Programme - Rencontres Cinéma de Manosque

Espace libraire
PASS à 15 €
POUR TOUTES LES SÉANCES DE
PROJECTION,
RENCONTRES-
LES
La librairie Regain (Reillanne) propose une sélection de livres
DÉBATS AVEC LES RÉALISATEURS,
et films sur les objets, et les ouvrages de nos invités.
LES CONFÉRENCES, LA LECTURE-
Espace atelier : les objets de l’écrit
Imprimerie typographique et lithographique Archétype :
Philippe Moreau édite des livres d’artistes avec du matériel
traditionnel auquel il initie le public lors de stages ou visites de
son atelier (Forcalquier).
SPECTACLE.
5 € LA SÉANCE.
À retirer à l’office de tourisme de
Forcalquier (place du Bourguet)
du 16 mai au 11 juin ou sur place
pendant le festival.
Espace restauration de 12 h à 21 h
« Du passé faisons table rare ! », La Cuisine antique d’Anne
Burollet (Pierrerue) : spécialités méditerranéennes, assiettes de
dégustation sur salades, desserts…
CONTACTS
Office de tourisme intercommunal:
04 92 75 10 02
Association Apérilivres :
04 92 74 53 52
NOS INVITÉS
François Bazzoli (professeur d’histoire de l’art contemporain) ;
Yves Bical (comédien et éditeur); Christian Bromberger (professeur
d’ethnologie) ; Jacques Carelman (illustrateur, décorateur, peintre
et sculpteur) ; Alain Jaubert (cinéaste et écrivain) ; James Jaulin
(antiquaire) ; Adrian Maben (cinéaste) ; Jacques Mény (cinéaste) ;
Michel Sineux (critique cinéma revue Positif) ; Romain Slocombe
(écrivain, vidéaste et photographe).
P1 : espace culturel
La Bonne Fontaine
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Centre d’art
contemporain
Boris Bojnev
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REMERCIEMENTS
Les membres de l’équipe d’Apérilivres (le président René Frégni, le vice-président
Michel Sineux, la trésorière Florence Pagès, la déléguée artistique Marie-Line Cencig,
Chantal Duchesne, Christiane Mars, Christian Mosset) remercient : la mairie de
Forcalquier et ses services culturels et techniques ; la communauté de communes
Pays de Forcalquier-Montagne de Lure ; le conseil régional Provence-Alpes-Côte
d’Azur ; le conseil général des Alpes de Haute-Provence ; l’office de tourisme du
Pays de Forcalquier-Montagne de Lure ; la Société marseillaise de crédit ; Oliviers
& Co Paris et Mane ; Géosel Manosque ; Terre d’Oc ; l’Observatoire de HauteProvence ; les Distilleries et Domaines de Provence ; Tout Faire Matériaux (MBA) ;
France Montgolfières ; les caves de Régusse Forcalquier ; l’hôtel Charembeau et les
particuliers qui hébergent gracieusement nos invités ; la librairie Regain de Reillanne ;
la Miroiterie ; La Cuisine antique ; Monique et James Jaulin et Jacques Lebrun sans
lesquels l’exposition « Paroles d’objets » n’aurait pu voir le jour ; les bénévoles,
adhérents, et tous ceux qui nous aident et nous soutiennent…
Pascal Privet, cinéaste, fondateur des Rencontres cinéma de Manosque ; Xavier
Claessens, vidéaste, régisseur du festival; Sissou, régisseur de l’espace culturel La Bonne
Fontaine ; Édith Morin, graphiste, et Isabelle Mercier, L’édition à façon.
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P3
P2 : parking des Cordeliers
P3 : place Martial-Sicard
DIGNELES-BAINS
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P1
LA
BRILLANNE
(vers A51)
Conception graphique : Édith Morin, Forcalquier • Mise en page : Isabelle Mercier, Forcalquier • Imprimerie de Haute-Provence, La Brillanne.
IMPRESSIONS D’ARTS 2011
INFORMATIONS PRATIQUES
À L’ESPACE CULTUREL LA BONNE FONTAINE
APÉRILIVRES PRÉSENTE
SAMEDI SOIR, DIMANCHE ET LUNDI TOUTE LA JOURNÉE
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ces
objets
qui nous parlent
films, livres, débats,
conférences, lectures,
expositions.
