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DIRECTIONS
Bulletin du directeur national des TUAC Canada • Vol. V Nos 1-3 • 21 mars 2005 • ISSN 1496-9025
Ô Canada, qui protégera leurs foyers et leurs droits?
D
epuis déjà des années, les TUAC Canada travaillent auprès des travailleurs agricoles migrants
et prennent la défense de ces travailleurs qui arrivent au Canada en provenance de plusieurs
pays, surtout du Mexique. De l’établissement des centres de soutien pour travailleurs migrants dotés de personnel bilingue dans cinq régions du pays (Leamington, Bradford, Simcoe, Virgil,
tous des centres ruraux de l’Ontario, et St-Rémi au Québec), à la compilation pour le gouvernement
fédéral d’un rapport annuel sur les expériences vécues par les travailleurs migrants durant la saison
de culture précédente et sur la situation qu’ils vivent actuellement, les TUAC Canada ont remué ciel et
terre dans la lutte pour gagner des droits fondamentaux pour ces travailleurs.
Il paraît enfin qu’on commence à entendre la voix que nous avons aidé ces travailleurs à obtenir.
Le gouvernement fédéral auquel nous fournissons des renseignements détaillés chaque année – et
malgré des rencontres avec plusieurs ministres du cabinet responsables du Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS) qui permet à ces travailleurs de venir travailler au Canada – n’a mis en
oeuvre aucune des recommandations qui auraient permis d’améliorer
les conditions de ces travailleurs. Mais aujourd’hui, on est de plus en
plus conscient qu’il y a quelque chose de louche dans le PTAS.
Les récents rapports des médias se sont concentrés sur les initiatives
prises par les TUAC Canada dans un dossier (parmi plusieurs) qui révèle
le traitement injuste que reçoivent les travailleurs migrants quand ils
sont ici dans notre pays : le dossier de l’assurance-emploi. En effet,
les travailleurs migrants sont contraints de payer l’assurance-emploi,
même s’ils ne peuvent jamais obtenir les prestations de ce programme.
Dès la fin de leur période de travail chaque année, ils sont renvoyés
dans leur pays d’origine. (Dans de rares cas, une poignée de travailleurs
migrants sont admissibles aux prestations parentales de l’assuranceemploi, parmi ces quelques privilégiés la plupart ignorent l’existence
de telles prestations, et n’en sont pas mis au courant.)
L’obligation faite aux travailleurs migrants de participer au programme d’assurance-emploi, même s’ils n’y ont pas accès, n’a aucun
fondement, et rien ne peut justifier une telle exigence. C’est pourquoi,
outre l’appel que nous lançons chaque année au gouvernement
fédéral invitant ce dernier à modifier cette politique de son propre gré
– appel auquel il fait la sourde oreille jusqu’ici – les TUAC Canada ont
pris l’importante initiative de contester la constitutionnalité de cette
politique devant les tribunaux.
Ce n’est pas la première fois que les TUAC Canada défendent devant
les tribunaux la cause de travailleurs privés de leurs droits. En effet,
après que le gouvernement de l’Ontario, à l’époque un gouvernement
conservateur, a rétroactivement supprimé le droit des travailleurs
agricoles d’être représentés par un syndicat, nous sommes allés jusqu’à
la Cour suprême du Canada dans une contestation de six ans qui s’est
soldée par une victoire pour les travailleurs agricoles (quoiqu’il reste
aux gouvernements successifs de poursuivre jusqu’au bout leurs efforts pour apporter les changements qui s’imposent afin de faire concorder les lois de la province avec la décision de la haute cour
de justice.
Notre devoir, en tant qu’organisation syndicale, est de représenter nos membres dans leurs lieux
de travail, et – en vertu d’une autre décision de la Cour suprême – de défendre leurs intérêts dans
d’autres dossiers qui ont des répercussions sur leur vie. Nous avons aussi l’obligation morale de
représenter ces travailleurs qui n’ont autrement personne pour défendre leurs intérêts, et c’est un
engagement que nous allons maintenir.
Dans ce numéro …
In memoriam
Marie-Josée Lemieux
… voir la page 4
Solidairement,
Michael J. Fraser
Directeur national
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DOSSIER
Wal-Mart
Nous vous présentons ci-dessous le texte intégral de la déclaration faite par le directeur national des TUAC Canada Michael J.
Fraser lorsque la compagnie Wal-Mart a annoncé qu’elle fermerait le premier magasin syndiqué de l’Amérique du Nord. La déclaration a été lue à l’ouverture d’une conférence de presse donnée à Toronto le 11 février 2005, à laquelle ont assisté en personne
ou par voie électronique divers médias internationaux. Présents sur le podium avec Fraser alors qu’ils assistent à la conférence
de presse à titre de personnalités invitées sont (g. à d.) : le chef du Nouveau Parti Démocrate Howard Hampton, le président de la
Fédération du travail de l’Ontario Wayne Samuelson, Fraser, et l’avocat des TUAC Canada John Stout.
La fermeture du magasin Wal-Mart concerne le pouvoir absolu et non les profits
J’ai commencé ma carrière il y a près de 30 ans en tant que commis d’épicerie, le genre de travail que
font aujourd’hui beaucoup de membres des TUAC Canada.
Nos membres – 230 000 à travers le Canada – sont vos voisins. On les retrouve dans des épiceries,
des abattoirs et des hôtels. Certains travaillent dans des maisons de soins infirmiers, des agences de location d’automobiles, des silos à céréales et dans beaucoup d’autres endroits; d’autres travaillent comme
gardes de sécurité ou employés des magasins de bière ici en Ontario.
Nos membres sont les travailleurs et travailleuses qui préparent les hot-dogs Maple Leaf et le
ketchup Heinz. Ils ne sont pas riches. Ils n’ont pas d’emplois prestigieux, mais, au fil des ans, leurs emplois dans des lieux de travail syndiqués les ont aidés à maintenir leurs familles unies.
C’est grâce aux emplois syndiqués qu’ils occupent qu’ils peuvent envoyer leurs enfants au collège,
vivre en toute sécurité et gagner une pension qui leur permettra de vivre leur retraite hors de la pauvreté.
