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Date de diffusion
13/02/2015
Dossier 428
Émoticônes : l’émotion en ponctuation
Parcours pédagogique
Contenu : Une ponctuation moderne envahit les échanges numériques  Inventer une histoire à partir d’un
incipit.
Thème : Langue
Niveau : B2 / avancé
Public : adultes
Liste des activités
Mise en route
- Émettre des hypothèses sur le sujet du reportage à partir de sa phrase introductive.
Activité 1
- Relever les informations principales sur le sujet du reportage.
Activité 2
- Rédiger des questions portant sur des détails du reportage.
- Revoir l’interrogation.
Activité 3
- Définir des termes.
Activité 4
- Inventer une histoire à partir d’un incipit.
Suggestions d’activités pour la classe
Mise en route :
Dicter ou écrire la phrase introductive au tableau :
C’est l’histoire de trois petits signes de ponctuation.
À votre avis, quel sujet va être développé dans ce reportage ?
Écrire les propositions au tableau.
Pistes de corrections / Corrigés :
- Je pense que le reportage va présenter l’évolution de la ponctuation en français.
- Le reportage pourrait parler de littérature, peut-être présenter un livre.
- Etc.
Activité 1 :
Distribuer la fiche apprenant. Montrer le reportage sans les sous-titres.
Faites l’activité 1 : écoutez le reportage et relevez les informations sur cet élément.
Faire comparer. Rediffuser le reportage dans les mêmes conditions.
Procéder ensuite à la mise en commun. Noter les réponses au tableau.
Niveau avancé / B2
Auteur : Stéphanie Witta,
Alliance française de Bruxelles-Europe
1
Pistes de corrections / Corrigés :
- Les émoticônes étaient initialement trois petits signes de ponctuation : deux-points, tiret, parenthèse.
- Ces signes de ponctuation sont ensuite devenus un petit bonhomme jaune, le smiley.
- Les émoticônes, appelées aussi emoji, sont des visages schématiques.
- Elles sont devenues des outils de communication.
- Elles s’échangent aujourd’hui par milliards dans le monde.
- Elles permettent de réintroduire un peu d’émotion dans nos échanges SMS.
- On comprend qu’elles sont utilisées par les jeunes, par les personnes qui communiquent souvent par
messageries instantanées.
- Même la présidente du Conseil de sécurité des Nations unies les utilise.
- La chanteuse Gwen Stefani les a utilisées dans son clip Spark The Fire.
- Elles se diversifient et deviennent plus nombreuses.
- Leur utilisation se normalise.
- On les utilise un peu comme de nouvelles marques de ponctuation.
Activité 2 :
Faire travailler les apprenants en tandems. Diffuser deux fois le reportage sans les sous-titres. Suggérer
aux apprenants de prendre des notes sur les informations entendues.
Faites l’activité 2 : écoutez le reportage et, à partir de vos notes, rédigez cinq questions.
Passer dans le groupe en tant que personne ressource.
Une fois les questions rédigées, les tandems se les échangent et y répondent.
Répondez aux questions.
Mise en commun des questions et des réponses : une proposition par tandems.
Faire un retour en grand groupe sur les questions jugées difficiles.
Pistes de corrections / Corrigés :
1. Selon la 1re jeune femme interviewée, que permettent les émoticônes ? Elles permettent d’exprimer un
peu plus ses sentiments.
2. Selon le jeune homme, que se serait-il passé si les émoticônes n’avaient pas existé ? On n’en aurait pas
eu besoin.
3. Que pense la 2e jeune femme des émoticônes ? Elle ne les utilise pas. Elle trouve qu’on perd la langue.
Elle préfère écrire de vraies phrases et faire passer les émotions par les mots.
4. Pour quelle occasion Julie Bishop a-t-elle utilisé des émoticônes ? Pour présenter ses vœux pour la
Noël.
5. Quelle est la conclusion de la journaliste ? Rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme.
Activité 3 :
Faire travailler les apprenants en binômes. Faire visionner le reportage en masquant les sous-titres.
Faites l’activité 3 : écoutez le reportage. En vous aidant du contexte, définissez les termes suivants.
Corriger ensemble. Écrire les réponses au tableau.
Pistes de corrections / Corrigés :
1. sarcastique : se moquer avec méchanceté en disant le contraire de ce que l’on pense.
2. l’effroi : une grande frayeur.
3. écrire en abrégé : écrire en utilisant des abréviations.
4. un rébus : un jeu d’esprit qui consiste à faire deviner au moyen d’objets figurés ou de lettres un mot ou
une phrase.
5. séculaire : qui existe depuis un ou plusieurs siècles.
Activité 4 :
Pour inspirer les apprenants, il est possible d’avoir recours à l’activité suggérée dans la rubrique Pour aller
plus loin.
Faire travailler les apprenants en tandems.
Faites l’activité 4 : inventez une histoire à partir de cet incipit.
Passer dans le groupe pour apporter une aide ponctuelle.
Niveau avancé / B2
Auteur : Stéphanie Witta,
Alliance française de Bruxelles-Europe
2
En guise de correction, demander à quelques groupes de lire leur production à la classe.
Pour une correction plus personnalisée, ramasser les écrits.
Pistes de corrections / Corrigés :
C’est l’histoire de trois petits signes de ponctuation : Deux-points, Tiret, et Parenthèse. Amis depuis la
maternelle, ils ont toujours été très liés. Évidemment, chacun a son caractère. Deux-points a toujours eu
tendance à illustrer ses propos, partant dans de grandes explications de sa voix tonitruante, affectionnant
le sarcasme, alors que Parenthèse est plutôt réservée et s’exprime d’une voix douce. Tiret, éternellement
dans le compromis, était le point d’attache, d’encrage, de cette amitié séculaire. Un jour, … Etc.
Pour aller plus loin :
Il est possible de travailler sur le roman d’Erik Orsenna La révolte des accents, par exemple sur le début
du chapitre VI qui relate le courroux des accents et leur disparition. On peut également exploiter la
quatrième de couverture disponible à cette adresse :
http://www.livredepoche.com/la-revolte-des-accents-erik-orsenna-9782253124009
Cet extrait (ou ce résumé) pourrait servir d’inspiration aux apprenants afin de créer des personnages à
partir des signes de ponctuation.
Niveau avancé / B2
Auteur : Stéphanie Witta,
Alliance française de Bruxelles-Europe
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