Espace culturel
LA BONNE FONTAINE
11, 12 et 13 JUIN : TROIS JOURS À L’ESPACE CULTUREL LA BONNE FONTAINE Débats cinématographiques animés par Pascal Privet, fondateur des Rencontres cinéma de Manosque
Ces objets qui nous parlent
Ceci n’est pas une pipe, dit Magritte. Ce porte-bouteille
est une œuvre d’art, renchérit Duchamp. Lequel d’entre
nous n’a pas été interpellé un jour par l’étrangeté d’un
objet, utile ou inutile, mais si familier qu’il avait fini par nous devenir
invisible ? Inversant soudain les rôles, les objets nous parlent, nous
regardent, parce qu’en réalité ils sont vivants, dans nos mémoires,
dans nos peurs ou nos désirs, notre nostalgie. Collectionnés, détournés,
designés, customisés, vintage… ou tels qu’en eux-mêmes, les objets les
plus divers, les plus banals ou singuliers ne cessent de nous séduire,
de nous hanter. Jusqu’au corps lui-même, instrumentalisé, fétichisé,
obscur objet du désir ou unique objet de mon ressentiment…
C’est cet objet multiple et insaisissable, tel que notre regard et notre
inconscient l’appréhendent et le métamorphosent, qu’Apérilivres veut
faire parler avec son festival 2011, dans un florilège de témoignages et
de manifestations qui ne prétendent pas épuiser le sujet, mais bien plutôt
libérer le rêve de chacun et laisser les fantômes venir à notre rencontre…
L’équipe d’Apérilivres
DIMANCHE 12 JUIN
10 h
10 h 30
19 h
21 h
14 h
La Brique Lego – France, 2010, 26’, couleur.
Ce jouet incontournable, synonyme de créativité et de
longévité, est un concept révolutionnaire de 1949.
15 h
Cette chaise Rouge-Bleu des années 1920 a bouleversé le
vocabulaire du mobilier et de l’architecture.
De Marcel Duchamp aux surréalistes
Conférence de François Bazzoli, professeur d’histoire de l’art
contemporain à l’école des beaux-arts de Marseille.
14 h
La Bande à Man Ray
Dans l’atelier de Man Ray, rien n’avait changé depuis 1961,
quand Jean-Marie Drot y pénétra la première fois pour filmer
l’artiste et ses amis surréalistes, T. Tzara, M. Ernst, A. Giacometti…
Les toiles, les photos, les objets de Man Ray « étaient toujours
à leur place, comme si, par lui, le temps avait été escamoté ».
Kinbaku, la forêt des arbres bleus
France, 2001, 26’, couleur.
Aokigahara est une mystérieuse forêt, sur les pentes du mont
Fuji. Deux jeunes femmes y vont pour une séance de photos
un peu particulières, liées à l’art d’attacher les femmes…
Suivi d’un débat avec Romain Slocombe.
16 h
17 h
Film d’A. Maben, France, 1970, 71’, couleur et noir et blanc.
L’objet, de la matière au symbole
Suivi d’un débat avec Alain Jaubert.
18 h
apéritif de lancement
Film de P.-M. de Biasi et J. Mény, France, 1999, 75’, couleur.
Emballages, livres, affiches, magazines…, le papier est partout,
si présent qu’il en devient invisible. En croisant les points de
vue d’historiens, d’écrivains, d’artistes ou d’industriels du
papier, le film s’attache à la relation que ceux-ci entretiennent
avec cet objet singulier qui a bouleversé toutes les civilisations.
Suivi d’un débat avec Jacques Mény.
Carelman par Carelman
40 petits films de 1 minute réalisés pour la Sept dans les
années 1980, dans lesquels Jacques Carelman anime les
fameux objets qu’il a détournés. « Certains détournent des
avions, d’autres des fonds publics ou la conversation. Je
préfère, quant à moi, détourner de leur usage courant les
objets usuels. C’est moins dangereux, plus honnête et
infiniment plus divertissant. »
Suivi d’un débat avec Jacques Carelman.