Il y a six mois, 200 travailleurs et travailleuses à Jonquière (Québec) sont devenus les plus récents
membres de notre syndicat. Pour cette initiative qu’ils ont prise et leurs efforts d’améliorer leur situation et assurer leur avenir – en exerçant leur droit fondamental de former un syndicat – leur employeur,
Wal-Mart, a décidé de donner à ces travailleurs, à leurs familles et leurs communautés une leçon qu’ils
n’oublieront jamais.
Wal-Mart les a tous congédiés en leur disant que leur magasin fermera ses portes dans un délai de
trois mois. À en croire Wal-Mart, cette décision n’a pas été prise parce que les employés s’étaient joints
à un syndicat mais plutôt pour des « raisons d’affaires », ce qui est vrai dans un certain sens.
La compagnie Wal-Mart a décidé de se libérer du syndicat, car elle n’accorde aucune valeur à ses
employés. La décision de cette entreprise, qui contrôle la vie professionnelle de 70 000 Canadiens et
Canadiennes, est une décision d’affaires qui repose sur le principe voulant que le coût engagé pour se
débarrasser de 200 hommes et femmes à Jonquière soit un bon investissement à long terme en faisant
naître la peur chez ses employés à travers le Canada et aux États-Unis.
Je tiens à assurer à tous nos membres et leurs familles à
Jonquière que les TUAC Canada sont là pour vous. Et nous allons
continuer à vous défendre jusqu’à ce que le tort que Wal-Mart vous
a fait soit réparé.
Au Québec, nous allons déposer des accusations contre WalMart pour négociation de mauvaise foi – car il est évident qu’au
cours des derniers mois, Wal-Mart négociait seulement pour les
apparences.
Wal-Mart n’a jamais eu l’intention de conclure une convention
collective. Wal-Mart a pris sa décision de fermer le magasin plusieurs mois avant qu’on s’asseoit à la table avec cette compagnie. Elle
a pris la décision le jour où la commission des relations de travail a
accrédité le syndicat.
Tout ce qui s’est passé depuis n’a été que des prétentions mensongères.
Au nom de nos membres, nous allons également déposer des
accusations pour pratiques déloyales de travail quant aux actions
vindicatives de Wal-Mart à Jonquière. Nous allons demander à la
commission des relations du travail du Québec de mettre Wal-Mart en demeure de prouver que le magasin de Jonquière perdait de l’argent, car nous savons que (malgré les déclarations de la compagnie)
la décision de Wal-Mart de briser la vie de 200 travailleurs et travailleuses, de leurs familles et de leurs
communautés n’avait rien à voir avec les profits. Le magasin faisait de l’argent et aurait continué à faire
de l’argent comme les autres chaînes de magasins de détail syndiqués du Québec.
Ce n’est pas pour le profit que Wal-Mart a fait ce coup bien calculé. C’est pour le pouvoir, le pouvoir
absolu que Wal-Mart veut maintenir sur ses employés, ses fournisseurs et les communautés où elle fait
affaire.
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DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
Wal-Mart sort ses griffes
DOSSIER
« Nous ne nous sommes jamais fait l’illusion que Wal-Mart allait accueillir à bras ouverts les tentatives de ses
Wal-Mart
employés de former des syndicats dans leurs lieux de travail », de dire le directeur national des TUAC Michael
Fraser. « Mais la froideur et la dureté
calculées que cette société géante
a démontrées quand elle a jeté au
chomâge 200 travailleurs et travailleuses à Jonquière portent un coup
dévastateur à cette communauté. »
Les TUAC Canada aident les
Sommaire
travailleurs et leurs familles à
jusqu’à
prendre leur courage à deux mains
présent …
à Jonquière (Qué.) après que
Wal-Mart a annoncé la fermeture
Colombie-Britannique : La
du premier magasin syndiqué de
l’Amérique du Nord, en créant un
compagnie Wal-Mart a déjà
centre action-travail et en aidant à
été reconnue coupable sous
offrir des programmes de formation
plusieurs chefs d’accusation
ou de recyclage pour les travailleurs
pour pratiques déloyales
et travailleuses.
de travail. La section locale
« Le moment choisi pour an1518 des TUAC Canada a
noncer la décision, précisément
présenté une demande pour
lorsque la campagne organisée par
représenter les employés de
les travailleurs de Windsor (Ont.)
sept ateliers automobiles de Wal-Mart (centres pneu et lubrification
Un
employé
chez
Wal-Mart
qui
appuie
le
pour devenir eux aussi membres
express, ou PLE) situés notamment à Surrey, Terrace, Dawson Creek,
mouvement syndical, Brent Fralic, devant
syndiqués prenait de la vitesse, était
Fort St. John, Quesnel, Kamloops et Langford; elle attend les décile magasin Wal-Mart à Windsor (Ont.) la
bien calculé », explique l’organisateur
sions de la commission des relations de travail pour ces demandes.
semaine où un vote a été annoncé dans cet
syndical des TUAC Canada Andrew
Une décision de la commission rejetant une demande de représentaétablissement.
Mackenzie. « Je n’ai aucun doute à
tion visant l’ensemble du magasin à Terrace est en appel.
l’esprit que la compagnie Wal-Mart
a non seulement bétonné le processus de négociation à Jonquière, mais elle
Saskatchewan : Les demandes présentées par la section locale
s’en est servi comme excuse pour fermer le magasin et intimider les autres
1400 des TUAC Canada pour les magasins à North Battleford,
travailleurs et travailleuses en leur faisant croire que la signature d’une carte
Weyburn et Moose Jaw demeurent pendantes. La compagnie Walsyndicale leur coûterait leur emploi. Seul un employeur qui n’a aucun égard
Mart porte en appel une décision judiciaire rendue contre elle dans
pour ses travailleurs, ni pour leurs droits, ni pour leur communauté ferait une
une affaire concernant le magasin de Weyburn où elle a contesté la
telle chose. »
législation du travail canadienne sous le motif qu’elle viole les droits
En annonçant sa décision de fermer le magasin, Wal-Mart prétendait
des employeurs. Les auditions dans l’affaire Moose Jaw reprennent
que le syndicat avait cessé les négociations et que ses demandes rendaient le
plus tard ce mois-ci.
magasin non rentable – en fait, les négociations étaient rendues, à la demande du syndicat, devant un conciliateur tel que prévu par la législation du
Ontario : Une demande a été présentée pour le magasin Wal-Mart
travail du Québec, alors qu’aucune question salariale n’avait été discutée avec
à Windsor plus tôt ce mois-ci, mais le vote obligatoire imposé par la
l’employeur.
