L`EI ordonne des mutilations génitales sur les - L`Orient
Transcription
L`EI ordonne des mutilations génitales sur les - L`Orient
ABONNEMENT Conseil des ministres Drame Des aides insuffisantes à des Irakiens arrivés de Mossoul dans un dénuement total Une explosion de joie accueille la titularisation des professeurs de l’UL Page 3, l’article de Suzanne BAAKLINI Page 2, l’article de Fady NOUN Quotidien libanais d’expRession française vendredi 25 juillet 2014 | N°14100 www.lorientlejour.com | 2000 L.L. La situation Page 2 / Élie FAYAD Éclairage Page 2 / Philippe ABI-AKL Rapport Page 8 Unions furtives, désunions chroniques Le courant du Futur s’apprête à passer au « plan B » Le taux d’urbanisation au Liban à 87,7 % en 2014 Dans les cieux comme sur terre Sur terre, on le sait, rien ne va, et les morts se ramassent à la pelle, que ce soit à Gaza, en Irak, en Syrie ou en Ukraine. Dans les cieux non plus : après la tragédie du vol MH17 au-dessus de l’Ukraine, c’était hier au tour d’un avion d’Air Algérie de se crasher dans le nord du Mali, avec 116 passagers à bord, dont au moins 20 Libanais (nos photos, tirées du site yassour.com). Une délégation officielle (ministère des AE, HCR et Sûreté générale) s’est dirigée hier dans la soirée vers Tilmesi, où les débris de l’appareil, un McDonnell 83, auraient été retrouvés. Page 3, l’article de Béchara MAROUN L’EI ordonne des mutilations génitales sur les femmes Aujourd’hui Liban Éclairage La sécurité acceptable ne justifie pas l’inertie de la classe politique Page 3, l’article de Scarlett HADDAD l Ici et ailleurs Société La « Pheromone Party », ou trouver l’amour par l’odeur... l À Erbil, des dignitaires religieux musulmans manifestent aux côtés des chrétiens contre la terreur imposée par l’État islamique (EI). Safin Hamed/AFP Le Kurde Fouad Maassoum, nouveau président irakien Najaf, capitale de la résistance Page 10, nos informations et l’article de Michèle LAUGEL Gaza : même l’école de l’Onu n’échappe pas à l’horreur Page 16 Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Météo 12 Horoscope, jeux 14 Télévision 15 BEYROUTH min. max. 24° / 32° Proche-Orient La population de la bande de Gaza a de nouveau payé un lourd tribut hier à l’opération militaire israélienne contre le Hamas, notamment quand un obus a touché une école de l’Onu où avaient trouvé refuge des Palestiniens, faisant 15 morts. Page 10 Un enfant palestinien marchant sur les débris causés par les frappes israéliennes à Gaza. Mohammad Abed/AFP Billet Saladin à vie par Gaby Nasr Subissant l’hystérie sanglante des spadassins hébreux, les Palestiniens de Gaza échangeraient bien leur douloureuse condition contre un brin d’espoir. Hélas, ils sont condamnés à attendre. Attendre quoi, SVP ? Tout simplement qu’Ismaïl Haniyeh puisse, à défaut d’une victoire militaire sur le terrain, se repaître d’un triomphe politique avant d’accepter le cessez-le-feu réclamé par la communauté internationale. À lui seul, ce Mad Max barbu est un véritable poème. Arrivé au pouvoir par les urnes, il feint d’oublier qu’en fait les Palestiniens avaient voté avec leurs babouches pour se débarrasser du Fateh et de ses comiques troupiers corrompus jusqu’au trognon. Ismaïl, lui, pense que c’est un feu vert pour jouer les Saladin à vie. Une fois installé aux commandes, que croyezvous que f it ce décravaté ombrageux ? Réduire les dépenses publiques, avec moins de Mercedes rutilantes et de gardes du corps hirsutes ? Soulager la misère d’une population embarquée dans une guerre de mille ans ? Bernique ! Ismaïl ne trouva rien de plus urgent que de se concocter une milice aux petits oignons, qui s’en ira balancer des roquettes sur les agités de la kippa en face. Résultat des courses : plus un sou dans les caisses pour détruire Israël et la main tendue en direction des Arabes et des Iraniens. Une manne dont la population meurtrie ne verra pas même la couleur verte. Pardi ! Faut bien que Haniyeh et ses guerriers se refassent une santé. Islamiste, c’est un métier ! Ainsi sont faits les chefs arabes ! Ils pondent leur boulette, à charge pour les diplomates du monde de leur trouver une « issue honorable », ce truc magique qui permet de sauver la face et ménager les fesses. Parce qu’un chef arabe, ça a beau être fanatique et non qualif ié, il n’en est pas moins gorgé d’orgueil et d’amour-propre. Que des femmes, des enfants, des vieillards crèvent la dalle à domicile et à deux missiles, c’est de la roupie de sansonnet à côtés de la gloriole qu’il peut espérer tirer en paradant torse bombé devant son fan-club. Patience les mesquins ! Ce n’est qu’à ce prix qu’il pourra chanter victoire les orteils en « V » audessus des ruines fumantes de son territoire exsangue. Le « vrai visage » d’al-Nosra Syrie Les rangs de l’opposition à Bachar el-Assad sont en train de se disloquer avec la volonté d’el-Qaëda de créer son propre « émirat » en Syrie, à l’instar des jihadistes ultraradicaux de l’État islamique (EI). Sur le terrain, des combats d’une violence inégalée ont opposé hier les jihadistes de l’EI aux forces gouvernementales dans le nord de la Syrie. Page 10 2 Liban vendredi 25 juillet 2014 La situation Conseil des ministres Unions furtives, désunions chroniques Une explosion de joie accueille la titularisation des professeurs de l’Université libanaise Exécutif Tout le monde est d’accord : plus d’arrestations sans mandats judiciaires, promettent Machnouk et Rifi. Fady NOUN Élie FAYAD Uni hier par la tragédie de l’Airbus d’Air Algérie, dans laquelle une vingtaine de Libanais ont trouvé la mort quelque part dans le Sahara, le Liban le sera aussi, d’une certaine manière, demain samedi, lorsque tous les députés de la nation se rendront au siège du Parlement pour clamer d’une seule voix leur refus et leur horreur de ce qui se passe à Mossoul et à Gaza. C’est à peu près tout. Pour le reste, tout le reste, le Liban est plus divisé que jamais, si l’on fait abstraction du sursis que vient de s’accorder le Conseil des ministres en mettant en œuvre le mécanisme du donnant-donnant entre quelques-unes de ses composantes dans le dossier de l’Université libanaise. L’incroyable sort réservé par l’État islamique (exDaech) aux chrétiens de Mossoul ne pouvait que révulser tous les Libanais, même s’ils restent en désaccord entre eux sur les causes qui ont mené le nord de l’Irak à une telle extrémité. De même, l’ampleur de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza et la terrible saignée qu’elle cause dans les rangs des civils palestiniens ne pouvaient ne pas déboucher au Liban sur un consensus politico- humanitaire mettant provisoirement une sourdine aux divergences fondamentales sur le rôle et la politique du Hamas et sur son ancrage renouvelé à l’axe iranien. Ainsi, il y a à peine quelques jours, avant que le bilan des victimes civiles n’enfle à ce point, le député Marwan Hamadé, pour ne citer que lui, mettait en cause la posture du Hamas et appelait ce dernier à faire son autocritique, sans pour autant justifier le moins du monde l’action d’Israël. D’autre part, c’est sans doute une très bonne chose pour les députés libanais que de se retrouver au grand complet place de l’Étoile pour dire non à Mossoul et Gaza, mais il convient de signaler qu’ils oublient en chemin Damas, Alep, Homs, Hama, Deraa et Deir ez-Zor. On est tout de même un peu loin, malgré nos désaccords profonds, de la terrible cassure que l’on observe au niveau régional : il y a deux jours, on pouvait encore voir sur une puissante chaîne satellitaire arabe des bandes-infos du type : « Urgent – Accrochages entre l’armée israélienne et les éléments armés »... Toujours est-il que sur nombre de dossiers de premier plan, à commencer par l’échéance présidentielle, la culture du blocage continue de prévaloir. Le feuilleton a été marqué dernièrement par les prises de position en flèche du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Ce dernier a pointé du doigt la question du quorum des deux tiers, constatant qu’elle retient en otage la présidentielle. Mais il n’est pas allé jusqu’à dénoncer ouvertement la supercherie constitutionnelle qui se cache derrière ce quorum arbitrairement fixé. De son côté, Samir Geagea, qui accuse le général Michel Aoun de bloquer l’élection d’un président, s’est livré à une escalade marquée contre lui. Dans des propos à paraître aujourd’hui dans la revue al-Massira, le chef des Forces libanaises affirme en substance que « rien de bon ne pourra arriver au Liban et aux chrétiens tant que le général Aoun continuera de jouer un rôle sur la scène politique ». Outre cette interview, M. Geagea doit s’exprimer aujourd’hui en fin d’après-midi lors de l’inauguration officielle, à Maarab, de la maquette de la cellule de prison dans laquelle il a été détenu de 1994 à 2005, à l’occasion de l’anniversaire de sa libération. Son discours coïncidera d’ailleurs avec celui, attendu lui aussi, du secrétaire général du Hez- L’éclairage Le courant du Futur s’apprête à passer au « plan B » Une délégation du courant du Futur a entamé une série de contacts avec ses partenaires au sein du 14 Mars pour leur expliquer la feuille de route présentée il y a quelques jours par son chef, Saad Hariri, et discuter avec eux des moyens les plus appropriés pour débloquer la situation actuelle et élire sans trop tarder un nouveau président de la République. Concrètement, la délégation souhaite établir avec ses alliés un mécanisme d’exécution de cette feuille de route, applaudie aussi bien par les 14-marsistes que par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, qu’elle compte d’ailleurs informer des résultats de ses concertations, indique-t-on de sources responsables au sein de ce courant. De même source, on indique que la finalité de ces concertations est de passer au « plan B » qui prévoit de tourner la page des candidatures de « leaders politiques » tels que le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, ou le leader du CPL, le général Michel Aoun, et de s’entendre sur un candidat consensuel. Une idée approuvée par le patriarche Raï qui l’a déjà évoquée d’ailleurs avec un ancien ministre. Le général Aoun et M. Geagea cesseraient ainsi d’être des candidats pour devenir de grands électeurs, en ce sens qu’ils auront leur mot à dire quant au choix du candidat consensuel. Même le général Aoun ne s’opposerait pas à cette éventualité, selon l’ancien ministre qui cite les visiteurs de Rabieh pour dire que le chef du CPL œuvre principalement pour assurer les droits des chrétiens, notamment au niveau de leur représentation au Parlement, et que s’il voulait accéder à la magistrature suprême, c’est pour cette raison précise. Toujours selon les visiteurs de Rabieh, M. Aoun ne verrait pas d’inconvénient à ce qu’il devienne un grand électeur. Il ne serait plus dans le même état d’esprit qu’il y a quelques mois et ne s’opposerait pas à un « plan B » pour la présidentielle, mais à ses propres conditions, c’est-à-dire tant qu’on ne lui imposera aucun candidat. Selon l’ancien ministre, l’examen d’un « plan B » nécessite, pour qu’il réussisse, le concours de Bkerké qui doit parrainer toute solution et surtout œuvrer pour mettre ensemble les différents acteurs politiques chrétiens, afin de pouvoir débloquer rapidement le dossier de la présidentielle. Soucieux de préserver le caractère libanais de la présidentielle ainsi que la responsabilité des leaders chrétiens dans le choix du nouveau président, Mgr Raï entend à son tour suivre de près les contacts devant déboucher sur l’élection d’un successeur à Michel Sleiman, dans les délais les plus brefs. Selon des informations diplomatiques, les nouvelles démarches parlementaires et la reprise de langue entre les différentes parties seraient soutenues par une action diplomatique extérieure, d’autant que les contacts du courant du Futur, une fois terminés avec le 14 Mars, pourraient s’étendre au 8 Mars dans l’espoir d’une entente sur un candidat Raad : Les relations avec le courant du Futur sont actuellement rompues Après un entretien avec le mufti Mohammad Rachid Kabbani, le chef du bloc parlementaire de la résistance Mohammad Raad a révélé que les contacts entre le Hezbollah et le courant du Futur sont actuellement rompus. M. Raad a en outre précisé que les derniers événements de Gaza ont montré que la résistance est un choix qui s’impose de lui-même, ajoutant qu’il est heureux de constater que ces événements ont poussé des parties au Liban à reconnaître le rôle de la résistance au Liban en 2006. Il a ajouté que le retour à l’option de la résistance serait de nature à débloquer bien des situations et à régler beaucoup de différends et de crises interdépendants que le Liban et la région subissent depuis 2005. Mohammad Raad a ainsi déclaré : « Nos conflits avec nos partenaires reposent sur ce que nous considérons comme leur vision erronée de la résistance. Nous sommes donc heureux de les voir aujourd’hui saluer la résistan- ce palestinienne et déclarer que c’est la force et la solidité de cette résistance qui mettront un terme à l’agression israélienne. À cet égard, je pose une question : “Pourquoi la résistance en Palestine est considérée comme la planche de salut pour mettre un terme à l’agression israélienne et au Liban, elle est une catastrophe pour le pays ?” » Pour le député du Hezbollah, c’est là le cœur du problème entre le parti chiite et ses détracteurs. Tout en ajoutant qu’au final, les différentes parties ont bollah, Hassan Nasrallah. Les états-majors des deux formations ont tenté, à en croire l’agence al-Markaziya, de s’entendre pour décaler les deux discours dans le temps, mais, semble-t-il, sans succès jusqu’ici. Que dira Hassan Nasrallah ? Se lancera-t-il dans une nouvelle surenchère ou bien se montrera-t-il plus ou moins conciliant ? Il était certes impossible de le prédire hier soir. Mais certaines données font pencher quelque peu la balance du côté de la seconde option. Pour nombre d’observateurs, ce sont les développements en Irak qui impriment leur marque. L’élection du nouveau président irakien, Fouad Maassoum, aura montré, à les en croire, une volonté iranienne d’ouverture et de négociation plutôt que de confrontation. Or, ce fait ne peut qu’avoir des retombées au Liban. De plus, les propos tenus hier par le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, sur l’absence de dialogue entre le parti chiite et le courant du Futur sont apparus comme étant un appel du pied à l’intention des haririens pour reprendre langue. La présidentielle deviendra-t-elle jouable pour autant ? On n’en est pas encore là. de Philippe Abi-Akl consensuel, sinon sur une liste de candidats consensuels parmi lesquels le successeur de Michel Sleiman sera choisi. De sources diplomatiques, on fait état dans ce cadre de contacts entre le Vatican, Paris et Washington sur la situation au Moyen-Orient, dont le Liban. Les trois considèrent qu’il est urgent que le pays se dote d’un président, le feu qui embrase la région se rapprochant dangereusement de ses frontières et le degré de tension confessionnelle étant en train de grimper. Ce sont notamment les incidents récurrents dans la Békaa et dans l’Anti-Liban, notamment dans la région de Ersal, qui alimentent les craintes occidentales. Plusieurs capitales redoutent une détérioration de la situation au Liban et jugent cruciale la présence d’un pouvoir complet et solide à même de communiquer avec l’étranger, dynamiser les institutions et assurer une couverture politique aux forces militaires et de sécurité. compris que la résistance est la seule option qui préserve la dignité des peuples et leur permet de recouvrer leur terre. Au sujet d’une éventuelle prorogation du mandat du Parlement, Mohammad Raad s’est déclaré en faveur de la dynamisation des institutions et celle-ci, selon lui, se fait à travers le processus normal d’élections. « Mais s’il y a des empêchements, nous devrons réagir en tenant essentiellement compte de l’intérêt national », a-t-il dit. C’est par une énorme explosion de joie, des larmes et une ronde de dabké que les professeurs de l’Université libanaise rassemblés place Riad el-Solh ont accueilli la bonne nouvelle de leur titularisation, conclusion heureuse apportée par le Conseil des ministres à une lutte corporatiste de plus de six ans. Dans leur enthousiasme, les nouveaux professeurs cadrés ont assuré qu’ils s’attelleront à la correction des copies de leurs étudiants immédiatement et les rendront « dans deux jours ». Arrivant à leur rencontre avec un large sourire, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, a été porté sur les épaules comme un vrai zaïm. M. Bou Saab a tenu, devant les micros des journalistes, à dissiper l’impression que la titularisation de plus de 1 200 professeurs était le fruit d’une « hypertrophie de nominations » clientéliste. Il a précisé que l’Université libanaise manquait toujours de professeurs à plein-temps, et que ses besoins s’élevaient en réalité à plus de 1 625 professeurs. Admettons. Mais les faits démentent ces bonnes paroles. L’épilogue de ce dossier épineux est marqué, en dépit des apparences, au sceau du marchandage clientéliste. C’est ainsi que les Kataëb ont accepté que le PSP soit représenté à la tête de l’UL par un doyen de confession chrétienne, Pierre Yared (reconduit à la tête de la faculté de médecine), en échange de la nomination de trois personnalités académiques qui leur sont proches : Amal Abou Fayad à la faculté de tourisme, Jassem Ajaka et Jena Daoud comme représentants du gouvernement. Ce marché a été présenté à la presse comme étant le résultat d’une « réconciliation » entre le ministre représentant les Kataëb, Sejean Azzi et celui qui représente le CPL, Élias Bou Saab, qu’on a vus engagés dans un conciliabule avec le Premier ministre, Tammam Salam, avant l’ouverture de la séance. Est-ce donc à de telles petitesses que le sort de 74 000 étudiants de l’UL était suspendu ? Le conseil des doyens de l’UL se présente désormais comme suit : Camille Habib Habib (droit et sciences politiques) ; Nabil Khaled el-Khatib (sciences humaines) ; Hassan Kamel Zeineddine (sciences) ; Thérèse Hachem el-Khattar (pédagogie) ; Youssef Abdallah Kafrouni (sciences sociales) ; Georges Boutros Sadaka (sciences) ; Mohammad Husni Hage (beauxarts) ; Ghassan Nabih Chlouk (économie et gestion) ; Rafic Hassan Younès (ingénierie) ; Nina Philippe Saadallah (santé publique) ; Pierre Yared (médecine) ; Fouad Hussein Yaacoub (art dentaire) ; Wafa’ Toufic Bawab (pharmacie) ; Amal Abou Fayad (tourisme) ; Samir Medawar (agronomie) ; Mohammad Dib Hajjar (institut de technologie) ; Fouad Ali al-Omar (école doctorale de technologie) ; Talal Mahmoud Atrissi (école doctorale en lettres, sciences humaines et sociales) ; Tony Georges Atallah (école doctorale en droit et sciences politiques, administration et économie), Jean Gergès Daoud et Jassem Ajaka, représentants du gouvernement. Se voulant rassurant, le président de l’Université libanaise, Adnane Sayyed Hussein, a indirectement confirmé ce clientélisme, en affirmant à L’Orient-Le Jour, et en s’en félicitant, que le dossier de l’UL a été réglé d’une manière « véritablement paritaire ». Ainsi se consolide le communautarisme au sein d’une université qui devrait être le creuset d’une personnalité libanaise libre du tribalisme politique. À l’adresse de L’OLJ, le président de l’UL a précisé par ailleurs que seuls 916 professeurs des 1 200 ont été cadrés, la titularisation des autres étant encore conditionnelle. Outre les conditions académiques qu’ils devront encore remplir (nombre d’heures d’enseignement, validation académique et équivalences des diplômes), leur titularisation sera encore soumise à une condition financière : l’existence des fonds nécessaires au supplément budgétaire exigé par leurs trai- Élias Bou Saab : l’homme du jour quand même. Les ministres Hajj Hassan et Hakim tout sourire. Photos Nasser Traboulsi de réviser les mesures relatives à ce domaine ». Ce qui laisse quand même à l’exécutif quelque marge d’interprétation. En tout état de cause, ces mesures devraient contribuer à apaiser les milieux fondamentalistes en effervescence après l’arrestation à Tripoli par les renseignements militaires, et à la surprise des ministres de l’Intérieur et de la Justice, de l’un de leurs poids lourds, Houssam Sabbagh, soupçonné de s’être battu contre l’armée à Nahr el-Bared. Ces milieux réclament depuis avec insistance sa remise en liberté. tements. L’une des sources de financement envisagée consisterait dans le relèvement des droits d’inscription. Par ailleurs, le gouvernement s’est entendu sur le principe d’une « rotation » totale des postes de doyens à l’UL, ce qui doit empêcher des communautés ou courants définis de s’approprier une fonction à titre permanent. Enfin, ce sera « à l’Université libanaise » (mais on ne précise pas quelle instance), de passer des contrats de titularisation ultérieurs, « sur proposition du ministre de l’Éducation nationale ». Une clause expressément vague qui continuera de brider l’autonomie de décision académique de l’UL et de la subordonner à l’autorité politique et au bon plaisir des ministres qui se succéderont. Mais de toute façon, le ver est déjà dans le fruit. Les salaires dans le secteur public Dernière décision importante hier, le gouvernement a retiré un projet de loi relatif à l’ouverture d’un crédit supplémentaire de 1 585 milliards de livres pour payer les traitements et salaires dans le secteur public et leur paiement grâce aux réserves budgétaires disponibles. Cette mesure devrait permettre le paiement de ces traitements et salaires durant les trois prochains mois. D’ici à trois mois, la présidence de la Chambre exige qu’une nouvelle loi l’autorise à procéder à l’ouverture de crédits supplémentaires. Une querelle que l’on devrait retrouver dans quelques semaines. Signalons enfin qu’une assez vive discussion a opposé les ministres Hussein Hajj Hassan et Gebran Bassil. Ce dernier a reproché au ministre de l’Industrie d’avoir engagé dix fonctionnaires, contrevenant ainsi à une décision de suspension de l’embauche dans la fonction publique. Signalons qu’en début de réunion, le Premier ministre a rappelé au Conseil que la priorité absolue doit être accordée à l’élection d’un nouveau chef de l’État. Par ailleurs, M. Salam et le gouvernement ont condamné aussi bien l’acharnement militaire israélien contre Gaza que les exactions barbares et primitives de l’État islamique contre les chrétiens de Mossoul. M. Bassil a été chargé d’une démarche de protestations à l’Onu, le Liban exigeant « la cessation immédiate de l’agression israélienne » contre l’enclave palestinienne. La sécurité : une petite révolution Passée plutôt inaperçu dans les médias, une décision commune du ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, et du ministre de la Justice, Achraf Rifi, devrait provoquer une petite révolution sur le plan des libertés publiques. Sur proposition des deux ministres, en effet, le gouvernement a décidé à l’unanimité qu’un mandat judiciaire devra désormais nécessairement accompagner et corroborer les ordres d’arrestation émanant des renseignements militaires et de la Sûreté générale. « Cette disposition est de nature à rassurer tout le monde, a expliqué M. Machnouk, et c’est pourquoi elle a été approuvée à l’unanimité. » Le ministre de la Justice, Achraf Rifi, l’a exprimé de la sorte à sa sortie du Conseil des ministres : « Il s’agit d’une mesure de première importance. Désormais, un informateur ne pourra plus mettre un homme indéfiniment à sa merci. C’est la fin de l’État de sécurité et le début du règne de l’État judiciaire. Cette mesure est essentielle pour corriger le plan de sécurité et le renforcer. » Toutefois, dans ses résolutions, le Conseil des ministres a indiqué que « les ministres de l’Intérieur, de la Défense et de la Justice sont chargés Entrave à la justice Le TSL reconnaît son incompétence concernant la New TV Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les assassins de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, a tenu une audience hier à La Haye consacrée à la compétence du TSL dans les poursuites pour outrage contre la New TV SAL et contre Karma Khayat. Le juge compétent en matière d’outrage a finalement rendu une décision concluant à l’incompétence du TSL pour connaître des affaires d’entrave à la justice concernant des personnes morales (sociétés), selon le site officiel du TSL. Cependant, le juge Nicola Lettieri confirme qu’en application de l’article 60 bis, le tribunal est compétent pour juger les entraves à la bonne administration de la justice commises par des personnes physiques. Rappelons que la défense avait contesté la compétence du TSL pour connaî- tre des affaires d’outrage impliquant des personnes morales par le biais d’une requête déposée le 16 juin dernier. Les accusés n’ont pas remis en cause la compétence du tribunal à les poursuivre pour entrave à la justice, mais ont plaidé non coupable. Kabbani : La démission des six membres du conseil chérié restera sans effet Le mufti de la République, Mohammad Rachid Kabbani, a indiqué dans une interview au quotidien koweïtien asSiyassa que la démission des six membres du Conseil chérié sunnite « n’aura aucun effet, puisque le quorum nécessaire pour les réunions du conseil n’a pas été altéré ». Il a de nouveau accusé le chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, de bloquer les élections du Conseil chérié sunnite, en affirmant qu’il « continuera de s’opposer aux tentatives des hommes politiques de contrôler Dar el-Fatwa et d’hypothéquer sa décision ». Après s’être placé comme « victime d’une diffamation », il a indiqué que le mufti assassiné, Hassan Khaled, avait également rejeté les amendements proposés par Fouad Siniora. Selon lui, le dossier aurait dû être réglé avant l’expiration de son mandat, le 15 septembre prochain, pour en finir avec la présence de deux conseils chériés. Étant donné la persistance du conflit, il n’a pas exclu l’élection de deux muftis de la République en août prochain. Il convient de rappeler que le Premier ministre, Tammam Salam, a fixé au 10 août prochain, la date de l’élection d’un nouveau mufti de la République, alors que le directeur des waqfs islamiques, cheikh Hicham Khalifé, avait fixé au 31 août la date de cette élection. Liban vendredi 25 juillet 2014 Éclairage La sécurité acceptable ne justifie pas l’inertie de la classe politique Scarlett HADDAD Les catastrophes se suivent et ne se ressemblent pas. Un jour, ce sont les chrétiens de Mossoul, qui vivent dans cette région depuis 1 500 ans, qui sont sommés par les combattants de l’EI de quitter leurs maisons ou de se convertir à l’islam, un autre jour, c’est Israël qui, dans le cadre de son agression contre la bande de Gaza, commet un nouveau massacre de civils, et hier, c’est un nouveau crash d’avion, avec au moins 20 Libanais à bord... Malgré cela, les parties politiques locales vivent sur une autre planète, occupées à se lancer des accusations pour éviter de prendre les décisions qu’exige la situation régionale. À ceux qui les critiquent, les politiciens et autres responsables ont cette réponse d’une simplicité révoltante : « La situation au Liban est bien préférable à ce qui se passe alentour. » Comme si cette phrase justifiait leur inertie et leur incapacité à s’entendre. Une source de sécurité précise à cet égard qu’il faut dissocier les dossiers sociaux et économiques de la présidentielle. Si celle-ci est liée à des considérations et à des enjeux régionaux (de façon plus précise à un éventuel dialogue entre l’Iran et l’Arabie saoudite), les autres dossiers sont uniquement internes. Ce qui les entrave, c’est la volonté de chaque camp de marquer des points sur l’autre. Aucun camp ne veut faire la moindre concession et ils sont tous convaincus que leurs intérêts propres passent avant toute autre considération, ignorant ainsi la grogne dans la rue, la crise économique aiguë et le feu qui brûle dans toute la région. La situation sécuritaire interne, elle, est acceptable. Selon la source précitée, aucune force ne peut désormais déstabiliser le Liban. La dernière vague d’attentats a montré que les forces de sécurité font leur travail et restent très vigilantes. Certes, les incidents ne peuvent pas être totalement enrayés et les tentatives de créer des troubles vont se poursuivre, mais ce qui a changé, c’est que non seulement la communauté internationale appuie clairement la stabilité au Liban, mais de plus, toutes les parties internes ont compris qu’elles ont tout à perdre et rien à gagner dans l’appui, la couverture ou encore l’encouragement aux fauteurs de troubles. Si, à une certaine période, le courant du Futur encourageait les groupes extrémistes, non parce qu’il partageait leur point de vue, mais parce qu’il voulait affaiblir le gouvernement de Nagib Mikati en le discréditant sur la scène sunnite, aujourd’hui, la situation est différente. Les groupes islamistes ont montré qu’ils rejettent toutes les structures existantes et qu’ils veulent instaurer leur propre régime. Cela a été le cas dans les régions sous le contrôle du Front al-Nosra et celles contrôlées par l’EI en Syrie, mais c’est aussi le cas en Irak. Ces groupes ont pratiquement brisé les autres composantes de l’opposition syrienne, avant de se livrer une bataille sans merci, montrant ainsi leur véritable visage intolérant et totalitaire. De plus, si à une certaine époque, des pays arabes pouvaient encourager ces groupes à condition qu’ils restent loin de chez eux, aujourd’hui, une telle attitude n’est plus possible, le terrorisme islamiste ayant montré qu’il pouvait s’étendre comme un cancer dans tous les pays, sans le moindre respect pour les frontières et pour les États et gouvernements. C’est pourquoi, il est clair que désormais aucun pays ne soutient clairement les groupes islamistes. Ce qui facilite la lutte contre eux, mais d’un autre côté, ils ont pratiquement une dynamique qui leur est propre, ainsi que des ressources et des filières incontrôlables. Au Liban, les forces de sécurité essaient de poursuivre et de démanteler les cellules dormantes, mais il s’agit encore de les découvrir. À ce sujet, la source sécuritaire déplore le fait que Mounzer el-Hassan ait été tué pendant l’opération destinée à l’arrêter à Tripoli. En effet, les aveux des deux personnes arrêtées au moment des rafles dans les hôtels de Raouché avaient révélé que Mounzer el-Hassan était le responsable logistique du groupe. C’est ainsi lui qui aurait fourni les ceintures explosives, les autres charges et les voitures qui devaient être utilisées dans les attentats. En même temps, c’est lui qui aurait aidé à faire les réservations dans les hôtels. Tout l’aspect logistique des attentats préparés reposait donc sur lui et dans ce sens, il aurait été une mine d’informations. Il aurait surtout permis de passer à un autre niveau dans l’en- quête puisque pour l’instant, on en est encore aux exécutants. Toutefois, le point positif, c’est qu’en tout cas, les cellules qui dépendaient de lui sont pour l’instant paralysées et les FSI ont pu l’éliminer sans essuyer la moindre protestation de la part de la rue tripolitaine. La situation est quelque peu différente concernant cheikh Houssam Sabbagh qui reste une figure importante dans la ville. Bien que faisant l’objet de plusieurs mandats d’arrêt, cheikh Sabbagh est considéré comme une des personnalités religieuses qui ont une grande influence sur les extrémistes à Tripoli. Son nom était apparu la première fois lors de l’arrestation de Chadi Maoulawi et c’est lui qui avait mobilisé la rue tripolitaine pour obtenir sa remise en liberté. Son arrestation s’inscrit dans le cadre de l’action préventive des services de sécurité pour