Synthèse sur le conte Étymologie : le mot conte vient de computare

Synthèsesurleconte
! Étymologie:lemotcontevientdecomputareenlatinquisignifiait«compter».
Jusqu’au XVIIème siècle, l’orthographe des verbes conter et compter ne se
différenciait pas. Ce n’est que plus tard que conter a signifié «raconter des
événements» et compter, «calculer». Pendant longtemps, le verbe conter a été
employédanslesensde«raconterdesévénementsvrais».
! Caractéristiques:
1. Ilracontedesévénementsimaginaires.
2. Il distrait tout en apportant une morale (placere et docere des anciens).
C’estuneformed’apologue.
3. Ilexprimeunetraditionoralemultiséculaireetquasiuniverselle.
! LeconteauxXVIIèmeetXVIIIèmesiècles
1. Lecontemerveilleux:
! C’est un genre mondain très en vogue de la fin du XVIIème à la fin du
XVIIIèmesiècle.Lesécrivainss’inspirentderécitspopulairesdetraditionorale
qu’ils écrivent. Les contes étaient lus dans les salons fréquentés par les
aristocrates et les grands écrivains de l’époquecomme La Fontaine et
CharlesPerrault.En1695,cederniermetlegenreàlamodegrâceàsesContes
de ma mère L’Oye. Le XVIIIème siècle raffole également des contes
merveilleux. Des femmes telles que Mme D’Aulnoy et Mme Leprince de
Beaumontécriventdescontesàsuccès.LaBelleetlaBêteécritparcettedernière
a été particulièrement apprécié à l’époque. Le recueil intitulé Le Cabinet des
féescomportantdequaranteetunvolumesdecontesetpubliéen1789par
le chevalier de Mayer témoigne de l’attrait extrême pour l’écriture et la
lecturedescontesdefées.
2. Parallèlement, durant le siècle des Lumières, se développe un intérêt
grandissant pour le conte philosophique. Le récit est non seulement plaisant
mais il fait également réfléchir. Jouant sur l’ironie et la satire, les auteurs des
contesphilosophiquesinvitentleslecteursàréfléchirsurlesgrandesquestions
de leur temps: fanatisme religieux, omnipotence des puissants, critiques des
dogmes,dénonciationdelatortureetdetouteslesformesd’injustices,critique
de la guerre et de l’esclavage. Voltaire a écrit de nombreux Romans et Contes
philosophiques. Le principe narratif est souvent identique: un jeune homme
observe ingénument le monde qui l’entoure. Sa naïveté et les multiples péripéties
qu’ilaffrontepermettentàl’auteurdefairelacritiquedesontemps.