Une des répercussions immédiates de la fermeture du magasin de Jonquière
commission des relations de travail a été perdu. Des accusations pour
a été de paralyser ce qui a été jusque là une campagne de syndicalisation
pratiques déloyales de travail ont été déposées contre l’employeur.
positive au magasin de Windsor. Un vote de la commission des relations de
Les auditions commenceront plus tard ce mois-ci.
travail tenu peu de temps après l’annonce a fait état d’une baisse de l’appui
comparativement à ce qu’il était à peine quelques semaines avant. Des accusaQuébec : Les TUAC ont été accrédités pour trois magasins Wal-Mart
tions pour pratiques déloyales de travail ont été déposées contre la compagnie
notamment le magasin de Jonquière (Local 503), celui de Sainten Ontario ainsi qu’au Québec, alors que d’autres accusations ont été déposées
Hyacinthe, et l’atelier PLE de Saint-Hyacinthe (Local 501). Un vote
en Ontario en ce qui concerne les tactiques d’attaque indirecte que pratiquait
des membres travaillant au magasin de Brossard (Local 501) aura
Wal-Mart en renversant cette campagne et une campagne de syndicalisalieu le 1er avril. La compagnie Wal-Mart a été reconnue coupable de
tion tenue plus tôt à Windsor, et pour les liens documentés que Wal-Mart
pratiques déloyales de travail dans la campagne de syndicalisation
entretenait avec le gouvernement conservateur de l’époque qui l’aidait à faire
à Sainte-Foy (Local 503). La compagnie Wal-Mart a annoncé qu’elle
échec aux travailleurs qui tentaient d’exercer leurs droits. Les audiences comfermerait le magasin de Jonquière, le premier magasin syndiqué en
mencent plus tard au cours de ce mois.
Amérique du Nord. Les négociations ont commencé cette semaine
Entre-temps, les campagnes se poursuivent dans divers magasins Wal-Mart
à Saint-Hyacinthe, et le processus de négociation se poursuit à
(voir l’encadré, à droite), malgré les questions que se posent les travailleurs
Jonquière malgré la fermeture annoncée. Enfin, au moment de la
et travailleuses sur la possibilité d’une fermeture. « Que va faire Wal-Mart?
mise sous presse de cette publication, il a été annoncé que la section
Va-t-elle fermer tous les magasins implantés au Canada? », demande Mackenlocale 486 des TUAC Canada a présenté deux demandes distinctes
zie. « Cela n’arrivera pas. La compagnie Wal-Mart est venue au Canada pour
pour représenter les employés d’un magasin et atelier PLE de Walfaire des profits, et elle en fait. Il est grand temps que Wal-Mart traite ses emMart à Gatineau (Qué).
ployés qui lui permettent de faire ces profits en toute équité et avec la dignité
et le respect qu’ils méritent. »
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DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
Les représentants des TUAC Canada ayant siégé
au comité étaient les suivants : Yvon Bellemare,
président, section locale 501 des TUAC au Québec;
Paul Meinema, président, section locale 1400 en
Saskatchewan; et Scott Penner, secrétaire-trésorier,
section locale 1977 en Ontario.
« Je tiens à remercier les représentants des TUAC
Canada qui ont siégé au Comité sur l’avenir pour
tout leur travail. Nous allons discuter des autres
recommandations du Comité lors de la prochaine
réunion ordinaire du Conseil national des TUAC
Canada », déclare Fraser. « Nous espérons que les
sections locales canadiennes trouveront des façons
novatrices d’incorporer ces nouvelles images dans
leurs programmes de communication. »
Détails : Bob Linton, bureau national des TUAC
Canada.
Mise à jour du logo national
Les lecteurs et lectrices doués du sens de
l’observation ont dû remarquer le changement
apporté au logo des TUAC Canada sur la bannière
en première page de cette publication. Faisant suite
aux recommandations du Comité international sur
l’avenir des TUAC – lesquelles ont été officiellement adoptées par l’exécutif international lors des
réunions du Conseil
consultatif tenues plus
tôt cette année – un
nouveau logo normalisé a été adopté par
le bureau national des
TUAC Canada.
« Aux États-Unis,
l’idée a été d’avoir une
image unique et unifiée
pour le syndicat », fait observer le directeur national
des TUAC Canada Michael Fraser. « Cette version
purement canadienne du logo traduit l’expression
de notre solidarité avec l’Union internationale tout
en maintenant notre identité en tant que syndicat
national au sein de cette grande organisation. »
Le logo conserve la feuille d’érable symbolisant les
TUAC Canada, avec ses arcs uniques et son axe de
15 degrés, et remplace le slogan américain A voice
for working America par un slogan plus simple Votre
voix au travail. « Il est important d’incorporer cette
devise dans notre logo et de l’afficher partout où le
logo est utilisé, ce pour promouvoir le rôle essentiel
que joue une organisation syndicale », explique
Fraser. « Nous représentons nos membres et leur
donnons une voix – avec le respect et la dignité
qu’ils méritent – dans
les lieux de travail. »
Le logo révisé sera inIn memoriam
troduit graduellement,
au fur et à mesure
Marie-Josée Lemieux
que divers articles
C’est avec beaucoup de triscomme la papeterie, les
tesse que le bureau national
drapeaux, les bannières
des TUAC Canada a appris,
et autre matériel de
au moment de la préparasignalisation seront
tion pour la mise sous presse
remplacés et mis à jour
de ce numéro du bulletin
au besoin, tandis que
DIRECTIONS, le décès subit
de Marie-Josée Lemieux,
les publications nouvelprésidente du Local 503 des
lement produites telles
TUAC Canada dans l’est du
que DIRECTIONS,
Québec.
d’autres périodiques, les
« Marie-Josée s’est entièredépliants d’exclusivité et
ment investie à représenter
le site Web seront mis à
ses membres du mieux
jour d’emblée.
qu’elle pouvait. Durant une
époque de cynisme, elle a su
Le Comité sur l’avenir
maintenir l’idéalisme qui la
a été formé en 2004 par
motivait chaque jour », de dire le directeur national des TUAC
le président internaCanada Michael Fraser.
tional Joe Hansen peu
« Nous avons perdu une amie, une collègue et une vraie
de temps après qu’il
défenseure du mouvement syndical. »
a été élu à ce poste.
