Les médicaments génériques : efficaces et moins chers

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Les médicaments génériques : efficaces et moins chers
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Les médicaments génériques : efficaces et moins chers !
es médicaments génériques n’ont toujours pas la cote en Belgique… Actuellement, leur part de marché n’atteint que 8%
alors que chez certains de nos voisins (les Pays-Bas, l’Allemagne ou l’Angleterre), elle représente plus de 50% des prescriptions.
Considérés, à tort, comme produits blancs, les génériques sont des médicaments dont la qualité, l’efficacité et la sécurité
sont comparables aux médicaments de marque. D’ailleurs, qu’il s’agisse d’originaux, de génériques ou de “copies”, tous les
médicaments mis sur le marché en Belgique doivent répondre aux mêmes normes de qualité.
L
Qu’est ce qu’un médicament générique ?
Le médicament générique est un médicament semblable au médicament original de référence (on dit “essentiellement similaire”).
En d’autres termes, le médicament générique a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme
pharmaceutique (comprimés, sirops,…), le même mode d’administration (voie orale, injections intraveineuses,…) et donnent lieu
aux mêmes concentrations dans l’organisme que le médicament original (c’est ce qu’on appelle la bio-disponibilité).
Les génériques et copies n’apparaissent sur le marché que lorsque le brevet d'un médicament est expiré. C’est alors que les fabricants peuvent commercialiser le principe actif.
En revanche, le médicament générique porte un autre nom, il se présente parfois sous une autre forme (un comprimé ovale au lieu
de rond par exemple), une autre couleur voire même un autre goût. De telles différences peuvent susciter la méfiance de certaines
personnes, toutefois, elles n’ont aucun impact sur l’efficacité thérapeutique.
Qu’est-ce qu’une copie ?
Outre le statut de “générique”, un médicament peut également obtenir le statut de “copie” lorsqu’il est utilisé depuis au moins
10 ans dans l’Union Européenne.
Remboursement des génériques
Lorsqu’un médicament générique (ou une copie) est admis au remboursement, il doit être au moins 26% moins cher par rapport
au médicament original. Ce prix inférieur se justifie essentiellement par l'absence de frais de recherche et de développement.
En utilisant des génériques, le patient y gagne sans aucun doute, mais l’INAMI aussi. D’autant que certaines firmes mettant sur le
marché des médicaments originaux parviennent à faire correspondre leur prix à celui du générique équivalent. Ces diminutions de
coût permettent de dégager des marges dans le budget de l’assurance maladie pour de nouveaux médicaments traitant de nouveaux besoins.
Tous les génériques ne sont pas remboursables, mais la grande majorité d’entre eux étant meilleur marché que leurs originaux, ils
permettent néanmoins aux patients de faire des économies non négligeables.
Que pouvez-vous y gagner ?
Prenons l’exemple du Brexine (médicament original dont le principe actif est le piroxicam) : pour cet anti-inflammatoire, il existe plusieurs alternatives moins chères qui se présentent sous forme de comprimés ou de gélules.
PP : prix public; TM : ticket modérateur, BIM : bénéficiaires de l’intervention majorée.
Médicament original
Brexine
comp. 30x20mg
PP
TM Actifs TM BIM
(en euros)
(en euros)
(en euros)
19,74
8,78
7,32
Médicament
générique ou copie
PP
TM Actifs TM BIM
Actifs
BIM
Gain en % Gain en %
(en euros)
(en euros)
(en euros)
Piroxicam Bexal
comp. 30x20mg
9,35
2,34
1,40
73
81
Piroxicam Ratiopharm
comp. 30x20mg
11,06
2,76
1,66
69
77
Piroxitop
comp. 30x20mg
11,82
2,95
1,77
66
76
Piroxicam E.G.
gél. 30x20mg
13,56
3,39
2,03
61
72
Solicam
gél. 28x20mg
13,51
3,38
2,03
59
70
Merck-Piroxicam
gél. 30x20mg
14,61
3,65
2,19
58
70
Que retenir de ce tableau ?
Si, en concertation avec votre médecin, vous optez pour un générique ou une copie, votre gain pécuniaire dans cet exemple peut aller
de 58 à 73% pour les actifs et de 70 à 81% pour les bénéficiaires de l’intervention majorée.
Informez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
Christine Petit
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Tremplin vers le domicile
D
e plus en plus, les hôpitaux belges tentent de favoriser les hospitalisations de jour. Le séjour à l’hôpital ne durant qu’une seule
journée, les patients sont amenés à rentrer chez eux si aucun accompagnement paramédical n’est nécessaire, dès la stabilisation post-opératoire acquise. Toutefois, pour certains patients, l’organisation de ce retour précoce peut parfois poser problème.
A la difficulté de trouver un accompagnateur disponible pour le trajet du retour et pour la surveillance dans les 24 heures qui suivent, s’ajoutent l’éloignement du domicile et dans certains cas, la nécessité d’une visite de contrôle le lendemain de l’intervention.
Pour une personne récemment hospitalisée, ces nombreux déplacements représentent une fatigue et un coût supplémentaires.
Les Mutualités Libres en sont parfaitement conscientes. C’est pourquoi, en collaboration avec les Cliniques universitaires SaintLuc est née l’idée de créer un “hôtel de soins”, à proximité de l’hôpital, dans l’infrastructure du Roseau.
Cette initiative, qui n’existe encore qu’au stade de projet pilote, a pour objectif d’héberger les patients dans un hôpital de jour et de
leur garantir un minimum de surveillance.
Du point de vue financier, les Mutualités Libres offrent une intervention de 22 euros à leurs membres. Ainsi, il vous en coûtera
13,60 euros la nuit, repas du soir et petit déjeuner inclus. Cette intervention est valable pour maximum deux jours : le jour même
de l’hospitalisation de jour et au besoin, la veille de l’intervention. Le patient peut être accompagné d’un proche. Ce dernier paiera
de 19 à 35,60 euros selon les services utilisés. Il partagera la chambre de la personne hospitalisée.
Pour plus de renseignements sur ce projet innovant, contactez le service social de votre mutualité ou le Roseau 02-764 20 50.
Site Internet : www.saintluc.be/hospitalisation/visites/roseau.htm.
Pour organiser les soins ou services d’aide dont vous auriez besoin lors de votre retour à domicile, votre mutualité est aussi à votre
service par l’intermédiaire de son centre de coordination.
Un numéro d’appel unique, 7 jours sur 7 : 078-15 21 48
Nathalie Renna
Implants : réductions de prix
E
n 2004, les dépenses de l'assurance maladie ont dépassé le budget. Les secteurs responsables du dépassement se verront dès
lors imposer des mesures d'économies.
Certains diront que ces mesures viennent trop tard, mais le but est précisément de freiner l'évolution des dépassements de manière structurelle.
Le secteur des implants est un des secteurs visés qui devront économiser cette année. Le montant des économies à réaliser s'élève au total à 14 millions d'euros... A titre de comparaison : le budget 2004 s'élevait au total à ± 375 millions d'euros.
Le secteur des implants gagne tout doucement en importance, parallèlement au développement de nouvelles techniques médicales. Or, si le nombre d'interventions augmente, des économies ne sont envisageables qu'en réduisant les prix.
C'est pourquoi il a été décidé de réduire de 10% le prix des stimulateurs cardiaques et de réduire de 15% le prix des défibrillateurs
cardiaques. Ces mesures n'affecteront que l'assurance maladie et non pas les patients, puisqu'il s'agit d'interventions entièrement
remboursées. Les patients devront toutefois prendre en charge d'autres coûts comme, par exemple, les frais de délivrance de la
pharmacie hospitalière. Il s'agit d'un montant de 10% du prix de l'implant (max. 148,74 euros). Cette règle vaut pour tous les
implants.
Il a également été décidé de réduire un certain nombre d'interventions forfaitaires: une réduction de 5% pour les forfaits de certaines endoprothèses et pour certains forfaits relatifs au matériel endoscopique et de viscérosynthèse (utilisé dans le cadre d'interventions chirurgicales, pour suturer une plaie, par exemple) et des réductions de 10 à 20% pour les forfaits relatifs aux produits
visco-élastiques (utilisés dans le cadre d'interventions chirurgicales aux yeux). Etant donné qu'il s'agit de montants forfaitaires
fixes, ces réductions ne sont pas uniquement intéressantes pour l'assurance maladie, qui devra moins rembourser, mais également pour les patients, grâce à la réduction de la quote-part personnelle et/ou la marge de délivrance.
