Pagliacci - Lycée René Char

Transcription

Pagliacci - Lycée René Char
REPETITION GENERALE
Vendredi 16 mai 2014 - 20h00
CAVALLERIA
RUSTICANA
Mélodrame en un acte
Livret de Guido Menasci et Giovanni Targioni-Tozzetti
d’après les « scènes populaires » de l’écrivain sicilien Giovanni Verga
Musique de Pietro Mascagni
(Editions musicales Leduc)
Création au Teatro Costanzi, à Rome, le 17 mai 1890
I PAGLIACCI
Drame en deux actes
Livret et musique de Ruggero Leoncavallo
(Editions musicales Leduc)
Création au Teatro dal Verme, à Milan, le 21 mai 1892
en co-production avec
Les Chorégies d’Orange et l’Opéra de Marseille
DISTRIBUTION
Direction musicale
Direction des chœurs
Etudes musicales
LUCIANO ACOCCELLA
AURORE MARCHAND
HÉLÈNE BLANIC
Mise en scène
Assistante à la mise en scène
Décors
Costumes
Lumières
JEAN-CLAUDE AUVRAY
IRÈNE FRIDRICI
BERNARD ARNOULD
ROSALIE VARDA
LAURENT CASTAINGT
CAVALLERIA RUSTICANA
Santuzza
Lola
Mamma Lucia
NINO SURGULADZE
VIRGINIE VERREZ
SVETLANA LIFAR
Turridu
Alfio
JEAN-PIERRE FURLAN
SENG HYOUN KO
PAGLIACCI
Nedda
BRIGITTA KELE
Canio
Tonio
Silvio
Beppe
JEAN-PIERRE FURLAN
SENG HYOUN KO
ARMANDO NOGUERA
LEONARDO CORTELLAZZI
ORCHESTRE REGIONAL AVIGNON-PROVENCE
Directeur général : Philippe Grison
Premier chef invité : Samuel Jean
CHŒUR DE L’OPERA GRAND AVIGNON
Direction : Aurore Marchand
MAITRISE DE L’OPERA GRAND AVIGNON
Direction : Florence Goyon-Pogemberg
Pierre GUIRAL
Directeur de l’Opéra Grand Avignon
Directeur technique
Directeur de production et de la scène
Régisseur général
Régisseurs de scène
Chef Costumière
Costumières
Coiffeuse-perruquière
Assistante
VINCENT PAYEN
PHILIPPE TURCHI
PATRICE BLANCKE
NATHALIE BRUNO
MICHELE SORO
SOPHIE CHATEAU
SALIHA BOUAZIZ
LILIANE BOUVIER
LILIANE TOMEI
SANDRINE DEGIOANNI
DELPHINE ROUX
Maquilleuse
Assistante
Surtitrage
LAURENCE LABROUSSE
CAMILLE BONARDI
PIERRE-LUC LANDAIS
SYLVIE ROGIER
Les perruques sont fournies par la Maison………. et les chaussures pour la Maison
Les décors et costumes ont été réalisés dans les Ateliers de l’Opéra de Marseille.
L’Opéra Grand Avignon remercie la Festival d’Avignon pour sa collaboration
technique.
PIETRO MASCAGNI et CAVALLERIA RUSTICANA
Après des études musicales à Livourne, où il est né en 1863, et au Conservatoire de Milan, en
compagnie de Puccini et sous la direction de Ponchielli, Mascagni entre dans une troupe lyrique
itinérante, puis s'établit à Cerignola, en Apulie, en qualité de chef d'orchestre municipal. En 1889,
il abandonne la composition de son opéra Guillaume Ratcliff, d'après la tragédie de Heine, pour
participer à un concours organisé par l'éditeur Sonzogno, destiné à récompenser un opéra en un acte.
Deux poètes livournais, Guido Menasci et Giovanni Targioni- Tozzetti, lui fournissent un livret tiré
d'une pièce théâtrale de l'écrivain sicilien Giovanni Verga, Cavalleria Rusticana, créée à Turin en
1884, avec Eleonora Druse. Malgré la passion mise dans sa composition, Mascagni traverse une
période de doute et hésite à envoyer son opéra. Par bonheur, sa femme Lina poste en cachette la
partition qui arrive à temps pour concourir. L’ouvrage fait sensation sur les membres du jury qui
lui donnent le premier prix à l'unanimité. Cette distinction s'accompagne d'une somme d'argent
conséquente et surtout de la création de l'opéra primé au Théâtre Costanzi, de Rome, avec une
distribution de luxe réunissant deux vedettes lyriques de l 'époque, la soprano Gemma Bellincioni
et le ténor Roberto Stagno, sous la direction du chef Leopoldo Mugnone. Les répétitions se
déroulent dans des conditions idylliques. Les interprètes ne tarissent pas d'éloges sur
l'ouvrage, Gemma Bellincioni allant même jusqu'à déclarer « qu'elle avait l'impression de
chanter la musique de Verdi », comme l'écrit Mascagni à sa femme, ajoutant « et si tu savais
comme elle la chante ! ». Le compositeur apprend également que sa Cavalleria Rusticana sera jouée
à la Scala de Milan l'année suivante et que Sonzogno lui commandera un autre opéra.
Confirmant toutes les prédictions, la création au Théâtre Costanzi, le 17 mai 1890, est triomphale.
Il en est de même en Italie et à l'étranger, dans les mois qui suivent. La légende veut que Verdi
ait déclaré : « maintenant, je peux mourir content; il y a quelqu'un qui continue dignement
l'opéra italien ». Mascagni ne devait plus connaître ensuite semblable réussite, malgré les
qualités des ouvrages suivants: L'Amico Fritz ( 1891), Les Rantzau (1892), Iris ( 1898), Le Maschere
(1901) et Nerone (1935). Lucide, le compositeur reconnaîtra plus tard : « il est regrettable que j'aie
commencé par Cavalleria. J'ai été couronné avant d'être roi ».
Avec sa Cavalleria Rusticana, Mascagni innove en écrivant le premier opéra vériste italien,
exploitant une « tranche de vie » populaire, un fait divers sanglant, mettant en relief des
êtres humains, mus par la passion, la jalousie et la vengeance.
Mascagni ouvre ainsi une nouvelle voie au théâtre lyrique, dans laquelle ne va pas tarder à le
suivre Ruggero Leoncavallo avec Pagliacci.
Mascagni
Mascagni mena également une brillante carrière de chef d’orchestre. Il prononça aussi l’éloge funèbre
de son ami Puccini lorsque celui-ci mourut prématurément en 1924.
Mascagni mourra à Rome en 1945, après une vieillesse qui ternit l’image qu’il légua à la postérité ; le
compositeur septuagénaire étant devenu un proche de Benito Mussolini, qui le nommera par décret en
1929, parmi les premiers membres de l’Académie d’Italie, créée trois ans plus tôt.
L’Intermezzo de Cavalleria Rusticana et le notturno de Silvano font également partie de la bande
originale du film Raging Bull de Martin Scorsese ainsi que du Film Le Parrain III de Francis Ford
Coppola.
RUGGERO LEONCAVALLO et PAGLIACCI
Né à Naples en 1857, Leoncavallo suit d'abord à Bologne l'enseignement de Carducci, puis
mène une existence de nomade, passant de l'Egypte à la France. Déjà auteur de l'opéra
Chatterton, d'après Alfred de Vigny, dont personne ne veut, i l entreprend une ambitieuse
trilogie consacrée à la Renaissance italienne, Crepusculum, qui lui a été commandée
par l'éditeur Giulio Ricordi. Devant la lenteur de ce dernier pour publier 1 fvledici, premier
volet de sa trilogie, Leoncavallo décide d'imiter Mascagni en écrivant un ouvrage
similaire à Cavalleria Rusticana, dont l'histoire sera puisée dans la vie réelle. Il s'agit
d'un crime passionnel, survenu dans une troupe de saltimbanques, lors d'une
représentation théâtrale à Montalto, en Calabre. En sa qualité de magistrat, le père du
musicien avait eu à juger cette affaire sanglante.
En réalité, il semblerait que Leoncavallo se soit plutôt inspiré, en écrivant son livret,
d'une pièce de Catulle Mendès, La Femme de Tabarin, jouée à Paris en 1887.
Menacé d'être poursuivi en justice pour plagiat par le poète français, le compositeur
se justifie dans le journal Le Figaro, en juin 1899, allant jusqu'à affirmer que son
personnage de Canio, le mari meurtrier, de son vrai nom Alessandro, était toujours
vivant. Une autre source littéraire possible a été relevée avec Un drama nuevo, de
Manuel Tamaya y Ba us, créé en 1889.
Quoiqu'il en soit, Leoncavallo mène rondement son affaire, écrivant en cinq mois le
livret et la musique de Pagliacci, que l'éditeur Sonzogno achète après la seule lecture
du texte. L’ouvrage comporte deux actes et un prologue, écrit tout exprès pour le
baryton Victor Maurel, créateur de Tania. Dans le prologue, véritable manifeste
du vérisme musical italien, Tania avertit les spectateurs des intentions de l'auteur:
« l'auteur a cherché à vous dépeindre une tranche de vie, ayant pour seule maxime
que l'artiste est un homme, qu'il doit écrire pour des hommes, en s'inspirant de la
vérité ».
Cette profession de foi trouve un écho dans ces lignes consacrées au public sicilien
et parues en 1890 dans Récits de voyage, la vie errante, de Guy de Maupassant : «
nerveuse à l'excès, douée d'une oreille aussi délicate que sensible, aimant à la folie la
musique, la foule entière devient une sorte de bête vibrante, qui sent et qui ne raisonne
pas. En cinq minutes, elle applaudit avec enthousiasme et siffle avec frénésie l e
même acteur... Rien ne passe inaperçu de la salle attentive et frémissante qui
témoigne, à tout instant, son sentiment, et qui, parfois, saisie d'une colère soudaine,
se met à hurler comme le ferait une ménagerie de bêtes féroces ».
