Fidelity Investments
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série leadership | p oint de vue de fidelit y QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2015 Point de mire Est-ce le début de la fin de la dépréciation du dollar canadien? David Wolf Nous avons réduit la proportion de titres étrangers dans bon nombre de nos fonds canadiens à multiples catégories d’actifs, resserrant ainsi la sous-pondération de longue date des titres libellés en dollars canadiens. Voici pourquoi. ÉLÉMENTS À RETENIR Premièrement, comme je l’ai déjà mentionné, nous gérons les positions de change dans le contexte de la véritable constellation de titres présents dans nos fonds, afin d’optimiser le rendement et de gérer les risques de l’ensemble de nos portefeuilles. Non seulement les titres étrangers procurent une diversification, mais ils permettent souvent de réduire le degré de risque global du portefeuille, étant donné que la fluctuation du dollar canadien et le rendement des titres plus risqués (en particulier les actions) ont tendance à être fortement corrélés (voir le Tableau 1). Comme nous avons réduit notre participation aux valeurs à risque plus élevé au troisième trimestre, nous avons eu moins besoin de la « protection » que confèrent les titres libellés en devises étrangères (essentiellement en dollars américains). Gestionnaire de portefeuille* 1. N ous avons réduit la sous-pondération des titres canadiens dans de nombreux Fonds 2. L es marchés escomptent de plus en plus les défis économiques du Canada, y compris en ce qui a trait au dollar canadien 3. D ’autres difficultés sont à prévoir à plus long terme TABLEAU 1 : Hausses et baisses synchronisées Fluctuations annuelles des actions et des devises au Canada, de 1990 à 2015 Rendement annuel total en % de l’indice composé S&P/TSX 40 30 20 10 0 -10 -20 -30 -40 -20 -15 -10 -5 0 5 10 Variation annuelle en % du dollar canadien (en $ US) 15 20 25 Sources : Haver Analytics, Banque du Canada et FMR Co. Deuxièmement, les perspectives du dollar canadien ont évolué. Même si le dollar canadien risque encore de perdre de la valeur au fil du temps, à mon avis, la majeure partie de la dépréciation au cours du cycle actuel (30 cents américains par rapport aux sommets de 2012!) est chose du passé, car les critères que j’ai énoncés il y a six mois comme étant des signes que le dollar canadien *David Wolf est cogestionnaire de portefeuille des Portefeuilles gérés de Fidelity ainsi que des Fonds Fidelity Répartition d’actifs canadiens, Équilibre Canada, Revenu mensuel, Revenu mensuel américain, Revenu mensuel américain – Devises neutres, Revenu mensuel mondial, Dividendes, Dividendes mondiaux et Répartition de revenu. Il codirige également les Mandats privés Fidelity Revenu conservateur, Répartition de l’actif, Répartition de l’actif – Devises neutres, Équilibre, Équilibre – Devises neutres, Équilibre – Revenu, Équilibre – Revenu – Devises neutres et Croissance et revenu américain. a atteint un plancher sont de plus en plus nombreux à se concrétiser (voir l’article du deuxième trimestre de 2015 intitulé « Nous n’en sommes pas encore là »). Nous n’y sommes pas encore, mais le rapport risque/rendement de la sous-pondération des actifs libellés en dollars canadiens est moins favorable qu’avant, ce qui nous a incité à accorder moins de place aux titres étrangers (et, par ricochet, à accroître la pondération des titres canadiens), conformément à notre méthode de placement. canadien chutera‑t-il? », qui fait référence à la tendance baissière généralisée illustrée par les données quantitatives extrêmes en ce qui a trait au positionnement adopté par les investisseurs à l’égard de la devise. Ce pessimisme est peut-être justifié (voir ci-dessous), mais d’un point de vue tactique, un sentiment aussi unilatéral laisse entrevoir la possibilité d’un redressement à contre-courant. Il faut prendre en considération l’évaluation des titres. Dans le premier commentaire que j’ai rédigé pour Fidelity Canada, il y a 18 mois (voir l’article du deuxième trimestre de 2014 intitulé « Quitter son chez-soi »), j’expliquais que le dollar canadien avait avantage à « se déprécier fortement et à rester bon marché ». À environ 75 cents américains, il est finalement bon marché par rapport à nos modèles de juste valeur à plus long terme, qui le situent à plus ou moins 80 cents américains. Le dollar canadien n’est probablement pas encore suffisamment bon marché et ne l’est certes pas depuis assez longtemps pour rétablir l’équilibre de l’économie intérieure et mettre un terme à sa dépendance excessive aux dépenses de consommation et au marché de l’habitation, surtout en période de faible croissance mondiale et de bas prix des marchandises. Quoi qu’il en soit, le dollar canadien est désormais visiblement sous-évalué pour la première fois en plus d’une décennie et, comme vous le savez, nous préférons investir dans les actifs sous-évalués, plutôt que de les liquider. Par ailleurs, la perception qu’ont les investisseurs du dollar canadien s’est également détériorée, tout comme celle de tous les actifs considérés comme étant particulièrement sensibles aux déboires de la Chine, comme les produits de base et les titres des marchés émergents. La question qui revient le plus souvent ces jours-ci est la suivante : « Jusqu’où le dollar Du point de vue macroéconomique, les investisseurs voient de façon plus réaliste les défis que l’économie canadienne devra relever. Au début de l’année, les marchés évaluaient à près de zéro les probabilités que la Banque du Canada baisse les taux d’intérêt, et les économistes s’accordaient pour dire que l’effondrement du prix du pétrole aurait une incidence nette très minime sur l’économie, s’attendant même à ce que les dépenses de consommation et les gains du secteur manufacturier puissent l’emporter sur les pertes du