L`EI ordonne des mutilations génitales sur les - L`Orient

Transcription

L`EI ordonne des mutilations génitales sur les - L`Orient
ABONNEMENT
Conseil des ministres
Drame
Des aides insuffisantes
à des Irakiens arrivés
de Mossoul dans un
dénuement total
Une explosion de joie
accueille la titularisation
des professeurs de l’UL
Page 3, l’article de Suzanne BAAKLINI
Page 2, l’article de Fady NOUN
Quotidien libanais d’expRession française
vendredi 25 juillet 2014 | N°14100
www.lorientlejour.com | 2000 L.L.
La situation Page 2 / Élie FAYAD
Éclairage Page 2 / Philippe ABI-AKL
Rapport Page 8
Unions furtives, désunions
chroniques
Le courant du Futur s’apprête à passer
au « plan B »
Le taux d’urbanisation
au Liban à 87,7 % en 2014
Dans les cieux comme sur terre
Sur terre, on le sait, rien ne va, et les morts se ramassent à la pelle, que ce soit à Gaza, en Irak, en Syrie ou en Ukraine. Dans
les cieux non plus : après la tragédie du vol MH17 au-dessus de l’Ukraine, c’était hier au tour d’un avion d’Air Algérie de se
crasher dans le nord du Mali, avec 116 passagers à bord, dont au moins 20 Libanais (nos photos, tirées du site yassour.com).
Une délégation officielle (ministère des AE, HCR et Sûreté générale) s’est dirigée hier dans la soirée vers Tilmesi, où les débris
de l’appareil, un McDonnell 83, auraient été retrouvés. Page 3, l’article de Béchara MAROUN
L’EI ordonne des
mutilations génitales
sur les femmes
Aujourd’hui
Liban
Éclairage
La sécurité
acceptable ne
justifie
pas l’inertie de
la classe politique
Page 3, l’article
de Scarlett HADDAD
l
Ici et ailleurs
Société
La « Pheromone
Party », ou trouver
l’amour par
l’odeur...
l
À Erbil, des dignitaires religieux musulmans manifestent aux côtés des chrétiens contre la
terreur imposée par l’État islamique (EI). Safin Hamed/AFP
Le Kurde Fouad Maassoum,
nouveau président irakien
Najaf, capitale de la résistance
Page 10, nos informations et l’article de Michèle LAUGEL
Gaza : même l’école
de l’Onu n’échappe
pas à l’horreur
Page 16
Ciné/Expos/Spectacles 6
Carnet 7
Bourse 8
Petites annonces 9
Météo 12
Horoscope, jeux 14
Télévision 15
BEYROUTH
min.
max.
24° / 32°
Proche-Orient La population de
la bande de Gaza a de nouveau
payé un lourd tribut hier à
l’opération militaire israélienne
contre le Hamas, notamment
quand un obus a touché une
école de l’Onu où avaient trouvé
refuge des Palestiniens, faisant
15 morts. Page 10
Un enfant palestinien marchant sur les débris causés par les frappes israéliennes à Gaza.
Mohammad Abed/AFP
Billet
Saladin à vie
par Gaby Nasr
Subissant
l’hystérie
sanglante
des
spadassins hébreux, les Palestiniens de
Gaza échangeraient bien leur douloureuse
condition contre un brin d’espoir. Hélas, ils
sont condamnés à attendre. Attendre quoi,
SVP ? Tout simplement qu’Ismaïl Haniyeh
puisse, à défaut d’une victoire militaire
sur le terrain, se repaître d’un triomphe
politique avant d’accepter le cessez-le-feu
réclamé par la communauté internationale.
À lui seul, ce Mad Max barbu est un véritable
poème. Arrivé au pouvoir par les urnes,
il feint d’oublier qu’en fait les Palestiniens
avaient voté avec leurs babouches pour se
débarrasser du Fateh et de ses comiques
troupiers corrompus jusqu’au trognon.
Ismaïl, lui, pense que c’est un feu vert pour
jouer les Saladin à vie.
Une fois installé aux commandes, que croyezvous que f it ce décravaté ombrageux ?
Réduire les dépenses publiques, avec moins
de Mercedes rutilantes et de gardes du
corps hirsutes ? Soulager la misère d’une
population embarquée dans une guerre de
mille ans ? Bernique ! Ismaïl ne trouva rien
de plus urgent que de se concocter une milice
aux petits oignons, qui s’en ira balancer des
roquettes sur les agités de la kippa en face.
Résultat des courses : plus un sou dans les
caisses pour détruire Israël et la main tendue
en direction des Arabes et des Iraniens. Une
manne dont la population meurtrie ne verra
pas même la couleur verte. Pardi ! Faut bien
que Haniyeh et ses guerriers se refassent
une santé. Islamiste, c’est un métier !
Ainsi sont faits les chefs arabes ! Ils pondent
leur boulette, à charge pour les diplomates
du monde de leur trouver une « issue
honorable », ce truc magique qui permet de
sauver la face et ménager les fesses. Parce
qu’un chef arabe, ça a beau être fanatique
et non qualif ié, il n’en est pas moins gorgé
d’orgueil et d’amour-propre. Que des
femmes, des enfants, des vieillards crèvent
la dalle à domicile et à deux missiles, c’est de
la roupie de sansonnet à côtés de la gloriole
qu’il peut espérer tirer en paradant torse
bombé devant son fan-club. Patience les
mesquins ! Ce n’est qu’à ce prix qu’il pourra
chanter victoire les orteils en « V » audessus des ruines fumantes de son territoire
exsangue.
Le « vrai visage »
d’al-Nosra
Syrie Les rangs de l’opposition
à Bachar el-Assad sont en train
de se disloquer avec la volonté
d’el-Qaëda de créer son propre
« émirat » en Syrie, à l’instar des
jihadistes ultraradicaux de l’État
islamique (EI). Sur le terrain, des
combats d’une violence inégalée
ont opposé hier les jihadistes de
l’EI aux forces gouvernementales
dans le nord de la Syrie. Page 10
2
Liban
vendredi 25 juillet 2014
La situation
Conseil des ministres
Unions furtives,
désunions chroniques
Une explosion de joie accueille
la titularisation des professeurs
de l’Université libanaise
Exécutif Tout le monde est d’accord : plus d’arrestations sans
mandats judiciaires, promettent Machnouk et Rifi.
Fady NOUN
Élie FAYAD
Uni hier par la tragédie de
l’Airbus d’Air Algérie, dans
laquelle une vingtaine de
Libanais ont trouvé la mort
quelque part dans le Sahara,
le Liban le sera aussi, d’une
certaine manière, demain
samedi, lorsque tous les
députés de la nation se rendront au siège du Parlement
pour clamer d’une seule voix
leur refus et leur horreur de
ce qui se passe à Mossoul et
à Gaza.
C’est à peu près tout.
Pour le reste, tout le reste,
le Liban est plus divisé que
jamais, si l’on fait abstraction du sursis que vient de
s’accorder le Conseil des
ministres en mettant en
œuvre le mécanisme du
donnant-donnant
entre
quelques-unes de ses composantes dans le dossier de
l’Université libanaise.
L’incroyable sort réservé
par l’État islamique (exDaech) aux chrétiens de
Mossoul ne pouvait que
révulser tous les Libanais,
même s’ils restent en désaccord entre eux sur les
causes qui ont mené le nord
de l’Irak à une telle extrémité. De même, l’ampleur
de l’offensive israélienne
dans la bande de Gaza et la
terrible saignée qu’elle cause dans les rangs des civils
palestiniens ne pouvaient
ne pas déboucher au Liban
sur un consensus politico-
humanitaire mettant provisoirement une sourdine aux
divergences fondamentales
sur le rôle et la politique du
Hamas et sur son ancrage
renouvelé à l’axe iranien.
Ainsi, il y a à peine quelques jours, avant que le
bilan des victimes civiles
n’enfle à ce point, le député
Marwan Hamadé, pour
ne citer que lui, mettait en
cause la posture du Hamas
et appelait ce dernier à faire
son autocritique, sans pour
autant justifier le moins du
monde l’action d’Israël.
D’autre part, c’est sans
doute une très bonne chose
pour les députés libanais
que de se retrouver au grand
complet place de l’Étoile
pour dire non à Mossoul
et Gaza, mais il convient
de signaler qu’ils oublient
en chemin Damas, Alep,
Homs, Hama, Deraa et
Deir ez-Zor.
On est tout de même un
peu loin, malgré nos désaccords profonds, de la terrible cassure que l’on observe
au niveau régional : il y a
deux jours, on pouvait encore voir sur une puissante
chaîne satellitaire arabe
des bandes-infos du type :
« Urgent – Accrochages entre l’armée israélienne et les
éléments armés »...
Toujours est-il que sur
nombre de dossiers de premier plan, à commencer par
l’échéance présidentielle, la
culture du blocage continue
de prévaloir. Le feuilleton
a été marqué dernièrement
par les prises de position en
flèche du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Ce
dernier a pointé du doigt
la question du quorum
des deux tiers, constatant
qu’elle retient en otage la
présidentielle. Mais il n’est
pas allé jusqu’à dénoncer
ouvertement la supercherie
constitutionnelle qui se cache derrière ce quorum arbitrairement fixé.
De son côté, Samir Geagea, qui accuse le général
Michel Aoun de bloquer
l’élection d’un président,
s’est livré à une escalade
marquée contre lui. Dans
des propos à paraître
aujourd’hui dans la revue
al-Massira, le chef des Forces libanaises affirme en
substance que « rien de bon
ne pourra arriver au Liban
et aux chrétiens tant que le
général Aoun continuera de
jouer un rôle sur la scène
politique ».
Outre cette interview,
M. Geagea doit s’exprimer aujourd’hui en
fin d’après-midi lors de
l’inauguration officielle,
à Maarab, de la maquette de la cellule de prison
dans laquelle il a été détenu de 1994 à 2005, à l’occasion de l’anniversaire de
sa libération. Son discours
coïncidera d’ailleurs avec
celui, attendu lui aussi, du
secrétaire général du Hez-
L’éclairage Le courant du Futur s’apprête
à passer au « plan B »
Une délégation du courant
du Futur a entamé une
série de contacts avec ses
partenaires au sein du 14
Mars pour leur expliquer la
feuille de route présentée il
y a quelques jours par son
chef, Saad Hariri, et discuter
avec eux des moyens les plus
appropriés pour débloquer
la situation actuelle et élire
sans trop tarder un nouveau
président de la République.
Concrètement, la délégation
souhaite établir avec ses alliés
un mécanisme d’exécution de
cette feuille de route, applaudie aussi bien par les 14-marsistes que par le patriarche
maronite, le cardinal Béchara
Raï, qu’elle compte d’ailleurs
informer des résultats de ses
concertations, indique-t-on
de sources responsables au
sein de ce courant.
De même source, on indique
que la finalité de ces concertations est de passer au « plan
B » qui prévoit de tourner
la page des candidatures de
« leaders politiques » tels que
le chef des Forces libanaises,
Samir Geagea, ou le leader
du CPL, le général Michel
Aoun, et de s’entendre sur
un candidat consensuel. Une
idée approuvée par le patriarche Raï qui l’a déjà évoquée
d’ailleurs avec un ancien
ministre. Le général Aoun et
M. Geagea cesseraient ainsi
d’être des candidats pour devenir de grands électeurs, en
ce sens qu’ils auront leur mot
à dire quant au choix du candidat consensuel. Même le
général Aoun ne s’opposerait
pas à cette éventualité, selon
l’ancien ministre qui cite les
visiteurs de Rabieh pour dire
que le chef du CPL œuvre
principalement pour assurer
les droits des chrétiens,
notamment au niveau de leur
représentation au Parlement,
et que s’il voulait accéder à la
magistrature suprême, c’est
pour cette raison précise.
Toujours selon les visiteurs
de Rabieh, M. Aoun ne
verrait pas d’inconvénient à
ce qu’il devienne un grand
électeur. Il ne serait plus dans
le même état d’esprit qu’il y a
quelques mois et ne s’opposerait pas à un « plan B »
pour la présidentielle, mais
à ses propres conditions,
c’est-à-dire tant qu’on ne lui
imposera aucun candidat.
Selon l’ancien ministre,
l’examen d’un « plan B »
nécessite, pour qu’il réussisse,
le concours de Bkerké qui
doit parrainer toute solution
et surtout œuvrer pour mettre ensemble les différents
acteurs politiques chrétiens,
afin de pouvoir débloquer
rapidement le dossier de
la présidentielle. Soucieux
de préserver le caractère
libanais de la présidentielle
ainsi que la responsabilité des leaders chrétiens
dans le choix du nouveau
président, Mgr Raï entend
à son tour suivre de près les
contacts devant déboucher
sur l’élection d’un successeur
à Michel Sleiman, dans les
délais les plus brefs.
Selon des informations
diplomatiques, les nouvelles
démarches parlementaires et
la reprise de langue entre les
différentes parties seraient
soutenues par une action
diplomatique extérieure,
d’autant que les contacts du
courant du Futur, une fois
terminés avec le 14 Mars,
pourraient s’étendre au 8
Mars dans l’espoir d’une
entente sur un candidat
Raad : Les relations avec le courant
du Futur sont actuellement rompues
Après un entretien avec le
mufti Mohammad Rachid
Kabbani, le chef du bloc parlementaire de la résistance
Mohammad Raad a révélé
que les contacts entre le Hezbollah et le courant du Futur
sont actuellement rompus.
M. Raad a en outre précisé que les derniers événements de Gaza ont montré
que la résistance est un choix
qui s’impose de lui-même,
ajoutant qu’il est heureux de
constater que ces événements
ont poussé des parties au Liban à reconnaître le rôle de la
résistance au Liban en 2006.
Il a ajouté que le retour à l’option de la résistance serait de
nature à débloquer bien des
situations et à régler beaucoup de différends et de crises
interdépendants que le Liban
et la région subissent depuis
2005.
Mohammad Raad a ainsi
déclaré : « Nos conflits avec
nos partenaires reposent
sur ce que nous considérons
comme leur vision erronée
de la résistance. Nous sommes donc heureux de les voir
aujourd’hui saluer la résistan-
ce palestinienne et déclarer
que c’est la force et la solidité
de cette résistance qui mettront un terme à l’agression
israélienne. À cet égard, je
pose une question : “Pourquoi
la résistance en Palestine est
considérée comme la planche
de salut pour mettre un terme
à l’agression israélienne et au
Liban, elle est une catastrophe pour le pays ?” » Pour le
député du Hezbollah, c’est là
le cœur du problème entre le
parti chiite et ses détracteurs.
Tout en ajoutant qu’au final,
les différentes parties ont
bollah, Hassan Nasrallah.
Les états-majors des deux
formations ont tenté, à en
croire l’agence al-Markaziya, de s’entendre pour décaler les deux discours dans
le temps, mais, semble-t-il,
sans succès jusqu’ici.
Que dira Hassan Nasrallah ? Se lancera-t-il dans
une nouvelle surenchère
ou bien se montrera-t-il
plus ou moins conciliant
? Il était certes impossible de le prédire hier soir.
Mais certaines données
font pencher quelque peu
la balance du côté de la seconde option. Pour nombre d’observateurs, ce sont
les développements en Irak
qui impriment leur marque. L’élection du nouveau
président irakien, Fouad
Maassoum, aura montré, à
les en croire, une volonté
iranienne d’ouverture et de
négociation plutôt que de
confrontation. Or, ce fait ne
peut qu’avoir des retombées
au Liban.
De plus, les propos tenus hier par le chef du bloc
parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, sur
l’absence de dialogue entre
le parti chiite et le courant
du Futur sont apparus comme étant un appel du pied
à l’intention des haririens
pour reprendre langue.
La présidentielle deviendra-t-elle jouable pour
autant ? On n’en est pas encore là.
de Philippe Abi-Akl
consensuel, sinon sur une
liste de candidats consensuels parmi lesquels le successeur de Michel Sleiman
sera choisi.
De sources diplomatiques,
on fait état dans ce cadre de
contacts entre le Vatican,
Paris et Washington sur la
situation au Moyen-Orient,
dont le Liban. Les trois
considèrent qu’il est urgent
que le pays se dote d’un
président, le feu qui embrase
la région se rapprochant
dangereusement de ses frontières et le degré de tension
confessionnelle étant en
train de grimper.
Ce sont notamment les
incidents récurrents dans la
Békaa et dans l’Anti-Liban,
notamment dans la région
de Ersal, qui alimentent
les craintes occidentales.