Regina De Paepe
Les implants : définition
Il faut entendre par le terme “implant”: tout instrument, appareil, équipement, toute matière ou tout autre article, utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans le bon fonctionnement de celui-ci.
L’implant est destiné par le fabricant à être utilisé exclusivement chez l’homme et principalement à des fins :
• de diagnostic, prévention, contrôle, traitement ou atténuation d’une maladie, d’une blessure, ou d’un handicap;
• d’étude, de remplacement ou modification de l’anatomie ou d’un processus physiologique.
L’action principale voulue sur le corps humain n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques, chimiques ou
immunologiques ni par métabolisme, mais la fonction de l’implant peut être assistée par de tels moyens.
L’implant est implanté en tout ou en partie par voie chirurgicale ou médicale dans le corps humain ou dans un orifice
naturel. Il peut également remplacer une partie du tissu épithélial. Il est destiné à rester dans le corps humain après
l’intervention pendant 30 jours au moins et ne peut être enlevé que par une intervention chirurgicale ou médicale.
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Le transport urgent en ambulance : tarifs
L
orsque vous faites appel au service 100 (112 pour les gsm), les tarifs du transport sont fixes. Pour d'autres types de transport en ambulance, les tarifs peuvent varier d'un service de transport à l'autre et au sein d'un même service, en fonction
du type de transport.
Transport en ambulance suite à un appel au service 100
Tarifs 2005
Forfait pour les 10 premiers km
A partir du 11e jusqu'au 20e km
A partir du 21e km
50,07 euros
4,96 euros/km
3,72 euros/km
L'assurance maladie ne prévoit pas de remboursement pour les frais de transport suite à un appel au service 100.
La mutualité, par contre, accorde un remboursement dans le cadre de l'assurance complémentaire. Hospitalia+ prévoit
également un remboursement.
Soyez vigilants, ne payez jamais de facture d'un SMUR (Service Mobile d'Urgence) qui arriverait en même temps que
l'ambulance. Ces frais sont à charge de l'hôpital qui a envoyé le SMUR.
Bert Corremans
Les frais du SMUR
e SMUR (Service Mobile d'Urgence) est une équipe de spécialistes médicaux et infirmiers qui viennent à votre secours en
cas d'incident. Ils sont mobilisés par le service 100. En tant que victime ou témoin, il est donc impossible d’appeler directement un SMUR. L'équipe dispose du matériel nécessaire pour pouvoir administrer les premiers secours aux blessés à l'endroit
même du sinistre. Le SMUR ne se charge pas du transport des patients, mais, le cas échéant, les membres de l'équipe peuvent
assurer l'assistance et l'observation d'une victime lors du transport en ambulance à l'hôpital.
L
Il est possible qu’une facture d'hôpital reprenne les frais d'intervention ou les frais de déplacement du SMUR. Votre mutualité
conteste la facturation de ces frais pour la simple et bonne raison que les hôpitaux touchent chaque année un montant forfaitaire destiné à financer les SMUR. Pas question, donc, d'imputer les frais aux patients. Le 28 septembre 2004, le juge de paix à
Louvain nous a d'ailleurs donné gain de cause concernant les prestations du SMUR effectuées à partir du 1er janvier 2002.
Suite à ce jugement, les Mutualités Libres ont décidé de procéder à la récupération des montants indus pour l'ensemble des
membres.
Avez-vous payé des frais facturés pour une prestation du SMUR ?
Si vous êtes d'accord, le service JURA de votre mutualité prendra contact avec l'hôpital concerné pour essayer de récupérer le
montant indu. Renseignez-vous auprès du service JURA de votre mutualité.
L'hôpital a-t-il envoyé une facture reprenant des frais par rapport au SMUR ?
Contactez le service JURA de votre mutualité avant de payer la facture !
Notez que les prestations techniques réalisées par un médecin spécialiste sur place ou dans l'ambulance peuvent être prises
en compte, tout comme des honoraires d'assistance médicale (code 590472).
Isabel Huyghe
Hospitalia se porte bien, même très bien !
A
près l’augmentation des primes des assurances hospitalisation du privé, voire la suppression récente par deux grandes
compagnies de leur assurance pour particuliers, le secteur fait grise mine… Mais pas aux Mutualités Libres puisqu’au
contraire, Hospitalia, leader de son marché, vient de fêter sa 505.000e inscription ! Un succès qui ne doit rien au hasard :
depuis 25 ans, des centaines de milliers de Belges font confiance à Hospitalia, créée et gérée par les Mutualités Libres. Il faut
dire qu’avec ses prix très compétitifs et sa garantie de remboursements rapides et efficaces, tant des acomptes que des factures d’hospitalisation, de soins pré- et post-hospitaliers et de soins ambulatoires, elle a tout pour séduire. Ayant toujours à
cœur la constante amélioration des couvertures avec un maintien des primes à un coût raisonnable, Hospitalia propose un
maximum de protection et de formules qui répondent aux divers besoins de la population. Les quatre formules principales
sont : Hospitalia, Hospitalia+, Hospitalia Ambulatoire et Hospitalia Continuité (pour en savoir plus, demandez une brochure à
votre mutualité ou cliquez sur www.hospitalia.be). Gageons dès lors que de plus en plus de personnes ayant des difficultés à
payer les primes du privé ou ayant vu leur portefeuille transféré sans avis préalable nous rejoindront bientôt. Hospitalia… à
quand la 510.000e inscription ?
Cécile Avril
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E
urope is alive and kicking... En 2004, la grande famille
européenne a accueilli dix nouveaux Etats-membres et la
Carte européenne d'assurance maladie (CEAM) a vu le jour.
D'autres réalisations sont peut-être moins visibles pour le
grand public, mais tout aussi importantes ! Pensons, par
e xe m p l e, aux restructurations de l'assurance maladie en
France, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Pour ne pas perdre les pédales dans ce contexte d'évolutions
permanentes, il est important que les mutualités sachent ce qui
se passe au-delà des frontières et qu'elles tendent la main aux
mutualités et aux assureurs à l'étranger. Après tout, ils visent
tous le même but, c'est-à-dire offrir à leurs clients les meilleurs
services dans le cadre de l'assurance maladie.
Grâce à sa connaissance de la langue, de la culture et de l'assurance maladie locales, le partenaire étranger peut forcer les
hôpitaux à respecter les tarifs.
Les dossiers sont gérés de manière électronique, selon certaines procédures. Les différents partenaires peuvent se loguer
sur www.carebridges.com
Fidèles à leur esprit innovateur, les Mutualités Libres estiment
que leur rôle sur le plan international ne se limite pas aux
forums de discussion et aux projets transfrontaliers. Il y a
quelques années, l'idée a surgi de créer une organisation chargée de développer des services internationaux en impliquant
des acteurs de l'assurance maladie et des soins de santé de
nationalités différentes.
En 2002, les Mutualités Libres et leurs partenaires internationaux ont fondé l'organisation Carebridges International.
Depuis lors, assureurs et mutualités de plusieurs pays s’échangent du “know-how” et développent des services internationaux. Sont impliqués dans le projet : la France (Mutuelles
Mieux-Être), l'Allemagne (UKV), l'Espagne (Caser), le Portugal
(Multicare), l'Italie (Unisalute), la Suisse (Assura) et le Liban
(Globemed). La Belgique est représentée par les Mutualités
Libres. Ces organisations couvrent ensemble plus de 9,5 millions d'assurés.
La collaboration dans le cadre de Carebridges International ne
change rien aux procédures à suivre par les assurés : comme
par le passé, ils doivent co n ta c ter la ce n t ra le d'alarme
EuroCross (+32 2 272 09 00) en cas d'urgence médicale.
Cette collaboration a donné lieu à un certain nombre de projets
concrets. Lorsqu'un assuré des Mutualités Libres est hospitalisé d'urgence dans un des pays impliqués, le partenaire local se
charge des formalités administratives et financières et il vérifie
les factures d'hôpital pour éviter les surfacturations.
