Norbert Glanzberg

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Norbert Glanzberg
Biography for
Norbert Glanzberg
Norbert Glanzberg
Date of Birth
12 October 1910, Rohatyn, Galicia, Austria-Hungary [now Ukraine]
Date of Death
25 February 2001, Paris, France
Norbert Glanzberg est un compositeur de musique de films né en 1910, et décédé en 2001.
Biographie [modifier]
Norbert Glanzberg naît le 12 octobre à Rohatyn en Galicie dans la double monarchie royale et impériale
d'Autriche - Hongrie. En 1911, sa famille émigre vers Würzburg en Bavière, où Norbert reçoit de sa mère son
premier Harmonica (1913), lequel suscita la question : "pourquoi la musique rit, pourquoi la musique pleure?". Il
entre au Conservatoire de Würzburg en 1922, déjà passionné, il sera engagé comme chef de chœur et
assistant du chef d'orchestre d'Aix-la-Chapelle dès 1929 ; rencontre de Béla Bartók et Alban Berg.
En 1930, il est engagé comme compositeur par la Ufa, écrit sa première musique de film pour Billy Wilder et la
deuxième pour Max Ophüls. Mais pendant la guerre, le régime fasciste fait rage en Allemagne et, en
1933, Goebbels désigne Glanzberg dans le journal du NSDAP - "Der Angriff" comme artiste juif dégénéré.
Norbert s'exile à Paris.
A Paris en 1936, il rencontre un autre exilé : Django Reinhardt (jazz manouche). Norbert joue alors dans les
bals musettes. En 1938, il fait la connaissance de Lys Gauty et lui écrit "Le bonheur est entré dans mon cœur"
(Das Glück ist in mein Herz getreten). Norbert devient accompagnateur musical de chanteurs lors de
présentation de collections de mode.
En 1939, le réfugié polonais Glanzberg est incorporé dans l'armée polonaise, stationnée en Angleterre. En
1940, Norbert est démobilisé de l'armée et revient dans le sud de la France en "zone non occupée"; il fait la
connaissance de l'impressionnant Marouani qui l'engage pour les tournées de Tino Rossi et d'Édith Piaf.
Pourtant en 1942, après avoir réussi à se soustraire aux rafles, il est cependant victime d'une dénonciation et
jeté en prison pour 6 mois. La comédienne Marie Bell organise sa fuite avec l'aide d'un gardien de la prison
corse. Jusqu'en 1944, il est caché par Georges Auric et pour finir par le poète René Laporte à Antibes, où il fait
des rencontres avec la résistance intellectuelle : Eluard, Prévert, Aragon, Elsa Triolet, Juillard. Il
présente Maurice Chevalier à Juillard qui éditera après la guerre ses mémoires: "Ma route et mes chansons".
Enfin la libération! En 1945, Norbert est à nouveau libre. Il prit part à la libération de Maurice Chevalier, qui est
détenu par le mouvement de résistance "Soleil", puis contribua à la défense de Mistinguett inquiétée par un
tribunal d'épuration. Puis de 1946 à 1948, Norbert part en tournée avec Charles Trenet en Afrique (Amérique?)
du sud, puis en tournée internationale avec Tino Rossi.
En 1948, Édith Piaf chante "Padam-Padam" qu'il a écrit avec Henri Contet; puis en 1952, Yves Montand sort
"Moi j'm'en fous" et "Les grands boulevards". À partir de 1953, il compose nombre de musiques de film,
notamment pour le film Michel Strogoff avec Curd Jürgens, puis en 1954, musique pour le film "La
goualeuse". Piaf chante "Mon manège à moi". En 1955, il compose la musique pour le film "La sorcière"
avec Marina Vlady, puis la musique pour le film "La mariée est trop belle" (1956) avec Brigitte Bardot. L'année
1959 voit la naissance de son fils, Serge.
À partir de 1962, jusqu'aux années 70, il compose encore pour Pétula Clark, Dalida et Mireille Mathieu. Il est
une victime du rock'n roll, la période "yéyé" met une fin à sa carrière en tant que compositeur pour le MusicHall. Mais en 1983, il fait un retour à la musique classique et s'attèle à la composition d'une suite de Lieder sur
un recueil de poèmes écrits pendant la guerre par des prisonniers "La mort est un maître de l'Allemagne"
("...der Tod ist ein Meister aus Deutschland" étant le refrain du peut-être plus grand poème de Paul
Celan, Fugue de la mort (Todesfuge)). Il mit en musique en deux cycles de chacun 10 œuvres des chansons
berlinoises et des Lieders romantiques classiques. Puis toujours en classique, il composa en 1985 un concerto
pour deux pianos inspiré des romans d'Isaac Bashevis Singer: "La Suite Yiddish".