La consoeur Lemieux a travaillé à la section locale pendant
plus de 15 ans. Durant cette période, elle a occupé divers postes
au niveau du recrutement, des services aux membres, de la
négociation et des demandes de prestations d’assurance-emploi.
Elle a également exercé la fonction de secrétaire-trésorière et
assurait la présidence de la section locale depuis les quatre
dernières années.
Nouveau contrat chez PharmaPlus
Plus de 1 500 employés travaillant à plein temps et
à temps partiel dans 152 pharmacies PharmaPlus
à travers l’Ontario ont récemment conclu un nouveau contrat de trois ans. Outre l’amélioration des
salaires et des avantages sociaux, les membres de
la section locale 175 des TUAC Canada ont obtenu
dans leur contrat une nouvelle clause qui les protège
contre la violence.
« Nous prenons toutes les mesures possibles pour
protéger la sécurité des travailleurs et des travailleuses dans leur lieu de travail grâce à des clauses de
convention collective améliorées et à la mise oeuvre
de clauses comme celle-ci », affirme le président de
la section locale 175 Wayne Hanley.
Les membres de l’unité de négociation recevront
des augmentations de salaire se situant entre 90 ¢
et 2,08 $ l’heure jusqu’à l’expiration du contrat. En
outre, les employés faisant la relève pour les gérants
de magasin pendant un ou plusieurs jours recevront
une prime horaire de 2,00 $. Les employés désignés
« responsables » d’ouvrir les magasins recevront
une prime de 1,00 $ pour les trois premières heures
de travail, ou la même prime pour quatre heures
lorsqu’ils sont responsables de la fermeture. Les
employés à plein temps auront une prime de 25 ¢
l’heure pour chaque heure travaillée après 18 h.
D’autre part, les cotisations de l’employeur au
Régime de retraite des employés de commerce du
Canada (RRECC) passeront à 20 ¢ l’heure jusqu’à
l’expiration du contrat. L’employeur a également
convenu de payer les frais d’un examen de la vue
(récemment supprimé par les libéraux de McGuinty
de la liste des services médicaux couverts par le régime d’assurance-maladie de l’Ontario) pour chaque
période de 24 mois, et ce pour chaque personne
couverte par le régime. Les cotisations au régime
d’assurance-dentaire ont également été majorées.
Détails : Cheryl Mumford ou Jennifer Tunney,
Service des communications, sections locales 175 et
633, Mississauga (Ont.).
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DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
Lawrie de la section locale 1000A, un délégué syndical basé à Ottawa. « Nous ne devrions pas hésiter
à tenter notre chance. »
« Si l’entente ne nous plaît pas, nous pouvons
attendre jusqu’à l’année prochaine. Il n’y a aucun
risque à ce que nous soyons devancés par d’autres
sections locales dans les votes. C’est donc une situation gagnant-gagnant », d’ajouter Vanessa Gunn,
déléguée syndicale chez Real Canadian Superstore
à Mississauga. D’autre part, les possibilités de grève
ou de lock-out sont nulles durant les premières
rondes de négociations – si aucune entente n’est
conclue, les contrats existants restent en vigueur.
« Il n’y a aucun doute que c’est une occasion
historique pour les travailleurs du secteur de détail.
Nous serons tous à la même table négociant pour
27 000 travailleurs et travailleuses », conclut le
président de la section locale 1000A Kevin Corporon.
… suite à la page 8
Une première pour les membres chez Loblaw
Le groupe le plus imposant de travailleurs et de
travailleuses du secteur de détail dans l’histoire des
relations de travail au Canada ont conjugué leurs efforts pour se rendre à la table de négociation avec le
plus important détaillant du Canada – Les Compagnies Loblaw limitée, ou LCL.
Les membres de la section locale 1000A des
TUAC Canada ont récemment voté massivement en
faveur d’une ouverture rapide des pourparlers avec
LCL, joignant les rangs des membres des sections
locales 175 et 633 et de la section locale 1977. Les
responsables de ces sections locales avaient plus
tôt signé une Déclaration de solidarité engageant
chaque section locale à accepter les résultats des
votes séparés – à savoir s’il faut entreprendre rapidement les négociations, et à obtempérer à toute
entente conclue.
« Il n’y a aucun risque », fait remarquer Murray
Vers la fin de l’année écoulée a eu lieu une réunion que beaucoup de gens attendaient depuis des années – la première réunion du comité de négociation pour la section locale 401 des TUAC Canada
et ses tout nouveaux membres chez Lakeside Tyson, un abattoir situé à Brooks, en Alberta. « C’est
une occasion historique », de s’exclamer le président de la section locale
Doug O’Halloran. « Le long et fastidieux travail investi par tant de gens et
la persévérance et le dévouement des membres chez Lakeside ont fini par
porter fruit. »
Les premières réunions pour déterminer les questions qui iraient à la
table de négociation quand le comité rencontre l’entreprise coïncidaient avec
les derniers jours des élections en Alberta l’automne dernier, et les membres ont saisi l’occasion pour assister à une réunion de tous les candidats
à Brooks. Le Dr Lyle Oberg, député conservateur à l’Assemblée législative
et ministre responsable de l’Apprentissage, (sur la photo) a été surpris de
constater que plus de la moitié de l’auditoire était des membres de la section locale 401 prêts à le mettre sur la sellette pour qu’il explique pourquoi
le code des relations de travail de l’Alberta ne fournit aucun processus de
facilitation pour les premières conventions collectives. « Il n’avait pas grandchose à dire », rapporte le représentant du Local 401 Don Crisall.
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DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
Photos : par Don Crisall, section locale 401 des TUAC Canada
Négociations longuement attendues à Brooks
DOSSIER
Communications
Ont participé à la Conférence des TUAC Canada sur les communications tenue cette année à Toronto : (première rangée, g. à d.) Michael
Forman, bureau national; Nancy Quiring, adjointe au directeur national pour les provinces de l’Ouest; Dalia Stewart, section locale 832 des
TUAC au Manitoba; Sylvie Cadieux, section locale 501, Québec; Suzanne Hodge, section locale 247, Colombie-Britannique; Bob Linton, bureau
national; (deuxième rangée) Mike Freeman, bureau national; Kathryn Hiller, section locale 1400, Saskatchewan; Murielle Desjardins, section
locale 503, Québec; Victor Carrozzino, sections locales 175 et 633, Ontario; Ashleigh Vink, sections locales 175 et 633; Josefina Moruz, bureau
national; (troisième rangée) Dan Goodman, section locale 247; Cheryl Mumford, sections locales 175 et 633; Sylvie Waller, bureau national;
Jennifer Tunney, sections locales 175 et 633; Bill Barfield, section locale 12R24, Ontario; Andy Neufeld, section locale 1518, Colombie-Britannique; (dernière rangée) Rob Armbruster, section locale 1977, Ontario; Jeff Ketelaars, section locale 333, Ontario; Andrew Mackenzie, bureau
national; Bill Gillette, section locale 333; et Tim Langley, section locale 12R24.