Depuis fin 2004, les Mutualités Libres assument la présidence
de Carebridges International. Dans les années à venir, l'organisation essaiera d'étendre les collaborations au sein des nouveaux Etats-membres de l'UE et elle suivra de près les évolutions au niveau européen. Il en résultera sans aucun doute de
nouveaux défis. Les directives Bolkestein, par exemple, qui prônent une profonde libéralisation du marché interne, ont déjà
secoué les esprits au sein du secteur des soins de santé. Reste
à voir quelles seront les conséquences pour le secteur des
assurances... Plusieurs Etats-membres sont en outre en pleine
restructuration de l'assurance maladie, une évolution qui mett ra les assure u rs et les ass u ra n ces complémentaires des
mutualités à l'avant-plan. Carebridges International constitue
l'outil idéal pour grouper les compétences des différents pays
en vue de répondre aux tendances et de développer de meilleurs
services.
Christian Horemans
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GLOBAL PICTURES
P
endant les mois de mai et de juin, les étudiants dressent
des barricades de syllabi, notes, fardes et brouillons. Et
oui, le monde disparaît et il n'existe plus que les examens. Le
stress est immense, l'adrénaline monte, la mémoire semble
exploser... Bref, le kot se transforme en cabine à haute tension.
Pour ne pas se perdre dans le chaos du blocus, Profil a listé les
quatre verbes essentiels vous facilitant la vie : se préparer, planifier, répéter et varier. Bonne lecture et bonne chance !
Booster la mémoire devenez un pro du blocus
Se préparer
Chaque étudiant a sa propre méthode d'étude, mais une chose
est certaine : étudier de manière efficace demande une bonne
préparation ! Voici les trois règles d'or :
Cernez LA MATIÈRE à étudier
Pendant le blocus, le temps est un bien rare. Ne perdez donc
pas de moments précieux à étudier des chapitres qu'il ne faut
pas connaître pour l'examen.
La mémoire est la précieuse servante
de l'intelligence
(Marcel Bizos, professeur et auteur français)
•
Fixez des PRIORITÉS
Quels sont les cours les plus importants ? Quels sont les plus
lourds ? Faites un planning en fonction de cette information.
•
STRUCTUREZ la matière
Le type d'information et la manière dont elle est présentée font
que la mémoire n'enregistre qu'une partie de tout ce que vous
lisez. En tant qu'étudiant, la matière à étudier se présente en
général sous la forme de livres, de cours ou de notes avec de
grands blocs de texte ininterrompu. La mémoire est toutefois
multifonctionnelle et travaille sur base d'images, de sons, de
structures et de rapports. Intégrer ces éléments dans la matière à étudier facilitera le travail d'étude.
•
Des infos
concevables
Comprendre
des nouveautés
Acquérir de la
connaissance
permanente
8
ne
demandent
pas d'effort
sont enregistrées dans
demande
un effort
sont enregistrées dans
demande
une méthode
est enregistrée
d'étude active
dans
(comprendre et
structurer)
Il suffit de faire le test : parions que vous avez d'abord jeté un
coup d'oeil sur les titres, les encadrés et les schémas avant de
lire le reste de cet article ? Soyez créatifs ! Mettez vos cours en
page, de manière à ce que les éléments importants soient
accentués.
Pour la petite histoire... : la mémoire à long terme est plus effi cace que la mémoire à court terme. Si vous voulez bien maîtri ser la matière, n'attendez pas la dernière minute pour lire,
structurer et synthétiser vos cours.
Planifier
Chaque étudiant a sa propre méthode d'étude, mais une chose
est certaine : étudier de manière efficace demande un bon planning ! Voici les trois règles d'or :
la mémoire
à court terme
la mémoire
à moyen terme
la mémoire
à long terme
• Adaptez votre planning à votre BIORYTHME
Les lève-tôt ont intérêt à étudier le plus
possible le matin, tandis que les couchetard font la grasse matinée pour pouvoir
“foncer” l'après-midi, le soir ou même la
nuit !
Prévoyez des PAUSES
Pour augmenter la concentration, il suffit
de prendre un bon bol d'air tous les jours.
Et pour bien dormir, ess a yez de vo u s
relaxer avant de vous coucher pour que
votre esprit se calme après une journée
d'étude intense.
•
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• Prenez un PETIT-DEJEUNER, un LUNCH et un SOUPER
Ne mangez pas derrière vos syllabi, mais installez-vous à table
et profitez-en pour papoter un peu... question de changer d'air.
Gardez toujours une bouteille d'eau près de vous pour éviter la
déshydratation, les maux de tête et les pertes d'énergie.
Pour la petite histoire... : pendant la période du blocus, un étu diant consomme en moyenne quelque 2.500 calories par jour.
Essayez d'en tenir compte : mangez assez, mangez sain et
régulièrement.
Répéter, répéter, répéter
Chaque étudiant à sa propre méthode d'étude, mais une chose
est certaine : cette petite phrase ne vous est certainement pas
inconnue ! En effet, étudier de manière efficace demande un
effort au niveau de la répétition.
Un étudiant qui assiste aux cours, qui retravaille ses notes le
soir et qui synthétise la matière en guise de préparation au blocus a déjà passé trois fois passé la matière en revue. Dans ce
cas, la répétition se fait sous différentes formes, mais comme
vous verrez ci-dessous, la variation est un must.
Répéter est un exercice de mémoire éprouvé. En répétant la
table des matières, par exemple, avant d'entamer le vrai travail
d'étude, vous pourrez mettre toute question d'examen tout de
suite dans le contexte correct.
Pour la petite histoire... : la mémoire peut stocker tout au plus
7 choses à la fois. Permettez donc au cerveau d'absorber les
nouvelles infos en limitant les temps d'étude par cours au lieu
de faire un blocus marathon.
Varier
Etudier de manière efficace demande de la motivation. Ditesvous bien que le blocus, ce ne sont pas deux mois ennuyeux,
enfermé avec vos bouquins.
Faites en sorte que ce soit une période intéressante et surprenante : variez !
Pour la petite histoire... : en moyenne, un adulte peut se
concentrer pendant 50 minutes. Restez attentif en apportant de
la variation.
Variation
au niveau du
programme
au niveau de
la matière
au niveau de la
méthode
étudier &
se relaxer
cours “lourds”
&
cours plus
“légers”
à haute voix,
en silence ou en
prenant note
Conclusion : Il n’y a pas de recette magique pour aborder et
réussir les examens. Même si vous êtes un des heureux spécimens qui absorbent la connaissance comme une éponge, le
succès n'est pas garanti (cf. encadré). Mais vous pouvez vous
faciliter bien des choses par une bonne préparation, assortie
d’une organisation intelligente. Travaillez dur et soyez confiant.
Bonne chance!
La confiance en soi
est la plus efficace des armes
(Benjamin Spock, pédagogue américain)
Brenda Schuddinck
C'EST MALIN...
William James Sidis est né à New York, le
1er avril 1898, de parents d'origine ukrainienne. Sa mère avait fait des études de
médecine à l'Université de Boston et
son père était un psychothérapeute
renommé grâce à ses réalisations au
niveau de l'hypnose.
Sidis avait le Q.I. le plus élevé jamais
mesuré. Il maîtrisait le grec ancien à
l'âge de 3 ans et le russe, l'allemand et
le français à l'âge de 8 ans. Adulte, il
parlait plus de 40 langues et dialectes.
Entré à Harvard à 11 ans et diplômé “cum
laude” à l'âge de 16 ans, il devint le plus
jeune prof jamais connu. Il passait une
bonne partie de sa vie à étudier le phénomène des trous noirs dans l'univers.
William James Sidis était probablement
un des plus grands génies de l'histoire.
Or, les médias et les fréquentes
attaques de harcèlement moral l'ont
poussé à abandonner son job à l'université et à disparaître dans la foule. Sa
mort prématurée en 1944 (il avait 46
ans) l'a empêché d'achever ses travaux.