Pagliacci est destiné au Teatro dal Verme, à Milan. La distribution réunit, outre Victor
Maurel, le ténor Fiorello Giraud (Canio), la soprano Adelina Stehle-Garbin ( Nedda), le
baryton Mario Ancona (Silvio) et Le ténor Francesco Daddi (Beppe), sous la direction
musicale d'Arturo Toscanini. La création, le 21 mai 1892, est triomphale, avec de
nombreux passages bissés, dont la sérénade d'Arlequin de Beppe, et pas moins de
quinze rappels.
Comme pour l'opéra Cavalleria Rusticana, avec lequel il devient vite inséparable,
Pagliacci connaît rapidement un succès planétaire, qui ne s'est plus démenti depuis.
André Segond
NOTE DE MISE EN SCENE
... DEUX TRAGÉDIES POPULAIRES, DEUX OPÉRAS DE LA PASSION
Deux ouvrages présentés ensemble le plus souvent, parce qu’en a pparence, par le
sujet, i l s se ressemblent ...
Mais en réalité ils sont assez différents, surtout musicalement.
Ils se déroulent dans les années 1890-1900, dans le sud de l'Italie pour Pagliacci, et en
Sicile pour Cavalleria.
Nous avons transposé leur action dans les années 1950 car il était intéressant, je crois,
de la situer à une époque plus proche de nous, celle de l'apothéose du néo -réalisme
dans le cinéma italien de Fellini, de De Sica, de Rossellini, de Lattuada, de La Strada
au Voleur de bicyclette ou à Ossessione de Visconti, un cinéma marqué par le besoin
de se rapprocher des réalités humaines, et que l'on retrouve à l'opéra, à la fin du 19e
siècle, dans le «vérisme», un mouvement littéraire et musical qui exalte les événements
de la vie de tous les jours.
Il me paraissait essentiel d'authentifier et de sublimer la charge émotionnelle
engendrée par deux faits divers ayant pour objet, l'amour-passion, la jalousie, le
sens de l'honneur, la vengeance: des sentiments humains, certes d'une banalité ass.ez
confondante, mais qui peuvent mener à l'acte criminel.
Ces deux tragédies revêtent une «teinte chrétienne», dans les deux ouvrages, l'action
se déroule le jour d'une fête religieuse: le jour de Pâques pour Cavalleria, et, le quinze
août, jour de l'Assomption pour Pagliacci.
Ces deux fêtes se termineront par un sacrifice humain : un homme en sera la
victime dans Cavalleria, et, dans Pag liacci, ce sera une femme, pour les mêmes raisons.
En Sicile, la mort n'est jamais occultée, la vie est ainsi étroitement liée à la mort,
c'est pourquoi les sentiments s'y expriment d'une manière directe et violente,
avec une force dramatique terrifiante.
Jean-Claude Auvray
CAVALLERIA RUSTICANA
Analyse
La scène se déroule dans un village sicilien, le jour de Pâques.
On entend la voix de Turiddu chanter la beauté de Lola, la jeune épouse d'Alfio. Des
hommes et des femmes se rassemblent sur la place du village pour assister à la messe.
Ils pénétrent dans l'église. Une jeune villageoise, Santuzza, paraît, à la recherche de
son fiancé, Turiddu. Elle s'adresse à la mère de ce dernier, Mamma Lucia, qui lui
répond qu'il est allé chercher du vin à la ville. Mais Santuzza soupçonne Turiddu de se
trouver toujours au village, car elle l'a vu se diriger du côté de la maison de Lola et
d'Alfio. Ce dernier survient, chantant les joies de son métier de charretier (« Il cavallo
scalpita... »).Puis il demande du vin à Mamma Lucia qui lui répond que son fils est
parti en chercher. Confirmant ce que pense Santuzza, Alfio dément, car il a vu
récemment Turiddu près de chez lui.
Après le départ d'Alfio, Santuzza raconte à Mamma Lucia l'histoire de son amour
trahi. Turiddu, qui était fiancé à Lola avant son départ pour l'armée, l'a retrouvée à
son retour mariée à Alfio; il s'est d'abord consolé en devenant l'amant de Santuzza,
avant de la tromper en devenant l'amant de Lola « Voi lo sapete,o mamma... ».
Terrifiée par ce qu'elle vient d'entendre, Mamma Lucia se dirige vers l'église. Turiddu
paraît sur ces entrefaites. Son entrevue avec Santuzza est tendue. L’arrivée de Lola,
une chanson provocante à la bouche «Fior di giaggiolo...» ne fait qu'aggraver la
situation.
Lola pénètre à son tour dans l'église, laissant Santuzza et Turiddu face à face. Excédé,
Turiddu bouscule avec violence Santuzza et court rejoindre Lola. Alfio sort à ce
moment de l'église. Aveuglée par la jalousie, Santuzza met Alfio au courant de son
infortune. La messe de Pâques terminée, Turiddu porte un toast à la gloire du vin «
Viva il vina spumeggiante... » puis en offre un verre à Alfio, qui le refuse. Une telle
insulte ne peut se terminer que par un duel.
Turiddu provoque donc Alfio à la sicilienne, en lui mordant l'oreille.
Après avoir fait ses adieux à sa mère « Mamma,quel vina è generoso... » Turiddu
part affronter Alfio. Pressentant un malheur, Santuzza se jette dans les bras de
Mamma Lucia.
Rompant tragiquement le silence, une voix de femme ne tarde pas à crier que Turiddu a
été tué.
PAGLIACCI
Analyse
Prologue
Avant que ne commence l'action, le clown bossu, Tonio, annonce aux spectateurs
qu'ils vont assister à une histoire vraie, où Les personnages souffrent et pleurent
comme de véritables êtres humains(« Si puà? Signore,Signori... »!.
Acte I
Le jour de l'Assomption, une troupe de comédiens ambulants arrive sous les
acclamations dans un petit village sicilien. Canio, le chef de la troupe, annonce la
représentation du soir à laquelle il convie la population («Un grande spettacolo a ventritrè
ore... »). Tonio essaie d'aider Nedda à descendre, ce qui lui vaut une gifle de Canio, très
jaloux de sa jolie femme. Les comédiens sont invités à boire à l'auberge, laissant Tanio
qui préfère s'occuper de l'âne. Un villageois insinue, en plaisantant, que Tonio veut
rester en tête en tête avec Nedda pour la courtiser, ce qui provoque des propos
menaçants de Canio ! («Un tai gioco,credetemi... » ). Restée seule et encore effrayée
par les paroles de Canio, Nedda s'abandonne ensuite à une nostalgique rêverie que
lui inspire un vol d'oiseaux (« Qual fiamma avea net guardo !...Stridono lassù ... »).
Tonio survient et lui avoue son amour (« So ben che difforme... » ). ce qui provoque les
moqueries de Nedda. Tonio essaie alors d'embrasser la jeune femme qui le repousse
en le cravachant. Le bossu s'enfuit, en jurant de se venger.
Epiant Nedda, Tonio la découvre en compagnie de Silvio, jeune homme qu'elle aime
et à qui elle promet de partir avec lui le soir même. Tonio va aussitôt prévenir Canio,
qui surprend les deux amoureux. Silvio réussit à s'échapper et Canio demande à
Nedda de lui révéler le nom de son amant. Comme elle refuse, Canio s'apprête à
la tuer, mais Beppe et Tonio l'en empêchent. Demeuré seul, Canio médite avec
amertume sur son sort : il doit aller faire rire les spectateurs, alors qu'il a le cœur
brisé(« Recitar !...Vesti la giubba... ». (Revêtu de mon habit clinquant) avec le fameux
« Ridi Pagliaccio » (« Ris donc, Paillasse… »).
C’est l’éternelle histoire du bouffon qui doit rire et faire rire les autres alors que son cœur est
brisé.
Acte Il
Les villageois sont rassemblés dans t'attente du spectacle. Silvio est parmi eux. La
pièce qui va être jouée reflète cruellement la situation réelle de l'acte précédent.
Colombine (Nedda) raconte au public que, pendant l'absence de son mari Paillasse
(Canio). elle attend son amant, Arlequin. Ce dernier ne tarde pas à arriver et chante
une sérénade à sa belle (« 0 Colombina...»). Alors que Colombine s'attend à voir
apparaître son amoureux, c'est Taddeo qui entre et lui fait des avances. Arlequin
intervient et chasse Taddeo. Un duo passionné unit Arlequin à Nedda. Lorsque
Taddeo annonce la présence de Canio dans les parages, Colombine fait fuir Arlequin,
en lui promettant de partir avec lui le soir même. Arrivé juste à temps pour
entendre cette promesse, Canio revit ainsi, dans la comédie qu'il joue, l'infortune qui
le tourmente dans la vie réelle. Oubliant alors la comédie, malgré les efforts de
Nedda pour l'y ramener, Canio n'est plus Paillasse, mais un mari bafoué qui
souffre(« No ! Pagliaccio non son ... »). Seul, Silvio, dans l'assistance, comprend la
gravité de la situation. Alors que Canio devient de plus en plus menaçant, en exigeant
le nom de son amant, Nedda essaie encore une fois, de continuer la comédie, en
désignant Arlequin, avant de cesser d'être Colombine pour affronter son destin de
femme. Fou de jalousie, Canio se saisit d'un couteau et poignarde Nedda. Cette
dernière a encore la force d'appeler à son secours Silvio, qui s'élance et qui est
poignardé à son tour. Avant de laisser tomber son couteau, Canio se tourne vers les
spectateurs horrifiés pour leur annoncer que la comédie est finie (« La commedia è
finita !... »).
L’Equipe Artistique
LUCIANO ACOCCELLA
Direction musicale
LUCIANO ACOCELLA
Direction musicale
Après des études au conservatoire Santa-Cecilia de Rome et à l’Académie Royale de Musique
de Copenhague, Luciano Acocella est lauréat en 1996 des concours Prokofiev et Mitropoulos.
Il devient l’assistant de Danièle Gatti et voit rapidement débuter sa carrière internationale.
Ainsi dirigera-t-il, en Italie, en Belgique, en France, en Espagne, en Grèce, au Danemark, aux
Etats-Unis, au Japon, en Chine, Corée et Russie.
En 2000, il fait ses débuts à Copenhague avec The Rape of Lucretia de Benjamin Britten.
