When IT gets closer to business - M-Team
Transcription
When IT gets closer to business - M-Team
When IT gets closer to business Rapport annuel 2012 Qui est M-team? mission La mission de M-team est de garantir aux agents et aux clients des mutualités libres, libérales et neutres, et de leurs unions nationales respectives, un accès fiable et sécurisé aux applications informatiques de gestion de leurs assurances santé. M-team s’engage par ailleurs à accompagner ces mutualités dans le développement et la maintenance de systèmes d’information qui leur permettent d’une part de répondre avec agilité aux évolutions législatives et d’autre part, d’améliorer le niveau de service offert aux clients mutualistes à travers la mise en œuvre de nouvelles technologies. vision M-team est un prestataire de services informatiques spécialisé dans le domaine des assurances santé. Les équipes d’analystes, développeurs, chefs de projets ou ingénieurs réseaux et systèmes de M-team veillent notamment à assurer un traitement informatisé optimal des remboursements des soins et des dossiers d’indemnités. Au-delà de son activité de gestion et maintenance des outils informatiques opérationnels, M-team se profile comme un véritable partenaire des projets de développement de ses clients, en étroite collaboration avec les responsables métier. M-team ambitionne ainsi de devenir l’unique intégrateur de services et de projets informatiques pour tous les besoins communs de ses clients. valeurs M-team est une association sans but lucratif, exclusivement au service d’un secteur mutualiste directement concerné par des questions citoyennes essentielles touchant à la santé, au bien-être et à la solidarité. Les valeurs d’entreprise clés de M-team sont: Ses clients, et par ailleurs ses «propriétaires», sont les mutualités libres, neutres et libérales, ainsi que leurs unions respectives. • le respect: autant dans la collaboration et la communication interne que vers le client. Respect de l’autre, de soi-même et de l’environnement. M-team est née de la volonté de ces acteurs du monde mutualiste de centraliser et partager leurs développements informatiques, de rationaliser la gestion de leurs infrastructures et équipements informatiques et de procéder à des achats groupés. • l’innovation: nos équipes s’inscrivent dans une démarche d’innovation pour que la technologie apporte une véritable valeur ajoutée à nos clients. A travers M-team, les acteurs mutualistes mettent en commun des moyens humains à haute valeur ajoutée et des moyens financiers en phase avec leurs ambitions. • la solidarité: ce principe, qui est la clé de voûte du secteur dans lequel M-team est active, se manifeste en interne par le travail en équipe et le partage des succès comme des difficultés. • l’engagement: la responsabilité de chacun est impliquée dans la réalisation d’objectifs à la fois collectifs et individuels. • l’intégrité: M-team attend de chacun de ses collaborateurs un comportement franc et honnête. Il en va de même des relations entre M-team et ses clients. La complexité des environnements dans lesquels nous travaillons exige une transparence totale. Chiffres clés 4.500 utilisateurs des services de M-team 25 % de la population belge affiliée à nos mutualités accessibilité des serveurs 1.700 223 400.000.000 + de 50 45.000 points de contact/ agences sites Internet hébergés chez M-team collaborateurs appels gérés par le Service Desk flux électroniques par an 1.127 demandes de travail applicatives livrées Nos clients-propriétaires 3 unions, 24 mutualités 200 203 206 216 226 228 232 235 400 401 403 404 407 409 413 414 415 417 418 500 501 506 509 515 516 526 527 Union Nationale des Mutualités Neutres Vlaams en Neutraal Ziekenfonds Symbio - Mutualité Neutre Mutualité Neutre du Hainaut Mutualité Neutre de la Santé Mutualia - Mutualité Neutre Munalux - Mutualité Neutre Neutraal Ziekenfonds Vlaanderen Union Nationale des Mutualités Libérales Liberale Mutualiteit Provincie Antwerpen Mutualité Libérale du Brabant Liberale Mutualiteit West-Vlaanderen Liberale Mutualiteit Oost-Vlaanderen Mutualité Libérale Hainaut-Namur Mutualité Libérale Hainaut-Ouest Mutualité Libérale Liège Liberale Mutualiteit Limburg Liberale Mutualiteit - Vlaams Gewest Mutualité Libérale du Luxembourg Union Nationale des Mutualités Libres OZ Onafhankelijk Ziekenfonds Omnimut - Mutualité Libre de Wallonie Euromut - Mutualité Libre Freie Krankenkasse Securex - Mutualité Libre Partena - Onafhankelijk Ziekenfonds Vlaanderen Partenamut - Mutualité Libre Une période de transition décisive Vous constaterez qu’il est beaucoup question de transformation, d’organisation, de rapprochement et d’alignement dans le rapport que vous avez entre les mains. Après une année 2011 marquée par une salutaire remise en question de notre mode de fonctionnement, 2012 s’est caractérisée par un ensemble de décisions courageuses visant à dynamiser les relations entre M-team et ses clients. Une bonne part de notre énergie a donc été consacrée à l’optimisation de notre gouvernance, à la création de nouveaux organes de décision, avec des responsabilités claires. Il est donc beaucoup question dans ce rapport de nouveaux modes de collaboration, plus francs et directs, entre le «fournisseur» informatique et le «client» business. De relations humaines plus que de lignes de code. Tout le mérite du présent document est de ne pas masquer les enjeux de ce rapprochement entre le business et l’IT, car 2012 a marqué l’entame d’une période de transition cruciale pour doter les unions et mutualités d’une informatique proactive, performante et pérenne. «2012 s’est caractérisée par un ensemble de décisions courageuses visant à dynamiser les relations entre M-team et ses clients.» Le business et l’IT se rapprochent 02 Le Transformation plan 04 Les domaines métier 10 Indemnités et Gestion Financière 12 Soins de santé 14 Gestion Clientèle 16 FOA/Métiers d’entreprise 18 Operations, Customer & Enterprise Services 20 Les services internes 26 La gouvernance 32 Christian Roulling, chairman de M-team 1 - M-team • Rapport annuel 2012 L’année du rapprochement entre le business et l’informatique Le secteur mutualiste a besoin d’une informatique flexible et évolutive pour faire face à ses nombreux défis. Cette agilité n’est possible que par une communication optimale entre l’offre (les spécialistes IT de M-team) et la demande (les experts métier des unions et mutualités). Dans une interview croisée, Xavier Brenez, general director de l’Union Nationale des Mutualités Libres, et JeanPaul Adans, managing director de M-team, explorent les enjeux de ce rapprochement entre le business et l’informatique. Que retenez-vous de 2012? ensemble. Il s’agit d’une condiJean-Paul Adans: Nous avons démarré la mise en œuvre concrète d’un plan de transformation, en collaboration avec nos clients, pour que nos solutions informatiques répondent mieux aux besoins business des unions et mutualités. rapprochement se matérialise «M-team Ce par un certain nombre de chann’est plus gements organisationnels, dont un simple le principal est la mise en place «exécud’organes de décision communs tant», business et IT. Nous avons quitté mais un modèle d’organisation indipartenaire un recte à trois - où le département technolo- IT Demand de l’Union des Mutuagique qui lités Libres faisait office d’intermédialogue diaire entre les besoins métier des avec le et nos ressources IT client pour mutualités - pour évoluer vers une communidéfinir les cation directe entre business et IT. priorités et En 2012, nous avons déjà récolté optimiser les premiers résultats encourales de ce décloisonnement des moyens geants équipes. disponibles.» Jean-Paul Adans, managing director de M-team 2 - M-team • Rapport annuel 2012 Xavier Brenez: 2012 marque en effet l’amorce d’un rapprochement très concret des équipes informatiques de M-team et de nos experts métier. Les gens ont retrouvé l’envie de travailler tion essentielle pour développer ensemble une informatique plus flexible et proactive, capable de répondre aux nombreux défis de notre secteur: contraintes budgétaires sur fond de régionalisation de la sécurité sociale, exigence de proactivité dans la gestion des soins, fortes attentes des affiliés en matière de nouveaux canaux de communication, ... Nos mutualités veulent faire de l’informatique un vecteur de croissance autant qu’un outil différenciateur. Qu’implique cette transformation quant à la mission même de M-team? Jean-Paul Adans: M-team n’est plus un simple «exécutant» de cahiers des charges informatiques, mais un partenaire technologique qui dialogue avec le client pour définir les priorités et optimiser les moyens disponibles. Nous devons assumer notre responsabilité en émettant des conseils et en recommandant des solutions qui rencontrent les besoins du client, tant en termes de pérennité que de maîtrise des coûts. «Les gens ont retrouvé l’envie de travailler ensemble.» Xavier Brenez, general director de l’Union Nationale des Mutualités Libres Xavier Brenez: Nous étions arrivés au bout d’une certaine manière de travailler, où l’IT ne comprenait pas bien les exigences business et où le business n’avait aucune vue claire sur l’avancement des projets informatiques. Les mutualités ont pris la décision courageuse d’harmoniser leurs processus core business. La mise en œuvre avec M-team d’un nouveau modèle de collaboration TOM (Target Operating Model), axé sur des objectifs clairs et définissant mieux les responsabilités, doit nous permettre de gérer plus efficacement les projets. Outre les enjeux de gouvernance et d’organisation que vous venez d’évoquer, 2012 est l’année d’un choix technologique fondamental pour garantir l’évolutivité des systèmes informatiques ... Jean-Paul Adans: Nous avons en effet pris la décision de faire migrer progressivement notre parc applicatif vers un progiciel «du marché». Ce projet, baptisé Steam, va mobiliser beaucoup d’énergie ces prochaines années. Ce choix vise à réaliser des économies d’échelle, en réduisant le coût de maintenance d’une informatique «propriétaire» vieillissante, mais aussi et surtout à nous doter d’une architecture fonctionnelle plus riche et plus flexible, au bénéfice direct de nos clients. Xavier Brenez: Cette refonte de l’informatique de M-team sur la base d’un progiciel éprouvé est une condition pour assurer la pérennité de notre informatique. Elle facilitera de surcroît la mutualisation des applications entre nos différents membres. En effet, il sera possible entre mutualités de partager et réutiliser des composants que nous aurons configurés selon nos propres besoins métier. 