L'intelligence,
ce n'est pas la connaissance,
mais bien ce que vous faites
avec cette connaissance
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L
a terre se réchauffe. Les températures
accrues résultent en partie de notre
style de vie intense: le chauffage, la circulation, les déchets, etc. entraînent inévitablement une pollution atmosphérique, tant au
niveau du sol qu’au niveau des eaux. Les
pluies acides, les trous dans la couche
d'ozone, le smog et la pollution sonore
menacent la vie quotidienne et provoquent
de nombreux problèmes de santé.
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La terre a de la température
Un rapport dévastateur
Existe-t-il un rapport entre la pollution environnementale et la
santé de l'être humain ? Votre asthme est-il lié à la circulation
intense dans votre quartier ? Manquez-vous de souffle lors des
journées de grande chaleur ? C'est “normal” !
De nombreuses études ont démontré qu'il existe bel et bien un
rapport entre la pollution environnementale et toute une série de
problèmes de santé. Les enfants, les seniors et les personnes
malades y sont les plus sensibles.
Lors de la conférence ministérielle Environnement-Santé de
Budapest (juin 2004), des priorités d’action ont été relevées. Par
exemple :
• pour l’air : réduction significative des émissions de gaz à effet
de serre et des substances polluantes afin de réduire les maladies respiratoires;
• pour l’eau : mise en place et bon fonctionnement d’un réseau
d’épuration performant pour améliorer l’accès à une eau sûre
et abordable pour tous;
• pour la mobilité : promotion des modes de transport alternatifs
afin de diminuer le trafic routier, tout en renforçant la sécurité
routière.
L'effet de serre
A peu près chaque jour, les médias parlent des effets spectaculaires de l'effet de serre et surtout du réchauffement de la terre,
des modifications climatiques et de l'augmentation du niveau
des mers et des océans. Le Panel intergouvernemental sur les
changements climatiques (IPCC) des Nations Unies s'attend à ce
que la température augmente de 1,5 à 6°C au cours de ce siècle,
ce qui aura de nombreux effets néfastes pour la nature, l'homme, l'économie et la société.
La vie sur notre planète est possible grâce aux gaz dits “à effet
de serre”, qui sont naturellement présents dans l'atmosphère
(dioxyde de carbone, méthane...). Mais cette vie, et plus particulièrement les activités humaines telles que la co m b u st i o n
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d'énergies fossiles, le traitement des déchets, l'industrie, la circulation, l'agriculture et l'élevage renforcent ce processus d’effet de serre de manière artificielle. Ce réchauffement “renforcé”
est responsable des modifications du climat. Une réduction
considérable des gaz à effet de serre s'impose logiquement !
Le protocole de Kyoto
Le protocole de Kyoto, conclu et signé après maintes discussions
par les pays du monde entier (ou presque), est entré en vigueur
le 16 février 2005. La Belgique s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7,5% (par rapport à l'année de
référence 1990) pour la période 2008-2012. La réduction des
émissions de dioxyde de carbone (CO2) est prioritaire. Le dioxyde
de carbone est une substance qui se libère essentiellement lors
de la combustion d'énergies fossiles telles que, le charbon, le
pétrole, le gaz naturel, etc. La circulation, l'industrie et les
ménages sont de grands consommateurs d'énergies fossiles. En
d'autres mots : nous pouvons participer de manière active à
l'exécution du protocole de Kyoto en maniant avec soin les
matières premières et l'énergie.
Vivre de manière écologique
Les ménages belges deviennent de plus en plus petits, mais de
plus en plus nombreux. Le résultat ? Une consommation accrue
de chauffage, d'éclairage et d'eau. La moitié à trois quarts de la
consommation d'énergie d'un ménage sert à chauffer l'habitation. Des systèmes de chauffage écologiques peuvent aider à
réduire les émissions de dioxyde de carbone. C'est mieux pour
l'environnement... et pour votre porte-monnaie !
Vivre de manière écologique, plus de confort et moins de frais
• Baisser le thermostat d'un degré vous permet d'économiser
jusqu'à 7% sur la facture d'énergie.
• Une maison bien isolée demande un bon système de ventilation !
• Optez pour les appareils électriques de la catégorie A, qui sont
les plus économes.
• Utilisez des ampoules économiques et éteignez les lampes
dans les chambres où il n'y a personne.
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•
Optez de préférence pour de l'énergie durable ou “verte”
comme, l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l'énergie hydraulique, etc.
La circulation
De nos jours, un trajet en voiture ne pose plus aucun problème.
En moyenne, nous sommes sur la route pendant une heure et
demie... chaque jour !
Malheureusement, la circulation cause pas mal de dégâts au
niveau écologique : l'air est pollué par un gigantesque cocktail de
dioxydes de carbone, d'oxydes de carbone, d'oxydes d'azote, d'hydrocarbures et de minuscules particules de poussière. Toutes ces
substances se mélangent dans l'atmosphère et pénètrent dans
nos poumons.
Participer à la circulation de manière plus écologique
• Marcher ou prendre le vélo pour de courtes distances est
meilleur marché et plus sain pour la santé et pour l'environnement.
• Pourquoi ne pas opter pour les transports en commun ?
• Essayez le co voiturage pour aller au travail ou à l'école.
• Conduire de manière calme et aisée est moins polluant et plus
économe.
La pollution sonore
Outre l'émission de toutes sortes de substances nuisibles, c'est
surtout la pollution sonore qui dérange les habitants de l'Europe.
La circulation routière, les chemins de fer, les avions et les activités industrielles sont les principaux “coupables”.
L'Union Européenne a établi une directive visant à limiter la
pollution sonore et les problèmes de santé qui en résultent :
troubles du sommeil, maladies cardiovasculaires, hypertension,
baisse de la productivité et parfois même surdité.
La directive stipule que tous les Etats-membres, y compris la
Belgique, sont tenus d'introduire des mesures pour éviter l'exposition au bruit.
Bronzer sainement
Le soleil donne un sentiment de bien-être et aide la peau à produire de la vitamine D, mais méfiez-vous ! Le soleil brûle pendant
les mois d'été. La pollution environnementale détruit la couche
d'ozone, qui est censée nous protéger contre les rayons ultraviolets du soleil. De nombreuses personnes sont dès lors victime
d'un coup de soleil ou de réactions allergiques.
De plus, le nombre de cancers de la peau a fortement augmenté
ces dernières années. Ce sont surtout les expositions brèves
mais intenses qui sont dangereuses, en premier lieu pour les
enfants, les jeunes et les personnes ayant une peau très blanche.
Le risque de développer un cancer de la peau à l'âge adulte augmente lorsqu'un enfant est trop exposé au soleil ou souffre d'un
coup de soleil.
Bronzer sainement
• Optez pour une crème solaire avec un indice de protection suffisamment élevé et appliquez-la toutes les deux heures.
• Evitez l'exposition au soleil entre 12h et 15h.
• Po r tez des vêtements de pro tection (T-shirt, ca s q u e t te ,
lunettes de soleil).
• Portez une attention particulière à la protection des bébés, des
enfants et des adolescents.
Le 5 juin 2005 :
journée mondiale de l'environnement
Chaque année, les Nations Unies mettent l'environnement à
l'avant-plan lors de la journée mondiale de l'environnement,
le 5 juin. Le thème retenu pour 2005 : “Des villes vertes, un plan
pour la planète”. Les festivités principales se tiendront à San
Francisco... Chose curieuse, puisque les Etats-Unis continuent à
se distancier du protocole de Kyoto.
Karen Willems
Habiter sainement
L'environnement sain ne s'arrête pas à la porte d'entrée : nous passons 90% de notre temps à la maison.
Dans la nouvelle brochure du service Promotion Santé,
vous verrez comment un intérieur sain s'accompagne
de bien-être et de confort : aération, chauffage, isolation, matériaux de construction, protection contre les
acariens et le dioxyde de carbone, etc.
Nouvelle brochure “L'asthme sous contrôle”
La croissance du nombre de personnes asthmatiques
et/ou allergiques résulte d'une série de substances
nocives polluant l'atmosphère. L'asthme est ennuyeux,
mais un traitement adéquat permet aux patients de
vivre une vie normale. La brochure du service Promotion
Santé, “L'asthme sous contrôle” vous donne de bons
conseils pour mieux gérer la maladie.