Plus récemment, il est redécouvert en Autriche et interviewé par Astrid Freyeisen de la radio bavaroise. Il
reprend donc la scène en 1998 et donne un concert à Würzburg avec Hanna Schygulla. En 1999 suivra
l'enregistrement d'un chant de Noël lors d'un concert à la cathédrale de Würzburg. Puis c'est un vaste projet qui
l'occupe en 2000, il travaille sur l'orchestration de la "Suite Yiddish" pour un orchestre symphonique. Création
en mars par la Philharmonie de Lorraine sous la direction de Fred Chaslin. Le même concert eut lieu en juillet
avec la Philharmonie de Jérusalem, puis en octobre par la Philharmonie de Würzburg.
Compositions [modifier]
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Der Tod ist ein Meister aus Deutschland : Anthologie de poèmes de victimes du nazisme (titre tiré d'un
vers du poème de Paul Celan : Todesfuge)
Holocaust Lieder : 9 Lieder pour baryton et piano (1983) sur des poèmes inspirés par les camps de
concentration.
Norbert Glanzberg, Sohn von Malka und Samuel Glanzberg, war jüdischer Abstammung. In seinem ersten
Lebensjahr zog seine Familie mit ihm nach Würzburg. Ab 1924 nahm erKlavierund Kompositionsunterricht am Würzburger Staatskonservatorium für Musik. Fünf Jahre später nahm er
am Stadttheater in Aachen eine Stelle an. 1931 wurde er als Komponist in Berlin entdeckt. Er arbeitete bei
der UFA für Billy Wilder und Max Ophüls und komponierte die Musik zu den Spielfilmen Der falsche
Ehemann und Dann schon lieber Lebertran.
Nach der Machtübernahme der Nationalsozialisten flüchtete Glanzberg nach Paris, wo er einige Hungerjahre
verbrachte, in denen er keine feste Anstellung fand. In Frankreich machte er die Bekanntschaft mit einigen
Berühmtheiten wie Édith Piaf oder Tino Rossi. Nach der Besetzung Frankreichs musste Glanzberg meist
versteckt und häufig mit gefälschten Papieren bei Freunden wie Piaf oder im Schloss der
Gräfin Pastré bei Marseille leben. Nach dem Krieg führten ihn Tourneen als Klavierbegleiter von Renée
Lebas, Charles Trenet oder Tino Rossi um die ganze Welt. Er schrieb Chansons für Édith Piaf und Yves
Montand.
1952 heiratete er Marischka Mazurek. Er komponierte die Musik zu Filmen wie Der Kurier des Zaren, Die Braut
ist zu schön. 1959 kam sein Sohn Serge Glanzberg zur Welt. 1984 schrieb er Suite Jiddisch nach Texten
der Anthologie „Der Tod ist ein Meister aus Deutschland“. 1996 starb seine Frau. 1998 kehrte er das erste Mal
nach Würzburg zurück, um ein Konzert zu geben. Drei Jahre später starb Glanzberg.
In collaboration with MDG, the Orchestre Symphonique de Mulhouse are going to make a series of recordings
that will include works that "deserve to be rediscovered". This first issue shows that it could be very promising
and people should keep a watch for future instalments. Norbert Glanzberg was a Polish émigré who found
favour with Richard Strauss amongst others before settling in France where he wrote songs for Edith Piaf as
well as film scores, having had to relinquish a promising "pure" classical career. In the early 1980's, long after
his star had waned in popular culture, Glanzberg returned to classical composition using his melodic gifts to
write (amongst other things) the compositions here - unlike much classical music of the 1980's, Glanzberg's has
a ready appeal both melodically and harmonically. Both works have been orchestrated by those who knew him
well and they supply detailed notes on their work on Glanzberg's output.