3 - M-team • Rapport annuel 2012 Le Transformation plan Transformation rime avec simplification M-team et ses clients ont récolté en 2012 les premiers résultats tangibles d’un plan stratégique, baptisé Transformation plan. Ce plan vise à aligner davantage les capacités informatiques de M-team avec les besoins business des unions et mutualités et à construire une informatique plus évolutive tournée vers les défis futurs. Dans ce cadre, il a ainsi été décidé de rompre avec un modèle d’organisation à trois niveaux, où le département IT Demand de l’Union Nationale des Mutualités Libres (MLOZ) jouait le rôle de centralisateur des demandes informatiques de tous les membres de l’asbl, pour évoluer vers une structure à deux niveaux, dont les pôles sont les départements métier et l’IT Centrale. Des organes de décision ont été mis sur pied pour doter cette nouvelle organisation d’une gouvernance 4 - M-team • Rapport annuel 2012 transparente. Des procédures ont été redessinées pour plus d’efficacité et les premières équipes ont été constituées. Les objectifs sont clairs: une communication plus directe, une clarification des responsabilités, une méthodologie commune et au final, une gestion simplifiée des projets avec une maîtrise de A à Z. «Grâce à une mobilisation majeure de l’Organisation, nous avons effectué les premiers pas décisifs vers un nouveau cadre de collaboration (TOM) qui permet de responsabiliser chacun des acteurs ainsi que de rapprocher le business et l’IT. En 2013, nous devons confirmer!» Les deux grands axes de ce Transformation plan sont les programmes TOM (Target Operating Model - nouveau modèle opérationnel), visant une gouvernance plus efficace de l’IT, et Steam, dont l’objectif est d’harmoniser les méthodes de travail et les processus métier des unions et mutualités, afin de pouvoir les intégrer progressivement au sein d’une solution progicielle standard. Il s’agit d’un travail de longue haleine dont les premiers jalons décisifs ont été posés en 2012. Gérard Purnode, Strategy & Transformation director (M-team) «Nous avions pour habitude de travailler chacun à notre façon. Steam va nous permettre de partager un certain nombre de processus standard pour que l’Organisation gagne en efficacité.» Valérie Nys, executive director, head of Steam program (MLOZ) 5 - M-team • Rapport annuel 2012 Vers une gouvernance plus efficace et cohérente «Nous sommes passés d’une gestion de projets réactive à une gestion de projets anticipative.» Serge Noblet, head of Project Management team (M-team) 6 - M-team • Rapport annuel 2012 «L’informatique comprend mieux la finalité des développements et le business saisit mieux les implications techniques de ses demandes.» Giuseppe Di Leto, business unit Operations & Expertise director (MLOZ) Le contexte perpétuellement mouvant du secteur mutualiste, accentué par les changements institutionnels qui se dessinent, nécessite une informatique proactive, s’appuyant elle-même sur une gouvernance efficace et cohérente. C’est la mission du programme TOM axé sur l’alignement des équipes business et IT. L’IT Centrale sera dorénavant systématiquement représentée au sein des organes de décision business. Les comités d’orientation business appelés «Plateformes» (Operations, Customer Experience et Finance) et «Ateliers» (domaines métier) intégreront un volet IT (IT Review Board). Un rapprochement «physique» des équipes Dans le même état d’esprit, une collaboration plus étroite entre les experts métier et les équipes de développement a été initiée au quotidien. Elle se concrétise notamment chaque semaine par un jour de présence physique des experts business du secteur mutualiste au cœur de l’IT Centrale. Ce rapprochement des compétences métier et IT s’est déjà matérialisé en 2012 par de nombreux mouvements. Des équipes mixtes regroupant des experts du côté de l’offre et de la demande ont été constituées pour les départements Architecture, PMO et Project Management (PM). En matière de gestion de projets précisément, une équipe mixte pleinement opérationnelle assure une gestion de bout en bout après avoir désigné pour chaque projet un chef de projet unique, qui «Une confiance a été recréée. Il est plus efficace de travailler en collaboration qu’en concurrence.» Bernard Bolle, Application Services director (M-team) assure l’équilibre entre les préoccupations business et IT. L’équipe rapporte régulièrement à l’organe de décision compétent, qui est à même de prendre des mesures correctives rapides le cas échéant. L’efficacité de ce nouveau dispositif a déjà été démontrée dans le cadre de plusieurs projets, notamment «Union dans Refondations» et «Dossier social». Son principal mérite est de donner au business une meilleure visibilité sur les projets informatiques en cours. Au niveau des équipes de développement, la structure de la division Application Services (AS) de M-team s’est alignée sur les domaines métier. Les responsables de part et d’autre travaillent main dans la main - en binôme - au pilotage des développements. Cette collaboration rapprochée est propice à une communication plus directe entre l’offre et la demande, permet une meilleure compréhension des enjeux mutuels et garantit une gestion de projets univoque de bout en bout. Une gestion de la demande et un reporting standardisés Une avancée organisationnelle majeure de 2012 est la mise en œuvre d’un cycle de vie de gestion de la demande. Sa vocation est de garantir l’adéquation entre la demande et les moyens mis en œuvre, le but étant d’alléger le processus dans la grande majorité des cas. Cette formalisation du cycle de vie de la demande est étroitement liée à l’application désormais généralisée de principes de gestion de portefeuilles qui visent à responsabili7 - M-team • Rapport annuel 2012 «Des progrès importants ont été réalisés sur le plan de la transparence. Un reporting mensuel nous donne désormais une vue claire de l’état des lieux des projets.» Jacques Allein, Operations & Expertise director (MLOZ) «Nous avons mis en place des outils et processus structurants pour aligner la demande business et l’offre informatique. 2013 sera l’année de la mise en pratique.» Jean-François Monty, Portfolio & Project manager (M-team) ser chacun des acteurs et chacune des structures de gouvernance par rapport à l’utilisation judicieuse des moyens disponibles. Les organes de décision (Plateformes et Ateliers), où sont représentées les unions, les mutualités et M-team, travailleront en connaissance de cause dans la limite de l’enveloppe qui leur est confiée. Cette double structuration de la gestion des demandes, à un niveau opérationnel et budgétaire, permettra de mieux prioriser les projets et d’offrir un reporting transparent et standardisé pour les clients de M-team. Un accompagnement spécifique Une transformation organisationnelle comme celle de TOM a évidemment un impact sur l’ensemble de l’Organisation. C’est pourquoi des efforts de communication et des plans de formation structurés ont été engagés. 8 - M-team • Rapport annuel 2012 La priorité pour les mois à venir est d’étendre la structure de décision et de gestion des projets en binôme à l’ensemble des domaines business. Sur le plan des outils de suivi, la décision a été prise fin 2012 de migrer vers une version unique de l’outil de reporting Planview dans un premier temps, afin que chacun ait «une même vue de la vérité». Dans un souci de proactivité maximale, M-team travaille également à un système d’alertes qui informe les responsables de projet en cas de risque de dépassement de l’enveloppe allouée. Sécurité de l’information Dans le cadre du programme TOM, et de l’enjeu de sécurité et d’intégrité des données qui y est associé, l’équipe Information Security Management a cartographié via le projet Aegis toutes les applications de clients qui ont un impact sur la base de données de M-team. A la suite de cette étude, la sécurisation du mainframe a été optimisée. Les trois objectifs business de Steam La refonte de l’informatique sur la base d’un progiciel standard et paramétrable vise trois objectifs. ne réduction des coûts: U l’harmonisation des processus amène des gains de productivité côté business, tandis que les coûts de maintenance sont réduits côté informatique. Préparer l’informatique de demain L’alignement des compétences business et IT à travers la nouvelle organisation TOM est un préalable indispensable à une refonte en profondeur de notre informatique, qui se doit d’être plus évolutive et standardisée pour offrir des avantages de gestion et de coût. Le programme Steam, qui constitue le deuxième axe fondamental de notre Transformation plan, prépare le terrain d’une informatique performante et pérenne, fondée sur des processus métier harmonisés. M-team, en concertation avec ses clients, a pris la décision en 2012 de migrer progressivement son parc applicatif vieillissant vers une solution progicielle du marché, offrant davantage de garantie d’évolutivité et de pérennité. Les millions de lignes de code existant (en langage RPG) nécessitaient en effet un coûteux effort de réécriture et de nettoyage pour s’adapter aux exigences de performance futures. De plus, cet investissement ne permettait pas de s’affranchir d’un environnement «propriétaire» qui offre peu de possibilités de paramétrage. Or, les