Ces brochures sont gratuites et disponibles auprès des
agences locales des Mutualités Libres et auprès du :
Service Promotion Santé
Union Nationale des Mutualités Libres
Rue Saint-Hubert 19 à 1150 Bruxelles
Tél. : 02-778 92 11, Fax : 02-778 94 04
e-mail : [email protected]
Plus d'infos
IBGE –BIM
Institut bruxellois pour la gestion de l’environnement
Gulledelle, 100 à 1200 Bruxelles
Tél. : 02-775 75 11 - Fax : 02-775 76 11
www.ibgebim.be
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GLOBAL PICTURES
F
acteur d’épanouissement personnel, l’accès aux loisirs, à la
détente et aux vacances représente un droit fondamental
dont les personnes moins valides sont parfois privées.
L’isolement, la perte d’autonomie, les problèmes d’organisation
et surtout le coût élevé du voyage en découragent plus d’un.
Fort heureusement, de nombreuses associations ou initiatives
privées existent partout en Belgique. Profil a rencontré l’une
d’elles, l’association Décalage, qui organise des voyages au bout
du monde où se rencontrent valides et non valides.
Des vacances en chaise roulante
A cette période de l’année, tout le monde rêve de destinations
lointaines, de plages de rêve, de mer bleu azur… Pour certains
d’entre nous, ceci peut paraître un rêve irréalisable. Lorsque
l’on est constamment en chaise roulante ou partiellement valide, organiser des vacances peut devenir une véritable course
d’obstacles. Et pourtant, il n’y a aucune raison pour que les personnes à mobilité réduite ne puissent se permettre de faire les
mêmes voyages que les personnes valides. C’est pour défendre
ce principe que l’asbl Décalage organise depuis deux ans des
voyages d’aventure dans des contrées lointaines et des activités
qui s’adressent autant aux personnes atteintes d’un handicap
qu’aux valides.
Vacances, j’oublie tout… Ou presque…
Il faut savoir que, lorsqu’on est moins valide, réserver des
vacances peut s’avérer un véritable casse-tête. Tout dépend,
bien entendu, de la capacité de mobilité du vacancier. Mais prenons, par exemple, le cas d’une personne en chaise roulante. La
première condition essentielle à laquelle devra répondre l’hôtel
sera sans nul doute l’accessibilité. Les nombreux escaliers,
sans rampe d’accès, sont évidemment à bannir. Ensuite, il faut
penser également à l’accessibilité des commodités à l’intérieur
de la chambre : la chaise roulante passera-t-elle la porte des
toilettes ou de la salle de bain ?
Toutefois, avant d’arriver jusqu’à l’hôtel, d’autres obstacles restent à franchir… L’avion, par exemple. La demande pour voyager
en chaise roulante doit se faire longtemps à l’avance, le transfert du terminal à l’avion doit être organisé consciencieusement
en fonction du handicap et de la capacité de la personne à être
déplacée. Il faut également savoir qu’en dehors l’Europe et des
USA, certains pays ne disposent pas du matériel approprié et
notamment des “chaises de transfert”, capables de passer dans
les couloirs étroits de l’avion.
A l’aventure !
Quant aux amateurs de sensations fortes, un handicap ne
devrait pas les empêcher de vivre quelques aventures extrêmes.
En tous les cas, c’est l’idée défendue par l’association Décalage
qui se trouvait au Sénégal à la nouvelle année…
Dans le même esprit, chaque année sont organisés des séjours
au ski pour les personnes moins valides. Parmi les prochaines
destinations : Moscou en mai et un circuit au Maroc en octobre.
Et oui, ce genre de destination est tout à fait envisageable,
même en chaise roulante ! Cela demande néanmoins une solide expérience des voyages, un matériel adéquat et une organisation sans faille. “En tant qu’association, nous possédons du
matériel adapté à la personne non valide, notamment, un hip pocampe pour aller dans l’eau, une chaise de transfert, un tira lo pour flotter sur l’eau, des rampes d’accès, etc.”, explique
Pascal Vandewyngaerde, trésorier de Décalage. “Ce type d’ap pareillage représente un investissement très important pour
une personne seule”.
L’organisation d’un tel voyage demande à l’association près d’un
an. Une attention particulière est également accordée au coût
afin qu’il soit réduit au maximum.
“Les tarifs des voyages sont généralement tout à fait abor dables. Cependant, le prix est à doubler lorsque la personne
non valide a besoin d’un accompagnateur… De plus, nous ne
bénéficions d’aucune aide. Les loisirs ne sont malheureuse ment pas subsidiés”, ajoute-t-il.
Dépasser ses limites
De nombreuses possibilités de loisirs sont offertes aux personnes moins valides. Toutefois, le manque d’information
empêche la plupart d’entre elles de “se jeter à l’eau”.
L’association tra vaille également à reculer sans ce sse le s
l i m i tes qui sont communément établies pour les “moins
valides” et à leur donner goût à ces activités afin de limiter l’enfermement et ro m p re l’ i s o lement auxquels sont souve n t
confrontées les personnes atteintes d’un handicap physique…
asbl Décalage
Rue du Temps des Cerises, 2 bte 272
1150 Woluwé-Saint-Pierre
Tél. et fax : 02-772 19 52
Courriel : [email protected]
Website : www.decalage.be
Nathalie Renna
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INFORMATIONS PRATIQUES
Loisirs des personnes handicapées
L’ Association pour l’Information et la Documentation des Jeunes
et du grand public (IDJ asbl) a édité le “Guide des loisirs des personnes handicapées”. Cette brochure reprenant une multitude
d’informations sur diverses associations, ligues, clubs de sport,
etc. couvre le territoire de la Région bruxelloise. 210 organismes
y sont répertoriés, qu’il s’agisse de sport, d’artisanat, de spectacles, d’informatique, de musique, de tourisme, etc. Le guide
est disponible gratuitement auprès de :
IDJ asbl - Rue au Bois, 11 - 1150 Bruxelles
Tél. : 02-772 70 20 - Fax : 02-772 72 09
Courriel : [email protected] - Website : www.idj.be
Guide du voyageur à mobilité réduite
La SNCB a mis un point d’honneur à développer ses services et
à améliorer les infrastructures des gares et des trains. Le “Guide
du voyageur à mobilité réduite” présente les différentes formules
de tarifs sur mesure : possibilité d’accompagnement gratuit,
priorité pour une place assise, cartes de réduction, etc. Il fournit
également une liste des gares disposant d’accès adaptés.
Pour plus d’informations, surfez sur www.sncb.be
Tourisme en Belgique
pour personnes à mobilité réduite
500 curiosités traitées en détail et évaluées sur le plan de l’accessibilité et des aménagements spéciaux pour les personnes
à mobilité réduite.
“Tourisme en Belgique pour personnes à mobilité réduite“
Danielle Mallinus, Mireille Stevcens, Elvio Rigutto, Miet Waes,
Guido Elias, Editions Lannoo, ISBN : 90 5837 039 9.
L’Agence wallonne pour
l’intégration des personnes handicapées
Organisme public, l’AWIPH propose des aides à l’emploi, à la
formation, des interventions financières dans l’acquisition
ou l’équipement de matériel spécifique qui favorise l’autonomie au quotidien.
Site Saint-Charles
Rue de la Rivelaine, 21 - 6061 CHARLEROI
Tél. : 071/20 57 11 - Fax : 071/20 51 02
[email protected] - www.awiph.be
Service bruxellois francophone des personnes handicapées
Ce service s’adresse à toute personne âgée de moins de 65
ans, domiciliée sur le territoire de Bruxelles-Capitale et présentant un handicap. Tél. : 02/800 80 00
www.handiplus.com
Premier portail francophone destiné aux personnes handicapées, leur famille, les amis et le personnel travaillant dans le
secteur.
www.olevacances.org
L’association Olé propose des vacances accompagnées pour
adultes handicapés mentaux, soit en petits groupes conviviaux, soit en séjour autonome supervisé.
www.h2000.be
Horizon 2000 est une association d’information, de communication et de démystification de la personne handicapée
qui organise différentes manifestations parmi lesquelles le
salon Alter-Egaux .
VOYAGEUR A MOBILITE REDUITE ?