P
rès de 30 responsables des communications au bureau
national et aux sections locales des TUAC Canada à
travers le pays se sont réunis en février dernier pour
apprendre en échangeant des conseils sur les façons de communiquer plus efficacement les messages du syndicat aux
membres et au public.
« Tout ce que nous faisons est en quelque sorte un service
que nous rendons aux membres », de dire le directeur
national des TUAC Canada Michael Fraser en s’adressant
aux participants et participantes. « Il est indispensable que
les lignes de communication demeurent ouvertes et libres de
tout obstacle que ce soit lorsque nous recrutons de nouveaux
membres ou lorsque nous protégeons les droits des membres
actuels. »
De l’usage du langage clair à l’analyse des communications
Internet, les participants ont passé deux jours intensifs en
ateliers et en groupes de discussion, en plus d’entendre des
exposés donnés par plusieurs spécialistes et conférenciers
invités. Les responsables des communications ont reçu une
formation sur diverses techniques d’entrevues, tant du point
de vue de l’intervieweur que celui de la personne interviewée, et ont été initiés aux nouvelles technologies comme
la « radio Web » et les listes de diffusion à participation
volontaire.
« Cette conférence a fourni pas mal de bonnes informations qu’on peut utiliser », confie Jeff Ketelaars, secrétairetrésorier du Local 333 des TUAC Canada qui, parmi d’autres
unités de négociation, représente les employés de l’hôtel
Radisson Admiral à Toronto où a eu lieu la conférence. « La
conférence offre à tous l’occasion d’apprendre quelque chose
de nouveau qu’ils peuvent utiliser pour améliorer leur façon
de communiquer. »
Au dire du coordonnateur national des communications Bob Linton, la conférence est plus qu’une occasion
d’apprendre des techniques. « C’est une occasion d’échanger
des idées et de créer un réseau durable des responsables des
communications des TUAC Canada », ajoute-t-il.
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21 mars 2005
TUAC Canada
DOSSIER
Communications
Parmi les spécialistes invités à la conférence, nous retrouvons (photo
du haut, g. à d.): Edward Keenan, reporteur pour le EYE Weekly de
Toronto; Suann Kelman, réalisatrice d’émissions de télévision et
professeure à l’université Ryerson; et Rick Salutin, chroniqueur pour
The Globe and Mail, qui a parlé de la transmission des messages
syndicaux aux médias. Au-dessous, Jim Sheppard, technicien du son
et de l’image, membre d’ IATSE (arrière), suit les procédures alors que
Greg Warren, concepteur de « radio Web » prépare des enregistrements pour diffusion Web.
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21 mars 2005
TUAC Canada
suite de la page 5 …
Les comités des jeunes ou les jeunes militants
des sections locales auront accès à cinq subventions allant jusqu’à 1 000 $ chacune sous réserve
qu’ils soumettent une brève proposition écrite au
comité national des jeunes des TUAC Canada.
Parmi les projets passés on trouve diverses activités
de divertissement et de levée de fonds, la création
d’une mascotte publique à l’occasion d’un défilé de
la fête du Travail, et un projet de collaboration avec
de jeunes artistes lors du défilé de mai pour commémorer les réalisations des travailleurs et travailleuses.
Pour obtenir plus de détails ou des formulaires de demande de subvention, contacter Chris
O’Halloran au bureau national.
« C’est une chose que nous aurions faite depuis
longtemps si nous avions pu obtenir l’accord des
employeurs », d’ajouter le président de la section locale 1977 Brian Williamson. La différence
aujourd’hui, explique-t-il, est que l’entreprise
cherche à obtenir un nouveau contrat satisfaisant
pour les sections locales et pour les magasins.
Détails : Contacter les présidents des sections
locales 175 et 633, 1000A et 1977 respectivement.
Subventions pour les jeunes
Une fois de plus, nous invitons les jeunes militants
et militantes des TUAC Canada à soumettre des
propositions en vue de se qualifier pour recevoir
jusqu’à cinq subventions « Ensemble, ça marche »
qui seront offertes en 2005.
« Cela a été un excellent programme pour
encourager les jeunes à participer davantage à la
vie des sections locales et aux activités de militantisme », conclut le directeur national des TUAC
Canada Michael Fraser. « En permettant l’accès à
des sommes d’argent relativement peu importantes
pour des projets intéressants, les jeunes membres
récoltent le fruit de leur participation à la vie syndicale, ce qui profite à tous les membres à la longue. »
A&P reçoit une amende
Dans la foulée des indignations provoquées par le
projet du gouvernement ontarien de commencer à
donner des « contraventions » à des travailleurs et
travailleuses qui violent les règlements sur la santé
et la sécurité, le ministère du Travail de la province
a pénalisé A&P (Les Supermarchés A&P) d’une
amende de 150 000 $ pour défaut d’entretenir un
chariot élévateur en cause dans un incident survenu
en 2003 qui a rendu un travailleur invalide.
Le travailleur a été grièvement blessé quand le
Expérience pratique pour un président de section locale
Dans le cadre d’une nouvelle approche adoptée afin de mieux comprendre les besoins
des membres, le président du Local 832 des TUAC Canada, Robert Ziegler (coiffé d’un
casque antichocs bleu dans les deux photos) a récemment passé une semaine de travail
de quatre jours dans plusieurs postes à l’usine de transformation de porc de Maple Leaf
à Brandon, au Manitoba. « L’apprentissage des diverses tâches et l’exécution réelle de ces
tâches sont très différents par rapport à ce que j’ai vécu les nombreuses fois que j’ai visité
ces installations », avoue Ziegler.