mutualités sont de plus en plus demandeuses d’une plateforme applicative ouverte et réactive, avec laquelle elles peuvent facilement intégrer leurs propres applications. Des tests concluants Un comité d’experts, réunissant des représentants du métier et de M-team a été constitué en mai 2012 pour former l’équipe Steam. Sa première mission a été de sélectionner sur le marché une suite logicielle standard, suffisamment flexible et paramétrable, afin de pouvoir s’adapter aux spécificités du métier mutualiste et prendre en compte, dans certains cas, les particularités de chacun de ses acteurs. Le choix s’est porté sur une solution modulaire qui a déjà fait ses preuves dans le secteur des assurances et qui répond en grande partie aux besoins du secteur mutualiste. Les spécificités du secteur feront l’objet de configurations, voire de développements. Les tests du progiciel en question, à travers un «Proof of Concept» appliqué aux produits de la SMA (société mutualiste d’assurance), ont été concluants. La route vers une mise en œuvre en 2013 est donc toute tracée. Validation par les mutualités L’équipe Steam rapporte à un collège de directeurs (Steering Commitee) qui rapporte lui-même à un Investment Board. Par ailleurs, des «task forces», constituées d’experts métier issus des mutualités, analysent les recommandations faites par Steam et les valident. Dans un premier temps, le programme se concentre sur l’harmonisation des processus business afin de préparer une migration progressive vers le progiciel. Des analyses préliminaires vont être effectuées dans un certain nombre de domaines transversaux et de métiers communs (SMA, AO et AC). Une structure de gestion du changement va également être déployée au sein des différentes entités adhérentes au programme Steam. Une flexibilité accrue pour le business: une solution paramétrable permet aux mutualités de s’adapter plus rapidement à des évolutions de marché et de réduire leur «time-to-market». Un vecteur de différenciation: le choix d’une plateforme plus ouverte aux technologies modernes (services web, ShaaS, etc.) permet aux mutualités de proposer de nouveaux services différenciateurs à leurs affiliés, notamment en matière d’Internet mobile. «Steam est avant tout un projet métier. Nous souhaitons proposer un meilleur outil à nos gestionnaires afin qu’ils puissent réaliser leurs tâches plus efficacement » Valérie Nys, executive director, head of Steam program (MLOZ) 9 - M-team • Rapport annuel 2012 Les domaines métier Au plus proche des enjeux métier En 2012, nombre de réalisations de M-team, en étroite collaboration avec les analystes fonctionnels de nos clients, ont permis aux quatre domaines applicatifs métier de s’adapter à un environnement business et technique particulièrement dynamique. Les changements légaux ont à nouveau été nombreux et les échéances serrées. Par ailleurs, dans un contexte budgétaire où il faut souvent «faire plus avec moins», les acteurs mutualistes ont besoin d’outils pour optimiser leur gestion quotidienne. Enfin, au niveau architectural, les nouvelles technologies web ouvrent la voie à une communication plus fluide dans l’ensemble de l’écosystème des soins de santé. Mais elles nécessitent une refonte de pas mal d’applicatifs, en collaboration avec les analystes fonctionnels. Vous découvrirez dans les pages suivantes les principaux enjeux et nos réalisations majeures, domaine par domaine. A un niveau plus stratégique, le Transformation plan qui redessine le mode de fonctionnement de M-team pour les années futures a déjà porté ses premiers effets en 2012 dans certains domaines métier. Le domaine applicatif Gestion Clientèle a notamment pris une longueur d’avance sur le terrain du rapprochement très concret des experts métier des clients et des experts techniques de M-team. Les avantages n’ont pas tardé à se faire ressentir: meilleure compréhension des besoins mutuels, vue clarifiée sur le planning des ressources, motivation accrue des équipes. Les autres domaines métier suivent le mouvement. Parfois, il s’agit simplement de structurer davantage une collaboration business-IT qui était déjà étroite. L’alignement des ressources métier et informatiques pour davantage d’efficacité est en effet vital pour rendre nos domaines applicatifs plus agiles. 10 - M-team • Rapport annuel 2012 Hussein Karmali, domain manager Gestion Clientèle (M-team) Giovanna Caruso, domain manager Indemnités et Gestion Financière (M-team) Ariane Mollu, business unit manager Recouvrements, Défense membres et Matières régionales (MLOZ) Dominique Wattier, business unit manager Production Soins de santé (MLOZ) Benoît Tortora, domain manager Soins de santé (M-team) Valérie Deschrynmakers, business unit manager Gestion Clientèle (MLOZ) Dirk Claus, domain manager Enterprise Components (M-team) Jérôme Devadder, business unit manager Indemnités et Gestion Financière (MLOZ) Dominique Alexandre, business unit manager Dossiers médicaux (MLOZ) Renaud Boverie, business unit manager Soins de santé & Conventions internationales (MLOZ) 11 - M-team • Rapport annuel 2012 Indemnités et Gestion Financière Le domaine métier Indemnités a pour mission d’assurer le remboursement des revenus de remplacement des affiliés: incapacité de travail, invalidité, repos de maternité/paternité, congé d’adoption, période d’allaitement, etc. Son défi au quotidien est de veiller à ce que chaque affilié reçoive en temps et en heure exactement la somme à laquelle il a droit, en fonction d’informations personnelles issues de la sécurité sociale. La rapidité des paiements, de plus en plus souvent sous forme d’avances, est cruciale vu que le revenu de remplacement est généralement le seul revenu de personnes en difficulté. La finalité sociale est encore plus présente que dans d’autres départements. L e domaine applicatif Gestion Financière est un domaine transversal qui délivre des services légaux et comptables à l’ensemble des domaines métier des unions (Soins de santé, Gestion Clientèle, Assurabilité et Indemnités). Pour des raisons historiques, il est cogéré par Indemnités. La gestion des contentieux et des litiges au sein des unions est également une des fonctions de ce domaine applicatif. Ce dernier joue un rôle d’interface vers les affiliés (par exemple via la remise des fiches fiscales) et vers les services de contentieux internes des mutualités. Il a également une mission officielle de reporting et de statistiques vis-à-vis des instances de contrôle. Un contexte de rigueur accrue A cet égard, l’INAMI évolue de plus en plus vers une politique de sanction à l’égard des organismes mutualistes qui ne respecteraient pas un certain nombre d’exigences de bonne gestion budgétaire. Pour pouvoir gérer les dossiers avec une rigueur maximale, les mutualités ont besoin d’outils informatiques plus efficaces. Le défi est de payer le bon montant dès le début, sur la base d’une bonne quinzaine de sources d’information différentes, afin d’éviter des corrections coûteuses. Les échanges d’informations avec les différentes sources officielles se font de plus en plus par flux électroniques, remplaçant les flux papier. 12 - M-team • Rapport annuel 2012 «Nous devons intégrer la masse des adaptations légales tout en développant de nouvelles applications qui améliorent notre gestion proactive.» Jérôme Devadder, business unit manager Indemnités et Gestion Financière (MLOZ) été lancés en 2012. Parmi les plus visibles figure certainement SEPA. Ce projet a pour objectif de rendre les applications comptables et financières des unions compatibles avec le système européen de paiement unifié SEPA . «Les problèmes peuvent désormais être détectés bien plus tôt.» Hospitalia Giovanna Caruso, domain manager Indemnités et Gestion Financière (M-team) Cette informatisation des échanges permet aux instances réglementaires d’être plus efficaces dans leurs routines de contrôle. Mais elle implique aussi de profonds changements du côté des mutualités. Au niveau informatique, il convient d’opérer une refonte des programmes et au niveau business, il est nécessaire de mettre en place des guides opératoires. Ceux-ci permettent aux experts business de s’adapter plus facilement aux changements, de les documenter et surtout d’en comprendre les tenants et aboutissants. L’une des particularités des domaines Indemnités et Gestion Financière, qui complique leur gestion quotidienne, est d’être largement tributaires de standards ou de flux électroniques décidés en amont dans le cadre de l’INAMI ou de l’interorganisme assureur, où les mutualités chrétiennes et socialistes pèsent de tout leur poids. Dans ce contexte, 2012 a surtout été marquée côté Indemnités par d’importants travaux de maintenance applicative légale et par la synchronisation des environnements Jade et RPG. Le département Financier a davantage bénéficié du lancement de nouveaux projets, comme SEPA ou Branco (Hospitalia). Maintenance légale «chômage» Les nouvelles dispositions légales sur la dégressivité des allocations de chômage, largement commentées dans la presse en 2012, ont largement impacté le parc applicatif d’Indemnités, qui a dû s’aligner sur les nouveaux préceptes. En plus de réécrire une partie du back-office, Indemnités a également dû adapter son système de connexion (frontend) à un nouveau flux d’informations mis en place par les organismes de chômage. Les applications du domaine Indemnités ont également dû être alignées sur diverses adaptations et revalorisations dans le domaine des congés de maternité et des indemnités d’incapacité de travail. Les catégories d’incapacité autant que les modes de calcul ont en effet changé, ce qui implique de réécrire les applications de fond en comble. Synchronisation Jade et RPG Le parc applicatif de M-team repose sur deux infrastructures: l’une (plus récente) en Java, baptisée Jade, et l’autre (plus ancienne) en RPG. En ce qui concerne le domaine Indemnités, une bonne part des ressources de M-team a été