Expériences et conseils de deux “pros”
Claudine, en chaise roulante, et son époux
Paul, hémiplégique, sont de véritables
aventuriers.
Claudine et Paul, quels sont les principaux
obstacles auxquels se heurtent les voyageurs à mobilité réduite ?
Nous avons l'impression que la plupart craignent des problèmes d'ordre pratique : accessibilité, infrastructure sanitaire adaptée, ne
pas pouvoir s'exprimer en langue étrangère.
Vous donnez des conseils par rapport aux hôtels, campings,
agences de voyages... Mais vous, comment vous y prenez-vous ?
D'abord, nous fixons une destination. Si possible, nous faisons le
tour d'un salon de vacances pour avoir des idées et nous nous renseignons également via internet. Ensuite, le trajet : dans la mesure du possible, nous prenons la voiture, mais un voyage en bateau
ou en avion sont d'acceptables alternatives. Puis, nous allons à la
recherche d'un logement accessible et adapté à nos besoins. Nous
vérifions toujours si l'hôtel ou le bungalow dispose d'une infra-
structure sanitaire adaptée. Et enfin, le planning du trajet : où
allons-nous passer la nuit? Quid de l'accessibilité ?
Vous avez tous les deux l'air très enthousiastes en parlant de
vos voyages. N'avez-vous jamais été déçus ?
Si, si. Lorsque nous étions en route pour le Portugal, nous nous
sommes arrêtés à Salamanque pour passer la nuit. En arrivant,
nous avons dû constater qu'il était impossible d'accéder à l'hôtel :
il n'y avait que des escaliers ! Et comme un malheur ne vient
jamais seul... Pendant la nuit, notre voiture a été cambriolée.
Quels sont les pays que vous aimeriez encore visiter ?
La Corse en voiture et en bateau, un stage en bateau à voile adapté (le Lutgerdina) aux Pays-Bas, Playa Los Americas (Tenerife)
entièrement accessible aux personnes en chaise roulante, la Crète
et Rhodes, Domburg (Pays-Bas) un village de vacances disposant
de bungalows adaptés au bord de la mer. Cette année, nous voudrions faire une croisière et l'année prochaine, le tour du Pays de
Galles ou de l'Ecosse en voiture. Nous avons hâte de partir !
Claudine et Paul, Profil vous souhaite bon voyage !
Veerle Verspille
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GLOBAL PICTURES
Forfait Maladies Chroniques
L
es maladies chroniques affectent lourdement la vie quotidienne
des patients qui en sont atteints. Elles occasionnent de nom-
breux frais médicaux. Fort heureusement, depuis quelque temps, une
aide financière, certes limitée et conditionnée, peut partiellement
soulager ces patients.
Les personnes atteintes d’une maladie chronique doivent se rendre
ré g u l i è rement chez leur médecin, leur kinésithéra p e u te …
L’assurance obligatoire intervient partiellement dans ces prestations.
De plus, les patients doivent également supporter eux-mêmes les
frais liés aux prestations de soins mais dont le remboursement
n’est pas pris en charge par la sécurité sociale (exemple : entretiens chez le psychologue).
Dans le cadre de l’Assurance Maladie Invalidité, une personne est
considérée comme un malade chronique si elle satisfait aux conditions précises prévues par l’arrêté royal du 2 juin 1998 (voir infra).
Octroi d’un forfait
Les patients malades chroniques doivent supporter de nombreux
frais dans le cadre de leur traitement. Pour compenser ces coûts
multiples et élevés, un forfait de soins pour malades chroniques de
248 euros par an (montant en vigueur depuis le 01/01/2003) peut
leur être octroyé.
Mais pour bénéficier de ce forfait, le patient doit remplir des conditions bien précises.
En effet, un bénéficiaire est considéré pour une année civile déterminée comme un bénéficiaire atteint d’une maladie chronique s’il
satisfait simultanément à :
• une condition liée au ticket modérateur (A)
• et à une condition liée à la qualité (B).
Si ces deux conditions sont remplies, le bénéficiaire recevra automatiquement le forfait “maladie chronique” (arrêté royal du 2 juin 1998).
(A) Tickets modérateurs
L’ensemble des tickets modérateurs pour des prestations effectuées pendant l’année civile concernée et la précédente doit
atteindre, par an, un montant de :
• 323 euros pour le patient
• ou 450 euros pour le patient et ses personnes à charge.
Dans le deuxième cas, il faut en plus que :
• le titulaire ou l’une de ses personnes à charge au moins satisfasse à une des conditions de “qualité” (voir ci-dessous)
• pendant les années civiles concernées, aucune des personnes
répondant à la condition susvisée n’atteigne le plafond de
323 euros.
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(B) Qualité
Dans le courant de l’année civile concernée, le patient doit se trouver dans l’une des situations suivantes :
• il bénéficie d’un accord du médecin-conseil sur une période d’au
moins 3 mois, pour un traitement de soins infirmiers donnant
droit au paiement de forfaits B;
• il bénéficie d’un accord du médecin-conseil sur une période d’au
moins 3 mois, pour un traitement de soins infirmiers donnant
droit au paiement de forfaits C;
• il a reçu l’autorisation du médecin-conseil pour au moins 6 mois
de traitement de kinésithérapie ou de physiothérapie pour une
pathologie lourde (liste E);
• il bénéficie d’une allocation familiale majorée;
• il répond aux conditions permettant l’octroi d’une allocation d’intégration pour la personne avec un handicap dont le degré d’autonomie a été fixé à 12 points au minimum;
• il répond aux conditions permettant l’octroi de l’allocation pour
l’aide aux personnes âgées, pour la personne avec un handicap
dont le degré d’autonomie a été fixé à 12 poins au moins;
• il bénéficie d’une allocation pour l’aide d’une tierce personne
octroyée sur la base de la loi du 27 juin 1969 relative à l’octroi
d’allocations aux handicapés;
• il bénéficie d’une indemnité d’invalidité accordée au titulaire qui
est considéré comme “ayant personne à charge” en raison de la
nécessité de l’aide d’une tierce personne;
• il bénéficie d’une allocation forfaitaire pour l’aide d’une tierce
personne;
• il a séjourné dans un hôpital pendant une durée totale d’au moins
120 jours. Ces 120 jours doivent être atteints dans une période de
référence constituée de l’année civile concernée et de l’année
civile précédente;
• il a été admis au moins six fois dans un hôpital durant cette
même période de référence.
Démarches à accomplir
Les patients atteints d’une maladie chronique n’ont aucune
démarche à accomplir pour bénéficier du forfait.
La mutualité se charge de vérifier s’ils remplissent les conditions.
Le montant du forfait leur sera ensuite automatiquement versé.
Si vous pensez remplir les deux conditions visées ci-dessus et que
vous n’avez toujours pas reçu ledit forfait, nous vous conseillons de
prendre directement contact avec votre mutualité.
Myriam Lefrancq
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POUR NOS PETITS
A S S O C I AT I O N
Pa p a p r i s o n
Dans ses lettres, il l’appelle “Mon héroïne préférée”, “Mon beau lapin”, pour elle, il est, suivant
ses humeurs, “Mon petit Papa à moi”, “Cher Papa
845556”… Lui évoque sa vie derrière les barreaux
et raconte sa rencontre avec un jeune Turc, Yurek,
qu’il va tenter d’aider. Elle lui apporte une bouffée d’air pur, avec
tous les petits détails de son quotidien, sa tendresse, son humour
acidulé… Mais elle lui fait part aussi de ses mensonges pour
expliquer aux copains son absence. Il lui arrive même de piquer
de sacrées colères contre lui ! Six mois passent. L’heure de la
libération arrive. Anna va enfin pouvoir serrer fort son “Petit papa
prison” dans ses bras.
“Petit papa prison” par Bruno Gilbert aux Editions Casterman.
