Philosophie – cours O
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Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun LA MÉTHODE DE LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE DÉFINITION DE LA DISSERTATION ______________________________________________________________________________ La dissertation philosophique se définit comme «l’étude méthodique et progressive des diverses dimensions d’une question donnée» (Bulletin officiel). Elle est la réponse donnée méthodiquement à une question (le libellé du sujet) dont on souligne la dimension problématique. La dissertation est donc à la fois une réflexion personnelle sur un sujet, et non un défilé de doctrines ou une récitation du cours, la mise en forme d’une problématique, un raisonnement argumenté s’efforçant de rendre ses propositions universellement acceptables. OBLECTIFS DE L’EPREUVE DE PHILOSOPHIE AU BACCALAUREAT ______________________________________________________________________________ Les objectifs de l'épreuve de philosophie du baccalauréat des séries générales sont conformes aux finalités de l'enseignement de la philosophie formulées par les programmes des trois séries L, ES et S. Il s'agit d'évaluer l'aptitude du candidat à : - mobiliser une culture philosophique qui n'est jamais séparable de la réflexion ; - construire une réflexion pour répondre à une question et, dans ce cadre, poser un problème lié à une ou à plusieurs notions de chacun des programmes précités ; - conduire un raisonnement de manière rigoureuse, en définissant et en analysant les concepts mobilisés, en appréciant la valeur d'un argument et en discutant une thèse de manière pertinente; - procéder avec méthode, introduire un problème, organiser sa réflexion en étapes en analysant les exemples, les termes ou les formulations qu'elle mobilise, enchaîner logiquement ses idées en établissant une transition entre elles et proposer une conclusion. La clarté et la correction de l'expression sont, en tout état de cause, requises. TRAVAIL DE PRÉPARATION ____________________________________________________________________________ Ce travail est indispensable et constitue l'ossature du devoir. Le travail de préparation est à soigner tout particulièrement. On peut suivre, tout au long de l'année, les étapes suivantes : 1) LECTURE DU SUJET La première étape face à la question posée, préalable à toutes les autres, est l’analyse de la signification des termes du sujet (tous les termes). Une dissertation est l’analyse précise, Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun rigoureuse, du libellé du sujet. Il convient de déterminer les différentes significations valant pour chacun des termes du sujet, y compris les « petits mots » du sujet, les verbes, etc. L’idée est de montrer qu’on peut entendre la question en divers sens. a. Recherche des mots clés et des concepts essentiels. b. Analyse des termes (sens, étymologie) et des expressions dans le contexte du sujet. Si le mot a plusieurs acceptions, repérer et se limiter à l’acception pertinente pour le sujet. Exemple : « La conscience est-elle source d’illusions ? » Il s’agit de la conscience psychologique. Toute définition ou allusion à la conscience morale est donc à proscrire. c. Inventaire conceptuel. Mettre à plat tous les termes du sujet et définir leur signification. Pour ce faire, on peut s'aider d'un tableau dans lequel on cherche, pour les notions principales du sujet, les termes voisins, opposés, en relation de dépendance. Termes voisins Termes opposés Termes en relation de dépendance d. Résultats de la lecture : sens global du sujet. Dégager le sens majeur de l'énoncé, de telle sorte que le sujet offert à la réflexion soit bien compris, sans contresens ni déviation importants. Exemple : «Quelle différence y a-t-il entre désirer et vouloir?» Sens des termes : «Différence» : ensemble de caractères distinguant une chose d ‘une autre. «Désirer» : tendre vers un objet que l’on imagine source de satisfaction. «Vouloir»: tendre vers une fin en déployant une énergie réfléchie. → La signification du sujet est alors la suivante : «Quel ensemble de caractères permet de distinguer l’acte de transcendance vers un objet que l’on aimerait posséder parce qu’il semble source de satisfaction et l’activité réfléchie d’une conscience vers un but déterminé ?» 