Durant cette expérience de quatre jours, Ziegler a fait des quarts dans diverses parties de l’usine, et ses journées se sont parfois prolongées jusqu’à 13 heures. Après avoir
reçu une formation générale en santé-sécurité, et avoir suivi des cours condensés sur le
système d’analyse des risques et maîtrise des points critiques (ARMPC) ainsi que le système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT), Ziegler
s’est en effet trempé à toutes les sauces : buanderie, dépeçage brut, coupe épaule picnic,
emballage des os de cou, emballage des longes, récolte d’organes, découpage des joues,
triage des pièces de carcasse, abattage, jambons avec os, emballage et assainissement. «
Les tâches sont bien plus complexes qu’elles ne le paraissent », conclut-il. « Je ne pouvais
certainement pas suivre la même cadence que les travailleurs expérimentés. »
Ziegler dit avoir beaucoup appris sur les questions qui feront partie des prochaines négociations de la section locale avec l’employeur. « Par exemple, la pause de 15 minutes est largement insuffisante pour les membres – les employés doivent enlever leur équipement, laver leur
bottes, et refaire la même chose pour retourner au travail, le tout dans le délai de 15 minutes
accordé », explique-t-il. « Et plusieurs des tâches demandent des compétences qui sont cotées
par les experts à des niveaux inférieurs aux niveaux requis. »
Suite au succès de la semaine passée chez Maple Leaf, Ziegler dit qu’il compte faire d’autres
expériences pratiques sur les lieux de travail. « C’était très intéressant. J’ai appris des choses qui
me permettront de remplir mes fonctions de président plus efficacement à l’avenir », ajoute-t-il.
Pour obtenir des détails sur les expériences de Ziegler chez Maple Leaf Pork, visiter le site
Web de la section locale à www.ufcw832.mb.ca.
8
DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
chariot élévateur qu’il conduisait ne s’est pas arrêté
en raison d’une défaillance du système de freinage
mal entretenu. Il a tenté de sauter hors du véhicule en mouvement pour éviter de rentrer dans le
mur. Jusqu’au moment où l’amende a été annoncée
en janvier, le travailleur demeurait incapable de
retourner au travail.
L’amende est accompagnée d’une suramende
compensatoire de 25 % qui va dans un fonds public
de secours pour les victimes de crime.
Le colloque de trois jours, qui englobe maintenant non seulement la Caisse d’indemnité nationale
d’où il tire son appellation (traditionnellement un
pilier pour les industries de la production alimentaire) offrira désormais des séances sectorielles
pour les membres qui oeuvrent dans les secteurs
suivants : salaisons, volaille, minoteries, accueil,
liqueurs douces et soins de santé. Le colloque aura
lieu du 10 au 12 juillet 2005, à l’hôtel Hilton Vancouver Metrotown de Burnaby (C.-B.).
Pour obtenir des détails ou des formulaires
d’inscription ou de réservation, contacter Bryan
Neath au bureau national.
Prise d’action contre Wal-Mart
Vers la fin de l’année écoulée, le bureau national des
TUAC Canada a reçu de l’information concernant
une « tournée d’étude » offerte pour des hauts fonctionnaires du gouvernement de l’Ontario par nul
autre que le siège social de Wal-Mart au Canada.
Le directeur national des TUAC Canada Michael
Fraser a vite fait de confronter le premier ministre
libéral de l’Ontario Dalton McGuinty sur la question, demandant au gouvernement d’envoyer plutôt
ses gestionnaires parler aux employés des magasins
Wal-Mart ou s’asseoir avec les membres ou les
représentants des organisations syndicales pour
chercher à comprendre les besoins des travailleurs
et travailleuses au lieu de s’informer des pratiques
de gestion prédatoires de Wal-Mart.
À peine deux jours plus tard, nous avions reçu la
réponse du gouvernement de l’Ontario. L’initiative
expérimentale de Wal-Mart avait été annulée car
« l’attention soutenue portée à la tournée d’étude
offerte par Wal-Mart avait ... fait diminuer l’intérêt
majeur que présentait l’apprentissage. » Cependant,
le programme de tournée d’étude se poursuit avec
d’autres sociétés commanditaires.
Détails : Bob Linton, bureau national des TUAC
Canada.
Conférence de l’ACPS à Ottawa
La conférence annuelle de l’Association canadienne
de la presse syndicale (ACPS) sur le perfectionnement professionnel aura lieu à Ottawa cette année.
Cette conférence, qui a lieu d’ordinaire au cours
de la fin de semaine précédant le congrès du CTC
(Congrès du travail du Canada) durant les années de congrès, a été déplacée en raison
du manque d’hébergement
L’adhésion syndicale rapporte
occasionné par la tenue de la
Pouvoir syndical est le nouveau nom pour ce qui a
course Formule 1 durant cette
été connu sous le nom de Programme d’avantages
fin de semaine.
syndicaux canadiens (PASC). Et les avantages pour les
La conférence de l’ACPS
membres du syndicat sont appréciables – allant des
aura lieu du 10 au 12 juin
services juridiques au programme de carte de crédit
2005 au Collège Algonquin, à
affinité, en passant par les voyages à tarifs réduits,
Ottawa, le lieu d’emplacement
les services de consultation en prêts hypothécaires,
du Collège canadien des
travailleurs. Elle est destinée
l’assurance-accidents, etc. Les économies sont
aux militants et militantes
disponibles à tous les membres des TUAC Canada, pour
qui préparent le bulletin ou
la simple raison de leur adhésion.
le site Web de leur secLe directeur national des TUAC Canada Michael
tion locale, les ateliers étant
Fraser a demandé aux sections locales de promouvoir
conçus pour divers niveaux
ces avantages par le biais de documents imprimés et
de compétence. La conférence
surtout en créant sur leur site Web des liens d’accès aux
comporte également un
fournisseurs de services participant au programme.
banquet de remise de prix
Pour plus détails sur le programme Pouvoir
pour souligner les efforts
syndical, contacter Chuck McCormick à www.
des meilleurs spécialistes en
unionsavings.ca, ou en composant sans frais le
communication syndicale à
1.877.231.1889.
travers le pays.
Pour plus de détails, visiter
le site Web de l’ACPS à www.
calm.ca.
Ratification chez Canadian Tire
Après plus de sept mois de pourparlers, les négociations entre Canadian Tire et les 100 membres de la
section locale 1518 des TUAC Canada employés par
le magasin de la compagnie à Prince George (C.-B.)
ont abouti à une nouvelle convention collective vers
la fin de l’année dernière.