consacrée à la synchronisation de ces deux environnements. L’objectif est de créer une interface automatique entre l’applicatif Jade et l’environnement RPG afin que l’utilisateur business ne doive pas réencoder des informations lorsqu’il passe de l’un à l’autre. Un important travail de correction et d’optimisation de cette interface a été réalisé en 2012. SEPA Dans le domaine Gestion Financière, de nombreux projets ont Dans le domaine des assurances hospitalisation (Hospitalia), le projet Branco initié en 2011 dans le cadre des nouvelles contraintes légales et comptables sur les sociétés mutualistes d’assurance (SMA) a été finalisé en 2012. Il optimise la gestion des paiements entrants des affiliés aux assurances complémentaires. Il facilite la vérification de l’assurabilité des affiliés autant que le suivi des mauvais payeurs. «Vu l’importance des enjeux liés à l’arrivée de la domiciliation européenne, notre mutualité a accepté de jouer le rôle de «pilote» dans le projet SEPA.» «J’ai particulièrement apprécié la manière dont ce projet a été mené par l’équipe de l’IT Centrale. Nous avons pu échanger nos idées, nos réflexions et nos expériences avec chacun des acteurs impliqués, dans un véritable esprit de partenariat.» Marc Soenens, service financier Mutualité Libérale du HainautOuest 13 - M-team • Rapport annuel 2012 Soins de santé Le domaine Soins de santé englobe toute la gestion administrative, légale et (para)médicale de l’Assurance Obligatoire. Les business units Soins de santé jouent notamment un rôle de passerelle entre les aspects réglementaires (l’INAMI) et médicaux (le médecin-conseil) afin de déterminer si telle ou telle personne répond effectivement aux différents critères médicaux qui conditionnent un remboursement. «MyCareNet Chapitre IV a mobilisé beaucoup de ressources en 2012.» Dominique Wattier, business unit manager Production Soins de santé (MLOZ) Dominique Alexandre, business unit manager Dossiers médicaux (MLOZ) Renaud Boverie, business unit manager Soins de santé & Conventions internationales (MLOZ) 14 - M-team • Rapport annuel 2012 C omme le domaine Indemnités, Soins de santé évolue dans un contexte largement défini par les changements légaux. Ceux-ci nécessitent chaque année de nombreuses adaptations applicatives, rarement perceptibles pour l’affilié mais essentielles pour garantir une gestion efficace et conforme des remboursements. Cette complexité réglementaire est heureusement contrebalancée par une volonté des organes de contrôle de simplifier les échanges d’informations entre les organismes mutualistes et les prestataires de soins. Les documents papier sont progressivement supprimés au profit de flux électroniques. Cette simplification des échanges au bénéfice du patient est l’un des enjeux majeurs de la table ronde eHealth initiée par l’INAMI. Optimisation du droit médical L’amélioration des flux d’information a été au cœur des préoccupations du domaine Soins de santé en 2012, à travers deux grands projets. Le premier, propre à MLOZ, concerne l’optimisation du droit médical (ODM). Il s’agit d’évoluer vers une gestion plus centralisée des demandes d’accords aux médecins-conseils, désormais organisés par région pour l’ensemble des mutualités. Au niveau organisationnel, cela implique une harmonisation des processus de «Des étapes importantes ont été franchies dans l’amélioration de la gestion quotidienne des remboursements.» Benoît Tortora, domain manager Soins de santé (M-team) traitement des demandes, ellemême supportée au niveau technique par le système de gestion des flux OmniFlow. Cette centralisation a eu un impact important sur le domaine métier Soins de santé en 2012. Elle aura des répercussions concrètes sur les développements réalisés par M-team en 2013. Un autre projet majeur, imposé au niveau national à l’ensemble des mutualités, concerne la migration vers MyCareNet Chapitre IV. Fin prêts pour MyCareNet Chapitre IV MyCareNet Chapitre IV est le projet qui a mobilisé le plus de ressources en 2012. Pour rappel, toutes les mutualités ont l’obligation d’ici avril 2013 de mettre cette plateforme de flux électroniques à disposition des médecins et pharmaciens qui le souhaitent. En se connectant à cette application en ligne, les médecins traitants pourront effectuer une demande d’accord pour les médicaments dits du Chapitre IV, soumis à l’approbation d’un médecin-conseil (certains antibiotiques, traitements d’ulcères, oxygénothérapie, maladies orphelines, etc.). Dans 80 % des cas, le médecin pourra obtenir l’accord immédiat du système. Ce gain de temps présente un avantage considérable pour le patient, qui pourra donc directement obtenir le médicament en question dans la pharmacie la plus proche. Auparavant, cette autorisation du médecin- «Grâce à l’outil de régularisation automatique développé par l’équipe Soins de santé de M-team, nous gagnons beaucoup de temps dans la création des contentieux et compléments que nous effectuons dans nos services suite notamment à un changement de situation d’un bénéficiaire.» conseil nécessitait parfois plusieurs semaines et impliquait un échange de documents papier fastidieux. Les pharmaciens, quant à eux, pourront vérifier en quelques secondes que la personne qui demande un médicament du Chapitre IV a bel et bien l’accord du médecin-conseil. Le pharmacien a par la même occasion la confirmation que le médicament en question lui sera bien remboursé par l’INAMI. Les équipes fonctionnelles et techniques ont travaillé main dans la main afin d’être prêtes dans les temps avec ce projet fondamental pour la sécurité sociale, qui sera encore étendu dans les prochains mois à d’autres prestataires de soins. «Ce qui devait se faire manuellement est maintenant automatisé, ce qui facilite grandement notre travail quotidien. Le retour sur investissement est donc considérable.» Frédéric Suplis, Coordination métiers Partenamut D’un point de vue technique, les applications ont été réécrites du fait que les médicaments ne sont plus définis par code mais par chapitre. Le projet a également nécessité pas mal d’ajustements en termes d’infrastructure et de capacité de vers la paramétrisation des fichiers support des échanges électro- de référence. L’objectif est que niques. les experts de l’union disposent de davantage d’autonomie dans Plus d’autonomie l’adaptation des règles de tarificaLa masse d’adaptations légales et tion notamment. Cette paraméles échéances serrées de MyCare trisation, menée sous-domaine Net ont laissé relativement peu de par sous-domaine, a été engagée place à d’autres projets d’ampleur. en 2011 et amplifiée en 2012. Elle Des étapes ont toutefois été fran- a aussi pu compter sur une collachies dans l’amélioration de la boration étroite entre les analystes gestion quotidienne des rembour- métier de MLOZ et les équipes de sements au sein des unions, à tra- développement de M-team. 15 - M-team • Rapport annuel 2012 Gestion Clientèle Le domaine applicatif Gestion Clientèle gère tous les systèmes d’information relatifs à l’assurabilité des affiliés, autrement dit, tout le processus de gestion des contrats d’assurance. Pour ce faire, Gestion Clientèle récolte un ensemble d’informations par deux voies principales: à travers des outils de gestion mis à la disposition des mutualités d’une part et d’autre part, à travers une plateforme d’échange d’informations électroniques avec différents organismes officiels (BCSS, ONSS, INASTI, caisses de chômage, fisc, SPF Finances, etc.). Valérie Deschrynmakers, business unit manager Gestion Clientèle (MLOZ) «Notre contexte métier a principalement été marqué par la réforme du bénéfice de l’intervention majorée et la confirmation de la suppression future de la carte SIS.» C es informations sont alors traitées, stockées et mises à la disposition des mutualités. Les équipes Gestion Clientèle jouent également un rôle de reporting visà-vis des instances publiques et font figure d’intermédiaire notamment avec la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale (BCSS). Tant du point de vue business qu’architectural, Gestion Clientèle est un carrefour et un fournisseur de services pour une grande partie des autres domaines métier. Pionnière du rapprochement business et IT En 2012, les équipes Gestion Clientèle ont été pionnières du rapprochement entre le business et l’IT voulu par le Transformation plan. Des équipes multidisciplinaires regroupant analystes fonctionnels, développeurs, ingénieurs techniques et logiciels ont été créées autour d’un même besoin client. Les experts métier de MLOZ et les experts techniques de M-team se réunissent plusieurs fois par semaine dans une optique de transparence accrue sur les projets et de meilleure compréhension des enjeux mutuels. Ariane Mollu, business unit manager Recouvrements, Défense membres et Matières régionales (MLOZ) 16 - M-team • Rapport annuel 2012 Ce rapprochement a facilité l’analyse d’impact en vue de l’adaptation des systèmes d’information à un contexte métier où les changements principaux ont été la réforme du bénéfice de l’intervention majorée et la confirmation de la suppression de la carte SIS au profit de la carte d’identité électronique, prévue pour le 01/01/2014. Une première réflexion relative à cette nouvelle méthode d’identification de l’affilié a été initiée en 2012 et sera poursuivie en 2013. Plusieurs canaux de communication vont devoir être adaptés. Les chantiers importants pour les prochains mois concernent une modification conséquente de l’interfaçage d’informations légales mises à disposition du domaine des soins de santé dans le cadre du projet MyCareNet Chapitre IV. Cela facilitera à terme les échanges d’informations entre les acteurs mutualistes et les prestataires de soins, au profit du bénéficiaire. Au niveau architectural, le parc applicatif Gestion Clientèle évolue lui aussi de plus en plus vers une architecture de type SOA, avec des transferts d’informations sous la forme de services web de et vers