Plusieurs capitales redoutent une détérioration de la
situation au Liban et jugent
cruciale la présence d’un
pouvoir complet et solide
à même de communiquer
avec l’étranger, dynamiser les
institutions et assurer une
couverture politique aux forces militaires et de sécurité.
compris que la résistance est
la seule option qui préserve
la dignité des peuples et leur
permet de recouvrer leur terre.
Au sujet d’une éventuelle
prorogation du mandat du
Parlement, Mohammad Raad
s’est déclaré en faveur de la
dynamisation des institutions
et celle-ci, selon lui, se fait à
travers le processus normal
d’élections. « Mais s’il y a des
empêchements, nous devrons
réagir en tenant essentiellement compte de l’intérêt national », a-t-il dit.
C’est par une énorme explosion de joie, des larmes et une
ronde de dabké que les professeurs de l’Université libanaise
rassemblés place Riad el-Solh
ont accueilli la bonne nouvelle
de leur titularisation, conclusion heureuse apportée par le
Conseil des ministres à une
lutte corporatiste de plus de six
ans. Dans leur enthousiasme,
les nouveaux professeurs cadrés ont assuré qu’ils s’attelleront à la correction des copies
de leurs étudiants immédiatement et les rendront « dans
deux jours ».
Arrivant à leur rencontre
avec un large sourire, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Élias
Bou Saab, a été porté sur les
épaules comme un vrai zaïm.
M. Bou Saab a tenu, devant
les micros des journalistes, à
dissiper l’impression que la
titularisation de plus de 1 200
professeurs était le fruit d’une
« hypertrophie de nominations » clientéliste. Il a précisé que l’Université libanaise
manquait toujours de professeurs à plein-temps, et que ses
besoins s’élevaient en réalité à
plus de 1 625 professeurs. Admettons.
Mais les faits démentent ces
bonnes paroles. L’épilogue de
ce dossier épineux est marqué,
en dépit des apparences, au
sceau du marchandage clientéliste. C’est ainsi que les Kataëb
ont accepté que le PSP soit représenté à la tête de l’UL par un
doyen de confession chrétienne, Pierre Yared (reconduit à la
tête de la faculté de médecine),
en échange de la nomination
de trois personnalités académiques qui leur sont proches :
Amal Abou Fayad à la faculté
de tourisme, Jassem Ajaka et
Jena Daoud comme représentants du gouvernement.
Ce marché a été présenté à
la presse comme étant le résultat d’une « réconciliation » entre le ministre représentant les
Kataëb, Sejean Azzi et celui
qui représente le CPL, Élias
Bou Saab, qu’on a vus engagés dans un conciliabule avec
le Premier ministre, Tammam
Salam, avant l’ouverture de la
séance. Est-ce donc à de telles petitesses que le sort de
74 000 étudiants de l’UL était
suspendu ?
Le conseil des doyens de
l’UL se présente désormais
comme suit : Camille Habib
Habib (droit et sciences politiques) ; Nabil Khaled el-Khatib
(sciences humaines) ; Hassan
Kamel Zeineddine (sciences) ;
Thérèse Hachem el-Khattar
(pédagogie) ; Youssef Abdallah Kafrouni (sciences
sociales) ; Georges Boutros
Sadaka (sciences) ; Mohammad Husni Hage (beauxarts) ; Ghassan Nabih Chlouk
(économie et gestion) ; Rafic
Hassan Younès (ingénierie) ; Nina Philippe Saadallah
(santé publique) ; Pierre Yared
(médecine) ; Fouad Hussein
Yaacoub (art dentaire) ; Wafa’
Toufic Bawab (pharmacie) ;
Amal Abou Fayad (tourisme) ;
Samir Medawar (agronomie) ;
Mohammad Dib Hajjar (institut de technologie) ; Fouad
Ali al-Omar (école doctorale
de technologie) ; Talal Mahmoud Atrissi (école doctorale
en lettres, sciences humaines
et sociales) ; Tony Georges
Atallah (école doctorale en
droit et sciences politiques,
administration et économie),
Jean Gergès Daoud et Jassem
Ajaka, représentants du gouvernement.
Se voulant rassurant, le président de l’Université libanaise, Adnane Sayyed Hussein,
a indirectement confirmé ce
clientélisme, en affirmant à
L’Orient-Le Jour, et en s’en félicitant, que le dossier de l’UL
a été réglé d’une manière « véritablement paritaire ». Ainsi
se consolide le communautarisme au sein d’une université
qui devrait être le creuset d’une
personnalité libanaise libre du
tribalisme politique.
À l’adresse de L’OLJ, le président de l’UL a précisé par
ailleurs que seuls 916 professeurs des 1 200 ont été cadrés,
la titularisation des autres étant
encore conditionnelle. Outre
les conditions académiques
qu’ils devront encore remplir
(nombre d’heures d’enseignement, validation académique
et équivalences des diplômes),
leur titularisation sera encore
soumise à une condition financière : l’existence des fonds
nécessaires au supplément
budgétaire exigé par leurs trai-
Élias Bou Saab : l’homme du jour quand même.
Les ministres Hajj Hassan et Hakim tout sourire.
Photos Nasser Traboulsi
de réviser les mesures relatives
à ce domaine ». Ce qui laisse
quand même à l’exécutif quelque marge d’interprétation.
En tout état de cause, ces
mesures devraient contribuer
à apaiser les milieux fondamentalistes en effervescence
après l’arrestation à Tripoli par
les renseignements militaires,
et à la surprise des ministres
de l’Intérieur et de la Justice,
de l’un de leurs poids lourds,
Houssam Sabbagh, soupçonné
de s’être battu contre l’armée
à Nahr el-Bared. Ces milieux
réclament depuis avec insistance sa remise en liberté.
tements. L’une des sources de
financement envisagée consisterait dans le relèvement des
droits d’inscription.
Par ailleurs, le gouvernement s’est entendu sur le principe d’une « rotation » totale
des postes de doyens à l’UL,
ce qui doit empêcher des communautés ou courants définis
de s’approprier une fonction à
titre permanent.
Enfin, ce sera « à l’Université
libanaise » (mais on ne précise
pas quelle instance), de passer
des contrats de titularisation
ultérieurs, « sur proposition
du ministre de l’Éducation
nationale ». Une clause expressément vague qui continuera
de brider l’autonomie de décision académique de l’UL et
de la subordonner à l’autorité
politique et au bon plaisir des
ministres qui se succéderont.
Mais de toute façon, le ver est
déjà dans le fruit.
Les salaires dans
le secteur public
Dernière décision importante hier, le gouvernement a
retiré un projet de loi relatif
à l’ouverture d’un crédit supplémentaire de 1 585 milliards de livres pour payer les
traitements et salaires dans le
secteur public et leur paiement
grâce aux réserves budgétaires
disponibles. Cette mesure devrait permettre le paiement de
ces traitements et salaires durant les trois prochains mois.
D’ici à trois mois, la présidence de la Chambre exige qu’une
nouvelle loi l’autorise à procéder à l’ouverture de crédits
supplémentaires. Une querelle
que l’on devrait retrouver dans
quelques semaines.
Signalons enfin qu’une assez
vive discussion a opposé les
ministres Hussein Hajj Hassan et Gebran Bassil. Ce dernier a reproché au ministre de
l’Industrie d’avoir engagé dix
fonctionnaires, contrevenant
ainsi à une décision de suspension de l’embauche dans la
fonction publique.
Signalons qu’en début de
réunion, le Premier ministre a
rappelé au Conseil que la priorité absolue doit être accordée
à l’élection d’un nouveau chef
de l’État. Par ailleurs, M. Salam et le gouvernement ont
condamné aussi bien l’acharnement militaire israélien
contre Gaza que les exactions
barbares et primitives de l’État
islamique contre les chrétiens de Mossoul. M. Bassil
a été chargé d’une démarche
de protestations à l’Onu, le
Liban exigeant « la cessation
immédiate de l’agression israélienne » contre l’enclave palestinienne.
La sécurité : une petite
révolution
Passée plutôt inaperçu dans
les médias, une décision commune du ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk,
et du ministre de la Justice,
Achraf Rifi, devrait provoquer une petite révolution sur
le plan des libertés publiques.
Sur proposition des deux ministres, en effet, le gouvernement a décidé à l’unanimité
qu’un mandat judiciaire devra
désormais nécessairement accompagner et corroborer les
ordres d’arrestation émanant
des renseignements militaires
et de la Sûreté générale.
« Cette disposition est de
nature à rassurer tout le monde, a expliqué M. Machnouk,
et c’est pourquoi elle a été approuvée à l’unanimité. »
Le ministre de la Justice,
Achraf Rifi, l’a exprimé de la
sorte à sa sortie du Conseil des
ministres : « Il s’agit d’une mesure de première importance.
Désormais, un informateur ne
pourra plus mettre un homme
indéfiniment à sa merci. C’est
la fin de l’État de sécurité et le
début du règne de l’État judiciaire. Cette mesure est essentielle pour corriger le plan de
sécurité et le renforcer. »
Toutefois, dans ses résolutions, le Conseil des ministres
a indiqué que « les ministres
de l’Intérieur, de la Défense
et de la Justice sont chargés
Entrave à la justice
Le TSL reconnaît son incompétence
concernant la New TV
Le Tribunal spécial pour
le Liban (TSL), chargé de
juger les assassins de l’ancien Premier ministre Rafic
Hariri, a tenu une audience
hier à La Haye consacrée à
la compétence du TSL dans
les poursuites pour outrage
contre la New TV SAL et
contre Karma Khayat.
Le juge compétent en
matière d’outrage a finalement rendu une décision
concluant à l’incompétence
du TSL pour connaître des
affaires d’entrave à la justice
concernant des personnes
morales (sociétés), selon le
site officiel du TSL. Cependant, le juge Nicola Lettieri
confirme qu’en application
de l’article 60 bis, le tribunal est compétent pour juger les entraves à la bonne
administration de la justice
commises par des personnes
physiques.
Rappelons que la défense
avait contesté la compétence du TSL pour connaî-
tre des affaires d’outrage
impliquant des personnes
morales par le biais d’une
requête déposée le 16 juin
dernier. Les accusés n’ont
pas remis en cause la compétence du tribunal à les
poursuivre pour entrave à la
justice, mais ont plaidé non
coupable.
Kabbani : La démission des six membres
du conseil chérié restera sans effet
Le mufti de la République,
Mohammad Rachid Kabbani,
a indiqué dans une interview
au quotidien koweïtien asSiyassa que la démission des
six membres du Conseil chérié
sunnite « n’aura aucun effet,
puisque le quorum nécessaire
pour les réunions du conseil
n’a pas été altéré ».
Il a de nouveau accusé le
chef du bloc parlementaire du
Futur, Fouad Siniora, de bloquer les élections du Conseil
chérié sunnite, en affirmant
qu’il « continuera de s’opposer aux tentatives des hommes
politiques de contrôler Dar
el-Fatwa et d’hypothéquer sa
décision ». Après s’être placé
comme « victime d’une diffamation », il a indiqué que le
mufti assassiné, Hassan Khaled, avait également rejeté les
amendements proposés par
Fouad Siniora.
Selon lui, le dossier aurait dû
être réglé avant l’expiration de
son mandat, le 15 septembre
prochain, pour en finir avec la
présence de deux conseils chériés. Étant donné la persistance du conflit, il n’a pas exclu
l’élection de deux muftis de la
République en août prochain.
Il convient de rappeler que
le Premier ministre, Tammam
Salam, a fixé au 10 août prochain, la date de l’élection d’un
nouveau mufti de la République, alors que le directeur des
waqfs islamiques, cheikh Hicham Khalifé, avait fixé au 31
août la date de cette élection.
Liban
vendredi 25 juillet 2014
Éclairage
La sécurité acceptable ne justifie
pas l’inertie de la classe politique
Scarlett HADDAD
Les catastrophes se suivent et
ne se ressemblent pas. Un jour,
ce sont les chrétiens de Mossoul, qui vivent dans cette région depuis 1 500 ans, qui sont
sommés par les combattants
de l’EI de quitter leurs maisons
ou de se convertir à l’islam, un
autre jour, c’est Israël qui, dans
le cadre de son agression contre
la bande de Gaza, commet un
nouveau massacre de civils, et
hier, c’est un nouveau crash
d’avion, avec au moins 20 Libanais à bord... Malgré cela, les
parties politiques locales vivent
sur une autre planète, occupées
à se lancer des accusations pour
éviter de prendre les décisions
qu’exige la situation régionale.
À ceux qui les critiquent, les
politiciens et autres responsables ont cette réponse d’une
simplicité révoltante : « La situation au Liban est bien préférable à ce qui se passe alentour. » Comme si cette phrase
justifiait leur inertie et leur incapacité à s’entendre.
Une source de sécurité précise à cet égard qu’il faut dissocier les dossiers sociaux et économiques de la présidentielle.
Si celle-ci est liée à des considérations et à des enjeux régionaux (de façon plus précise à un
éventuel dialogue entre l’Iran
et l’Arabie saoudite), les autres
dossiers sont uniquement internes. Ce qui les entrave, c’est
la volonté de chaque camp de
marquer des points sur l’autre.
Aucun camp ne veut faire la
moindre concession et ils sont
tous convaincus que leurs intérêts propres passent avant toute
autre considération, ignorant
ainsi la grogne dans la rue, la
crise économique aiguë et le feu
qui brûle dans toute la région.
La situation sécuritaire interne, elle, est acceptable. Selon la source précitée, aucune
force ne peut désormais déstabiliser le Liban. La dernière
vague d’attentats a montré que
les forces de sécurité font leur
travail et restent très vigilantes.
Certes, les incidents ne peuvent
pas être totalement enrayés et
les tentatives de créer des troubles vont se poursuivre, mais
ce qui a changé, c’est que non
seulement la communauté internationale appuie clairement
la stabilité au Liban, mais de
plus, toutes les parties internes
ont compris qu’elles ont tout
à perdre et rien à gagner dans
l’appui, la couverture ou encore
l’encouragement aux fauteurs
de troubles. Si, à une certaine
période, le courant du Futur
encourageait les groupes extrémistes, non parce qu’il partageait leur point de vue, mais
parce qu’il voulait affaiblir le
gouvernement de Nagib Mikati en le discréditant sur la
scène sunnite, aujourd’hui, la
situation est différente. Les
groupes islamistes ont montré
qu’ils rejettent toutes les structures existantes et qu’ils veulent
instaurer leur propre régime.
Cela a été le cas dans les régions sous le contrôle du Front
al-Nosra et celles contrôlées par
l’EI en Syrie, mais c’est aussi le
cas en Irak. Ces groupes ont
pratiquement brisé les autres
composantes de l’opposition
syrienne, avant de se livrer une
bataille sans merci, montrant
ainsi leur véritable visage intolérant et totalitaire. De plus,
si à une certaine époque, des
pays arabes pouvaient encourager ces groupes à condition
qu’ils restent loin de chez eux,
aujourd’hui, une telle attitude
n’est plus possible, le terrorisme islamiste ayant montré
qu’il pouvait s’étendre comme
un cancer dans tous les pays,
sans le moindre respect pour
les frontières et pour les États
et gouvernements. C’est pourquoi, il est clair que désormais
aucun pays ne soutient clairement les groupes islamistes. Ce
qui facilite la lutte contre eux,
mais d’un autre côté, ils ont
pratiquement une dynamique
qui leur est propre, ainsi que
des ressources et des filières
incontrôlables. Au Liban, les
forces de sécurité essaient de
poursuivre et de démanteler
les cellules dormantes, mais il
s’agit encore de les découvrir.
À ce sujet, la source sécuritaire
déplore le fait que Mounzer
el-Hassan ait été tué pendant
l’opération destinée à l’arrêter
à Tripoli. En effet, les aveux
des deux personnes arrêtées au
moment des rafles dans les hôtels de Raouché avaient révélé
que Mounzer el-Hassan était
le responsable logistique du
groupe. C’est ainsi lui qui aurait
fourni les ceintures explosives,
les autres charges et les voitures
qui devaient être utilisées dans
les attentats. En même temps,
c’est lui qui aurait aidé à faire
les réservations dans les hôtels.
Tout l’aspect logistique des attentats préparés reposait donc
sur lui et dans ce sens, il aurait
été une mine d’informations. Il
aurait surtout permis de passer
à un autre niveau dans l’en-
quête puisque pour l’instant, on
en est encore aux exécutants.