The Holocaust Lieder have been orchestrated by the conductor of this disc, Daniel Klajner, following Glanzberg
being given the freedom of the city of Würzburg (although the orchestration was premièred the year following
Glanzberg's death). The texts are cutting with raw emotion and terror in "Transport", yet almost consoling in the
closing 4 songs that feels quite uneasy with all that has gone before. Roman Trekel is in fine voice and paints
with vivid colour each, highly varied topic and is supported with considerable finesse by the Orchestre
Symphonique de Mulhouse under Klajner. The main complaint here is that it is unforgivable for the large
number of people interested in the work who do not speak German as no translations are provided.
The Yiddish Suite is a series of character portraits by Glanzberg based on songs his mother sang to him and
books by Isaac Bashevis Singer on life in Eastern European villages - something that Glanzberg never
consciously experienced. Frederic Chaslin orchestrated the suite (from a 2 piano original) in preparation for the
ceremony in Würzburg - the notes suggest implicitly that Glanzberg approved of Chaslin's work. As in the
Holocaust Lieder, the orchestral style of Mahler looms large over the writing; no bad thing in this case as the
great composer famously recreates features of klezmer music and Chaslin follows in similar style. The whole
suite is of a much lighter tone than the Lieder (as one might imagine) and is terrific fun to listen to at something
approaching concert-hall volume! The work may not have the longevity in the memory of masterpieces but it is
unlikely that many will come away cursing the investment of the time or money for such an experience when
played with real conviction, style and panache as it is here.
31.12.99
Der große Glanzberg
Er war ihr Liebhaber. Er hat für Edith Piaf Welterfolge komponiert. Sie half dem Juden bei
seiner Flucht vor den Nazis. Ein faires Geschäft - eine Jahrhundertgeschichte
von Ralf Eibl
Was bleibt, wenn die Geliebte lange tot ist und der Winter wieder in die Knochen kriecht. Wenn der
Kopf nicht aufhört zu komponieren, aber die lahmen Hände nicht mehr wollen. Wenn die Wege des 89
Jahre alten Musikers und seiner Musik sich unwiderruflich trennen.
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Der alte Komponist legt eine Platte auf. 33 Kreise pro Minute
zieht der Saphir durch den Staub der Jahre in den Rillen aus
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Vinyl. "Du bist meine Manege", knistert die Frau, die einmal
Täglich geöffnet von 10-18 Uhr Im
seine Geliebte war. Kurz springt die Nadel aus ihrer Bahn, dann
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sinkt die Stimme zurück in den Staub. "Du verdrehst mir den
Kopf. Wenn ich dich in meinen Armen halte, dreht sich alles um
mich herum. Wie in einer Manege, immer schneller . . ."
"Musik von Norbert Glanzberg" steht klein neben den neun Großbuchstaben von EDITH PIAF. Er war
ihr Liebhaber. Er hat für sie Welterfolge komponiert. Dafür hat sie dem Juden Glanzberg bei seiner
Flucht vor den Nazis geholfen. Es war ein faires Geschäft.
Glanzberg sitzt in seinem Fauteuil und sagt nichts. Er legt die Beine hoch, das Licht hat er gedämpft.
Seine Finger zucken, als die Stimme wieder anhebt. Er schließt die Augen. Noch lässt er uns nicht in
seine Schatzkammer, verrät nicht eine der Geschichten aus seinem langen Überleben. Wir haben aber
Apfelstrudel mitgebracht, damit werden wir ihn bestechen. Wie mir seine Musik gefalle, will er wissen.
Seine Augen erwachen, wenn man ihn lobt. Sein Körper verharrt müde in dem roten Morgenmantel. Bis
Glanzberg plötzlich grantelt. Dann brodelt er kurz, der alte Vulkan. "Die Edith hat mir kolossal geholfen.
Als Frau gefiel sie mir nicht. Aber ich hatte keine Wahl. Ich hatte die Wahl zwischen Vernichtung und
Leben, zwischen Auschwitz und Edith Piaf." Er lächelt zum ersten Mal. Er hat seinen Besuch verwirrt.
Glanzberg genießt das. Endlich wieder Publikum. Seine polnische Haushaltshilfe interessiert sich nicht
für seine Erinnerungen: an Billy Wilder und Kurt Weill, an Hans Albers und die Comedian Harmonists.
Stille Tage in Neuilly, dem feinen Pariser Vorort, stille Wintertage.
