers du conseil en stratégie
AdocNews N°3 – Septembre 2009 ♦ Edito Chers lecteurs, Sommaire Edito .................................1 Pour ce 3e numéro, nous vous proposons une Newsletter spécialement dédiée aux métiers du conseil en stratégie. Ce secteur d’activité, encore trop peu connu des hauts potentiels créatifs, est en effet depuis plusieurs années en plein essor et en quête constante des meilleurs collaborateurs. Dans une première partie, nous consacrerons un zoom spécial sur l’activité du Boston Consulting Group, un des plus prestigieux cabinets de conseil en stratégie. Dans ce cadre, le docteur Marie-Laure MICHAUD, consultante en stratégie au BCG, nous présentera au cours d’une interview exclusive les différentes facettes de son métier. Enfin, le docteur Olivier BADOT, consultant international en stratégie marketing, illustrera ainsi son métier et différentes problématiques sur lesquelles il intervient. Nous vous souhaitons une bonne lecture de ce numéro ! Marina Fournier, Chargée de communication, Adoc Talent Management Dossier Spécial : Conseil en stratégie………………1 Le Conseil en Stratégie serait-il devenu incontournable pour permettre aux entreprises d’accroître leur compétitivité ?...............................1 Le Boston Consulting Group se présente.……..2 En savoir plus sur le conseil en stratégie…….2 Rencontre avec MarieLaure Michaud, Docteur & Consultante au BCG....2 Zoom sur le Conseil en Str a té gi e M ar k et in g avec le Dr Olivier Badot………………………....4 Agenda ……………….….2 Nos Offres……….…….….4 1 ♦ Dossier Spécial - CONSEIL EN STRATEGIE Le Conseil en Stratégie serait-il devenu incontournable pour permettre aux entreprises d’accroître leur compétitivité ? Selon un article paru dans le journal Le Monde du 26 décembre 2006, le Chiffre d’Affaires mondial des cabinets de conseil en stratégie connaissait une croissance moyenne de 15% à 20% par an. Certains pays affichaient des taux bien supérieurs à cette moyenne, notamment la France où l’un des plus prestigieux des cabinets de conseil en stratégie évoluait au rythme de 40% par an. Le marché français était alors de l’ordre de 1.5 milliard d’euros. Aujourd’hui et plus que jamais, les entreprises font appel aux nombreux outils proposés par ces cabinets pour leur permettre de croître le plus efficacement possible. Ainsi, nombreuses sont les raisons et les problématiques qui peuvent inciter les entreprises à recourir au conseil en stratégie : Mise en place d'une stratégie de croissance performante, fusion-acquisition, délocalisation, diversification... Chaque mission constitue un véritable challenge à relever et nécessite ainsi des compétences de haut niveau. Les docteurs, de par leur formation par la recherche, possèdent de nombreuses qualités clairement valorisables pour un poste de consultant en stratégie. Ils ont en effet développé une démarche analytique ainsi qu’une rigueur scientifique. Ils ont acquis un esprit de synthèse et l’habitude d’analyser un grand volume d’informations. Par conséquent, les docteurs ont au cours de leur thèse développé une méthodologie de travail et une rigueur leur permettant de préconiser des recommandations de qualité dans le cadre des missions de conseil en stratégie. Pourtant, ces métiers sont encore trop peu connus des jeunes docteurs, bien que sur la scène internationale de nombreux cabinets de conseil en stratégie soient intéressés par ces hauts potentiels. AdocNews n°3 / Septembre 2009 Agenda Forums et Salons où nous serons présents : ♦ Journée BIOTechno Rouen 2009 ⇒ Rouen, le 2 octobre 2009 Autocensure ou manque de connaissance de la part des docteurs envers ce métier du conseil en stratégie ? Ne ratez-pas ces postes très valorisants, offrant une rémunération attractive, des missions très variées et sont parfois de tremplins vers d'autres types de postes. 