empêcher tout ce qui peut inciter les cellules dormantes à se réveiller en créant un terrain favorable à leur action. Toujours à ce sujet, la source sécuritaire est convaincue que cette arrestation n’aurait pas été possible il y a quelques mois. Mais aujourd’hui, elle montre clairement que toutes les parties locales sont conscientes de l’importance de maintenir la stabilité. En dépit d’un certain malaise et des tentatives qui se poursuivent, notamment l’apparition d’un soldat au Akkar qui a déserté l’armée avant d’en être chassé et qui a déclaré son allégeance au Front al-Nosra, la situation reste donc acceptable. Même chose dans les camps palestiniens, où tant bien que mal, les organisations palestiniennes assurent la sécurité et empêchent les fauteurs de troubles d’agir, sans toutefois livrer aux autorités ceux qui sont réclamés par la justice. Restent Ersal et son jurd, dans lequel quelque 4 000 combattants, essentiellement du Front al-Nosra, sont installés. Ils sèment la terreur dans la bourgade en y faisant de fréquentes incursions, mais en même temps, les forces de sécurité cherchent à réduire leur nuisance, sans avoir à mener un combat qui serait coûteux pour tout le monde. Bien que relative, la sécurité est donc acceptable, mais le Liban se porterait bien mieux si la classe politique décidait d’assumer ses responsabilités. Vingt Libanais ont péri dans le crash au Mali du vol d’Air Algérie 3 Catastrophe Une délégation conjointe du ministère des AE, de la Sûreté générale et du Haut-Comité de secours s’est dirigée hier soir vers la localité de Tilemsi où, selon le « Guardian », les débris de l’appareil ont été retrouvés. Béchara MAROUN, avec agences Quelques jours seulement après la tragédie du vol MH17 de la Malaysia Airlines qui a fait 298 morts après la chute de l’avion en Ukraine, et au lendemain de la mort de 48 personnes dans la chute d’un avion sur une île au large de Taïwan, après une tentative avortée d’atterrissage par très gros temps, un nouveau drame aérien est survenu hier, endeuillant cette fois le Liban. À bord de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé jeudi dans la région de Tilemsi au Mali alors qu’il assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger, vingt Libanais dont trois femmes et dix enfants se trouvaient malheureusement parmi les 119 passagers. Toutefois, plusieurs des victimes possédant une double nationalité, le décompte attend d’être affiné. L’appareil, un McDonnell 83 affrété auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair, a été perdu par Air Algérie dans la nuit de mercredi à jeudi, 50 minutes après son décollage de la capitale du Burkina Faso, où résident plus de 500 Libanais. « L’avion a disparu à Gao, à 500 km de la frontière algérienne. Nous avons des victimes de plusieurs nationalités », a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal cité par la radio, des heures après la disparition de l’avion. Il n’est pas clair pourquoi l’information a tellement tardé à être rendue publique. Le contact entre les services de navigation et l’équipage a été perdu alors que l’appareil survolait le nord du Mali, près de la frontière algérienne. « L’avion n’était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l’équipage de se dérouter à cause d’une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger- Bamako », a indiqué une source au sein d’Air Algérie à l’AFP. « Le signal a été perdu après le changement de cap », a-t-elle indiqué. Une source officielle malienne a également précisé que le contact avec l’avion a été perdu dans la région de Gao, dans le nord du Mali, alors que deux Mirage 2000 de l’armée française, basés à N’Djamena, lançaient une opération de recherche de l’appareil, à bord duquel se trouvaient plus de 50 Français, et que le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius affirmait que « l’avion s’est probablement écrasé et qu’aucune trace de l’appareil n’a été retrouvée pour l’instant ». « Le contact a été perdu avec cet avion de type McDonnell-Douglas 83 à 01h47, peu après que l’équipage eut indiqué devoir sortir de sa route pour des raisons météorologiques », a souligné M. Fabius avant que la nouvelle ne soit confirmée par Air Algérie qui a annoncé sur son compte Twitter que l’avion se serait crashé dans la région de Tilemsi, à 70 km de Gao, les débris de l’avion ayant été enfin localisés. Les familles Hassan, Basma, Hajj, Wehbé, Rustom, Ballane, Dheini et Akhdar en deuil Si la liste des noms des victimes libanaises a tardé à être établie, le ministère des Affaires étrangères a reçu dans les premières heures suivant la disparition de l’avion un rapport de l’ambassade du Liban en Algérie certifiant la présence de Libanais à bord du vol AH 5017, et un rapport de l’ambassade du Liban à Abidjan indiquant que 20 Libanais se trouvaient à bord de l’avion d’Air Algérie. Le ministère a alors requis que la liste des noms des passagers de l’avion lui soit fournie, afin de s’assurer qu’aucun autre Libanais ne se trouvait à son bord. Mais l’identité des passagers libanais a plus tard été révélée par le président de l’Union culturelle libanaise dans le monde, Ahmad Nasser, qui a précisé que les victimes avaient pour noms de famille Hassan, Basma, Hajj, Wehbé, Rustom, Ballane, Dheini et Akhdar. Des informations faisant état de la mort de Randa Basma Daher, originaire de la ville sudiste de Srifa, de ses trois enfants Ali (13 ans), Shayma (4 ans) et Salah (15 ans), de Mounji Hassan du village de Haris, de sa femme Najwa Ziyat, de ses enfants Mohammad Rida, Hussein, Hassan et Roukiya, de Omar Ballane, de Mohammad Akhdar de Raraya, de Fadi Rustom, de Bilal Duheini, de sa femme allemande, de leurs quatre enfants et de Joseph Gergi el-Hajj ont ensuite été dévoilées. Le consul honoraire du Liban au Burkina Faso a pour sa part affirmé : « Trois familles libanaises ont entièrement péri dans le crash. » Quant au ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, il a demandé au chargé d’affaires libanais à Abidjan Ahmad Soueidane de se rendre au Burkina Faso afin de suivre la situation de près et d’aider les familles des victimes, assurant que le ministère est à leur entière disposition. L’ambassadeur du Liban au Sénégal a été chargé par ailleurs de se rendre au Mali pour suivre les opérations de secours d’éventuels survivants et une délégation conjointe du ministère, de la Sûreté générale et du Haut-Comité de secours a pris l’avion pour le Mali pour suivre le dossier de près. Contactée par L’OrientLe Jour, une source officielle auprès du ministère a en outre assuré que le ministère a reçu la liste entière des passagers du vol funeste, et qu’il œuvre pour s’assurer de la nationalité de deux autres noms qui, outre les vingt victimes libanaises, pourraient également être liba- nais. Les familles des victimes au Liban ont de ce fait déploré un manque de communication de la part du ministère qui a pourtant confié à L’Orient-Le Jour qu’il évite de donner des informations peu sûres et non définitives dans une affaire aussi délicate. La plupart des passagers libanais du vol algérien venaient passer leurs vacances à Beyrouth et seraient majoritairement de la région du Sud, et plus précisément de Tyr. Les familles des disparus ont passé hier une longue journée d’attente et une soirée difficile, en espérant que la nouvelle du crash, rapportée par The Guardian, soit fausse. Selon la LBCI, les victimes Randa Basma Daher et ses trois enfants venaient à Beyrouth pour la fête du Fitr après 4 ans d’absence. Son mari, Fayez, était resté au Burkina Faso, où il s’était rendu il y a plus de dix ans pour faire fortune. Mauvaise fortune ! Des aides insuffisantes à des Irakiens arrivés de Mossoul dans un dénuement total Dans les coulisses de la diplomatie de Khalil Fleyhane Drame Mgr Michel Kassarji, évêque chaldéen de Beyrouth, revient sur la situation de plus de mille familles irakiennes réfugiées au Liban après avoir fui les hostilités dans Avant le vote au Conseil des droits de l’homme, les contacts tous azimuts leur pays. de Najla Riachi... Le Liban a naturellement participé à la réunion extraordinaire du Conseil des droits de l’homme qui s’était tenu mercredi à Genève, axée sur les exactions de l’armée israélienne contre les civils à Gaza, à commencer par les femmes, les enfants et les vieillards. La représentante du Liban auprès du Conseil, Najla Riachi, a multiplié ses contacts, sur demande du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, notamment avec ses homologues arabes, latino-américains, quelques ambassadeurs africains, ainsi que les représentants des pays de l’OCI, pour un maximum de coordination avant le vote, afin d’assurer au moins 16 voix sur 47. Dans son intervention, Mme Riachi a demandé instamment, au nom du Liban, l’arrêt des attaques israéliennes contre Gaza et a refusé net, comme 29 de ses pairs, de mettre dans le même sac la victime et le bourreau : il faut dire que les représentants des États-Unis et des pays européens avaient demandé que soient pareillement condamnés Israël et les Palestiniens. Selon des informations Suzanne BAAKLINI recueillies par L’Orient-Le Jour, une très franche division a régné entre les deux camps, alors que le représentant israélien tenait un discours d’une grande violence. Et après que deux pays membres eurent tenté de voter en faveur du Hamas en raison de leurs sympathies propalestiniennes, les pays européens ont décidé d’adopter une même et unique position. Rappelons que le Conseil a finalement voté le projet de résolution condamnant Israël par 29 voix contre une (celle des États-Unis) et 17 abstentions (dont la France). Arrêt sur image Partout et de plus en plus, pour Gaza... Au seizième jour de l’opération Protective Edge lancée par Israël contre la bande de Gaza, les manifestations dans le monde en général et au Liban en particulier en faveur des Palestiniens ne font qu’augmenter. Hier, la totalité des groupuscules palestiniens ont tenu un sit-in haut en couleur devant l’Escwa à Beyrouth (notre photo Ibrahim Tawil). L’organisation Chahed a fait de même devant l’ambassade d’Égypte. Le PSNS a organisé un mouvement de solidarité à Tyr, les femmes du Hezbollah à Kfarkila, les médecins à Nabatiyé, les forces islamiques à Tripoli, etc. Quant au courant du Futur, il a organisé une grosse manif à Paris, pendant que Fouad Siniora, au nom des députés du 14 Mars, écrivait à Ban Ki-moon son refus catégorique des « agressions israéliennes », appelant à un cessez-le-feu immédiat et faisant assumer à la communauté internationale la « responsabilité morale de l’entêtement d’Israël ». Le dernier exode en date de chrétiens irakiens, celui de milliers de familles chassées de Mossoul il y a quelques jours par l’État islamique (EI, Daech), ramène sur le tapis la situation des réfugiés irakiens, notamment au Liban, un de leurs pays d’exil. Si le dernier exode n’a ramené vers le Liban qu’une famille chaldéenne (il y en aurait cependant appartenant à d’autres communautés), selon le prêtre irakien Denha Youssef rencontré au Liban, il n’en reste pas moins que plus d’un millier de familles ont trouvé refuge dans ce pays, dont plus de cinq cents chrétiens chaldéens (la communauté chrétienne la plus nombreuse d’Irak). Des familles sorties de chez elles le plus souvent en n’emportant rien, arrivées dans le pays d’exil dans un dénuement total, explique Mgr Michel Kassarji, évêque chaldéen de Beyrouth. « Ces familles s’inscrivent naturellement auprès du Haut-Commissariat des réfugiés de l’Onu (UNHCR), dit-il. Mais avec la présence de plus d’un million de réfugiés syriens, l’UNHCR se plaint souvent d’un manque de fonds, et les réfugiés irakiens sont défavorisés par rapport aux autres. Voilà pourquoi notre communauté est plus sollicitée qu’auparavant. » Selon Mgr Kassarji, les réfugiés se heurtent tout d’abord à un problème de papiers. « Ils entrent au Liban avec un visa de touriste et sont souvent interpellés par la police quand ils dépassent les délais de séjour, souligne-t-il. Heureusement que les autorités coopèrent avec nous davantage que par le passé pour leur faciliter les formalités. » Parallèlement à ces premières formalités, l’évêché fournit aux réfugiés une sorte de laissez-passer qui comporte tous les détails les concernant et les raisons de leur présence au Liban. Il les dote aussi de cartes d’approvisionnement grâce auxquelles ils peuvent obtenir des couvertures et autres nécessités de la vie quotidienne. Un des grands problèmes auxquels est confronté l’évêché dans son soutien aux réfugiés irakiens est celui des soins de santé. « Beaucoup d’entre eux ont besoin de soins sanitaires et d’interventions chirurgicales, précise Mgr Kassarji. Nous les aidons dans ce domaine mais les besoins sont considérables. » Le prélat lance donc un appel aux individus comme aux entreprises, qui peuvent faire parvenir leurs aides en espèces ou en dons matériels à l’évêché chaldéen à Baabda, en contactant les numéros : 05-459088 ou 05-457732. Il leur garantit une « transparence totale » et précise que l’évêché vient en aide en priorité aux familles chaldéennes, en harmonie avec sa mission, mais qu’il ne néglige pas les familles des autres communautés. « Peur pour les chrétiens » Les familles irakiennes réfugiées au Liban ne témoignent pas facilement à la presse, étant donné la peur qui les taraude. « Nous appliquons une décision prise en Irak d’essayer de protéger l’anonymat de ces familles, affirme Mgr Kassarji. La plupart ont des proches qui ont dû rester sur place, pour des raisons sanitaires ou autres. Ils ont peur pour eux. » Il nous décrit cependant la détresse de ceux qui sont obligés de s’exiler. « Un homme est arrivé l’autre jour chez nous en pleurant, il avait quitté son domicile en Irak sans avoir rien pu emporter, se retrouvant dans un dénuement total », raconte-t-il. Le père Denha Youssef, qui revient d’Erbil, reprend des témoignages de familles auxquelles Daech a donné un délai de dix heures pour vider les lieux. « Les hommes armés de l’EI ont dressé des barrages, poursuit-il. Ils leur ont confisqué leurs habits, leurs affaires, l’or des femmes et même leur voiture. Ils sont arrivés à Erbil terrorisés, dans un état de détresse indicible. » Le père Youssef estime que dans des régions telles que Bagdad ou Mossoul, il sera très difficile de faire quoi que ce soit pour aider les chrétiens à rentrer chez eux. Il rappelle que l’exode des Irakiens vers le Liban ne date pas d’aujourd’hui. « On estime que depuis 2004, plus de sept mille familles irakiennes chrétiennes sont passées par le Liban pour émigrer vers l’Europe ou les Amériques », précise-t-il. Un appel à la protection des chrétiens d’Irak comme de tous les chrétiens d’Orient a d’ailleurs été lancé lors d’une rencontre qui s’est déroulée hier à l’évêché chaldéen entre l’évêque Michel Kassarji et des dignitaires religieux des différentes communautés. Au cours de cette rencontre, le cheikh Iyad Abdallah a estimé que « les chrétiens d’Orient sont des partenaires dans la civilisation islamique et non des étrangers ». Le cheikh Zouhair Kanj a rappelé que « les chrétiens ont des racines très anciennes à Mossoul », soulignant que l’État islamique présumé ne peut continuer à vivre par de telles exactions. Pour sa part, Mgr Kassarji a appelé à des actions concrètes et des réunions plus fréquentes pour défendre cette cause, ainsi qu’à une protection plus substantielle de la part de l’État irakien. De son côté, le cheikh Akl druze Naïm Hassan a assuré, à l’issue d’une réunion avec le président de la Caisse des déplacés, que « des événements temporaires ne pourront extirper les chrétiens de leur terre ». La Ligue latine du Liban a exprimé, dans un communiqué, « sa profonde indignation face à ces actes odieux (...) et aux multiples atteintes à l’intégrité physique et morale des minorités chrétiennes du Moyen-Orient ». Enfin, le Conseil national de l’audiovisuel (CNA) a appelé les médias « à une journée de solidarité avec les chrétiens de Mossoul ». À savoir qu’une messe se tiendra à Sad el-Bauchrieh dimanche en guise de soutien aux chrétiens de Mossoul. Une campagne civile pour leur venir en aide devra être annoncée au cours de cette messe. Le fabuleux retour au désert d’Ahmad Sarraf... « Dégagez ! Dégagez de Mossoul, chrétiens ! Dégagez de Damas, de Yabroud, de Maaloula, de Ninive, de Bagdad ! Dégagez, chrétiens du Liban, de nos montagnes et de nos vallées ! Dégagez, chrétiens de Palestine et de la péninsule, dégagez de nos rivages et de nos terres ! Dégagez de sous nos peaux, nous vous abhorrons, nous ne voulons pas de vous ! Dégagez, parce que nous en avons marre de la civilisation et du progrès et de l’ouverture à l’autre et de la miséricorde et de la fraternité et de la coexistence et du pardon ! Dégagez, pour que nous puissions en toute quiétude nous entre-tuer ! Dégagez, vous ne faites pas partie de nous ni nous de vous ! Dégagez pour que nous n’ayons pas honte lorsque nous vous regarderons dans les yeux ! Dégagez et laissez-nous avec nos catastrophes, nos fanatismes, nos haines loin de vos prétentions, loin de vos talents, loin de vos compétences, loin de votre savoir, loin de votre expérience ! Dégagez pour que nous puissions en finir avec tout ce que vos ancêtres ont réalisé et tout dynamiter ! Dégagez, parce que ni l’Irak, ni l’Égypte, ni la Syrie, ni le Koweït, ni la Palestine, ni la Jordanie, ni l’Afrique du Nord n’ont besoin de vous ! Dégagez, chrétiens, pour laisser le sang couler, la violence se généraliser, les cœurs se faire poignarder, les langues se faire couper et les foies se faire bouffer ! Dégagez et prenez avec vous Gibran Khalil Gibran, Anastase le carmélite, les fils Takla et Bustros et Yazigi et Boustany, le Petit Prince et Mikhaïl Neaïmé, dégagez et prenez avec vous vos universités et vos hôpitaux ! Oui ! Dégagez, parce que nous voulons retourner à nos déserts, nos épées nous manquent follement, et parce que votre culture, nous l’avons remplacée par l’art de creuser nos tombes. » Il n’y a rien à dire. L’auteur de ces lignes, somptueuses, s’appelle Ahmad Sarraf, et cet éditorial détonant, c’est le Qabas koweïtien qui l’a publié il y a deux jours. Des mots inédits pour des maux que l’on croyait révolus ; une ironie, un cynisme, une force inouïs, à l’heure où l’étoile jaune des nazis a été remplacée par ce « noun » de l’infamie, grimacé comme un emoticon d’enfant sur les murs des maisons chrétiennes de Mossoul, à l’heure, surtout, où l’immense majorité des musulmans, partagée entre la honte et la rage, ne sait plus comment faire comprendre aux chrétiens de cette région maudite qu’elle a férocement besoin d’eux. Z. M. 4 Liban vendredi 25 juillet 2014 Mieux que les corgis de la reine... Accusation d’adultère Un flou très opaque autour du cas Mahassen Mahassen Issa et l’homme qu’elle aime, qui n’est pas son mari, et à qui elle a rendu visite au Liban. Photo tirée d’une vidéo Dans le cadre de son programme de soutien à l’armée, le Royaume-Uni a livré six chiens policiers entraînés à détecter les explosifs. La cérémonie a eu lieu en présence de l’ambassadeur britannique Tom Fletcher, du commandant en chef de l’armée le général Jean Kahwagi, de l’attaché militaire de l’ambassade le colonel James Cushner, ainsi que de plusieurs officiers supérieurs. « Le Liban est sous la menace des extrémistes et des terroristes. Grâce à leur capacité à dénicher et détecter les bombes et les munitions, ces chiens contribueront à sauver des vies », a assuré M. Fletcher, précisant que cela n’est qu’une partie de l’engagement de son pays. Selon un communiqué publié par l’ambassade, ces chiens ont subi un entraînement « très rigoureux » en Grande-Bretagne. Ils inspecteront des voitures ou des immeubles et accompagneront les patrouilles. Photo ANI Brèves sécuritaires • Des rapports de sécurité mettent en garde contre la présence, à Ersal, une ville extrêmement symbolique au niveau politique, de 120 000 réfugiés syriens, dont un bon nombre serait armé. • À la veille de la fête du Fitr, les mesures de sécurité ont été particulièrement renforcées au Liban-Sud, notamment autour des lieux de culte, et le soir même, l’armée et les FSI seront présentes en masse pour protéger les mosquées à l’heure de la prière. Idem pour les restaurants qui vont grouiller de clients, et notamment d’enfants. En outre, de nombreuses patrouilles sillonneront les villes du Sud : Saïda, Tyr, Nabatiyé, Bint Jbeil, Marjeyoun, Hasbaya, Chebaa. Un de leurs buts sera de sécuriser les plantations de citronniers et les oliveraies, surtout autour du camp de Rachidiyé, pour empêcher toute velléité de tir de roquettes contre Israël. • Le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, a présidé hier une réunion sécuritaire sur la situation en général et sur l’état aux frontières nord et est en particulier. Naturellement, les participants ont convenu de décupler la coordination entre les différents services. Le général Kahwagi était notamment entouré des généraux Ibrahim Basbous (FSI), Georges Kar’a (Sécurité de l’État), Abbas Ibrahim (Sûreté générale), Edmond Fadel (Renseignements de l’armée), etc. • Selon La Voix du LibanAchrafieh, une rixe a eu lieu au Sérail de Tripoli, avec tirs de semonce en l’air, au moment où un prisonnier a essayé de s’évader durant son transfert à la prison. • Selon des sources proches du Hezbollah rapportées par nowlebanon, les services de sécurité auraient réussi à arrêter le dénommé Ezzeddine Mahmoud Rifaï, un cadre important au sein du Front al-Nosra, alors qu’il rendait visite nuitamment à sa famille, dans le village de Karkaf dans le Akkar. Selon ces sources, une photo de M. Rifaï a circulé sur les réseaux sociaux depuis deux semaines le montrant conduisant une ATV sur laquelle il avait posé les corps de deux éléments du Hezbollah tués au cours des combats dans les jurds de Ersal et du Qalamoun. L’histoire de Mahassen Issa, une Australienne de 29 ans, a fait hier le tour des réseaux sociaux, la jeune femme étant accusée d’adultère au Liban et passible de prison, conformément aux lois en vigueur, basées sur un code pénal napoléonien on ne peut plus archaïque et qu’aucun exécutif ou législatif n’a pensé amender depuis la nuit des temps. Mme Issa devait comparaître hier devant la justice libanaise à Tripoli. L’Orient-Le Jour a tenté d’entrer en contact avec plusieurs associations de défense des droits de la femme et des avocats de la capitale du Liban-Nord pour davantage de détails sur cette affaire, mais sans succès. Les personnes contactées n’avaient eu écho du cas que tard hier, à travers les articles publiés par les réseaux sociaux. L’histoire de Mahassen Issa et le procès que lui a intenté son mari ont en fait été révélés par The Guardian. Selon le quotidien, la femme, originaire de Sydney, était en vacances au Liban depuis le 20 juin dernier. En juillet, elle a été convoquée par la police à Tripoli, au Liban-Nord, où elle rendait visite à son nouveau petit ami. La jeune femme, mère de deux enfants de 6 et 9 ans, s’était récemment séparée de son mari, selon The Guardian. « J’ai reçu un appel m’informant que moi-même et mon partenaire étions la cible d’accusations et que nous devions nous rendre à la police », a-t-elle expliqué à la presse. En liberté, mais privée de passeport, elle a indiqué qu’elle était sur le point de rentrer en Australie, où elle est née et a grandi, quand la police libanaise lui a annoncé qu’elle était accusée d’adultère. Le département australien des Affaires étrangères et du Commerce a confirmé au Guardian qu’il portait assistance à une Australienne à Beyrouth. Si plusieurs éléments tendent à faire penser que Mme Issa et/ou son mari sont au moins d’origine libanaise, les autorités australiennes, interrogées par le Sydney Morning Herald, n’ont pas voulu confirmer que la jeune femme a la double nationalité. Dans une vidéo postée par le Daily Telegraph, la jeune femme affirme que c’est son mari qui a porté plainte contre elle auprès des autorités libanaises. Elle précise qu’après dix ans de mariage, son époux avait décidé d’enregistrer leur union au Liban. Elle affirme aussi avoir quitté son mari en septembre 2013. Son époux évoque une séparation en avril 2014. La famille de la jeune femme ne s’inquiète pas pour autant du sort de Mahassen Issa. Dans une interview accordée à Radio Macquarie, son frère, Ahmad, affirme qu’elle « mérite ce qui lui arrive ». « En tant que famille, nous l’avons répudiée. J’espère qu’elle va pourrir en enfer », a-t-il déclaré au Daily Telegraph. Affaire à suivre... La mémoire des 90 ans Dans « L’Orient » du 25 juillet 1965 Projet de métro entre Beyrouth et la banlieue Le conseil municipal de Beyrouth se réunit mardi pour poursuivre l’étude de plusieurs questions à l’ordre du jour. En voici les principales : – Demande d’ouverture d’un crédit additionnel d’un montant de 374 085 livres pour divers frais d’expropriation. – Demande d’ouverture d’un crédit additionnel de 90 000 livres pour les frais d’installation au service technique de la municipalité de l’immeuble Byblos d’un équipe- ment téléphonique relié au réseau de la municipalité. – Approbation du cahier des charges relatif à l’adjudication des travaux de ramassage de remblais encombrant la chaussée en différents points de la ville. – Demande de l’administration municipale portant sur l’exploitation de certains biens-fonds à Bourj Hammoud afin d’y édifier une usine pour la destruction des ordures ménagères. – Demande de l’ordre des ingénieurs réclamant que 5 pour cent des taxes sur les permis de construction lui reviennent. – Rapport de la commission des Travaux sur la construction d’un métro reliant Beyrouth à la banlieue de la ville ainsi que d’une tour panoramique à Minet el-Hosn. Source d’avenir En bref Faits et méfaits Tirs à Laboué Dans la nuit de mercredi à jeudi, un inconnu a tiré des coups de revolver contre Ramez Amhaz, le président de la municipalité de Laboué, un village du caza de Hermel. L’incident, qui a eu lieu peu après minuit, a opposé le chauffeur d’une camionnette à des policiers municipaux, et a commencé par une dispute verbale, qui s’est rapidement traduite en insultes, suivies par trois coups de feu, selon M. Amhaz, qui s’en est tiré sain et sauf. « L’accent du chauffeur est libanais, mais il est étranger à Laboué », a-t-il ajouté, faisant allusion à un accent de Ersal. Il a néanmoins assuré que la situation est revenue au calme et que les forces de sécurité mènent l’enquête. De la cocaïne plein les cheveux Les soldats postés au barrage de Dahr el-Baïdar ont arrêté hier une Libanaise de 25 ans, Z. Ch., en possession de 30 grammes de cocaïne répartis dans 20 sachets que la dame avait eu la mauvaise idée, finalement, de cacher dans ses cheveux... La tignasse devait être très fournie, puisqu’elle y avait également caché de nombreuses barrettes de haschisch, ainsi que deux bombinettes contenant une matière stupéfiante inconnue sur laquelle les enquêteurs se sont immédiatement penchés. Sinistre La pinède du couvent Mar Sarkis reprend feu La pinède du couvent Mar Sarkis à Beaïno, dans le Akkar, est de nouveau en feu. Le sinistre est d’importance, les flammes étant arrivées jusqu’aux abords du monastère de Beaïno et de quelques domiciles de la zone du Dahr. Le vent qui soufflait du nord-ouest a contribué à raviver ce feu et à le pousser vers les zones résidentielles. La Défense civile était sur tous les fronts pendant qu’un bulldozer de la municipalité s’employait à tracer un chemin dans la pinède afin de faciliter l’avancée des voitures de pompiers. Selon les derniers recoupements, ce sinistre est d’origine criminelle : à chaque fois que le feu est éteint et que les pompiers quittent les lieux, les flammes ne tardent pas à s’élever à un endroit différent. Ce manège s’est répété dix fois dans la nuit d’avant-hier. Routes Deux morts, dont un enfant, à Qaraoun Deux personnes, un homme de 49 ans et un enfant en bas âge, ont été tuées et deux autres, âgées de 27 et 29 ans, ont été blessées, dans un grave accident de la route à Qaraoun, dans la BékaaOuest. Liban vendredi 25 juillet 2014 Artistes, artisans et designers veulent se réapproprier Mar Mikhaël 5 Patrimoine Faire du quartier Mar Mikhaël un modèle de régénération urbaine grâce aux arts : tel est le défi que se sont lancé la société de conseil Gaia-Heritage et le projet européen Medneta. Sarah DIEP Mar Mikhaël : un nom qui, pour beaucoup de jeunes Libanais, n’évoque que les soirées passées à descendre des bières sur un bord de trottoir. Situé au cœur de Beyrouth, entre Gemmayzé, Achrafieh et Bourj Hammoud, le quartier attire par son cachet authentique et les nombreux restaurants et bars qui s’installent les uns à côté des autres. Pourtant, Mar Mikhaël est bien plus qu’un lieu de récréation. Cette ancienne aire industrielle et quartier résidentiel est le nouveau cœur de la créativité beyrouthine : artistes, artisans et designers en ont fait un centre regroupant leurs ateliers, afin d’y pratiquer leurs techniques et mettre à jour leur inventivité. L’implantation d’une telle péenne Medneta (réseau culturel méditerranéen pour promouvoir la créativité dans les arts, l’artisanat et le design pour la régénération des communautés dans les villes historiques). économie créative a-t-elle un rôle à jouer dans la régénération des zones urbaines traditionnelles ? C’est le sujet de discussion des tables rondes qui se sont déroulées récemment à la Grande Brasserie du Levant, à l’occasion de la conférence « Créativité et régénération à Mar Mikhaël ». Des artisans, artistes et designers locaux, ainsi que des experts financiers et académiques y ont pris part, en présence du ministre de la Culture, Rony Araiji. Ils ont ainsi discuté des problématiques de l’urbanisme, de l’espace public et du rôle du secteur créatif à Mar Mikhaël. Organisé par Gaia-Heritage, société de conseil libanaise spécialisée dans la préservation culturelle, l’événement s’inscrit dans le cadre du projet financé par l’Union euro- « Une machine à faire du profit » Vaste lieu abandonné au beau milieu de la ville, la Grande Brasserie du Levant, autrefois moteur de l’économie locale, s’est à nouveau remplie de vie le temps d’une journée, en accueillant créatifs, experts et représentants d’institutions financières et diplomatiques. Symbole même de la régénération urbaine au centre du débat, incarnant l’esprit des classes populaires et ouvrières du quartier, le bâtiment s’est également métamorphosé en espace d’exposition pour les artistes de Mar Mikhaël à l’occasion de cet événement unique. Depuis une décennie, Mar Mikhaël a vu naître de nombreuses initiatives créatives : studios d’architecture, entreprises spécialisées dans le mobilier d’intérieur, concept stores... Cependant, l’installation effrénée de restaurants et de pubs a altéré l’atmosphère originelle du quartier et participé à la hausse des prix de l’immobilier. « Mar Mikhaël est devenu une machine à faire du profit, constate Mona Harb, professeure associée à la planification urbaine à l’Université américaine de Beyrouth. Depuis quelques années, les investisseurs ont compris le potentiel du lieu et la spéculation immobilière a commencé, détruisant le quartier peu à peu. » La situation peut être dissuasive pour les créatifs, qui sont à la recherche de grands espaces aux loyers modestes. « Les artistes doivent pouvoir trouver des ateliers sans avoir à payer un loyer hors de portée », a reconnu le ministre libanais de la Culture, Raymond Araiji, également présent ce jour-là. À la fois pragmatique et théorique, l’événement était l’occasion pour les différentes parties d’échanger leur savoir-faire tout en permettant d’ouvrir une discussion active sur les enjeux urbains. « À Beyrouth, il y a trop peu