la BCSS notamment. L’un des grands défis de 2013 sera la migration du registre national et du registre bis vers une architecture SOA. Parmi les réalisations clés de 2012 figurent: DPZ Mise en production de la plateforme d’échange d’informations électroniques Digitaal Platform Zorgverzekering pour des assurances mises en place par la Région flamande Nouvel applicatif «Dossier social» La régionalisation des soins de santé va de pair avec la mise en «Nous comprenons beaucoup mieux le business, les enjeux qui y sont liés et parvenons à mieux préparer nos applicatifs aux changements légaux à venir.» Hussein Karmali, domain manager Gestion Clientèle (M-team) place de différentes exigences de reporting selon les régions. Les équipes mixtes de M-team et de MLOZ, en collaboration étroite avec un groupe de travail composé de gestionnaires de mutualité, ont développé ensemble un applicatif de gestion permettant aux assistants sociaux en mutualité d’accompagner les personnes bénéficiaires d’un Dossier social. Ce nouvel outil de gestion permettra également un reporting à l’attention de la Région flamande (indicateur dossier social). Cet indicateur est déterminant pour les montants des subsides publics alloués aux assistants sociaux en Flandre. aussi utiles pour la gestion quotidienne des dossiers d’assurabilité. Ces développements concernent: «Notre collaboration avec les services de l’IT Centrale dans le cadre du projet Dossier social a été très positive.» • adaptation des applicatifs de gestion des contrats de la SMA (Hospitalia, Dentalia) en attendant la migration vers Steam • mise en place d’un mécanisme de sécurisation des transactions on-line vers la BCSS «L’automatisation du traitement des dossiers nous permet de gagner du temps au quotidien, mais nous dote surtout d’indicateurs performants, essentiels dans le cadre du reporting légal dont dépendent près de 10 % de nos subsides de la Communauté flamande. Nous avons pu apprécier les compétences et l’efficacité des équipes de développement, mais également l’excellente communication avec l’ensemble de l’équipe projet.» • adaptation des formulaires électroniques de mutation (DACMUT) • intégration de certains flux électroniques relatifs au domaine Indemnités Autres • adaptations légales destinées à la gestion du Maximum à Facturer (MàF) Les experts métier et techniques du domaine applicatif Gestion Clientèle ont également réalisé un certain nombre de développements moins spectaculaires, mais tout • adaptation du reporting relatif à l’effectif des mutualités afin de tenir compte de nouveaux aspects légaux (notamment dans le cadre du BIM) Bernadette De Jaegher, Services d’aide aux personnes Euromut 17 - M-team • Rapport annuel 2012 FOA/Métiers d’entreprise Le domaine FOA/Métiers d’entreprise développe des composants techniques transversaux en collaboration avec ses clients mutualistes. Il assure par ailleurs la maintenance et le support technique de ces composants applicatifs. Valérie Deschrynmakers, business unit manager Gestion Clientèle (MLOZ) «Le rapprochement avec l’IT nous permet d’identifier plus rapidement les limites et contraintes des développements, mais aussi de sensibiliser davantage l’IT aux raisons business de l’une ou l’autre option.» Dès 2013, les Plateformes IT et Customer Experience, constituées de représentants des unions et mutualités, pourront également faire appel aux services du domaine Enterprise Components*. * Nouvelle dénomination du domaine FOA/Métiers d’entreprise 18 - M-team • Rapport annuel 2012 F OA/Métiers d’entreprise conçoit des solutions techniques adaptées aux besoins business, autant pour le front-office (applications directement utilisables par le responsable de mutualité ou l’affilié) que pour le back-office (référentiels de bases de données, solutions de gestion documentaire, génération automatique de courriers, ...). La tendance initiée en 2012 est clairement au développement de composants, de «building blocks», plutôt que d’applications complètes. Les mutualités veulent en effet pouvoir paramétrer elles-mêmes leurs applications, en s’appuyant sur des temps de développement plus courts. Les nouvelles technologies web services permettent cette réactivité accrue. Cette approche «composants» anticipe par ailleurs la migration vers une informatique plus évolutive et ouverte, dans le cadre du projet Steam. Des jalons importants ont été posés en ce sens en 2012, à travers les réalisations principales suivantes: DPZ Un outil de connexion et de gestion de workflow (Integrator) a été livré par M-team pour la Digitaal Platform Zorgverzekering, une nouvelle plateforme flamande de gestion des flux électroniques créée dans le cadre de la régionalisation d’une partie des soins de santé. Les flux de DPZ ont été directement intégrés aux applications métier des mutualités. Catalogue La base documentaire centrale Catalogue, qui contient l’ensemble des documents communs aux mutualités, a été optimisée afin d’accélérer l’accès aux documents scannés et l’archivage. Ce référentiel est essentiel pour avoir une vue globale sur le client et constitue à ce titre la fondation - le «back-office» du Dossier global client (DGC) évoqué ci-dessous. Jade Refondations Les mutualités de l’Union Nationale des Mutualités Libres ont terminé leur migration vers une nouvelle version de l’environnement applicatif Jade, baptisée Jade Refondations. Ce passage à une application plus moderne en Java s’est accompagné d’une unification du Catalogue de l’union 500 et de ses mutualités. La «task force» Deep Dive a par ailleurs été mise sur pied pour remédier à des problèmes de stabilité et de performance du Catalogue (référentiel central) et de certaines applications tournant sur Jade. Une bonne part des ressources a été mobilisée pour l’optimisation et la maintenance de projets mis en production ces dernières années, tels que: «Nous évoluons vers le développement de composants, sur lesquels les mutualités peuvent greffer leurs propres interfaces.» Dirk Claus, domain manager Enterprise Components (M-team) Dossier global client (DGC) Il s’agit d’une application web qui permet au guichetier ou à l’agent de call center d’une mutualité d’avoir une vue rapide et actualisée sur le dossier du client. Cette interface web conviviale donne un accès rapide, à partir d’un seul écran, à 90 % des données clients les plus consultées. Pour les 10 % d’informations restantes, l’utilisateur peut accéder via le DGC au terminal classique sur iSeries. Outre la consultation de données sur l’affilié, l’application permet d’imprimer des courriers, demander une carte SIS ou commander divers documents. Guichet On-line (GOK) Le GOK est un module front-office transversal qui permet aux affiliés d’accéder en ligne à un certain nombre de données sur leur dossier mutualiste. Ce guichet virtuel est associé à l’outil Infobox, par lequel l’affilié est notifié par e-mail de la disponibilité de certains documents au format PDF, directement imprimables. Cette application génère des économies de papier substantielles pour les mutualités. Integrated mailing/ Mapping Ce composant génère des courriers pour les clients et les imprime. Cet outil fournit une série de modèles, que les mutualités peuvent adapter selon leurs spécificités, et automatise la gestion et l’envoi des courriers. 19 - M-team • Rapport annuel 2012 Operations, Customer & Enterprise Services Priorité absolue à la performance et à la disponibilité 45.000 47 % 90 % 7.000 appels gérés par le Service Desk des tickets Operations résolus dans les deux jours 20 - M-team • Rapport annuel 2012 des tickets résolus dans l’heure incidents évités par le Problem Management «Notre priorité absolue est de garantir une performance et une disponibilité sans faille pour soutenir les processus métier de nos clients.» L’objectif absolu de M-team en tant que «centre informatique névralgique» pour ses clients est en effet de garantir la performance et la disponibilité maximale des systèmes d’information, en s’appuyant sur une infrastructure matérielle et un support client sans faille. Toute initiative lancée ou concrétisée en 2012 cadrait avec cet objectif, que ce soit la mise sur pied d’une plateforme de test de référence, la finalisation d’un système de reprise après panne (DRP) «state of the art», la mise en production plus structurée des applicatifs, la migration massive vers un nouvel environnement bureautique (Windows 7 et Office 2010) ou la mise à disposition de nouveaux outils collaboratifs (SharePoint et Lync). En parallèle, M-team s’efforce d’huiler au mieux sa mécanique d’accompagnement du client pour l’aider à gagner du temps dans leur relation de travail. Stefan Mertens, director Operations, Customer & Enterprise Services Ces efforts portent leurs fruits puisque notre sondage client de 2012 a révélé des résultats positifs. Le nombre d’incidents a également sensiblement baissé. Mais ce n’est pas une raison pour s’endormir sur ses lauriers ... 