2) LA PROBLÉMATIQUE La problématique est un jeu de questions organisées aboutissant à la formulation d'un problème philosophique. Il s'agit de mettre en valeur le caractère paradoxal (ce qui va à l’encontre de l’opinion commune) du sujet, ce qui le rend intéressant, surprenant, voire choquant. La problématique, qu’il ne faut pas confondre avec la question posée (le libellé du sujet), est la manière dont la question va être traitée et approfondie, la recherche d'une «solution» à ce problème, l'objectif que l'on se fixe, ce que l'on se propose de démontrer. On peut suivre, là aussi, les étapes suivantes : a. Implications, sous-entendus, présupposés du sujet. Se poser toujours la question à propos du sujet : pourquoi me pose-t-on cette question ? quel est le préjugé visé par le sujet ? Exemple : « Autrui peut-il m’aider ? » La réponse immédiate est oui. Pourquoi alors me poset-on cette question ? Quelque chose ne doit pas aller de soi. Cf. Sartre : autrui peut toujours me conseiller, mais c’est toujours moi qui, au bout du compte, ai la responsabilité de ma liberté; je ne peux jamais me décharger de cette liberté sur quiconque. b. Questionnement du sujet. Comment critiquer ce préjugé ? Mettre en place, à propos de l'énoncé, des questions ordonnées, s'enchaînant logiquement. Ce sont précisément ces questions qui seront examinées dans le corps du devoir et auxquelles on devra fournir des réponses. Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun Exemple : «Une société peut-elle se passer de religion?». Questions centrales que fait naître le sujet : la religion, une structure nécessaire à l’équilibre des sociétés et des groupes ? La religion ne tend-elle pas à compenser les impuissances et les manques des groupes humains et des sujets composant ces derniers ? Les hommes peuvent-ils vivre sans l’infini et l’absolu ? c. Choix du problème fondamental. Le questionnement doit permettre d'aboutir à la définition du problème philosophique. Le problème philosophique désigne le mystère, l'aporie centrale du sujet, le noyau irréductible, l'obstacle qui se présente à la réflexion et dont la solution est incertaine. Il s’agit de mettre au jour l’étonnement devant une question, les difficultés que cette question soulève. Un problème ouvre sur des réponses opposées et fondées, d’où l’exigence de construction d’un débat argumenté. Exemple : la question « Dieu existe-t-il ? » implique un dialogue authentique entre partisans de thèses opposées, et non une simple réponse par « oui » ou « non ». d. Détermination de l’enjeu. L’enjeu est le gain de pensée apporté par la formulation d’un problème, son intérêt pratique ou théorique; de la solution que nous choisissons au problème philosophique défini précédemment dépendent des choix de vie fondamentaux. Exemple : «La mort abolit-elle le sens de notre existence ?» Enjeu : la question posée, et la réponse qu’on choisit de lui apporter, concernent l’homme concret et dessinent les chemins d’un art de vivre. Comment, en quelque sorte, vivre, accepter, assumer la finitude humaine ? Comment se nourrir de cette dernière pour exalter la vie, vivre heureux ? e. Choix de l’idée directrice devant guider la dissertation. Définir ici clairement sa propre thèse, ce que l'on entend démontrer, le fil directeur que l'on va suivre. Une dissertation est une argumentation à partir d'une hypothèse que l'on va elle-même confronter à d'autres hypothèses. Il n’y a donc pas de dissertation sans objectif. Il faut vouloir répondre au sujet, produire une thèse personnelle, c’est-à-dire accepter de prendre des risques. LA RÉDACTION DE LA DISSERTATION ______________________________________________________________________________ 1) L'INTRODUCTION Objectif : l'introduction doit amener le sujet, montrer que la question posée est un problème, faire apparaître ses enjeux par une analyse précise de l'énoncé, proposer une problématique. L’introduction comporte plusieurs temps : a. Énoncer l’opinion commune (la «doxa») concernant le sujet (ce que tout le monde tend à penser spontanément, ce qui semble dès l'abord évident) : « On a coutume de dire que...». b. Opposer à cette opinion une autre opinion, un fait, un contre-exemple dont l’opinion ne peut rendre compte; montrer ainsi le caractère paradoxal du sujet : « La question...peut donc paraître paradoxale puisqu'elle laisse entendre que...». Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun b. Justifier le sujet après avoir recopié la question dans les termes mêmes du sujet (la modifier reviendrait à prendre le risque de changer les données du sujet); expliquer pourquoi il est légitime de poser cette question : «Toutefois, cette question est justifiée puisque...». d. Problématique : annoncer quel va être le cheminement pour résoudre le problème posé, expliquer comment le sujet va être traité en développant éventuellement sous la forme de questions sa problématique, sans pour autant dévoiler complètement son plan (il est inutile de tout dire, il s’agit surtout de montrer que l’on sait où l’on va et dans quel ordre ; il faut préserver le « suspense » !). 2) LE DÉVELOPPEMENT Objectif : le développement vise à ordonner les idées, à examiner la valeur respective d'argumentations contradictoires, à construire, à partir de points de vue différents, des définitions de plus en plus riches de la notion envisagée pour arriver à une définition ultime. Un plan est donc une démonstration : on examine plusieurs hypothèses successivement dont on évalue le sens, la portée, la pertinence jusqu'à parvenir à celle qui résiste le mieux à la critique. La construction d’ensemble et la cohérence de chacun des paragraphes qui composent une partie donnée sont donc primordiales. 2.1) Plans à éviter absolument . I) Thèse (oui) ; II) Antithèse (non) ; III) Synthèse (au sens affaibli de : « P’t’êt’ ben qu’oui, p’t’êt’ ben qu’non, je noie le poisson »…). . I) réponse personnelle ; II) exemples. . I) définition des notions ; II) mise en relation des notions. . I) définition de la notion a) ; II) définition de la notion b) ; III) mise en relation des deux notions (ex 1 : « La liberté, est-ce l’absence de contrainte ? » I) la liberté ; II) la contrainte ; III) réponse personnelle) ; ex 2 : « Toute vérité doit-elle être prouvée ? » I) Qu’est-ce que la vérité ? II) Qu’est-ce qu’une preuve ? III) Y a-t-il des vérités sans preuves ?). . Le plan thématique (ex : Toute vérité est-elle bonne à dire ? I) dans le domaine scientifique ; II) dans le domaine moral et politique). Dans tous les cas de figure, le développement ne saurait être une juxtaposition de points de vue sur une même question, une multiplication d’exemples, de lieux communs, un défilé de doctrines et de citations, ni même une récitation de cours. Ne pas essayer non plus de ramener le sujet à des questions d’actualité ou d’histoire. 2.2) Les grandes étapes du développement La progression impose d’aller du plus évident au moins évident, c’est-à-dire au plus paradoxal. Dans cette optique, il paraît logique de débuter par la thèse adverse, puis de la saper progressivement au moyen d’arguments solides pour ouvrir la voie de la thèse personnelle. La structure générale d'une dissertation (le mouvement par lequel on passe d'une partie à l'autre) est la suivante, chaque partie consistant à examiner successivement une hypothèse (supposition de réponse possible à la question posée) : Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun Il est conseillé, au début de chaque partie du développement, d’indiquer très clairement et sommairement, dans court paragraphe, l’objectif poursuivi dans cette partie, le fil conducteur que l’on va suivre, l’hypothèse que l’on va proposer et examiner. a. 1ère partie (I) : hypothèse de réponse exposant le présupposé du sujet, le point de vue «naïf», l’évidence première, la voix du bon sens en quelque sorte (doxa). b. 2e partie (II) : examen des limites de la 1ère hypothèse et proposition d'une 2e hypothèse; à la fin de la 2e partie la tension du sujet est censée être à son comble, puisqu'on est face à deux argumentations contradictoires qui ont pourtant chacune leur légitimité. c. 3e partie (III) : tentative de résolution de la contradiction entre la 1ère et la 2e hypothèses, par proposition d'une 3e hypothèse; la 3e partie propose une solution au problème posé dans l'introduction. La dernière partie du développement examine donc l’hypothèse la plus féconde, pertinente, solide, légitime, vraie (principe d’universalisation). 