d’espaces publics, et ils sont facilement appropriés : en témoigne le nombre de services de voituriers qui occupent désormais l’espace à Mar Mikhaël, fait remarquer Stephen Hill, économiste à l’Université de Sohar. C’est aux municipalités qu’il revient de préserver l’espace public, afin de rendre le quartier prospère. » Parmi les invités, Raphaël, Des manifestations culturelles sont régulièrement organisées sur les escaliers de Mar Mikhaël. Paint up/Fb propriétaire d’une petite entreprise de nouveaux médias, remarque cependant « qu’on donne la parole aux nouveaux créatifs, installés là depuis quelques années, mais aucun ancien artisan de Mar Mikhaël n’est présent à la conférence ». À l’image de Beyrouth en perpétuelle mutation, la réflexion menée lors de ces tables rondes est loin d’être achevée. L’événement organisé par Gaia-Heritage et Medneta devrait néanmoins se faire le tremplin pour un plan d’action adéquat. Concluant la journée, le ministre de la Culture a invité « un groupe de travail à se créer » sur la question. Le quartier de Mar Mikhaël pourrait ainsi devenir un modèle à suivre pour de nombreuses villes libanaises en quête de renaissance. Entre pragmatisme et théorie Mar Mikhaël est un quartier vibrant de vie, le jour et la nuit. Djamila Ould Khattab Opinion Pour un président sudiste Depuis la proclamation du Grand Liban en 1920,il y a presque un siècle, toutes les régions du pays ont eu leur président. Toutes, sauf une, parent pauvre à tout point de vue, limitrophe d’Israël, jadis abandonnée par l’État et patrie des déshérités. Le Sud, cette terre de tolérance et de culture paysane... Cette terre dont les fils ont redonné à la nation, par leur légendaire résistance, la fierté historique d’antan, après vingt-deux ans d’occupation, de calvaire et de tyrannie. Le Sud, à qui le Liban doit tant, n’a-t-il pas le droit d’avoir enfin son président ? À plusieurs reprises, d’illustres maronites originaires du Sud ont été pressentis pour occuper la fonction suprême. Le magistrat puis député et ministre chéhabiste Jean Aziz, neveu du très grand patriarche Paul Méouchy, ou le grand bâtisseur d’une pure merveille (un des plus beaux palais au Liban depuis la construction de celui de Beiteddine), le chirurgien, professeur émérite et député Farid Serhal Kattar, ou l’eloquent tribun phalangiste, avocat, député et ministre Edmond Rizk, pour ne citer que les plus connus... Mais la chance hélas n’a jamais été au rendez vous ! Le Nord a eu Sleimane Frangié et René Moawad, le MetnNord a eu Émile Eddé, Fouad Chéhab, Bachir et Amine Gemayel, Émile Lahoud et Michel Sleiman. Le Metn-Sud a eu Habib el-Saad, Béchara elKhoury, Camille Chamoun, Charles Hélou et Élias Sarkis. La Békaa et sa capitale Zahlé ont été représentées par Élias Hraoui. Le Sud n’a jamais été représenté. C’est à se demander si ces maronites-là ne sont pas considérés comme relevant d’une espèce à part. Bien sûr, on ne choisit pas le president pour son origine géographique. Heureusement, d’ailleurs... Mais si l’occasion se présente et que se trouvent réunis dans une même personne les critères de compétence, de vaste culture, de popularité, de modération, avec un penchant naturel pour le dialogue, l’ouverture, le respect mutuel, une fermeté qui ne serait pas cassante, qui serait intransigeant mais non complaisant sur l’essentiel, au passé sans tache, à l’avenir plein de promesses... Oui, on est en droit de réclamer qu’un maronite originaire du Sud, répondant à tous ces critères, soit élu président de la République pour les six années cruciales à venir. Quoi de plus naturel ?... Selon un diplomate haut placé, si l’élection devait se dérouler au suffrage universel direct comme en France, alors l’ancien ministre Demianos Kattar serait élu haut la main, peut-être même dès le premier tour, selon plusieurs estimations et sondages, avec des taux record chez les plus jeunes, les étudiants et les professionnels de la frange des moins de 30 ans, et surtout toutes confessions confondues. Pour une fois que l’élection revêt aujourd’hui un caractère made in Lebanon et que le crime de lèse-souveraineté ne nous sera pas infligé une fois de plus par les acteurs dits majeurs (ce qui sous-entend qu’on est considérés toujours, hélas, comme des mineurs ayant besoin en permanence de tuteurs pour décider a leur place). Pour les descendants des Phéniciens que nous sommes censés être, y a-t-il plus grande insulte ? Pourquoi le consensus ne se ferait-il pas sur le nom de Demianos Kattar, dont le nom figurait déjà sur la liste des 6 sélectionnés par le patriarche Sfeir remise à l’ambassadeur de France en 2008, soit avant l’accord de Doha ? Ce serait là une occasion précieuse pour le Liban, et une immense ré- La conférence se donnait donc pour objectif de réunir les différents acteurs en jeu, afin de trouver une stratégie commune en vue de donner aux artistes, artisans et designers un rôle dominant dans la réappropriation de Mar Mikhaël. « L’économie créative est en essor, mais peine quand même à s’imposer face à la croissance exponentielle de l’industrie numérique », souligne Khater Abou-Habib, président de la société Kafalat, qui soutient les petites et moyennes entreprises à l’aide de crédits. compense pour le Sud et ses maronites toujours oubliés, à qui le patriarche Raï vient de rappeler, en visitant avec le pape François plus de 8 000 de leurs proches vivant en Palestine occupée, qu’ils sont les vestiges pérennes des premiers compagnons du Christ, du temps où la Galilée n’était que le prolongement du Liban-Sud. Faut-t-il rappeler aussi que le Sud est à la fois le pays de feu le président Rafic Hariri et le berceau de la Résistance laïque nationale, ensuite communautaire chiite, et qu’à l’inverse de beaucoup de régions libanaises, la tolérance, les tensions intercommunautaires et les violences confessionnelles y ont toujours été plus rares qu’ailleurs ? À l’aube de ce troisième millénaire, offrons au Liban un jeune président espoir, à la Kennedy, comme l’ont fait en 1960 les Américains et comme ils l’ont refait de nouveau au plus fort de la crise économique planétaire de 2008 en élisant un Noir, de surcroît d’origine musulmane. Nous aussi, nous savons dire : « Yes,we can ! » Que Dieu vienne en aide aux jeunes espoirs du Liban. Chloé KATTAR « Laissez venir à Moi les petits enfants » Quels enfants, Jésus ? Il n’y a plus d’enfants dans Ton royaume. Ils sont morts. Tous morts. Et leurs camarades, avec qui ils se disputaient le même joujou, pleurent à présent. Ils savent qu’ils ne joueront plus ensemble, ils ne riront plus à pleines dents. Ils ne partageront plus le même banc à l’école. Ils ne se dissiperont plus en attendant la récréation pour se partager les friandises que maman n’oublie jamais de fourrer dans les poches de l’imperméable. Mais maman est morte, elle aussi. Jésus, as-Tu vu ce père retrouver son enfant parmi les décombres de sa maison ? L’asTu vu le prendre dans ses bras, le secouer de toutes ses forces, pour qu’il le regarde, lui dise un mot, afin de s’assurer qu’il est encore en vie ? Le père, meurtri par l’évidence cruelle, serre son enfant sur son cœur, fort , très fort, et s’effondre, terrassé par une crise cardiaque foudroyante. La pelleteuse se dépêche de les ramasser tous deux pour les jeter dans je ne sais quelle fosse commune, de même que les déchets que l’on brûle afin d’éviter les épidémies et ainsi paver la voie pour tuer encore et davantage... À l’adresse des puissants de ce monde, je ne parlerai même pas de honte, mais de cynisme. La honte est un sentiment noble. Elle relève de la sensibilité humaine et de la conscience universelle. Elle est remords et regret. Elle est aussi une expression de la fidélité aux grandes valeurs. Michel-Ange, poète, idéaliste et croyant, mettant la dernière touche à son Moïse, lui lance son marteau en lui criant : « Mais parle donc ! » Alors, Jésus, Tu es venu sur terre pour rien ? Le monde n’a pas changé, si ce n’est qu’il est pire. Jésus ! Tu es mort deux fois. Hier et maintenant : une agonie de tous les instants. Toi le père tout-puissant, Toi le maître de l’univers, « parle donc ! » Le monde a besoin de Ton attention. Écoute les prières de François afin que le monde rejoigne Ton royaume, le royaume de Dieu. Noha M. GEMAYEL INGEA Mar Mikhaël est le nouveau cœur de la créativité beyrouthine. II.- Droits de l’homme aujourd’hui : individualisme ou lien social ? 4. Que faire ? Il ressort des interventions et des débats sept perspectives d’action (voir L’Orient-Le Jour du jeudi 24 juillet 2014). a. Le réservoir culturel : Il s’agit de prendre en considération l’état des mentalités, dans ses aspects négatifs et positifs, en vue de l’inculturation arabe des droits de l’homme, de sorte que « la personne soit l’enjeu du message, principalement en développant l’esprit critique » (Élie Bou Aoun, Liban). Le résidu mental manifeste une dichotomie entre le contenu valoriel de la socialisation à travers les programmes de littérature, de philosophie et d’histoire, tels qu’ils sont enseignés dans les écoles et les universités arabes, et le contenu des formations en droits de l’homme. Les programmes scolaires ne transmettent pas des valeurs humaines, mais plutôt des traditions de force et de violence. Il s’agit de relire le patrimoine arabe, en philosophie, en histoire et en littérature sous l’angle des valeurs humaines. Si on demande à un élève de citer des vers du Mutanabbi, il ne citera que des vers portant sur la violence et la force physique. Or il y a bien d’autres valeurs dans le patrimoine arabe. On soulève aussi des problèmes sur la culture religieuse (Ghassan Moukheiber, Liban) et donc l’exigence de conformité aux normes relatives à la gestion démocratique du pluralisme religieux et culturel. La plus importante exigence porte sur la relecture de l’histoire du monde arabe et islamique sous l’angle de l’émergence historique du principe de légalité en tant que moyen pragmatique de garantie, et cela à l’encontre des abus du politique et aussi des abus du religieux s’il devient pouvoir, au sens politique, avec donc l’éventualité du recours à la contrainte au nom de Dieu. b. Enseignement transversal : L’éducation aux droits de l’homme traverse toutes les spécialisations en tant que voie vers la citoyenneté. Les droits de l’homme ne sont pas réductibles à un cursus, mais couvrent toutes les matières et sont inclus dans toutes les lois (Maan Bou Saber, Antonio Bou Kasm, Liban). Ils se proposent la formation intégrale de la personne (Nidal al-Jurdî, Liban). Il est aussi nécessaire que le cursus soit « progressif dès l’école » (Ahmad al-Humaidî, Yémen) et d’avoir pour perspective « l’humanisation de l’enseignement et de l’éducation » (Khulûd al-Khatib, Liban). c. L’engagement des universités : Il y a un besoin de réhabiliter l’engagement des universités et des universitaires dans la vie publique, à un âge où nous vivons la fin des intellectuels. L’université a-telle un rôle dans la décision publique et contribue-t-elle à l’élaboration des normes de la vie commune ? (André Suleiman, Liban). Il faudra cependant distinguer le militantisme de l’engagement actif qui implique une distance critique par rapport aux positions politiques et partisanes. Cela exige la défense des libertés académiques (Ghassan Moukheiber, Liban). Les élections estudiantines et les violences au sein des universités, et dans des facultés de droit, montrent le faible enracinement des droits de l’homme et de la culture de dialogue et de légalité. Des observations de terrain montrent que des élèves et étudiants arabes apprennent plutôt dans des écoles et des universités l’incivilité. On insiste sur les libertés académiques. On relève notamment qu’en 24 heures, les 19-20/6/2014, les autorités d’occupation en Palestine ont envahi trois universités : Birzeit, Polytechnique et l’Université arabo-américaine. Des portes ont été enfoncées. Plus de cent militaires, avec des armes sophistiquées, ont envahi les campus, inspecté les locaux et réquisitionné des documents et installations du mouvement étudiant. d. La culture des devoirs : Tout droit implique un devoir (Maan Bou Saber, Liban). L’exercice du droit d’être électeur implique le devoir de participer au vote. Ne devrait-on pas passer d’une perspective individualiste des droits à une approche globale du droit en tant que lien social ? Des gens aujourd’hui réclament leurs droits, en oubliant souvent les devoirs et leurs devoirs (Maan Bou Saber, Liban). e. La capacitation : Toute éducation aux droits de l’homme est liée à un processus d’apprentissage concret en vue de passer du savoir au comportement. f. Du mouvement protestataire à l’action positive et normative : À l’image du mouvement des droits de l’homme dans le monde arabe, image protestataire (Mohammad Ghali, Maroc), il faudra substituer celle de l’action positive et normative avec des observatoires qui recensent ces actions. À travers d’autres genres d’observatoires, des sociétés arabes deviennent des milieux d’incubation et des laboratoires de « pensée et de modèles normatifs » (Jawad al-Nûhî, Maroc). g. Réseau d’interaction et de suivi : Les participants formeront un réseau d’interaction et de suivi, en vue de la connaissance directe du terrain et l’engagement de nouvelles ressources humaines (Élie Bou Aoun, Liban), avec l’établissement d’une feuille de route arabe (Mohammad al-Ghâlî, Maroc). Dans cette perspective, il s’agit de suivre les mutations, le suivi actuel étant fort insuffisant (Julia Abou Karroum, Liban) et le renforcement de l’interaction avec les universités arabes (Fathi Fikri Muhammad, Égypte) dans un contexte où « la volonté populaire est absente » (Mohammad al-Sayyârî, Tunisie). Les facultés de droit sontelles des facultés de loi ou de droit ? Le questionnement découle de la séance d’ouverture du séminaire, inauguré par le président du Conseil constitutionnel, Issam Sleiman, qui souligne que « la démocratie est un système de valeurs à enraciner et consolider, avec comme objectif ultime l’institution d’une Cour arabe des droits de l’homme dans le cadre du développement de la justice constitutionnelle ». Le représentant régional de la Fondation Konrad Adenauer, Peter Rimmele ; Antonio Abou Kasm, représentant du doyen de la faculté de droit de l’Université libanaise ; le représentant régional du Haut-Commissariat des Droits de l’homme à l’Onu, Nidal al-Jurdi ; le rapporteur de la commission parlementaire des Droits de l’homme, Ghassan Moukheiber, et le coordonnateur du séminaire, Rabih Kays, ont exposé la problématique générale. Les résultats d’une enquête sur l’enseignement des droits de l’homme dans les universités arabes, menée par Khouloud al-Khatib, ont été aussi présentés. Antoine MESSARRA Membre du Conseil constitutionnel, professeur Le texte est un extrait de la conférence de synthèse au séminaire régional arabe organisé au Commodore, Beyrouth, les 2021/6/2014. 6 Culture vendredi 25 juillet 2014 Le punch ? Ellie elle l’a ! Agenda Cinéma Premières visions Concert Rendez-vous survolté assuré pour les fans libanais avec Elena Jane Goulding (Ellie pour les intimes). Un show qui a fait vibrer les fondations du Biel, mais qui sonnait parfois un peu bancal. Maya GHANDOUR HERT L’été 2014 pourrait bien être celui des chanteuses british. L’ambassadeur britannique Tom Fletcher a même twitté à ce propos, publiant une photo avec Ellie (non, pas un selfie) et un commentaire : « Summer of top brit music continues. » Jamais deux sans trois. Après Joss (Stone), Kathy (Melua) à Beiteddine, voilà Ellie (Goulding) au Biel. Dans un autre registre, et hors murs des festivals de l’été, sous les couleurs de Mix FM, cette fois-ci. Il est 9h30. Le public, chauffé à bloc par les derniers hits de l’été, aux manettes d’un DJ efficace, attend avec impatience la « déesse de l’électro-pop ». Il faut dire que les fans ont commencé à affluer dès 18h30. À 20h, à l’ouverture des portes, une bonne foule était déjà réunie devant le Biel. Tranche d’âge : 18-30 ans. Les trentas, quadras et même quelques quinquas arriveront plus tard, juste avant le début du concert à 22h, comme annoncé par les organisateurs. Beaucoup sont accompagnés de leurs enfants. Ils iront s’assoir sur les gradins. Les plus jeunes et plus dynamiques se trémoussent devant le stage. Elllie apparaît dans la pénombre, sous des lumières tamisées. Et Vlam ! C’est le tonnerre. D’applaudissements mais aussi des lumières. Chevelure platine milongue, combat boots. Entre les deux, un « harem pants » (notre bon vieux cherwal !) et une brassière de sport. Sur le front, un Bindi argenté, symbole indien du troisième œil, mais aussi de conscience, de bonne fortune et de festivité... Il y a deux ans, elle jouait dans des clubs. Aujourd’hui, elle remplit des stades entiers. Ses concerts affichent complet en quelques jours seulement. Elle dit qu’elle a une approche quasi obsessionnelle pour la composition et l’enregistrement de ses chansons. Il est vrai qu’elle a le don de réussir avec autant de succès des ballades folk aériennes et des titres électropop puissants qui secouent les dance floors. Sa musique mêle des émotions à des sons électro, des mélodies rêveuses à des ambiances détachées. C’est avec un esprit rock déstructuré qu’elle lance sa performance d’une heure trente. Morceau d’attaque : Figure 8, extrait de son dernier album Halcyon. L’énergique Ellie, bondissant et gesticulant sur une chorégraphie sans doute inspirée de la Zumba, se permet même quelques tours de hanche de danse orientale. Sur des jeux de lumière et des projections bien travaillées, elle enchaîne avec les pas très fascinants Ritual, Goodness Gracious, Animal, Starry Eyed. Suivront Tessellate, Guns and Horses, surprenant en acoustique, avant de proposer un (long) passage plus mélancolique. Surprise avec une reprise en piano-voix de Your Song d’Elton John et How Long Will I Love you des Waterboys. Plusieurs couples s’enlacent. ■ Jawaza miri film arabe. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall ■ ★ Planes, fire and rescue (3D) film d’animation produit par les Disney Toon Studios, distribué par Walt Disney Pictures et réalisé par Roberts Gannaway sur les avions pompiers. Un bon divertissement pour les gosses. Grand Cinemas ABC Le très beau The Writer, très convaincant, annonce l’arrivée du puissant (et, on l’espère, pas prémonitoire) Explosions de vibes aigus. Et My Blood, l’un des plus beaux titres d’ Halcyon. Sa voix module à souhait, le chant part en cascade, harmonieux, puissant, vertigineux. Des esprits grincheux, il y en a toujours partout. Parmi leurs remarques glanées à la sortie : « On dirait qu’elle n’y a pas mis beaucoup de cœur. Elle n’a pas beaucoup communiqué avec le public, surtout au début. » Quoi qu’il en soit, celle qui fait souffler un vent nouveau sur la pop britannique a, comme on dit, « Saved the best for last ». Réservé le meilleur pour la fin. Une vingtaine de minutes dediées à la piste : Anything Could Happen, I Need your Love, Lights, You My Everything et Burn. Un florilège de hits qui ont mis fin à un concert festif, parfois mal construit, mais d’une efficacité redoutable. Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Cinemall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center ★★ Step up all (3D) de John Swetnam, avec Ryan Guzman. Ce cinquième volet de la franchise de danse revient en 2D et en 3D, toujours plus de danse, de glamour et de chorégraphies à couper le souffle. Du bon spectacle pour ceux qui aiment la danse. Grand Cinemas ABC Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Cinemall, Planète Abraj/ City Complex Tripoli, Vox B.C.Center The Philosophers de John Huddles, avec Bonnie Wright. Lorsqu’un prof de philosophie décide pour son dernier cours de faire un jeu de rôle sur la fin du monde ça donne ce film. Cinemacity ■ (Dora et Beirut Souks) ★★Transformers Que me chantez-vous là ? « Ya Mustafa » à la recherche du temps perdu Est-il chrétien, musulman ou juif, ce Mustafa auquel s’adresse Bob Azzam dans la chanson éponyme qui a fait le tour du monde ? À cette époque bénie du Moyen-Orient, on ne se posait même pas la question et cela importait si peu. Colette KHALAF Étrange refrain où trois langues se mélangent en toute harmonie ! Qui n’a jamais fredonné ou écouté cet air léger intitulé Ya Mustafa interprété par Bob Azzam et qui semble aujourd’hui si désuet ? Nommée quelquefois d’après son refrain, « Chéri je t’aime, chéri je t’adore », cette chanson égyptienne, dont les origines sont mal connues, est composée en trois langues différentes : arabe, français et italien. Il existe même également des versions grecque et turque, très populaires dans ces pays. C’est Bob Azzam ou Waddie George Azzam, un Palestinien grec-orthodoxe ayant grandi d’abord au Liban puis s’étant établi en Égypte, qui découvre un jour cette chanson écrite et composée par Mohammad Fawzi en 1950. Ou est-ce Fawzi qui décou- vre lui-même Azzam ? Les versions diffèrent, mais toujours est-il que le chanteur reprend ce hit, s’installe en Europe et continuera par la suite à interpréter des chansons légères et gaies aux sonorités orientales. Ainsi, en 1960, outre la fameuse chanson Ya Mustapha, il sort en France Fais-moi du couscous, chérie et C’est écrit dans le ciel. La même année, il reçoit le Grand Prix du disque pour Viens à Juan-lesPins. Il enregistre alors une vingtaine de 45 tours. Après cette période faste, le succès déclinant, Bob Azzam continue sa carrière en tournant avec son orchestre et, enfin, ouvre une boîte de nuit à Genève avant de décéder à Monaco en 2004. « Ya Mustafa, ya Mustafa (Oh ! Mustapha, Oh ! Mustapha) Ana bahebbak, ya Mustafa (Je t’aime Mustapha) Bob Azzam, c’est lui l’Oriental ! Sabaa senin fel Attarin, (Sept ans rue Attarine) Delwa’aty geina chez Maxim (Maintenant, nous dînons chez Maxime). Quand je t´ai vu sur le balcon Tu m’as dit monte et ne fais pas d’façon. Chéri je t´aime, chéri je t’adore, Como la salsa del pomodoro Chéri je t´aime, chéri je t’adore, Como la salsa del pomodoro (Comme la sauce tomate) ». Qu’est-ce qui fait donc au juste la particularité de Ya Mustafa, à part le fait qu’elle soit écrite en trois langues ? Cet air qui a fait le tour du monde et figuré dans plusieurs films égyptiens, notamment l’un où Sabah jouait le rôle principal, Al-Hob Keda, est plus qu’une petite chansonnette, une archive qui aurait une grande valeur historique. En effet, Ya Mustafa représente, avec une grande nostalgie, une époque aujourd’hui révolue. Ses paroles sont un quasi-document d’une ère qui aurait duré de 1869 (ouverture du Canal) jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Nasser en 1960. Durant ce siècle d’or, l’Égypte cosmopolite, et notamment l’Alexandrie, où l’action de la chanson a lieu (Attarine), était non seulement polyglotte, mais jouissait d’une joie de vivre unique. Toutes communautés confondues, d’origine européenne (Italiens, Grecs, Français, Levantins), ou des minorités égyptiennes (juifs, coptes), vivaient en parfaite harmonie sans différenciation aucune. Comme le dit également la chanson, il y avait une atmosphère de « keif » qui se traduirait en Italie par la dolce vita. Une dolce vita que le Moyen-Orient n’est pas prêt de retrouver de sitôt. Mustafa, mon frère Mustafa, ne vois-tu rien venir ? De Picasso à Pollock, le Prado fête l’influence du Greco sur les peintres modernes Cimaises Des « Demoiselles d’Avignon » de Picasso jusqu’aux tableaux de Cézanne, Chagall, Bacon ou Pollock : une riche exposition révèle au musée du Prado à Madrid, 400 ans après sa mort, la profonde influence qu’ont eues les œuvres du Greco sur les peintres modernes, écrit Élodie Cuzin, de l’AFP. « Le Greco était un peintre admiré par Cézanne, par Picasso, par le cubisme, les expressionnistes allemands, les expressionnistes européens, le surréalisme, la peinture américaine », énumère, dans une liste qui semble infinie, Javier Baron, le commissaire de l’exposition « Le Greco et la peinture moderne », au musée du Prado jusqu’au 5 octobre. Derrière lui, les regards obsédants de deux Femme à l’hermine : l’une, peinte entre 1577 et 1579 par le Greco et l’autre, aux teintes bleutées, née, entre 1885 et 1886, sous les pinceaux de Paul Cézanne, dont le titre, D’après le Greco, reconnaît directement son inspiration Plus loin, les corps nus des âmes martyres de La Vision de saint Jean (1608-1622), debout, derrière la silhouette du saint, vêtu d’une tunique d’un bleu à l’intensité saturée chère au Greco, rappellent les célèbres Demoiselles d’Avignon (1907), de Pablo Picasso, œuvre-clé des premières heures du cubisme. « Lorsque Picasso s’apprêtait à peindre les Demoiselles d’Avignon, il découvre dans l’atelier du (peintre espagnol Ignacio) Zuloaga La Vision de saint Jean, le tableau de l’apocalypse, l’une des plus grandes œuvres du Greco », raconte Javier Baron, chef du département des peintures du XIXe siècle du musée madrilène. Cette œuvre « le fascine et l’influence d’une façon décisive à l’heure d’aborder ce moment-clé de l’avant-garde qu’est le cubisme ». Lui rendant un hommage direct, comme Cézanne, ou s’inspirant, comme Picasso, de ses longues silhouettes, des « plis de leurs habits en plans anguleux, leur déformation expressive et le resserrement de l’espace, cassé et divisé en alvéoles », l’œuvre du Greco a « influencé des centaines d’artistes contemporains », poursuit-il. Longtemps oublié Présentant 26 œuvres du Greco et, leur faisant écho, 57 tableaux et 23 dessins et gravures de grands artistes des XIXe et XXe siècles, le commissaire voit dans cette exposition la « pointe de l’iceberg de l’immense influence du peintre », né Domenikos Theotokopoulos sur l’île grecque de Crète en 1541. « Ici sont présentées les plus remarquables, les œuvres de la plus grande qualité et celle où l’influence est la plus évidente », explique le commissaire. Après s’être formé dans l’Italie de la Renaissance et avoir été exclu de la cour, à Madrid, de Philippe II d’Espagne, le Greco s’était installé dans la ville espagnole de Tolède, au sud de la capitale, qui fête cette année les 400 ans de sa mort. De l’Amérique, avec Jackson Pollock et le Mexicain Diego de Rivera, à l’Allemagne et l’Autriche des expressionnistes de la fin du XIXe et début du XXe siècle, le Prado illustre le rayonnement récent du Greco. Pourtant, pendant de longs siècles, sa peinture « maniériste », « culte », trop « alambiquée » pour le baroque, puis ignorée par le classicisme du XVIIIe siècle, avait été oubliée, rappelle Javier Baron. « C’est au XIXe siècle que l’on redécouvre le Greco et au XXe siècle que son influence se répand », poursuit-il. Une seconde vie insufflée notamment par la « première exposition monographique » que lui consacre le Prado en 1902. Plus tard encore, Francis Bacon « vient à Madrid à la recherche de Velazquez mais voit aussi des œuvres du Greco », explique le commissaire. Ainsi, le « violent raccourci du soldat », qui tombe vers nous, de dos, au premier plan, dans La Résurrection du Christ (1597-1600) « a pu inspirer » La Femme allongée de Bacon (1961), dont la silhouette nue, presque informe, est peinte selon une perspective similaire. Made in Egypt film arabe. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes, Vox B.C. Center age of extinction (3D) de Michael Bay avec Mark Wahlberg et Stanley Tucci. Quatre ans après les événements mouvementés, de nouveaux Transformers vont faire la guerre aux anciens. C’est la Berezina. Grand Cinemas ABC Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Cinemall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C.Center. En salle ★★ Avis de Mistral de Rose Bosch, avec Jean Reno et Anna Galiena. Léa, Adrien et leur petit frère Théo, sourd de naissance, partent en vacances en Provence chez leur grand-père. Ce sera le choc des générations. Métropolis Empire Sofil ★ Belle comme la femme d’un autre comédie fraîche et romantique de Catherine Castel avec Olivier Marchal et Zabou Breitman. Un triangle amoureux où la fidélité est à l’épreuve. CinemaCity (Beirut Souks), Empire Première ★ Blended de Frank Coraci, avec Adam Sandler et Drew Barrymore. Après un rancart désastreux, deux parents célibataires se retrouvent dans un safari avec leurs enfants. Comédie romantique mais peu de rires. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center ■ Cold in July de Jim Mickle, avec Michael C. Hall et Sam Shepard. Une décision prise en une demi-seconde peut-elle changer notre vie ? Une suite d’événements sanglants vont bouleverser la vie d’un homme à cause d’un seul geste... Métropolis Empire Sofil ★★ Dawn of the planets (3D) de Matt Reeves, avec Andy Serkis et Gary Oldman. Les singes dirigés par César ont évolué, mais ils sont menacés par une bande d’humains survivants de la planète Terre. Un film à la vision sombre, mais certes bien fait. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Comptant sur « la collection la plus vaste d’œuvres du Greco, le Prado a joué un rôle capital » dans la redécouverte du peintre, affirme Javier Baron. Aujourd’hui, le musée veut « célèbrer cette chose essentielle que possèdent les peintres : leur capacité à influencer et à ouvrir de nouvelles voies pour d’autres artistes ». Deliver us from evil de Scott Derrickson, avec Eric Bana. Un policier, qui se bat contre ses démons personnels, a affaire à un diable incarné dans un soldat. ❍ CinemaCity (Dora) ★★ How to train your dragon (3D) film d’animation américain réalisé par Dean DeBlois. CinemaCity (Beirut Souks), Vox B.C. Center Maleficient de Robert Stromberg, avec Angelina Jolie. ★★ Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center, Cinemall ★★ Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? comédie très drôle de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier et Chantal Lauby. Les Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale, sont désespérés. Les deux aînées ont des fiancés de communautés différentes. Ils espèrent que Benjamine ramène à la maison un catholique. Ils ne savent pas qu’elle leur prépare une surprise. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, CinemaCity (Beirut Souks), Empire Première The Purge : Anarchy film d’horreur de James DeMonaco avec Frank Grillo. Des gens qui tuent pour expier leurs fautes ou se purger de leurs démons. Grand ❍ Concorde, Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Vox B.C. Center, Cinemall ★ Think like a man too de Tim Story. Avec Kevin Hart et Gabrielle Union. Tous les couples du premier opus sont de retour pour un mari à Vegas. Bonjour l’embrouille. Cinemall ■ Third Person de Paul Haggis, avec Liam Neeson, Mila Kunis et James Franco. Trois histoires d’amour, à Paris, Rome et New York, se rejoignent de façon étrange. Empire Première ■ Titeuf le film (3D) longmétrage d’animation franco-suisse écrit et réalisé par Zep, adapté des bandes dessinées et de la série télévisée Titeuf. Avec les voix de Jean Rochefort et Mélanie Bernier. Cinemacity (Beirut Souks) ■ 22 Jump Street de Phil Lord et Chris Miller, avec Channing Tatum et Jonah Hill. Deux policiers, après être retournés au lycée pour mettre à découvert un nouveau réseau de trafiquants, retournent cette fois-ci à la fac pour démanteler un trafic de drogues. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Espace, Grand Cinemas ABC Dbayeh/Concorde, Vox B.C. Center, Cinemall. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas ABC Achrafieh 01/209 109 Grand Cinemas ABC Dbayeh 04/444 650 Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT SOUKS 01/995 195 Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Activités diverses FESTIVALS Beiteddine art festival : Titanic – Ballet national de Marseille les 25 et 26 juillet à 21h00. Tél. : 01/999666 Ehdeniyat international festival : Julio Iglesias à 20h30. Tél. : 01/999666 – 76/908020. Expos « San Sebastian », une des toiles du Greco au Prado. Dbayeh/Concorde/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/ Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj/ City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall Life is beautiful et Kinetic pop art à la galerie 169 Saifi Village jusqu’au 26 juillet. Tél. : 70/738220 Chadia Najjar au Beirut Art Center Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018 Jean-Claude Frisque : Endé à l’Institut français de Baalbeck jusqu’au 8 août. Tél. : 08/377436 Laurent Courvaisier à l’Institut français de Nabatiyé jusqu’au 28 août. Tél. : 07/762744 Arts asiatiqueS / bouddhistes à Art Lounge Maasser Beiteddine jusqu’au 31 août. Tél. : 03/997676 Élie Khoury : Still Image Creativity of indefinite superstructures à Artlab Gemmayzé près Daraj el-Fan jusqu’au 26 juillet. Tél. : 03/244577 Clin d’œil 2014 à la galerie Janine Rubeiz imm. Majdalani Raouché jusqu’au 31 août. Tél. : 01/868290 Samuel Coisne : Sweet cuts à la galerie Alice Mogabgab imm. Karam Achrafieh jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/204984 Exposition collective à la galerie Espaces éphémères Saïfi quartier du port jusqu’au 19 septembre. Tél. : 01/442265 Bridge to Palestine au Beirut Exhibition Center jusqu’au 3 août. Tél. : 01/999313 Claudia Scarsella : I am the two moons à la galerie Art Factum jusqu’au 26 juillet. Tél. : 01/443263 Simone Fattal : Grès et porcelaine à la galerie Tanit Mar Mikhaël imm. East Village jusqu’au 4 septembre. Tél. : 76/557662 Exposition collective à la galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/983111 Abdallah Dadour : Merci demain à la galerie Surface libre Jal el-Dib jardin Dadour jusqu’au 31 juillet. Tél. : 04/715500 Syria’s Apex Generation à la galerie Ayyam rue Zeitouni Beirut Tower jusqu’au 2 août. Tél. : 01/374450 Forever au Metropolitan Art Society jusqu’au 31 juillet. Tél. : 70/366969 Lumière de soie – Liban, Syrie au Musée de la soie à Bsous jusqu’au 2 novembre. Tél. : 05/940767 KaDer Attia : contre nature au Beirut Art Center Adlieh Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018. Théâtre Come-back : Les diseurs à l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. : 09/644202-3 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath (en anglais chaque premier dimanche du mois) et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650. Carnet vendredi 25 juillet 2014 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Nécrologie Henri Awit, son épouse Gisèle Abela et leur fille Joanne, épouse Michel Adwan Akl Awit, son épouse Joumana Salloum et leur fils Ounsi Charles Awit, son épouse Élisabeth Read et leurs enfants David, son épouse Constance Amos, Alessandra, Henry et Katherine Antoine Awit, son épouse Sonia Barakat et leurs enfants Jad, Rawad et Yara Nabil Haddad, époux de feue Henriette Awit, et son fils : Rayan Sœur Mariam an-Nour (Congrégation du Carmel Saint-Joseph) Charlotte Awit Michèle Awit Antoine Bou Raad et famille Angéla, Vve Chafic Awit, et famille La famille de feue Mountaha, Vve Élias Moussa La famille de feue Souad, Vve Naaman Khoury Thérèse, Vve Habib Obeid, et famille Carmen, épouse Joseph Bou Raad, et famille ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante ADELA (WADAD) AKRAMA BOU RAAD Vve Daoud Akl Awit Une messe sera célébrée aujourd’hui vendredi 25 juillet à 11h, en l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh. L’absoute sera donnée le même jour à 17h, en l’église des SaintsCôme-et-Damien, à Bziza, suivie de l’inhumation qui aura lieu dans le caveau de la famille. Les condoléances seront reçues avant et après la messe à partir de 10h, ainsi que samedi 26 et dimanche 27 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh. z L’ordre des avocats de Beyrouth Suzanne Jafari Karim Maalouf Me Souraya Maalouf Ramzi Maalouf et famille Lamia Maalouf ainsi que les familles Maalouf, Jafari, Zoghbi, Khoury, tous les habitants de Niha-Békaa et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu mercredi 23 juillet 2014, de leur regretté époux, père, frère, beau-frère et oncle Me FADY EDMOND MAALOUF Les obsèques auront lieu dimanche 27 juillet à 15h, en l’église SaintAntoine-le-Grand, à Niha-Békaa. Les condoléances seront reçues dimanche 27 et lundi 28 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Antoine-le-Grand, à NihaBékaa, ainsi que mardi 29 et mercredi 30 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Sauveur, rue Monnot, Achrafieh. Prière de remplacer les couronnes par des dons à l’église. z Nada Arida, épouse Rabih Karam, et famille Hana Arida, épouse Berge Zavzavadjian, et famille Mimi, Vve Georges Wardé, et famille Dédé, Vve Sami Bassil, et famille Ninette, Vve du Dr Gabriel Bacha, et famille Micheline, Vve Raymond Schakal, et famille Maroun Michel Chébli et famille Salim Michel Chébli et famille ont la douleur de faire part du décès de leur mère et sœur NAYLA MICHEL CHÉBLI L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 25 juillet à 16h, en l’église du Sacré-Cœur, avenue Sami el-Solh. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi que samedi 26 et dimanche 27 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église du Sacré-Cœur, avenue Sami el-Solh. Prière considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part personnel. z Jeannette Éliya Battah Carlos, son épouse Carla Abdelnour et leurs enfants : Myriam et Nour Carmen, épouse Joseph Laffy, et leurs enfants : Youhanna et Dimitri Juliette, Vve Georges Ebrekgi, ses enfants et leurs familles (à l’étranger) Les enfants de feu Hanna Ebrekgi et leurs familles Michel Ebrekgi et famille Les enfants de feue Avdokia, Vve Michel Barakat, et leurs familles Marie, Vve Édouard Barakat, ses enfants et leurs familles ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, beaupère, grand-père, frère, beau-frère et oncle FOUAD WADIH EBREKGI L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 25 juillet à 16h30, en l’église Saint-Antoine-le-Grand des grecs-orthodoxes, à Furn elChebback. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi que samedi 26 et dimanche 27 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Antoine-le-Grand des grecs-orthodoxes, à Furn elChebback. z Dr Christian Buffet Dr Jennifer Abouhamad Jeff Abouhamad L’ingénieur Maroun Romanos, son épouse Colette Abi Fadel et leur famille Fady Romanos, son épouse Salma Hélou et leur famille Dr Bassam Romanos, son épouse Jenny Saad et leur famille Joseph Romanos, son épouse Pamela Jabra et leur famille Dr Alain Romanos, son épouse Nathalie Bitar et leur famille Raymonde, épouse Toni Kfoury, et leur famille Norma, épouse Georges Husseini, et leur famille ont la douleur d’annoncer le décès, survenu à Paris mercredi 23 juillet 2014, de leur regrettée épouse, mère, sœur, belle-sœur et tante Dr MIREILLE HANNA ROMANOS fille de feus Hanna Romanos et Georgette Barcha. La dépouille mortelle arrivera demain soir samedi 26 juillet à Beyrouth. Les obsèques auront lieu dimanche 27 juillet à 17h, en l’église NotreDame, à Lebaa, caza de Jezzine. Les condoléances seront reçues demain samedi 26 et dimanche 27 juillet au domicile de son père, à Lebaa, caza de Jezzine, ainsi que lundi 28 et mardi 29 juillet, de 12h à 20h, dans le salon de la grande église Saint-Élie, à Antélias. Condoléances Salim Yared, son épouse Wadad Rizkallah Sarah Sami Yared, son épouse Cindy Strand Houda Yared, son époux Khalil Ayoub Semaan La famille de feu Élie Yared Samia, Vve Antoine Khoury, et ses enfants La famille de feue Wadad, Vve cheikh Farid el-Dahdah Sigrid Yared, épouse Tarek Azmi Sirine, Gabrielle et Gregory Yared Mariam, Ayoub et Nour Semaan ainsi que les familles Yared, Semaan, Sara, Strand, Khoury, Anid, elDahdah, Azmi, Wardé et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur d’annoncer le décès, survenu mercredi 23 juillet 2014, de leur regretté père, beau-père, grand-père, frère et oncle FOUAD BASSIL YARED époux de feue Alice Nakhlé Anid. Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 25 et demain samedi 26 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Sauveur, rue Monnot. z Antakya Ortodoks kilisesi vakfi ont la douleur d’annoncer le décès du regretté FOUAD WADIH EBREKGI z Sloop Insurance Brokerage Firm SARL a le regret de faire part du décès de FOUAD YARED père de son directeur Sélim Yared. z La direction de l’Institut supérieur des sciences de l’assurance (ISSA) s’associe à la douleur de la famille Yared et lui présente ses sincères condoléances. 7 Initiative Le Beirut Dream Lions Club contre les dangers des drogues z Serpouhie, Vve Hrair Etyemezian, et famille (à l’étranger) Missak, son épouse Elsie, née Shami, et famille Eddy, son épouse Aline, née Ménak, et famille Vahé, son épouse Suzy, née Nokhoudian, et famille (à l’étranger) ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté frère, beau-frère et oncle Dr JACQUES A. BAHADRIAN Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 25 et demain samedi 26 juillet, de 14h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Nichan, Zokak el-Blatt. z Wadih Youssef Maalouf Élias Maalouf Dr Béchara Maalouf et famille Raymond Maalouf et famille Aminé, Vve Georges Skaff, et famille Élias Rachid Maalouf et famille La famille de feu Tanios Rachid Maalouf Louisa, Vve Farès el-Hage, et famille La famille de feue Chafica Maalouf La famille de feue Adèle Nakad ont la douleur de faire part du décès, survenu mercredi 23 juillet 2014, de leur regrettée épouse, mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante NADIA RACHID MAALOUF épouse Wadih Youssef Maalouf Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 25 et demain samedi 26 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame, à Chouaiya. Requiem Son épouse : Salwa Etsephan Oglo Ses enfants : Bernard et famille Mark et famille Patrick et famille Ses frères : La famille de feu Gabriel Jarjour Jacques Jarjour et famille Michel Jarjour et famille Ses sœurs : La famille de feue Hélène Abdelnour Elvire Boutros et famille Georgette Maamarbachi et famille Sonia Jarjour et famille ont la douleur de faire part du décès, survenu samedi 12 juillet 2014, de leur regretté EDMOND ABDELMASSIH JARJOUR Ingénieur Une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 27 juillet à 10h30, en la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation des syriaques-catholiques, place du Musée. Les condoléances seront reçues après la messe dans le salon de la cathédrale jusqu’à 18h. Le lancement de la brochure contre les dangers de la drogue en présence, notamment, de l’ambassadeur de France, Patrice Paoli. Avec le soutien du Beirut Dream Lions Club (BDLC) présidé par Mohammad Halwani, et en partenariat avec la Direction générale des Forces de sécurité intérieure, de la Direction générale de l’Éducation et de la Direction générale des douanes, l’ambassade de France au Liban a organisé le lancement d’une brochure destinée aux lycéens sur les dangers des drogues. Une nouvelle initiative bienvenue, à mettre au compte du BDLC, plusieurs fois distingué et récompensé depuis le début de l’année et dont le président a été désigné en 2013 meilleur président des Lions clubs dans le district 351 (Liban, Jordanie et Irak). Coopération Un « Bureau de la résilience » bientôt à Byblos z Ses enfants : Huguette Aoun Eddé et famille Antoine Aoun et famille Joseph Aoun et famille (à Montréal) Roy Aoun et famille, Ronny Aoun et famille (à Montréal) Rita Aoun Rizk et famille Sa sœur : Marie, épouse Antoine Baaklini Ses beaux-fils et ses belles-filles, ses petits-enfants et ses arrièrepetits-enfants Ses amis, ses collègues et ses étudiants Les familles Aoun, el-Daccache, Kanaan, Baaklini, Eddé, Mansour, Sayegh, Naaman, Rizk, Khoueir, Nehmé, Tohmé et Irani ont la douleur de faire part de leur grande perte, en la personne de ÉLIE SAÏD AOUN Président fondateur du CEC – Centre supérieur d’études commerciales décédé en France dimanche 20 juillet 2014 époux de feue Nouhad el-Daccache. Une messe sera célébrée demain samedi 26 juillet à 11h, en l’église Sainte-Rita Sin el-Fil, Horch-Tabet, près Metropolitan Hotel. La famille reçoit les condoléances demain samedi 26 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église. z L’amicale des anciens du CEC (connu Centre belge) et de la faculté des sciences commerciales de l’Usek a la douleur de faire part du décès de son éducateur bien-aimé ÉLIE SAÏD AOUN Sa dimension humaine a marqué notre génération. Quarantième Pour le quarantième jour du décès du regretté Me ANTOINE WILSON RICHA Troisième vice-président du parti Kataëb une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain samedi 26 juillet à 18h, en l’église Saint-Georges, Amaret Chalhoub. La famille du défunt prie les parents et amis de s’associer à ses prières. Sur la tribune lors de l’annonce, de gauche à droite : Tony Sfeir, Ziad Hawat, président du conseil municipal de Byblos, et Scott Rosenstein, représentant du projet des « 100 villes résilientes ». La ville de Byblos et le projet des « 100 villes résilientes », mis au point sous l’égide de la Fondation Rockefeller, ont annoncé hier la création du premier « Bureau de résilience » au Moyen-Orient. C’est Tony Sfeir, membre du conseil municipal, qui a été nommé agent principal en matière de résilience pour la ville et dirigera le Bureau de la résilience. Cette nomination est considérée par la municipalité comme « un élément-clé du partenariat de la ville avec les 100 villes résilientes ». « Le bureau sera en charge de mener la tâche complexe de renforcer la résilience à Byblos, non seulement pour faire face aux chocs – tremblements de terre, incendies, inondations, etc. – mais aussi aux éléments de stress qui affaiblissent le tissu d’une ville jour après jour ou à intervalles réguliers, liton dans le communiqué. Des exemples de stress englobent le taux élevé de chômage, un système de transport public surtaxé ou inefficace, la violence endémique ou encore les pénuries chroniques de nourriture et d’eau. » « En plus de diriger ces efforts au sein de la ville, le Bureau innovant de la résilience dans la ville de Byblos servira de modèle pour d’autres villes dans le monde », ajoute le texte. Fête Une soirée aux couleurs du ramadan à Jbeil z Pour le quarantième jour du décès de la regrettée SYLVIA CASTILLO PINTO Vve Haykal Raidy une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 27 juillet à 11h, en la cathédrale de la Résurrection, Bayada, Rabieh, Raboué. La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à ses prières. Concours Le prix annuel Ignace Maroun La Fondation Mgr Ignace Maroun a annoncé qu’elle reçoit les candidatures pour l’édition 2014 de son prix annuel. Les personnes qui désirent participer doivent remettre leurs œuvres avant le 30 septembre à l’adresse suivante : Fondation Ignace Maroun, archevêché maronite de Beyrouth. Les conditions requises de participation sont les suivantes : – Nouveauté de l’œuvre sur les plans culturel, patriotique, éducatif et artistique. – Le participant ne doit avoir reçu aucun prix auparavant. – La publication de l’œuvre ne doit pas avoir dépassé les deux ans. Pour plus de renseignements, appeler Thérèse Bou Maroun, secrétaire de la fondation, aux : 03-790706, 01200312, 09-938012, ou Me Rachid Jalkh, président de la fondation, au 03-376111. Un « hakawati », ou le traditionnel conteur arabe, en scène à Jbeil. À l’occasion des dix derniers jours du jeûne de ramadan, la ville de Jbeil a organisé cette semaine une soirée pour rendre hommage aux traditions de ramadan et à la mémoire liée à cette fête. À l’invitation du Centre international pour les sciences de l’homme (CISH) de l’Unesco et de la municipalité de Jbeil, une soirée du ramadan a été organisée dans les jardins du CISH dans la vieille ville, avec des prestations présentées par l’Association des arts multiculturels de Tripoli. Étaient présents le président du conseil municipal Ziad Hawat, le représentant du ministre de l’Éducation Khalil Saïkaly et le président du CISH Adonis Acra, ainsi que de nombreuses autres personnalités. Des derviches tourneurs, devant le CISH. Économie 8 vendredi 25 juillet 2014 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 +0,05 % –0,02 % –0,08 % +0,84 % +0,78 % 1 987,9 17 083,8 3 983,2 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 3 281 Solidere A 2 306 Solidere B 3 486 Solidere - GDR – Bank Audi - SAL – Bank Audi - GDR – Bank of Beirut – Byblos Bank – BEMO Bank 39 600 BLOM Bank 16 620 BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 191,18 12,48 12,50 12,53 6,35 6,21 19 1,62 1,82 8,75 9,35 0 0 –0,08 0 0 0 0 0 0 –0,23 0 – 40 934 28 825 44 263 N/A N/A N/A N/A N/A 346 194 155 397 3,19 13,76 0 0 N/A N/A Achat 1 501 10,01 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 209,92 2 553,65 2 500,07 14,77 2,92 1 476,64 2 081,59 2 022,60 Vente 1 514 10,10 1,30 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,20 415,82 403,72 211,74 2 575,77 2 521,72 14,90 2,95 1 489,42 2 099,62 2 040,12 Taux croisés $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,6974 1,1083 0,0098 1,3464 £ Sterling 0,5891 – 0,6530 0,0058 0,7935 CHF Franc suisse 0,9022 1,5315 – 0,0089 1,2153 ¥ Yen 101,80 172,785 112,822 – 137,11 € Euro 0,7425 1,2603 0,0073 – Devise $ Dollar US 0,8229 Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,1550 0,2341 0,3288 0,5536 £ GBP 0,50 0,5000 0,5550 0,7110 1,0618 CHF 1,00 0 0,0110 0,0714 0,1904 ¥ YEN 0,10 0,10 0,1314 0,1785 0,3314 € EUR 0,15 0,0892 0,1742 0,2642 0,4392 Bons du Trésor Nom Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans 4,57 % 5,77 % 2,51 % 1,57 % 1,18 % 2,61 % 0,52 % Indice PMI : la France en contraction, reprise partout ailleurs en Europe La croissance a rebondi en zone euro au mois de juillet, sauf en France où l’économie stagne, selon les données du cabinet Markit qui publie l’indice PMI. Malgré les incantations de François Hollande, les élans de volontarisme de Manuel Valls et les envies de croissance de Michel Sapin, rien n’y fait. Selon la dernière enquête de Markit, l’activité a continué de se replier dans le secteur privé français en juillet. La contraction est moins forte qu’en juin mais elle est bien présente. L’indice composite « flash » de l’activité globale en France s’est un peu redressé à 49,4 ce mois-ci, contre 48,1 en juin. Seul point positif, dans les services, l’indice « flash » de l’activité de services s’est établi à 50,4 en juillet contre 48,2 en juin. L’indice « flash » de la production manufacturière se replie en revanche à 45 contre 47,6 au mois de juin. « Malgré de nouvelles baisses de tarifs accordées par les entreprises, le repli des nouvelles affaires se poursuit dans un contexte de faible demande exacerbant les pressions concurrentielles » indique Jack Kennedy, économiste chez Markit. Une mauvaise nouvelle qui est d’autant plus retentissante que la croissance a rebondi en zone euro au mois de juillet. Le PMI composite de la zone euro s’est établi à 54 points, contre 52,8 le mois précédent, a indiqué le cabinet Markit. La France est donc le seul pays où la croissance ne revient pas. De plus en plus inquiétant. En partenariat avec www.fidus.com.lb 3 220,1 4 410,7 Nikkei Pétrole WTI –0,29 % –1,05 % 15 284,4 Or 102 1 292,3 +0,12 % Argent 20,4 –0,54 % Euro 1,3464 –0,04 % Yen 101,8 +0,05 % Liban Le taux d’urbanisation au Liban à 87,7 % en 2014 Rapport Les Nations unies ont estimé la population urbaine au Liban à 4,4 millions de personnes en 2015, soit le double de ce qu’elle était en 1990 (2,2 millions d’habitants) et contre 2,8 millions en 2000 et 3,8 millions en 2010. Selon les chiffres du département économique et social des Nations unies (Desnu), la population urbaine libanaise représenterait 87,7 % de la population totale en 2014 et devrait continuer d’augmenter à 87,8 % en 2015, contre des taux d’urbanisation de 83,1 % en 1990, 86 % en 2000 et 87,2 % en 2010. Par ailleurs, le Desnu a prévu des niveaux d’urbanisation à 88,4 % en 2020, 89,6 % en 2030, 90,7 % en 2040 et 91,7 % en 2050. Il est important de préciser que le taux d’urbanisation du Liban a été le 4e taux le plus élevé parmi 20 pays arabes en 1990, 2000 et 2010 et devrait également demeurer à cette position en 2020, toujours selon la même source citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank. Dans la région, seul le Koweït, le Qatar et Bahreïn ont affiché des niveaux d’urbanisation plus élevé que celui du Liban entre 1990 et 2010. Les Nations unies ont en outre estimé la population urbaine au Liban à 4,4 millions de personnes en 2015, La population urbaine au Liban a connu une hausse de 2,2 % par an entre 1990 et 2000, soit la cinquième augmentation la plus lente parmi les pays arabes. soit le double de ce qu’elle était en 1990 (2,2 millions d’habitants) et contre 2,8 millions en 2000 et 3,8 millions en 2010. Toujours selon les mêmes sources, la population libanaise devrait atteindre les 4,3 millions d’habitants en 2020, 4,6 millions d’habi- tants en 2030, 4,8 millions en 2040 et 4,9 millions en 2050. Plus en détail, la population urbaine au Liban repré- sente 1,8 % de la population citadine totale des pays arabes, précise le rapport des Nations unies. La population urbaine au Liban de- vrait croître de 1,3 % par an sur la période 2010-2020, à un taux de 0,7 % sur la période 2020-2030 et 0,1 % sur la période 2040-2050. À titre de comparaison, il convient de rappeler que la population urbaine au Liban a connu une hausse de 2,2 % par an entre 1990 et 2000, soit la 5e augmentation la plus lente parmi les pays arabes, tandis qu’elle a augmenté de 3,1 % sur la période 2000-2010 et a enregistré la 10e augmentation la plus rapide de la région. En parallèle, les Nations unies ont estimé la population beyrouthine à 2,2 millions d’habitants en 2015, 2,25 millions d’habitants en 2020, 2,3 millions d’habitants en 2025 et 2,4 millions en 2030 contre 1,27 million en 1995, 1,8 million en 2005 et 2 millions en 2010. Toujours selon les mêmes sources, la population beyrouthine devrait connaître une hausse de 2,3 % par an sur la période 2010-2015, de 0,2 % sur la période 20152020, de 0,8 % par an entre 2020 et 2025 et de 0,76 % chaque année sur la période 2025-2030. La FBME s’interroge sur les mesures prises par la Banque centrale de Chypre Finance La Banque centrale de Chypre a fait part de sa volonté de vendre la filiale de la FBME, une banque détenue par des Libanais accusés par le Trésor américain de blanchiment d’argent, actuellement sous sa tutelle. Une mesure qualifiée d’« hostile » et remise en cause par le principal intéressé. Dans un communiqué récemment rendu public, la FBME Bank a réitéré sa volonté de coopérer « pleinement et sans équivoque » avec les autorités américaines et indiqué qu’un dialogue dans ce sens avait été engagé et une expertise comptable judiciaire proposée. « La banque croit fermement que l’examen juricomptable mettra en lumière les vérifications robustes et extensives mises en place par la FBME vis-à-vis de tous ses clients et de tous les paiements effectués », a souligné le communiqué. Mais, tandis que la banque, détenue par des Libanais mais basée en Tanzanie, sans présence effective au Liban, a affirmé être sereine face aux accusations de blanchiment d’argent lancées le 15 juillet par le Trésor américain, elle a toutefois fait part de son « inquiétude » vis-à-vis du comportement « peu coopératif » de la Banque centrale de Chypre (CBC). « La FBME a été placée dans une position difficile par la CBC », a dénoncé le communiqué. En effet, « le but de cette réorganisation (découlant de la prise de contrôle), tel qu’avancé par la CBC, est de vendre la branche chypriote de la FBME afin de protéger les déposants. Mais la banque se demande si cette mesure bénéficiera réellement à ces derniers », a-t-il expliqué. Car, poursuit le texte, cette mesure intervient alors que la situation financière de la banque est « saine » et « en pleine conformité avec les critères d’adéquation de fonds propres et de solvabilité requis par la Banque centrale européenne » – même si, a-t-il noté, depuis l’annonce du Trésor américain, « la FBME a rencon- tré des difficultés d’accès aux marchés financiers ». « Étant donné que la CBC est intervenue à un moment où la banque affiche des ratios de solvabilité exceptionnellement élevés, il est naturel que la FBME se demande si l’action en cours de la Banque centrale chypriote est réellement motivée par ses préoccupations envers les déposants, ou par les critères financiers de la CBC elle-même (...) », s’est interrogée en conclusion la banque, n’hésitant pas à qualifier cette mise sous tutelle d’« hostile ». Il convient de rappeler que la filiale de la FBME à Chypre a été placée vendredi dernier sous contrôle de la CBC. Cette action faisait suite à un communiqué exhaustif de plusieurs pages publié trois jours plus tôt par le Financial Crimes Enforcement Network (ou FinCen), le bureau du Trésor américain chargé de la lutte contre les fraudes et autres délits financiers. Huit banques libanaises dans le top 1 000 des banques commerciales dans le monde annuel 2014 publié par le magazine spécialisé The Banker. Les banques sont classées en fonction de leur niveau de fonds propres et de leur stabilité financière à la fin 2013. Le ratio capital/actifs de la Byblos Bank s’est établi à 7,7 % fin 2013, enregistrant la plus importante hausse parmi les ratios des banques libanaises pour la 5e année consécutive. Elle était suivie par Bank of Beirut (7,6 %), Blom Bank (7,4 %), Crédit libanais (7,3 %), BankMed et Fransabank (7,2 % chacune). Selon le Lebanon this Week de la Byblos Bank qui cite l’étude, le ratio capital/actifs de 7 des 8 banques libanaises a été plus élevé que le ratio agrégé des 1 000 banques de 5,86 %. Le ratio capital/actifs des banques libanaises inclu- le FinCen avait annoncé que cette banque était désormais inscrite sur la liste noire des États-Unis. « La FBME a été placée dans une position difficile par la Banque centrale chypriote », a dénoncé le communiqué de la banque. Classement Huit banques libanaises figurent dans le top 1 000 des banques commerciales dans le monde, selon le rapport Accusant, entre autres, la FBME de blanchiment d’argent et de contribuer au financement du terrorisme, ses dans l’étude a totalisé 10 milliards de dollars fin 2013, soit en hausse de 8,4 % par rapport à la fin de l’année de 2012. La Bank Audi s’est classée 400e mondialement, suivie par la Blom Bank ((419e), Byblos Bank (502e), Fransabank (552e), Bank of Beirut (608e), BankMed (626e), la Banque libano-française (726e) et le Crédit libanais (835e). Il est à noter que la Banque libano-française et la Blom Bank ont enregistré les reculs les plus importants du classement parmi les banques libanaises avec une régression de 21 et 20 places respectivement en comparaison avec l’étude menée l’an passé. Économie 9 vendredi 25 juillet 2014 International Économie mondiale : le FMI met en garde contre les « aléas géopolitiques » Indicateur Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde hier contre les « aléas géopolitiques » en Ukraine ou au Proche-Orient qui menacent une croissance économique mondiale déjà affaiblie par un léger coup de mou américain et chinois. Plombé par ces « mauvaises surprises », le produit intérieur brut (PIB) du globe devrait progresser de seulement 3,4 % cette année, accélérant par rapport à 2013 mais accusant un recul de 0,3 point par rapport aux précédentes estimations publiées en avril, détaille le FMI. « Les aléas géopolitiques se sont aggravés depuis avril : les risques d’une flambée des cours du pétrole s’accentuent en raison des récents événements au Moyen-Orient, et ceux liés à l’Ukraine persistent », écrit l’institution internationale dans l’actualisation de ses prévisions mondiales. Poids lourd de la production pétrolière, l’Irak est déstabilisé par une insurrection islamiste tandis que la crise ukrainienne s’est aggravée avec le crash du vol malaisien MH17. Au cœur des tensions avec Kiev et ciblée par des sanctions occidentales, la Russie va payer un lourd tribut à la crise ukrainienne en frôlant la récession cette année (+0,2 %), selon le FMI. « L’activité a nettement ralenti en Russie » et « le repli de l’investissement devrait se prolonger », assure l’institution. Quelques « bonnes surprises » Selon le FMI, le regain de tensions politiques s’est par ailleurs conjugué à un coup de froid des deux premières économies mondiales. Aux ÉtatsUnis, qui pèsent près d’un quart du PIB mondial, l’hiver rigoureux a paralysé l’activité et conduit, au premier trimestre, à la plus forte contraction économique dans le pays en cinq ans. En conséquence, le FMI ne table plus que sur une croissance « décevante » de 1,7 % dans le pays en 2014, en chute de 1,1 point par rapport à avril. « C’est quelque chose qui est derrière nous », a toutefois nuancé le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard. Deuxième puissance économique mondiale, la Chine a, elle, vu sa demande intérieure fléchir « plus que prévu », affirme le FMI, qui abaisse sa prévision pour le pays à 7,4 % (-0,2 point), ce qui serait la plus faible progression du PIB chinois en près d’un quart de siècle. Sujet récurrent de tourments pour le FMI, la zone euro voit sa prévision de croissance inchangée à 1,1 % même si l’institution continue à mettre en garde contre une déflation (baisse des prix) en « cas de chocs défavorables ». Au sein de la région, l’institution confirme la baisse de sa prévision de croissance pour la France, à 0,7 % cette année. « Dans les grands pays avancés, la stagnation menace à moyen terme », résume le FMI. Le tableau n’est guère plus réjouissant pour les économies émergentes qui devraient dans l’ensemble connaître un léger tassement en 2014. Le Brésil ne bénéficiera ainsi Pour le FMI, la baisse du PIB mondial incombe à la dégradation politique de plusieurs régions. pas d’effet Coupe du monde : sa croissance économique est revue nettement à la baisse (-0,6) cette année, où elle devrait à peine dépasser les 1 %, d’après le FMI. « Les pays émergents – en particulier ceux qui ont des faiblesses intérieures et des vulnérabilités extérieures – pourraient se heurter à une brusque dégradation des conditions financières et à des reflux de capitaux en cas de changement d’humeur des marchés financiers », ajoute le Fonds. Un tel scénario s’était produit au printemps 2013 quand les investisseurs, déboussolés, avaient brusquement retiré leurs fonds des pays émergents en spéculant sur un changement de cap monétaire aux États-Unis, qui n’a pas encore eu lieu mais qui Les options de l’Europe De nombreux Européens sont convaincus qu’ils ont résisté à la tempête économique et financière. Au cours des deux années écoulées, les déficits et l’endettement se sont stabilisés. Le rendement de la dette souveraine des économies fragilisées à la périphérie de la zone euro connaît un repli. Le Portugal et l’Irlande sont sortis de leurs plans de renflouement. On ne parle plus d’un éventuel retrait de la Grèce de la zone euro. Tout cela est vrai, mais il y a un gros problème : la croissance économique de l’Union européenne reste anémique. Les PIB de la Hollande et de l’Italie ont connu un recul au dernier trimestre, et celui de la France n’a que très légèrement évolué. Les prévisionnistes revoient leurs estimations à la baisse et envisagent une croissance de la zone euro d’à peine 1 % cette année. Le chômage reste à un taux ahurissant de 11,6 % dans la zone euro, comparé à celui des États-Unis qui était, au pire de la grande récession américaine, de 10 %. Il dépasse 25 % en Grèce et en Espagne – et est même encore plus important