ISBN : 2-203-12943-3
Marie Curie
A la fin du 19e siècle, une jeune polonaise,
Marie Slodowska, arrive à Paris pour y obtenir sa licence de physique. Travailleuse et
obstinée, elle jouit de l’estime générale. Elle
rencontre Pierre Curie, un chercheur qu’elle
épouse et avec qui elle va mener de nombreux et patients travaux. Leurs découvertes s’accumulent, les
menant vers l’isolement du radium et la mise en évidence de la
radioactivité en 1898. Première femme à entrer à la Sorbonne,
Marie Curie obtiendra 2 prix Nobel en physique et en chimie ! Les
cinq chapitres de cet ouvrage permettent de revivre, de façon
vivante et documentée, la carrière extraordinaire d’une femme
portée par la passion de la découverte. Pour les 7-10 ans.
“Marie Curie et le radium” par E. Lebouteiller et G. Hoffmann
aux Editions Casterman. ISBN : 2-203-17307-6
BROCHURE
Le contrat de travail
Le contrat de travail consacre la relation entre le travailleur et
l’employeur. Il est donc indispensable de bien comprendre les
droits et les devoirs qui en découlent. Voici une brochure qui
s’adresse à tous les travailleurs et à tous les employeurs. Elle
expose de manière détaillée les notions de base et les différentes formes du contrat de travail. On y trouve les règles relatives à la notion et à la forme du contrat, à l’engagement, à la
période d’essai, aux conséquences de certains évènements
comme les vacances, une maladie ou une interruption de carrière et à la fin du contrat de travail.
La brochure “Clés pour… le contrat de travail” est gratuite et
disponible auprès de la Cellule Publications, rue Belliard, 51 à
1140 Bruxelles. Tél. : 02 233 42 14 – Fax : 02 233 42 36
E-mail : [email protected] ou sur www.meta.fgov.be
Ont collaboré à ce numéro : Cécile Avril, Bert Corremans, Isabel Huyghe, Christian Hore m a n s ,
Pascale Janssens, Regina de Paepe, Christine Petit, Nathalie Renna, B renda Schuddinck,
Veerle Verspille, K a ren Wi l l e m s.
Secrétariat de rédaction :
Pascale Janssens, Nathalie Renna, Veerle Verspille.
Composition : Marinella Cecaloni, Pascale Janssens, Francis Pauwels.
Couverture : Global Pictures/Masterfile Belgium
E-mail : [email protected]
Photogravure et impression : PrePress XTensions - Moderna.
Editeur responsable : Pascal Mertens - Rue St-Hubert, 19 • 1150 Bruxelles • 02-778 92 11
Aucun article publié dans ce magazine ne peut être reproduit (totalement ou partiellement)
sans l’autorisation préalable de la rédaction.
Affiliés à l’Union des Editeurs de la Presse Périodique
Po l y a r t h r i t e
L’association Polyarthrite rassemble bénévolement des patients
et des professionnels de la santé en vue d'une meilleure
connaissance et d’une reconnaissance des polyarthrites (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, arthrite juvénile et arthrite psoriasique). Elle informe au mieux les patients sur leur
pathologie et sur les moyens d'assurer leur autonomie.
Ces polyarthrites, maladies auto-immunes, peuvent toucher tout
le monde et à tout âge. Plus de 100.000 Belges en sont atteints.
Vivre avec une polyarthrite n’est pas facile car c’est une maladie
qui est souvent invisible et difficile à expliquer. Face à la souffrance quotidienne et aux questions que l'avenir pose, se sentir
écouté, soutenu et conseillé représente une aide précieuse.
L’association Polyarthrite a édité une brochure d’information
afin de mieux faire connaître la maladie aux patients et à toutes
les personnes intéressées par la polyarthrite. L’information qui
y est décrite s’appuie sur l’expertise de plusieurs spécialistes
du domaine médical et paramédical. Elle reprend les différents
thèmes inhérents à la maladie et apporte quelques conseils et
renseignements très utiles en matière d’avantages fiscaux et
sociaux. Celle-ci comprend désormais un chapitre spécifique à
la spondylarthrite et à l'arthrite juvénile.
Prix : 5 euros, gratuite pour les nouveaux membres.
Association polyarthrite
Avenue Hippocrate 10 - 1200 Bruxelles
Tél. : 02 764 35 08 - Fax : 069 35 25 27
www.arthrites.be
[email protected]
FICHE INFO
Les pesticides sont-ils
dangereux pour l es enfants ?
Oui… et même très dangereux pour le foetus. Des analyses du
sang, du cordon ombilical, du liquide amniotique effectuées chez
des nouveaux-nés attestent que les pesticides passent la barrière placentaire. L’enfance est aussi une période critique. L’usage
par les parents d’insecticides dans la maison est tout particulièrement dangereux. A l’intérieur de la maison, les insecticides se
dégradent très lentement et peuvent persister de nombreux
mois dans les tentures, les tapis… Il a été calculé que le petit
enfant court un risque 12 fois supérieur à celui de l’adulte lorsqu’il est exposé à des substances toxiques.
De nombreuses études ont été réalisées et rassemblées dans un
dossier “Les pesticides et les enfants” réalisé par le Docteur
Jacques Stenuit et Marie-Louise Van Hammée disponible sur le
site du PAN Belgium (Pesticides Action Network Belgium asbl) :
www.pan-belgium.be. Vous voulez découvrir d'autres conseils ?
Une nouvelle fiche d'information de la série "La Santé et
l'Habitat" intitulée "Je peux éviter d’utiliser des pesticides à la
maison ! " réalisée par Espace Environnement, en collaboration
avec le Réseau Eco - consommation et avec le soutien du
Ministre wallon des Affaires sociales et de la Santé est disponible sur www.espace-environnement.be ou disponible sur
demande au Réseau Eco-consommation au 071/ 300 301 (gratuite mais frais d'envoi de 1,50 euro).
Pascale Janssens
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LA PLATEFORME DU DIABETE
Une nouveauté de votre Assurance Complémentaire
Dépistage du diabète
32 millions de diabétiques en Europe. Et moi ? Et moi ? Et moi ?
D
’après plusieurs sources statistiques, il y a plus de 32 millions de diabétiques connus en Europe.
Mais ce chiffre est bien en dessous de la réalité car beaucoup d’hommes et de femmes sont
diabétiques sans le savoir. Rien qu’en Belgique, un diabétique sur deux ignore sa maladie ! Une situation qui s’aggrave chaque année et qu’il est temps d’enrayer, car plus tôt le diabète est diagnostiqué,
mieux il peut être contrôlé et géré.
Il existe deux sortes de diabètes :
Le diabète de type 1, appelé aussi diabète maigre ou juvénile car il
survient plutôt chez les sujets jeunes. Il se caractérise par le fait que
le pancréas ne produit plus ou pas assez d’insuline.
Le diabète de type 2, appelé aussi diabète gras ou de vieillesse est
souvent le résultat d’une alimentation trop riche, d’un manque
d’activités physiques ou de surpoids. Dans ce cas, le pancréas continue à produire de l’insuline, mais irrégulièrement.
Si dans le premier cas il est difficile d’agir préventivement, dans le
second par contre, une alimentation équilibrée et une activité physique régulière permettent de réduire considérablement les risques
de diabète.
Les Mutualités Libres ont décidé de réagir. D’agir.
Le diabète n’est pas une maladie nouvelle. Mais l’approche que les
Mutualités Libres veulent initier à son égard l’est beaucoup plus :
privilégier la prévention, encourager le dépistage des hommes et des
femmes à risque, responsabiliser chacun.
Pour cela, nous mettons au point plusieurs programmes incitatifs,
tant par la pertinence des conseils qu’ils apportent que par les
aides financières qui y sont liées.
Si vous êtes affilié(e) à l’assurance complémentaire, profitez-en !
L’enjeu est en effet capital. Prendre conscience de sa maladie ou
des risques de l’attraper un jour, c’est peut-être déjà l’éviter ou en
tout cas, ne pas l’aggraver.
* C’est pourquoi les Mutualités Libres vous remboursent un dépistage préventif ayant pour but d’identifier les personnes à risques.
Réapprendre à bouger et à manger équilibré !
Que vous ne présentiez aujourd’hui aucun signe de prédisposition ou
qu’au contraire, vous vous révéliez être une personne à risque, il est
important de surveiller sa condition physique et son alimentation.
Une simple promenade quotidienne suffit parfois à éliminer l’excès de
graisse absorbée et une alimentation pauvre en graisses saturées évite
souvent des complications sévères.