Son vaste répertoire comprend Madama Butterfly, Adriana Lecouvreur, Manon Lescaut, Il
Barbiere di Siviglia, Rigoletto, Tosca, La Boheme, Il Viaggio a Reims, Lucia di Lammermoor,
La Traviata, mais aussi I Pagliacci, L’Arlesiana, Nerone (Mascagni), ou encore L’Elisir
d’Amore.
Sa collaboration avec le Festival d’ella Valle d’Intria est particulièrement remarquable. Il y
conduit pour la première fois I Capuleti e i Montecchi, dans sa version 1830 de la Scala.
Il travaille aussi régulièrement, avec l’Orchestre National de France et l’Orchestre National
d’Ile de France.
En juin 2011, 2012 et 2013, il a dirigé « Musiques en fête », en direct des Chorégies
d’Orange, co-produit et retransmis par France Télévisions, France Musique et les Chorégies
d’Orange.
En janvier 2012, il dirige La Donna del lago de Rossini à Moscou. Son intérêt pour le
répertoire symphonique, l’a conduit à diriger les Orchestres Philharmoniques de SaintPétersbourg, de Tokyo, de Moscou, de Marseille, ainsi que l’Orchestre del Teatro
Communale de Bologne ou encore l’Orchestre du Festival de Miami.
Il a également dirigé l’Orchestre Symphonique de la Radio Danoise, l’Orchestre
Symphonique de Galice, l’Orchestre de l’Académie Nationale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Séoul, l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence,
l’Orchestre du Théâtre Carlo Felice de Gênes, celui de la Fenice de Venise et l’Orchestre I
Pomeriggi Musicali de Milan.
Le Centre Français de Promotion Lyrique lui a demandé de diriger entre 2008 et 2010, la
nouvelle production de Il Viaggio a Reims, engagement qui le fera voyager dans quarante
maisons d’Opéras européennes.
Sa discographie comprend I Capuleti e i Montecchi, dans sa version de la Scala de Milan de
1830 et la collection d’œuvres de Puccini avec Melanine Diener et l’Orchestre
Philharmonique de Prague.
Luciano Acocella est aujourd’hui directeur musical de l’Opéra de Rouen-Haute Normandie.
En 2012, il a dirigé La Traviata, à Liège et Rouen, qui le retrouvera pour Carmen, et parmi
ses projets 2013-2014, notons I Capuleti e i Montecchi à Reims, La Damnation de Faust à
Rouen, La Boheme et La Traviata au Bolchoï, La Traviata à Marseille ainsi que divers
concerts Symphoniques à Paris, Marseille, Rouen, Moscou et Kazan.
En août 2014, nous le retrouverons aux Chorégies d’Orange pour un Concert Lyrique avec
Patrizia Ciofi.
L’Opéra Grand Avignon l’a déjà accueilli en 2008 pour La Boheme et Il Viaggio a Reims et
en 2011 lors d’un concert Lyrique avec Patrizia Ciofi et en 2012 pour La Traviata.
AURORE MARCHAND
Direction des chœurs
Aurore Marchand débute la musique au Conservatoire National de Musique d’Orléans, où elle
étudie le violoncelle puis le chant. Elle acquiert également au cours de ces années des
expériences de musique de chambre instrumentale, vocale et d’orchestre symphonique.
En 1983 elle se tourne définitivement vers le chant et intègre le chœur professionnel de
l’Opéra de Tours, participe à toutes les productions en qualité de soprano et se voit attribuer
des petits rôles dans divers opéras et opérettes.
En septembre 2002, elle est nommée Chef des Chœurs de l’Opéra de Tours et prépare pour les
différentes saisons lyrique entre autre Jenufa (Janacek), Le Mikado, (Sullivan), La Belle
Hélène (Offenbach), Le Bal Masqué, Don Carlo (Verdi)…
En 2001, elle participe aux Chorégies d’Orange pour Aida et Rigoletto, et sera réinvitée en
2003 pour Otello.
En septembre 2007, Aurore Marchand prend la direction des Chœurs de l’Opéra Théâtre du
Grand Avignon.
En 2010, elle dirige le spectacle Le Petit Prince à l’Opéra-Théâtre du Grand Avignon, à
l’Opéra de Reims et au Théâtre Impérial de Compiègne.
HÉLẺNE BLANIC
Etudes musicales
Premier prix de piano, de solfège et de lecture à vue au Conservatoire d’Orléans, Hélène
Blanic est engagée comme pianiste accompagnatrice au CNIPAL de Marseille (Centre
National d’Insertion Professionnelle d’Artistes Lyriques), puis comme chef de chant à
l’Opéra-Théâtre d’Avignon, à Monte-Carlo et Nice.
Depuis 1992, elle travaille régulièrement à Radio-France avec des chefs d’orchestre tels
que Marek Janowski, Charles Dutoit, Jeffrey Tate ou encore Kent Nagano…
Elle est régulièrement invitée en qualité de chef de chant dans de nombreux théâtres et
festivals lyriques français (Chorégies d’Orange, Académie du Festival d’Aix-en-Provence).
Elle est également pianiste lors de master classes d’artistes de réputation internationale, tels
que Régine Crespin, Gabriel Bacquier, Yvonne Minton, Elisabeth Vidal ; elle est par ailleurs
sollicitée par ces solistes pour les accompagner lors de récitals.
Elle prête également son talent à de nombreux jeunes artistes lyriques français.
En 2006, Hélène Blanic a assuré les études musicales d’Aida aux Chorégies d’Orange, de Don
Giovanni au Festival de Saint-Céré et s’est produite en concert, à Radio France.
Parmi ses projets, on notera La Boheme, en mai 2015, à Reims.
L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie de 1988 à 1990, en qualité de pianiste répétitrice aux
côtés de Serge Gandolfi, alors chef des chœurs ; en 2003 pour Tosca, et Tremplin Jeunes
Chanteurs, en 2005 pour Madama Butterfly et la Fête de la Musique, en 2006 à nouveau pour
Tosca et un concert lyrique donné dans le cadre de la Fête de la Musique, ainsi que pour le
Requiem de Mozart ; pour les fêtes de fin d’année 2006/2007 pour Die Zauberflöte, en 2008
pour La Boheme, et Orphée aux Enfers, en 2011 pour Thaïs, en 2012 pour Faust, en 2013
pour Madama Butterfly, et la retrouvera en 2014 pour Mireille et en 2015 pour La Boheme.
JEAN-CLAUDE AUVRAY
Mise en scène
Après des études de théâtre, Jean-Claude Auvray devient comédien au Théâtre National de
Paris. Il est diplômé de l'Université du Théâtre des Nations.
De 1969 à 1972, il est assistant de metteurs en scène célèbres, tels que Jean Vilar, Margharita
Wallmann, Jean-Pierre Ponnelle, Giorgio Strehler et participe ainsi à la réalisation de
nombreuses productions : Don Carlo (Arènes de Vérone - 1969), Turandot (Macerata 1969), Boris Godounov (Cologne - 1970), Otello (Monte-Carlo - 1970), Maria Stuarda (Scala
de Milan - 1971), La Cenerentola (Mai Musical Florentin - 1972), signant en 1972 sa
première mise en scène à Nice, Norma, avec Montserrat Caballé.
En 1973, Rolf Libermann l'engage comme metteur en scène-résident à l'Opéra National de
Paris où il restera jusqu'en 1977. Il participe alors aux grandes productions de cette époque,
signées Strehler, Lavelli, Chéreau. Il y reviendra en 1982 pour signer ses propres mises en
scène de Tosca et Cosi Fan Tutte.
En 1973, il obtiendra le prix de la Critique pour Le Nozze di Figaro à Nancy et en 1974 pour
Manon à Toulouse.
En 1977, il monte La Boheme à l’English National Opera de Londres.
De 1981 à 1988, il signe treize mises en scène pour l'Opéra de Bâle, où il se distingue
particulièrement avec Rigoletto (transposé aux USA pendant la prohibition), La Clemenza di
Tito (à l'époque mussolinienne), Idomeneo (dans la Grèce des Colonels), Les Contes
d'Hoffmann, Manon, Roméo et Juliette, Il Trittico, Lucia di Lammermoor, Falstaff, et un cycle
des principaux opéras de Mozart.
Au cours de la saison 1988-1989, il met en scène La Gioconda aux Arènes de Vérone, Manon
à Houston, puis La Traviata à Toulouse et Montpellier.
En 1989, il a effectué sa première approche d'un opéra baroque avec celui de Monteverdi Il
Ritorno di Ulisse in Patria (Lausanne, Avignon et Genève).
Entre 1991 et 1993, il réalise Pelléas et Mélisande, Die Entführung aus dem Serail à
Lausanne, Don Carlo à Nice, Macbeth, La Forza del Destino à Montpellier, La Boheme,
Madama Butterfly à Lucerne et La Traviata à Nantes et Nancy.
Entre 1994 et 1997, il monte Carmen à Lucerne et Die Entführung aus Dem Serail à Nantes,
Toulouse et Copenhague ; Attila à Nice, Un Ballo in Maschera à Lausanne, Nantes, Rennes,
Nîmes, Rouen et Caen ; Werther à Tel Aviv, Le Nozze di Figaro à Tours, L'Enfant Prodigue
et Le Rossignol (Stravinsky) à Londres.
Il réalise la première version scénique française de Der Prinz von Homburg (Henze) à
Toulouse (Prix de la Critique 1997).
Entre 1998 et 2008, il met en scène Peter Grimes à Lausanne, La Traviata à Toulouse, Reims
et Nice, Ernani à Montpellier, Attila à Strasbourg, Otello à l'Opernhaus de Halle, Macbeth à
Tel Aviv, Manon Lescaut à Saarbrucken, Ernani et Attila à Liège et Eugène Onéguine à Tel
Aviv.
Entre 2004 et 2008, il met en scène une nouvelle production de L’Africaine de Meyerbeer à
l’Opéra National du Rhin et Un Ballo in Maschera à l’Opéra de Nice, La Traviata, Un Ballo
in Maschera, Fidelio et Dialogues des Carmélites à Marseille, Manon Lescaut à Tel Aviv,
L’Heure Espagnole, L’Enfant et les Sortilèges et La Finta Giardiniera à Londres, Eugène
Oneguine à Tel Aviv. Début 2011, il a mis en scène I Pagliacci et Cavalleria Rusticana à
Marseille.