chez les jeunes. L’Europe reste prisonnière de trois problèmes – la dette souveraine, l’euro, et la fragilité des banques – en dépit des mesures de sécurité adoptées : le Mécanisme européen de stabilité (MES) ; les politiques de « l’argent facile » et les avoirs en dettes souveraines de la Banque centrale européenne ; et la reprise en main en novembre par la BCE de la supervision de quelque 130 des plus grosses banques de la zone euro. Aucune de ces réformes n’a été suffisante pour relancer la croissance dont a désespérément besoin l’Europe. Les récentes instabilités politiques mettent en lumière un mécontentement économique généralisé. Les élections au Parlement européen en mai dernier, qui ont vu la montée en puissance des partis d’extrême droite, de différents eurosceptiques, et même gauchistes dans de nombreux pays, nourrie en partie par la frustration populaire consé- quente à la concentration des pouvoirs par la Commission européenne, ont laissé les élites européennes sous le choc. La Grande-Bretagne envisage un référendum sur son adhésion à l’UE en 2017 à moins que certains termes de son adhésion ne soient révisés. Les dirigeants élus sont confrontés à une tâche impressionnante : mettre en place des réformes structurelles difficiles des marchés du travail, des systèmes de retraite et de la fiscalité. Ces réformes comportaient déjà un caractère d’urgence avant la crise, et elles n’en sont encore qu’à leurs étapes préliminaires dans la plupart des pays, alors que la situation budgétaire des pays les plus endettés ne s’est que très modestement améliorée. Et l’Italie et la France demandent un répit en matière de déficit budgétaire et de règlementations sur la dette. Les économistes ne sont pas en mesure de déterminer si une consolidation rapide entraîne des coûts ou des bénéfices à court terme. Selon moi, cela dépend des faits et des circonstances, comme l’ampleur, la crédibilité et la durée de la consolidation ; mais aussi du mélange de dépenses et de réductions fiscales, de si la consolidation est plutôt d’ordre permanent et structurel (par exemple, une modification de la formule de calcul des retraites) ; et, bien sûr, des choix de politique monétaire. Au regard des perspectives démographiques décevantes de la plupart des pays européens, le rythme actuel de la réforme structurelle est dangereusement insuffisant. L’Italie et l’Allemagne se dirigent vers un rapport d’un retraité pour un actif ; en l’absence d’une croissance plus rapide du PIB, de nouvelles politiques d’immigration, d’augmentation de l’âge de la retraite et d’efforts visant à limiter les dépenses de protection sociale, on assistera à une augmentation inexorable des impôts pourtant déjà à des niveaux préjudiciables. L’Europe a globalement trois options possibles. La première est le status quo – ce qui impliquerait d’élaborer des mesures en réponse aux minicrises à venir au fur et à mesure qu’elles apparaissent, suivant le modèle adopté ces dernières années. Compte tenu des divergences d’intérêts et des problèmes auxquels différents pays sont confrontés au sein de la zone euro et de l’UE, et de la lourdeur des structures de gouvernance et des difficultés que pose toute modification des traités, cette option est celle de la facilité – et probablement celle qui sera retenue. La seconde option serait une réforme structurelle sérieuse et concertée. Cela impliquerait, a minima, des réformes du droit du travail, des systèmes de retraites et des provisions anticroissance des codes des impôts. Cela impliquerait aussi de réellement s’efforcer de réduire la dette souveraine qui reste un frein majeur à la croissance et continue de menacer les banques européennes. Les accords sur la dette existants ne sont pas suffisants en l’absence d’une croissance forte sur dix ans, ce qui semble pour le moins improbable. Les gouvernements et les banques d’Europe auront à terme besoin d’une solution comme les obligations Brady, qui ont bien fonctionné pour surmonter la crise de la dette sud-américaine dans les années 90 et la menace qu’elle posait aux institutions financières américaines très expo- approche. « Je ne crois pas à un chaos financier majeur (...) mais il y aura des turbulences », prédit M. Blanchard. En dépit de ces projections en demi-teinte, le FMI continue de tabler sur un rebond de la croissance mondiale en 2015, à 4,0 %, ce qui serait son niveau le plus élevé depuis 2011. L’institution distingue dès à présent de « bonnes surprises », en provenance du Japon, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et surtout de l’Espagne, pays qui se débattait il y a encore quelques mois avec la crise de la dette de la zone euro. Selon le FMI, la croissance de Madrid sera plus forte que prévu en 2014 (1,2 %) comme en 2015 (1,6 %). (Source : AFP) Par Michael J. BOSKIN sées. Comme ce fut le cas à l’époque, il faudra négocier des options de sortie et des extensions de crédit. Cette approche implique des mesures difficiles, particulièrement pour les pays riches ; mais, correctement structurée, une réforme structurelle concertée pourrait relancer la croissance ce qui, en retour, entraînera des budgets plus sains, plus d’emplois, permettrait d’avoir des bilans plus équilibrés et limiterait les risques financiers. La troisième option serait de repenser et de retravailler l’UE dans son ensemble, de l’euro à ses institutions fondamentales. En tant qu’arrangement de libre-échange, l’UE a été un très grand succès. Mais l’euro n’a de sens économique que pour une partie seulement de ses membres actuels, et non pour des pays comme la Grèce dans sa présente situation. Certains économistes ont proposé un euro à deux vitesses, par lequel les pays « difficiles » utiliseraient un « euro B » dont la valeur serait annexée à « l’euro A » jusqu’à ce qu’ils soient en mesure de respecter les règlementations économiques et financières pour être réadmis. Une meilleure mobilité de la main-d’œuvre est un autre grand bénéfice amené par l’UE. Mais les diktats bureaucratiques rigides de la Commission européenne ont porté certaines règlementations trop loin, et les efforts visant à obliger les pays à faible fiscalité à « harmoniser » leur taux seraient dévastateurs pour leurs citoyens et leurs entreprises. Bien qu’il soit improbable que des avancées soient faites concernant la deuxième et la troisième option dans un avenir proche, les dirigeants élus de l’Europe devraient en permanence tester ce qui fait sens et ce qui doit être réformé. La dernière élection était un signal d’alarme ; les dirigeants européens doivent ouvrir les yeux. Copyright : Project Syndicate, 2014. www.project-syndicate.org Crise Baisse des salaires, vente de tickets en berne : le « Met » en crise Réduction de salaires envisagée, vente de tickets en baisse, mauvaises critiques et menaces de grève : le vénérable Metropolitan Opera de New York traverse sa plus grave crise depuis 30 ans. Le Met est pourtant l’opéra le plus riche du monde avec son budget de près de 327 millions de dollars, bien supérieur à ceux de ses homologues européens. Mais cela n’empêche pas l’ambiance d’être exécrable entre le personnel et le directeur général, Peter Gelb. En poste depuis huit ans, celui-ci a proposé une baisse des salaires de 16 %, mais le personnel est très remonté et le début de la saison pourrait être perturbé. Si aucune porte de sortie n’est trouvée d’ici au 31 juillet sur les salaires, qui représentent un peu moins des deux tiers (200 millions de dollars) des dépenses dans le budget annuel, le Met a menacé de laisser ses employés à la porte pour la première fois depuis 1980. Ainsi, Peter Gelb a affirmé au Wall Street Journal que les employés devaient s’attendre à trouver porte close et à ne plus être payés à partir du 1er août. Les dépenses du Met ont augmenté alors que, dans le même temps, les ventes de billets ont décliné ces quatre dernières saisons. Les dirigeants de l’opéra tiennent donc à agir dès à présent pour éviter d’avoir à déposer le bilan, comme a dû le faire le deuxième plus gros opéra de la ville, le New York City Opera, début octobre. « Le Metropolitan Opera fait face à un de ses plus gros défis financiers depuis sa création il y a 131 ans », a déclaré un porte-parole à l’AFP. « Les donateurs ne peuvent plus, ou ne veulent plus, continuer à financer le trou entre les revenus et des dépenses en augmentation constante. » Contrairement à l’Europe, où de nombreuses institutions culturelles survivent grâce à des subventions publiques, aux États-Unis l’argent vient pour l’essentiel des donateurs – modestes ou richissimes – et de la vente des billets et autres produits dérivés. Cercle vicieux Les syndicats de musiciens répondent que la baisse d’affluence est le résultat de la mauvaise programmation orchestrée par Peter Gelb et n’est pas due au déclin de l’intérêt des spectateurs vis-à-vis d’une forme d’art élitiste. Selon eux, la baisse des salaires proposée est injuste. « Nous nous battons vraiment pour la survie artistique du Met », affirme la clarinettiste Jessica Phillips Rieske, notant que le moral est au plus bas chez les musiciens en raison des récentes mauvaises critiques. Le directeur veut une baisse de 16 % des salaires à partir du 1er août qui permettrait une économie de 30 millions de dollars, mais les employés estiment qu’en réalité ils seront confrontés à une baisse de 25 à 37 % de leurs revenus. Les musiciens disent déjà être dans une situation délicate, Le Met traverse sa plus grave crise depuis 30 ans. car ils travaillent 30 % de plus que dans n’importe quel autre orchestre aux États-Unis pour une moins bonne qualité de vie, New York étant une ville très chère. Ils voudraient que le Met économise 20 millions de dollars en commandant une ou deux productions de moins par an et en diminuant les temps de répétition. Peter Gelb, directeur artistique et manageur général, avait entamé sa carrière au Met avec plusieurs beaux succès. Il a également réussi de belles opérations avec les retransmissions en direct de plusieurs productions de l’opéra dans des cinémas, mais ses récents spectacles ont été éreintés par la critique et les ventes de billets ont diminué : 92 % des sièges étaient vendus entre 2007 et 2009, contre seulement 79 % en 2012-2013. Le joueur de trombone Weston Sprott affirme que M. Gelb dépense un million de dollars supplémentaires par production, par rapport aux coûts avant son arrivée, et qu’il pourrait économiser des millions en diminuant les coûts. « C’est un cercle vicieux : vous avez des productions qui coûtent plus cher et qui écopent de mauvaises critiques. Vous payez davantage pour des revenus moindres, c’est difficile à vendre », regrette-t-il. « Nous voulons voir de l’innovation, de l’enthousiasme et de la croissance de la part de notre direction, et transformer les mauvaises productions en bonnes productions. C’est comme ça que nous allons sauver le Met, pas en baissant les salaires », conclut un autre musicien qui n’a pas souhaité donner son nom. (Source : AFP) Marchés L’action Facebook à ses plus hauts historiques L’action du premier réseau social en ligne mondial, Facebook, évoluait à ses plus hauts niveaux historiques jeudi matin, au lendemain de l’annonce de résultats au deuxième trimestre meilleurs que prévu, portés par ses recettes de publicité mobile. Le titre gagnait 5,77 % à 75,40 dollars vers 14h15 GMT à la Bourse de New York. C’est bien au-dessus de son record historique en clôture de 72,03 dollars enregistré le 10 mars. Le groupe a annoncé mercredi soir, après la clôture, des résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre, où son bénéfice net a plus que doublé, à 791 millions de dollars, et son chiffre d’affaires bondi de 61 % à 2,9 milliards. Son public continue aussi de progresser, avec 1,32 milliard de membres actifs mensuellement fin juin, contre 1,28 milliard fin mars. Et la part des utilisateurs quotidiens, une variable-clé, est stable à 62,8 % après 62,7 % au premier trimestre. Le mobile représente désormais 62 % des recettes publicitaires de Facebook, après 59 % sur les trois premiers mois de 2014, et encore zéro il y a deux ans. Cette montée en puissance dans le mobile est allée de pair avec un redressement spectaculaire du titre, qui avait réalisé une entrée en Bourse catastrophique en 2012. Le cours a presque triplé sur l’année écoulée (+188 %) et plus que quadruplé comparé au plus bas historique de 17,73 dollars atteint en septembre 2012. (Source : AFP) Résultats Les banques du Liechtenstein ont vu leur bénéfice bondir en 2013 Les banques du Liechtenstein ont vu leur bénéfice bondir en 2013, a annoncé l’association qui représente les établissements de la principauté dans son rapport annuel publié jeudi. Dans un communiqué, l’Association des banques du Liechtenstein, qui regroupe 14 établissements, a indiqué que le bénéfice net cumulé de ses membres avait atteint 471 millions de francs suisses (387 millions d’euros) l’an passé, ce qui représente une hausse de 81,2 % par rapport à l’exercice précédent. liards de francs suisses. En tenant compte de leurs activités hors de leurs frontières qui se sont accrues, les actifs de la clientèle se montaient fin décembre à 195,4 milliards de francs suisses. Les banques de la principauté se classent par ailleurs parmi les mieux capitalisées au monde. Fin 2013, leur ratio de fonds propres de base se montait à 20,6 %, contre 19,8 % l’an passé, a quantifié l’Association des banques du Liechtenstein, qui fournissait ces chiffres sur une base consolidée. « Cela signifie que le Liech- tenstein est un des centres bancaires avec la plus haute capitalisation au monde », a-t-elle souligné. EFG Bank von Ernst, une petite banque privée, est l’établissement le mieux capitalisé de la principauté, avec un ratio de fonds propres de base de 51 %, a précisé l’Association dans son rapport annuel. Parmi ses membres, l’Association compte notamment la Liechtensteinische Landesbank et LGT Bank, les deux plus gros établissements de la principauté. (Source : AFP) Baabdate, Shalimar, r. d.c., imm. prestige, très belle vue, entièrement équipé, 3 c. à c., salon, s. à m., cuisine, 1 csvc, g. balcon, location annuelle 1200$/ mois. Tél.: 05/452865. 2600$/m2. 71/367776. www.sodeco-gestion.com À vendre, dans les projets suites Faqra, chalet 130m2 avec une terrasse de 50m2, 3000$/m2. 76/187046. For sale land 1055sqm, in Fatqa, nice sea and mountain view, excellent location, 422000$. Ascot: 01/320000. Mar Chaaya, appt meublé 200m2 + cave, tout confort, vue panoramique. 03/393494 – 03/058807. Mar Takla appt neuf 237m2, vue dégagée, 4 ch., 3 park., 711000$. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com À vendre à Thoum/Batroun, terrain de 8600m2, vue sur mer. 03/777879. immobilier vente Monteverde, appartement 293m2 dont jardin 86m2, 3 chambres, cuisine équipée, jacuzzi, 540000$. Tél.: 03/807517. La persistance des taux bas a pesé sur les revenus d’intérêt, qui ont accusé une baisse de 23 %, a-t-elle précisé. Ce déclin a toutefois été compensé par une hausse des revenus de commissions, alors que le regain d’optimisme sur les marchés financiers a dopé les volumes de transactions, mais aussi par une baisse des dépenses. Les actifs des clients gérés directement dans la principauté se sont étoffés de 1,6 % pour atteindre 120,2 milliards de francs suisses, les afflux nets d’argent frais s’élevant à 2 mil- Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». offre d’emploi Demandons chef comptable homme ou femme libanaise, 10 ans d’expérience, à Dora, pleintemps ou partiel. [email protected] or fax: 01/251468. immobilier location Mar Mikhaël, appt 120m2 + balcon, meublé, 4e étage, sans ascenseur. Tél.: 03/986368. À louer appt 100m2, Sanayeh. Tél.: 03/443426. Achrafieh, appt meublé 80m2, 1 ch., a/c, 14400$/ an. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com Mzaar 2000, chalet 64sqm, 2 bdrms, 1 bath, park., cave, free access to swimming pool, gym, spa, available summer or full year. [email protected] Luxury building in Hamra, Wardieh, one apartment/floor, simplex 174sqm, duplex 236sqm + 90sqm terrace, includes one parking for simplex & two parkings for duplex + cellar. For info call us on: 01/444444, ext.: 103, Cell: 03/786595. À vendre appt 200m2, entre Horch-Tabet et Jisr el-Bacha, 3 c. à c. s. d. b., salon, s. à m., cuisine, ch. d. bonne avec s. d. b., cave, parking en s-s, 03/446618. Achrafieh, Nasrah, appt 155m2, en voie de construction, 3 chambres + bonne, parking, super de luxe, Tél.: Rmeil, appt de luxe 100m2 et 120m2, en cours de construction, 2 c. à c., 2 ascenseurs, 1 park., vue sur mer et montagne. 03/318917, www.groupacra.com Beit Mery, 2 lux apts, same bldg, 2nd & 3rd floor, pano. sea view, 485sqm/apt, 290sqm covered for 3rd floor + terrace, with infinity pool outdoor, no agents, top apt. Tel.: 03/566471 – 03/089986. Monteverde, appt 200m2 avec une vue sur la montagne, 2 ch., 1 park., 490000$. Tél.: 09/916816, divers À vendre chiots doberman, giant size, nés le 19/6/2014, européens, parents pedigrees. Tél.: 03/020310. International 10 Quinze Palestiniens tués par un tir israélien dans une école de l’Onu à Gaza vendredi 25 juillet 2014 « En empêchant le plaisir des femmes, on est sûr qu’elles n’iront pas voir ailleurs » Irak L’EI a ordonné des mutilations génitales sur les femmes, une décision qui pourrait toucher « 4 millions » de personnes. Michèle LAUGEL Les jihadistes de l’État islamique (EI) ont ordonné que toutes les femmes âgées de 11 à 46 ans en Irak subissent des mutilations génitales, selon l’Onu. « C’est une fatwa de l’EI, nous venons d’en être informés », a déclaré depuis l’Irak Jacqueline Badcock, numéro 2 de l’Onu en Irak, lors d’une vidéoconférence organisée à Genève. Mme Badcock a ajouté n’avoir pas de chiffre précis concernant le nombre de femmes concernées. Elle a cependant cité des chiffres émanant du Fonds des Nations unies pour la population, selon lesquels « 4 millions de filles et de femmes pourraient être affectées ». L’Orient-Le Jour s’est penché sur cette nouvelle décision de l’EI et a posé trois questions à Annie Tabet, anthropologue et professeur à l’Université Saint-Joseph. Quelles sont les raisons derrière les mutilations génitales des femmes ? D’un point de vue anthropologique, les mutilations génitales des femmes, comme l’excision par exemple, peuvent s’expliquer par la domination masculine et le contrôle des femmes. Ainsi en empêchant le plaisir de ces dernières, en les empêchant de parvenir à l’orgasme, on garantit leur loyauté et on est sûr qu’elles n’iront pas voir ailleurs. Cela concerne principalement les sociétés patriarcales. Y a-t-il une justification religieuse dans ces acteslà ? Les mutilations génitales sont plus un rite de passage qu’une tradition religieuse. D’ailleurs, on trouve cette tradition autant chez les chrétiens que chez les musulmans. Il est important de noter que les mutilations génitales n’étaient jusqu’à présent pas fréquentes en Irak, et ne concernaient que quelques régions isolées. Cette pratique n’est en fait aucunement propre au Moyen-Orient. L’excision est une exportation principalement africaine qui n’a rien à voir avec la culture locale. En effet, les pays où la grande majorité des femmes sont excisées sont africains comme l’Égypte, l’Éthiopie par exemple, ou encore l’Érythrée et le Soudan, pour n’en nommer que quelquesuns. Quel message veut faire passer un groupe radical comme l’EI derrière cette forme de barbarie ? Tous ces groupes radicaux s’inscrivent dans une logique de religion globalisée démunie de tout fondement. Dans ce cas-là, c’est l’idée de l’asservissement du sexe « faible » au nom de la religion. Mais en fait, cette pratique est en contradiction avec les enseignements religieux. Il s’agit ici d’une nouvelle dénaturalisation de la religion au service de l’homme. Le Kurde Fouad Maassoum, nouveau président irakien Le Parlement irakien a élu hier le Kurde Fouad Maassoum président de la République. La première tâche de M. Maassoum sera de choisir un Premier ministre qui devra tenter de sortir le pays de sa plus grave crise depuis des années alors que des insurgés sunnites menés par les jihadistes de l’État islamique (EI) contrôlent depuis juin des pans entiers du territoire. Le président du Parlement, Salim al-Joubouri, a annoncé que M. Maassoum avait remporté 211 voix contre 17 pour son rival au second tour, Hussein alMoussaoui. Pour rappel, selon une règle non écrite, le poste de président de la République, principalement protocolaire, est occupé par un Kurde, tandis que le président du Parlement est un sunnite et le Premier ministre un chiite. Né en 1938 dans un village proche de Halabja au Kurdistan, il grandit dans une famille religieuse avant de partir en Égypte étudier les sciences islamiques à l’université al-Azhar du Caire. Après l’obtention de son doctorat, il revient en Irak où il enseigne à l’université de Bassora. M. Maassoum se frotte d’abord à la politique avec le parti communiste irakien, avant de rejoindre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) en 1964, alors dirigé par Moustafa Barzani, le père de l’actuel président de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani. Studieux et à l’écoute, le style du nouveau président tranche avec celui de son jovial prédécesseur Jalal Talabani, mais il pourra compter comme ce dernier sur de solides compétences politiques forgées dans la longue lutte pour l’indépendance du Kurdistan irakien. Les États-Unis ont immédiatement félicité le nouveau président et lui ont demandé de former un « gouvernement solidaire » pour combattre les insurgés sunnites dans le nord du pays. De son côté, le secrétaire général de l’Onu Ban Kimoon s’est rendu hier à Bagdad pour appeler à un gouvernement d’union. « L’Irak est face à une menace existentielle, mais elle peut être surmontée avec la formation d’un véritable gouvernement d’union », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Nouri elMaliki. « Il faut que cela soit un gouvernement dans lequel tous les Irakiens se sentent représentés », a-t-il ajouté. Plus de 70 tués Sur le terrain, au moins 60 personnes, en majorité des La Russie a commencé ses livraisons d’armes à l’Irak La Russie a commencé la livraison d’hélicoptères de combat et d’avions de chasse à l’Irak, a rapporté hier une source dans le complexe militaire russe. En outre, les autorités irakiennes ont indiqué mercredi que le ministre de la Défense, Saadoun al-Dulaimi, était en route pour Moscou pour évoquer la coopération militaire entre les deux pays, alors que l’Irak fait face à une rébellion sunnite armée. Le nouveau président d’Israël Reuven Rivlin a prêté serment hier soir devant le Parlement à Jérusalem lors d’une céré- Le nouveau président irakien Fouad Maassoum. prisonniers, ont été tuées au nord de Bagdad lors d’un assaut mené par des insurgés contre un convoi escortant des détenus, selon un responsable du ministère de l’Intérieur. Cette source a fait état d’une « attaque-suicide suivie par des explosions et des échanges de feu » entre assaillants et forces de sécurité. L’attaque a visé un convoi de sécurité escortant un bus qui transférait une soixantaine de prisonniers, dont beaucoup étaient détenus pour des affaires de Ali al-Saadi/AFP terrorisme, depuis la prison principale de Taji, à 25 km au nord de Bagdad. De plus, au moins 13 personnes ont été tuées hier dans deux attentats-suicide à la voiture piégée dans le centre de Bagdad, selon des sources médicales et de sécurité. Les deux explosions se sont produites dans le quartier commercial de Karrada, peu après la rupture du jeûne de ramadan, selon ces sources. (Source : AFP) Manifestation à Erbil contre le déplacement forcé des chrétiens Des centaines d’Irakiens de différentes confessions ont manifesté hier à Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan, pour dénoncer le déplacement forcé des chrétiens du nord de l’Irak par les jihadistes et appeler à la protection de Des Irakiens chiites sont venus trouver refuge dans la ville de Najaf. Haidar Hamdani / AFP viande, des habits et des couches », a-t-il ajouté, en racontant, les larmes aux yeux, comment il avait vendu les bijoux de sa femme et de ses sœurs pour que sa famille puisse se rendre dans le Sud. En proie à la violence alimentée par l’instabilité politique, Bagdad n’est plus une destination sûre pour les Irakiens, qui trouvent refuge désormais dans les régions contrôlées par les Kurdes ou dans le sud chiite relativement stable. Peu de temps après son arrivée à Najaf, Abou Hussein a reçu 50 000 dinars (43 dollars) pour cha- La population de la bande de Gaza a de nouveau payé un lourd tribut hier à l’opération militaire israélienne contre le Hamas, notamment quand un obus a touché une école de l’Onu où avaient trouvé refuge des Palestiniens. Les secours locaux ont fait état de 15 morts et de nombreux blessés dans cette école de l’Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), située à Beit Hanoun, dans le nord de l’enclave palestinienne, où s’étaient abritées des personnes déplacées par les combats. L’obus meurtrier est tombé dans une cour où des traces de sang témoignaient du drame et où des couvertures et des vêtements empilés attestaient, après le drame, de la présence de ces civils. « Il y avait 45 membres de notre famille ici et il y en a beaucoup que nous ne retrouvons pas. Nous n’avons aucune idée de l’endroit où ils sont », s’affole une femme. Le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a déploré « de nombreux morts », dont des femmes, des enfants et des employés de l’organisation, tandis que Washington s’est dit « attristé » et a appelé à protéger les civils. De son côté, l’armée israélienne a promis d’enquêter, expliquant avoir riposté à des tirs de roquettes par des combattants du Hamas adressés depuis la zone de Beit Hanoun. Elle n’a pas exclu la thèse d’une roquette tirée par le Hamas. « Des funérailles tous les jours » De plus, les opérations militaires israéliennes ont été menées dans l’ensemble du territoire, du nord au sud, de l’aube à la nuit. Au moins sept Palestiniens sont morts dans la matinée à Kouza, tout près de la frontière, et sept autres, principalement des enfants, ont été tués dans une nouvelle frappe aérienne entre Rafah et Khan Younès, selon les services de secours locaux. Le bilan de plus en plus lourd des pertes civiles suscite de plus en plus de critiques contre Israël. En effet, le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a diligenté une enquête sur de possibles « crimes de guerre » commis par l’armée tout en dénonçant les attaques aveugles du Hamas en Israël. De son côté, après avoir rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond a prévenu que « l’opinion publique occidentale est de plus en plus inquiète et de moins en moins compréhensive pour Israël ». L’opinion israélienne, elle, commence à se diviser (46 % pour la poursuite des opérations, 41 % contre, selon un sondage de la TV privée). De Le 10e président d’Israël Reuven Rivlin prête serment Najaf, capitale de l’Irak résistant La ville sainte chiite de Najaf est devenue un nouveau pôle politique et militaire depuis le lancement par des insurgés sunnites d’une offensive portant les ferments d’une division de l’Irak sur des bases confessionnelles et ethniques. La plupart des dirigeants politiques irakiens disent qu’ils veulent préserver l’unité nationale, mais la récente offensive jihadiste a réduit l’influence de Bagdad au profit du nord de l’Irak, où les Kurdes veulent instaurer un État indépendant, et de Najaf, ville qui abrite les sanctuaires les plus sacrés et les chefs religieux les plus puissants de la majorité chiite du pays. Alors que le gouvernement central peine à faire face à l’assaut des insurgés menés par l’État islamique (EI), qui a débuté le 9 juin, Najaf a accueilli des milliers d’Irakiens fuyant la violence, et ses chefs religieux ont rallié des milliers de combattants chiites pour renforcer une armée nationale fragilisée. « Merci à Dieu pour ces gens nobles et miséricordieux », déclare Abou Hussein, 36 ans, un chiite turkmène qui a été installé dans une salle de prière à Najaf avec 25 de ses proches ayant fui les combats au Nord. « Ils nous ont tout donné : du riz, de l’huile, de la Proche-Orient Le Hamas dispose encore de près de 150 roquettes de moyenne et longue portée ; 46 % des Israéliens sont en faveur de la poursuite des opérations. que membre de sa famille de la part d’une agence caritative liée au grand ayatollah Ali alSistani, la plus haute autorité chiite d’Irak. Mobilisation à l’appel de Sistani La province de Najaf, dont le chef-lieu porte le même nom, comptait 615 000 habitants en 2007. Elle a accueilli, depuis le début de l’offensive jihadiste, au moins 24 000 déplacés qui, selon le CroissantRouge irakien, ont reçu un traitement « exceptionnel ». L’organisation du mausolée de cette communauté. « Nous sommes là pour vous soutenir et pour affirmer que ce qu’ils (les jihadistes) sont en train de faire porte atteinte à l’islam et n’est pas accepté par cette religion », a dit devant la foule un religieux musulman, Dilshad Marouf. l’imam Ali, importante figure du chiisme, distribue quotidiennement quelque 9 000 repas aux nécessiteux, dont des sunnites ayant eux aussi trouvé refuge dans la ville. Par ailleurs, des milliers de volontaires chiites se sont mobilisés en réponse à une fatwa de Sistani appelant au jihad contre l’EI, une première en Irak depuis plus de 90 ans. Quelque 5 000 chiites se sont portés volontaires pour défendre par les armes le mausolée et ses environs, une cible de choix pour les extrémistes sunnites qui considèrent les chiites comme des hérétiques. Des milliers d’autres sont allés renforcer les rangs de l’armée, impuissante au début de l’offensive des jihadistes à Mossoul, qui s’est élargie à d’autres provinces du Nord et de l’Ouest. « J’ai dû refuser du monde », affirme Sayed Shubr, 42 ans, un ancien membre de l’armée irakienne qui forme maintenant les nouvelles recrues. Son groupe, placé sous les auspices des forces de sécurité nationale, opère sous le slogan « Au service de l’imam Hussein » et fait partie d’un groupe de volontaires plus large, incluant l’unité du « Martyre » pour les missions les plus dangereuses. (Source : AFP) monie sans apparat en raison de la guerre en cours à Gaza, succédant ainsi au sortant Shimon Peres. son côté, le président du Parlement iranien Ali Larijani s’est félicité que son pays ait fourni aux combattants palestiniens la technologie qui leur permet désormais d’assurer « eux-mêmes leurs besoins en armes Israël porte un coup au Hamas, mais pas encore le coup de grâce Au 17e jour de son offensive contre le Hamas, Israël joue contre la montre au moment où s’intensifient les efforts diplomatiques en vue d’une trêve : la puissance de feu du mouvement islamiste est amoindrie, mais la démilitarisation de Gaza est encore loin. En effet, la destruction des tunnels qui servent aux infiltrations en Israël, mission prioritaire affichée par Israël quand ses tanks ont pénétré dans la bande de Gaza, n’est « qu’une question de jours », estime Giora Eiland, ancien conseiller à la Sécurité nationale. La deuxième mission de l’armée est de neutraliser les stocks de roquettes du Hamas et du Jihad islamique, mais cela nécessiterait de « passer Gaza au peigne fin pour trou- ver toutes les caches », observe M. Eiland. Selon le service du renseignement militaire, sur les 9 000 projectiles stockés à Gaza avant l’opération, plus d’un tiers a été anéanti par les frappes israéliennes et un autre tiers a été tiré contre Israël. Il resterait aux combattants de Gaza près de 150 roquettes de moyenne et longue portée qui pourraient encore leur permettre