Toutefois, le point positif, c’est
qu’en tout cas, les cellules qui
dépendaient de lui sont pour
l’instant paralysées et les FSI
ont pu l’éliminer sans essuyer la
moindre protestation de la part
de la rue tripolitaine.
La situation est quelque peu
différente concernant cheikh
Houssam Sabbagh qui reste
une figure importante dans la
ville. Bien que faisant l’objet
de plusieurs mandats d’arrêt,
cheikh Sabbagh est considéré
comme une des personnalités
religieuses qui ont une grande
influence sur les extrémistes à
Tripoli. Son nom était apparu
la première fois lors de l’arrestation de Chadi Maoulawi et
c’est lui qui avait mobilisé la rue
tripolitaine pour obtenir sa remise en liberté. Son arrestation
s’inscrit dans le cadre de l’action
préventive des services de sécurité pour empêcher tout ce qui
peut inciter les cellules dormantes à se réveiller en créant un
terrain favorable à leur action.
Toujours à ce sujet, la source
sécuritaire est convaincue que
cette arrestation n’aurait pas été
possible il y a quelques mois.
Mais aujourd’hui, elle montre
clairement que toutes les parties locales sont conscientes de
l’importance de maintenir la
stabilité. En dépit d’un certain
malaise et des tentatives qui se
poursuivent, notamment l’apparition d’un soldat au Akkar
qui a déserté l’armée avant d’en
être chassé et qui a déclaré son
allégeance au Front al-Nosra, la
situation reste donc acceptable.
Même chose dans les camps
palestiniens, où tant bien que
mal, les organisations palestiniennes assurent la sécurité et
empêchent les fauteurs de troubles d’agir, sans toutefois livrer
aux autorités ceux qui sont réclamés par la justice.
Restent Ersal et son jurd,
dans lequel quelque 4 000
combattants, essentiellement
du Front al-Nosra, sont installés. Ils sèment la terreur
dans la bourgade en y faisant
de fréquentes incursions,
mais en même temps, les
forces de sécurité cherchent
à réduire leur nuisance, sans
avoir à mener un combat qui
serait coûteux pour tout le
monde. Bien que relative, la
sécurité est donc acceptable,
mais le Liban se porterait
bien mieux si la classe politique décidait d’assumer ses
responsabilités.
Vingt Libanais ont péri dans
le crash au Mali du vol d’Air Algérie
3
Catastrophe Une délégation conjointe du ministère des AE, de la Sûreté générale et
du Haut-Comité de secours s’est dirigée hier soir vers la localité de Tilemsi où, selon
le « Guardian », les débris de l’appareil ont été retrouvés.
Béchara MAROUN,
avec agences
Quelques jours seulement
après la tragédie du vol MH17
de la Malaysia Airlines qui a
fait 298 morts après la chute
de l’avion en Ukraine, et au
lendemain de la mort de 48
personnes dans la chute d’un
avion sur une île au large de
Taïwan, après une tentative
avortée d’atterrissage par très
gros temps, un nouveau drame
aérien est survenu hier, endeuillant cette fois le Liban. À
bord de l’avion d’Air Algérie
qui s’est écrasé jeudi dans la région de Tilemsi au Mali alors
qu’il assurait la liaison entre
Ouagadougou et Alger, vingt
Libanais dont trois femmes et
dix enfants se trouvaient malheureusement parmi les 119
passagers. Toutefois, plusieurs
des victimes possédant une
double nationalité, le décompte attend d’être affiné.
L’appareil, un McDonnell
83 affrété auprès de la compagnie espagnole de leasing
Swiftair, a été perdu par Air
Algérie dans la nuit de mercredi à jeudi, 50 minutes après
son décollage de la capitale du
Burkina Faso, où résident plus
de 500 Libanais. « L’avion a
disparu à Gao, à 500 km de
la frontière algérienne. Nous
avons des victimes de plusieurs
nationalités », a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal cité par la radio, des heures
après la disparition de l’avion.
Il n’est pas clair pourquoi l’information a tellement tardé à
être rendue publique.
Le contact entre les services
de navigation et l’équipage a
été perdu alors que l’appareil survolait le nord du Mali,
près de la frontière algérienne.
« L’avion n’était pas loin de la
frontière algérienne quand on a
demandé à l’équipage de se dérouter à cause d’une mauvaise
visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre
avion assurant la liaison Alger-
Bamako », a indiqué une source
au sein d’Air Algérie à l’AFP.
« Le signal a été perdu après le
changement de cap », a-t-elle
indiqué. Une source officielle
malienne a également précisé
que le contact avec l’avion a été
perdu dans la région de Gao,
dans le nord du Mali, alors que
deux Mirage 2000 de l’armée
française, basés à N’Djamena,
lançaient une opération de recherche de l’appareil, à bord
duquel se trouvaient plus de
50 Français, et que le ministre
français des Affaires étrangères Laurent Fabius affirmait
que « l’avion s’est probablement écrasé et qu’aucune trace
de l’appareil n’a été retrouvée
pour l’instant ». « Le contact
a été perdu avec cet avion de
type McDonnell-Douglas 83
à 01h47, peu après que l’équipage eut indiqué devoir sortir
de sa route pour des raisons
météorologiques », a souligné
M. Fabius avant que la nouvelle ne soit confirmée par Air
Algérie qui a annoncé sur son
compte Twitter que l’avion se
serait crashé dans la région de
Tilemsi, à 70 km de Gao, les
débris de l’avion ayant été enfin localisés.
Les familles Hassan,
Basma, Hajj, Wehbé,
Rustom, Ballane, Dheini
et Akhdar en deuil
Si la liste des noms des victimes libanaises a tardé à être
établie, le ministère des Affaires étrangères a reçu dans
les premières heures suivant la
disparition de l’avion un rapport de l’ambassade du Liban
en Algérie certifiant la présence de Libanais à bord du
vol AH 5017, et un rapport de
l’ambassade du Liban à Abidjan indiquant que 20 Libanais
se trouvaient à bord de l’avion
d’Air Algérie. Le ministère
a alors requis que la liste des
noms des passagers de l’avion
lui soit fournie, afin de s’assurer qu’aucun autre Libanais ne
se trouvait à son bord. Mais
l’identité des passagers libanais
a plus tard été révélée par le
président de l’Union culturelle
libanaise dans le monde, Ahmad Nasser, qui a précisé que
les victimes avaient pour noms
de famille Hassan, Basma,
Hajj, Wehbé, Rustom, Ballane, Dheini et Akhdar. Des
informations faisant état de la
mort de Randa Basma Daher,
originaire de la ville sudiste de
Srifa, de ses trois enfants Ali
(13 ans), Shayma (4 ans) et Salah (15 ans), de Mounji Hassan du village de Haris, de sa
femme Najwa Ziyat, de ses enfants Mohammad Rida, Hussein, Hassan et Roukiya, de
Omar Ballane, de Mohammad
Akhdar de Raraya, de Fadi
Rustom, de Bilal Duheini, de
sa femme allemande, de leurs
quatre enfants et de Joseph
Gergi el-Hajj ont ensuite été
dévoilées. Le consul honoraire
du Liban au Burkina Faso a
pour sa part affirmé : « Trois
familles libanaises ont entièrement péri dans le crash. »
Quant au ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, il a demandé au chargé
d’affaires libanais à Abidjan
Ahmad Soueidane de se rendre au Burkina Faso afin de
suivre la situation de près et
d’aider les familles des victimes, assurant que le ministère est à leur entière disposition. L’ambassadeur du Liban
au Sénégal a été chargé par
ailleurs de se rendre au Mali
pour suivre les opérations de
secours d’éventuels survivants
et une délégation conjointe
du ministère, de la Sûreté générale et du Haut-Comité de
secours a pris l’avion pour le
Mali pour suivre le dossier de
près. Contactée par L’OrientLe Jour, une source officielle
auprès du ministère a en outre
assuré que le ministère a reçu
la liste entière des passagers
du vol funeste, et qu’il œuvre
pour s’assurer de la nationalité
de deux autres noms qui, outre
les vingt victimes libanaises,
pourraient également être liba-
nais. Les familles des victimes
au Liban ont de ce fait déploré
un manque de communication
de la part du ministère qui a
pourtant confié à L’Orient-Le
Jour qu’il évite de donner des
informations peu sûres et non
définitives dans une affaire
aussi délicate.
La plupart des passagers
libanais du vol algérien venaient passer leurs vacances à
Beyrouth et seraient majoritairement de la région du Sud,
et plus précisément de Tyr.
Les familles des disparus ont
passé hier une longue journée
d’attente et une soirée difficile,
en espérant que la nouvelle
du crash, rapportée par The
Guardian, soit fausse. Selon
la LBCI, les victimes Randa
Basma Daher et ses trois enfants venaient à Beyrouth pour
la fête du Fitr après 4 ans d’absence. Son mari, Fayez, était
resté au Burkina Faso, où il
s’était rendu il y a plus de dix
ans pour faire fortune. Mauvaise fortune !
Des aides insuffisantes à des Irakiens
arrivés de Mossoul dans un dénuement total
Dans les coulisses de la diplomatie de Khalil Fleyhane Drame Mgr Michel Kassarji, évêque chaldéen de Beyrouth, revient sur la situation de
plus de mille familles irakiennes réfugiées au Liban après avoir fui les hostilités dans
Avant le vote au Conseil des droits
de l’homme, les contacts tous azimuts leur pays.
de Najla Riachi...
Le Liban a naturellement
participé à la réunion extraordinaire du Conseil des
droits de l’homme qui s’était
tenu mercredi à Genève, axée
sur les exactions de l’armée
israélienne contre les civils à
Gaza, à commencer par les
femmes, les enfants et les
vieillards. La représentante
du Liban auprès du Conseil,
Najla Riachi, a multiplié
ses contacts, sur demande
du ministre des Affaires
étrangères Gebran Bassil,
notamment avec ses homologues arabes, latino-américains, quelques ambassadeurs africains, ainsi que les
représentants des pays de
l’OCI, pour un maximum de
coordination avant le vote,
afin d’assurer au moins 16
voix sur 47.
Dans son intervention, Mme
Riachi a demandé instamment, au nom du Liban,
l’arrêt des attaques israéliennes contre Gaza et a refusé
net, comme 29 de ses pairs,
de mettre dans le même sac la
victime et le bourreau : il faut
dire que les représentants des
États-Unis et des pays européens avaient demandé que
soient pareillement condamnés Israël et les Palestiniens.
Selon des informations
Suzanne BAAKLINI
recueillies par L’Orient-Le
Jour, une très franche division
a régné entre les deux camps,
alors que le représentant
israélien tenait un discours
d’une grande violence. Et
après que deux pays membres eurent tenté de voter en
faveur du Hamas en raison de
leurs sympathies propalestiniennes, les pays européens
ont décidé d’adopter une
même et unique position.
Rappelons que le Conseil a
finalement voté le projet de
résolution condamnant Israël
par 29 voix contre une (celle
des États-Unis) et 17 abstentions (dont la France).
Arrêt sur image
Partout et de plus en plus, pour Gaza...
Au seizième jour de l’opération Protective Edge lancée par Israël contre la bande de Gaza, les
manifestations dans le monde en général et au Liban en particulier en faveur des Palestiniens
ne font qu’augmenter. Hier, la totalité des groupuscules palestiniens ont tenu un sit-in haut en
couleur devant l’Escwa à Beyrouth (notre photo Ibrahim Tawil). L’organisation Chahed a fait de
même devant l’ambassade d’Égypte. Le PSNS a organisé un mouvement de solidarité à Tyr, les
femmes du Hezbollah à Kfarkila, les médecins à Nabatiyé, les forces islamiques à Tripoli, etc.
Quant au courant du Futur, il a organisé une grosse manif à Paris, pendant que Fouad Siniora,
au nom des députés du 14 Mars, écrivait à Ban Ki-moon son refus catégorique des « agressions
israéliennes », appelant à un cessez-le-feu immédiat et faisant assumer à la communauté
internationale la « responsabilité morale de l’entêtement d’Israël ».
Le dernier exode en date de
chrétiens irakiens, celui de
milliers de familles chassées
de Mossoul il y a quelques
jours par l’État islamique (EI,
Daech), ramène sur le tapis la
situation des réfugiés irakiens,
notamment au Liban, un de
leurs pays d’exil. Si le dernier
exode n’a ramené vers le Liban
qu’une famille chaldéenne (il y
en aurait cependant appartenant à d’autres communautés),
selon le prêtre irakien Denha
Youssef rencontré au Liban, il
n’en reste pas moins que plus
d’un millier de familles ont
trouvé refuge dans ce pays,
dont plus de cinq cents chrétiens chaldéens (la communauté chrétienne la plus nombreuse d’Irak).
Des familles sorties de chez
elles le plus souvent en n’emportant rien, arrivées dans le
pays d’exil dans un dénuement
total, explique Mgr Michel
Kassarji, évêque chaldéen de
Beyrouth. « Ces familles s’inscrivent naturellement auprès
du Haut-Commissariat des
réfugiés de l’Onu (UNHCR),
dit-il. Mais avec la présence
de plus d’un million de réfugiés syriens, l’UNHCR se
plaint souvent d’un manque de
fonds, et les réfugiés irakiens
sont défavorisés par rapport
aux autres. Voilà pourquoi notre communauté est plus sollicitée qu’auparavant. »
Selon Mgr Kassarji, les réfugiés se heurtent tout d’abord
à un problème de papiers. « Ils
entrent au Liban avec un visa
de touriste et sont souvent interpellés par la police quand ils
dépassent les délais de séjour,
souligne-t-il. Heureusement
que les autorités coopèrent
avec nous davantage que par le
passé pour leur faciliter les formalités. » Parallèlement à ces
premières formalités, l’évêché
fournit aux réfugiés une sorte
de laissez-passer qui comporte
tous les détails les concernant
et les raisons de leur présence
au Liban. Il les dote aussi de
cartes d’approvisionnement
grâce auxquelles ils peuvent
obtenir des couvertures et
autres nécessités de la vie quotidienne.
Un des grands problèmes
auxquels est confronté l’évêché
dans son soutien aux réfugiés
irakiens est celui des soins de
santé. « Beaucoup d’entre eux
ont besoin de soins sanitaires
et d’interventions chirurgicales, précise Mgr Kassarji.
Nous les aidons dans ce domaine mais les besoins sont
considérables. »
Le prélat lance donc un appel aux individus comme aux
entreprises, qui peuvent faire
parvenir leurs aides en espèces
ou en dons matériels à l’évêché
chaldéen à Baabda, en contactant les numéros : 05-459088
ou 05-457732. Il leur garantit
une « transparence totale » et
précise que l’évêché vient en
aide en priorité aux familles
chaldéennes, en harmonie
avec sa mission, mais qu’il ne
néglige pas les familles des
autres communautés.
« Peur pour
les chrétiens »
Les familles irakiennes réfugiées au Liban ne témoignent
pas facilement à la presse,
étant donné la peur qui les taraude. « Nous appliquons une
décision prise en Irak d’essayer
de protéger l’anonymat de ces
familles, affirme Mgr Kassarji.
La plupart ont des proches
qui ont dû rester sur place,
pour des raisons sanitaires ou
autres. Ils ont peur pour eux. »
Il nous décrit cependant la détresse de ceux qui sont obligés
de s’exiler. « Un homme est
arrivé l’autre jour chez nous
en pleurant, il avait quitté son
domicile en Irak sans avoir
rien pu emporter, se retrouvant dans un dénuement total », raconte-t-il.
Le père Denha Youssef,
qui revient d’Erbil, reprend
des témoignages de familles
auxquelles Daech a donné un
délai de dix heures pour vider
les lieux. « Les hommes armés
de l’EI ont dressé des barrages,
poursuit-il. Ils leur ont confisqué leurs habits, leurs affaires,
l’or des femmes et même leur
voiture. Ils sont arrivés à Erbil
terrorisés, dans un état de détresse indicible. »
Le père Youssef estime que
dans des régions telles que
Bagdad ou Mossoul, il sera
très difficile de faire quoi que
ce soit pour aider les chrétiens à rentrer chez eux. Il
rappelle que l’exode des Irakiens vers le Liban ne date pas
d’aujourd’hui. « On estime que
depuis 2004, plus de sept mille
familles irakiennes chrétiennes
sont passées par le Liban pour
émigrer vers l’Europe ou les
Amériques », précise-t-il.