A ce jour, Jean-Claude Auvray a réalisé plus de cent-cinquante mises en scène pour les plus
grandes scènes nationales et internationales : Paris, Londres, Munich, Francfort, New-York,
Houston, Venise, Copenhague, Liège, Genève, Nice, Avignon, Marseille, Toulouse,
Montpellier, Nancy, Nantes, Strasbourg. Il a mis en scène treize des vingt-huit opéras
composés par Verdi et deux cycles des opéras de Mozart.
Il a participé aux plus grands Festivals (Aix-en-Provence, Wexford, Vérone et Orange).
Dans le cadre des Chorégies d'Orange, il a réalisé Don Carlo en 1984 et 1990, Boris
Godounov en 1985, Elektra en 1991, La Forza del Destino en 1996, Tosca en 2000 et I
Pagliacci et Cavalleria Rusticana en 2009, et il a été réinvité en 2013 pour Un Ballo in
Maschera.
L'Opéra Grand Avignon l'a accueilli en 1989 pour Carmen, en 1990 pour Il Ritorno di Ulisse
in Patria, en 1991 pour Tristan und Isolde, en 1993 pour Die Entführung aus dem Serail, en
1994 pour Madama Butterfly, en 1996 pour Un Ballo in Maschera, en 1997 pour Le Nozze di
Figaro, en 1999 et en 2011 pour Dialogues des Carmélites, en 2001 pour La Traviata, en
2004 pour Un Ballo in Maschera, en 2007 pour Fidelio.
IRÈNE FRIDRICI
Assistante à la mise en scène
Née à Saverne, Irène Fridrici débute l’apprentissage de la danse au Conservatoire National de Danse
de Région de Metz. Par la suite, elle est engagée en qualité de danseuse à l’Opéra Grand Avignon.
En 1995, elle s’oriente vers la mise en scène et devient l’assistante de Bernard Broca pour Eugène
Onéguine et La Traviata à l’Opéra-Théâtre de Metz, ainsi que pour Carmen à l’Opéra Grand
Avignon.
Depuis lors, elle accompagne également dans leurs mises en scène Christian Gangneron (The Rake’s
Progress, Don Giovanni, Le Nozze di Figaro), Paul-Emile Fourny (Carmen), Daniel Benoin (La
Boheme) et Nadine Duffaut (La Fille du Tambour-Major, Les Pêcheurs de Perles et Manon).
En 2004, à l’Ile de la Réunion, elle a remonté la mise en scène de La Traviata de Jean-Claude
Auvray.
En 2006, Irène Fridrici a assisté Robert Fortune à l’Opéra Royal de Wallonie pour Les Huguenots, a
collaboré avec Christian Gangneron à Vichy pour Le Nozze di Figaro (dans la production d’Avignon)
et avec Daniel Benoin à Trieste pour La Boheme.
En 2007, elle a assisté Nadine Duffaut à Shangaï pour une nouvelle production de Carmen.
En 2008, les Chorégies d’Orange l’ont invitée pour Carmen et en 2010 pour Tosca (mises en scène
Nadine Duffaut).
Elle a également collaboré en 2009 pour Mireille à Marseille (mise en scène Robert Fortune), en 2010
pour Manon à Massy, pour I Capuleti e i Montecchi à Tours et pour Le dernier jour d’un condamné à
Szeged (mises en scène Nadine Duffaut).
Elle a également été l’assistante de Jean-Claude Auvray pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci à
Orange et à Marseille.
En 2011, elle a collaboré pour Rigoletto à Montpellier, pour Le Château de Barbe-Bleue et La Voix
humaine (mises en scène René Koering) à Nice, et pour la reprise des Nozze di Figaro (mise en scène
Christian Gangneron) à Massy et Marseille.
Les Chorégies d’orange l’ont invitée en 2009 pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci et en 2013
pour Un Ballo in Maschera (mises en scène Jean-Claude Auvray).
L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie en 2005 pour Carmen et Le Nègre des Lumières, en 2007 pour
Les Pêcheurs de Perles, et La Traviata, en 2009 pour Manon et pour I Capuleti e i Montecchi, en
2011 pour Carmen et en 2012 pour Tosca.
BERNARD ARNOULD
Décors
Bernard Arnould effectue ses études à l'École Boulle, puis à l'École Nationale des Beaux-Arts
de Paris.
Il débute à l'O.R.T.F. et y travaille six ans en qualité de décorateur.
De 1972 à 1991 il est successivement, à l'Opéra National de Paris, responsable artistique,
directeur des ateliers de décors, responsable de production et décorateur résident.
En tant que scénographe, il signe son premier contrat en 1975, puis suivent de très
nombreuses productions (dont il conçoit également les costumes) en France : Festival d'Aix,
Chorégies d'Orange, Opéra National de Paris… et à l'étranger : Allemagne, Canada, Suisse,
Italie, Belgique, Mexique, Japon…belle manière de parcourir le monde.
Il inaugure avec Faust la première réalisation d’un opéra à Paris-Bercy et, des années plus
tard, au Stade de France avec Aida.
D’autre part, il est invité par le Mariinsky (La Traviata), à Charleston (Lakmé), Genève,
Lausanne (Il Ritorno di Ulisse in patria) aux Arènes de Vérone, Berlin, Madrid … et
Strasbourg pour une production très remarquée de L’Africaine (Meyerbeer) (mise en scène
Jean-Claude Auvray). Il est régulièrement invité par Eurodisney et plus récemment afin d’y
réaliser Le Roi Lion.
Dix années de collaboration avec le même producteur hollandais lui ont permis de réaliser la
scénographie de nombreux spectacles au Palais des Sports de Rotterdam.
D’autre part, il a enseigné la scénographie à l’Ecole Supérieure d’Architecture de Paris.
A l'Opéra de Marseille, il crée décors et costumes d’Aida (1986) pour Jacques Karpo,
collabore avec Charles Roubaud (Don Juan de Maňara, Die Frau Ohne Schatten - meilleur
spectacle saison 1992/1993-) et signe les décors de La Forza del destino, production qui a été
reprise par de nombreuses scènes.
Dans la mise en scène de Jean-Claude Auvray, il a signé pour Marseille les décors d’une
nouvelle production de Fidelio, (mise en scène Jean-Claude Auvray), en co-production avec
l’Opéra Grand Avignon, qui succède à celles déjà réalisées à Montpellier et Lucerne.
Il a réalisé les décors pour Andrea Chénier et A Midsummer Nigth’s dream à l’Opéra de
Nancy et de Lorraine en 2008 et Welcome to the Voice au Théâtre du Châtelet.
Il a été invité en 2009 aux Chorégies d’orange pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci.
Cette même année, il a réalisé les décors pour Cléopâtre au Palais des Sports à Paris et en
tournée dans tous les zéniths de France, et a participé à un spectacle culturel (PANAF) à
Alger.
En 2011, il a conçu les décors de Dracula pour le Palais des Sports de Paris, suivi d’une
tournée dans les zéniths de France. Il a aussi réalisé les décors de Cavalleria Rusticana et
Pagliacci à l’Opéra de Marseille. En 2012, il a créé « 1789, les Amants des la Bastille » au
Palais des Sports à Pari, suivi d’une tournée dans les zéniths de France et à l’étranger, et a
réalisé les décors de Macbeth à Bordeaux.
Parmi ses projets, notons pour septembre 2014 au Casino de Paris, un spectacle Théâtral et
musical retraçant la vie de Mistinguett en ce lieu.
L’Opéra Grand Avignon l’a déjà accueilli en 1990 pour Carmen, en 1991 pour Il Ritorno di
Ulisse in Patria, en 1995 et en 2006 pour La Forza del Destino et en 2007 pour Fidelio.
ROSALIE VARDA
Costumes
Après des études d’histoire de l’art et de haute-couture, Rosalie Varda travaille en qualité
d’assistante costumière de Christian Gasc, avant de réaliser depuis 1981 les costumes de
nombreux films tels que Les hommes préfèrent les grosses (Poiré), Passion (Godard), Une
chambre en ville et Parking (Demy), Sans toit ni loi, Les Cent et une nuits (Agnès Varda),
Bleu comme l’Enfer (Boisset) ou encore Trois places pour le 26 (Samuel Fuller).
Pour le théâtre, elle a travaillé pour L’Escalier (Yves Robert), Sans titre (Antoine
Bourseiller), La Dame de chez Maxim’s (Françon) et Un chapeau de paille d’Italie, Œdipe à
Colonne et Torquato Tasso (Bruno Bayen), respectivement présentés à la Comédie-Française,
au Festival d’Avignon et au Théâtre de l’Odéon.
L’Opéra lui a permis de dessiner des costumes allant du Moyen-Age aux années 60, ainsi a-telle réalisé Madama Butterfly ,Idomeneo, La Traviata, Tristan und Isolde, King Priam,
Orphée aux Enfers, La Vie Parisienne, Billy Bud, Mireille, Carmen (aux Arènes de Vérone),
Lohengrin, Lady Macbeth ,Katia Kabanova, La Voix Humaine, Phaedra, L’Homme de la
Mancha, Candide, Lulu, Il Viaggio a Reims, Don Pasquale, La Femme Silencieuse, Les
Huguenots, Les Contes d’Hoffmann, Fidelio, plus d’une trentaine d’ouvrages, avec des
metteurs en scène tels que Jean-Claude Auvray, Antoine Bourseiller Olivier Benezech ou
encore Robert Fortune, et a collaboré avec la chorégraphe Karine Saporta.
Depuis 2001, elle est directrice artistique pour le Festival de Cannes. Elle est également
styliste pour des films publicitaires (Perrier, NY stock exchange, Actimel ou encore American
Express).
Elle a conçu en 2006, la conception de l’exposition L’île et Elle avec Agnès Varda pour la
Fondation Cartier. Par ailleurs, elle assiste Agnès Varda dans ses projets mélangeant le
cinéma et l’art contemporain pour des installations dans différents musées et travaille au sein
de la société familiale Ciné Tamaris qui distribue, restaure et diffuse les films de Jacques
Demy et Agnès Varda.