de tirer « quelques semaines » sur Tel-Aviv, assure le quotidien Yediot Aharonot. Troisième objectif d’Israël : décapiter l’état-major des organisations armées de Gaza. Cela semble le plus difficile à remplir. « Le Hamas ne s’arrêtera pas tant qu’il n’entendra pas le bruit des moteurs de blindés israéliens pénétrer dans les tunnels où se cachent, quelque part sous la ville de Gaza, ses dirigeants », avance Ben Caspit, éditorialiste du journal Maariv. À mesure que se profilent les espoirs d’une trêve, réclamée par la communauté internationale, les experts israéliens poussent à l’unisson pour élargir les objectifs de l’offensive en cours. (Source : AFP) Des vols américains et européens reprennent vers Israël L’Agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) a levé son interdiction faite aux compagnies aériennes de voler vers Israël et l’Agence européenne de sécurité aérienne (Aesa) est revenue hier sur sa recommandation de ne plus desservir ce pays. La FAA a toutefois mis en garde contre « la situation très instable » localement, et l’Aesa a appelé les compagnies à « surveiller étroitement les risques relatifs à la sécurité des vols ». En Europe, Iberia, Vueling, Alitalia, SAS, EasyJet et Turkish Airlines ont annoncé la reprise de leurs vols, ainsi qu’Aeroflot et la deuxième compagnie russe, Transaero. British Airways ne les avait pas suspendus. La tchèque Czech Airlines n’avait rien annulé. Après l’EI, c’est au tour d’al-Nosra de vouloir établir son émirat en Syrie Crise Des combats d’une violence inégalée ont opposé hier les jihadistes de l’État islamique aux forces gouvernementales dans le nord de la Syrie. Les rangs des insurgés hostiles au régime de Bachar el-Assad sont en train de se disloquer avec la volonté d’el-Qaëda de créer son propre « émirat » en Syrie à l’instar des jihadistes ultraradicaux de l’État islamique (EI). En effet, pour la première fois, des combats ont éclaté entre les alliés d’hier, à savoir les rebelles et le Front al-Nosra, branche officielle d’el-Qaëda en Syrie, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ces affrontements inédits rendent le conflit encore plus complexe. Ainsi les rebelles luttent désormais sur trois fronts : contre les forces du régime, contre l’EI, et dernièrement contre le Front al-Nosra. À cela s’ajoutent les combats de l’EI contre l’armée de Bachar el-Assad et les autonomistes kurdes, tandis qu’al-Nosra croise le fer avec le régime, les rebelles et l’EI. « Les heurts entre al-Nosra et les rebelles ont commencé début juillet, mais la bataille la plus sanglante a eu lieu il y a près d’une semaine dans la région de Jisr al-Choughour, dans la province d’Idleb », a expliqué hier Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH. Cette bataille, précédée par des assassinats des deux côtés, a fait « des dizaines de morts » dans les rangs d’al-Nosra et du Front des révolutionnaires de Syrie (FRS), une coalition d’insurgés modérés. Le FRS et al-Nosra ont reconnu ces affrontements sur leurs pages Facebook. AlNosra s’est emparé de plusieurs villages dans la province d’Idleb et les combats se sont étendus mercredi à la région d’Alep et à Deraa, autre région rebelle dans le Sud, selon l’OSDH. Deux émirats rivaux Les rebelles soupçonnent la branche syrienne d’el-Qaëda de chercher à les chasser afin d’établir un « Émirat islamique » rival de celui établi par l’EI, dans la mesure où malgré leurs combats, al-Nosra et l’EI partagent la même idéologie jihadiste. C’est le chef d’alNosra, Abou Mohammad alJolani, qui a donné le signal le 11 juillet en annonçant dans un enregistrement audio son intention d’ériger un « véritable État islamique » en Syrie. « Le temps est venu, mes très chers, de créer un émirat au Levant », a-t-il déclaré en précisant qu’il aurait des frontières avec « le régime, les ultras (l’EI), les corrompus (les rebelles) et le PKK (les kurdes) ». Dans leur bras de fer, l’EI l’a emporté en chassant al-Nosra de son fief de Deir ez-Zor, une province riche en pétrole, et en renforçant son prestige auprès des jihadistes étrangers qui le rejoignent. Selon Abou Yasmine, un rebelle d’Idleb, joint par Internet, « al-Nosra traverse une crise et l’annonce de la création prochaine d’un émirat vise à attirer de nouveaux jihadistes et à constituer un territoire entièrement sous son contrôle ». Hier alliés, des rebelles changent maintenant d’opinion sur al-Nosra : cette semaine, un groupe d’insurgés modérés, dont le groupe pro-occidental Hazem et le FSR, ont appelé à ne plus coopérer avec ce groupe jihadiste. Le « vrai visage » d’al-Nosra Selon M. Abdel Rahmane, al-Nosra cherche à prendre le contrôle sans partage de différentes régions à la frontière turque et à établir un fief dans la province méridionale de Deraa. « Il agit exactement comme l’EI, qui a d’abord pris le contrôle de territoires puis annoncé son califat », note-t-il. En outre, al-Nosra est en train de couper ses relations avec les tribunaux islamiques, instances composées de représentants des deux ex-alliés. Pour justifier ses opérations, al-Nosra a lancé, comme l’avait fait auparavant l’EI, une campagne contre les « corrompus », accusant ses adversaires, pas toujours à tort, de se livrer au pillage. Pour un officier rebelle d’Idleb, le Front alNosra, composé en majorité de Syriens, « commence à montrer son vrai visage ». « Son but n’est pas la liberté et la démocratie. Il veut prendre le pouvoir et agit de manière confessionnelle. Ce n’est pas l’objectif de notre révolution », explique-t-il. Par ailleurs, des combats d’une violence inégalée ont opposé hier les jihadistes de Un petit Syrien blessé, soigné à l’hôpital de Douma, près de Damas. Abd Doumany/AFP l’État islamique (EI) aux forces gouvernementales dans le nord de la Syrie, selon OSDH. Les ultraradicaux de l’EI ont lancé des assauts majeurs dans les provinces de Raqa, de Hassaka, et près de la ville d’Alep, a rapporté l’OSDH. Les combats qui ont éclaté par la suite ont fait des « dizaines de morts et de blessés », selon la même source, précisant qu’un général de brigade avait été tué. Il s’agit de la première confrontation de cette ampleur entre l’EI et le régime, qui se battent également tous deux contre les rebelles luttant depuis trois ans pour renverser le président Bachar al-Assad. Dans la province de Raqa, bastion de l’EI mais où le régime garde une présence, les jihadistes ont attaqué deux positions de la division 17 de l’armée. L’un des attentats a impliqué deux kamikazes, dont un Saoudien, qui ont fait exploser leurs camions. De son côté, l’armée de l’air du régime a lancé au moins 14 raids depuis le matin sur Raqa et ses environs. Sur Twitter, l’EI annonce le lancement « d’opérations bénies contre la division 17 » avant de publier des photos de six cadavres décapités, les présentant comme les corps de soldats. De plus, dans la province de Hassaka, 11 soldats ont été tués dans une attaque de l’EI contre un régiment tandis que dans la ville même de Hassaka, à majorité kurde, un siège du parti Baas au pouvoir a été pris d’assaut, selon l’OSDH, citant des témoins. Les forces du régime ont pu reprendre le bâtiment après des combats durant lesquels un responsable local du parti Baas a été tué. De son côté, l’EI a indiqué sur Twitter avoir lancé sa « plus grande opération » à Hassaka. Et au sud d’Alep, des combats font rage entre l’EI et l’armée aux abords de l’aéroport de Koueiris, après un assaut des jihadistes. Selon M. Abdel Rahmane, l’EI « tente d’élargir son fief et affronte le régime dans les régions voisines des zones qu’ils contrôle ». (Source : AFP) Les armes chimiques ont été livrées aux usines de destruction Les armes chimiques syriennes devant être détruites dans des usines spécialisées en Finlande, Grande-Bretagne et aux ÉtatsUnis, ont été livrées, a annoncé hier l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de superviser le processus. « Les destructions ont commencé dans toutes les usines », a ajouté l’OIAC, soulignant que pour l’instant 31,8 % de tout l’arsenal chimique syrien avait été détruit. International 11 L’UE élargit ses sanctions ciblées Comment le gouvernement américain dresse sa liste noire de terroristes contre la Russie vendredi 25 juillet 2014 Surveillance « Les preuves irréfutables et les faits concrets ne sont pas nécessaires » pour avoir « des soupçons raisonnables » de l’implication d’un individu. Ukraine Le Premier ministre annonce sa démission. En plein conflit armé avec les séparatistes prorusses, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé hier sa démission. Celle-ci – qui doit être encore approuvée par le Parlement pour devenir effective – semble être causée par une divergence avec le président Petro Porochenko concernant la stratégie politique de la majorité gouvernementale. Le chef de l’État s’est montré favorable à la disparition de la coalition actuelle pour aller vers des élections législatives anticipées, alors que son Premier ministre, très apprécié des Occidentaux, trouvait que le moment n’était pas bien choisi, vu la situation de l’Ukraine. « Qui votera des lois impopulaires en ayant en tête les élections ? » s’est-il interrogé. Pendant que Kiev est secoué par cette crise politique inattendue, les combats entre loyalistes et rebelles prorusses s’intensifient et les accusations d’implication directe des forces de Moscou dans le conflit pleuvent. Dans la dernière en date, les États-Unis ont affirmé hier détenir des preuves que des militaires russes ont procédé à des tirs d’artillerie depuis le territoire russe contre des positions de l’armée ukrainienne. Moscou a en outre l’intention d’envoyer plus de lanceurs de roquettes aux rebelles prorusses de l’est de l’Ukraine, a déclaré la porteparole adjointe du département d’État, Marie Harf, citant des sources du renseignement américain. Sur le terrain, les combats entre rebelles et loyalistes se concentraient hier sur le contrôle de la frontière russoukrainienne, dont les séparatistes occupent une partie, ce qui leur permet, selon Kiev, de recevoir des renforts de Russie. L’armée ukrainienne a indiqué « Qui votera des lois impopulaires en ayant en tête les élections ? » s’est interrogé le Premier ministre Arseni Iatseniouk devant le Parlement. Andrew Kravchenko/Prime Minister Press-Service/AFP avoir perdu quatre hommes au cours des dernières 24 heures. Selon des indications de source rebelle, impossibles à confirmer de sources indépendantes, une unité de parachutistes de la 25e Brigade aéroportée des forces loyalistes est encerclée à proximité de la frontière russe. C’est pour débloquer cette unité que Kiev aurait envoyé la veille quatre chasseurs Soukhoï, dont deux ont été abattus. Peu avant sa démission Arseni Iatseniouk a indirectement accusé la Russie d’avoir abattu l’un des deux avions. Et preuve que le conflit n’est pas prêt à perdre en intensité, l’Union européenne a nettement élargi hier ses sanctions ciblées contre la Russie, et prépare activement un renforcement avec des mesures touchant directement l’économie russe. Ainsi, l’UE a ajouté à sa liste noire 15 personnalités et 18 entités accu- sées de soutenir les séparatistes dans l’est de l’Ukraine, a-t-on appris de sources européennes à l’issue d’une réunion des ambassadeurs des 28 à Bruxelles. 74 cercueils Autre signe indirect de la tension croissante, les insurgés ont annoncé aux journalistes travaillant sur leur territoire qu’il leur était désormais interdit de s’approcher des zones de combat et même des points de contrôle sans autorisation ponctuelle préalable de leur « ministère de la Défense ». Dans ce contexte, la chaîne d’information américaine CNN a demandé hier la libération d’un journaliste ukrainien, Anton Skiba, qui travaille pour elle et qui est retenu par les séparatistes depuis deux jours dans l’est de l’Ukraine. Toujours dans le même cadre, la chaîne de télévision russe proche du Kremlin en langue anglaise Russia Today (RT) a annoncé que son journaliste britannique, Graham Phillips, pris en otage par les forces armées ukrainiennes, a, semble-t-il, été battu et conduit dans une autre région. Sur un autre plan, l’Australie s’est dit prête à envoyer des policiers armés sur le site du crash du Boeing du vol MH17 où le Premier ministre Tony Abbott a estimé qu’il fallait encore procéder à des recherches rigoureuses. De leur côté, les Pays-Bas vont dépêcher 40 gendarmes sans armes sur le site du crash du vol en vue de « stabiliser la zone », a indiqué hier le Premier ministre Mark Rutte. Parallèlement, deux avions, un néerlandais et un australien, qui transportaient au total 74 cercueils, ont atterri hier aux Pays-Bas, un jour après l’arrivée des quarante premiers corps. (Source : AFP) Religion La chrétienne soudanaise, condamnée à mort pour apostasie, accueillie par le pape La Soudanaise chrétienne, condamnée à mort pour avoir refusé de se convertir à l’islam puis acquittée après une mobilisation internationale, est arrivée hier à Rome, où elle doit passer quelques jours avant de gagner les États-Unis. L’avion de la République italienne, à bord duquel voyageait Meriam Yahia Ibrahim Ishag en compagnie de son mari et de ses deux jeunes enfants, a atterri à l’aéroport militaire de RomaCiampino. Tous les quatre passeront quelques jours à Rome, avant de reprendre un vol pour les États-Unis, l’époux de Mme Ishag, Daniel Wani, étant un ressortissant américain originaire du Soudan du Sud. Le chef du gouvernement italien en personne, Matteo Renzi, accompagné de son épouse et de la ministre des Affaires étrangères, Federica Mogherini, les a accueillis sur le tarmac, en saluant « ce jour de joie ». « Une femme, qui a accouché en prison en raison de sa foi religieuse, est aujourd’hui libre. L’Italie c’est aussi ça », a encore déclaré M. Renzi, sur son compte Twitter. À la mi-journée, à la résidence Sainte-Marthe où il habite, le pape François a rencontré la jeune femme pendant une demiheure et l’a remerciée pour « son témoignage » et sa « constance ». Par cette rencontre, le pape « a voulu manifester sa proximité, son attention et sa prière pour tous ceux qui souffrent pour leur foi, et en particulier les chrétiens qui subissent des persécutions ». (Source : AFP) À la résidence Sainte-Marthe où il habite, le pape François a rencontré Meriam Yahia Ibrahim Ishag pendant une demi-heure. Osservatore Romano/AFP Droits de l’homme Violences conjugales en Chine : un long combat et plus de porte-parole Les violences ont commencé un mois après le mariage. Puis Ma Shuyun et sa petite fille ont été battues pendant deux ans, recevant gifles et coups de pied de la part de leur mari et père : il aurait voulu avoir un fils. Une nuit, après que Mme Ma avait appelé la police à l’aide, son mari – assisté de sa belle-mère – l’a enveloppée dans une couette et s’est assis sur elle jusqu’à ce qu’elle commence à perdre connaissance. Après quoi, la police a arrêté non pas le mari mais le frère aîné de Mme Ma, accouru pour la sauver, au prix d’une rixe avec l’époux. Les policiers « ont trouvé que mes blessures n’étaient pas assez graves, que c’était juste une dispute conjugale », dit cette femme de 36 ans. Le mari demande maintenant le divorce, la garde de leur fille, et veut qu’elle lui paie une pension alimentaire mensuelle de 178 euros. Un tribunal a rejeté la plainte de Mme Ma contre son époux pour absence de preuve. Son frère est en prison depuis huit mois. Ce genre d’affaire est monnaie courante en Chine, où la violence conjugale toucherait un quart des familles, les autorités refusant d’intervenir dans ce qu’elles considèrent comme un problème « privé », selon Hou Zhiming, une militante de la première heure des droits des femmes qui a conseillé Mme Ma. En 1995, Pékin a accueilli la quatrième conférence mondiale sur les femmes, à l’issue de laquelle un plan international pour promouvoir les droits des femmes a été lancé. Mais la Chine ne s’est toujours pas dotée d’une loi propre sur les violences faites aux femmes et le Réseau antiviolence conjugale (ADVN), le groupe le plus influent du pays sur le sujet, a récemment annoncé sa dissolution-surprise en assurant avoir « rempli l’essentiel » de sa mission. Mais certaines anciennes responsables du réseau – plusieurs ont refusé de s’exprimer sur ce point – avancent que son influence grandissante aurait précipité sa chute. « Il y a un problème général de relations entre le gouvernement et beaucoup d’ONG, a déclaré l’une d’entre elles, sous couvert d’anonymat. Ils ne veulent pas que les organisation issues de la société civile critiquent le gouvernement et insistent trop sur les phénomènes négatifs en Chine. » Motif de divorce Dans les années 1990, la violence physique n’était pas encore reconnue comme motif de divorce en Chine. Ce n’est qu’en 2001 qu’une modification de la loi sur le mariage a formellement interdit la violence conjugale. Depuis, si les postures officielles ont évolué, la violence est toujours présente dans environ une famille chinoise sur quatre, selon la Fédération des femmes chinoises, émanation du Parti communiste au pouvoir. Aucune loi ne définit la violence conjugale et de nombreuses victimes – celles du moins qui osent se plaindre – sont renvoyées de bureau de police en comité de quartier et à la Fédération des femmes. Le Parlement chinois a accepté en 2012 d’examiner un projet de loi présenté par des militantes sur ce sujet, mais aucun texte n’a pour l’instant été voté. Ces dernières années, plusieurs affaires très médiatisées ont attiré l’attention sur ce sujet encore tabou en Chine. L’Américaine Kim Lee avait choqué le pays en 2011, en postant sur Internet des photos des blessures que lui avait infligées son mari de l’époque, le Chinois Li Yang, célèbre fondateur de l’école linguistique Crazy English. Mme Lee a obtenu son divorce l’an dernier, lors d’un jugement qui a fait date. Son ex-mari continue lui de se vanter de ses brutalités, allant jusqu’à s’autoproclamer « porte-parole de la violence conjugale »... à ses yeux légitime. (Source : AFP) Américains et étrangers sont inscrits secrètement sur la liste noire américaine du terrorisme sur de simples « soupçons raisonnables » qu’il n’est pas nécessaire d’étayer, et peuvent y rester au-delà de leur mort, selon un document du gouvernement publié. Ce texte non classifié de 166 pages, rédigé par le Centre national du contre-terrorisme (NCTC) et rendu public par le site Internet The Intercept, dissèque les instructions que les différentes autorités américaines doivent suivre pour inscrire quelqu’un dans les principales bases de données de surveillance terroriste. Au fil des cinq chapitres du « Guide des listes de surveillance », dressé en mars 2013 en collaboration avec les 19 agences militaires et judiciaires du renseignement, on apprend que « les preuves irréfutables et les faits concrets ne sont pas nécessaires » pour avoir « des soupçons raisonnables » de l’implication terroriste d’un individu et qu’il suffit d’avoir des « renseignements ou des informations que l’on peut verbaliser ». D’après le document cité, les agents du gouvernement utilisent des éléments « non prouvés » collectés sur Facebook ou Twitter, réunissent des prescriptions médicales, des cartes de supermarché ou des amendes pour excès de vitesse, et récupèrent des informations sur votre chien, votre assurance santé, votre matériel de plongée ou encore ce que contiennent vos poches. Fustigeant le jargon du document, The Intercept y voit un élargissement de l’autorité du gouvernement à « nommer » des suspects de terrorisme sur la base de « vagues informations fragmentaires ». Le site, cofondé par le journaliste Glenn Greenwald, qui avait dévoilé les fuites de l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden, souligne que le guide permet même aux morts de figurer parmi les quelque 464 000 noms listés. Le NCTC craint en effet que l’identité des morts ou leurs documents de voyage ne soient réutilisés « de manière frauduleuse – une tactique terroriste éprouvée », a expliqué à l’AFP un porte-parole de l’agence gouvernementale. Il a souligné que les listes de surveillance continuaient à « mûrir pour s’adapter à une menace diffuse en constante évolution » et qu’elles avaient notamment été révisées après la tentative d’attentat du Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, qui voulait faire détoner un explosif dissimulé dans ses sous-vêtements à bord d’un avion à Noël 2009. No Fly List La liste des « terroristes connus ou suspects », identifiés sous le sigle KST pour Known or Suspected Terrorists, comprenait 16 noms avant le 11 septembre 2001. Elle en comptait 463 834 en 2013 (après un taux d’élimination d’1 %) répartis sur différentes bases de données, dont la fameuse No Fly List qui interdit à ses membres de prendre des vols au départ ou à destination des États-Unis. « Au lieu de limiter sa surveillance aux réels terroristes connus, le gouvernement a bâti un vaste système fondé sur le postulat supposé et imparfait que l’on peut prédire qu’une personne va commettre un acte terroriste à l’avenir », a dénoncé Hina Shamsi, une responsable de la puissante Union américaine de défense des libertés (ACLU). « Selon cette théorie dange- reuse, le gouvernement accuse secrètement » des gens de terrorisme sans leur donner la possibilité de se défendre « d’une menace qu’ils n’ont pas mise à exécution », a-t-elle ajouté, estimant que les critères utilisés par le gouvernement « n’auraient jamais dû rester secrets ». Le NCTC s’est défendu de surveiller des individus « sur la seule base de leurs activités protégées par le premier amendement de la Constitution », comme la race ou la religion. Son porte-parole a ajouté que des « critères renforcés » étaient utilisés pour la No Fly List. Mais la politique du gouvernement américain est de ne jamais confirmer ni démentir qu’un individu est sur une liste de surveillance, précise le document. Quand un Américain figure sur la No Fly List, il ne doit jamais en être informé. Et si l’on y entre sur de simples « soupçons raisonnables », « la difficulté d’être radié de la liste est soulignée » dans le document par un passage précisant que l’on peut rester ou entrer sur la liste noire, même après avoir été acquitté de terrorisme. La Norvège en alerte face à une possible « attaque terroriste » Deux humanitaires finlandaises tuées dans un taxi à Hérat La Norvège a annoncé hier des mesures de sécurité exceptionnelles (présence accrue de policiers en armes dans les gares, aéroports et autres importants nœuds de transit, rappel de fonctionnaires depuis leur lieu de vacances, contrôles aux frontières et relèvement du niveau d’alerte de moyens aériens de l’armée) après avoir reçu des informations faisant Deux travailleuses humanitaires finlandaises ont été abattues à bord d’un taxi par des hommes armés hier à Hérat, grande ville de l’Ouest afghan, a confirmé dans un communiqué l’International Assistance Mission (IAM), une ONG chrétienne basée en Afghanistan depuis 1966. Un suspect a été appréhendé, tandis que les deux auteurs état d’une possible « attaque terroriste » imminente sur son sol par des individus ayant combattu en Syrie. La menace est « non spécifiée », mais jugée « crédible », a précisé le chef des services de renseignements intérieurs, Benedicte Bjoernland : ni la cible éventuelle, ni l’identité des auteurs présumés de l’attaque, ni leur localisation actuelle ne sont connues. de l’attaque se sont échappés, a déclaré le porte-parole du ministère afghan de l’Intérieur Sediq Sediqqi, précisant que la police était à leur recherche. Cette attaque n’a pas été revendiquée hier en fin de journée, mais de nombreuses organisations criminelles, ainsi que des talibans, demeurent actifs à Hérat. Il a « haleté », « grogné », « suffoqué et cherché sa respiration pendant environ une heure et quarante minutes » États-Unis Le « calvaire » d’un condamné exécuté par injection relance la polémique. L’agonie sans précédent d’un condamné à mort exécuté mercredi dans l’Arizona et qui a mis près de deux heures à mourir a relancé aux États-Unis la violente polémique sur l’injection létale comme méthode d’exécution. Joseph Wood, 55 ans, condamné pour le double meurtre de son ancienne petite amie et du père de celle-ci en 1989, a été déclaré mort 117 minutes après le début de l’injection, au lieu d’une dizaine de minutes habituellement. Il a « haleté », « grogné », « suffoqué et cherché sa respiration pendant environ une heure et quarante minutes », a dénoncé son avocat Dale Baich, qui est même allé jusqu’à déposer un recours en urgence devant la Cour suprême pour qu’elle arrête l’exécution, alors que le prisonnier était encore en vie plus d’une heure après l’injection. « L’Arizona semble avoir rejoint plusieurs autres États irresponsables dans une horreur qui était absolument prévisible », a fustigé Me Baich, rejoint immédiatement par une cascade de dénonciations. « Les Américains en ont marre de cette barbarie », a tonné Diann Rust-Tierney, de la Coalition nationale pour abolir la peine de mort. « Nous sommes tout simplement incapables de mettre en œuvre la peine capitale de manière humaine », a-t-elle dit, en parlant du « calvaire » du condamné. Le mélange de produits utilisés, l’anesthésiant Midazolam combiné à de l’Hydromorphone, un dérivé de la morphine, était le même que celui utilisé lors d’une exécution qui avait mal tourné en janvier en Ohio, au cours de laquelle le condamné s’était agité et avait gémi pendant 26 minutes. La gouverneure de l’Arizona, Jan Brewer, a de son côté défendu la légalité de l’exécution tout en se déclarant inquiète de sa durée et a ordonné une enquête : « Une chose est certaine, le prisonnier Wood est mort de manière légale et n’a pas souffert selon des témoignages et des conclusions médicales. » De son côté, la famille de la victime a également re- jeté l’idée que le condamné ait souffert une longue agonie. « Une souffrance insupportable, c’est de voir votre père et votre sœur dans une mare de sang », a lancé la sœur et fille des victimes, Jeanne Brown, qui a assisté à l’exécution. « Cet homme le méritait. Je ne crois pas qu’il cherchait de l’air. Moi, il m’a semblé qu’il ronflait. » Un journaliste qui assistait à l’exécution a cependant dit que le condamné avait haleté plus de 640 fois pendant les deux heures. Lever le voile du secret Au cours des dernières 24 heures, le condamné avait déposé plusieurs recours devant les tribunaux de l’Arizona et jusqu’au plus haut niveau de la justice, pour contester le voile du secret qui entoure la procédure d’injection létale dans cet État, comme dans nombre d’autres pratiquant la peine capitale. À l’instar de nombreux condamnés avant lui, il avait dénoncé les risques de souffrances anticonstitutionnelles qu’il risquait de subir lors de son exécution, en l’absence d’informations sur les produits utilisés, leur origine, leur méthode de fabrication et sur les qualifications du personnel chargé de les injecter. Ses ultimes appels ont été rejetés, la Cour suprême les ayant repoussés par deux fois en moins de 24 heures, comme elle l’avait fait pour ses recours précédents et l’Arizona, qui n’avait procédé à aucune exécution cette année, s’était refusé à dévoiler les détails de sa procédure. Lundi, une cour d’appel de l’Arizona avait donné de nouveaux espoirs aux condamnés et aux abolitionnistes, en suspendant temporairement l’exécution de Joseph Wood, estimant qu’il ne pouvait être mis à mort tant que persisterait le secret de la procédure. Son président, Alex Kozinski, avait même estimé que « la guillotine serait sans doute préférable », mais avait jugé finalement « le peloton d’exécution plus prometteur », car l’injection létale, « trompeuse », « masque la brutalité des exécutions en leur donnant un air serein et paisible ». Rapport Plus de 2,2 milliards de pauvres ou proches de la pauvreté dans le monde Plus de 2,2 milliards d’êtres humains sont pauvres ou proches de la pauvreté dans le monde, un nombre qui risque d’augmenter au gré des crises financières et catastrophes naturelles, a averti l’Onu hier. Dans son rapport 2014 rendu public à Tokyo, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) cite le prix des denrées alimentaires et les conflits violents comme autres facteurs aggravants de la pauvreté. « Si vous être pauvre, vous êtes moins capable d’encaisser et gérer tous ces chocs. Beaucoup de barrières se dressent devant vous », a expliqué à des journalistes Khalid Malik, l’auteur principal du rapport. Même si globalement la pauvreté recule dans le monde, le Pnud met en garde contre les inégalités croissantes ainsi que des « vulnérabilités structurelles » qui, selon l’agence, constituent des « menaces sérieuses » dans la lutte contre ce fléau. « Éliminer l’extrême pauvreté n’est pas seulement arrivé à zéro, encore faut-il rester à ce niveau », écrit l’organisation spécialisée de l’Onu dans ce document intitulé « Progrès humain durable : réduire les vulnérabilités et construire la résilience ». « Il faut spécifiquement protéger celles et ceux qui sont menacés par des catastrophes naturelles, des changements climatiques ou des chocs financiers. Mettre au cœur de notre agenda de développement la réduction de ces vulnérabilités constitue le seul moyen de s’assurer que le progrès est résilient et durable », peut-on y lire. « C’est la première fois que ces concepts ont été accouplés dans l’opti- que du développement », a déclaré Helen Clark, la directrice du Pnud, lors de la présentation du rapport. D’ici à 2015... « Assurer une protection sociale de base aux pauvres du monde entier coûterait moins de 2 % du PIB mondial (...) Une protection sociale de base est abordable tant que les pays à faible revenu redistribuent des fonds et accroissent leurs ressources internes, et ce avec l’appui de la communauté des donateurs internationaux », poursuit le rapport selon lequel environ 1,2 milliard de personnes vivent avec l’équivalent de 1,25 dollar voire moins par jour. Le Pnud estime que près de 1,5 milliard de personnes vivent dans la pauvreté, réparties dans 91 pays en voie de développement, et que 800 millions sont juste à la frontière de la pauvreté. Le rapport insiste également sur le fait que le chômage est souvent accompagné d’un accroissement de la criminalité, de la violence, de la consommation de drogue et de suicides. « En s’attaquant à ces vulnérabilités, tout le monde pourra partager le progrès, et le développement deviendra bien plus équitable et durable », écrit Helen Clarken en préambule du rapport. Pour sa part le Premier ministre japonais Shinzo Abe a rappelé que l’échéance pour les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) approchait rapidement : Ces objectifs définis en 2000 visent à réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim dans le monde d’ici à la fin 2015. (Source : AFP) 12 Sports vendredi 25 juillet 2014 Cyclisme Tennis Dixième journée du tournoi Open de l’ATCL Pinot et Péraud sur le podium derrière l’intouchable Nibali Tour de France L’Italien a gagné la 18e étape, sa quatrième et la dernière de montagne, en s’imposant dans les Pyrénées. Plus rien ne semble devoir menacer sa victoire à l’arrivée finale. Deux Français, Thibaut Pinot et Jean-Christophe Péraud, ont pris place sur le podium virtuel du Tour de France derrière l’intouchable maillot jaune, l’Italien Vincenzo Nibali, vainqueur hier à Hautacam de la 18e étape, la dernière de montagne. L’ultime ascension des Pyrénées a laissé intact le suspense pour la fin du Tour, dans la perspective du contre-la-montre de Périgueux. À distance de Nibali qui a porté son avance à 7 min 10 sec sur Pinot, le jeune (24 ans) grimpeur désormais deuxième. Le « Requin » confiant Le Français, qui a tout donné sur la fin pour