Norbert Glanzberg wird 1910 in Galizien geboren. Dann zieht seine Familie nach Würzburg. Sein Vater
kämpft im Ersten Weltkrieg. Seine Mutter verbringt die einsamen Abende im Lichtspielhaus. Der
Fünfjährige spürt sofort, was das Begleitorchester dem Stummfilm gibt. "Mama, warum lacht die
Musik?", fragt er. "Mama, warum weint die Musik?" Mit 13 besucht er das Konservatorium in Würzburg.
Mit 19 spielt er mit Béla Bartók vierhändig Klavier. Mit 20 fährt er nach Berlin. Seine Freundin soll im
"Admiralspalast" an der Friedrichstraße vortanzen. Der Admiralspalast ist 1930 eine Riesenrevue mit
Hans Albers als Star. Emmerich Kálmán, der Komponist der "Csárdásfürstin", ist begeistert. Nicht von
der Balletttänzerin, sondern vom Pianisten. Glanzberg wird engagiert. Die große Chance beendet seine
erste große Liebe.
Arbeitslosigkeit? Wirtschaftskrise? Die Berliner Showbranche boomt. Von der Operettenbühne führt
Glanzbergs Weg in die Studios der Ufa. Junge Künstler umschwirren die Filmstudios wie Motten das
Licht. Einer ist Billy Wilder. Er schreibt das Drehbuch für die Komödie "Der falsche Ehemann". Wie
Glanzberg steht er am Anfang seiner Karriere. Glanzberg komponiert. "Hasch mich, mein Liebling!",
singen die Comedian Harmonists. Am 27. März 1931 jubelt der "Filmkurier": "Norbert Glanzberg heißt
der neue Mann. Sein Rhythmus wirkt verführerisch. Die illustratorischen Absichten wirken wie bester
Friedrich Hollaender. Dieser Glanzberg hat's im Handgelenk." Er hätte Berlin im Sturm nehmen können.
Sofort engagiert die Ufa das neue Wunderkind für den nächsten Kassenknüller. Ganz Deutschland
hätte er erobern können. Dann hetzt der "Angriff" über die "verjudete Ufa". Glanzberg, Sohn eines
galizischen Ghettojuden, esse das Brot blonder Komponisten, schäumt Goebbels. Wie viele Tage, bis
die Gestapo auch vor Glanzbergs Türe steht?
Kritiken - mehr ist Glanzberg aus Berlin nicht geblieben. Sie kleben noch in der Kladde, die er damals
gekauft hatte. Zwischen den vergilbten Fetzen steckt das Porträt eines verlorenen Traums. Dunkle
Haare, die am Zackenrand des Fotos nicht enden. Augen, fast schwarz, die bis heute in seinem
Gedächtnis brennen. Eine atemberaubende Schönheit. "Eine Schauspielerin", sagt Glanzberg leise und
nimmt mir das Foto aus der Hand. Dann sagt er Auschwitz.
Bahnhof Zoo, 1934. Glanzberg flüchtet nach Paris, fängt wieder an - bei weniger als null. In Belleville
kommt er unter. Der verzweifelte Komponist baut sich einen Bauchladen. Gerade wurde er noch
gefeiert, jetzt verhökert er Bleistifte. Doch die Tonleiter eines Marktschreiers beherrscht er nicht.
Glanzberg ist froh, dass er "Schwimmer" trifft. Der Geiger ist zwar so bucklig wie untalentiert. Für
Glanzberg ist er ein unersetzlicher Impresario: "Nu, hack 'eran!". Schwimmers jiddischer Kampfruf lässt
manche Not vergessen. Zusammen spielen sie auf drittklassigen Bällen. "Das Geld reichte bis
Donnerstag, der nächste Ball war Samstag, und Freitags wachte ich mit knurrendem Magen auf."
"Nu, hau rein!" Für die nächste warme Mahlzeit im Café "Tout va bien". Alles wird gut? Nichts ist gut.
Hier suchen sie sich und finden sich nicht: die Einsamen und Vertriebenen. Am Tresen wartet Lilly
Palmer auf einen Verehrer. An einem Tisch schreibt Kurt Weill französische Chansons. "J'attends un
avion", heißt einer. Wer träumt in diesem Café nicht von einem Flug in eine bessere Zukunft? Wilder
fragt Glanzberg: "Ich gehe nach Hollywood. Willst du mit?" "Ich kann nicht. Meine Eltern sind in
Deutschland." Glanzberg bleibt in Paris.