Rosalie Varda est Chevalier dans l’ordre des Arts et des lettres depuis 2007.
Elle a été invitée en 2009 pour I Pagliacci et Cavalleria Rusticana (mises en scène de JeanClaude Auvray) aux Chorégies d’Orange, qui l’ont retrouvée en 2010 pour Mireille.
L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie en 1990 pour Tristan und Isolde, en 1998 pour
Mireille, en 1999 pour L’Homme de la Mancha, en 2000 pour Il Viaggio a Reims, pour les
fêtes de fin d’année 2008/2009 et en octobre 2009 pour Le Chanteur de Mexico.
LAURENT CASTAINGT
Lumières
Concepteur lumière et scénographe, très tôt, Laurent Castaingt se destine aux techniques du
spectacle et plus particulièrement à celles de la lumière. Depuis plus de 25 ans, il partage son
temps entre théâtre et opéra, cherchant toujours à diversifier les genres.
Il poursuit depuis plusieurs années une longue collaboration aux côtés de personnalités aussi
diverses quʼAlfredo Arias, Bernard Murat, Jean-Louis Grinda, Richard Brunel, Jean-Claude
Auvray, René Loyon, mais on le retrouve également avec Karel Reisz (lorsque celui-ci est
venu monter Pinter à Paris), le chorégraphe franco-japonais Hideyuki Yano, Roman Polanski
(Ibsen au Théâtre Marigny), Gérard Desarthe et François Marthouret pour Söderberg, Olivier
Bénézech, Lesage et Le Clezio, Sylvie Testud lorsquʼelle a monté au théatre son roman
Gamines, Laure Duthilleul avec Patrik Ourednik, Madeleine Marion pour Claudel et Hugo,
avec Pierre Barrat et Marie-Noël Rio pour de nombreuses créations contemporaines ; JeanClaude Berutti à lʼopéra et au théâtre, Marie-Pascale Osterrieth et Michèle Bernier dans
lʼunivers du stand-up, avec Vincent Delerm pour une série de concerts, Alain Delon pour
chacune de ses apparitions sur scène , Pierre Ascaride ou encore Karl Lagerfeld .
Une solide amitié le lie avec Jean-Claude Auvray depuis plus de dix ans et un certain nombre
de spectacles, tels qu’Ernani, Cav/Pag, La forza del destino, Un Ballo in Maschera.
Il a travaillé sur les plus grandes scènes: Opéra Bastille, Volksoper de Vienne, Liceu de
Barcelone, Opéra de Monte-Carlo, Teatro Colon à Buenos Aires, Opéra de Hong-Kong,
Chorégies dʼOrange, mais également à lʼOlympia, au Bataclan, à la Comédie Française, au
Théâtre de lʼOdéon, Théâtre de LʼAthénée, Théâtre Edouard VII, Teatro Valle à Rome,
Sporting de Monaco.
Son travail sur la lumière et lʼespace lʼa conduit à créer également les scénographies de
certains spectacles avec Jean-Louis Grinda (Les Contes dʼHoffmann à Monaco et HongKong, Duello Amoroso à Monaco), avec Elsa Rooke (Transformations de C. Suza, Postcards
from Morocco (Argento), ainsi que A Midsummer nightʼs dream (Britten) à Lausanne, Salome
de Richard Strauss (Monaco, Liège et Vienne) et Reigen (Boesmans) au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris, avec Marguerite Borie.
Ses recherches sur la matière lumineuse et la nature ont aussi donné lieu à une installation en
2005 dans le cadre du Festival Arbres et Lumières à Genève : Ecorces Vives, ainsi quʼune
collaboration avec le dessinateur François Schuitten pour Planet of Visions, dans le cadre de
lʼExposition Universelle Hanovre 2000.
Il a reçu 3 nominations pour le Molière de la meilleure lumière.
Il a créé récemment les lumières de Tannhaüser de Richard Wagner à Monaco.
Parmi ses projets, nous noterons Ernani et Guillaume Tell à Monte-Carlo, la scénographie et
la lumière pour King-Kong théorie au Théâtre de la Pépinière à Paris.
Début à Avignon.
Les interprètes
Cavalleria Rusticana
NINO SURGULADZE
Santuzza
La mezzo-soprano Nino Surguladze est née en à Tbilisi, en Géorgie. Elle a fait ses études
musicales au Conservatoire de Musique de Tbilisi avant d’obtenir les prix prestigieux des plus
grands Concours de chant tels ceux de Toulouse, Francisco Vinas Comptetition de Barcelone
et le BBC Cardiff consacrant le meilleur chanteur mondial. Elle a été invitée à se produire à
l’Academy Studio du Théâtre de la Scala de Milan, pour ses débuts dans le rôle de Cuniza
(Oberto, Conte di San Bonifacio) de Verdi et a été dirigée par Riccardo Muti, durant la saison
2003 – 2004 pour le rôle de Marie (Moïse et Pharaon) de Rossini.
Depuis lors, elle s’est produite dans de nombreuses productions qui regroupent les rôles de
Meg Page (Falstaff) sous la direction de Muti, Olga (Eugène Onéguine) dirigée par Graham
Vick, Idamante (Idomeneo) sous la direction de Harding ; Fedor (Boris Godounov), sous la
direction de Gergiev ; Solokha (Tcherevichki de Tchaikovski), Siebel (Faust) et Valencienne
dans Die Lustige Witwe. En Italie, on a pu l’entendre dans Les Contes d’Hoffman (Niklausse)
à Turin, La Damnation de Faust (Marguerite) dirigée par Michel Plasson à Parme, dans Cosi
fan Tutte (Dorabella) et pour le rôle de Cuniza au Teatro Carlo Felice de Gênes. Elle Chante
Carmen à Bari, Macerata, Bologne et Naples et le rôle de Fenena (Nabucco) aux Arènes de
Vérone et à Piacenza.
Nino Surguladze a également fait ses débuts au Liceu de Barcelone, à 22 ans, dans le rôle de
Sonjetka (Lady Macbeth de Mzensk) où elle a été à nouveau invitée par Luisa Miller
(Federica) et Rigoletto (Maddalena), rôle qu’elle a interprété également au Metropolitan
Opera de New York, au Bayerische Staatsoper à Munich et au Teatro Real de Madrid avec
Leo Nucci dans le rôle-titre. Elle a chanté avec un immense succès le rôle de Dorabella au
Palau de Les Arts Reina Sofia à Valencia, les rôles d’Olga et Dorabella du Royal Opera House
et Clara (Betrothal in a Monastery) de Prokofiev au Glyndebourne Festival où elle obtiendra
le prix unanime de la critique et de la presse.
En Allemagne, elle s’est produite dans La Clemenza di Tito (Sesto), Les Contes d’Hoffmann,
Carmen, Idomeneo et dans Ariodante à Franckfort.
En 2009, elle fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans Moïse et Pharaon, dirigée par
Muti, rôle qu’elle reprendra à Rome. A Tokyo, elle a chanté Madama Butterfly, Dorabella
(Cosi fan Tutte) et Carmen et aux Etats-Unis, Carmen et Eugène Onéguine à Chicago.
Plus récemment, on a pu l’entendre dans Rigoletto à Cologne, Nabucco à la Scala de Milan,
Eugène Onéguine à Turin et au Teatro Regio ; dans Roméo et Juliette aux Arènes de Vérone,
dans Rigoletto au Teatro Carlo Felice de Gènes, Carmen à Saint-Pétersbourg et Aïda à Liège.
Parmi ses projets, notons Carmen à Séoul et Sassari, Aida à Bergen, La Damnation de Faust à
Liège, Rigoletto au Festival International de Musique de Bogota.
Début à Avignon et dans le rôle.
VIRGINIE VERREZ
Lola
Virginie Verrez, mezzo-soprano, a participé à des récitals à Paris, Baden bei Wien, Vienne et à
Rheinbeck. Elle a également chanté dans le Dixit Dominusde (Vivaldi) à Limoges. En tant
qu'élève au Schubert Institut, Virginie Verrez a étudié avec de nombreux artistes tels que
Roger Vignoles et Robert Holl. En 2013, Virginie Verrez a interprété, à la Juilliard School, le
rôle de Beatrice (Le Donne Curiose) et celui de Zenobia (Radamisto) et a également été
invitée à se produire en 2012 au New York Festival of Song. Virginie Verrez a reçu le premier
prix au Festival d’Art Lyrique d'Arles ainsi qu'à la compétition new-yorkaise Opera Index.
Elle étudie actuellement à la Juilliard School de New York avec le professeur Edith Wiens.
Début à Avignon et dans le rôle.
SVETLANA LIFAR
Mamma Lucia
Française d’origine russe, Svetlana Lifar étudie le chant au
Conservatoire Tchaïkovski de Moscou avant de poursuivre sa
formation au Conservatoire National Supérieur de Paris puis au
Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille.
Lauréate de nombreux concours internationaux, elle intègre la
troupe de l’Opéra National de Lyon, scène sur laquelle elle chante des
rôles, tels que Clara (Les Fiançailles au Couvent), Rosina (Il Barbiere
di Siviglia), Tisbe (La Cenerentola), Minerve (Orphée aux Enfers),
Flora (La Traviata), Fiodor (Boris Godounov), Pauline (La Dame de
Pique), Vava (Moscou, Quartier des Cerises de Chostakovitch).
A l’Opéra National de Paris, elle chante Flora (La Traviata), la Deuxième Nymphe (Rusalka) dont le
spectacle est enregistré en DVD (Arthaus Musik), Dryade (Ariadne auf Naxos), Olga (Eugène Onéguine)
ou encore plus récemment, le rôle de Douniasha dans la création mondiale de l’opéra de Philippe Fénélon,
La Cerisaie.
En 2005, elle fait ses débuts à La Scala de Milan en interprétant le rôle de Pauline (La Dame de Pique),
rôle qu’elle reprendra à Liège et à Monte-Carlo. Sur cette dernière scène, elle est invitée régulièrement
pour Kontchakovna (Le Prince Igor), Larina (Eugène Onéguine) et Smaragdi (Francesca da Rimini).