3 cabinets de conseil en stratégie dominent au niveau mondial : le Boston Consulting Group, McKinsey et Company, et Bain et Company. Pour ces grands cabinets, la chasse aux talents est depuis plusieurs années devenue une quête perpétuelle ! C’est pourquoi, Adoc Talent Management recrute des consultants de talent. Alors, Docteurs, n’hésitez pas à découvrir et postuler en ligne où une fabuleuse opportunité de carrière vous attend ! Marina Fournier www.biotechno.asso.fr/Pages/ accueil.php Le Boston Consulting Group se présente ♦ 2ème édition du Forum Atrium des Métiers UPMC ⇒ Paris, les 21 & 22 octobre 2009 www.upmc.fr/fr/relations_ avec_les_entreprises/ 2e_edition_du_forum_de_l_a trium_des_metiers2.html ♦ 6ème Forum CIFRE ⇒ Paris, le 30 novembre 2009 www.anrt.asso.fr/index.jsp En savoir plus sur le conseil en stratégie Le Boston Consulting Group : http://www.bcg.fr/ McKinsey : http://www.mckinsey.com/ Bain : http://www.bain.fr/ « Pionnier du Conseil en Stratégie d'entreprise, le BCG est la référence mondiale du conseil depuis sa création en 1963. Sa compréhension des règles du jeu concurrentiel et son expérience lui permettent d'aider avec succès ses clients dans l'élaboration et la mise en œuvre de stratégies sur les marchés les plus compétitifs. Le BCG compte plus de 34 centres d'expertise et domaines de recherche à la pointe de la connaissance et de l'innovation, et plus de 65 bureaux, d'Abu Dhabi à Zurich. Depuis son ouverture en 1973, le bureau de Paris connaît une forte croissance, ce qui en fait un des bureaux du BCG les plus dynamiques et novateurs. 300 consultants issus d’horizons très variés travaillent ensemble, dans un contexte multiculturel. Le BCG, pour qui ? Le BCG travaille avec les entreprises les plus importantes dans pratiquement tous les secteurs d'activité et auprès de toutes les fonctions de l'entreprise. Il apporte à ses clients une expertise spécifique conduisant à de nouvelles approches et à des changements durables créateurs de valeur. Le résultat est un environnement de travail stimulant. Si vous désirez tirer profit de vos compétences et vous développer personnellement et professionnellement dans un environnement international, à progression rapide et dans un esprit d’équipe, le BCG est fait pour vous. Le BCG recrute des collaborateurs talentueux provenant d’horizons variés. Ainsi, les docteurs représentent un vivier de professionnels exceptionnels. Avec leurs curiosité intellectuelle, créativité et compétences en matière de résolution de problèmes, ils contribuent précieusement aux projets clients, dès le premier jour ! Le modèle d’apprentissage, les formations et le tutorat aideront les jeunes docteurs à passer du monde académique à celui du conseil. Un programme de formation personnalisé a été spécialement conçu pour aider "les non-consultants" à s’adapter rapidement au monde des affaires. » L’étudiant : dossier spécial conseil en stratégie : http ://w ww .l e tudi ant.fr/ etudes/30-filieres-pour-gagnerplus-14915/conseil-en-strategie17876.html Article paru dans le Monde : les cabinets de conseil en stratégie ont connu une nouvelle année faste : http://www .lemonde.fr/ economie/article/2006/12/26/ l es- cabi ne ts -de- co nseil -enstrategie-ont-connu-unen o u v e l l e - a n n e e faste_849453_3234.html 2 Rencontre avec Marie-Laure Michaud, Docteur & consultante au BCG Marina Fournier : Selon vous, quel atout constitue votre diplôme de doctorat pour le conseil en stratégie ? Marie-Laure MICHAUD : Au cours de notre thèse de doctorat, nous sommes amenés à travailler pendant plusieurs années sur un sujet au départ très large qu’il faut explorer en profondeur avant de délivrer un résultat final beaucoup plus restreint. Cette ténacité et cette capacité à aller du général au spécifique, développées au cours du doctorat, sont également importantes dans le métier de consultant en stratégie. En début de projet, le sujet sur lequel on travaille est large, parfois touffu. AdocNews n°3 / Septembre 2009 On peut avoir le sentiment d’être en bas d’une montagne à gravir, comme au début d’un