161043 Vente de faurecia automotive exterior a plastic omnium

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161043 Vente de faurecia automotive exterior a plastic omnium
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris le, 13 juillet 2016
Contacts :
Stéphane Destugues, Secrétaire National FGMM, 06 74 77 80 14
Valérie Bouchet, Déléguée syndicale Faurecia blocs avant, 06 88 61 07 80
Catherine Pinchaut, Secrétaire Fédérale FCE, 06 86 78 04 74
Patrick Sieradzki, Délégué Syndical Central Plastic Omnium,06 79 63 60 95
Vente de Faurecia Automotive Exterior à Plastic Omnium : la FGMM-CFDT et la
FCE-CFDT dénoncent une fragilisation de l’emploi en France.
La FGMM et la FCE en appellent à la Responsabilité Sociale des Entreprises concernées pour que cette vente n’ait pas
d’impacts négatifs sur l’emploi. La FGMM CFDT et la FCE CFDT dénoncent les manœuvres opportunistes de concentration
de la filière des équipementiers sous la pression de Bruxelles. Elles demandent aux ministères concernés d’intervenir dans
ce dossier pour maintenir et renforcer l’emploi dans nos régions. Elles interpellent les commissaires européens et exigent
de réelles mesures de relance de l’industrie en Europe plutôt que des décisions qui contribuent à l’affaiblir.
La Commission européenne vient de rendre son verdict : Bruxelles décide de valider l’opération, mais oblige l’acheteur à
se séparer de 7 sites sur les 22 cédés : 4 en France, 2 en Allemagne et 1 en Espagne. La Commission indique qu’elle craint
que l’entité constituée par Plastic Omnium ne soit pas soumise à une concurrence suffisante de la part des autres acteurs
du marché des pare-chocs en plastiques dans le Nord, l’Est de la France, en Belgique et en Espagne.
Dans le cadre du processus d’information et de consultation du CEE de Faurecia, du CCE de Faurecia Bloc-Avant et du CCE
de Plastic Omnium, les directions n’ont eu de cesse de minimiser le risque de démantèlement de la filiale vendue.
Faurecia communique sur la réduction de sa dette nette et Plastic Omnium semble se satisfaire de l’atteinte de son objectif
initial qui était de renforcer son implantation en Allemagne. Les modalités de cette cession laissent penser que, pour
Bruxelles, les salariés sont peu de choses face au dogme de la concurrence à tout prix. Dorénavant, de nombreuses
questions se posent :
 Quels sont les acheteurs potentiels qui peuvent entrer dans les critères du droit de la concurrence européen ?
 Quel avenir pour les sites français et leurs emplois ?
 Quelle sera l’échéance de la mise en vente des sites ?
 Comment sera traitée la période transitoire en termes d’investissements, d’emplois, de gestion de la Qualité de
vie au travail et des Risques Psycho Sociaux inhérents à cette situation ?
L’avenir de ces sites, de leurs activités et des emplois associés ne peut se faire qu’avec la reprise par un industriel
responsable, et non pas par un financier peu soucieux des aspects sociaux.
Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT
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