Un appel à la protection des
chrétiens d’Irak comme de
tous les chrétiens d’Orient a
d’ailleurs été lancé lors d’une
rencontre qui s’est déroulée
hier à l’évêché chaldéen entre
l’évêque Michel Kassarji et
des dignitaires religieux des
différentes communautés. Au
cours de cette rencontre, le
cheikh Iyad Abdallah a estimé
que « les chrétiens d’Orient
sont des partenaires dans la civilisation islamique et non des
étrangers ». Le cheikh Zouhair Kanj a rappelé que « les
chrétiens ont des racines très
anciennes à Mossoul », soulignant que l’État islamique
présumé ne peut continuer à
vivre par de telles exactions.
Pour sa part, Mgr Kassarji a
appelé à des actions concrètes
et des réunions plus fréquentes pour défendre cette cause,
ainsi qu’à une protection plus
substantielle de la part de
l’État irakien.
De son côté, le cheikh Akl
druze Naïm Hassan a assuré,
à l’issue d’une réunion avec
le président de la Caisse des
déplacés, que « des événements temporaires ne pourront extirper les chrétiens de
leur terre ». La Ligue latine
du Liban a exprimé, dans un
communiqué, « sa profonde
indignation face à ces actes
odieux (...) et aux multiples
atteintes à l’intégrité physique
et morale des minorités chrétiennes du Moyen-Orient ».
Enfin, le Conseil national de
l’audiovisuel (CNA) a appelé
les médias « à une journée de
solidarité avec les chrétiens de
Mossoul ».
À savoir qu’une messe se
tiendra à Sad el-Bauchrieh
dimanche en guise de soutien
aux chrétiens de Mossoul. Une
campagne civile pour leur venir
en aide devra être annoncée au
cours de cette messe.
Le fabuleux retour au désert d’Ahmad Sarraf...
« Dégagez ! Dégagez de
Mossoul, chrétiens ! Dégagez de Damas, de Yabroud,
de Maaloula, de Ninive, de
Bagdad ! Dégagez, chrétiens
du Liban, de nos montagnes
et de nos vallées ! Dégagez,
chrétiens de Palestine et de
la péninsule, dégagez de
nos rivages et de nos terres !
Dégagez de sous nos peaux,
nous vous abhorrons, nous
ne voulons pas de vous !
Dégagez, parce que nous en
avons marre de la civilisation
et du progrès et de l’ouverture
à l’autre et de la miséricorde
et de la fraternité et de la
coexistence et du pardon !
Dégagez, pour que nous puissions en toute quiétude nous
entre-tuer ! Dégagez, vous ne
faites pas partie de nous ni
nous de vous ! Dégagez pour
que nous n’ayons pas honte
lorsque nous vous regarderons dans les yeux ! Dégagez
et laissez-nous avec nos
catastrophes, nos fanatismes,
nos haines loin de vos prétentions, loin de vos talents,
loin de vos compétences, loin
de votre savoir, loin de votre
expérience ! Dégagez pour
que nous puissions en finir
avec tout ce que vos ancêtres
ont réalisé et tout dynamiter !
Dégagez, parce que ni l’Irak,
ni l’Égypte, ni la Syrie, ni le
Koweït, ni la Palestine, ni la
Jordanie, ni l’Afrique du Nord
n’ont besoin de vous ! Dégagez, chrétiens, pour laisser
le sang couler, la violence
se généraliser, les cœurs se
faire poignarder, les langues
se faire couper et les foies
se faire bouffer ! Dégagez
et prenez avec vous Gibran
Khalil Gibran, Anastase le
carmélite, les fils Takla et Bustros et Yazigi et Boustany, le
Petit Prince et Mikhaïl Neaïmé,
dégagez et prenez avec vous
vos universités et vos hôpitaux ! Oui ! Dégagez, parce
que nous voulons retourner
à nos déserts, nos épées
nous manquent follement, et
parce que votre culture, nous
l’avons remplacée par l’art de
creuser nos tombes. »
Il n’y a rien à dire. L’auteur
de ces lignes, somptueuses,
s’appelle Ahmad Sarraf, et
cet éditorial détonant, c’est
le Qabas koweïtien qui l’a
publié il y a deux jours. Des
mots inédits pour des maux
que l’on croyait révolus ;
une ironie, un cynisme, une
force inouïs, à l’heure où
l’étoile jaune des nazis a été
remplacée par ce « noun »
de l’infamie, grimacé comme
un emoticon d’enfant sur les
murs des maisons chrétiennes
de Mossoul, à l’heure, surtout,
où l’immense majorité des
musulmans, partagée entre la
honte et la rage, ne sait plus
comment faire comprendre
aux chrétiens de cette région
maudite qu’elle a férocement
besoin d’eux.
Z. M.
4
Liban
vendredi 25 juillet 2014
Mieux que les corgis de la reine...
Accusation d’adultère
Un flou très opaque
autour du cas
Mahassen
Mahassen Issa et l’homme qu’elle aime, qui n’est pas son mari,
et à qui elle a rendu visite au Liban. Photo tirée d’une vidéo
Dans le cadre de son programme de soutien à l’armée, le Royaume-Uni a livré six chiens policiers
entraînés à détecter les explosifs. La cérémonie a eu lieu en présence de l’ambassadeur britannique
Tom Fletcher, du commandant en chef de l’armée le général Jean Kahwagi, de l’attaché militaire
de l’ambassade le colonel James Cushner, ainsi que de plusieurs officiers supérieurs. « Le Liban
est sous la menace des extrémistes et des terroristes. Grâce à leur capacité à dénicher et détecter
les bombes et les munitions, ces chiens contribueront à sauver des vies », a assuré M. Fletcher,
précisant que cela n’est qu’une partie de l’engagement de son pays. Selon un communiqué publié
par l’ambassade, ces chiens ont subi un entraînement « très rigoureux » en Grande-Bretagne. Ils
inspecteront des voitures ou des immeubles et accompagneront les patrouilles. Photo ANI
Brèves sécuritaires
• Des rapports de sécurité
mettent en garde contre la
présence, à Ersal, une ville
extrêmement symbolique
au niveau politique, de
120 000 réfugiés syriens,
dont un bon nombre serait
armé.
• À la veille de la fête du
Fitr, les mesures de sécurité
ont été particulièrement
renforcées au Liban-Sud,
notamment autour des lieux
de culte, et le soir même,
l’armée et les FSI seront
présentes en masse pour
protéger les mosquées à
l’heure de la prière. Idem
pour les restaurants qui
vont grouiller de clients,
et notamment d’enfants.
En outre, de nombreuses
patrouilles sillonneront
les villes du Sud : Saïda,
Tyr, Nabatiyé, Bint Jbeil,
Marjeyoun, Hasbaya,
Chebaa. Un de leurs
buts sera de sécuriser les
plantations de citronniers et
les oliveraies, surtout autour
du camp de Rachidiyé, pour
empêcher toute velléité de
tir de roquettes contre Israël.
• Le commandant en chef
de l’armée, le général Jean
Kahwagi, a présidé hier
une réunion sécuritaire
sur la situation en général
et sur l’état aux frontières
nord et est en particulier.
Naturellement, les
participants ont convenu
de décupler la coordination
entre les différents services.
Le général Kahwagi
était notamment entouré
des généraux Ibrahim
Basbous (FSI), Georges
Kar’a (Sécurité de l’État),
Abbas Ibrahim (Sûreté
générale), Edmond Fadel
(Renseignements de
l’armée), etc.
• Selon La Voix du LibanAchrafieh, une rixe a eu
lieu au Sérail de Tripoli,
avec tirs de semonce
en l’air, au moment où
un prisonnier a essayé
de s’évader durant son
transfert à la prison.
• Selon des sources proches
du Hezbollah rapportées
par nowlebanon, les services
de sécurité auraient réussi
à arrêter le dénommé
Ezzeddine Mahmoud
Rifaï, un cadre important
au sein du Front al-Nosra,
alors qu’il rendait visite
nuitamment à sa famille,
dans le village de Karkaf
dans le Akkar. Selon ces
sources, une photo de
M. Rifaï a circulé sur les
réseaux sociaux depuis
deux semaines le montrant
conduisant une ATV sur
laquelle il avait posé les
corps de deux éléments du
Hezbollah tués au cours des
combats dans les jurds de
Ersal et du Qalamoun.
L’histoire de Mahassen
Issa, une Australienne de
29 ans, a fait hier le tour
des réseaux sociaux, la jeune
femme étant accusée d’adultère au Liban et passible de
prison, conformément aux
lois en vigueur, basées sur
un code pénal napoléonien
on ne peut plus archaïque
et qu’aucun exécutif ou législatif n’a pensé amender
depuis la nuit des temps.
Mme Issa devait comparaître hier devant la justice libanaise à Tripoli.
L’Orient-Le Jour a tenté
d’entrer en contact avec
plusieurs associations de
défense des droits de la
femme et des avocats de
la capitale du Liban-Nord
pour davantage de détails sur cette affaire, mais
sans succès. Les personnes contactées n’avaient eu
écho du cas que tard hier,
à travers les articles publiés
par les réseaux sociaux.
L’histoire de Mahassen
Issa et le procès que lui a
intenté son mari ont en fait
été révélés par The Guardian. Selon le quotidien,
la femme, originaire de
Sydney, était en vacances
au Liban depuis le 20 juin
dernier. En juillet, elle a
été convoquée par la police
à Tripoli, au Liban-Nord,
où elle rendait visite à son
nouveau petit ami. La jeune
femme, mère de deux enfants de 6 et 9 ans, s’était
récemment séparée de son
mari, selon The Guardian.
« J’ai reçu un appel m’informant que moi-même et
mon partenaire étions la
cible d’accusations et que
nous devions nous rendre à
la police », a-t-elle expliqué
à la presse. En liberté, mais
privée de passeport, elle a
indiqué qu’elle était sur le
point de rentrer en Australie, où elle est née et a grandi, quand la police libanaise
lui a annoncé qu’elle était
accusée d’adultère.
Le département australien des Affaires étrangères
et du Commerce a confirmé
au Guardian qu’il portait assistance à une Australienne
à Beyrouth. Si plusieurs éléments tendent à faire penser que Mme Issa et/ou son
mari sont au moins d’origine libanaise, les autorités
australiennes, interrogées
par le Sydney Morning Herald, n’ont pas voulu confirmer que la jeune femme a la
double nationalité.
Dans une vidéo postée par
le Daily Telegraph, la jeune
femme affirme que c’est
son mari qui a porté plainte
contre elle auprès des autorités libanaises. Elle précise
qu’après dix ans de mariage, son époux avait décidé
d’enregistrer leur union au
Liban. Elle affirme aussi
avoir quitté son mari en
septembre 2013. Son époux
évoque une séparation en
avril 2014.
La famille de la jeune
femme ne s’inquiète pas
pour autant du sort de Mahassen Issa. Dans une interview accordée à Radio Macquarie, son frère, Ahmad,
affirme qu’elle « mérite ce
qui lui arrive ». « En tant
que famille, nous l’avons
répudiée. J’espère qu’elle va
pourrir en enfer », a-t-il déclaré au Daily Telegraph.
Affaire à suivre...
La mémoire des 90 ans
Dans « L’Orient » du 25 juillet 1965
Projet de métro entre Beyrouth
et la banlieue
Le conseil municipal de
Beyrouth se réunit mardi
pour poursuivre l’étude
de plusieurs questions à
l’ordre du jour. En voici
les principales :
– Demande d’ouverture
d’un crédit additionnel
d’un montant de 374 085
livres pour divers frais
d’expropriation.
– Demande d’ouverture
d’un crédit additionnel
de 90 000 livres pour les
frais d’installation au
service technique de la
municipalité de l’immeuble Byblos d’un équipe-
ment téléphonique relié
au réseau de la municipalité.
– Approbation du cahier
des charges relatif à l’adjudication des travaux
de ramassage de remblais
encombrant la chaussée
en différents points de la
ville.
– Demande de l’administration municipale
portant sur l’exploitation
de certains biens-fonds à
Bourj Hammoud afin d’y
édifier une usine pour la
destruction des ordures
ménagères.
– Demande de l’ordre des
ingénieurs réclamant que
5 pour cent des taxes sur
les permis de construction lui reviennent.
– Rapport de la commission des Travaux sur la
construction d’un métro
reliant Beyrouth à la
banlieue de la ville ainsi
que d’une tour panoramique à Minet el-Hosn.
Source d’avenir
En bref
Faits et méfaits
Tirs à Laboué
Dans la nuit de mercredi à
jeudi, un inconnu a tiré des
coups de revolver contre
Ramez Amhaz, le président
de la municipalité de
Laboué, un village du caza
de Hermel. L’incident, qui
a eu lieu peu après minuit,
a opposé le chauffeur d’une
camionnette à des policiers
municipaux, et a commencé
par une dispute verbale, qui
s’est rapidement traduite
en insultes, suivies par
trois coups de feu, selon
M. Amhaz, qui s’en est
tiré sain et sauf. « L’accent
du chauffeur est libanais,
mais il est étranger à
Laboué », a-t-il ajouté,
faisant allusion à un accent
de Ersal. Il a néanmoins
assuré que la situation est
revenue au calme et que les
forces de sécurité mènent
l’enquête.
De la cocaïne plein les
cheveux
Les soldats postés au barrage
de Dahr el-Baïdar ont
arrêté hier une Libanaise
de 25 ans, Z. Ch., en
possession de 30 grammes
de cocaïne répartis dans
20 sachets que la dame
avait eu la mauvaise idée,
finalement, de cacher
dans ses cheveux... La
tignasse devait être très
fournie, puisqu’elle y
avait également caché de
nombreuses barrettes de
haschisch, ainsi que deux
bombinettes contenant
une matière stupéfiante
inconnue sur laquelle
les enquêteurs se sont
immédiatement penchés.
Sinistre
La pinède du couvent
Mar Sarkis reprend feu
La pinède du couvent Mar
Sarkis à Beaïno, dans le
Akkar, est de nouveau
en feu. Le sinistre est
d’importance, les flammes
étant arrivées jusqu’aux
abords du monastère de
Beaïno et de quelques
domiciles de la zone du
Dahr. Le vent qui soufflait
du nord-ouest a contribué à
raviver ce feu et à le pousser
vers les zones résidentielles.
La Défense civile était sur
tous les fronts pendant
qu’un bulldozer de la
municipalité s’employait
à tracer un chemin dans
la pinède afin de faciliter
l’avancée des voitures de
pompiers. Selon les derniers
recoupements, ce sinistre
est d’origine criminelle : à
chaque fois que le feu est
éteint et que les pompiers
quittent les lieux, les
flammes ne tardent pas
à s’élever à un endroit
différent. Ce manège s’est
répété dix fois dans la nuit
d’avant-hier.
Routes
Deux morts, dont
un enfant,
à Qaraoun
Deux personnes, un homme
de 49 ans et un enfant en
bas âge, ont été tuées et deux
autres, âgées de 27 et 29
ans, ont été blessées, dans
un grave accident de la route
à Qaraoun, dans la BékaaOuest.
Liban
vendredi 25 juillet 2014
Artistes, artisans et designers veulent
se réapproprier Mar Mikhaël
5
Patrimoine Faire du quartier Mar Mikhaël un modèle de régénération urbaine grâce
aux arts : tel est le défi que se sont lancé la société de conseil Gaia-Heritage et le projet
européen Medneta.
Sarah DIEP
Mar Mikhaël : un nom qui,
pour beaucoup de jeunes
Libanais, n’évoque que les
soirées passées à descendre
des bières sur un bord de
trottoir. Situé au cœur de
Beyrouth, entre Gemmayzé,
Achrafieh et Bourj Hammoud, le quartier attire par
son cachet authentique et
les nombreux restaurants et
bars qui s’installent les uns à
côté des autres.
Pourtant, Mar Mikhaël
est bien plus qu’un lieu de
récréation. Cette ancienne
aire industrielle et quartier
résidentiel est le nouveau
cœur de la créativité beyrouthine : artistes, artisans
et designers en ont fait un
centre regroupant leurs ateliers, afin d’y pratiquer leurs
techniques et mettre à jour
leur inventivité.
L’implantation d’une telle
péenne Medneta (réseau
culturel méditerranéen pour
promouvoir la créativité
dans les arts, l’artisanat et le
design pour la régénération
des communautés dans les
villes historiques).