Aussi à l’aise dans le répertoire italien Fenena (Nabucco) à Toulon, Suzuki (Madama Butterfly) à Tours,
Besançon et Nice, Mrs. Quickly (Falstaff) à Tours, Néris (Medea) à Nancy que français, Marguerite (La
Damnation de Faust) pour l’ouverture du Festival International du Printemps à Shanghai, Sélysette
(Ariane et Barbe-Bleue) à Nice, Geneviève (Pelléas et Mélisande) à Tours, Mercédes (Carmen) à Avignon
ou encore dans le répertoire russe La Mère dans (Noces de Stravinsky) et plus récemment Marthe (Iolanta)
à l’Opéra National de Nancy et de Lorraine et à Metz, elle ne néglige pas pour autant les rôles d’alto ou de
mezzo dramatiques, tels que La Troisième Dame dans Die Zauberflöte (ONDIF, Festival d’Antibes et de
Lacoste, Nice), Bianca dans The Rape of Lucretia (Angers-Nantes Opéra), La Magicienne dans Dido and
Aeneas (Marseille et Toulon), Carolina dans Elegie für junge Liebende de Henze (Bilbao), La Mère dans
Hänsel und Gretel (en tournée en France).
Svetlana Lifar se produit également en concert. Elle chante régulièrement le Requiem de Verdi (Nancy), la
IXe Symphonie de Beethoven et La Petite Messe Solennelle de Rossini avec l’Orchestre Régional
Avignon-Provence, le Requiem de Mozart (Saint-Etienne et Lyon), Les Nuits d’Eté au Festival Berlioz, les
Siete Canciones Populares Españolas de Manuel de Falla (Festival de Radio France et Montpellier). Elle
se produit dans un récital intitulé Pouchkine – Traversée, récital original autour de textes de Pouchkine à
Nancy, Lille, Tours et Paris.
Cette saison, on la retrouve dans les rôles d’Emilia (Otello) à Bordeaux, Madame Larina (Eugène
Onéguine)à Montpellier, Fiodor (Boris Godounov) avec Tugan Sokhiev à Toulouse, à la Salle Pleyel, et en
tournée en Espagne, Suzuki (Madama Butterfly) à Antibes.
Parmi ses projets, citons encore Smeaton (Anna Bolena) à Toulon, La Vieille Tzigane (Aleko) de
Rachmaninov à Nancy.
L’opéra Grand Avignon l’a accueillie en 2011 dans Carmen.
JEAN-PIERRE FURLAN
Turridu / Cavalleria Rusticana
Canio / I Pagliacci
Après une formation d’instrumentiste, Jean-Pierre Furlan entame une carrière de chanteur. Il fait ses
débuts dans le rôle d’Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann), rôle qu’il reprendra sur différentes scènes
internationales, telles que le Deutsche Oper de Berlin, l’Opéra de Philadelphie et le Festival de
Savonlinna. Parmi ses autres rôles du répertoire français, on peut citer Faust de Gounod à la Scala de
Milan, mais également Faust (La Damnation de Faust) à Monte-Carlo et Tokyo (sous la direction de
Charles Dutoit), Don José (Carmen) à Liège ; Strasbourg, Leipzig, Graz et Savonlinna et Le Cid de
Massenet à Zürich, Polyeucte et Le Prophète (Meyerbeer) à Stockholm.
Il aborde également l’opéra italien avec notamment le rôle-titre de Don Carlo à Boston et Hambourg,
Radames (Aida) à Boston, Malmö et Liège, Cavaradossi (Tosca) à Saint-Etienne, ou encore Pinkerton
(Madama Butterfly) à Hambourg et à la Fenice de Venise, et Luigi (Il Tabarro) à l’Opéra National de
Lyon. Au début des années 2000, Jean-Pierre Furlan aborde deux rôles majeurs du répertoire, Don
José (Carmen) qu’il interprète à Liège, Avignon et au Festival de Carcassonne, à l’Opéra du Rhin ainsi
qu’à Leipzig, Zürich et Hambourg et celui de Manrico dans la version française de Il Trovatore à
Montpellier et dans la version italienne à Saint-Etienne.
En concert, on pu l’entendre dans Le Requiem (Berlioz) au Palais Omnisport de Bercy, dans La
Damnation de Faust à Monte-Carlo, Birmingham, Pékin et Tokyo (invité par Charles Dutoit), dans la
Petite Messe Solennelle de Rossini à Marseille, dans le Requiem (Dvorak) à Antibes et au Théâtre des
Champs Elysées sous la direction de Myung-Whun Chung.
Plus récemment, il a interprété le rôle-titre de Don Carlo à Hambourg et Copenhague, Samson
(Samson et Dalila) et Pollione (Norma) à Saint-Etienne ; Das Klagende Lied à Madrid, La Damnation
de Faust à Birmingham, le rôle-titre de Don Carlo à Anvers, et Il Tabarro à Bari.
Parmi ses projets, citons le rôle de Don José (Carmen) à Reims, Samson (Samson et Dalila) à
Karlsruhe, Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann) à Malmö, Cavaradossi (Tosca) à Copenhague, Tosca
et La Clemenza di Tito à Marseille et Otello à Vichy.
L’Opéra Grand Avignon l’accueilli en 1997 dans Mireille, pour les fêtes de fin d’année 1998-1999
pour La Veuve Joyeuse, en 2000, 2005 et 2011 pour Carmen, en 2001 pour Norma et Madama
Butterfly, en 2003 pour Faust, en 2004 pour Turandot et le retrouvera en 2015 pour Otello.
SENG HYOUN KO
Alfio / Cavalleria Rusticana
Tonio / I Pagliacci
Diplômé de l’Académie de Musique à Séoul en 1985, Seng-Hyoun Ko se perfectionne à l’Académie
de la Scala de Milan.
C’est avec Le Nozze di Figaro que l’artiste fait en 1982 ses débuts à l’Opéra de Séoul, où il chantera
par la suite des ouvrages verdiens et véristes tels qu’Aida, Rigoletto, La forza del destino, Un ballo in
maschera, Otello, La Traviata, Andrea Chenier, Adriana Lecouvreur, Tosca ou encore Simone
Boccanegra.
Depuis 1990, le baryton se produit souvent en Italie, au Festival Pucciniano Torre del Lago (Tosca,
Cavalleria rusticana, I Medici), au Festival Verdi de Parme (Alzira, La Forza del destino), à Catania
(Cavalleria rusticana, I Pagliacci), à Padoue (Rigoletto, Tosca), au Juillet Musical Trapanese
(Macbeth, Tosca, Rigoletto), au Teatro Comunale de Bologne (Andrea Chenier), au Teatro del Maggio
Musicale Fiorentino et au Teatro dell’Opera di Roma pour I Pagliacci en 2009, dans une mise en
scène de Franco Zeffirelli.
On peut l’applaudir aussi en Espagne : à Cordoba, Jerez, Bilbao (Rigoletto) et Santa Cruz de Teneriffe
(Carmen, Macbeth, Rigoletto) ; en France à Montpellier (Attila), Toulouse (I Pagliacci, Lucia di
Lammermoor), Marseille (Aida et Otello) ; en Allemagne à Hambourg (Rigoletto, Cavalleria
rusticana, I Pagliacci, Tosca) à Cologne, Leipzig et Wiesbaden (Rigoletto, Tosca), à Berlin, au
Deutsche Oper (Aida, Nabucco, Andrea Chénier) ; en Belgique, à Liège (Rigoletto, I Pagliacci,
Andrea Chénier) ; au Japon à Tokyo (Rigoletto) ; aux Etats-Unis, à Palm Beach (Rigoletto) ; en Israël,
à Tel-Aviv (Nabucco, Rigoletto, Samson et Dalila) ; à Athènes (I Pagliacci dans la mise en scène de
Franco Zeffirelli), ainsi qu’en Suisse, à Genève, dans Tosca.
Seng-Hyoun Ko a enregistré pour Samsung, avec l’Orchestre Symphonique de Los Angeles.
Le baryton a triomphé aux Chorégies d’Orange en 2006 dans le rôle d’Amonasro (Aida), en 2007 dans
celui de Luna (Il Trovatore ) et en 2009 dans Alfio (Cavalleria rusticana) et Tonio (I Pagliacci), il y
sera de nouveau invité en 2014 pour le rôle de Iago (Otello).
Parmi ses projets, notons Tosca au Festival de Wiesbaden, et le rôle de Iago (Otello) à Marseille et
Vichy.
Parallélement à ses prestations lyriques, il est professeur de chant à l’Université Hanyang de Séoul.
L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli en 2006 et 2012 dans Tosca.
Pagliacci
BRIGITTA KELE
Nedda
La soprano roumaine Brigitta Kele étudie le chant à l‘Université d‘Oradea avec Lavinia
Chereches et à l’Académie de Musique Gheorghe Dima Cluj-Napoca, où elle terminera ses
études en 2005, auprès de Gheorghe Roşu et Alexandru Farcaş.
Elle remporte le Prix Spécial du Jury au Concours International Bad Mergentheim en 2006 et
le Prix « Agnes Kriza » de l’Opéra Hongrois de Cluj-Napoca en 2007.
De 2007 à 2012, en qualité de soliste de l’Opéra Hongrois Cluj-Napoca, elle chante Pamina (
(Die Zauberflöte), Mimì (La Boheme), Micaela (Carmen), Amelia (Un ballo in maschera),
Saffi (Der Zigeunerbaron), Hanna Glavary (Die lustige Witwe) et Sylva Varescu (Princesse
Csardas) de Kalman.
Durant la saison 2011- 2012 Brigitta Kele s’est produite au Deutsche Oper am Rhein
Düsseldorf dans les rôles de Mimì (La Boheme) et Nedda (Pagliacci) - rôle qu’elle chante
ensuite à l’Opéra National de Paris (dans la mise en scène de Giancarlo del Monaco/ direction
musicale Daniel Oren) et elle sera également invitée au Festival de Masada pour interpréter
Micaela (Carmen) avec le Israeli Opera de Tel-Aviv.