21 - M-team • Rapport annuel 2012 Du statut de prestataire à celui de partenaire informatique Les équipes de gestion d’infrastructures et de support client de M-team se sont beaucoup rendues chez les clients en 2012, dans une volonté permanente d’optimisation des services. Cette proximité avec les besoins du client a véritablement constitué le fil rouge de l’année écoulée. La présence régulière sur le terrain est essentielle pour faire en sorte que les outils et procédures mis en place pour améliorer le niveau de service portent effectivement leurs fruits. Chaque client peut désormais s’adresser à un interlocuteur unique au sein de M-team. B ien consciente des défis budgétaires de ses clients, M-team est très attentive à allier fiabilité et prix concurrentiels. C’est particulièrement le cas pour ses services de hosting, mais aussi par exemple pour les formations à Windows 7. «En 2012, nous avons huilé les rouages de notre mécanique d’accompagnement du client.» Marc Bodson, head of Service Management (M-team) Prévention des incidents Les équipes de gestion des infrastructures et de support client (Service Desk) de M-team ont fait des progrès majeurs en 2012 en matière de prévention des incidents et de proactivité. Ces avancées dans la résolution des problèmes ne sont pas toujours directement visibles pour le client final mais elles se sont traduites par une réduction significative du nombre d’incidents traités. En filigrane, c’est toute l’image même de l’informatique que M-team veut faire évoluer à travers ses services de support. Cela passe par une plus grande transparence et une harmonisation des processus de service client basée sur des indicateurs de performance (Service Management), des méthodes de gestion plus proactives et un traitement unique, de bout en bout de chaque demande. Dans sa relation avec les responsables informatiques de ses clients, M-team ne se voit plus comme un fournisseur IT dans sa tour d’ivoire, qui définit les processus et les systèmes en vase clos, mais comme un véritable partenaire qui com- 22 - M-team • Rapport annuel 2012 prend les impacts business chez le client et recherche avec lui les meilleures solutions. A cet égard, 2012 a été marquée par les avancées et réalisations suivantes, regroupées par service transversal: Infrastructure Centralisation du portefeuille de projets M-team s’est engagée dans le développement d’une «technology roadmap» qui permet d’anticiper les fins de vie de certains produits et solutions technologiques, le but étant d’en minimiser l’impact budgétaire en préparant mieux les migrations. Une centralisation du portefeuille de projets d’infrastructure permet en outre au client d’avoir une vue d’ensemble sur ses capacités, d’identifier les machines surdimensionnées et de mieux répartir les charges. Le client gagne en agilité et peut mieux gérer ses budgets. Stabilisation de Jade Refondations Les équipes d’infrastructure se sont mobilisées pour résoudre des problèmes de stabilité posés par la plateforme Jade Refondations (en Java). L’action de la «task force», à laquelle ont également participé des experts des domaines métier a fait en sorte que depuis fin 2012, Jade Refondations n’a plus généré d’incidents majeurs. SharePoint as a Service (ShaaS) M-team a mis l’outil collaboratif SharePoint (Intranets, partage de documents, gestion de contenu, etc.) à disposition de ses clients sous la forme d’un service web, accessible via un simple mot de passe. Cet outil permet de développer une approche standardisée pour tous les Intranets et Extranets de l’écosystème mutualiste, avec des avantages en termes de partage des coûts. Chaque client peut toutefois y définir ses propres règles. Des serveurs de production et de stockage plus performants Le plus gros projet matériel en 2012 a été le remplacement des serveurs iSeries (ex-AS/400) Power 5+ d’IBM par des machines plus puissantes Power 780 (pour l’environnement de production) et Power 770 (pour l’environnement de développement et de test). Ces serveurs affichent respectivement 1 To et 512 Go de capacité mémoire, ainsi que 160.000 CPW et 80.000 CPW de capacité de traitement. Dans un même souci de pérenniser les services d’infrastructure, M-team a migré quelque 140 To de données vers de nouveaux systèmes de stockage SAN, sans le moindre impact côté utilisateurs. DRP testé grandeur nature En mai 2012, un premier test concluant «grandeur nature» du plan de reprise après panne (DRP) a été réalisé pour toute l’entreprise. Pendant plusieurs heures, tout le parc informatique a pu tourner sans problème sur la plateforme DRP. Migration vers Windows 7 M-team a facilité la migration de Windows XP vers Windows 7 et Office 2010 pour l’ensemble des mutualités, soit par le biais de son service standard de migration Workstation pour les mutualités qui y ont adhéré, soit via un service de support aux mutualités qui préfèrent opérer la migration elles-mêmes. Le support de M-team à Windows XP a été arrêté le 31/12/2012. nismes assureurs mise en place par le Collège Intermutualiste National (CIN). Bien qu’elle ne soit pas responsable du développement, M-team a apporté divers services d’intégration, met à disposition des machines virtuelles capables de stocker une masse de fichiers XML et se charge des back-ups dans le cadre de son DRP. D’autre part, en cas d’incident, M-team vérifie que tout ce qui entoure la plateforme fonctionne correctement (réseaux, proxy, …). «La migration vers des serveurs et systèmes de stockage plus performants pérennise notre infra structure.» Daniel Van den Hove, Operations manager (M-team) NIPPIN NIPPIN (Nationaal Intermutualistisch Platform - Plateforme Intermutualiste Nationale) est une nouvelle plateforme de gestion des flux entre prestataires de soins et orga- «Le Service Management de M-team apporte une véritable valeur ajoutée à l’équipe IT de OZ.» «Le fait d’avoir ce point de contact chez M-team permet une meilleure compréhension des spécificités respectives et des interactions entre l’IT Centrale et notre IT. Le service manager de M-team est notre relais au sein de l’IT Centrale, presque notre collègue. Ensemble, nous pouvons mieux anticiper les risques liés aux changements planifiés (ou non) et offrir ainsi un service plus efficace aux utilisateurs finaux.» «Riore rehenducim eaque eosandam aut eaquam, ea venihillam, sum ut ut faccum faccat. Iquibus quam, solo tem quodi con prerorro expe odipsam verio» Daniel Van den Hove Fanny Decorte, chargée de relations M-team Onafhankelijk Ziekenfonds 23 - M-team • Rapport annuel 2012 Customer Services Optimisation du support applicatif Diverses démarches de sensibilisation et de transfert de connaissances ont été entreprises en 2012 pour donner davantage d’autonomie au client dans la gestion de certains incidents applicatifs. Le client s’y retrouve car il peut lui-même plus rapidement régler certains problèmes. Quant au département Customer Services de M-team, il peut consacrer davantage de ressources à la résolution rapide des incidents qui ne peuvent pas être directement résolus par le client. «En étroite collaboration avec le Customer Support de M-team, nous avons revu en profondeur notre processus de gestion des incidents et des problèmes IT. » La cellule Problem Management en vitesse de croisière La cellule Problem Management créée en 2011 pour apporter des solutions durables à des problèmes de fond a atteint sa vitesse de croisière en 2012. La résolution d’une quarantaine de «problèmes» (des incidents qui se produisent de façon récurrente) a potentiellement évité quelque 7.000 incidents. Une hiérarchisation des problèmes (un top 10) a également permis de mieux structurer les impacts chez nos clients, de façon à y apporter des corrections de fond. Le pro- «De nouvelles procédures et la mise en place de mesures correctives, rendues possibles grâce au dialogue permanent avec M-team, ont permis de diviser par trois le temps consacré par nos équipes à ces tâches de support. Il en résulte une amélioration de la productivité et de la qualité de service, ce qui profite aux 400 collaborateurs de notre mutualité. » Olivier Remacle, IT manager Omnimut 24 - M-team • Rapport annuel 2012 «La formation est désormais perçue comme faisant partie intégrante des projets, dès le début.» Eddy Dalmans, Customer Support manager (M-team) cessus de correction a globalement été rendu plus transparent, avec un reporting régulier vers les clients. Le client peut toujours décider de «vivre avec un problème» mais il doit dans ce cas marquer son accord explicite. Davantage de formations chez le client M-team s’efforce d’être plus proactive dans la mise à disposition de formations chez le client dès lors qu’il apparaît que celui-ci est confronté à un certain nombre de questions récurrentes. En 2012, une bonne douzaine de séances de coaching sur site, d’une journée en moyenne, ont été organisées par M-team. Un rapprochement a également été opéré avec la cellule formation de MLOZ en ce qui concerne les formations réglementaires, à propos de l’évolution du cadre légal. Les chefs de projet veillent par ailleurs à intégrer davantage les formations nécessaires au début d’un projet, ce qui est plus productif pour tout le monde et offre de surcroît une meilleure prédictibilité budgétaire. L’équipe Customer Training de M-team a enfin fait office de point central pour la formation en ses locaux de plus de 2.000 utilisateurs à Windows 7, et a ainsi pu négocier des tarifs avantageux auprès d’organismes de formation externes. Accredit & Deploy L’une des réalisations majeures de l’équipe Accredit & Deploy, garante de la livraison d’applicatifs conformes et approuvés, est sans conteste la réalisation d’une plateforme dite de référence, qui permet de réaliser les tests d’acceptation des programmes sur la base de données récentes, «comme dans la vraie vie». La plateforme de référence est en effet une copie conforme de l’environnement de production, riche de plus de trente ans de développements. Grâce à cette plateforme, l’expert fonctionnel chargé des tests d’acceptation peut tester dans un environnement qui lui est familier et gagne ainsi beaucoup de temps. Ces tests sont de plus beaucoup plus fiables et fidèles à la réalité car ils se basent sur des données rafraîchies toutes les trois semaines maximum, contre plus de trois mois auparavant. Il est en outre plus facile d’identifier les données problématiques lors de la correction des bugs. «Un rafraîchissement des données de référence peut désormais se faire en moins de 56 heures.» Olivier Louineau, Accredit & Deploy manager (M-team) La plateforme est également utilisée autant que faire se peut pour valider les corrections «à chaud» (hotfixes) en cas de problèmes urgents et non planifiés. Cette réalisation participe d’un renforcement général de la démarche qualité au sein de M-team. Investissement dans une équipe dédiée à la qualité Cette démarche qualité a d’ailleurs été structurée par la mise