économie créative a-t-elle
un rôle à jouer dans la régénération des zones urbaines
traditionnelles ? C’est le sujet de discussion des tables
rondes qui se sont déroulées récemment à la Grande Brasserie du Levant, à
l’occasion de la conférence
« Créativité et régénération
à Mar Mikhaël ».
Des artisans, artistes et
designers locaux, ainsi que
des experts financiers et
académiques y ont pris part,
en présence du ministre de
la Culture, Rony Araiji.
Ils ont ainsi discuté des
problématiques de l’urbanisme, de l’espace public et
du rôle du secteur créatif à
Mar Mikhaël. Organisé par
Gaia-Heritage, société de
conseil libanaise spécialisée
dans la préservation culturelle, l’événement s’inscrit
dans le cadre du projet financé par l’Union euro-
« Une machine
à faire du profit »
Vaste lieu abandonné au
beau milieu de la ville, la
Grande Brasserie du Levant, autrefois moteur de
l’économie locale, s’est à
nouveau remplie de vie le
temps d’une journée, en accueillant créatifs, experts et
représentants d’institutions
financières et diplomatiques. Symbole même de
la régénération urbaine au
centre du débat, incarnant
l’esprit des classes populaires et ouvrières du quartier,
le bâtiment s’est également
métamorphosé en espace
d’exposition pour les artistes
de Mar Mikhaël à l’occasion
de cet événement unique.
Depuis une décennie,
Mar Mikhaël a vu naître de
nombreuses initiatives créatives : studios d’architecture, entreprises spécialisées
dans le mobilier d’intérieur,
concept stores... Cependant, l’installation effrénée
de restaurants et de pubs a
altéré l’atmosphère originelle du quartier et participé
à la hausse des prix de l’immobilier. « Mar Mikhaël est
devenu une machine à faire
du profit, constate Mona
Harb, professeure associée
à la planification urbaine à
l’Université américaine de
Beyrouth. Depuis quelques
années, les investisseurs ont
compris le potentiel du lieu
et la spéculation immobilière a commencé, détruisant
le quartier peu à peu. »
La situation peut être
dissuasive pour les créatifs,
qui sont à la recherche de
grands espaces aux loyers
modestes. « Les artistes
doivent pouvoir trouver des
ateliers sans avoir à payer
un loyer hors de portée », a
reconnu le ministre libanais
de la Culture, Raymond
Araiji, également présent ce
jour-là.
À la fois pragmatique et
théorique, l’événement était
l’occasion pour les différentes parties d’échanger leur
savoir-faire tout en permettant d’ouvrir une discussion
active sur les enjeux urbains.
« À Beyrouth, il y a trop peu
d’espaces publics, et ils sont
facilement appropriés : en
témoigne le nombre de services de voituriers qui occupent désormais l’espace
à Mar Mikhaël, fait remarquer Stephen Hill, économiste à l’Université de Sohar. C’est aux municipalités
qu’il revient de préserver
l’espace public, afin de rendre le quartier prospère. »
Parmi les invités, Raphaël,
Des manifestations culturelles sont régulièrement organisées sur les escaliers de Mar Mikhaël.
Paint up/Fb
propriétaire d’une petite
entreprise de nouveaux médias, remarque cependant
« qu’on donne la parole aux
nouveaux créatifs, installés
là depuis quelques années,
mais aucun ancien artisan
de Mar Mikhaël n’est présent à la conférence ».
À l’image de Beyrouth
en perpétuelle mutation, la
réflexion menée lors de ces
tables rondes est loin d’être
achevée. L’événement organisé par Gaia-Heritage et
Medneta devrait néanmoins
se faire le tremplin pour un
plan d’action adéquat.
Concluant la journée, le
ministre de la Culture a invité « un groupe de travail
à se créer » sur la question.
Le quartier de Mar Mikhaël
pourrait ainsi devenir un
modèle à suivre pour de
nombreuses villes libanaises
en quête de renaissance.
Entre pragmatisme
et théorie
Mar Mikhaël est un quartier vibrant de vie, le jour et la nuit. Djamila Ould Khattab
Opinion
Pour un président sudiste
Depuis la proclamation du
Grand Liban en 1920,il y a
presque un siècle, toutes les
régions du pays ont eu leur
président. Toutes, sauf une,
parent pauvre à tout point de
vue, limitrophe d’Israël, jadis
abandonnée par l’État et patrie
des déshérités. Le Sud, cette
terre de tolérance et de culture
paysane... Cette terre dont les
fils ont redonné à la nation, par
leur légendaire résistance, la
fierté historique d’antan, après
vingt-deux ans d’occupation,
de calvaire et de tyrannie. Le
Sud, à qui le Liban doit tant,
n’a-t-il pas le droit d’avoir enfin son président ?
À plusieurs reprises, d’illustres maronites originaires du
Sud ont été pressentis pour
occuper la fonction suprême.
Le magistrat puis député et
ministre chéhabiste Jean Aziz,
neveu du très grand patriarche
Paul Méouchy, ou le grand
bâtisseur d’une pure merveille
(un des plus beaux palais au
Liban depuis la construction
de celui de Beiteddine), le
chirurgien, professeur émérite et député Farid Serhal
Kattar, ou l’eloquent tribun
phalangiste, avocat, député et
ministre Edmond Rizk, pour
ne citer que les plus connus...
Mais la chance hélas n’a jamais
été au rendez vous !
Le Nord a eu Sleimane Frangié et René Moawad, le MetnNord a eu Émile Eddé, Fouad
Chéhab, Bachir et Amine Gemayel, Émile Lahoud et Michel Sleiman. Le Metn-Sud a
eu Habib el-Saad, Béchara elKhoury, Camille Chamoun,
Charles Hélou et Élias Sarkis.
La Békaa et sa capitale Zahlé
ont été représentées par Élias
Hraoui. Le Sud n’a jamais été
représenté. C’est à se demander si ces maronites-là ne sont
pas considérés comme relevant
d’une espèce à part.
Bien sûr, on ne choisit pas
le president pour son origine
géographique. Heureusement,
d’ailleurs... Mais si l’occasion
se présente et que se trouvent
réunis dans une même personne les critères de compétence,
de vaste culture, de popularité,
de modération, avec un penchant naturel pour le dialogue,
l’ouverture, le respect mutuel,
une fermeté qui ne serait pas
cassante, qui serait intransigeant mais non complaisant
sur l’essentiel, au passé sans
tache, à l’avenir plein de promesses... Oui, on est en droit
de réclamer qu’un maronite
originaire du Sud, répondant à
tous ces critères, soit élu président de la République pour
les six années cruciales à venir.
Quoi de plus naturel ?...
Selon un diplomate haut
placé, si l’élection devait se
dérouler au suffrage universel
direct comme en France, alors
l’ancien ministre Demianos
Kattar serait élu haut la main,
peut-être même dès le premier
tour, selon plusieurs estimations et sondages, avec des taux
record chez les plus jeunes, les
étudiants et les professionnels
de la frange des moins de 30
ans, et surtout toutes confessions confondues.
Pour une fois que l’élection
revêt aujourd’hui un caractère
made in Lebanon et que le
crime de lèse-souveraineté ne
nous sera pas infligé une fois
de plus par les acteurs dits
majeurs (ce qui sous-entend
qu’on est considérés toujours,
hélas, comme des mineurs
ayant besoin en permanence
de tuteurs pour décider a leur
place). Pour les descendants
des Phéniciens que nous sommes censés être, y a-t-il plus
grande insulte ? Pourquoi le
consensus ne se ferait-il pas
sur le nom de Demianos Kattar, dont le nom figurait déjà
sur la liste des 6 sélectionnés
par le patriarche Sfeir remise
à l’ambassadeur de France
en 2008, soit avant l’accord
de Doha ? Ce serait là une
occasion précieuse pour le
Liban, et une immense ré-
La conférence se donnait donc pour objectif de
réunir les différents acteurs
en jeu, afin de trouver une
stratégie commune en vue
de donner aux artistes, artisans et designers un rôle
dominant dans la réappropriation de Mar Mikhaël.
« L’économie créative est
en essor, mais peine quand
même à s’imposer face à la
croissance
exponentielle
de l’industrie numérique »,
souligne Khater Abou-Habib, président de la société
Kafalat, qui soutient les petites et moyennes entreprises à l’aide de crédits.
compense pour le Sud et ses
maronites toujours oubliés, à
qui le patriarche Raï vient de
rappeler, en visitant avec le
pape François plus de 8 000
de leurs proches vivant en
Palestine occupée, qu’ils sont
les vestiges pérennes des premiers compagnons du Christ,
du temps où la Galilée n’était
que le prolongement du Liban-Sud.
Faut-t-il rappeler aussi que
le Sud est à la fois le pays de
feu le président Rafic Hariri
et le berceau de la Résistance
laïque nationale, ensuite communautaire chiite, et qu’à l’inverse de beaucoup de régions
libanaises, la tolérance, les
tensions intercommunautaires
et les violences confessionnelles y ont toujours été plus rares
qu’ailleurs ?
À l’aube de ce troisième
millénaire, offrons au Liban
un jeune président espoir, à la
Kennedy, comme l’ont fait en
1960 les Américains et comme
ils l’ont refait de nouveau au
plus fort de la crise économique
planétaire de 2008 en élisant
un Noir, de surcroît d’origine
musulmane. Nous aussi, nous
savons dire : « Yes,we can ! »
Que Dieu vienne en aide aux
jeunes espoirs du Liban.
Chloé KATTAR
« Laissez venir à Moi les petits enfants »
Quels enfants, Jésus ? Il n’y
a plus d’enfants dans Ton
royaume. Ils sont morts. Tous
morts.
Et leurs camarades, avec qui
ils se disputaient le même joujou, pleurent à présent. Ils savent
qu’ils ne joueront plus ensemble,
ils ne riront plus à pleines dents.
Ils ne partageront plus le même
banc à l’école. Ils ne se dissiperont plus en attendant la récréation pour se partager les friandises que maman n’oublie jamais
de fourrer dans les poches de
l’imperméable. Mais maman est
morte, elle aussi.
Jésus, as-Tu vu ce père retrouver son enfant parmi les
décombres de sa maison ? L’asTu vu le prendre dans ses bras,
le secouer de toutes ses forces,
pour qu’il le regarde, lui dise un
mot, afin de s’assurer qu’il est
encore en vie ? Le père, meurtri
par l’évidence cruelle, serre son
enfant sur son cœur, fort , très
fort, et s’effondre, terrassé par
une crise cardiaque foudroyante. La pelleteuse se dépêche de
les ramasser tous deux pour
les jeter dans je ne sais quelle
fosse commune, de même que
les déchets que l’on brûle afin
d’éviter les épidémies et ainsi
paver la voie pour tuer encore
et davantage...
À l’adresse des puissants de
ce monde, je ne parlerai même
pas de honte, mais de cynisme.
La honte est un sentiment noble. Elle relève de la sensibilité
humaine et de la conscience
universelle. Elle est remords
et regret. Elle est aussi une expression de la fidélité aux grandes valeurs.
Michel-Ange, poète, idéaliste et croyant, mettant la dernière touche à son Moïse, lui
lance son marteau en lui criant :
« Mais parle donc ! »
Alors, Jésus, Tu es venu sur
terre pour rien ? Le monde n’a
pas changé, si ce n’est qu’il est
pire.
Jésus ! Tu es mort deux fois.
Hier et maintenant : une agonie de tous les instants.
Toi le père tout-puissant, Toi
le maître de l’univers, « parle
donc ! » Le monde a besoin
de Ton attention. Écoute les
prières de François afin que le
monde rejoigne Ton royaume,
le royaume de Dieu.
Noha M. GEMAYEL INGEA
Mar Mikhaël est le nouveau cœur de la créativité beyrouthine.
II.- Droits de l’homme aujourd’hui :
individualisme ou lien social ?
4. Que faire ? Il ressort des interventions et des débats sept
perspectives d’action (voir
L’Orient-Le Jour du jeudi 24
juillet 2014).
a. Le réservoir culturel : Il
s’agit de prendre en considération l’état des mentalités, dans
ses aspects négatifs et positifs,
en vue de l’inculturation arabe
des droits de l’homme, de sorte
que « la personne soit l’enjeu
du message, principalement en
développant l’esprit critique »
(Élie Bou Aoun, Liban). Le
résidu mental manifeste une
dichotomie entre le contenu
valoriel de la socialisation à
travers les programmes de
littérature, de philosophie et
d’histoire, tels qu’ils sont enseignés dans les écoles et les
universités arabes, et le contenu des formations en droits
de l’homme. Les programmes
scolaires ne transmettent pas
des valeurs humaines, mais
plutôt des traditions de force
et de violence. Il s’agit de relire le patrimoine arabe, en
philosophie, en histoire et
en littérature sous l’angle des
valeurs humaines. Si on demande à un élève de citer des
vers du Mutanabbi, il ne citera
que des vers portant sur la violence et la force physique. Or
il y a bien d’autres valeurs dans
le patrimoine arabe. On soulève aussi des problèmes sur
la culture religieuse (Ghassan
Moukheiber, Liban) et donc
l’exigence de conformité aux
normes relatives à la gestion
démocratique du pluralisme
religieux et culturel.
La plus importante exigence
porte sur la relecture de l’histoire du monde arabe et islamique sous l’angle de l’émergence historique du principe
de légalité en tant que moyen
pragmatique de garantie, et
cela à l’encontre des abus du
politique et aussi des abus du
religieux s’il devient pouvoir,
au sens politique, avec donc
l’éventualité du recours à la
contrainte au nom de Dieu.
b. Enseignement transversal : L’éducation aux droits
de l’homme traverse toutes
les spécialisations en tant que
voie vers la citoyenneté. Les
droits de l’homme ne sont pas
réductibles à un cursus, mais
couvrent toutes les matières et
sont inclus dans toutes les lois
(Maan Bou Saber, Antonio
Bou Kasm, Liban). Ils se proposent la formation intégrale
de la personne (Nidal al-Jurdî,
Liban). Il est aussi nécessaire
que le cursus soit « progressif
dès l’école » (Ahmad al-Humaidî, Yémen) et d’avoir pour
perspective « l’humanisation
de l’enseignement et de l’éducation » (Khulûd al-Khatib,
Liban).
c. L’engagement des universités : Il y a un besoin de
réhabiliter l’engagement des
universités et des universitaires dans la vie publique, à un
âge où nous vivons la fin des
intellectuels. L’université a-telle un rôle dans la décision
publique et contribue-t-elle à
l’élaboration des normes de la
vie commune ? (André Suleiman, Liban). Il faudra cependant distinguer le militantisme de l’engagement actif qui
implique une distance critique
par rapport aux positions politiques et partisanes. Cela exige
la défense des libertés académiques (Ghassan Moukheiber, Liban).
Les élections estudiantines
et les violences au sein des
universités, et dans des facultés de droit, montrent le faible enracinement des droits
de l’homme et de la culture
de dialogue et de légalité.
Des observations de terrain
montrent que des élèves et
étudiants arabes apprennent
plutôt dans des écoles et des
universités l’incivilité.
On insiste sur les libertés
académiques. On relève notamment qu’en 24 heures, les
19-20/6/2014, les autorités
d’occupation en Palestine ont
envahi trois universités : Birzeit, Polytechnique et l’Université arabo-américaine. Des
portes ont été enfoncées. Plus
de cent militaires, avec des
armes sophistiquées, ont envahi les campus, inspecté les
locaux et réquisitionné des
documents et installations du
mouvement étudiant.
d. La culture des devoirs :
Tout droit implique un devoir
(Maan Bou Saber, Liban).
L’exercice du droit d’être électeur implique le devoir de participer au vote. Ne devrait-on
pas passer d’une perspective
individualiste des droits à une
approche globale du droit en
tant que lien social ? Des gens
aujourd’hui réclament leurs
droits, en oubliant souvent les
devoirs et leurs devoirs (Maan
Bou Saber, Liban).
e. La capacitation : Toute
éducation aux droits de l’homme est liée à un processus
d’apprentissage concret en vue
de passer du savoir au comportement.
f. Du mouvement protestataire à l’action positive et normative : À l’image du mouvement des droits de l’homme
dans le monde arabe, image
protestataire
(Mohammad
Ghali, Maroc), il faudra substituer celle de l’action positive
et normative avec des observatoires qui recensent ces actions. À travers d’autres genres
d’observatoires, des sociétés
arabes deviennent des milieux
d’incubation et des laboratoires de « pensée et de modèles
normatifs » (Jawad al-Nûhî,
Maroc).
g. Réseau d’interaction et de
suivi : Les participants formeront un réseau d’interaction et
de suivi, en vue de la connaissance directe du terrain et
l’engagement de nouvelles
ressources humaines (Élie Bou
Aoun, Liban), avec l’établissement d’une feuille de route
arabe (Mohammad al-Ghâlî,
Maroc). Dans cette perspective, il s’agit de suivre les mutations, le suivi actuel étant fort
insuffisant (Julia Abou Karroum, Liban) et le renforcement de l’interaction avec les
universités arabes (Fathi Fikri
Muhammad, Égypte) dans un
contexte où « la volonté populaire est absente » (Mohammad al-Sayyârî, Tunisie).