À la requête du syndicat sollicitant l’affectation
d’un médiateur aux pourparlers, une entente a été
conclue en novembre. Le nouveau contrat prévoit
des augmentations de salaire et une prime à la
signature.
Détails : Andy Neufeld, section locale 1518 des
TUAC Canada, Burnaby (C.-B.)
Déménagement du bureau de Montréal
Le bureau des TUAC Canada au Québec qui était
sur la rue Pie IX a une nouvelle adresse dont voici :
100-1405, boulevard Henri-Bourassa Ouest
Montréal QC H3M 3B2
Élargissement du colloque de la CIN
Le « colloque de la CIN » des TUAC Canada, pour
ainsi dire, a été élargi de nouveau pour inclure plus
de membres sectoriels cette année avec l’ajout d’une
conférence des membres du secteur des soins de
santé.
Les numéros de téléphone et de télécopieur restent
inchangés. Le bureau du Conseil provincial du
Québec a également emménagé à la même adresse.
9
DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
DOSSIER
Formation

éducation
Formation offerte par les TUAC Canada en 2004
Le Service de formation et d’éducation des TUAC Canada a eu une autre année fort occupée en 2004 offrant près
de 50 programmes, dont certains ont duré jusqu’à une
semaine, à près de 500 membres des TUAC Canada.
« Certaines sections locales des TUAC Canada
devenues très grandes peuvent
prendre davantage de responsabilités quant à l’initiation des
membres aux éléments de base
d’une organisation syndicale
comme le rôle de délégué syndical, l’arbitrage, et la santé et la
sécurité », de dire le directeur
national des TUAC Canada
Michael Fraser.
« Il devient donc impératif que le bureau national soit
équipé pour aider les petites
sections locales à assurer la
formation et l’éducation tout
en élaborant des programmes
dans des domaines d’expertise
qui ne font pas encore partie
des aspects fondamentaux
des programmes des sections
locales », ajoute-t-il. « En
partageant ces ressources, nous
créons de meilleures possibilités pour tous les membres. »
Au dire du coordonnateur de la formation et de
l’éducation, Bryan Neath, les
TUAC Canada ont offert ou
aidé à offrir des programmes
pour 13 sections locales à
travers le pays au cours de
l’année. « Même les sections
locales qui ont leur centre de
formation et des programmes
de pointe trouvent dans la
formation et l’éducation offertes
par le bureau national des
choses qui peuvent profiter à leurs membres », explique
Neath.
Ont profité de la formation et de l’éducation offertes par le bureau national : les sections locales 373A
(Alberta), 401 (Alberta), 511 (Alberta), 864 (Maritimes),
1000A (Ontario), 1118 (Alberta), 12R24 (Ontario), 1230
(Ontario), 1288P (Nouveau-Brunswick), 1400 (Saskatchewan), 1869 (Manitoba), 1977 (Ontario), et 1993
(Ontario).
Les programmes offerts avec succès par les formateurs
et formatrices du bureau national des TUAC Canada en
2004 vont de la formation de base à la santé et à la sécurité, à l’initiation aux codes législatifs propres à chaque
province, en passant par la formation des délégués syndicaux et les programmes adaptés aux besoins comme
Dignité au travail et Face à face avec le patronat.
D’autre part, le Service de formation et d’éducation a
présenté des exposés en divers lieux y compris les universités Brock, Queens et Ryerson. Ces exposés portaient
sur différents sujets allant de Wal-Mart à l’état critique de
l’enseignement postsecondaire.
Enfin, pour la toute première fois, le bureau national
a pu, conjointement avec le Collège canadien des travailleurs (CCT), offrir le volet du programme CCT axé sur la
législation de chaque province aux membres des TUAC
Canada, allant de l’Alberta à la Saskatchewan en passant
par l’Ontario (que l’on voit sur cette page, conjointement
avec les participants et participantes au programme de
santé et de sécurité d’une semaine offerte simultanément
au même endroit).
Cours de MSA en ligne!
Le projet du Service national de formation et d’éducation des TUAC
Canada de créer un cours de formation à distance sur la manipulation sécuritaire des aliments (MSA) – intitulé Safe Food Handling
(SFH) – est devenu une réalité grâce à l’aide financière du Secrétariat
national à l’alphabétisation. D’abord annoncé dans cette publication
l’été dernier (DIRECTIONS 4,07), le programme d’auto-apprentissage
en ligne a maintenant son propre site Web (www.ufcwfoodsafe.com) où
quiconque peut suivre le cours gratuitement. Le programme offre une
formation adaptée, selon le rythme et la disponibilité de l’apprenant
ou l’apprenante, qui débouche sur un certificat en manipulation
des aliments utile dans les secteurs institutionnels, de l’accueil et de
l’alimentation au détail, ou qui permet d’apprendre à manipuler les
aliments de manière plus sécuritaire dans la vie quotidienne. Afin
de faciliter l’apprentissage, le site est truffé de personnages drôles et
amusants dont « Sam ’n Ella », que l’on voit à droite.
Pour plus de détails, visiter le site ou contacter Bryan Neath au
bureau national des TUAC Canada.
10
DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
Le PIJM 2004, un grand succès!
DOSSIER
Formation

éducation
P
our la 5e année consécutive, un groupe de jeunes
militantes et militants syndicaux venant des diverses régions du pays ont participé au Programme
d’internat pour jeunes membres des TUAC Canada (PIJM).
Allant des études en salle de classe à la formation pratique
en milieu de travail avec des représentantes et représentants
syndicaux chevronnés, en passant par les rencontres avec
des politiciens et autres décideurs, les 10 membres ayant
suivi le programme de cette année ont eu l’occasion de
s’immerger dans des activités syndicales qui les aideront en
tant que membres actifs de leur section locale.
Le programme comprend quatre semaines d’activité réparties en trois
sessions au long de l’année. Les participantes et participants au PIJM sont
proposés par le président ou la présidente de leur section locale. Durant
la session mi-programme de deux semaines tenue l’an dernier à Saskatoon, les jeunes militantes et militants ont eu l’occasion de travailler sur le
terrain et de recruter des membres chez Winners, un grand magasin de
la région. Le programme de cette année commence en avril, d’autres sessions étant prévues pour juin et août.