Depuis la saison 2012-13, la soprano est soliste permanente du Deutsche Oper am Rhein, où
elle incarne fréquemment les rôles de Nedda, Mimi, Donna Elvira, Micaela, Violetta Valery
ou encore Contessa (Le Nozze di Figaro).
Elle vient d’interpréter, tout récemment, Musetta (La Boheme) à l’Opéra National de Paris.
Parmi ses projets en 2014 et 2015 il faut mentionner Nedda (Pagliacci) au NCPA Beijing,
Suzel (L’Amico Fritz), à l’ Opéra National du Rhin-Strasbourg, Mimi (La Boheme) à l’Opéra
Grand Avignon.
Début à Avignon.
ARMANDO NOGUERA
Silvio
Né en Argentine, Armando Noguera étudie le chant au Teatro Colón de Buenos Aires puis
intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris. En 2005, il est finaliste du Concours
International Operalia à Madrid.
Très jeune, il fait ses débuts au Teatro Colón comme Figaro dans Il Barbiere di Siviglia, Falke
dans Die Fledermaüs, Aeneas dans Dido and Aeneas.
Rapidement, il est très demandé dans tous les répertoires, de Monteverdi (Il Vespro alla Beata
Vergine) à John Casken (Golem) ou Susumu Yoshida (Sumidagawa), tous deux en création
mondiale. S’il se produit régulièrement dans le répertoire mozartien Le Nozze di Figaro
(Figaro), Die Zauberflöte (Papageno), Cosi Fan tutte (Guglielmo), il a une prédilection pour
le répertoire italien et français. Il chante ainsi avec beaucoup de succès Rossini (Il Barbiere di
Siviglia, L’Italiana in Algeri, La Cenerentola, Il Viaggio a Reims), Donizetti (l’Elisir
d’Amore, Don Pasquale ), mais aussi Verdi (La Traviata, Falstaff), Puccini (Madama
Butterfly, La Boheme) et Leoncavallo (I Pagliacci).
Le répertoire français n’est pas en reste comme le montrent ses nombreuses prises de rôle
dans des opéras tels que Charles VI, Faust, Carmen, Djamileh, Les Mamelles de Tirésias,
L’Heure espagnole, Les Caprices de Marianne ou dans un répertoire plus léger, La Vie
parisienne, La Veuve joyeuse.
Citons par ailleurs le rôle-titre d’Eugène Onéguine, et parmi d’autres, Lodoïska de Cherubini,
Die Fledermaus, Il Segreto di Susanna de Wolf-Ferrari, la zarzuela Dona Francisquita, The
Rape of Lucretia de Britten, The Telephone.
En concert, outre de nombreux récitals de lieder et mélodies au Brésil, en Argentine, et en
France (Capitole de Toulouse et Opéra de Nantes) on a pu l’applaudir dans L’Enfance du
Christ de Berlioz, l’Enfant Prodigue de Debussy, Misa Tango de Bacalov, le Requiem de
Fauré, le Deutsches Requiem de Brahms, le Magnificat de Monteverdi et aux Chorégies
d’Orange pour la Fête de la Musique.
Sa carrière internationale lui permet de s’illustrer du Brésil au Festival de Baalbeck, du
Festival de Glyndebourne à la Fenice à Venise, du Teatro Colón ou de Santiago du Chili à
l’Accademia Santa Cecilia de Rome. Il est également très présent dans les grands théâtres
français comme en témoignent ses multiples apparitions à l’Opéra National de Paris, au
Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra-Comique et dans les Opéras de Bordeaux, Lille,
Montpellier, Marseille, Avignon, Toulouse, Strasbourg, Nantes, Nice et aux Chorégies
d’Orange…
Plus récemment, il a chanté Marcello (La Boheme) et Die weisse Rose à Nantes, Danilo (La
Veuve Joyeuse) à Avignon, et Il Barbiere di Siviglia à Lille… Il a par ailleurs fait ses débuts
remarqués au Festival de Glyndebourne dans Dandini (Cenerentola), Pelléas et Mélisande à
Nantes, Madama Butterfly à Lille, Il Barbiere di Siviglia à Dijon, l’Elisir d’Amore et La Vie
Parisienne à Marseille et dans et dans Carmen à Orange.
L’Opéra Grand Avignon l’a déjà accueilli en 2005 pour Il Barbiere di Siviglia, en 2006 pour
Il Viaggio a Reims, en 2008 pour l’Elisir d’Amore, en 2009 pour Die Zauberflöte, en 2011
pour Eugène Onéguine et en février 2014 dans L’Italiana in Algeri.
LEONARDO CORTELLAZZI
Beppe
Le ténor Leonardo Cortellazzi est né à Mantoue, en Italie et effectuera dans un premier temps
ses études d’Economie et de Commerce à l’Université de Parme, avant de se diriger vers le
College de Musique Arrigo Boito de Parme où il se spécialisera en chant sous les conseils de
Lelio Capilupi.
En 2006, Leonardo Cortellazzi obtiendra le « Primo palcoscenico » au Cesena College de
Musique pour sa prestation dans le Requiem de Mozart et le Prix de la XIIIème édition du
Concours International Giuseppe di Stefano pour son rôle de Ferrando dans Cosi fan Tutte de
Mozart. Il a aussi participé au Festival Rossini de Bad Wildbad (Allemagne) pour le rôle-titre
de Don Giovanni de Pacini.
Il a été invité à se produire à la Scala de Milan avec l’Academia d’Artie Mestieri, lors d’un
concert reprenant des œuvres de Puccini, dirigé par Riccardo Chailly, Ottavio Dantone et
Giovanni Antonini.
Durant ces dernières saisons, on a pu l’entendre dans Vesperae Solennes de Confessore, K.
339 (Mozart), dirigé par Myung-Wung Chung, dans l’Orfeo et Il Ritorno di Ulisse in patria
(Monteverdi), dans L’Occasione fa il ladro de Rossini (rôle du Comte Alberto) et dans Le
Convenienze ed inconvenienze teatrali (Donizetti) à la Scala de Milan, dans Lucia di
Lammermoor (rôle d’Arturo) à l’Opéra House de Sassari, dans Don Giovanni (rôle de Don
Ottavio) et dans Cosi fan Tutte (rôle de Ferrando) à la Fenice de Venise ; dans Rigoletto (rôle
de Borsa), dans une adaptation pour la télévision d’Andrea Andermann, destinée à être
diffusée internationalement, avec Placido Domingo dans le rôle-titre et Zubin Mehta à la
direction du RAI Symphony Orchestra ; dans Die Zauberflöte (rôle de Tamino) et dans Il
cappello di paglia di Firenze de Rota lors du lombardy Opera House circuit ; dans Don
Giovanni et Risorgimento de Ferrero à Bologne et enfin dans Anna Bolena (rôle de Percy) à
l’Engandin Opera Festival de Saint-Moritz.
Durant ses récents engagements, on a pu l’applaudir dans Don Pasquale à la Scala de Milan,
dans la Petite Messe solennelle de Rossini aux Chorégies d’Orange, dans l’Elisir d’amore à
l’Opéra de Massy et dans le rôle titre de Dido and Aeneas au Teatro Filarmonico de Vérone.
Les saisons 2013 – 2014 regroupent ses interprétations de Vitek (Vec Makropulos) et Alfredo
(La Traviata) à Venise, Don Ottavio (Don Giovanni) à Saint-Moritz, Fenton (Falstaff) au
Teatro Petruzelli) à Bari et Don Pasquale à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie et à l’OpéraThéâtre de Limoges.
Début à Avignon.