Wo seine Kompositionen so gar nicht gefragt sind. Eine Schmach. Glanzberg grantelt wieder: "Die
Franzosen sind nicht musikalisch. Ein sehr populäres Stück ging so: ,Parlez-moi d'amour, da, di, da,
da . . .'!" Sieben Mal klopft Glanzberg auf seine Lehne. "Sieben Takte, das gibt es nicht. Jede Melodie
hat vier, acht, zwölf oder sechzehn Takte." Glanzberg trommelt, holt Luft und presst die Melodie heraus:
"Deutschland, Deutschland über alles, über alles in der Welt, vier, acht, zwölf . . . So ist es richtig."
Es hilft nichts. Glanzberg muss die Sprache der Musik neu lernen: schnelle Tempi, fröhliche Melodien,
rhythmische Musik. Ganz unten, im "Bal du Petit Jardin", einer Arbeiter-Tanzdiele an der Bastille, wird
er engagiert. Korsische Zuhälter drehen sich trunken im Kreise. Catcher stehen ausgemergelten Huren
auf den Füßen. Über allem ziehen Rauchschwaden hoch zum Balkon. Darauf spielt eine bunt
zusammengewürfelte Truppe, ein Orchester der Besessenen, die schlechteste Tanzcombo der Welt!
Der Gitarrist zupft mit zwei Fingern besser als mit der ganzen Hand. Er trägt ein Menjoubärtchen und
benimmt sich schlecht. Später wird Jean Cocteau schreiben: "Sein Rhythmus war sein eigener, wie die
Streifen eines Tigers." Es ist Django Reinhardt, der noch unerkannte König des Zigeunerswing. Die
Sängerin der Combo ist klein und unfrisiert. Sie trägt einen karierten Küchenkittel. Mit ihren
Holzschuhen stampft sie den Takt in den Balkon. Glanzberg sitzt am Klavier. Sie brüllt, doch wie soll er
dieses Gossenfranzösisch verstehen? Django grölt: "Edith, gib dir mit dem Boche keine Mühe, der
versteht nichts." Dann krächzt sie in ein Megafon. "Ich habe ihr Talent nicht bemerkt", grinst Glanzberg.
Die Wehrmacht marschiert nach Paris und Edith Piaf flucht wie ein Rohrspatz. "Ach merde, wenn das
Geschichte ist, dann lese ich lieber davon, als dass ich sie erlebe." Sie setzt sich in den Süden ab.
Auch Glanzberg flüchtet in die freie Zone. Gerade hatte er zwei Melodien verkauft. Wieder wird er um
den Lohn gebracht. Jüdische Autorenrechte werden konfisziert. Ein "Sonderstab Musik" fahndet nach
Hab und Gut der geflohenen Musiker.
Wenigsten schließt die "Göre Piaf" den Jungen aus Würzburg in ihr Herz. Für die Tournee durch
Südfrankreich nimmt sie Glanzberg als Konzertpianisten auf. Wo sie ist, werden rauschende Feste
gefeiert. Auch nach dem Konzert in Cannes gibt es Champagner, Delikatessen und was der
Schwarzmarkt hergibt. Die Piaf zieht berühmte Gäste an wie ein Magnet Eisenspäne. Von Charles
Aznavour bis Tino Rossi feiern sie, bis der Krieg vergessen ist. Die Piaf gibt, aber sie nimmt auch mit
beiden Händen. Als Glanzberg von der Toilette zurückkommt, ist ihre Suite leer. Wo eben noch 20
Gäste waren, wartet nur Edith Piaf. "Ich muss nach Hause", sagt Glanzberg verblüfft. "Du kannst nicht",
sagt seine Chefin. "Es ist bereits Polizeistunde."
Die Romanze dauert zwei Jahre. "Um mich loszuwerden, fuhr sie einfach nach Paris. "Edith war eine
Männerfresserin. Sie hat sich getötet mit ihrer Lebensart. Doch die Intimität, mit der sie sang, war
überwältigend. Die Bitternis über die Verfolgung, der ich als Jude ausgesetzt war, konnte ich dann
zeitweise vergessen. Sie hat mir stets geholfen." Edith Piaf war der Schutzengel, den Glanzberg
brauchte.
In der "freien Zone" treten Sondergesetze in Kraft. Die Regierung unter Marschall Pétain facht den
Judenhass an. Berufsverbote. Glanzbergs Name darf auf keinem Konzertplakat, keiner Schallplatte
mehr erscheinen. Wieder komponiert er, um zu überleben. Ein geistiger Schwarzmarkt entsteht.