Les facultés de droit sontelles des facultés de loi ou de
droit ? Le questionnement découle de la séance d’ouverture
du séminaire, inauguré par le
président du Conseil constitutionnel, Issam Sleiman, qui
souligne que « la démocratie
est un système de valeurs à
enraciner et consolider, avec
comme objectif ultime l’institution d’une Cour arabe des
droits de l’homme dans le cadre du développement de la
justice constitutionnelle ». Le
représentant régional de la
Fondation Konrad Adenauer,
Peter Rimmele ; Antonio
Abou Kasm, représentant du
doyen de la faculté de droit
de l’Université libanaise ;
le représentant régional du
Haut-Commissariat
des
Droits de l’homme à l’Onu,
Nidal al-Jurdi ; le rapporteur
de la commission parlementaire des Droits de l’homme,
Ghassan Moukheiber, et le
coordonnateur du séminaire,
Rabih Kays, ont exposé la
problématique générale. Les
résultats d’une enquête sur
l’enseignement des droits de
l’homme dans les universités
arabes, menée par Khouloud
al-Khatib, ont été aussi présentés.
Antoine MESSARRA
Membre du Conseil
constitutionnel, professeur
Le texte est un extrait de la
conférence de synthèse au séminaire régional arabe organisé au
Commodore, Beyrouth, les 2021/6/2014.
6
Culture
vendredi 25 juillet 2014
Le punch ? Ellie elle l’a !
Agenda
Cinéma
Premières visions
Concert Rendez-vous survolté assuré pour les fans libanais avec
Elena Jane Goulding (Ellie pour les intimes). Un show qui a fait
vibrer les fondations du Biel, mais qui sonnait parfois un peu bancal.
Maya GHANDOUR HERT
L’été 2014 pourrait bien être
celui des chanteuses british.
L’ambassadeur britannique
Tom Fletcher a même twitté à ce propos, publiant une
photo avec Ellie (non, pas un
selfie) et un commentaire :
« Summer of top brit music
continues. » Jamais deux sans
trois. Après Joss (Stone), Kathy (Melua) à Beiteddine,
voilà Ellie (Goulding) au
Biel. Dans un autre registre,
et hors murs des festivals de
l’été, sous les couleurs de Mix
FM, cette fois-ci.
Il est 9h30. Le public,
chauffé à bloc par les derniers
hits de l’été, aux manettes
d’un DJ efficace, attend avec
impatience la « déesse de
l’électro-pop ». Il faut dire
que les fans ont commencé
à affluer dès 18h30. À 20h,
à l’ouverture des portes, une
bonne foule était déjà réunie devant le Biel. Tranche
d’âge : 18-30 ans. Les trentas, quadras et même quelques quinquas arriveront plus
tard, juste avant le début du
concert à 22h, comme annoncé par les organisateurs.
Beaucoup sont accompagnés
de leurs enfants. Ils iront s’assoir sur les gradins. Les plus
jeunes et plus dynamiques se
trémoussent devant le stage.
Elllie apparaît dans la pénombre, sous des lumières
tamisées. Et Vlam ! C’est
le tonnerre. D’applaudissements mais aussi des lumières. Chevelure platine milongue, combat boots. Entre
les deux, un « harem pants »
(notre bon vieux cherwal !)
et une brassière de sport. Sur
le front, un Bindi argenté,
symbole indien du troisième
œil, mais aussi de conscience, de bonne fortune et de
festivité...
Il y a deux ans, elle jouait
dans des clubs. Aujourd’hui,
elle remplit des stades entiers. Ses concerts affichent
complet en quelques jours
seulement. Elle dit qu’elle a
une approche quasi obsessionnelle pour la composition
et l’enregistrement de ses
chansons. Il est vrai qu’elle a
le don de réussir avec autant
de succès des ballades folk
aériennes et des titres électropop puissants qui secouent
les dance floors. Sa musique
mêle des émotions à des sons
électro, des mélodies rêveuses
à des ambiances détachées.
C’est avec un esprit rock
déstructuré qu’elle lance sa
performance d’une heure
trente. Morceau d’attaque :
Figure 8, extrait de son dernier album Halcyon. L’énergique Ellie, bondissant et
gesticulant sur une chorégraphie sans doute inspirée de
la Zumba, se permet même
quelques tours de hanche de
danse orientale. Sur des jeux
de lumière et des projections
bien travaillées, elle enchaîne
avec les pas très fascinants
Ritual, Goodness Gracious,
Animal, Starry Eyed. Suivront
Tessellate, Guns and Horses,
surprenant en acoustique,
avant de proposer un (long)
passage plus mélancolique.
Surprise avec une reprise en
piano-voix de Your Song d’Elton John et How Long Will I
Love you des Waterboys. Plusieurs couples s’enlacent.
■ Jawaza miri film arabe. Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Concorde/Las
Salinas/Saïda Mall
■
★ Planes, fire and rescue (3D)
film d’animation produit par les
Disney Toon Studios, distribué par
Walt Disney Pictures et réalisé par
Roberts Gannaway sur les avions
pompiers. Un bon divertissement
pour les gosses. Grand Cinemas ABC
Le très beau The Writer,
très convaincant, annonce
l’arrivée du puissant (et, on
l’espère, pas prémonitoire)
Explosions de vibes aigus. Et
My Blood, l’un des plus beaux
titres d’ Halcyon. Sa voix module à souhait, le chant part
en cascade, harmonieux,
puissant, vertigineux.
Des esprits grincheux, il y
en a toujours partout. Parmi
leurs remarques glanées à la
sortie : « On dirait qu’elle n’y
a pas mis beaucoup de cœur.
Elle n’a pas beaucoup communiqué avec le public, surtout au début. »
Quoi qu’il en soit, celle
qui fait souffler un vent nouveau sur la pop britannique
a, comme on dit, « Saved
the best for last ». Réservé le
meilleur pour la fin.
Une vingtaine de minutes
dediées à la piste : Anything
Could Happen, I Need your
Love, Lights, You My Everything et Burn. Un florilège
de hits qui ont mis fin à un
concert festif, parfois mal
construit, mais d’une efficacité redoutable.
Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/
Saïda Mall, Cinemacity (Dora et Beirut
Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace,
Cinemall, Planète Abraj/City Complex
Tripoli, Vox B.C. Center
★★ Step
up all (3D) de John
Swetnam, avec Ryan Guzman. Ce
cinquième volet de la franchise
de danse revient en 2D et en 3D,
toujours plus de danse, de glamour
et de chorégraphies à couper le
souffle. Du bon spectacle pour ceux
qui aiment la danse. Grand Cinemas
ABC Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las
Salinas/ Saïda Mall, CinemaCity (Dora et
Beirut Souks), Empire Dunes/Première/
Galaxy, Espace, Cinemall, Planète Abraj/
City Complex Tripoli, Vox B.C.Center
The Philosophers de John
Huddles, avec Bonnie Wright.
Lorsqu’un prof de philosophie
décide pour son dernier cours de
faire un jeu de rôle sur la fin du
monde ça donne ce film. Cinemacity
■
(Dora et Beirut Souks)
★★Transformers
Que me chantez-vous là ?
« Ya Mustafa » à la recherche du temps perdu
Est-il chrétien, musulman ou juif, ce Mustafa auquel s’adresse Bob Azzam dans la chanson éponyme
qui a fait le tour du monde ? À cette époque bénie du Moyen-Orient, on ne se posait même pas la
question et cela importait si peu.
Colette KHALAF
Étrange refrain où trois langues se mélangent en toute
harmonie ! Qui n’a jamais
fredonné ou écouté cet air
léger intitulé Ya Mustafa interprété par Bob Azzam et
qui semble aujourd’hui si désuet ? Nommée quelquefois
d’après son refrain, « Chéri je
t’aime, chéri je t’adore », cette
chanson égyptienne, dont les
origines sont mal connues,
est composée en trois langues
différentes : arabe, français et
italien. Il existe même également des versions grecque et
turque, très populaires dans
ces pays.
C’est Bob Azzam ou Waddie George Azzam, un Palestinien grec-orthodoxe ayant
grandi d’abord au Liban puis
s’étant établi en Égypte, qui
découvre un jour cette chanson écrite et composée par
Mohammad Fawzi en 1950.
Ou est-ce Fawzi qui décou-
vre lui-même Azzam ? Les
versions diffèrent, mais toujours est-il que le chanteur
reprend ce hit, s’installe en
Europe et continuera par la
suite à interpréter des chansons légères et gaies aux sonorités orientales.
Ainsi, en 1960, outre la fameuse chanson Ya Mustapha,
il sort en France Fais-moi du
couscous, chérie et C’est écrit
dans le ciel. La même année,
il reçoit le Grand Prix du
disque pour Viens à Juan-lesPins. Il enregistre alors une
vingtaine de 45 tours.
Après cette période faste,
le succès déclinant, Bob Azzam continue sa carrière en
tournant avec son orchestre
et, enfin, ouvre une boîte de
nuit à Genève avant de décéder à Monaco en 2004.
« Ya Mustafa, ya Mustafa (Oh ! Mustapha, Oh !
Mustapha)
Ana bahebbak, ya Mustafa
(Je t’aime Mustapha)
Bob Azzam, c’est lui l’Oriental !
Sabaa senin fel Attarin,
(Sept ans rue Attarine)
Delwa’aty
geina
chez
Maxim (Maintenant, nous
dînons chez Maxime).
Quand je t´ai vu sur le
balcon
Tu m’as dit monte et ne
fais pas d’façon.
Chéri je t´aime, chéri je
t’adore,
Como
la
salsa
del
pomodoro
Chéri je t´aime, chéri je
t’adore,
Como la salsa del pomodoro (Comme la sauce
tomate) ».
Qu’est-ce qui fait donc au
juste la particularité de Ya
Mustafa, à part le fait qu’elle
soit écrite en trois langues ?
Cet air qui a fait le tour du
monde et figuré dans plusieurs films égyptiens, notamment l’un où Sabah jouait
le rôle principal, Al-Hob
Keda, est plus qu’une petite
chansonnette, une archive
qui aurait une grande valeur historique. En effet, Ya
Mustafa représente, avec une
grande nostalgie, une époque
aujourd’hui révolue. Ses paroles sont un quasi-document
d’une ère qui aurait duré de
1869 (ouverture du Canal)
jusqu’à l’arrivée au pouvoir
de Nasser en 1960. Durant
ce siècle d’or, l’Égypte cosmopolite, et notamment
l’Alexandrie, où l’action de
la chanson a lieu (Attarine),
était non seulement polyglotte, mais jouissait d’une joie de
vivre unique. Toutes communautés confondues, d’origine
européenne (Italiens, Grecs,
Français, Levantins), ou des
minorités égyptiennes (juifs,
coptes), vivaient en parfaite
harmonie sans différenciation
aucune. Comme le dit également la chanson, il y avait
une atmosphère de « keif »
qui se traduirait en Italie par
la dolce vita.
Une dolce vita que le
Moyen-Orient n’est pas prêt
de retrouver de sitôt.
Mustafa, mon frère Mustafa, ne vois-tu rien venir ?
De Picasso à Pollock, le Prado fête l’influence
du Greco sur les peintres modernes
Cimaises Des « Demoiselles d’Avignon » de Picasso jusqu’aux
tableaux de Cézanne, Chagall, Bacon ou Pollock : une riche
exposition révèle au musée du Prado à Madrid, 400 ans après sa
mort, la profonde influence qu’ont eues les œuvres du Greco sur les
peintres modernes, écrit Élodie Cuzin, de l’AFP.
« Le Greco était un peintre
admiré par Cézanne, par Picasso, par le cubisme, les expressionnistes allemands, les
expressionnistes européens, le
surréalisme, la peinture américaine », énumère, dans une
liste qui semble infinie, Javier
Baron, le commissaire de l’exposition « Le Greco et la peinture moderne », au musée du
Prado jusqu’au 5 octobre.
Derrière lui, les regards obsédants de deux Femme à l’hermine : l’une, peinte entre 1577
et 1579 par le Greco et l’autre,
aux teintes bleutées, née, entre
1885 et 1886, sous les pinceaux
de Paul Cézanne, dont le titre,
D’après le Greco, reconnaît directement son inspiration
Plus loin, les corps nus des
âmes martyres de La Vision
de saint Jean (1608-1622),
debout, derrière la silhouette
du saint, vêtu d’une tunique
d’un bleu à l’intensité saturée
chère au Greco, rappellent les
célèbres Demoiselles d’Avignon
(1907), de Pablo Picasso, œuvre-clé des premières heures
du cubisme.
« Lorsque Picasso s’apprêtait à peindre les Demoiselles
d’Avignon, il découvre dans
l’atelier du (peintre espagnol
Ignacio) Zuloaga La Vision de
saint Jean, le tableau de l’apocalypse, l’une des plus grandes
œuvres du Greco », raconte
Javier Baron, chef du département des peintures du XIXe
siècle du musée madrilène.
Cette œuvre « le fascine et
l’influence d’une façon décisive à l’heure d’aborder ce
moment-clé de l’avant-garde
qu’est le cubisme ».
Lui rendant un hommage direct, comme Cézanne, ou s’inspirant, comme Picasso, de ses
longues silhouettes, des « plis
de leurs habits en plans anguleux, leur déformation expressive et le resserrement de l’espace, cassé et divisé en alvéoles »,
l’œuvre du Greco a « influencé
des centaines d’artistes contemporains », poursuit-il.
Longtemps oublié
Présentant 26 œuvres du
Greco et, leur faisant écho, 57
tableaux et 23 dessins et gravures de grands artistes des XIXe
et XXe siècles, le commissaire
voit dans cette exposition la
« pointe de l’iceberg de l’immense influence du peintre »,
né Domenikos Theotokopoulos sur l’île grecque de Crète
en 1541.
« Ici sont présentées les plus
remarquables, les œuvres de la
plus grande qualité et celle où
l’influence est la plus évidente », explique le commissaire.
Après s’être formé dans
l’Italie de la Renaissance et
avoir été exclu de la cour, à
Madrid, de Philippe II d’Espagne, le Greco s’était installé
dans la ville espagnole de Tolède, au sud de la capitale, qui
fête cette année les 400 ans de
sa mort.
De l’Amérique, avec Jackson Pollock et le Mexicain
Diego de Rivera, à l’Allemagne et l’Autriche des expressionnistes de la fin du XIXe et
début du XXe siècle, le Prado
illustre le rayonnement récent
du Greco.
Pourtant, pendant de longs
siècles, sa peinture « maniériste », « culte », trop « alambiquée » pour le baroque, puis
ignorée par le classicisme du
XVIIIe siècle, avait été oubliée,
rappelle Javier Baron.
« C’est au XIXe siècle que
l’on redécouvre le Greco et au
XXe siècle que son influence
se répand », poursuit-il.
Une seconde vie insufflée
notamment par la « première
exposition monographique »
que lui consacre le Prado en
1902.
Plus tard encore, Francis
Bacon « vient à Madrid à la recherche de Velazquez mais voit
aussi des œuvres du Greco »,
explique le commissaire.
Ainsi, le « violent raccourci
du soldat », qui tombe vers
nous, de dos, au premier plan,
dans La Résurrection du Christ
(1597-1600) « a pu inspirer »
La Femme allongée de Bacon
(1961), dont la silhouette nue,
presque informe, est peinte selon une perspective similaire.
Made in Egypt film arabe.
CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire
Dunes, Vox B.C. Center
age of
extinction (3D) de Michael
Bay avec Mark Wahlberg et
Stanley Tucci. Quatre ans après
les événements mouvementés, de
nouveaux Transformers vont faire
la guerre aux anciens. C’est la
Berezina. Grand Cinemas ABC Achrafieh,
Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda
Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace,
Cinemall, Planète Abraj/City Complex
Tripoli, Vox B.C.Center.