secteur de l’énergie. Après neuf mois, deux baisses de taux d’intérêt et deux trimestres de contraction du PIB, le débat public consiste à savoir si le pays est bel et bien en récession et ce que la Banque du Canada pourrait faire une fois qu’elle aura épuisé ce qu’il lui reste de mesures de relance monétaire conventionnelles. Les marchés ont réagi en conséquence, ce qui a provoqué une chute des cours boursiers canadiens et ramené le taux de rendement des obligations canadiennes à un plancher historique par rapport aux obligations américaines, puisque les investisseurs sont de plus en plus conscients de la divergence entre les perspectives économiques des deux pays et, par le fait même, de leurs politiques monétaires (voir le Tableau 2). La conjoncture macroéconomique a du plomb dans l’aile, mais cela semble dorénavant se refléter davantage dans le cours des titres et dans la valeur de la devise. En termes clairs, la réduction de la pondération des titres étrangers ne signifie pas que nous adoptons une attitude carrément haussière TABLEAU 2 : Les marchés escomptent de plus en plus la contre-performance du Canada Comparaison entre le Canada et les États-Unis – Cours obligataires et boursiers et taux de change Pointage Z c. moyenne sur 20 ans 3 Écart de taux entre les obligations canadiennes et américaines à 10 ans Ratio des indices boursiers du Canada et des États-Unis* Dollar canadien (en dollar américain) 2 1 0 -1 -2 1997 2000 2003 2006 2009 2012 2015 * Indice composé S&P/TSX divisé par l’indice S&P 500. Sources : Haver Analytics, Banque du Canada, Réserve fédérale américaine et FMR Co. 2 TABLEAU 3 : Les ménages plus endettés que jamais Indicateurs de la situation des ménages au Canada Indice 1970 = 100 7 000 Crédit aux ménages Revenu personnel disponible Indice des prix à la consommation 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 Remarque : série précédente du RDP 1970 à 1980. Sources : Haver Analytics, Banque du Canada, Statistique Canada et FMR Co. à l’égard des actifs libellés en dollars canadiens par rapport aux autres marchés. À plus longue échéance, je crains que d’autres difficultés menacent l’économie canadienne, ce qui nécessitera sans doute une dépréciation accrue de la devise. Les récessions sont, pour ainsi dire, des périodes où l’économie expie les péchés du cycle précédent, ce qui atténue les déséquilibres accumulés tout au long de la phase d’expansion et met la table en prévision de la prochaine période haussière. Qu’on qualifie ou non les événements récents de récession, ce n’est pas ce qui s’est produit au Canada. Au contraire, les consommateurs canadiens, qui en ont déjà plein les bras, ont dû assumer une plus grosse part du fardeau ces derniers temps, étant donné que les investissements dans le secteur pétrolier se sont effondrés : les dépenses des ménages (y compris le logement) ont atteint un nouveau sommet en 50 ans par rapport au total des dépenses et, au cours de cette période, l’endettement des ménages a triplé comparativement au revenu et décuplé relativement aux prix à la consommation (voir le Tableau 3). Ces déséquilibres que subissent les ménages devront être corrigés, mais nul ne sait quand ce phénomène exercera des pressions sur l’économie, ni quelle en sera l’ampleur, ni même de quel coussin l’économie aura besoin pour absorber le choc Investisseurs canadiens Réservé aux clients canadiens éventuels. Offert dans toutes les provinces du Canada par Fidelity Investments Canada s.r.i. conformément aux lois sur les valeurs mobilières en vigueur. Avant d’investir dans un fonds, veuillez prendre en considération ses objectifs de placement, ses risques, ses frais et ses dépenses. Adressezvous à Fidelity pour obtenir un prospectus ou, s’il est disponible, un prospectus simplifié, contenant cette information. Lisez-le attentivement. Les opinions exprimées ci-dessus sont celles de David Wolf en date du 20 octobre 2015. Ces opinions ne constituent pas nécessairement 3 de la baisse du taux de change. Tout cela dépendra de l’interaction d’une myriade de facteurs, l’un des principaux étant l’orientation de la politique fédérale après les prochaines élections. Malgré ces défis macroéconomiques, nous allons conserver les titres pivots de nos portefeuilles d’actions canadiennes, gérer la taille de ces participations à mesure que le cycle évoluera et nous en remettre aux compétences éprouvées de nos collègues d’Équipe Canada chargés de l’analyse des actions pour investir dans des sociétés établies au Canada et aptes de prospérer. Le rendement de nos fonds à multiples catégories d’actifs, en dépit des difficultés des derniers trimestres, repose en grande partie sur nos méthodes de répartition de l’actif et de sélection des titres. Pour revenir au dollar canadien, bien que la récente « récession » au Canada marque simplement la fin du début de la série d’obstacles macroéconomiques avec lesquels le pays devra composer, il semble que ce soit le début de la fin de la dépréciation du dollar canadien, car les marchés sont tournés vers l’avenir et escomptent de plus en plus ces obstacles. Nous structurons nos fonds à multiples catégories d’actifs en conséquence. David Wolf, le 20 octobre 2015 celles de Fidelity ou d’une autre personne au sein de l’organisation et elles sont appelées à changer à tout moment en fonction de l’évolution des marchés ou d’autres facteurs. Comme pour tous vos placements, il vous incombe de déterminer si le placement dans un titre ou des titres en particulier convient à vos objectifs de placement, votre tolérance au risque, votre situation financière et correspond à l’évaluation du titre. Veuillez consulter votre conseiller en fiscalité ou en placements pour de l’information supplémentaire s’appliquant à votre situation personnelle. Tout placement comporte un risque, y compris un risque de perte. 739772.1.0