grignoter quelques secondes supplémentaires, possède un avantage trop mince pour être une sécurité. L’Espagnol Alejandro Valverde, qui a reculé de la deuxième à la quatrième place, pointe à 15 secondes et Jean-Christophe Péraud, a priori le meilleur rouleur des trois, à 13 secondes. « Nibali est intouchable », a déclaré Pinot qui n’a pas cherché à suivre quand le maillot jaune a attaqué dans la première partie de la montée finale. Le champion d’Italie a réagi derrière l’Américain Chris Horner, le vainqueur de la dernière Vuelta, à l’approche des 10 derniers kilomètres. Le Sicilien a débordé aux 8 kilomètres l’Espagnol Mikel Nieve, rescapé d’une longue échappée, qu’il a passé sans un regard. Il s’est dirigé ensuite vers son quatrième succès d’étape, après ceux acquis à Sheffield (2e étape), La Planche des Belles Filles (10e étape) et Chamrousse (13e étape). Sur la ligne, installée à 1 520 mètres d’altitude, Nibali a précédé Pinot de 1 min 10 sec et a savouré son « immense bonheur ». « Une victoire d’étape dans les Pyrénées, j’y tenais », a déclaré le « Requin » de Messine en reconnaissant être « confiant » désormais, à trois jours de la victoire finale. Dans cette ultime journée de montagne, les favoris ont attendu la montée finale de Hautacam pour s’expliquer. Ils ont laissé un groupe de 20 coureurs prendre les devants pour aborder le Tourmalet avec quatre minutes d’avance. Sur les pentes du Géant des Pyrénées (17,1 km à 7,3 %), Mikel Nieve et Blel Kadri se sont détachés après une première accélération de Sylvain Chavanel. Au sommet, Kadri a basculé devant son compagnon, qui était pourtant apparu plus à l’aise durant l’ascension. Valverde limite Dans la descente, Valverde a foncé. Attendu par ses deux coéquipiers présents dans l’échappée (Herrada, Izagirre), le Murcian a pris une vingtaine de secondes au peloton. Mais il s’est relevé dans la vallée pour grimper Hautacam avec ses adversaires directs. Valverde, mis à mal par l’attaque de Pinot avant les 5 derniers kilomètres, a lutté pour limiter la perte de temps. Péraud, à l’énergie, s’est accroché au sillage de Pinot, avec l’Américain Tejay Van Garderen. Le trio est revenu aux 3 kilomètres sur le Polonais Rafal Majka, qui avait tenté de contre-attaquer derrière Nibali. Dans les derniers hectomètres, Pinot a grappillé quelques secondes supplémentaires en prenant la deuxième place, à 1 min 10 sec du vainqueur du jour. Majka, derrière lui, a sauvé son maillot à pois de meilleur grimpeur. (Source : AFP) Voici les résultats des rencontres disputées hier sur les courts de l’ATCL à Kaslik : Double juniors Chahoud-Slaiby battent Kolee-Koleen (6-1, 7-5). Voici par ailleurs les convocations pour la journée d’aujourd’hui : Garçons moins de 14 ans Kevin Shahoud vs Jalal Sadek Filles moins de 12 ans Nour Deeb vs Myriam Massoud ou Valérie Bejjani Filles moins de 18 ans Tracy Daoud ou Sarah Nassif vs Leticia Obeid Simple hommes Yakoub Makhzoumi vs Amer Naw Giovani Samaha vs Thomas Will Double hommes Will-Slaiby ou Makhzoumi-Naw vs Abou ChahineSamaha ou Chaker-Alayli Simple dames Nancy Karaky vs Yasmine Sahyoun ou Kate Saadé Vétérans plus de 45 ans Mark Keserwani vs Élie Mouhasseb Vétérans plus de 55 ans Tony Rizk vs Georges Kabalan. Karaté Session de formation sous la houlette du shihan Yaguchi, 9e dan Le séminaire de l’ISKF s’est tenu au Collège Champville. Le « Requin » de Messine, sur la plus haute marche du podium, a reconnu être « confiant » désormais, à trois jours de la victoire finale. Jeff Pachoud/AFP sence du représentant de M. Araiji, Assaad Seif, et de l’attaché commercial japonais. Un autre dîner a été donné par l’ambassadeur du Japon en son domicile de Yarzé. Cette session de formation, donnée dans les locaux du Collège Champville de Dik el-Mehdé, était ouverte aux karatékas de tous les âges et de tous les niveaux. Elle a été suivie d’une série d’examens et d’octrois de ceintures et de dan à près de cent entraîneurs et élèves de l’ISKF-Liban. C’est sous le double parrainage du ministre de la Culture, Rony Araiji, et de l’ambassade du Japon, que l’association Kokushokuren-Liban a organisé sa XIVe session de formation annuelle de karaté, sous la houlette du shihan (grand maître) Yutaka Yaguchi (ceinture noire, 9e dan), président du comité technique de la Fédération internationale de karaté – shotokan ISKF. Un dîner a été donné en l’honneur de M. Yaguchi au club Spring Hills il y a quelques jours, en pré- Météo Liban 13/22° 23/30° 21/26° 20/30° 20/30° 24/32° 20/30° 22/30° Nibali a précédé Pinot de 1 min 10 sec sur la ligne d’arrivée, savourant son « immense bonheur ». « Une victoire d’étape dans les Pyrénées, j’y tenais », a déclaré le vainqueur du jour. Vent S-O – 10 à 35 km/h. Humidité 60 à 80 %. Visibilité bonne sur le littoral, moyenne en montagne. Mer moyennement agitée, 28°. Alix Guigon/AFP Le classement général Vincenzo Nibali, en tête dans la descente, a remporté sa quatrième victoire d’étape et conservé son maillot jaune de leader du Tour. Lionel Bonaventure/AFP 1. Vincenzo Nibali (Ita/Ast) 80h45’45’’ 2. Thibaut Pinot (Fra/Fdj) à 7’10’’ 3. Jean-Christophe Péraud (Fra/Alm) à 7’23’’ 4. Alejandro Valverde (Esp/ Mov) à 7’25’’ 5. Romain Bardet (Fra/Alm) à 9’27’’ ... 13. Jürgen Van den Broeck (Bel/Ltb) à 29’58’’ ... 17. Chris Horner (É-U/Lam) à 39’28’’ 18. Mikel Nieve (Esp/Sky) à 41’34’’ ... 29. Tony Gallopin (Fra/Ltb) à 1h24’55’’ 42. Thomas Voeckler (Fra/Euc) à 1h54’08’’ 45. Rafal Majka (Pol/Tin) à 2h07’50’’ ... 63. Peter Sagan (Svk/Can) à 2h48’43’’ ... 78. Blel Kadri (Fra/Alm) à 3h06’35’’ ... José Joaquin Rojas (Esp/Mov) hors course Heinrich Haussler (Aus/Iam) abandon. À Singapour, « tolérance zéro » contre les matches truqués Justice Un homme d’affaires condamné à trois ans de prison ferme pour avoir soudoyé trois arbitres de football libanais en leur proposant les services de prostituées. Un homme d’affaires a été condamné hier à Singapour à trois ans de prison ferme, pour avoir corrompu trois arbitres libanais en leur proposant d’arranger le résultat de matchs de football en échange des services de prostituées. Éric Ding Si Yang, propriétaire de discothèque âgé de 32 ans, avait été reconnu coupable lors d’une précédente audience, le 1er juillet, d’avoir versé des pots-de-vin à l’arbitre Ali Sabbagh (35 ans) et à ses deux assistants, Ali Eid (34 ans) et Abdallah Taleb (38 ans), avant un match qu’ils devaient arbitrer l’an passé dans la ville-État. « L’objectif final était d’inciter les arbitres à prendre des décisions erronées sur le terrain, qui profitent aux organisateurs de matchs truqués », a déclaré le président du tribunal de district Toh Yung Cheong, soulignant que de tels agissements contribuaient à ternir la réputation de Singapour, devenu un endroit connu pour l’organisation de matches truqués. L’homme d’affaires avait nié avoir commis des faits répréhensibles dans cette affaire, affirmant qu’il était un journaliste free-lance « s’intéressant aux matches truqués » pour un journal populaire local. Mais le re- présentant du parquet avait écarté cette version et réclamé une peine allant jusqu’à six ans d’emprisonnement. « Ce tribunal peut montrer à la communauté internationale notre mépris collectif à l’égard des matches truqués en infligeant une sanction sévère qui serait une déclaration très forte et sans ambiguïté montrant que les matches truqués et la corruption dans le sport n’ont pas leur place à Singapour », avait souligné le parquet dans son réquisitoire. Estimant que trois ans de prison ferme était une sanction trop clémente, le parquet a indiqué qu’il ferait appel du jugement. Coupables... Les trois arbitres libanais avaient été arrêtés en avril 2013, avant de pouvoir se rendre au stade pour arbitrer un match de la Coupe des Confédérations asiatiques entre le club singapourien Tampines Rovers et la formation indienne Bengale oriental. Tous trois avaient été condamnés dans un autre procès au cours duquel ils avaient plaidé coupable. L’arbitre s’est vu infliger six mois de prison ferme, tandis que les deux assistants ont été condamnés à trois mois ferme. (Source : AFP) Temps stable sur le BMO. Le temps sera aujourd’hui et demain partiellement nuageux, brumeux en montagne, avec une légère baisse des températures. Moyen-Orient Abou Dhabi 32/41° Dubaï 32/40° Amman 19/31° Istanbul 23/26° Ankara 19/36° Le Caire 22/37° Bagdad 31/46° Mascate 31/37° Damas 18/32° Nicosie 22/34° Djeddah 29/33° Riyad 29/38° Doha 32/44° Téhéran 28/39° International Alger 24/33° Marrakech 20/36° Amsterdam 17/27° Marseille 19/29° Athènes 23/27° Milan 19/29° Berlin 19/32° Minsk 13/26° Bucarest 18/30° Montréal 19/28° Budapest 19/29° Moscou 11/22° Buenos Aires 1/12° Munich 15/25° Bruxelles 16/26° New York 22/28° Copenhague 18/23° Paris 18/28° Dublin 15/18° Prague 17/27° Genève 17/27° Rio de Janeiro 21/25° Kiev 16/28° Rome 21/29° Lisbonne 18/23° Tunis 22/31° Londres 17/29° Varsovie 18/29° Madrid 20/36° Vienne 18/29° Sports 13 vendredi 25 juillet 2014 Formule 1 GP de Hongrie : avantage Rosberg, service Hamilton que. Quatre pole positions et quatre victoires en sept visites sur le Hungaroring près de Budapest, ce circuit est objectivement le plus profitable du calendrier pour Hamilton. « Il convient bien à mon style de pilotage, et je m’y sens toujours très soutenu », di- Le duel entre le leader allemand du championnat du monde de formule 1, Nico Rosberg, et son coéquipier Lewis Hamilton, 2e à 14 points, peut à nouveau rebondir dimanche au Grand Prix de Hongrie, sur un circuit qui a souvent réussi au Britanni- sait Lewis dimanche dernier, après sa 3e place en Allemagne au terme d’une remontée phénoménale. Gros avantage pour l’auteur de la pole position, il est très difficile de doubler sur le tourniquet du Hungaroring (4,3 km) où il n’y a qu’une Les préparatifs vont bon train à la veille des premiers essais libres sur le Hungaroring, à commencer par les pneus. Attila Kisbenedek/AFP seule véritable ligne droite, celle des stands. C’est ce qui s’est passé trois fois sur quatre pour Hamilton, lors de sa première victoire en 2007 et lors des deux dernières en 2012 et 2013. Pour reprendre une métaphore utilisée à Silverstone par le même Hamilton, son duel avec Rosberg ressemble de plus en plus à un match de tennis en cinq sets, dans un tournoi du grand chelem. Après dix manches de 2014, on peut dire que l’on est au milieu du troisième set, au moment où tout peut basculer. Rosberg mène aux points (190-176), mais Hamilton mène 5-4 au nombre de victoires alors qu’il a abandonné deux fois (Australie, Canada), contre un seul abandon pour Rosberg (Silverstone). Enfin, Rosberg vient de prendre l’avantage au nombre de pole positions (5-4). C’est très serré et 100 000 fans sont attendus dimanche pour cette nouvelle édition de ce qui a été, historiquement, le premier GP de F1 organisé derrière le rideau de fer, en 1986. Et aussi le tout premier GP remporté par Hamilton au volant d’une Flèche d’argent de l’écurie Mercedes-AMG. Un autre souvenir marquant Porsche rachète le circuit de Kyalami en Afrique du Sud Le célèbre circuit automobile de Kyalami, près de Johannesburg en Afrique du Sud, a été vendu aux enchères hier au constructeur de voitures de sport allemand Porsche pour 205 millions de rands (14,5 millions d’euros), échappant à l’appétit des promoteurs immobiliers. « C’est Porsche South Africa qui a emporté l’enchère », a ainsi annoncé le commissaire-priseur Joff Van Reenen après la vente, organisée à Johannesburg. Le terrain de 72 hectares, mis en vente à la suite de la liquidation de la société qui l’exploitait, aurait pu être acheté par un promoteur. Entre Johannesburg et Pretoria, Kyalami est en effet situé dans une banlieue en plein développement où lotissements, immeubles de bureaux et centres commerciaux se multiplient. « Kyalami est sauvé, et c’est la principale raison pour laquelle je l’ai acheté – et aussi pour le sport automobile sud-africain. Ça aurait été une tragédie si le circuit avait été perdu », a com- menté le directeur général de Porsche South Africa, Toby Venter. Il a assuré au site spécialisé Wheels24 que son but est de « préserver un circuit à Kyalami aussi longtemps que possible ». « Nous allons intégrer des départements de Porsche SA avec le circuit, mais d’autres constructeurs sont tout à fait les bienvenus aussi », a-t-il ajouté. La vente elle-même n’a pas duré deux minutes, et les enchères n’ont guère décollé au-delà du prix minimum de 200 millions de rands. Porsche l’a emportée au téléphone. « Il est difficile de dire » si le terrain valait plus, a reconnu Lance Chalwin-Milton, codirecteur de la maison de ventes High Street Auction Company. « Sa valeur est exactement ce qui a été dit aujourd’hui : si quelqu’un avait pensé qu’il valait plus, il aurait dû venir enchérir, ce qui n’a clairement pas été le cas. » S’il s’est dit heureux de la conclusion de l’enchère du jour, Les résultats du Loto n° 1 216 9 10 24 27 32 39 26 1er rang (6 bons numéros) : pas de grilles gagnantes 2e rang (5 bons numéros + 1 complémentaire) : pas de grilles gagnantes 3e rang (5 bons numéros) : Valeur totale des lots : 61 960 050 LL Nombre de grilles gagnantes : 29 Lot pour chaque grille : 2 106 760 LL 4e rang (4 bons numéros) : Valeur totale des lots : 61 960 050 LL Nombre de grilles gagnantes : 1 274 Lot pour chaque grille : 47 956 LL 5e rang (3 bons numéros) : Valeur totale des lots : 151 400 000 LL Nombre de grilles gagnantes : 18 925 Lot pour chaque grille : 8 000 LL Sommes cumulées du 1er rang pour le prochain tirage n° 1217 : 3 254 881 309 LL Sommes cumulées du 2e rang pour le prochain tirage n° 1217 : 130 245 271 LL. Les résultats du Zeed n° 1 216 Numéro gagnant : 46362 1er rang : 28 815 055 LL Numéro gagnant : 46362 Montant total des lots : 28 815 055 LL Nombre de billets gagnants : 1 Lot unitaire par billet : 28 815 055 LL Billets dont les numéros se terminent par : 6362 Lot unitaire par billet : 450 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 362 Lot unitaire par billet : 45 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 62 Lot unitaire par billet : 4 000 LL Cumul reporté du 1er lot Zeed : 75 000 000 LL. Les résultats du tirage numéro 28 de la Loterie nationale Gagnent 50 000 LL les souches se terminant par : 229 – 291 Gagne 3 000 LL tout billet se terminant par 8 Gagne 5 000 LL tout billet se terminant par 28 Gagne 10 000 LL tout billet se terminant par 032 Gagne 20 000 LL tout billet se terminant par 1234 – 3339 – 8333 Gagne 30 000 LL tout billet se terminant par 7427 Gagne 50 000 LL tout billet se terminant par 3685 Gagnent 1 000 000 LL les billets numéros 67596 – 34083 – 55157 – 20751 Gagnent 2 000 000 LL les billets numéros 93363 – 76352 Gagne 3 000 000 LL les billets numéros 82192 Gagne le gros lot de 75 000 000 LL le billet numéro 78892 de série B Gagne le lot correspondant de 15 000 000 LL le billet numéro 28705 de série B Gagne le lot correspondant de 7 500 000 LL le billet numéro 78892 de série B. M. Chalwin-Milton a cependant remarqué que des promoteurs avaient évalué le lot entre 300 millions et 400 millions de rands. Le circuit de Kyalami – « chez moi », en zoulou – était en pleine campagne quand il a ouvert en 1962. Très rapide, il a accueilli des courses de formule 1 de 1967 à 1985, avant de disparaître du championnat du monde pour cause de boycott contre le régime raciste de l’apartheid. Deux courses ont encore été organisées en 1992 et 1993 dans la foulée de la libération de Nelson Mandela, mais une faillite du promoteur a mis un terme à l’aventure sud-africaine de la F1. L’Autrichien Niki Lauda a gagné trois fois à Kyalami, et le Français Alain Prost deux fois, dont la dernière course en 1993. Le circuit, actuellement long de 4,261 km, a accueilli sa dernière compétition internationale en mai 2010 avec la 6e course du championnat du monde de Superbike. dans la carrière du champion du monde 2008 qui est aussi un grand sentimental. Williams risque de souffrir Comme à chaque course cette saison, les pilotes Mercedes sont favoris, et personne ne peut annoncer à coup sûr l’identité de celui qui montera aussi sur le podium. Depuis le début de la saison, Red Bull et Williams ont eu droit plusieurs fois à cet honneur, alors que Ferrari, McLaren et Force India ont dû se contenter de miettes sans lendemain. Dans la foulée du 300e podium de Williams en F1, on pourrait logiquement s’attendre à un 4e podium d’affilée pour la révélation finlandaise de la saison, Valtteri Bottas. Sauf que sa monoplace, très rapide en ligne droite et très efficace dans les grandes courbes, ne sera pas forcément à l’aise sur le Hungaroring. En revanche, une nouvelle « perf » de Daniel Ricciardo au volant de sa Red Bull à moteur Renault, ou même un retour en grâce de la Scuderia Ferrari ou des McLaren, n’est pas à exclure, tout comme une course solide des Force India. Après le rendez-vous hongrois, tout le monde aura droit à trois semaines de vacances, dont 15 jours avec interdiction formelle d’aller au bureau ou à l’usine, sous peine de constat d’huissier. Raison de plus pour frapper un grand coup au Hungaroring, avant de se reposer un petit peu. Rossi pilote de réserve de Marussia Par ailleurs, l’Américain Alexander Rossi (22 ans) est le nouveau pilote de réserve de Marussia, a annoncé hier l’écurie russe, à la veille des premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie. Rossi rejoint les titulaires, le Français Jules Bianchi et le Britannique Max Chilton, avec comme premier objectif de participer avant la fin de la saison à une ou plusieurs séances d’essais libres du vendredi matin. Le jeune Américain était pendant deux saisons pilote d’essai et de réserve de Caterham, la grande rivale de Marussia, et avait notamment roulé sur le circuit d’Austin, le vendredi matin du GP des États-Unis. Il a aussi couru en GP2 pour Caterham Racing, la filiale de Caterham F1. Marussia, actuellement 10e sur 11 du championnat du monde des constructeurs, avait la saison dernière comme pilote de réserve le Vénézuélien Rodolfo Gonzalez, en vertu d’un accord avec le pétrolier PDVSA également sponsor de Pastor Maldonado chez Lotus. (Source : AFP) Grand retour à Mexico, en 2015, sur un circuit rénové La ville de Mexico accueillera à nouveau un Grand Prix du Mexique de formule 1 à partir de 2015, après une interruption de 23 ans, a indiqué le maire de la ville, Miguel Angel Mancera, lors d’une conférence de presse, confirmant des informations publiées dans la presse locale. Il aura lieu en octobre ou novembre 2015 sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez, qui avait accueilli le dernier GP du Mexique en 1992, grâce à un contrat de cinq ans avec cinq ans de plus en option, signé par la compagnie CIE, gestionnaire du circuit, avec la société Formula One Management (FOM), toujours dirigée par Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1. Le maire de Mexico fonde son optimisme sur les 520 millions de téléspectateurs qui suivent régulièrement le championnat du monde de F1 et en comparant Mexico à d’autres grandes villes, comme Barcelone, Melbourne, Singapour, Monaco et Abou Dhabi, qui accueillent la F1 chaque année. Mexico avait été cité dans le calendrier initial de 2014 par la Fédération internationale de l’automobile (FIA), avant d’être finalement retiré, le délai pour effectuer les travaux de rénovation étant insuffisant. « C’est le bon moment pour la F1 et pour Mexico, et je suis sûr que ça sera profitable pour les deux parties, pendant de nombreuses années », a déclaré Bernie Ecclestone dans un message vidéo. Deux pilotes mexicains sont présents depuis l’an dernier en F1, Esteban Gutiérrez (Sauber) et Sergio Pérez (Force India), grâce au soutien financier d’entreprises locales et du milliardaire mexicain Carlos Slim. La secrétaire d’État au Tourisme, Claudia Ruiz Massieu, espère 2 milliards de dollars de retombées économiques, sur la période 2015-2019, ainsi que la création de « plus de 18 000 emplois directs et indirects ». Mme Ruiz Massieu a aussi annoncé « un effort d’investissement public et privé de 72 millions de dollars par an », notamment pour procéder à une « rénovation complète » du circuit Hermanos Rodriguez, construit en 1962, qui va être confiée au groupe allemand Hochtief. Selon Alejandro Soberon, le président de CIE (Corporacion Interamericana de Entretenimiento), le nouveau tracé « maintiendra l’essence originale du circuit, mais sera à la fois plus exigeant et plus sûr pour les pilotes ». Football Transferts Vorm et Davies passent de Swansea à Tottenham Tottenham a annoncé la signature de deux internationaux de Swansea, le gardien néerlandais Michel Vorm et le défenseur gallois Ben Davies, pour 4 et 5 ans respectivement. Vorm (30 ans), arrivé en 2011 à Swansea alors promu en Premier League, s’était rapidement imposé comme titulaire dans l’équipe vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2013. Il a fait partie de la sélection néerlandaise au Mondial. Davies (21 ans) est un espoir déjà confirmé, qui compte 10 sélections avec le pays de Galles. Il avait signé son premier contrat « pro » à Swansea en 2011 et avait pris part à la victoire en Coupe de la Ligue. Jefferson Montero à Swansea L’ailier équatorien Jefferson Montero a signé pour 4 ans à Swansea City, a annoncé le club de Premier League. Montero (24 ans), qui évoluait au club mexicain de Morelia, peut occuper les flancs gauche et droit de l’attaque. Passé par Villarreal en Espagne, il a disputé en tant que titulaire les trois matchs de groupe de l’Équateur au Mondial. Le montant du transfert n’a pas été révélé. L’attaquant international est la sixième recrue estivale pour le club gallois, qui a enregistré notamment les arrivées de Gylfi Sigurdsson, en provenance de Tottenham, et de l’ex-Lyonnais Bafétimbi Gomis. Le club gallois a par ailleurs annoncé le départ du milieu offensif espagnol Alejandro Pozuelo pour le Rayo Vallecano, dans le cadre d’un transfert dont le montant n’a pas non plus été révélé. Luxemburgo entraîneur du Flamengo... pour la 4e fois Vanderlei Luxemburgo a été nommé entraîneur du Flamengo de Rio de Janeiro, qu’il avait déjà dirigé auparavant à trois reprises et qui traîne actuellement à la dernière place du championnat du Brésil. Luxemburgo (62 ans), défenseur latéral de 1972 à 1992, devenu entraîneur après une blessure et qui n’a quitté le Brésil qu’une saison, pour entraîner le Real Madrid en 20042005, avait été limogé en novembre dernier par le grand rival de Flamengo, Fluminense, qui a frôlé la relégation. Il succède à Ney Franco, écarté après la défaite par 4-0 face à l’Internacional. Ancien sélectionneur du Brésil (1998-2002), Luxemburgo a été cinq fois champion du Brésil comme entraîneur avec Palmeiras (1993 et 1994), les Corinthians (1998), Cruzeiro (2003) et Santos (2004). Aurier prêté un an au Paris SG Le défenseur international ivoirien Serge Aurier a été prêté par Toulouse (1re div. française) au Paris SG « pour une saison avec option d’achat », a annoncé le club parisien. Le joueur de 21 ans, élu meilleur latéral droit de la saison passée en championnat de France, sort d’un Mondial remarquable sur le plan personnel, malgré l’élimination de la Côte d’Ivoire dès le premier tour. Aurier, qui portera le numéro 19, est la deuxième recrue estivale du PSG après David Luiz, l’ancien défenseur central de Chelsea. En outre, le club double champion de France a cédé l’arrièredroit Christophe Jallet à Lyon pour 750 000 euros. Brésil Taffarel entraînera les gardiens du sélectionneur Dunga Claudio Taffarel (48 ans), le gardien du Brésil champion du monde en 1994, sera l’entraîneur des gardiens du nouveau sélectionneur Dunga, a annoncé ce dernier. Taffarel exerçait déjà cette fonction à Galatasaray (Turquie). Dunga, capitaine de l’équipe du Brésil qui avait conquis le quatrième titre aux ÉtatsUnis et nommé mardi nouveau sélectionneur du Brésil, a révélé les noms de son équipe de travail dans un message publié sur le site web de la Confédération brésilienne de football (CBF). « Nous avons appelé quelques champions du monde pour que la Seleçao ait un ADN de champion, pour transmettre cette expérience et cette qualité », a souligné Dunga, qui a repris les rênes de la Seleçao après l’avoir déjà dirigée de 2006 à 2010. Angleterre La Premier League va entrer « en direct » au cinéma Des salles de cinéma américaines vont retransmettre en direct des rencontres de la Premier League anglaise lors de la saison 2014-2015, aux termes d’un partenariat entre le groupe audiovisuel NBC Sports et la société Fathom Events. NBC Sports, qui détient les droits de retransmission du championnat d’Angleterre aux États-Unis, assurera ainsi des « directs » dans une série de salles à travers le pays. Le premier est programmé le 16 août. Outre le match, les spectateurs auront droit à « des productions spéciales à la mi-temps » avec interviewes, analyses et images exclusives en direct d’Angleterre, selon Fathom Events, spécialisée dans la production de programmes d’animation pour salles de spectacles. Matchs amicaux Manchester United « cartonne » contre L.A. Galaxy L’équipe de Manchester United n’a pas fait de détail contre les joueurs du Los Angeles Galaxy, les hommes nouvellement entraînés par Luis Van Gaal s’imposant 7 à 0 dans un Rose Bowl Stadium à Pasadena où s’étaient pressés plus de 86 000 spectateurs. Sous la direction du technicien néerlandais, qui a entraîné les Pays-Bas jusqu’en demi-finale au Mondial, trois joueurs mancuniens ont réussi un doublé : Wayne Rooney en fin de première période, Reece James (62e et 84e minutes de jeu) et Ashley Young, qui a inscrit deux buts en deux minutes en toute fin de match. L’autre équipe de Manchester, City, s’est également largement imposée contre le Sporting Kansas City 4 à 1, à Kansas City. L’AS Monaco a aussi obtenu une victoire relativement aisée contre le Nacional de Medellin 4 à 2, à Miami. Mondial 2018 Appels en Allemagne à retirer l’organisation à la Russie Des responsables politiques allemands ont appelé à retirer l’organisation du Mondial de football 2018 à la Russie, après le crash d’un avion malaisien attribué à un tir de missile depuis une zone contrôlée par des séparatistes prorusses en Ukraine. Mais le porte-parole adjoint du gouvernement, Georg Streiter, a balayé le sujet : « C’est dans quatre ans et je pense que nous avons des problèmes plus urgents », a-t-il déclaré. Les décisions sur la tenue du Mondial relèvent cependant uniquement de la Fifa. L’un de ses responsables, l’Allemand Theo Zwanziger, a exclu toute action contre la Russie, rappelant que « des contrats avaient été signés » et que « le boycott, dans le sport, avait rarement arrangé quoi que ce soit ». Mondial 2022 L’émir du Qatar évoque les préparatifs avec Blatter L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad alThani, s’est entretenu avec le président de la Fifa, Joseph Blatter, en visite à Doha à son invitation, des préparatifs du Mondial 2022, dont l’attribution à ce pays du Golfe a suscité la polémique. Ils ont également abordé des questions relatives aux réformes concernant le droit du travail afin de garantir le bien-être des migrants, employés sur des chantiers liés au Mondial, selon le site Internet de la Fifa. La polémique a enflé autour du riche émirat gazier depuis qu’il s’est vu attribuer l’organisation du Mondial 2022 : ses détracteurs invoquent la chaleur de l’été dans le Golfe, les conditions de travail, jugées inhumaines, des migrants dans ce pays et plus récemment des soupçons de corruption dans l’attribution de la Coupe du monde de football. Cameroun Plainte contre Eto’o pour « publications obscènes » sur Internet Le célèbre attaquant international camerounais Samuel Eto’o est l’objet d’une plainte pour « publications obscènes » déposée par une excompagne, dont les photos dénudées ont été diffusées sur Internet, ont annoncé à Yaoundé les avocats de la plaignante. La plainte d’Hélène Nathalie Koah, une hôtesse de l’air camerounaise, vise le footballeur pour « traite de personne, outrage privé à la pudeur, publications obscènes, proxénétisme, menaces sous conditions, chantage et déclarations mensongères ». Eto’o, lui, accuse la jeune femme de vouloir « l’embrouiller ». Eto’o et Hélène Koah ont entretenu une relation amoureuse de plusieurs années et « se sont séparés (récemment) en queue de poisson ». En mai dernier, Eto’o avait déposé plainte contre son examie, rappelle la presse camerounaise. Nigeria La Fédération prête à renouveler le contrat de Keshi La Fédération nigériane de football (NFF) est prête à entamer des discussions avec son sélectionneur national Stephen Keshi pour renouveler son contrat, a-t-elle indiqué. En poste depuis 2011, Keshi est arrivé en fin de contrat après le Mondial. Son nom a été cité depuis pour le poste vacant de sélectionneur de l’Afrique du Sud. Keshi (52 ans) a mené les Super Eagles en huitièmes de finale au Brésil (défaite 2-0 contre la France) après un troisième titre en Coupe d’Afrique des nations l’an dernier en Afrique du Sud. CAN 2019 La RD Congo retire sa candidature La RD Congo a retiré sa candidature à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 (CAN 2019), a indiqué la Fédération congolaise de football (Fecofa), sans donner les raisons de ce désistement. Par conséquent, la mission dans ce pays des experts de la Confédération africaine de football (CAF), prévue du 16 au 20 juillet pour une visite des différents sites devant abriter la compétition, a été annulée. La RD Congo qui n’a jamais organisé la CAN, était en concurrence pour cette 32e édition avec l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Zambie. 14 Détente vendredi 25 juillet 2014 SU|DO|KU Sudoku T difficile 26 Moyen Diabolique Sudoku moyen 413 Sudoku 5 moyen 410 2 1 4 5 8 7 3 2 6 7 3 2 9 4 5 6 7 1 7 8 6 89 1 29 5 3 2 83 2 9 5 4 1 3 7 2 9 6 1 5 8 4 3 9 8 3 7 2 6 9 1 4 7 6 4 4 1 8 3 9 5 6 7 5 7 2 6 4 17 9 8 6 1 98 3 37 2 8 44 5 39 2 6 8 4 5 5 2 4 13 3 4 7 5 5 6 2 8 8 1 2 Sudoku T Dif 25 9 3 5 2 8 7 7 6 1 4 3 9 4 2 8 6 1 5 3 7 9 5 6 1 2 1 6 8 9 4 8 5 4 7 2 3 6 9 2 3 4 8 5 8 3 1 7 6 1 4 7 9 5 2 Solution du précédent numéro 2 9 5 3 4 2 1 8 7 6 3 4 9 5 8 7 2 9 For more puzzles, visit www.krazydad.com/puzzles 1 1 4 6 2 8 5 9 3 7 8 2 4 7 5 3 6 1 9 5 7 1 4 9 2 3 6 8 Règle du jeu Sudoku moyen 414 7 3 4 2 6 9 8 5 1 9 1 5 3 4 8 7 6 2 Les motsfléchés fléchés d’Argos Mots 6 2 8 1 5 7 3 4 9 Belle Habileté Ordinaires Qui a saison 4 9 7 1 2 5 8 6 3 Arbre Bolet Lit deux côtés d’Australie comestible d’oiseau 1 9 7 8 2 5 4 3 6 Feuillet inséré 3 5 2 4 1 6 9 8 7 Officier 8Cela 7 3 6 9 2 5 1 4 explique... Conclue Mot de 1 accord8 2 4 9 5 3propriété 6 un7Aide à coudre Gâteau 5 7 8 2 9 3 6 1 4 Refusé moelleux Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases. à un examen apprêter Musique au rythme martelé Mis au pas Du firmament Sudoku moyen 416 Deuxième degré 7 8 9 6 forestières 2Espèces5 4 Carnet de notes 2 5 4 1 3 8 7 3 6 1 9 4 7 5 Poids de sable 5 9 7 2 8 6 3 Couvercle 1 3 6 7 5 4 2 4 qui 2Essaye,8 3 1 9 6 Ce contrôle t’appar6tient 7Constant5 8 9 2 1 Formation à l’armée 8 9 1 2 4 6 3 Fort homme 8Ami- 4 3 Promon5 7 1 9 donner, toire en mer Produit de boulanger Partie inférieure Ligament Monture grise 3 1 6 9 8 2 Recouvrir de mortier 1 4 Sidérée Jaune 9 8 analysé Dedans 5 7 3 7 5 6 Prendre 2 Appuie un caprice Gâterie bretonne Personnel masculin du poids MAINS MANIERE S B E V R T N E M M O C E R E I V E G E C N R E N N U A E L B A T E P S R R L S I Colorés en brun-jaune Sudoku T Dif 31 4 1 7 8 6 5 Épais serré 9 6 et8 7 2 3 Type Devant 5 2 3 4 Son 1 9 Bergès Excellence Amour de Zeus 7 9 5 6 en abrégé 3 1 8 4 6 5 7 2 1 3 2 9 4 8 9 6 4 1 5 7 3 5 1 2 8 6 2 7 8 3 9 4 3 E S I V A R M O N I E I E E I E T S E G E S S I A L I T N E E R M A O V S E C R X E ( ' 1 9M I 6 ) 9 ! 