En salle
★★ Avis de Mistral de Rose
Bosch, avec Jean Reno et Anna
Galiena. Léa, Adrien et leur petit
frère Théo, sourd de naissance,
partent en vacances en Provence
chez leur grand-père. Ce sera le
choc des générations. Métropolis
Empire Sofil
★ Belle
comme la femme
d’un autre comédie fraîche et
romantique de Catherine Castel
avec Olivier Marchal et Zabou
Breitman. Un triangle amoureux où
la fidélité est à l’épreuve. CinemaCity
(Beirut Souks), Empire Première
★ Blended de Frank Coraci, avec
Adam Sandler et Drew Barrymore.
Après un rancart désastreux, deux
parents célibataires se retrouvent
dans un safari avec leurs enfants.
Comédie romantique mais peu de
rires. CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Vox B.C. Center
■ Cold in July de Jim Mickle,
avec Michael C. Hall et Sam
Shepard. Une décision prise en une
demi-seconde peut-elle changer
notre vie ? Une suite d’événements
sanglants vont bouleverser la vie
d’un homme à cause d’un seul
geste... Métropolis Empire Sofil
★★ Dawn of the planets (3D)
de Matt Reeves, avec Andy Serkis
et Gary Oldman. Les singes dirigés
par César ont évolué, mais ils sont
menacés par une bande d’humains
survivants de la planète Terre. Un
film à la vision sombre, mais certes
bien fait. Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Comptant sur « la collection la plus vaste d’œuvres
du Greco, le Prado a joué un
rôle capital » dans la redécouverte du peintre, affirme
Javier Baron. Aujourd’hui,
le musée veut « célèbrer cette
chose essentielle que possèdent les peintres : leur capacité à influencer et à ouvrir de
nouvelles voies pour d’autres
artistes ».
Deliver us from evil de
Scott Derrickson, avec Eric Bana.
Un policier, qui se bat contre ses
démons personnels, a affaire à
un diable incarné dans un soldat.
❍
CinemaCity (Dora)
★★ How to train your
dragon (3D) film d’animation
américain réalisé par Dean
DeBlois. CinemaCity (Beirut Souks), Vox
B.C. Center
Maleficient de Robert
Stromberg, avec Angelina Jolie.
★★
Planète Abraj/City Complex Tripoli,
CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox
B.C. Center, Cinemall
★★ Qu’est-ce qu’on a fait au
Bon Dieu ? comédie très drôle
de Philippe de Chauveron, avec
Christian Clavier et Chantal Lauby.
Les Verneuil, issus de la grande
bourgeoisie catholique provinciale,
sont désespérés. Les deux aînées
ont des fiancés de communautés
différentes. Ils espèrent que
Benjamine ramène à la maison
un catholique. Ils ne savent pas
qu’elle leur prépare une surprise.
Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh,
CinemaCity (Beirut Souks), Empire
Première
The Purge : Anarchy film
d’horreur de James DeMonaco
avec Frank Grillo. Des gens qui
tuent pour expier leurs fautes ou
se purger de leurs démons. Grand
❍
Concorde, Cinemacity (Dora et Beirut
Souks), Empire Galaxy, Vox B.C. Center,
Cinemall
★ Think
like a man too de Tim
Story. Avec Kevin Hart et Gabrielle
Union. Tous les couples du premier
opus sont de retour pour un mari
à Vegas. Bonjour l’embrouille.
Cinemall
■ Third Person de Paul Haggis,
avec Liam Neeson, Mila Kunis
et James Franco. Trois histoires
d’amour, à Paris, Rome et New
York, se rejoignent de façon
étrange. Empire Première
■ Titeuf le film (3D) longmétrage d’animation franco-suisse
écrit et réalisé par Zep, adapté des
bandes dessinées et de la série
télévisée Titeuf. Avec les voix de
Jean Rochefort et Mélanie Bernier.
Cinemacity (Beirut Souks)
■ 22 Jump Street de Phil Lord et
Chris Miller, avec Channing Tatum
et Jonah Hill. Deux policiers, après
être retournés au lycée pour mettre
à découvert un nouveau réseau de
trafiquants, retournent cette fois-ci
à la fac pour démanteler un trafic
de drogues. CinemaCity (Dora et Beirut
Souks), Empire Galaxy, Espace, Grand
Cinemas ABC Dbayeh/Concorde, Vox B.C.
Center, Cinemall.
N.B. : Les programmes ci-dessus
sont donnés sous toute réserve.
Pour connaître les horaires du
circuit Empire, appeler le 1 269.
Planète Abraj
01/292 192
Grand Cinemas
ABC Achrafieh
01/209 109
Grand Cinemas
ABC Dbayeh 04/444 650
Grand Concorde 01/343 143
Grand Las Salinas 06/540 970
Grand Saïda Mall 07/723 026
CinemaCity DORA 01/899 993
CinemaCity BEIRUT
SOUKS
01/995 195
Métropolis Cinéma01/204 080
Vox B.C. Center
01/285 582
À voir absolument À voir
À voir à la rigueur
Ne pas se déranger
Pas vu
★★★
★★
★
❍
■
Activités diverses
FESTIVALS
Beiteddine art festival :
Titanic – Ballet national de
Marseille les 25 et 26 juillet à
21h00. Tél. : 01/999666
Ehdeniyat international
festival : Julio Iglesias à
20h30. Tél. : 01/999666 –
76/908020.
Expos
« San Sebastian », une des toiles du Greco au Prado.
Dbayeh/Concorde/Saïda Mall, CinemaCity
(Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/
Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj/
City Complex Tripoli, Vox B.C. Center,
Cinemall
Life is beautiful et Kinetic pop
art à la galerie 169 Saifi Village
jusqu’au 26 juillet. Tél. : 70/738220
Chadia Najjar au Beirut Art Center
Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. :
01/397018
Jean-Claude Frisque : Endé
à l’Institut français de Baalbeck
jusqu’au 8 août. Tél. : 08/377436
Laurent Courvaisier à l’Institut
français de Nabatiyé jusqu’au 28
août. Tél. : 07/762744
Arts asiatiqueS / bouddhistes
à Art Lounge Maasser Beiteddine
jusqu’au 31 août. Tél. : 03/997676
Élie Khoury : Still Image
Creativity of indefinite
superstructures à Artlab
Gemmayzé près Daraj el-Fan
jusqu’au 26 juillet. Tél. : 03/244577
Clin d’œil 2014 à la galerie
Janine Rubeiz imm. Majdalani
Raouché jusqu’au 31 août. Tél. :
01/868290
Samuel Coisne : Sweet cuts à
la galerie Alice Mogabgab imm.
Karam Achrafieh jusqu’au 31 juillet.
Tél. : 01/204984
Exposition collective à la
galerie Espaces éphémères Saïfi
quartier du port jusqu’au 19
septembre. Tél. : 01/442265
Bridge to Palestine au Beirut
Exhibition Center jusqu’au 3 août.
Tél. : 01/999313
Claudia Scarsella : I am the
two moons à la galerie Art
Factum jusqu’au 26 juillet. Tél. :
01/443263
Simone Fattal : Grès et
porcelaine à la galerie Tanit Mar
Mikhaël imm. East Village jusqu’au 4
septembre. Tél. : 76/557662
Exposition collective à la
galerie Aïda Cherfan place de
l’Étoile jusqu’au 31 juillet. Tél. :
01/983111
Abdallah Dadour : Merci
demain à la galerie Surface libre
Jal el-Dib jardin Dadour jusqu’au 31
juillet. Tél. : 04/715500
Syria’s Apex Generation à la
galerie Ayyam rue Zeitouni Beirut
Tower jusqu’au 2 août. Tél. :
01/374450
Forever au Metropolitan Art Society
jusqu’au 31 juillet. Tél. : 70/366969
Lumière de soie – Liban,
Syrie au Musée de la soie à
Bsous jusqu’au 2 novembre. Tél. :
05/940767
KaDer Attia : contre nature au
Beirut Art Center Adlieh Jisr el-Wati
jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018.
Théâtre
Come-back : Les diseurs à
l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. :
09/644202-3
Comedy Night au Playroom à
Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. :
70/757500
Marionnettes : Tine et Zbib
présentées par Nayla Khayath (en
anglais chaque premier dimanche
du mois) et Formula Fun à la
Planète de la découverte rue Ayass
Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650.
Carnet
vendredi 25 juillet 2014
Pour placer vos annonces Carnet à partir du web :
www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ».
Pour les hommages, s’adresser
à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444.
Nécrologie
Henri Awit, son épouse Gisèle Abela et leur fille Joanne, épouse
Michel Adwan
Akl Awit, son épouse Joumana Salloum et leur fils Ounsi
Charles Awit, son épouse Élisabeth Read et leurs enfants David, son
épouse Constance Amos, Alessandra, Henry et Katherine
Antoine Awit, son épouse Sonia Barakat et leurs enfants Jad, Rawad
et Yara
Nabil Haddad, époux de feue Henriette Awit, et son fils : Rayan
Sœur Mariam an-Nour (Congrégation du Carmel Saint-Joseph)
Charlotte Awit
Michèle Awit
Antoine Bou Raad et famille
Angéla, Vve Chafic Awit, et famille
La famille de feue Mountaha, Vve Élias Moussa
La famille de feue Souad, Vve Naaman Khoury
Thérèse, Vve Habib Obeid, et famille
Carmen, épouse Joseph Bou Raad, et famille
ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante
ADELA (WADAD) AKRAMA BOU RAAD
Vve Daoud Akl Awit
Une messe sera célébrée aujourd’hui vendredi 25 juillet à 11h, en
l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh.
L’absoute sera donnée le même jour à 17h, en l’église des SaintsCôme-et-Damien, à Bziza, suivie de l’inhumation qui aura lieu dans le
caveau de la famille.
Les condoléances seront reçues avant et après la messe à partir de
10h, ainsi que samedi 26 et dimanche 27 juillet, de 11h à 18h, dans le
salon de l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh.
z
L’ordre des avocats de Beyrouth
Suzanne Jafari
Karim Maalouf
Me Souraya Maalouf
Ramzi Maalouf et famille
Lamia Maalouf
ainsi que les familles Maalouf, Jafari, Zoghbi, Khoury, tous les
habitants de Niha-Békaa et leurs alliés au Liban et à l’étranger
ont la douleur de faire part du décès, survenu mercredi 23 juillet
2014, de leur regretté époux, père, frère, beau-frère et oncle
Me FADY EDMOND MAALOUF
Les obsèques auront lieu dimanche 27 juillet à 15h, en l’église SaintAntoine-le-Grand, à Niha-Békaa.
Les condoléances seront reçues dimanche 27 et lundi 28 juillet, de
11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Antoine-le-Grand, à NihaBékaa, ainsi que mardi 29 et mercredi 30 juillet, de 11h à 18h, dans le
salon de l’église Saint-Sauveur, rue Monnot, Achrafieh.
Prière de remplacer les couronnes par des dons à l’église.
z
Nada Arida, épouse Rabih Karam, et famille
Hana Arida, épouse Berge Zavzavadjian, et famille
Mimi, Vve Georges Wardé, et famille
Dédé, Vve Sami Bassil, et famille
Ninette, Vve du Dr Gabriel Bacha, et famille
Micheline, Vve Raymond Schakal, et famille
Maroun Michel Chébli et famille
Salim Michel Chébli et famille
ont la douleur de faire part du décès de leur mère et sœur
NAYLA MICHEL CHÉBLI
L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 25 juillet à 16h, en
l’église du Sacré-Cœur, avenue Sami el-Solh.
Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi
que samedi 26 et dimanche 27 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de
l’église du Sacré-Cœur, avenue Sami el-Solh.
Prière considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part personnel.
z
Jeannette Éliya Battah
Carlos, son épouse Carla Abdelnour et leurs enfants : Myriam et
Nour
Carmen, épouse Joseph Laffy, et leurs enfants : Youhanna et Dimitri
Juliette, Vve Georges Ebrekgi, ses enfants et leurs familles (à
l’étranger)
Les enfants de feu Hanna Ebrekgi et leurs familles
Michel Ebrekgi et famille
Les enfants de feue Avdokia, Vve Michel Barakat, et leurs familles
Marie, Vve Édouard Barakat, ses enfants et leurs familles
ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, beaupère, grand-père, frère, beau-frère et oncle
FOUAD WADIH EBREKGI
L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 25 juillet à 16h30, en
l’église Saint-Antoine-le-Grand des grecs-orthodoxes, à Furn elChebback.
Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi
que samedi 26 et dimanche 27 juillet, de 11h à 18h, dans le salon
de l’église Saint-Antoine-le-Grand des grecs-orthodoxes, à Furn elChebback.
z
Dr Christian Buffet
Dr Jennifer Abouhamad
Jeff Abouhamad
L’ingénieur Maroun Romanos, son épouse Colette Abi Fadel et leur
famille
Fady Romanos, son épouse Salma Hélou et leur famille
Dr Bassam Romanos, son épouse Jenny Saad et leur famille
Joseph Romanos, son épouse Pamela Jabra et leur famille
Dr Alain Romanos, son épouse Nathalie Bitar et leur famille
Raymonde, épouse Toni Kfoury, et leur famille
Norma, épouse Georges Husseini, et leur famille
ont la douleur d’annoncer le décès, survenu à Paris mercredi 23
juillet 2014, de leur regrettée épouse, mère, sœur, belle-sœur et tante
Dr MIREILLE HANNA ROMANOS
fille de feus Hanna Romanos et Georgette Barcha.
La dépouille mortelle arrivera demain soir samedi 26 juillet à
Beyrouth.
Les obsèques auront lieu dimanche 27 juillet à 17h, en l’église NotreDame, à Lebaa, caza de Jezzine.
Les condoléances seront reçues demain samedi 26 et dimanche 27
juillet au domicile de son père, à Lebaa, caza de Jezzine, ainsi que
lundi 28 et mardi 29 juillet, de 12h à 20h, dans le salon de la grande
église Saint-Élie, à Antélias.
Condoléances
Salim Yared, son épouse Wadad Rizkallah Sarah
Sami Yared, son épouse Cindy Strand
Houda Yared, son époux Khalil Ayoub Semaan
La famille de feu Élie Yared
Samia, Vve Antoine Khoury, et ses enfants
La famille de feue Wadad, Vve cheikh Farid el-Dahdah
Sigrid Yared, épouse Tarek Azmi
Sirine, Gabrielle et Gregory Yared
Mariam, Ayoub et Nour Semaan
ainsi que les familles Yared, Semaan, Sara, Strand, Khoury, Anid, elDahdah, Azmi, Wardé et leurs alliés au Liban et à l’étranger
ont la douleur d’annoncer le décès, survenu mercredi 23 juillet 2014,
de leur regretté père, beau-père, grand-père, frère et oncle
FOUAD BASSIL YARED
époux de feue Alice Nakhlé Anid.
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 25 et demain
samedi 26 juillet, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Sauveur,
rue Monnot.
z
Antakya Ortodoks kilisesi vakfi
ont la douleur d’annoncer le décès du regretté
FOUAD WADIH EBREKGI
z
Sloop Insurance Brokerage Firm SARL
a le regret de faire part du décès de
FOUAD YARED
père de son directeur Sélim Yared.
z
La direction de l’Institut supérieur des sciences de l’assurance (ISSA)
s’associe à la douleur de la famille Yared et lui présente ses sincères
condoléances.
7
Initiative
Le Beirut Dream Lions Club
contre les dangers des drogues
z
Serpouhie, Vve Hrair Etyemezian, et famille (à l’étranger)
Missak, son épouse Elsie, née Shami, et famille
Eddy, son épouse Aline, née Ménak, et famille
Vahé, son épouse Suzy, née Nokhoudian, et famille (à l’étranger)
ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté frère, beau-frère
et oncle
Dr JACQUES A. BAHADRIAN
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 25 et demain
samedi 26 juillet, de 14h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Nichan,
Zokak el-Blatt.
z
Wadih Youssef Maalouf
Élias Maalouf
Dr Béchara Maalouf et famille
Raymond Maalouf et famille
Aminé, Vve Georges Skaff, et famille
Élias Rachid Maalouf et famille
La famille de feu Tanios Rachid Maalouf
Louisa, Vve Farès el-Hage, et famille
La famille de feue Chafica Maalouf
La famille de feue Adèle Nakad
ont la douleur de faire part du décès, survenu mercredi 23 juillet
2014, de leur regrettée épouse, mère, belle-mère, grand-mère, sœur,
belle-sœur et tante
NADIA RACHID MAALOUF
épouse Wadih Youssef Maalouf
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 25 et demain
samedi 26 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame,
à Chouaiya.