ORCHESTRE REGIONAL AVIGNON-PROVENCE
Directeur Général
Philippe Grison
Premier chef invité
Samuel Jean
Violon solo super soliste
Cordelia Palm
Premiers Violons
Sophie Saint Blancat
Sylvie Bonnay
Jeanne Maizoue
Marc Aidinian
Cécile de Rocca serra
Jean-Luc Amiel
Corinne Tarbouriech
Véronique Ragu
Seconds Violons
Gabriella Kovacs
Patricia Chaylade
Nathalie Caulier
Natalia Madera
Anne-Marie Bernard
Claude Costa
Juliette Nougue
Alti
Fabrice Durand
Laurence Vergez
Michel Tiertant
Marie Claude Conrad
Muriel Solfrini
Stéphanie Bayle
Violoncelles
Nicolas Paul
Emmanuel Lecureuil
Jean-Christophe Bassou
Jean-Victor Bahuaud
Camille Gueirard
Contrebasses
Frédéric Bethune
Jean Claude Galigne
Alain Marcantetti
Flûtes
Cécile Robilliard
Nicole Gonin-Libraire
Jean-Loup Grégoire
Hautbois
Frédérique Costantini
Thierry Guelfucci
Vincent Barthélémy
Clarinettes
François Slusznis
Christophe Hocquet
Didier Breuque
Bassons
Arnaud Coic
Pascal Chabaud
Marc Boyer
Cors
Eric Sombret
Gaelle Claudin
Luc Valkenaire
Clémence Lion
Trompettes
Thierry Aubier
Alain Longearet
William Sayd
Trombones
Didier Comte
André Canard
Eric Serra
Timbales
Marie Françoise Antonini
Percussions
Hervé Catil
Rachel Faucon
Julien Sombret
Harpes
Alienor Girard
Martine Flaissier
Orgue
Jean-Marie Puli
Musiciens Coulisse
Fabienne Garceau
Michel Testenière
Chef Comptable
Jany François
Secrétaire de direction
Bénédicte Denton
Chargée de mission, Nouveaux
Publics
Isabelle Ronzier
Régisseur général
Daniel Loustaunau
Régisseur Adjoint,
Conducteur
Lionel Bergont
Musicien bibliothécaire
David Gobbe
Assistante Communication
Marie-Emilie Coste
Régisseur adjoint technique
Conducteur
Marc-Antoine Degrenier
CHOEUR DE L'OPERA GRAND AVIGNON
Direction : Aurore Marchand
Soprani
Rolande GARCIA – Frédérique LAULAN - Vanina MERINIS
Béatrice MEZRICH - Isabelle MONPERT – Marie SIMONEAU
Alti
Solenne AUBRUN - Audrey KESSEDJIAN
Julie MAUCHAMP - Wiebke NOLTING
Ténors
Cyril HERITIER - Patrice LAULAN - Serge MIONE – Gentin NGJELA
Basses
Jean-François BARON – Pascal CANITROT
Guo CHEN – Thibault JULLIEN – Xavier SEINCE
CHŒURS SUPPLÉMENTAIRES
Soprani
Gersende DEZZITER - Désirée RAPPIN - Tanya LAING
Alti
Sonia FAKIR - Isabelle GUILLAUME – Sylvie MAZUYET
Agnès LOYER – Agnès LOYER – Sandrine PERIS
Ténors
Rémi BEER-DEMANDER - Samuel ODDOS
Pascal PORQUET – Paolo RICCUCCI – Alessandro TARCHI
Basses
Pascal GMYREK – Jean-Philippe LEFEBVRE
Franck LICARI – Patrice OBERLING – Philippe RALL
_______________________________
Régisseur du Chœur
Wiebke NOLTING
Bibliothécaire
Vanina MERINIS
Pianiste répétiteur
Pierre-Luc LANDAIS
MAITRISE
Lou ANGEVIN--DUFFAUT
Mathis AMOUREUX-CRET
Myriam DESCOURS
Anouk HANQUIEZ
Philippine HANQUIEZ
Inès LAPAGE
Marcel LAUGIER
Louise MARCHAT
Victoria TRITON
Eileen WELLECAM
FIGURANTS
Ophélie CHAIX – Helena VAUTRIN
Jean-Michel BAYARD – Aurélien BERREUR – Arny BERRY
Quentin BONAMI – Farid BOUGHALEM – Thomas BREANT
Norbert CHAIX – Laurent DALLIAS – Bruno DE SOUZA
Malik ELAKEDHAL – Vivien FEDELE – Mathieu FERNANDES
François MANUELIAN – Pierre NISI – Alain SPERTA
SAISON 2014 – 2015
LYRIQUE
Samedi 4 octobre – 20h30
Dimanche 5 octobre – 14h30
Mozart
REQUIEM
Direction musicale : Leonardo Garcia Alarcón
solistes :
Joëlle Harvey * / soprano
Sophia Patsi * / mezzo-soprano
Valerio Contaldo * / ténor
Josef Wagner * / basse
en première partie :
Concerto pour clarinette et orchestre K622
Allegro - Adagio - Rondo
soliste :
Benjamin Dichtyens * / clarinette
Orchestre New Century Baroque
Choeur de Chambre de Namur
en co-réalisation avec Musique Baroque en Avignon
Production du Festival d’Ambronay
_____________________________________________________
Dimanche 30 novembre - 14h30
Mardi 2 décembre - 20h00
dans le cadre du 150ème anniversaire de la création de l’ouvrage
Gounod
MIREILLE
Direction musicale : Alain Guingal
Mise en scène : Robert Fortune
Chorégraphie : Eric Belaud
Lumières : Jean-Michel Bauer
Décors : Dominique Pichou
Costumes : Rosalie Varda
Nathalie Manfrino - Sylvie Brunet-Grupposo - Ludivine Gombert
Clémence Olivier* - Aurélie Ligerot
Florian Laconi - Marc Barrard - Nicolas Cavallier
Philippe Ermelier - Jean-Marie Delpas - Jean-Francois Baron
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur, Ballet et Maîtrise de l’Opéra Grand Avignon
Production Opéra Grand Avignon
Samedi 27 décembre - 20h30
Dimanche 28 décembre - 14h30
Mercredi 31 décembre - 20h30
Offenbach
LA BELLE HÉLÈNE
Direction musicale : Dominique Trottein
Mise en scène : Jérôme Savary
Réalisation : Frédérique Lombart
Chorégraphie : Eric Belaud
Lumières : Alain Poisson
Décors : Michel Lebois
Costumes : Michel Dussarrat
Julie Robard-Gendre - Antoinette Dennenfeld*
Ludivine Gombert - Audrey Kessedjian – Isabelle Monpert
Stanislas de Barbeyrac - Marc Barrard - Jean-Claude Calon
Lionel Peintre - Philippe Ermerlier - Franck Licari
Xavier Seince – Thibault Jullien – Cyril Héritier
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur et Ballet de l’Opéra Grand Avignon
Production Opéra Grand Avignon
____________________
Dimanche 25 janvier - 14h30
Mardi 27 janvier - 20h30
Nouvelle Production
Donizetti
DON PASQUALE
Direction musicale : Roberto Fores-Veses
Mise en scène : Andrea Cigni *
Lumières : Fiammetta Baldisseri *
Décors / Costumes : Lorenzo Cuttuli *
Anna Sohn*
Simone del Savio * - Serguey Romanovsky *
Alex Martini * - Jean Vendassi
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra Grand Avignon
en co-production avec
le Centre Lyrique Clermont-Auvergne, et les Opéras de Limoges, Reims
Rouen, Saint-Etienne et Vichy
Dimanche 15 février - 14h30
Mardi 17 février - 20h30
Nouvelle Production
Puccini
LA BOHEME
Direction musicale : Balàzs Kocsar
Mise en scène : Nadine Duffaut
Lumières : Philippe Grosperrin
Décors : Emmanuelle Favre
Costumes : Krisztina Berzsenyi*
Brigitta Kele - Cristina Pasaroiu*
Paolo Fanale*- Lionel Lhote - Yann Toussaint
Ugo Guagliardo - Lionel Peintre - Francis Dudziak
Patrice Laulan - Xavier Seince - Jean-François Baron - Jentin Ngjela
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra Grand Avignon
Production Opéra Grand Avignon
____________________
Dimanche 15 mars – 17h00
TREMPLIN JEUNES CHANTEURS
avec la participation de Jeunes chanteurs
Etudes musicales / piano : Kira Parfeevets
en collaboration avec
l’association des « Amis du Théâtre Lyrique »
Entrée Libre
Vendredi 20 mars - 20h30
Dimanche 22 mars – 14h30
Verdi
SIMON BOCCANEGRA
Direction musicale : Alain Guingal
Mise en scène : Gilles Bouillon
Lumières : Michel Theuil
Décors : Nathalie Holt
Costumes : Marc Anselmi
Barbara Haveman * - Audrey Kessedjian
George Petean - Wojtek Smilek - Roberto di Basio *
Lionel Lhote - Patrick Bolleire - Patrice Laulan
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra Grand Avignon
Production Opéra de Tours
______________________
Dimanche 12 avril - 14h30
Mardi 14 avril - 20h30
Nouvelle Production
Création à Avignon
Sauguet
LES CAPRICES DE MARIANNE *
Direction musicale : Claude Schnitzler
Mise en scène : Oriol Tomas *
Lumières : Etienne Boucher *
Décors : Patricia Ruel *
Costumes : Laurence Mongeau *
Zuzana Markova - Sarah Laulan
Philippe-Nicolas Martin * - Cyrille Dubois * - Thomas Dear *
Julien Brean * - Raphaël Brémard
Jean-Christophe Born - Tiago Matos*
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra Grand Avignon
en co-production avec
le Centre Français de Promotion Lyrique,
les Opéras de Bordeaux, Limoges, Marseille, Massy, Metz, Montpellier,
Nice, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse, Tours, Vichy
et l’Avant-Scène Opéra (Suisse)
Dimanche 3 mai – 14h30
Mercredi 6 mai – 20h00
sous l’égide de l’Association des « Amis du Théâtre Lyrique »
Thomas
HAMLET
Direction musicale : Jean-Yves Ossonce
Mise en scène : Vincent Boussard*
Lumières : Alessandro Carletti*
Décors : Vincent Lemaire*
Costumes : Katia Duflot
Patrizia Ciofi - Géraldine Chauvet
Jean-François Lapointe* - Nicolas Testé - Sébastien Guèze
Patrick Bolleire - Julien Dran - Bernard Imbert
Jean-Marie Delpas - Alain Herriau - Raphaël Brémard
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra Grand Avignon
Production Opéra de Marseille
________________
Mercredi 3 juin– 20h30
OPERA COMPETITION
AND FESTIVAL / ARTE
(Hongrie 2014)
C’est l’opéra qui aura obtenu le Grand Prix de l’édition 2014, dont le concours
se déroulera au mois d’octobre en Hongrie,
qui sera présenté sur la scène de l’Opéra Grand Avignon
__________________
Jeudi 11 juin – 20h30
LES SOLISTES
DU CNIPAL EN CONCERT
Centre National d’Artistes Lyriques
Orchestre Régional Avignon-Provence
PROCHAINS SPECTACLES
Vendredi 23 mai – 20h30
CONCERT SYMPHONIQUE
Direction : Jean-Claude Malgoire
Soliste : Nicolas Rivenq / baryton
Grétry – Haydn – Piccinni – Gluck - Mozart
Orchestre Régional Avignon Provence
Co-réalisation
Orchestre Régional Avignon Provence
Opéra Grand Avignon
_________________________________
Samedi 24 mai - 17h00
Foyer du Public
APER’OPERA
Avec le concours du CNIPAL – Centre National d’Artistes Lyriques
Avec le soutien de l’Association Les Amis du Théâtre Lyrique
________________________________
Dimanche 1er juin – 14h30
Mardi 3 juin – 20h30
Nouvelle production
Hérold
LA FILLE MAL GARDÉE
Direction musicale : Fayçal Karoui
Chorégraphie : Eric Belaud
Décors : Emmanuelle Favre
Costumes : Danièle Barraud
Lumières : Philippe Grosperrin
Orchestre Régional Avignon-Provence
Ballet de l’Opéra Grand Avignon
Production de l’Opéra Grand Avignon
Directeur de la publication : Pierre Guiral
Brochure réalisée par Charlyne Blaise / attachée de presse
Marion Duffaut / Secrétaire
Opéra Grand Avignon - BP 111-84007 Avignon Cedex 01
04 90 82 42 42 (administration) / 04 90 82 81 40 (location) / télécopie : 04 90 82 81 41
www.operagrandavignon.fr - Facebook : operatheatredavignon - Twitter : @operaavignon
Prix : 5 €

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