On voit ci-haut avec le coordonnateur national du programme pour
jeunes membres des TUAC Canada, Christopher O’Halloran (dernière
rangée, à gauche) les membres suivants : (g. à d.) Kristin Olejacrik, section locale 1118 des TUAC Canada, Alberta; Brandi Tracksell, section
locale 1400, Saskatchewan; Mindy Estey, section locale 1288P, NouveauBrunswick; Colin Olsen, section locale 401, Alberta; Kay Isokauppila,
section locale 832, Manitoba; Keith Murdoch, section locale 12R24,
Ontario; Adrianna DiLoreto, section locale 12R24, Ontario; Matthew
Reardon, section locale 1288P, Nouveau-Brunswick; et Sharon Wall, section locale 175, Ontario. Le jeune membre que l’on voit sur la photo prise
lors d’une séance en salle de classe est le 10e participant Marcel Bilodeau
de la section locale 501 des TUAC au Québec.
11
DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada
Parlons de syndicats : en plein essor
Parlons de syndicats – le programme des
TUAC Canada où les jeunes membres des sections locales s’adressent à d’autres jeunes dans
leurs écoles et leurs universités pour les aider à
connaître leurs droits au travail – continue son
expansion.
Près de 100 exposés ont été présentés
devant quelque 2 500 élèves dans diverses
écoles secondaires de l’Ontario en 2004,
principalement dans la région de Toronto. La
formation pour le programme est achevée en
Saskatchewan et sera mise en ligne en 2005.
De plus, on s’attend à ce que l’Alberta fasse
partie du programme cette année.
« C’est maintenant que nous commençons à comprendre le potentiel de ce
programme », avoue le coordonnateur de la
formation et de l’éducation Bryan Neath. « Au
cours de l’année prochaine et des années à
venir, nous ferons de sérieux efforts pour approcher la prochaine génération de travailleurs
et travailleuses et les aider à comprendre ce
que sont réellement les avantages de l’adhésion
syndicale dans la réalité des lieux de travail. »
Calendrier
MARS 25-28
Fêtes de Pâques, bureaux national/régionaux des TUAC Canada fermés
AVRIL
3-9
Programme national d’internat pour jeunes membres des TUAC Canada, 1e session
30
Tournoi de hockey des sections locales 175 et 633 pour la leucémie (au 1er mai), Burlington (Ont.)
9
Programme national du Collège canadien des travailleurs, Collège Algonquin, Ottawa (au 3 juin)
MAI
JUIN
www.riniart.org
L’artiste et militante syndicale Rini Templeton, qui est
née à Buffalo (New York),
est décédée il y a près de
deux décennies, mais l’« art
Xerox » qu’elle a créé pour
d’innombrables prospectus,
bannières, T-shirts, boutons,
etc., du mouvement syndical
et d’autres mouvements
de promotion sociale aux
États-Unis, au Mexique et en
Amérique centrale demeure
en vie, grâce au fonds commémoratif de Rini Templeton et à ce site Web. Les
dessins à traits gras sont bien
arrangés et indexés à l’aide
de renvois par sujet. On peut
les télécharger gratuitement
à partir du site. On y trouve
également une biographie
de Rini et des notes sur ses
oeuvres, ainsi que des renseignements sur le fonds basé à
San Francisco qui fournit le
soutien nécessaire.
JUILLET
13
Date limite pour les bourses d’études de la Fédération du travail de l’Ontario
23
Fête de la Reine, bureaux national/régionaux des TUAC Canada fermés
26
Tournoi de golf du Local 1000A des TUAC Canada pour la leucémie, Cardinal GC, Kettleby (Ont.)
9
10-12
Conférence annuelle et ateliers de l’ACPS, Collège Algonquin, Ottawa
13-18
Programme national d’internat pour jeunes membres des TUAC Canada, 2e session
13-17
Assemblée du Congrès du travail du Canada, Montréal
17
16e soirée de gala annuelle des TUAC Canada pour la recherche sur la leucémie
18
10e tournoi-invitation de golf Joe Bowen-TUAC au profit de la recherche sur la leucémie
24
St-Jean-Baptiste, bureau québécois des TUAC Canada fermé
26
Tournoi de golf national des TUAC Canada pour la recherche sur la leucémie, Nottawasaga, Alliston (Ont.)
1
8-10
10-12
AOÛT
Fête du Canada, bureaux national/régionaux des TUAC Canada fermés
Festival folklorique annuel Mariposa au profit de la recherche sur la leucémie, Orillia (Ont.)
Colloques sectoriels/CIN des TUAC Canada, Hilton Vancouver Metrotown
13
Tournoi de golf du Local 247 des TUAC Canada pour la leucémie
24
Conférence des jeunes membres des TUAC de la région de l’Atlantique, Nova Scotia Agriculture College, Truro, (N.-É.) (au 1er août)
1
Jour férié municipal, bureaux national/régionaux des TUAC Canada fermés
6
32e tournoi de golf Espoir du Local 500R des TUAC Canada, Bellevue, Léry (Qué.)
7-20
29-31
SEPTEMBRE
Tournoi de golf Cliff Pilkey/CSST, Seaton GCC, Pickering (Ont.)
Programme national d’internat pour jeunes membres des TUAC Canada, 3e session
Conférence nationale des TUAC Canada sur la formation et l’éducation, Kempenfelt Centre, Barrie (Ont.)
1
Date limite pour les subventions Ensemble, ça marche des TUAC Canada
5
Fête du Travail, bureaux national/régionaux des TUAC Canada fermés
30
9e soirée de gala annuelle des TUAC Québec pour la leucémie, Château Royal, Laval (Qué.)
30
Date limite pour bourses d’études Beggs/Dowling/Mathieu
DIRECTIONS TUAC Canada est publié par les Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du
commerce au Canada. ©2005 TUAC Canada à moins d’indication contraire. Tous droits réservés. Pour de
plus amples renseignements, contacter Mike Freeman. ISSN 1496-9025. Membre de l’ACPS.
Michael J. Fraser, directeur national, TUAC Canada
300-61 International Blvd • Rexdale ON M9W 6K4
416.675.1104 • téléc. 416.675.6919 • www.tuac.ca
Communications TUAC Canada • Bob Linton ([email protected])
DIRECTIONS : Mike Freeman ([email protected]) • Médias : Michael Forman ([email protected])
Recherche : Josefina Moruz (josefi[email protected]) • Traduction : Sylvie Waller ([email protected])
12
DIRECTIONS
21 mars 2005
TUAC Canada

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