nouveau papier à écrire finalement ! Grâce au travail de thèse, on sait que l’on parvient toujours à l'écrire, même si ce n’est pas nécessairement celui auquel on avait pensé initialement. Autre point commun entre le travail de chercheur en thèse et celui de consultant en stratégie, la curiosité intellectuelle. Cela se traduit par le goût, l'envie de chercher des nouvelles réponses, des solutions innovantes. Ma thèse de doctorat m’a également permis de développer des capacités à travailler au sein d'équipes présentant des profils et niveaux variés. On retrouve cela au BCG, où j'ai jusqu'à présent eu l'occasion de travailler au sein d'équipes présentant des profils variés. De même, les échanges que l’on entretient avec les partners (ou Directeurs Associés) sur les missions ressemblent à ceux que l’on a avec son directeur de thèse. Les partners possèdent une connaissance approfondie du secteur ou du client et de leurs problématiques, ce qui nous permet de prendre de la hauteur et de recentrer nos analyses. Enfin, les docteurs arrivent plus tard sur le marché du travail. Ils présentent donc une maturité qui facilite les interactions avec des clients de haut niveau. M.F : Pouvez-vous nous décrire votre quotidien au BCG ? ML.M : Au BCG il n’y a pas de journée type, et c’est l’un des éléments de mon quotidien que j’apprécie le plus. En ce moment elle se partage entre les réunions avec le client, celles de travail en interne afin de tester nos idées et nos analyses, et du travail en autonomie. Il peut y avoir des interventions "terrain" et aussi des déplacements. Les réunions de travail en interne nous permettent également d’avoir une vision globale du projet. En effet, chaque cas est organisé en plusieurs problématiques, qui sont généralement allouées à un consultant. Ainsi au quotidien le consultant a une très bonne connaissance de sa problématique, mais pourrait rester en retrait de celles de ses pairs. La régularité des réunions d’équipe permet de palier cela. L’entraide entre les consultants est un autre élément appréciable du quotidien au BCG. La porte de chacun, quels que soient sa séniorité ou son lieu de travail (Paris, Pékin, Londres …), est toujours ouverte lorsque l’on a besoin d’expertise ou de conseils. Nous pouvons également nous appuyer sur un réseau international d’analystes, qui conduisent des recherches sur tous les domaines d’intervention du BCG, que l’on appelle les centres d'expertise fonctionnels (par exemple la stratégie ou l’organisation) ou les centres d'expertise sectoriels (par exemple les biens de consommation ou les services financiers). Le contenu des missions est très varié, tant sur les sujets abordés que sur les secteurs d’activité. En un peu plus de 2 ans au BCG j’ai eu l’occasion d’intervenir sur des secteurs aussi divers que la banque, l’énergie, l’éducation, le luxe. En termes de problématiques, j’ai travaillé sur des enjeux RH, plusieurs plans stratégiques, des projets d’organisation… M.F : Pouvez-vous nous décrire en quelques mots l’environnement et l’ambiance générale dans lesquels vous travaillez au BCG ? ML.M : En préambule, je dois vous dire que je me plais au BCG, et l’ambiance générale y joue pour beaucoup. Elle est respectueuse et sympathique. Au fur et à mesure des différents cas, je parviens à me faire des amis et le système de parrainage, visant à faciliter l'intégration, y contribue. 