2.3) Conseils généraux a. Il faut éviter absolument la juxtaposition d’arguments, le copier-coller. Le développement comporte plusieurs parties (2 au minimum, quatre au maximum), parties qui doivent être équilibrées et se succéder conformément au plan que l’on a établi. Chaque partie est formée de plusieurs paragraphes structurés, chaque paragraphe correspond à une idée fondamentale (une sous-partie). Dans le passage d’un paragraphe au paragraphe suivant doit apparaître une progression logique. b. Il faut argumenter, c’est-à-dire provoquer ou accroître l’adhésion du lecteur aux thèses qu’on présente à son assentiment. Argumenter, c’est fonder en raison. Toute argumentation doit se référer à une preuve, c’est-à-dire à un processus intellectuel établissant la vérité de la proposition. Attention aux mauvais arguments (flous, sans précision, contradictoires…), aux arguments d’autorité (cf. fiche de méthode « Les arguments valables d’un point de vue philosophique »). Toute argumentation se doit d’être cohérente, claire, appuyée de préférence sur un exemple. c. Il faut expliquer les concepts, les termes ambigus que l’on utilise. Utiliser le travail effectué dans le travail de préparation concernant l’analyse des termes du sujet. d. Nécessité de faire des transitions entre les parties principales du développement. Les transitions doivent être particulièrement soignées et comprennent les étapes suivantes : 1. bilan de l’argumentation 2. Traitement provisoire du problème défini dans l’introduction et reformulation de la question posée 3. Annonce de la partie suivante sous la forme d’une question mettant en évidence la nécessité d’approfondir la réflexion. e. Bien faire apparaître la structure du devoir, la progression de la pensée: laisser une ou deux lignes blanches entre chaque partie essentielle. Distinguer nettement (sauter 3 ou 4 lignes) l’introduction, le développement, la conclusion. Utiliser les connecteurs logiques pour chaque paragraphe ou au début de chaque grande partie. Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun f. Attention à la correction de la langue (orthographe, conjugaison, syntaxe, ponctuation, vocabulaire) et à la précision des mots utilisés. Proscrire le style télégraphique (abréviations, flèches, symboles, etc.). Nécessité de travailler avec un dictionnaire, voire un manuel de conjugaison et de grammaire (Bescherelle, par exemple). 2.4) Rédiger un paragraphe Chaque partie du développement est constituée de paragraphes. Comment rédiger un paragraphe ? Que doit-il contenir ? La formulation de l’idée directrice du paragraphe : chaque paragraphe comprend une seule idée directrice, c’est-à-dire un argument (idée secondaire : A, B, C…) qui doit démontrer l’hypothèse proposée dans chacune des grandes parties du développement (I, II, III…). Cette idée directrice est formulée au début du paragraphe. Le lien avec le paragraphe précédent peut être souligné par une articulation logique. L’argumentation à l’appui de l’idée directrice : l’idée directrice doit être justifiée par une argumentation. Il s’agit d’apporter des raisons, des preuves en quelque sorte, qui permettent de convaincre le lecteur de la pertinence de l’argument proposé. L’exemple et la citation : les exemples, références, citations illustrent un raisonnement et contribuent à accroître sa force persuasive. L’exemple doit être exemplaire, c’est-à-dire vérifier la règle générale, et choisi à bon escient (éviter les exemples personnels, préférer ceux de la littérature, de la science, de l'histoire, de l'art, etc.); la référence (littéraire, scientifique, historique, etc.) doit être précise, formulée de façon concise, et sa signification doit être expliquée au regard du raisonnement; la citation, qui fournit un appui à l’argumentation, doit être courte et explicitée (référence à l’auteur et à l’ouvrage dont la citation est extraite). 