sur pied d’une équipe dédiée à la qualité des applicatifs livrés, à la disposition du client. L’une des missions de cette équipe est de systématiser les tests de non-régression pour l’ensemble des domaines métier, afin d’éviter que le client se retrouve, par exemple, face à un module qui ne veut pas se lancer ou une configuration inadéquate. En 2012, la priorité a été donnée aux domaines Soins de santé, Indemnités RPG et MyCareNet, mais la couverture sera étendue en 2013 à d’autres domaines, dont les applications front-office à l’impact des plus visibles. Au final, les experts métier du client ne devront plus s’occuper eux-mêmes des tests de nonrégression mais simplement valider les fonctionnalités, en se concentrant sur leurs besoins business. Dans le même ordre d’idée, un certain nombre de tests sur iSeries ont été automatisés en étroite collaboration avec les experts business, qui ont validé les résultats. «Les mutualités sont unanimes: l’utilisation de la plateforme de référence, copie conforme de la production, pour effectuer les tests d’acceptation leur permet de gagner du temps et leur offre une garantie supplémentaire de qualité.» «La disponibilité et l’efficacité de l’équipe Quality Management sont également très appréciées par les mutualités.» Erik Scheys, business analyst MLOZ 25 - M-team • Rapport annuel 2012 Les services internes L’accompagnement du changement Sur le plan de la gestion des ressources humaines, l’année 2012 a été marquée par d’importantes initiatives d’accompagnement des collaborateurs dans le cadre de notre Transformation plan. Le rapprochement amorcé entre les collaborateurs M-team et les clients, au sein d’organes de décision et de gestion communs, a un impact direct tant sur l’état d’esprit et la motivation de nos équipes que sur leur mode de fonctionnement et d’organisation. La priorité du département HR, particulièrement au cours de la seconde moitié de l’année, a été de favoriser encore davantage de proximité entre la direction, le middle management et les collaborateurs, pour concrétiser l’esprit du Transformation plan et accompagner les collaborateurs dans l’acceptation et la mise en place progressive du changement. 26 - M-team • Rapport annuel 2012 «Nous mettons l’accent sur le développement des capacités inter personnelles autant que des connaissances techniques: formations en leadership, communication, gestion du changement, ...» Loin d’être une tour d’ivoire, la gestion des ressources humaines se décentralise. Chaque membre du cadre, avec le support du département HR, se fait le relais au sein de ses équipes d’une stratégie de développement du capital humain. Concrètement, M-team a mis en place une série d’activités et d’exercices visant à faire vivre le changement, y donner du sens et au final, informer l’ensemble des collaborateurs quant aux nouvelles orientations suivies par l’entreprise. Le programme de coaching initié en 2010 a été amplifié, avec une attention spécifique pour le département développement (AS), où une réorganisation majeure est intervenue afin de «coller» encore plus aux besoins et attentes du business. Le but est de travailler sur la motivation des équipes, notamment à travers l’organisation de plans de formation adéquats. Tristan Geurts, human resources director 27 - M-team • Rapport annuel 2012 Des équipes engagées M-team évolue dans un environnement stimulant où la routine n’existe pas. Les défis sont nombreux pour nos collaborateurs. C’est pourquoi nous investissons beaucoup dans leur développement et dans la gestion de leur carrière autant que dans la création d’un cadre de travail agréable et convivial. Cette attention constante pour le bien-être des collaborateurs repose notamment sur le travail quotidien de nos services internes. La qualité de notre environnement de travail se reflète indubitablement sur la qualité des relations entre nos collaborateurs et avec nos clients. HR Competencies, Payroll et Recruitment Management Cette équipe publie les offres d’emploi et participe à la procédure de recrutement, aussi bien en interne, par la réception et la sélection des candidatures, qu’en externe, par la gestion de la relation avec nos partenaires recruteurs. Une fois que le candidat devient un collaborateur de M-team, il bénéficie du support de ce service en matière de développement professionnel, gestion de carrière, coaching, etc. L’une des missions essentielles de ce service est de faciliter le transfert des connaissances en interne. A cet effet, M-team a engagé un travail prépondérant de cartographie des talents et des compétences. Ce travail d’inventaire permet d’identifier un certain nombre de compétences sensibles, baptisées en interne Single Points of Failure ou SPOF, qui ne bénéficient pas d’un back-up (si une personne clé quitte 28 - M-team • Rapport annuel 2012 «Nous nous sommes focalisés sur le concept de management rapproché, basé sur des relais de coaching au sein même des départements.» Chantal De Bruyn, people manager «La plupart des candidats sont sensibles à la finalité sociale de l’entreprise.» Carine Loris, HR Recruitment officer la société ou est absente) et/ou sont insuffisamment documentées. Sur cette base, M-team a entrepris une campagne de partage des connaissances qui implique que chaque personne identifiée comme SPOF partage un certain nombre de connaissances avec deux collègues. L’équipe s’occupe également de tous les processus d’administration du personnel: gestion des présences et des absences, gestion du package salarial, affiliation à une mutualité, assurance groupe, assurance hospitalisation, gestion des salaires et des prestations, contrats de leasing, etc. Finance & Procurement Cette équipe assure la gestion comptable (comptabilité générale), financière (trésorerie) et budgétaire (comptabilité analytique et budgétaire) de M-team. Afin de garantir le respect du budget annuel, elle s’appuie sur un reporting financier mensuel intégrant les dépenses réalisées (ressources, projets, frais généraux, ...) en les projetant sur une base annuelle (forecasts). Elle est garante du respect des normes et gouvernances comptables et financières sous la supervision de nos auditeurs externes (réviseurs d’entreprise). Translation Services Tous les textes publiés par M-team en interne, mais aussi en externe, sont passés auparavant entre les mains expertes de traducteursréviseurs professionnels, qui travaillent en français, néerlandais et anglais. En 2012, l’équipe Translation Services a géré plus de 2.300 demandes de traduction. Les quatre membres de l’équipe veillent également au bon usage de la langue dans la documentation et à une certaine standardisation terminologique. Ils alimentent à cet effet une base de données terminologique en néerlandais, en français et en anglais, qui garantit une cohérence des termes mutualistes ou informatiques utilisés. Logistic Services Les membres de l’équipe logistique ont un rôle actif dans le bien-être des collaborateurs au travers de la gestion de l’environnement de travail (entretien au sens large des infrastructures et des équipements) et du poste de travail (ergonomie, déménagement), de la gestion de la sécurité et de la protection des collaborateurs (plan de sécurité, pompiers, secouristes, infirmerie), de la gestion des actions «santé» et de l’intendance générale (catering, préparation et aménagement des salles de réunion, organisation de team buildings, …). Information Security Management («switch over») technique de l’infrastructure, qui a ensuite été testée par les équipes de développement et les clients. Tout ce projet a été coordonné par le Project Management et contrôlé par l’équipe ISM (Information Security Management). 2012 a en outre été marquée par une attention accrue pour la sécurité, concrétisée par une série d’actions: nous avons finalisé les procédures pour la résolution des tickets Remedy et pour le traitement des données client en production par les collaborateurs de M-team. Nous avons effectué un suivi statistique des mesures de sécurité et avons élaboré ensuite les politiques requises. En 2012, la collaboration en matière d’Asset Management a permis d’équiper tous les collaborateurs de M-team d’un ordinateur portable doté de Windows 7 et Office 2010 et d’un écran de 23 pouces. La sécurité de l’information n’est pas l’affaire d’une seule équipe. M-team l’a prouvé par la mise en œuvre d’un test de reprise après sinistre auquel pratiquement tous les départements ont participé. Le test consistait en un basculement 29 - M-team • Rapport annuel 2012 Une entreprise où chacun peut se développer avec son management, les points sur lesquels il doit encore progresser ou auxquels il doit consacrer davantage d’attention. Sur cette base, l’équipe HR met sur pied avec lui un plan de formation ou le cas échéant, un coaching individualisé. M-team prône une culture d’entreprise axée sur l’accompagnement et le développement individuel de chaque collaborateur. Dès leur engagement, les candidats ont la garantie d’un accueil empreint à la fois de convivialité et de professionnalisme favorisant le traitement sérieux et attentif des dossiers. Et dès leurs premiers jours dans la société, les nouvelles recrues sont encadrées par le biais du parrainage et du tutorat pour faciliter la prise de repères dans leur environnement de travail. Ce système de tutorat accompagne aussi dorénavant tout people manager en devenir. Le développement individualisé des compétences nous apparaît comme un facteur de motivation déterminant. Grâce à l’appui du Development Center et des évaluations régulières de ses compétences, le collaborateur de M-team peut facilement identifier, 30 - M-team • Rapport annuel 2012 Ce focus sur le développement personnel se décline en diverses nuances selon les domaines de responsabilité des collaborateurs, ce qui en fait l’un des facteurs d’attractivité de M-team. Mais ce n’est pas le seul. Découvrez à la page suivante pourquoi il fait