3 Marie-Laure MICHAUD est docteur en Economie de l’Université de la Sorbonne. Elle a travaillé dans le secteur bancaire avant de rejoindre le Boston Consulting Group en tant que Senior Associate. Au BCG, votre promotion et votre carrière ne dépendent que de vous : en aucun cas votre promotion n’est un frein à celle des autres. Cela limite donc la concurrence directe entre nous et contribue d’une certaine manière non seulement à la bonne ambiance mais aussi à une réelle coopération. En termes d’environnement de travail, nous avons la chance d’avoir des locaux confortables, avec notre propre bureau ce qui n’est pas toujours le cas dans tous les cabinets de conseil. M.F : Quels conseils pourriez-vous donner aux jeunes docteurs désirant postuler chez BCG ? ML.M : Le premier conseil que je donnerais est avant tout de bien se préparer. Les entretiens pour le conseil en stratégie, et notamment au BCG, sont des entretiens auxquels nous ne sommes pas habitués lorsque l’on est diplômé de l’université contrairement aux diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieurs. Les entretiens se déroulent en deux parties : une première partie assez classique, on présente son parcours et on interagit avec son interlocuteur sur le métier du conseil en stratégie. C’est la deuxième partie qui est la plus inhabituelle pour nous docteurs. Il s'agit d'une étude de cas à l'oral, qui demande un minimum de préparation. Il est donc déterminant de s’entrainer en allant sur les sites internet des cabinets de conseil et en utilisant les livres de stratégie. Travailler seul à partir d’un manuel est indéniablement une qualité d’universitaire ! Je pense également que les docteurs ne connaissent pas le BCG. C’est dommage car le métier de consultant en stratégie apporte beaucoup plus que ce que l'on peut imaginer. J’ai personnellement découvert ce métier un peu par hasard, au cours d’une conférence où j’ai eu l’occasion de discuter avec des partners du BCG. Puis, j’ai été contactée par le service recrutement qui m’a proposé de les rencontrer de manière informelle, car mon profil les intéressait. J’y suis allée tout en pensant que le conseil en stratégie n’était pas fait pour moi, mais cet entretien d'une heure a finalement attisé ma curiosité et mon intérêt pour ce métier. A la fin de l’entretien, mon interlocuteur a renouvelé son intérêt pour mon profil, me disant de prendre un peu de temps pour réfléchir à cette opportunité. Six mois se sont écoulés et finalement l’idée a fait son chemin. J'ai enfin déposé ma candidature. Propos recueillis par Marina Fournier Le conseil que je donnerais aux docteurs est : « Ouvrez-vous au conseil en stratégie car vous y trouverez bien plus que ce que vous recherchez. Je suis convaincue qu'un docteur qui ne veut pas faire de la recherche et qui souhaite se diriger vers le business peut s'épanouir pleinement dans le conseil en stratégie. » AdocNews n°3 / Septembre 2009 Nos Offres Ref : ATM2008-098A - Responsable Commercial à l’International [CDI] (H/F) Adoc talent management recrute pour son client, CIDC-CIDP, un commercial international. (...) Ref : ATM2008-098B - Responsable scientifique (Roumanie) [CDI] (H/F) Adoc talent management recrute pour son client, CIDC-CIDP, un responsable scientifique pour la Roumanie. (...) Ref : ATM2008-91A - Ingénieur R&D E-learning, programmation [CDI] H/F Adoc Talent Management recrute pour son client, Formagraph, un ingénieur R&D pour le développement de nouveaux logiciels de Elearning. (...) Ref : ATM2008-064A – Consultant(e)s [CDI] H/F Adoc Talent Management recrute pour son client, acteur majeur du conseil en stratégie et management, des consultant(e)s. (...) Ref : ATM2008-064B – Consultant(e)s pour les marchés d’Afrique du Nord [CDI] H/F Adoc Talent Management recrute pour son client, acteur majeur du conseil en stratégie et management, des consultant(e)s intéressé (e)s par les marchés d’Afrique du Nord. (...) Retrouvez toutes nos offres sur notre site : www.adoc-tm.com/ emplois.htm Envoyez nous votre candidature spontanée à : Zoom sur le Conseil en Stratégie Marketing avec le Dr Olivier Badot Marina Fournier : Pouvez-vous nous retracer brièvement les grandes étapes de votre parcours académique et professionnel ? Olivier Badot : Après Sciences Po et du droit commercial à la Sorbonne, j’ai commencé à faire du conseil en stratégie dans le cadre du début de la franchise en France. Puis de là, la franchise m’a amené à partir au Canada où 50% des commerces étaient franchisés. J’ai travaillé