La Vie criminelle d’Archibald de la Cruz
Film de Luis Buñuel, Mexique, 1955, 91’, noir et blanc.
Archibald, aliéné par le « péché d’intention », vit sous
l’emprise d’objets devenus maléfiques, fétichisés par son
inconscient tourmenté. Une inquiétante et hilarante
« comédie de meurtres ».
Suivi d’un débat avec Adrian Maben.
21 h
Yves Klein « Traces de l’époque bleue »
Film d’A. Jaubert (série Palettes), France, 2001, 30’, couleur.
Yves Klein a fait de la couleur azur une sorte d’énergie spirituelle. Utilisant les corps nus de ses modèles comme des
« pinceaux vivants », il a inventé des formes insolites…
Mode d’emploi, les Nouveaux Réalistes
Ce film réunit les treize Nouveaux Réalistes ayant participé
au mouvement artistique théorisé par Pierre Restany en
1960. Chacun des artistes s’appuie sur la civilisation des
déchets : Arman les accumulations, César les compressions,
Tinguely les machines rouillées, d’autres les affiches
lacérées… Humour et dérision contre le conformisme de la
peinture abstraite officielle.
Deux films coréalisés par Romain Slocombe et Pierre Tasso.
La Femme de plâtre – France, 1998, 14’, couleur.
La Femme de plâtre est un exercice de style portant autant
sur le fétichisme médical que sur Slocombe lui-même…
Film de Jean-Marie Drot, Les Heures chaudes de Montparnasse,
France, 1963, 52’, couleur, et noir et blanc.
à l’espace culturel La Bonne Fontaine
La Galaxie papier
« Ces clairs objets du design » Cette collection, liant l’art du
design à son contexte sociologique et technologique, raconte
l’histoire du XXe siècle à travers ses objets les plus marquants.
La Chaise Rietveld – France, 2010, 26’, couleur.
Entrée libre tous les jours du 10 au 27 juin de 10 h 30 à 12 h 30 et de 16 h à 19 h.
Conférence inaugurale par Christian Bromberger, professeur
d’ethnologie à l’université de Provence, membre de l’Institut
universitaire de France.
petit déjeuner-ciné
Le Solex – France, 2010, 26’, couleur.
Un moteur silencieux, une vitesse limitée à 35 km/h, le Solex
a su se forger un vrai capital sympathie depuis 1946.
Suivi d’un débat avec Michel Sineux, critique de cinéma à la revue Positif.
“Paroles d’objets” collection James Jaulin
18 h
10 h 30
Un peu partout en France, la cinéaste a rencontré ces récupérateurs, ramasseurs et « trouvailleurs ». Par nécessité, hasard
ou choix, ils sont en contact avec les déchets des autres :
nourritures jetées, objets sans maîtres et pendules sans
aiguilles. C’est la glanure de notre temps. Agnès Varda est la
glaneuse du film, où les objets ont aussi les visages du passé.
VERNISSAGE DE L’EXPOSITION
SAMEDI 11 JUIN
Les Glaneurs et la Glaneuse
10 h
Film d’Agnès Varda, France, 2000, 122’, couleur.
JEUDI 9 JUIN à 18 h 30 au Centre d’art contemporain Boris Bojnev
« À l’origine est l’objet, né d’un art populaire ancestral. Il a son poids,
son grain, sa matière. Il a une histoire, connue ou inconnue: les traces
qu’il porte la suggèrent. Il est bon serviteur mais pas asservi. Et si on
peut le dire beau, c’est qu’il montre sa vérité et rien d’autre. »
Plus d’une centaine d’objets, choisis pour leur force d’inspiration ou
leur aura poétique, seront présentés par l’antiquaire James Jaulin.
petit déjeuner-ciné
LUNDI 13 JUIN
Suivi d’un débat avec Michel Sineux, critique de cinéma à la revue Positif.
21 h
Le Savon
de Francis Ponge
Un canular de qualité interprété par Yves Bical.
Au début de la guerre, l’écrivain fait le pari d'écrire sur cet
objet dérisoire, devenu rare. De brouillon en brouillon, il
finit par obtenir un livre où le savon devient une métaphore du langage.
Lecture-spectacle créée à Bruxelles en 1968 par Y. Bical et É. Lanc.