Deux principes, faciles à adopter, et qui ont un effet important et immédiat sur les risques du diabète.
En vous prêtant, dans un premier temps, à un petit test consistant
à remplir le questionnaire encarté ci-contre, vous adopterez déjà
cette attitude adulte et responsable que nous avons décidé
d’encourager et de récompenser.
Si le calcul de vos points indique que vous présentez certains
signes de prédispositions au diabète, nous vous conseillons de
prendre rendez-vous avec votre médecin généraliste.
Il décidera alors s’il y a lieu de compléter le dépistage par d’autres
examens complémentaires.
* Cette consultation de dépistage vous sera remboursée, ainsi que la visite éventuelle chez un diététicien pour les personnes présentant certains
risques de prédisposition au diabète.
Plus vous participez,
plus nous participerons
En lançant ce vaste programme de dépistage et en mettant sur pied ce
nouveau système de remboursement qui favorise la pro-activité, les
Mutualités Libres n’ont qu’un seul but : prévenir le risque de diabète et
améliorer la qualité de vie de ceux qui en sont atteints.
Pour y arriver, vous l’avez compris, une prise de conscience collective et
une coordination de tous les intervenants est nécessaire.
Ce n’est qu’à ce prix que l’on peut espérer voir un jour le diabète ne plus
progresser. Mieux, reculer.
Prenez quelques minutes pour remplir le questionnaire de dépistage préventif au verso du formulaire ci-contre.
Afin de vous aider à remplir ce questionnaire vous trouverez au bas de la page 18 un tableau permettant de connaître votre BMI
16 (Body Mass Indice).
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LA PLATEFORME DU DIABETE
Une nouveauté de votre Assurance Complémentaire
Gestion du diabète
Diabétique pour la première fois
C
’est sans doute parce qu’il n’y aura jamais de seconde fois que cette maladie est souvent
vécue comme une catastrophe, comme une injustice aussi. Une mauvaise nouvelle que l’on
veut oublier le plus rapidement. Malheureusement ce n’est pas possible. C’est pourquoi les
Mutualités Libres ont mis sur pied un programme de “Gestion du diabète” qui vous permettra de
mieux comprendre, mais aussi de mieux apprivoiser cette maladie.
L’approche que les Mutualités Libres veulent initier à l’égard du diabète se veut originale et novatrice.
Non seulement en privilégiant la prévention et en encourageant le
dépistage systématique des hommes et des femmes à risque, mais
surtout en mettant sur pied un programme de prévention et d’accompagnement des diabétiques afin d’améliorer leur qualité de vie,
tant physique que sociale.
Pour en profiter, 3 conditions :
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Être affilié à l’assurance complémentaire.
Ouvrir un dossier médical global (DMG) auprès de votre médecin
généraliste afin qu’il puisse gérer plus efficacement votre santé.
Et demander vo t re “Passeport du diabète”, petit ca rnet aidemémoire bourré de conseils, agenda des objectifs thérapeutiques
que vous vous serez fixés, rappel des rendez-vous importants.
Mais ce passeport du diabète vous donnera également droit à divers
remboursements en matière de soins diététiques et podologiques.
Les Mutualités Libres
encouragent l’effort physique
C’est prouvé : en vivant plus sainement et en bougeant suffisamment, vous pouvez retarder ou même éviter partiellement de nombreuses complications.L’exercice physique est un allié de poids pour
le diabétique. Il oblige le corps à brûler l’énergie stockée sous forme
de sucre et diminue rapidement le taux de sucre sanguin.
Une simple balade d’une heure chaque jour suffit pour réguler à
long terme son taux de glycémie.
* Pour enco u rager cet effort,
nous offri rons, sur simple
d e m a n d e, à tous les diabétiques de type 2 ce podomètre
(compteur de pas) qui leur permettra de mesurer en perman e n ce leur activité phys i q u e
ainsi qu’un programme d’activités physiques spécialement conçu pour eux.
Les Mutualités Libres récompensent
la perte de poids !
Dans 95 % des cas, le diabète de type 2 est lié à une alimentation
trop riche et à une sédentarité prolongée. Limiter le surpoids est
donc un des meilleurs moyens pour diminuer, voire éviter, les complications liées au diabète. Mais, attention, il ne s'agit pas ici d'attaquer un régime draconien. La perte de poids doit être progressive
et le régime équilibré.
L'alimentation joue un rôle primordial dans la régulation du taux
de glycémie. Il est donc important de diminuer, sans pour autant la
supprimer totalement, la part de graisses visibles (huile, beurre, margarine) en privilégiant des produits sains et des modes de cuisson
sans matières grasses.
Pour cela, nous vous conseillons de consulter un spécialiste de la
nutrition qui, avec votre aide, mettra au point un programme diététique sur mesure afin d’obtenir les meilleurs résultats dans les plus
brefs délais. Si vous le souhaitez, vous pouvez également suivre
votre programme de perte de poids avec Weight Watchers qui propose des conditions avantageuses pour les affiliés diabétiques des
Mutualités Libres.
* Un impédancemètre grat u i t, pour que chaque
gramme compte !
Tout le monde le sait : perdre du poids,
c’est plus facile à dire qu’à réussir !
En offra nt un impédancemètre
(appareil bio-électrique qui permet de
mesurer de manière rapide et précise
la masse graisseuse d’un individu) à
tous les diabétiques en surc h a rge
pondérale qui auront perdu 5 à 15 % de leur poids initial et
m a i ntenu cette perte pe n d a nt 4 mois minimum, les
Mutualités Libres ve u l e nt encourager le moindre effort,
récompenser le moindre résultat.
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PR 87 CAHIER FR 1/06/05 14:25 Page 18
Mais notre intervention ne s’arrête pas là. Dans le cadre des soins
périodiques, nous intervenons également dans certains frais de
consultations et d’achat de matériel.
Ca r, seule une attitude positive, volontaire et coo rdonnée
de tous les intervenants permettra de faire en sorte que la vie continue
comme avant.
Demain est une autre vie
Le diabète est une maladie qui touche de plus en plus de gens. Un
mal du siècle pour certains.
Mais sûrement pas une fatalité pour les Mutualités Libres.
C’est d’ailleurs pourquoi l’ensemble des acteurs économiques et
sociaux s’y intéresse de plus en plus. Conjuguant leurs efforts pour
prévenir, mais aussi pour soigner.
Des soins périodiques, aux petits soins
Jusqu’ici, on vous a surtout parlé de prévention. Mais il va de soi
qu’ils s’accompagnent évidemment de soins périodiques. Avec toujours au centre des décisions, votre médecin traitant. Il rassemble
toutes les informations, coordonne les soins, décide avec vous des
prochains objectifs à atteindre.
Car la vie continue, avec certes quelques contraintes, mais aussi
beaucoup de plaisirs retrouvés comme une activité physique régulière et une hygiène de vie qu’on avait presque oubliée.
Finalement, le diabète, on s’y habitue très vite.
Plus d’infos ?
Là encore, les Mutualités Libres sont de la partie. Intervenant
tant au niveau du suivi médical régulier, indispensable pour
d é te cter à temps to u tes complications ou aggravat i o n s
éventuelles de la maladie que dans l’achat d’un glucomètre.
Vous souhaitez en savoir davantage
sur les services de la plateforme du diabète ?
* Ce programme de suivi médical comprend des
visites chez le médecin généraliste, le diététicien, le dentiste, l’ophtalmologue et un examen
de laboratoire.
Un montant forfaitaire annuel de 20 euros sera
octroyé, pour autant que le patient ait suivi l’ensemble du programme.
Demandez les brochures “dépistage du diabète”
et “gestion du diabète” auprès de votre mutualité.
* Votre mutualité intervient également financièrement dans l’achat d’outils de contrôle de la
glycémie.
Calculez votre BMI
Poids
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Formule du BMI =
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taille (en m) x taille (en m)
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Interprétation des valeurs du BMI (*)
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>
>
>
>
De 18 à 24
De 25 à 29
De 30 à 40
41 et plus
-
Vous avez un poids normal
Vous êtes en surcharge pondérale
Vous êtes obèse
Vous présentez une obésité grave

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