au Canada, en faisant du conseil en montage de franchise, parallèlement à mon poste universitaire à la Business School d’Ottawa. Maintenant, j’interviens régulièrement sur des problématiques de réajustement de réseau de distribution, de stratégie en réseau de distribution parallèlement à mes fonctions d’enseignant chercheur a l’ESCP Europe et à l’IAE de Caen. M.F : Vous êtes diplômé de deux diplômes de doctorat, en quoi pensez que cette formation ait été un atout dans votre brillante ascension professionnelle ? O.B : Cela amène à plus de perspective : la recherche doctorale c’est vraiment l’approfondissement, le doigté, la nuance et l’objectivité d’une part et d’autre part, cela oblige à aller fouiller en profondeur la littérature. Cela permet vraiment de s’enrichir et de ne pas « réinventer la roue en permanence » face à une problématique nouvelle, en utilisant les cadres d’analyses, les résultats scientifiques déjà disponibles. M.F : Qu’est-ce que le conseil en stratégie ? O.B : Cela peut aller d’éléments très ponctuels jusqu’à du véritable coaching stratégique qui consiste à accompagner au plus au niveau des dirigeants, CEO au fil de l’eau de la problématique stratégique. Avec l’expérience, je suis passé de certaines missions ponctuelles sur des problématiques de positionnement à de véritables accompagnements de dirigeants qui ont des questions, des problématiques à résoudre, voire même des réajustements stratégiques lourds… M.F : Quelles compétences développées au cours du doctorat peuvent permettre à un docteur d’assurer un poste de consultant en stratégie ? O.B : La mise en perspective, la capacité à construire avec robustesse à la fois des diagnostics et des préconisations mais en s’ap- puyant sur un background solide et de bonnes capacités d’adaptation. Par contre il y a aussi des risques, tout cela est valable uniquement si l’on sait traduire le langage doctoral dans le langage de l’entreprise. Et le risque c’est que l’on s’en éloigne et que l’on apparaisse comme « un professeur cosinus qui décortique des cheveux en huit » par rapport à des problématiques qui sont souvent plus simples, qui nécessitent souvent plus de vitesse. M.F : Qu’est-ce qui poussent les entreprises à recourir au conseil en stratégie aujourd’hui ? O.B : Il y a plusieurs raisons : je pense qu’il y a d’une part des facteurs liés à l’environnement (comme l’incertitude environnementale, la pression concurrentielle…), ainsi que des facteurs de légitimité d’autre part. Une des problématique fréquente est « Comment arrive-t-on à éviter de rentrer dans la spirale infernale des prix bas et du cost killing, c'est-à -dire comment on trouve des sources de valeur ? ». Après, il y a aussi l’idée de vouloir légitimer par l’extérieur des décisions qui sont déjà quasiment prises. Cela permet d’avoir un back-up sérieux tant en contenu qu’en légitimité. M.F : Pouvez-vous nous illustrer les demandes des entreprises par un exemple concret sur lequel vous avez travaillé ? O.B : Je vais prendre l’exemple des distributeurs, c’est ce que je fais le plus. La problématique actuelle pour beaucoup, c’est : « Comment exprimer une différenciation par rapport à ses concurrents autre que par les prix ? » c'est-à-dire, « Comment offrir au client une proposition commerciale qui ne soit pas porté uniquement sur le produit ou le prix ? » Puis ensuite, « comment imprègne-t-on les managers de cette différenciation commerciale ? ». Il y a donc aussi toute une acculturation du back-office parce que l’on veut faire en font-office. En effet, si le management n’est pas suffisamment bien imprégné, le client ne percevra pas clairement la différence d’offre que l’on lui propose. Il y a donc tout un chemin sur l’acculturation des dirigeants. Propos recueillis par Marina Fournier [email protected] Newsletter réalisée par Adoc Talent Management ; Conception : Marina Fournier ; Photos : Fotolia, Adoc Talent Management 4 AdocNews n°3 / Septembre 2009