3) LA CONCLUSION Objectif : résumer brièvement la démarche suivie et les résultats auxquels l’analyse aboutit. La conclusion est la réponse qui nous semble résister le mieux aux objections examinées dans le développement. Dresser un bilan de ce que l’on a écrit et de la manière dont on l’a présenté. Répondre à la question posée (le libellé du sujet) de façon précise, circonstanciée, nuancée, ou indiquer les raisons pour lesquelles une réponse décisive ne peut être donnée (éviter à tout prix les réponses « normandes »). On doit éviter d’ouvrir la conclusion sur d’autres questions, d’autres problèmes : il s’agit d’apporter un terme, au moins provisoirement, à la question posée. CONSEILS POUR L’ELABORATION ET LA REDACTION DE LA DISSERTATION A LA MAISON (temps imparti : 2 à 3 semaines) ______________________________________________________________________________ 1ère semaine - Travail de préparation : I (lecture du sujet), II (la problématique : questionnement, choix du problème fondamental, détermination de l’enjeu, choix de l’idée directrice). Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun 2ème semaine - Approfondissement de cette problématique par une recherche bibliographique. Faire la liste des ouvrages, articles, etc., utilisés. - Travail de préparation : II, suite (plan détaillé), III (la conclusion, l'introduction). 3ème semaine - Rédaction du devoir au brouillon. - Vérifier, avec la fiche d’autocorrection ci-dessous, si les exigences fondamentales concernant la dissertation ont été respectées. - Dans le cas contraire, repérer les oublis ou les « anomalies », et refaire le devoir au brouillon. L’utilisation du traitement de texte est ici utile car vous pouvez modifier certaines parties du devoir sans être obligé de tout réécrire. - Rédaction du devoir au propre. - Relecture de l’ensemble du devoir. Lycée franco-mexicain – Cours Olivier Verdun GRILLE D'AUTO-ÉVALUATION POUR LA DISSERTATION Cette fiche a pour vocation de vous aider à faire le point à deux moments précis : 1) après la construction du plan; 2) après avoir rédigé le devoir au brouillon. Il s’agit donc d’un document d’accompagnement. - Le devoir est-il globalement fait dans les formes, c’est-àdire : y a-t-il une introduction, un développement conséquent en deux ou trois parties (quatre maximum), une conclusion ? - L’expression des idées est-elle toujours claire, sans fautes d’orthographe ou de syntaxe ? -Un problème est-il dégagé ? Introduction - Le plan est-il correctement annoncé ou suggéré (avec l’idée directrice de chaque partie) ? Plan du devoir - Y a-t-il une réponse claire à la question posée dans chaque partie ? - Y a-t-il une progression claire et logique d’une partie à une autre ? - Y a-t-il une organisation logique des idées ? Dans chaque - Le lien avec la question posée est-il toujours clair ? partie - A la fin, y a-t-il un bilan et une transition vers la partie suivante ? - La conclusion retrace-t-elle le cheminement parcouru dans le Conclusion devoir ? - Y a-t-il une formulation de l’intérêt de la solution proposée ? Problématiser -La question posée est-elle envisagée dans ses enjeux importants ? Les problèmes essentiels sont-ils dégagés ? - Y a-t-il un véritable dépassement des lieux communs, des idées simplistes ? - Les idées sont-elles justifiées par des arguments convaincants Argumenter et à partir d’une analyse minutieuse des idées ? - Les objections sont-elles envisagées et y a-t-il une tentative de réponse à ces objections ? Conceptualiser - Le sujet a-t-il fait l’objet d’un travail d’analyse précis et attentif ? - Y a-t-il des définitions et des distinctions conceptuelles précises ? Connaissances -Y a-t-il un usage pertinent de références philosophiques et d’autres connaissances ? et exemples - Y a-t-il des exemples pour ancrer le devoir dans le réel, dans le concret ? Qualités générales Les qualités formelles (la méthode est-elle respectée ?) Les qualités de contenu (le contenu est-il pertinent ?)