bon travailler chez nous. M-team a beaucoup à vous offrir Peut-être lisez-vous ce rapport annuel en attendant que débute votre entretien d’embauche. Ou un responsable de l’équipe HR vous a peut-être invité à en prendre connaissance après un premier contact prometteur. «Nous apportons pas mal de flexibilité à nos collaborateurs, notamment via le télétravail.» L es personnes qui découvrent M-team remarquent assez rapidement qu’il s’agit d’une entreprise attachée au sens de l’accueil et à une certaine convivialité. Ses bureaux et espaces de vie, modernes et lumineux, contribuent aussi à créer une ambiance de travail agréable. Le siège de M-team est de plus installé dans un cadre verdoyant et aéré, facilement accessible en voiture (proximité du Ring) et en transport en commun (stations de métro Erasme et Eddy Merckx à quelques minutes à pied). Outre ces facteurs d’attractivité généraux, M-team a la chance d’évoluer dans un secteur mutualiste, dont la finalité sociale est appréciée par de nombreux candidats. Les technologies développées par M-team au service des mutualités contribuent à un système de soins de santé de qualité, accessible à tous. Ce n’est pas rien. M-team vous propose par ailleurs un environnement technologique dynamique, où en plus des connaissances techniques, vous Vanessa Van Loo, people manager pourrez vous familiariser avec les métiers mutualistes et acquérir un savoir-faire méthodologique à forte valeur ajoutée. En plus de ce savoir-faire, M-team accorde une grande importance au savoir-être, à la qualité des relations entre collègues et avec nos clients. La plupart des personnes qui quittent la société, pour des raisons diverses, nous disent qu’elles regrettent le côté profondément humain de l’entreprise. Notre environnement est certes exigeant mais nous investissons beaucoup dans le bien-être de nos collaborateurs et l’équilibre vie professionnelle-vie privée, à travers notamment la promotion du télétravail une fois par semaine ou une certaine flexibilité dans les horaires. Nous organisons également régulièrement des activités sportives ou sociales où chacun peut découvrir ses collègues sous un autre jour. Vous découvrirez vite que M-team n’est pas une société informatique comme les autres. 31 - M-team • Rapport annuel 2012 La gouvernance Une informatique mutualisée au service de ses membres La structure juridique de M-team M-team est une asbl, qui a fusionné au 01/01/2010 les activités de l’ancienne asbl GFDI (Groupe Fédéral de Développements Informatiques) et du GAP (groupement autonome de personnes) qu’était le CPC (Centre de production/Productiecentrum). Ces structures étaient le résultat de la volonté des mutualités neutres, libres et libérales de fédérer la majeure partie de leurs besoins informatiques. Depuis 2010, l’asbl M-team fournit à l’ensemble de ses membres effectifs (dont les représentants figurent dans la liste Assemblée Générale ci-après) tous les services 32 - M-team • Rapport annuel 2012 informatiques nécessaires à l’exercice de leur mission. Elle fournit également un certain nombre de services spécifiques à des membres adhérents, à savoir des asbl dépendantes d’unions et de mutualités membres effectives de l’asbl M-team(voir également la liste des membres adhérents ci-après). Le statut juridique d’asbl permet à M-team de proposer ses services informatiques exclusivement à ses membres effectifs et adhérents avec exonération de TVA, en raison du principe de partage des coûts. Les membres de M-team bénéficient ainsi d’une économie substantielle, comparé à une situation où ils feraient appel à des sociétés commerciales du marché informatique. Stefan Mertens, Operations, Customer and Enterprise Services Jean-François Monty, Portfolio & Project Management Jean-Paul Adans, managing director Bernard Bolle, Application Services Gérard Purnode, Strategy & Transformation Management Tristan Geurts, Corporate Services, Human Services and Legal Le Comité Exécutif Le Comité Exécutif assure la gestion opérationnelle de l’entreprise et veille à la bonne exécution de la stratégie définie par les instances dirigeantes. 33 - M-team • Rapport annuel 2012 Les instances L’orientation stratégique de M-team est définie et contrôlée par les instances suivantes, qui sont par ailleurs les garants de la bonne gouvernance de l’entreprise. Assemblée Générale Conseillers au CA M. Chr. Roulling (président) M. M. Beckers (206) M. P. Bertouille (413) M. X. Brenez (UN 500) M. P. Courard (527) M. J.-P. de Jamblinne de Meux (527) Mme S. De Meyer (417) M. M. De Moor (235) M. E. Denoël (226) M. E. Denoël (UN 200) M. R. De Waele (407) M. R. De Waele (UN 400) M. E. Docquier (228) M. D. Ducheyne (516) M. R. Félicé (403) M. J. Ganassin (216) M. E. Hanoulle (232) M. H. Heck (515) M. Ph. Jacquemin (409) M. D. Jamart (404) M. L. Janssens (401) M. J. Jonet (506) M. S. Lauwers (526) M. X. Lejeune (414) M. Ph. Mayné (UN 200) M. G. Messiaen (UN 400) M. G. Nowicki (UN 500) M. A. Parisel (509) M. R. Selleslaghs (501) M. J. Semes (418) M. S. Van Dessel (203) M. J. Vandeweerd (415) M. A. Van Troyen (501) M. R. De Waele M. G. Nowicki Conseil d’Administration M. Chr. Roulling (président) M. M. Beckers (206) M. X. Brenez (UN 500) M. P. Courard (527) M. J.-P. de Jamblinne de Meux (527) M. M. De Moor (235) M. E. Denoël (UN 200) M. D. Ducheyne (516) M. R. Félicé (403) M. J. Ganassin (216) M. H. Heck (515) M. Ph. Jacquemin (409) M. D. Jamart (404) M. L. Janssens (401) M. J. Jonet (506) M. S. Lauwers (526) M. J.-Y. Ledune (UN 400) M. Ph. Mayné (UN 200) M. G. Messiaen (UN 400) M. A. Parisel (509) M. B. Potier (UN 500) M. R. Selleslaghs (501) M. A. Van Troyen (501) 34 - M-team • Rapport annuel 2012 (UN 400) (UN 500) Comité de Direction M. Chr. Roulling M. J.-P. Adans M. X. Brenez M. P. Courard M. J.-Y. Ledune M. Ph. Mayné M. A. Parisel M. R. Selleslaghs (président) (directeur) (UN 500) (527) (UN 400) (UN 200) (509) (501) Collège des Présidents M. Chr. Roulling M. J.-P. Adans M. E. Denoël M. R. De Waele M. G. Nowicki (président) (directeur) (UN 200) (UN 400) (UN 500) Réviseur d’entreprise ERNST & YOUNG, Réviseur d’entreprises scc Représentée par Danielle Vermaelen, associée N° d’agréation IRE: B160 Les membres adhérents • Objectief Gezondheid Vlaanderen mob • Neutrale Zorgkas Vlaanderen mob • Vlaamse Neutrale Ziekenfondsen mob soutenus par l’Union Nationale des Mutualités Neutres (200) • Caisse Complémentaire Mixte Fédérale asbl • Solidarité asbl • Action 4 all asbl • MNK - Oeuvre de santé asbl soutenus par Symbio - Mutualité Neutre (206) • Société Mutualiste Neutra sm soutenu par la Mutualité Neutre de la Santé (226) • Mutuelle Entraide Hospitalisation sm • Zorgkas van de Onafhankelijke Ziekenfondsen mob soutenus par l’Union Nationale des Mutualités Libres (500) • VMOB OZ Verzekeringen soutenu par OZ Onafhankelijk Ziekenfonds (501) • La Caisse Mutuelle sm - De Onderlinge Ziekenkas mob • Soins chez Soi asbl soutenus par Euromut - Mutualité Libre (509) • Société Mutualiste d’Assurance Securex sm soutenu par Securex - Mutualité Libre (516) • Centre Familial de Bruxelles asbl • Centre Indépendant d’Aide Sociale des Mutualités Libres (CIAS) asbl • Partena - Assistance et Solidarité asbl soutenus par Partenamut - Mutualité Libre (527) • Les œuvres hospitalières libérales asbl • Liberaal ondersteuningpunt vzw • Jeunes mutualistes libéraux asbl • Crejaksie vzw • Liberale beweging voor volksontwikkeling - L.B.V. vzw • Ligue libérale des pensionnés asbl • Liberaal overleg voor gezinsbeleid en algemeen welzijnswerk L.O.G.A. vzw • Liever thuis LM vzw • L.V.Z. - Vormingsdienst vzw • Liberale vereniging van personen met een handicap vzw • Zorgkas van de liberale ziekenfondsen sm • Hôpital Plus - Hospitaal Plus sm • Œuvres sociales de la Mutualité Libérale du Brabant asbl • Centre de coordination de soins et services à domicile indépendants de Bruxelles asbl • Centre de coordination de soins et services à domicile indépendants du Brabant wallon asbl • Liberaal coordinatiecentrum voor thuiszorg en dienstverlening vzw • Vereniging van zelfstandige verpleegkundigen en vroedvrouwen vzw • Sportievak vzw • Creafun vzw • LM Vakanties vzw • Gezondheidsschool vzw • JClub De Panne vzw • Liberale vereniging voor mindervaliden Oost-Vlaanderen vzw • Liberale sociale werken Oost-Vlaanderen vzw • Liberale bonden van gepensioneerden van de provincie OostVlaanderen vzw • Zomerzon Oost-Vlaanderen vzw • Fédération des centres de Coordination de soins et de Services à Domicile Indépendants asbl • Loisirs Education Santé asbl • Fédération libérale des pensionnés en Hainaut-Ouest asbl • Culture-Education-Loisirs en Hainaut-Ouest asbl • Cosediho asbl • Fédération des Centres de Coordination de soins et de Services à Domicile Indépendants asbl • Fédération libérale des pensionnés en Hainaut-Ouest asbl • Loisirs Education Santé asbl • Culture-Education-Loisirs en Hainaut-Ouest asbl • Cosediho asbl soutenus par l’Union Nationale des Mutualités Libérales (400) 35 - M-team • Rapport annuel 2012 Répartition des dépenses 32.161.648 euros de budget pour 2012 Evolution des budgets vs dépenses (k€) 35.000 30.000 25.000 20.000 15.000 10.000 5.000 0 09 10 11 12 Budget Actual Actual strategic Répartition par catégorie de services 3 %- Strategic 8,5 %- Specific services 88,5 %- Common services 36 - M-team • Rapport annuel 2012 Répartition des charges 3,25 %- Strategic plan 1,93 %- Telecom 17,20 %- IT HW & SW 3,41 %- Facilities & office 12,66 %- Contractors & subcontractors 61,55 %- Wages & indirect personnel Répartition par type de coût 3 %- S trategic costs 12 %- T ransform Investment costs 16 %- C orporate Services 69 %- Service costs Asbl M-team Route de Lennik 788 bte 1 1070 Anderlecht Tél. +32 2 421 45 11 Fax +32 2 420 33 15 www.m-team.be [email protected] Éditeur responsable Jean-Paul Adans managing director Rédaction & traduction Olivier Fabes - asbl M-team Création & réalisation CHR!S - Communication Agency www.chriscom.be Impression Massoz