5 1 4 4 8 9 2 6 3 2 " longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite ou 4 8A U I I 5 3 E V N T6 R 4 S R E P 7 2 R I R E3 S 1 I O S E U9 O 7 D M8 R 6 O L G C 2 5 * 7 S 2 I S9 8 R5 T E B M3 1 4 O N de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. Sudoku T Dif 28 4 2 5 9 3 8 7 6 1 8 7 1 6 2 5 9 4 3 L’horoscope 9 3 6 4 1 BÉLIER 7 2 5 8 (21 Mars au 19 Avril) : Vos Problème n° 14 100 antennes psychiques fonctionnent à plein fait sur7 les affaires té5 4 9 1 rendement. 8 2La lumière 6 se3 nébreuses et vous évitez les pièges que l’on vous sur vos gardes. 2 1 3 5 tend.7Demeurez 6 4 8 9 TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Ne vous laissez pas distraire par l’accumulation 6 8 7 3 de petits 9 Ces 5 agacements 4 détails. 1 2ne sont que passagers. Plus vous ferez diligence, plus vous reprendrez vite la maîtrise de la situation. 1 9 8 2 5 4 3 7 6 GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Changement en perspective qui pourrait 7 6 4 8 vous9apporter 1 et 2 3 surprise 5 enchantement. Vous pourrez trouver auprès d’un nouveau partenaire 3 5 2 7 une 6sécurité1plus grande 8 sur9 les plans 4 émotif et financier. # $ % & ' ( ) * CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Ne vous reposez pas sur vos lauriers. Le succès sourit aux audacieux. Un défi de taille pourrait se présenter à vous. Faites porter vos efforts sur vos projets les plus chers. Sudoku T Dif 30 LION (23 Juillet au 22 Août) : Votre ! " # $ %2& '7( )6 * 3 1 attention 4 devra 9 se porter 5 sur8 votre vie de 3 4 VERTICALEMENT famille et vos travaux domestiques. C’est de votre - ! 2 # ! 3 3 ) . 3 A. Peuvent être de bonnes foyer que surgiront les difficultés et les bonnes couvertures 8 6 ou de mauvaises / , % ) .5% 8 6 3) ! 2 nouvelles. 7 9 6 1 4 douches. - B. Écrasée. Bien ob. / 6 ! 4 % 5 2 3 servé. - C. Transporter à la suite VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : 8 5 Vous 6devrez 7 à une 3 trop grande 5 2 4 % 1 2faire front 2 d’un accident. - D. Homme à 4 % % %93 4 crédulité de la part d’un membre de votre famille. tête de faucon. Ancienne mesu ! 3 - . ! 3 ) % re. la quadrature du cer9 8 4 son2erreur6mais en prenant 7Interdit 3 1 5 7 Faites-lui 9 comprendre grand soin de ne pas le vexer. ' 2 ! . # ( % , cle. - E. Met à mort. Port près de Rome. - F. Titre anglais. Grade. 5 9 5 4 BALANCE 6 5 - G. Quand tous y . / ) 2 %63 2 0 7 3 (23 1 Septembre 8 9 au 22 Préposition. Octobre) : Journée toute en douceur. ! 4 / . ' ! 5 3 3 sont… - H. Près de La Rochelle. Les choses viennent à vous facilement et vous Coopérative de l’ancienne Rusà craindre prises de 2 % * % 48 , ) % 4 1 9 7 les 3 4 % 6 n’avez 2 pas 1 5bec ou les affrontements. Profitez de ces heures et reposezsie. - I. Tenu à l’écart. Convient. $ 2 ! ! . % 3 3 % - J. La France d’en haut, 2 7 1 3 9 4 vous.8 SCORPION 7 5(23 Octobre 6 2 il fut un temps. au 21 Novembre) : Vous aurez le cœur à la 9 3Solution des mots fléchés 4 6 2 1 tendresse, 3 mais 9 manifester 7 de la 5 il 8 vous faudra prudence afin de ne pas tomber dans le piège de Au menu du précédent numéro propres sentiments. 1 8 2 3 4 1 7 5 8 9 vos6 Tarte aux raisins Solution du n° 14 099 ! " # $ % & ' ( ) * - ! 2 # ! 3 3 ) . 3 / , % ) . % 6 ) ! . / 6 ! 4 % 5 2 3 4 % % % 3 4 % 2 ! 3 - . ! 3 ) % ' 2 ! . # ( % , . / ) 2 % 3 0 5 9 ! 4 / . ' ! 5 3 3 2 % * % 4 , ) % % $ 2 ! ! . % 3 3 % (Référence : Petit Larousse 2004) SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 2 dl de jus de raisin, 150 g de sucre, 5 jaunes d’œufs, 2 dl de crème fouettée, un fond de tarte en pate brisée cuit, un petit verre de liqueur, grains de raisin, angélique. Préparez un sirop au grand filet (102-103°) avec le jus de raisin et le sucre. Battez les jaunes d’œufs avec une cuillerée à soupe d’eau froide. Versez le sirop peu à peu, sans cesser de fouetter. Lorsque le mélange a refroidi, ajoutez la crème fouettée. Garnissez le fond de tarte de cette préparation après l’avoir imbibé d’un mélange de liqueur et d’eau. Faites prendre au réfrigérateur. Décorez de grains de raisin et de morceaux d’angélique. Engendrées, imaginées VISITE VIVRE Solution du précédent mot secret : DROIT 1 3 6 Les mots croisés 8 7 7 O M G C Sudoku R O I P TE Dif U T26 R E T S I!R O"A D V R % T E $ 8 # 7N 4 5G O3 & 2 E O A E H C R A M I E I T E N R F U V 3 E H2M 5 E E 9L S6 R 1I U T I L E E E A R O E I E F 9 6 1 8 4 7 E I T A C T L M P R D E T N T R U S A 1 G E 8U 7 M E 2L E5 S 3E R R E I C I F F O E A T E M 5 3 6 4 1 9 E N D R O I T R R S F U F E L E R U O 4 T N9 E R2 E 7F F8 I 6 D R E A P P R I S E R A L N I A N G A F 6 F E 4N T8 V 1 I E2 A 5T P E R S O 2 N N5 E 9 N I 3R U 7 M 4E E M A N Q U E P I R E R V I 7 1 3 6 9 8 Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus HORIZONTALEMENT 1. Ouvertures pour… ouvertures. - 2. Armes à feu. - 3. Excepta. Il se présente avec des plumes colorées. Une entreprise. - 4. Ses membres sont élus au suffrage indirect. Après un avent. - 5. Organisme social. Soldat. Bas de gamme. - 6. Singulière. - 7. N’ont pas cessé de passer au rouge. Périodes. - 8. Destination de vacanciers. Peut désigner des cruches. - 9. Rebelles sur des têtes. Femme de la côte. - 10. Ensemble de choses. Cloche du départ. USAGE UTILE REGLE E C TABLE TACT TENUE TRACEE TRAITE PARLER PENSER PERMET PERSONNE POLITESSE PRESENTER PRIE LAISSER LIVRE E SALUER SAVOIR SERIE SERVIR SORTIR SOULEVE OBSERVE OCCASION OFFICIER INITIE INTERROMPRE INVENTE EGARD ENDROIT ENNUIE ENTIER REINE RENDRE RESPECT RESTE NOMBRE NOTE GAFFE GARDE GENS GESTE GROSSIER Chef de bande Consacrée à l’étude Mises bout à bout CEREMONIE CHAPEAU CIVILITE CODE COMMENT COURTOISIE Pour 6 personnes. Les vieilles coutumes Partie pincée FAILLE FEMME FLEUR FORME à suivre : Marche 5 MANIFESTER MANQUE MARCHE MEDITE MELES MENEE MENTIR À garder Gâteaux au rhum Faubert Sudoku T Dif 29 1 7 8 5 6 2 9 5 Parfum 3 2 7 4 9 1 de cuisine 9 6 4 1 3 8 7 3 8 1 4 5 6 2 7 Ne4pasmet 9 8 à laCuire 2poêle 1 3 les voiles 2 5 6 9 7 3 8 8 9 3 6 1 5 4 Manque Abrégés, 4 1 5de ferveur2 8 sommaires 7 6 6 2 7 3 9 4 5 Dons Juans Assujetti, enchaîné 4 Sudoku T Dif 27 4 3 8 7 9 6 2 5 7 1 4 8 2 9 N° 3763 9 6 2 3 5 1 4 Réfectoire En pépites Grande Ferme 3 2 6 Circuit1 4 5période8 le soulier 1 4 9 6 7 8 3 7 8 5 9 2 3 6 Donner d’un 2 1 3 5 mets 6 9 7 6 5 4 8 3 7 1 8 9 7 2 1 4 5 ENTOURE ENVERS EXISTE DELEGUE DESIR DIFFERENT DIRE Solution du précédent numéro 6 AFFAIRE AIDER APPRISE ASSISTER AVISE BESOIN 3 4 7 1 3 3 UN MOT DE 7 LETTRES : L’ÉTIQUETTE 1 9 6 1 2 Sudoku moyen 412 2 4 9 7 3 1 8 1 6 8 5 9 4 7 7 3 5 8 2 6 1 4 9 7 6 5 2 3 6 5 1 4 8 3 2 3 8 2 1 7 9 4 9 1 4 2 6 7 5 8 2 6 3 1 5 9 5 7 3 9 4 8 6 9 86 7 9 Le mot secret 2 9 4 5 1 6 8 7 2 4 8 9 1 3 5 7 6 8 3 2 7 9 4 1 6 5 Décembre) : Vous vous découvrez des goûts pour l’aventure, les voyages et le dépaysement total. Vous voulez briser les chaînes qui emprisonnent le quotidien. Sudoku T Dif 32 CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Quelqu’un cherche à vous nuire 7 4 2 3 dans 1 n’est9pas étrangère 8votre travail. 6 5 La jalousie à ce boycottage. Surveillez vos gestes et protégez 6 1 9 7 vos2arrières.5On vous 3 demandera 8 4des comptes. VERSEAU (20 Janvier au 19 Féconfiance à n’im3 8 5 9 porte1quivrier) : 4 Ne2faitesSi onpas 7 vous6propose une aujourd’hui. association d’affaires, refusez. Ce n’est pas le 4 9 3 6 moment 5 de7vous engager. 1 2 8 POISSONS (20 Février au 20 Mars) : meilleur 1 2 6 8 amoureux 4 Votre3 9ami vous 7 ses déboires 5 confie et menace de tout laisser tomber tant que ses malheurs l’accablent. Gardez votre calme, 5 7 8 2 ce sera 9 la meilleure 1 6façon4de l’aider. 3 9 6 4 5 7 2 8 3 1 2 3 1 4 6 8 7 9 5 8 5 7 1 3 9 4 6 2 Mode 15 vendredi 25 juillet 2014 Prefall Oscar de la Renta punk chic C’est une collection réjouissante que livre Oscar de la Renta pour cet automne, et d’abord au niveau de la palette, irrésistible avec ses couleurs fraîches, parme, vert feuille ou émeraude, jaune doré, rouge carmin et prune. Dans la foulée de sa collection printemps-été 2014 qui vient de déployer, avec ses broderies Renaissance, l’une des plus opulentes interprétations de la belle saison, certaines robes de l’automne sont elles aussi ornées de grands motifs fleuris en relief qui ne sont pas sans rappeler les traditions textiles asiatiques. Impression accentuée par la coupe de cheveux asymétrique et noir corbeau, un rien punk et contrastant brillamment avec le luxe de la collection. Les robes de soirée déploient de grands nœuds en taffetas complexes et contrastés. Les pantalons forment avec les tuniques des ensembles mordorés ou jouent les volumes avec un faux manteau sans manches ajusté et serré à la taille. Des silhouettes tout en grâce, féminines à souhait et qui réveillent une nostalgie liée à des icônes des années 40 ou, plus confusément, renvoient à un éternel féminin fusionnel et multiculturel en dehors du temps. Bonne nouvelle, Oscar de la Renta est désormais présent à Beyrouth chez Aïshti. Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Chaînes locales LBCI 07:00 Infos 08:30 Mind Your Language 09:00 La Boutique 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Bouab el-Rih 12:30 Ghazl el-Banet 13:30 Saheb el-Saãda 14:30 Infos 15:00 Bab el-Hara 6 15:50 Saheb el-Saãda 16:40 Bouab el-Rih 17:30 Saheb el-Saãda 18:50 Al-Haka’eb 19:53 Journal 20:40 Bab el-Hara 6 21:40 Al-Ekhwa 23:00 Saheb el-Saãda 23:30 Infos. 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 12:45 La prière du vendredi 13:30 Ossass el-Hayawan Fi el-Coran 14:00 Eh Bass Bass 14:30 Mood Min el-Dehek 15:00 Infos 16:00 Aajãeb al-Ossass Fi el-Coran 16:30 Taouk el-Banat 17:30 Kalam Aala Warak 18:30 Eh Bass Bass 19:00 Kheyr el-Kalam 19:30 Journal TF1 Silhouettes de la collection Oscar de la Renta Prefall 2014. La bougie Figuier et le parfum Philosykos de Diptyque. sion olfactive créée par Diptyque et déclinée en bougie, baptisée « Figuier », ou en parfum sous l’étiquette Philosykos. Juste irrésistible. Talent La robe « libanaise » de Kylie Minogue à « The Voice » Australia La chanteuse Kylie Minogue était spectaculaire dans un fourreau doré, décolleté au dos lors de la finale de l’édition australienne de The Voice. À l’heure où la presse mondiale poursuit son enquête pour révéler l’auteur de cette robe qui absorbait toutes les lumières, nous avons déjà la réponse. Il s’agit du couturier libanocanadien Michael D., un jeune talent qui joue déjà dans la cour des grands ! 17:35 Quatre mariages pour une lune de miel 20:00 Au pied du mur 21:00 Journal 21:55 Divertissement Ce soir, tout est permis avec Arthur 23:45 Secret Story. France 2 15:55 Tour de France en direct 19:50 N’oubliez pas les paroles 21:00 Journal 21:45 Les petits meurtres d’Agatha Christie 23:25 Les petits meurtres d’Agatha Christie. France 3 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 Thalassa: Un été en Manche 23:35 Frères d’armes. M6 18:35 Les reines du shopping 19:50 100% Mag 20:45 Le 19.45 21:05 En famille 21:50 Série Hawaii 5-0 23:40 Série Hawaii 5-0. Arte 18:20 Xenius 19:55 La Nouvelle-Zélande, un paradis sur terre 20:45 Arte journal 21:50 Téléfilm Tout seuls à deux 23:20 Le Mal. Une approche scientifique 00:15 Mon docteur indien 01:40 Court-circuit. Kylie Minogue habillée par Michal D., en compagnie du finaliste de « The Voice » Australia, Johnny Rollins. © The Dailymail TV5 Monde Europe Savoir-faire 08:50 Télématin 09:00 Le journal de RadioCanada 09:26 TV5 Monde le journal 09:39 64, rue du Zoo 09:51 Pok et Mok 09:58 Tendres agneaux 09:59 Dofus 10:12 Foot de rue 10:35 Flash 10:37 Silence, ça pousse! 11:03 Destination week-end 11:28 New York – New York 11:57 Flash 11:59 Dans la peau d’un chef 12:43 Plus belle la vie 13:10 Flash 13:12 À la di stasio 13:39 Nus et culottés 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Les limiers 15:49 Les limiers LVMH lance des programmes de formation dans le luxe l’École de la bijouterie-joaillerie de Paris (BJOP) accueillera « une classe LVMH » au sein du CAP « Art et technique de la bijouterie-joaillerie », a précisé LVMH. Les premiers étudiants sélectionnés trouveront un emploi chez Chaumet et Louis Vuitton, deux des maisons du groupe. En couture, LVMH a signé un partenariat avec l’École de la chambre syndicale de la couture parisienne (ECSCP) pour lancer la première promotion CAP « Couture Flou ». Les étudiants seront accueillis à partir de septembre par Dior Couture, Louis Vuitton, Le Bon Marché, Kenzo et Givenchy, a précisé LVMH. D’autres formations pourraient voir le jour, dont une en maroquinerie, probablement 20:30 Taouk el-Banat 21:30 Kalam Aala Warak 22:30 Mood Min el-Dehek 23:30 Khalli el-Sahra Enna 00:30 Eh Bass Bass 01:00 Taouk el-Banat 02:00 Kalam Aala Warak 03:00 Kheyr el-Kalam 03:30 Le Coran 06:00 W Rachet Meleh. OTV 08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Kass wa Aalam 14:15 Infos 14:45 Layali el-Ounss 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 17:45 Aa Nar Latifé 18:45 Daniella 19:45 Journal 20:30 Layali el-Ounss 23:00 Dehki Min el-Alb 23:30 Infos. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 09:15 MTV Alive 12:25 Clinic 14:00 Infos 15:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 Mini-studio 16:30 @ MTV 19:52 Journal 20:45 Feuilleton Law 21:45 Aachra Aabid Zghar 23:00 Wala Tehlam 23:30 General View 00:00 Infos. Chaînes câblées Les accents nourriciers du figuier chez Diptyque Le numéro un mondial du luxe LVMH a annoncé cet été la création de plusieurs programmes de formation aux savoir-faire, à commencer par la joaillerie et la couture, sous forme de contrats d’alternance rémunérés au sein des maisons du groupe. Objectif : assurer la transmission des savoir-faire, pourvoir aux besoins de développement du groupe et susciter des vocations dans un secteur où trouver de la main-d’œuvre qualifiée devient de plus en plus difficile, à mesure que la demande et les besoins du luxe augmentent. Les formations de l’« Institut des métiers d’excellence » (IME) seront conçues avec des partenaires. Pour le cursus joaillerie, Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Future TV Parfum Feuille fraîche, fruit vert, écorce et sève lactée, ensoleillés par un cèdre blanc. Il ne reste plus qu’à fermer les yeux et se laisser bercer par l’ombre tendre et parfumée d’un figuier, un après-midi d’été. Le figuier est la nouvelle illu- Télévision aussi dès la rentrée, puis des cursus touchant à la vente et à l’organisation des vitrines des magasins. Les premières promotions attendues en septembre devraient compter une dizaine d’étudiants chacune, pour un cursus qui aura lieu en alternance pendant deux ans, alliant cours et entreprise. Ces formations délivreront des diplômes reconnus par l’État, a souligné LVMH. Le groupe dirigé par Bernard Arnault, dont 6 000 des 22 000 salariés œuvrent à la fabrication des produits en France, sélectionnera les candidats avec les futurs maîtres d’apprentissage des maisons, a précisé à l’AFP une porte-parole du groupe. Les postulants peuvent s’adresser dès maintenant directement aux différentes maisons concernées pour présenter leur candidature, a-t-elle indiqué. Au sein du groupe LVMH, qui compte une soixantaine de marques, Dior, Vuitton et Berluti ont déjà des écoles de savoir-faire interne qui visent à former leurs jeunes salariés. Devant l’explosion de la demande, les grands noms du luxe s’appliquent déjà depuis plusieurs années à sécuriser leurs approvisionnements en matières premières. Investir le terrain de la formation participe du même mouvement, car la concurrence se renforce aussi pour trouver les artisans. Un élargissement de cette initiative à d’autres pays d’Europe n’est pas exclu. 16:45 Dans la peau d’un chef 17:30 Questions pour un champion 18:00 Flash 18:02 Rio, gravité zéro 19:00 64’ Le monde en français - 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:30 L’invité 19:39 Échappées belles 21:09 Itineris 21:30 Le journal de France 2 21:56 Le film du Tour 22:04 Boulevard du Palais 23:36 On n’est pas que des cobayes! 00:00 Le journal de la RTS 00:27 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:45 L’invité 00:56 Les affaires sont les affaires 02:48 Le point 03:41 TV5 Monde le journal. TV5 Monde Orient 09:15 Télématin 10:06 TV5 Monde le journal 10:19 Les peuples des montagnes 10:34 Chroniques d’en haut 11:00 Flash 11:02 Une brique dans le ventre 11:30 Les escapades de Petitrenaud 12:00 TV5 Monde le journal 12:15 Plus belle la vie 12:40 Einstein 13:05 Flash 13:10 Des chiffres et des lettres 13:39 Flash 13:42 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Le film du Tour 15:10 Tour de France 2014 18:31 Alors on change! 19:01 Questions pour un champion 19:30 64’ Le monde en français – 1re partie 19:53 Le journal de l’économie 20:00 64’ Le monde en français – 2e partie 20:20 L’invité 20:30 64’ L’essentiel 20:35 Passe-moi les jumelles 21:30 Le journal de France 2 21:59 Le film du Tour 22:07 Jamel et ses amis au Marrakech du rire 2014 00:00 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:23 Le journal de la RTS 00:52 Le journal de l’économie 00:57 Le village préféré des Français 03:07 TV5 Monde le journal 03:32 L’invité 03:41 Le journal de l’économie 03:47 Le point. Radio Liban 96,2 FM Chaumet est une des premières maisons du groupe à participer à l’initiative. 07:00 RFI En direct 10:00 RL Libre cours 11:00 RL Flâneries matinales 12:00 RL Rush Hour 13:00 RL Journal 13:30 RFI En direct 14:00 RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI Info en direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. 16 Ici et ailleurs La « Pheromone Party », ou trouver l’amour par l’odeur... Société Au Stories Bar, un club branché de Londres, les célibataires sont invités à snifer les vêtements usagés de leurs futurs probables partenaires ; une mode importée des États-Unis. Nez délicats s’abstenir ! Dans ce bar branché de l’est de Londres, ils sont des dizaines à renifler des sachets en plastique. À l’intérieur, pas de substance illicite, juste des tee-shirts usagés et odorants. Ces audacieux célibataires participent à une « Pheromone Party », un mode de rencontres importé des États-Unis, basé sur l’idée que l’odeur joue un rôle-clé dans le choix d’un partenaire sexuel. Tous ont accepté de porter un tee-shirt en coton trois nuits d’affilée, sans déodorant ni parfum, et de l’apporter à la soirée. Les vêtements ainsi imprégnés d’émanations corporelles sont placés dans des sachets en plastique transparent, portant chacun un numéro, sur un conventionnel fond rose pour les filles, bleu pour les garçons. « Allez-y, sentez autant de sacs que vous le voulez, amusez-vous ! » encourage l’organisatrice, Judy Nadel, boucles en cascade et piercing au nez. Quelques rires dans l’assistance, puis la frénésie s’empare des « snifeurs » autour d’une grande table où s’entassent les échantillons : les plus timides ouvrent à peine les sacs pour humer, les plus courageux plongent le nez dans le tissu pour ne pas rater le moindre effluve. « Celui-là a été porté plusieurs jours, c’est sûr », tranche un jeune homme, qui ne veut pas donner son nom. À côté, son ami Steven Lucas, un diplômé en droit de 23 ans, trouve que les tee-shirts « sentent tous pareil : la sueur, un peu le parfum ou la lessive ». Ceux qui ont trouvé l’odeur de leurs rêves vont se faire photographier avec le sachet choisi. Les clichés sont ensuite projetés au mur, donnant l’occasion aux heureux propriétaires des teeshirts sélectionnés d’aller se faire connaître. Un jeune homme, fi- Dans un bar branché de l’est de Londres, ils sont des dizaines à renifler des sachets en plastique. À l’intérieur, pas de substance illicite, juste des tee-shirts usagés et odorants. let de barbe et chemise blanche très ouverte, a décidé de maximiser ses chances, sélectionnant à tour de bras des sachets, numéros 35, 88, 52, 128... Les mines sont réjouies, l’humeur badine : « On se dit bonjour, ou on fait ouaf-ouaf ? » lance un jeune homme anonyme en passant, avant de disparaître dans la foule du Stories Bar. « C’est un concept tellement bizarre que les barrières tombent, c’est une façon incroyable de briser la glace », constate Judy, qui a lancé ces « Pheromone Parties » à Londres cette année en reprenant ce concept lancé aux États-Unis en 2010 par une artiste, Judith Prays. Une autre est prévue en Nouvelle-Zélande en août. Le principe de ces soirées s’inspire d’une expérience menée en 1995 par un scientifique suisse, Claus Wedekind, et de l’idée que les phéromones, substances chimiques jouant un rôle important dans le comportement sexuel des animaux, sont également perçues par les humains. Six couples potentiels s’étaient formés lors de la première soirée londonienne du genre, en mars, selon Judy Nadel, qui ne sait toutefois pas si ces histoires ont duré. Dans une ville friande de modes de rencontres alternatifs, le concept olfactif a séduit : les deux « Pheromone Parties » ont à chaque fois attiré 140 personnes, avec des recalés sur liste d’attente. « Londres est une ville incroyable et animée, mais c’est difficile de faire des rencontres, les gens restent beaucoup entre eux », trouve Judy, célibataire insatisfaite des sites de rencontres traditionnels. Et pour stimuler encore les « sentiments amoureux », une masseuse, Laurie Nouchka, offre des soins aromathérapiques aux participants : « J’utilise une huile mêlant géranium rose et poivre noir pour les aider à être un peu plus détendus », explique-t-elle. Après un passage entre les mains de la masseuse, Marta Montserrat, 33 ans, rejoint sa sœur Berta, 29 ans, qui s’inquiète de ne plus voir son tee-shirt sur la table. Toutes deux, récemment célibataires, sont venues grâce à une amie, qui leur a pris des tickets. Enthousiastes, elles respirent les tee-shirts à qui mieux mieux, observent leur aspect, leur couleur, la façon dont ils sont pliés ou roulés en boule. Mais plus la soirée passe, moins Marta pense rencontrer l’âme sœur : « Peu importe ce que je sens si ce que je vois ne me plaît pas », assène cette brune volubile, en regardant l’assistance où décidément personne ne correspond à « son type ». Bob, 48 ans, sirote un verre à l’écart. « C’est assez comique mais j’avais peur que quelqu’un sente mon tee-shirt puis le jette », confie-t-il. Ce n’est pas arrivé, tout le monde est resté civilisé. (Source : AFP) vendredi 25 juillet 2014 1909 : première traversée de la Manche en avion par Louis Blériot, en 37 minutes. 1943 : arrestation de Mussolini, délivré le 12 septembre par un commando SS. 1957 : Habib Bourguiba devient président de la Tunisie. 1978 : de Louise, premier bébé éprouvette, en Grande-Bretagne. 1983 : mort de l’écrivain français René Fallet. 1986 : mort du cinéaste américain Vincente Minnelli. 2001 : en Inde, mort de Phoolan Devi, « Reine des bandits » indiens, dont la vie aventureuse a été racontée dans plusieurs films. 2008 : (25-26) première transplantation mondiale de deux bras à la clinique universitaire de Munich. 2010 : le site web de ressources et d’analyses politiques WikiLeaks publie plus de 70 000 documents militaires confidentiels ayant trait à la guerre en Afghanistan. Étude Trouver des extraterrestres en examinant la pollution des autres planètes Examiner les éventuelles traces de pollution sur de lointaines planètes pourrait permettre de trouver des traces de vie ou même des extraterrestres, estime une étude publiée mercredi. Sous certaines conditions, les astronomes pourraient ainsi arriver à détecter dans la décennie à venir la présence de sociétés extraterrestres industrialisées, estime une étude du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian. Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d’oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes tion a g on Prol Les vêtements imprégnés d’émanations corporelles sont placés dans des sachets en plastique transparent, portant chacun un numéro, sur un conventionnel fond rose pour les filles, bleu pour les garçons. Le dessin de pinter Le 25 juillet dans l’histoire ’au u q jus de vie intelligentes ou des microbes. Mais une civilisation extraterrestre peut aussi rejeter d’autres gaz, par exemple des chlorofluorocarbones (CFC), comme nous le faisons sur la Terre, ajoute l’étude. Ainsi, des astronomes pourraient être en mesure de détecter la présence de tels gaz sur des planètes éloignées grâce au prochain télescope spatial James Webb, que la Nasa prévoit de lancer en 2018, un projet d’un coût total de 8,7 milliards de dollars. Ce télescope sera de 10 à 100 fois plus puissant que son prédécesseur Hubble, selon l’agence spatiale américaine. Cependant, il y a des limi- tes à ce que ce puissant appareil pourra voir. Ainsi, il faudra par exemple des niveaux de CFC dix fois plus importants que ceux que nous avons sur Terre pour que le télescope puisse les détecter. Autre condition, il faudra que les planètes observées soient en orbite autour d’un type particulier d’étoile (naines blanches). Les auteurs de l’étude notent que cette méthode de recherche pourrait permettre de trouver des formes de vie intelligentes, mais pourrait aussi faire découvrir les traces de civilisations extraterrestres qui se sont autodétruites. Certains polluants peuvent rester dans l’atmosphère terrestre durant 50 000 ans, quand d’autres disparaissent au bout de 10 ans. L’absence de ces derniers suggérerait une source de vie disparue. « On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement. Mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l’ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète », conclut Avi Loeb, l’un des coauteurs de cette recherche. (Source : AFP) illet u j 31 Deux jeunes filles en mal d’amour sentent les odeurs de plusieurs tee-shirts. Les mines sont réjouies, l’humeur badine : « On se dit bonjour, ou on fait ouaf-ouaf ? » lance un jeune homme anonyme en passant. Photos AFP Insolite L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. Fax 05/454108 Régie publicitaire - Pressmedia Tél. 01/577000 - Fax 01/561380 Président-directeur général Michel EDDÉ Administrateur délégué Nayla de FREIGE Éditorialiste Issa GORAIEB Rédacteur en chef Nagib AOUN Rédacteurs en chef adjoints Abdo CHAKHTOURA (directeur responsable) Gaby NASR Secrétaire général de la rédaction Michel TOUMA (directeur responsable) Liban Élie FAYAD Tilda ABOU RIZK Culture Maria CHAKHTOURA International Antoine AJOURY Économie Rana ANDRAOS Sports Makram HADDAD Rédaction Web Émilie SUEUR Directeur financier Georges CHAMIEH Informatique Ghassan KHNAISSER Département technique Fady SAAIBY Yehya HAMDAN Un Américain offre un « royaume » africain à sa petite princesse Quand il s’agit de faire de leurs filles des princesses, tous les pères sont prêts à se plier en quatre. Et pour Jeremiah Heaton, un Américain, ça n’est pas un vain mot. Il a offert à sa fille Emily un « royaume » en Afrique. Pourquoi, après tout, se contenter des châteaux de sable du square du bout de la rue, lorsqu’on peut voir grand, très grand ? Le 16 juin dernier, pour fêter les sept ans de sa fille, Jeremiah Heaton, qui vit dans la campagne en Virginie, a donc planté un drapeau sur un lopin de terre inhabité à la frontière soudano-égyptienne. Le « Royaume du Soudan du Nord » était né. « Personne n’a envie de dire à une enfant qu’elle ne peut pas être ce qu’elle rêve d’être. Dans son monde, une fillette de six ans veut devenir une princesse, explique M. Heaton. Et je lui ai dit que c’était faisable. » Bille en tête, il s’est mis à la recherche d’une parcelle de terre qu’il pourrait transformer en « royaume ». « J’ai d’abord cherché en Antarctique, où per- sonne ne vit. Mais en raison du traité sur l’Antarctique personne ne peut plus y revendiquer de territoire », raconte-t-il. Ses recherches sur Internet l’ont finalement amené à s’intéresser à Bir Tawil, une petite région désertique de quelques centaines de kilomètres carrés, à cheval sur l’Égypte et le Soudan, que ni l’un ni l’autre ne revendique. Ravi de sa trouvaille, M. Heaton a sauté dans un avion pour l’Égypte. « Je n’ai pas vu les pyramides, je n’ai pas vu Louxor, je n’ai pas vu Alexandrie. Je voulais seulement aller à la frontière et revendiquer Bir Tawil. Je suis sans doute l’une des rares personnes à être allées en Égypte sans voir les pyramides », s’exclame-t-il. Au total, l’expédition lui est revenue à moins de 3 000 dollars. Et Emily a déjà de grands projets pour « son royaume ». « On va aider les enfants d’Afrique qui n’ont rien à manger. On va faire un jardin qui sera aussi grand que notre territoire », dit-elle. D’ailleurs, son père compte en faire une oasis écologique pour Emily Heaton a déjà de grands projets pour « son royaume » : « On va aider les enfants d’Afrique qui n’ont rien à manger. On va faire un jardin qui sera aussi grand que notre territoire », ditelle. William Edwards/AFP y faire pousser fruits et légumes grâce à des dons récoltés à travers le site internet KickStarter ou même auprès de gouvernements étrangers. Mais, bien évidemment, se pose la question de la légitimité de ce « royaume » établi en terre étrangère. À en croire Edward Swaine, professeur de droit à l’Université George Washington dans la capitale fédérale, tout n’est pas si simple. « La toute première chose à faire, c’est de prouver que cette terre n’est revendiquée par personne. Et de ce que j’en sais, ça n’est pas évident, explique-t-il. Ensuite, (M. Heaton) doit effectivement occuper cette terre, et cela va au-delà du simple fait de planter un drapeau ou de se prendre en photo. » Et c’est ce que Jeremiah Heaton compte faire. Il a déjà ouvert un bureau à Washington et se démène pour que le « royaume » de sa fille soit reconnu. « À mon sens, quand les gouvernements égyptien et soudanais se seront rendu compte que nous allons exercer une force positive dans la région, ils comprendront qu’ils ont tout à gagner à reconnaître le Royaume du Soudan du Nord », s’enthousiasme-t-il. Contactées par la presse, les ambassades d’Égypte et du Soudan n’ont pas donné suite. Et, même dans le cas où le « royaume » de la petite Emily est juridiquement difficile à défendre, le professeur Swaine a un mot de consolation : « Si une petite fille se donne le titre de princesse, elle l’est. Le droit international est très clair làdessus », conclut le juriste, pince-sans-rire. (Source : AFP) 1953 Droit de vote accordé aux femmes libanaises Les Libanais ont voté 2050 Les femmes majoritaires au Parlement NOUS SOMMES EN 2050, VOUS ÊTES JOURNALISTE À L’ORIENT-LE JOUR ET VOUS DEVEZ SOUMETTRE UN ARTICLE OU UN DESSIN QUI DÉCRIT UN TEMPS FORT DE L’ACTUALITÉ À l’occasion de son 90e anniversaire, L’Orient-Le Jour organise un concours destiné aux étudiants libanais, ou non-libanais de mère libanaise. Si vous avez moins de 26 ans et que vous êtes inscrit dans une université au Liban, participez et gagnez une bourse universitaire. Envoyez votre article ou dessin avant le 30 juin 2014, à l’adresse : [email protected]. Votre texte, en français et en format Word, doit faire entre 3 000 et 5 000 signes au maximum (espace inclus) et peut être écrit sous la forme d’une information factuelle, d’un éditorial, d’un reportage, d’une interview ou toute autre forme journalistique. Orient NP 17.5x25.indd 1 Le dessin journalistique peut être une caricature, une bande dessinée, ou une infographie. Le sujet peut être politique, économique, culturel, écologique, sociétal, sportif, etc. Ce concours sera récompensé par des prix décernés par un jury d’experts constitué de 5 membres. Les candidats présélectionnés se présenteront devant le jury pour exposer et défendre leur travail. Les fiches de renseignement et le règlement du concours sont accessibles sur le site internet de L’Orient-Le Jour : www.lorientlejour.com/concours90ans. Bonne chance à tous ! 3/18/14 4:32 PM