"Jüdische Neger" verkaufen unter Preis. "Ich musste viele Chansons an Kollegen verscherbeln, die sie
unter ihrem eigenen Namen verwerteten." Für mehrere von Glanzberg geschriebene Filmmusiken
werden die Tantiemen bis heute anderen überwiesen. Vergeblich versucht er Mitglied der französischen
Gema ("Sacem") zu werden. Erst nach Kriegsende wird er aufgenommen. Die Sacem kollaboriert über
Gebühr. Glanzberg gehört zu den wenigen, noch lebenden jüdischen Komponisten, denen beträchtliche
Summen vorenthalten wurden. Die meisten sterben in Armut und vergessen.
Glanzberg versteckt sich in Nizza. Im "Hotel des Sieges" kommt er der totalen Niederlage so nah wie
nie zuvor. Er reist mit falschem Pass. In das Gästebuch schreibt er den Namen Minet. Dennoch greifen
ihn zwei Fremde auf. Er wurde verraten. "Im Knast von Marseille glaubte ich bereits das Rattern der
Züge in die Konzentrationslager zu hören. Doch meine Freundinnen ließen mich nicht im Stich." Edith
Piaf kümmert sich um einen Anwalt. Marie Bell, die berühmte Schauspielerin der "Comédie-Française",
die große Dame der Pariser Salons, lässt ihre Kontakte spielen. In einer Nacht öffnet sich seine Zelle.
Der Wärter schlägt Glanzberg ins Gesicht. Er zerrt ihn durch endlose Gänge, bis sich eine
unscheinbare Tür öffnet. Eine schwarze Limousine wartet. Glanzberg wird in den Fond gedrückt. "Ich
wunderte mich über die Wimpel am Kühler. Später erfuhr ich, dass es der Dienstwagen des Präfekten
war, der mich in die Freiheit fuhr." Bis heute weiß er nicht, wie Marie Bell seine Flucht organisierte.
Glanzberg wird bei der "résistance intellectuelle" untergebracht. Der Widerstand harrt in der Villa des
Schriftstellers René Laporte in Antibes aus. Glanzberg gehört jetzt zur "Familie". Der Dadaist Tristan
Tzara versteckt sich hier. Wie auch der Surrealist Paul Eluard und Jean Cassou, der Kunstkritiker.
Nachts werden Widerstandswerke in Druckereien gebracht. Tagsüber spielt Glanzberg Chansons. Hier
schreibt Laporte die schönste Hommage an den großen Glanzberg. An zwei Wäscheklammern hängt
sie am Weihnachtsbaum. Nazi-Deutschland kapituliert. Er spielt mit Charles Trenet. Glanzberg
komponiert für Edith Piaf, für Yves Montand. Hat er Heimweh, setzt er sich in Paris an sein Klavier.
Marlene Dietrich kommt hinzu und singt "Die Männer sind alle Verbrecher". Was hätte aus diesen
beiden werden können.
Ein Jahrhundert endet, und in St. Germain wird ein Klavierkonzert gegeben. Zu Ehren von Glanzberg.
Man will sich an seinem 89. Geburtstag nochmals vor ihm verneigen. Der Angesprochene schüttelt
angewidert den Kopf. Seine Musik lebt, der Komponist will vergessen werden. "Es ist eine Strafe, so
lange leben zu müssen. ,I'm happy, but not glücklich', sagte der Billy Wilder immer. Das geht tief, sehr
tief."
Norbert Glanzberg overleden
26/02/'01
De muzikant en componist Norbert Glanzberg is afgelopen weekeinde op 90-jarige leeftijd in
Parijs overleden. De musicus werkte als begeleider van artiesten als Edith Piaf, Yves Montand, Tino
Rossi en Charles Trenet. Beroemd werd hij door de compositie van het lied 'Mon manège a moi'.
Glanzberg, geboren in Polen in 1910, werd na zijn studie in Duitsland leider van het theaterorkest in
Würzburg en nadien in Aken. Later vestigde hij zich in Frankrijk, waar hij onder meer filmmuziek
componeerde. Als componist was hij medeverantwoordelijk voor klassiekers als 'J'ai juré de t'aimer
toujours' (1937), 'Tout le long des rues' (1947) en 'Mon manège a moi' (1948).
Voor Bente Kahan zie:
http://bentekahan.eu/