Requiem
Son épouse : Salwa Etsephan Oglo
Ses enfants : Bernard et famille
Mark et famille
Patrick et famille
Ses frères : La famille de feu Gabriel Jarjour
Jacques Jarjour et famille
Michel Jarjour et famille
Ses sœurs : La famille de feue Hélène Abdelnour
Elvire Boutros et famille
Georgette Maamarbachi et famille
Sonia Jarjour et famille
ont la douleur de faire part du décès, survenu samedi 12 juillet 2014,
de leur regretté
EDMOND ABDELMASSIH JARJOUR
Ingénieur
Une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 27
juillet à 10h30, en la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation des
syriaques-catholiques, place du Musée.
Les condoléances seront reçues après la messe dans le salon de la
cathédrale jusqu’à 18h.
Le lancement de la brochure contre les dangers de la drogue en
présence, notamment, de l’ambassadeur de France, Patrice Paoli.
Avec le soutien du Beirut
Dream Lions Club (BDLC)
présidé par Mohammad Halwani, et en partenariat avec
la Direction générale des
Forces de sécurité intérieure,
de la Direction générale de
l’Éducation et de la Direction
générale des douanes, l’ambassade de France au Liban
a organisé le lancement d’une
brochure destinée aux lycéens
sur les dangers des drogues.
Une nouvelle initiative
bienvenue, à mettre au compte
du BDLC, plusieurs fois distingué et récompensé depuis
le début de l’année et dont
le président a été désigné en
2013 meilleur président des
Lions clubs dans le district
351 (Liban, Jordanie et Irak).
Coopération
Un « Bureau de la résilience »
bientôt à Byblos
z
Ses enfants : Huguette Aoun Eddé et famille
Antoine Aoun et famille
Joseph Aoun et famille (à Montréal)
Roy Aoun et famille,
Ronny Aoun et famille (à Montréal)
Rita Aoun Rizk et famille
Sa sœur : Marie, épouse Antoine Baaklini
Ses beaux-fils et ses belles-filles, ses petits-enfants et ses arrièrepetits-enfants
Ses amis, ses collègues et ses étudiants
Les familles Aoun, el-Daccache, Kanaan, Baaklini, Eddé, Mansour,
Sayegh, Naaman, Rizk, Khoueir, Nehmé, Tohmé et Irani
ont la douleur de faire part de leur grande perte, en la personne de
ÉLIE SAÏD AOUN
Président fondateur du CEC – Centre
supérieur d’études commerciales
décédé en France dimanche 20 juillet 2014
époux de feue Nouhad el-Daccache.
Une messe sera célébrée demain samedi 26 juillet à 11h, en l’église
Sainte-Rita Sin el-Fil, Horch-Tabet, près Metropolitan Hotel.
La famille reçoit les condoléances demain samedi 26 juillet, de 11h à
19h, dans le salon de l’église.
z
L’amicale des anciens du CEC (connu Centre belge) et de la faculté
des sciences commerciales de l’Usek
a la douleur de faire part du décès de son éducateur bien-aimé
ÉLIE SAÏD AOUN
Sa dimension humaine a marqué notre génération.
Quarantième
Pour le quarantième jour du décès du regretté
Me ANTOINE WILSON RICHA
Troisième vice-président du parti Kataëb
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain samedi 26
juillet à 18h, en l’église Saint-Georges, Amaret Chalhoub.
La famille du défunt prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
Sur la tribune lors de l’annonce, de gauche à droite : Tony Sfeir,
Ziad Hawat, président du conseil municipal de Byblos, et Scott
Rosenstein, représentant du projet des « 100 villes résilientes ».
La ville de Byblos et le projet
des « 100 villes résilientes »,
mis au point sous l’égide de
la Fondation Rockefeller, ont
annoncé hier la création du
premier « Bureau de résilience » au Moyen-Orient. C’est
Tony Sfeir, membre du conseil
municipal, qui a été nommé
agent principal en matière
de résilience pour la ville et
dirigera le Bureau de la résilience. Cette nomination est
considérée par la municipalité
comme « un élément-clé du
partenariat de la ville avec les
100 villes résilientes ».
« Le bureau sera en charge
de mener la tâche complexe de
renforcer la résilience à Byblos,
non seulement pour faire face
aux chocs – tremblements de
terre, incendies, inondations,
etc. – mais aussi aux éléments
de stress qui affaiblissent le
tissu d’une ville jour après jour
ou à intervalles réguliers, liton dans le communiqué. Des
exemples de stress englobent
le taux élevé de chômage, un
système de transport public
surtaxé ou inefficace, la violence endémique ou encore les
pénuries chroniques de nourriture et d’eau. »
« En plus de diriger ces efforts au sein de la ville, le Bureau innovant de la résilience
dans la ville de Byblos servira
de modèle pour d’autres villes dans le monde », ajoute le
texte.
Fête
Une soirée aux couleurs du
ramadan à Jbeil
z
Pour le quarantième jour du décès de la regrettée
SYLVIA CASTILLO PINTO
Vve Haykal Raidy
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 27 juillet
à 11h, en la cathédrale de la Résurrection, Bayada, Rabieh, Raboué.
La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
Concours
Le prix annuel Ignace
Maroun
La Fondation Mgr Ignace
Maroun a annoncé qu’elle
reçoit les candidatures pour
l’édition 2014 de son prix
annuel. Les personnes qui
désirent participer doivent
remettre leurs œuvres avant
le 30 septembre à l’adresse
suivante : Fondation Ignace
Maroun, archevêché maronite
de Beyrouth.
Les conditions requises de
participation sont les suivantes :
– Nouveauté de l’œuvre sur
les plans culturel, patriotique,
éducatif et artistique.
– Le participant ne doit
avoir reçu aucun prix auparavant.
– La publication de l’œuvre
ne doit pas avoir dépassé les
deux ans.
Pour plus de renseignements, appeler Thérèse Bou
Maroun, secrétaire de la fondation, aux : 03-790706, 01200312, 09-938012, ou Me
Rachid Jalkh, président de la
fondation, au 03-376111.
Un « hakawati », ou le traditionnel conteur arabe, en scène à
Jbeil.
À l’occasion des dix derniers
jours du jeûne de ramadan, la
ville de Jbeil a organisé cette
semaine une soirée pour rendre hommage aux traditions
de ramadan et à la mémoire
liée à cette fête. À l’invitation du Centre international
pour les sciences de l’homme
(CISH) de l’Unesco et de la
municipalité de Jbeil, une soirée du ramadan a été organisée
dans les jardins du CISH dans
la vieille ville, avec des prestations présentées par l’Association des arts multiculturels
de Tripoli. Étaient présents le
président du conseil municipal
Ziad Hawat, le représentant
du ministre de l’Éducation
Khalil Saïkaly et le président
du CISH Adonis Acra, ainsi
que de nombreuses autres
personnalités.
Des derviches tourneurs, devant le CISH.
Économie
8
vendredi 25 juillet 2014
S&P 500
Dow Jones
Nasdaq 100
Euro Stoxx 50
CAC 40
+0,05 %
–0,02 %
–0,08 %
+0,84 %
+0,78 %
1 987,9
17 083,8
3 983,2
Bourse de Beyrouth
Volume
Les valeurs
–
BLOM Stock Index
3 281
Solidere A
2 306
Solidere B
3 486
Solidere - GDR
–
Bank Audi - SAL
–
Bank Audi - GDR
–
Bank of Beirut
–
Byblos Bank
–
BEMO Bank
39
600
BLOM Bank
16 620
BLOM Bank - GDR
–
Rasamny Younis Motor
–
Holcim Liban SAL
Taux de change (L.L.)
Devise
Dollar US
Livre syrienne
Dinar irakien
Dinar koweïtien
Dinar jordanien
Dinar bahreïni
Dirham EAU
Rial qatari
Rial saoudien
Livre égyptienne
Livre sterling
Franc suisse
Yen (100)
Franc CFA (1 000)
Dol. canadien
Dol. australien
Euro
Prix
Var. (%)
Montant
1 191,18
12,48
12,50
12,53
6,35
6,21
19
1,62
1,82
8,75
9,35
0
0
–0,08
0
0
0
0
0
0
–0,23
0
–
40 934
28 825
44 263
N/A
N/A
N/A
N/A
N/A
346 194
155 397
3,19
13,76
0
0
N/A
N/A
Achat
1 501
10,01
1,29
5 257,44
2 118,56
3 981,43
408,66
412,25
400,26
209,92
2 553,65
2 500,07
14,77
2,92
1 476,64
2 081,59
2 022,60
Vente
1 514
10,10
1,30
5 302,98
2 136,91
4 015,92
412,20
415,82
403,72
211,74
2 575,77
2 521,72
14,90
2,95
1 489,42
2 099,62
2 040,12
Taux croisés
$ USD
£ GBP
CHF
¥ YEN
€ EUR
–
1,6974
1,1083
0,0098
1,3464
£ Sterling
0,5891
–
0,6530
0,0058
0,7935
CHF Franc suisse
0,9022
1,5315
–
0,0089
1,2153
¥ Yen
101,80
172,785 112,822
–
137,11
€ Euro
0,7425
1,2603
0,0073
–
Devise
$ Dollar US
0,8229
Taux d’intérêt
Devise
2 j.
1 m.
3 m.
6 m.
1 an
$ USD
0,25
0,1550
0,2341
0,3288
0,5536
£ GBP
0,50
0,5000
0,5550
0,7110
1,0618
CHF
1,00
0
0,0110
0,0714
0,1904
¥ YEN
0,10
0,10
0,1314
0,1785
0,3314
€ EUR
0,15
0,0892
0,1742
0,2642
0,4392
Bons du Trésor
Nom
Rendement
Euro obligations libanaises - 5 ans
Euro obligations libanaises - 10 ans
Obligations américaines - 10 ans
Obligations du Trésor français - 10 ans
Obligations du Trésor allemand - 10 ans
Obligations du Trésor britannique - 10 ans
Obligations du Trésor japonais - 10 ans
4,57 %
5,77 %
2,51 %
1,57 %
1,18 %
2,61 %
0,52 %
Indice PMI : la France
en contraction, reprise
partout ailleurs
en Europe
La croissance a rebondi en
zone euro au mois de juillet,
sauf en France où l’économie stagne, selon les données du cabinet Markit qui
publie l’indice PMI. Malgré
les incantations de François
Hollande, les élans de volontarisme de Manuel Valls
et les envies de croissance
de Michel Sapin, rien n’y
fait. Selon la dernière enquête de Markit, l’activité a
continué de se replier dans
le secteur privé français en
juillet.
La contraction est moins
forte qu’en juin mais elle
est bien présente. L’indice composite « flash » de
l’activité globale en France
s’est un peu redressé à 49,4
ce mois-ci, contre 48,1 en
juin.
Seul point positif, dans
les services, l’indice « flash »
de l’activité de services
s’est établi à 50,4 en juillet
contre 48,2 en juin. L’indice « flash » de la production
manufacturière se replie en
revanche à 45 contre 47,6
au mois de juin.
« Malgré de nouvelles
baisses de tarifs accordées
par les entreprises, le repli
des nouvelles affaires se
poursuit dans un contexte
de faible demande exacerbant les pressions concurrentielles » indique Jack
Kennedy, économiste chez
Markit.
Une mauvaise nouvelle
qui est d’autant plus retentissante que la croissance
a rebondi en zone euro au
mois de juillet. Le PMI
composite de la zone euro
s’est établi à 54 points,
contre 52,8 le mois précédent, a indiqué le cabinet
Markit. La France est donc
le seul pays où la croissance
ne revient pas. De plus en
plus inquiétant.
En partenariat avec
www.fidus.com.lb
3 220,1
4 410,7
Nikkei
Pétrole WTI
–0,29 %
–1,05 %
15 284,4
Or
102
1 292,3
+0,12 %
Argent
20,4
–0,54 %
Euro
1,3464
–0,04 %
Yen
101,8
+0,05 %
Liban
Le taux d’urbanisation au Liban
à 87,7 % en 2014
Rapport Les Nations unies ont estimé la population urbaine au Liban à 4,4 millions de personnes en
2015, soit le double de ce qu’elle était en 1990 (2,2 millions d’habitants) et contre 2,8 millions en 2000
et 3,8 millions en 2010.
Selon les chiffres du département économique et social
des Nations unies (Desnu), la
population urbaine libanaise
représenterait 87,7 % de la
population totale en 2014 et
devrait continuer d’augmenter à 87,8 % en 2015, contre
des taux d’urbanisation de
83,1 % en 1990, 86 % en
2000 et 87,2 % en 2010.
Par ailleurs, le Desnu a
prévu des niveaux d’urbanisation à 88,4 % en 2020,
89,6 % en 2030, 90,7 % en
2040 et 91,7 % en 2050.
Il est important de préciser que le taux d’urbanisation du Liban a été le 4e
taux le plus élevé parmi 20
pays arabes en 1990, 2000
et 2010 et devrait également
demeurer à cette position
en 2020, toujours selon la
même source citée par le Lebanon this Week de la Byblos
Bank.
Dans la région, seul le
Koweït, le Qatar et Bahreïn
ont affiché des niveaux d’urbanisation plus élevé que
celui du Liban entre 1990 et
2010.
Les Nations unies ont en
outre estimé la population
urbaine au Liban à 4,4 millions de personnes en 2015,
La population urbaine au Liban a connu une hausse de 2,2 % par an entre 1990 et 2000, soit la cinquième augmentation la plus lente
parmi les pays arabes.
soit le double de ce qu’elle
était en 1990 (2,2 millions
d’habitants) et contre 2,8
millions en 2000 et 3,8 millions en 2010.
Toujours selon les mêmes
sources, la population libanaise devrait atteindre les
4,3 millions d’habitants en
2020, 4,6 millions d’habi-
tants en 2030, 4,8 millions
en 2040 et 4,9 millions en
2050.
Plus en détail, la population urbaine au Liban repré-
sente 1,8 % de la population
citadine totale des pays arabes, précise le rapport des
Nations unies. La population urbaine au Liban de-
vrait croître de 1,3 % par an
sur la période 2010-2020, à
un taux de 0,7 % sur la période 2020-2030 et 0,1 %
sur la période 2040-2050.
À titre de comparaison, il
convient de rappeler que la
population urbaine au Liban a connu une hausse de
2,2 % par an entre 1990 et
2000, soit la 5e augmentation la plus lente parmi les
pays arabes, tandis qu’elle
a augmenté de 3,1 % sur la
période 2000-2010 et a enregistré la 10e augmentation
la plus rapide de la région.
En parallèle, les Nations
unies ont estimé la population beyrouthine à 2,2 millions d’habitants en 2015,
2,25 millions d’habitants en
2020, 2,3 millions d’habitants en 2025 et 2,4 millions
en 2030 contre 1,27 million
en 1995, 1,8 million en 2005
et 2 millions en 2010.
Toujours selon les mêmes
sources, la population beyrouthine devrait connaître
une hausse de 2,3 % par an
sur la période 2010-2015, de
0,2 % sur la période 20152020, de 0,8 % par an entre
2020 et 2025 et de 0,76 %
chaque année sur la période
2025-2030.
La FBME s’interroge sur les mesures
prises par la Banque centrale de Chypre
Finance La Banque centrale de Chypre a fait part de sa volonté de vendre la filiale de la FBME, une
banque détenue par des Libanais accusés par le Trésor américain de blanchiment d’argent, actuellement
sous sa tutelle. Une mesure qualifiée d’« hostile » et remise en cause par le principal intéressé.
Dans un communiqué récemment rendu public, la
FBME Bank a réitéré sa
volonté de coopérer « pleinement et sans équivoque »
avec les autorités américaines et indiqué qu’un dialogue dans ce sens avait
été engagé et une expertise
comptable judiciaire proposée. « La banque croit
fermement que l’examen
juricomptable mettra en
lumière les vérifications
robustes et extensives mises en place par la FBME
vis-à-vis de tous ses clients
et de tous les paiements
effectués », a souligné le
communiqué.
Mais, tandis que la banque, détenue par des Libanais mais basée en Tanzanie, sans présence effective
au Liban, a affirmé être
sereine face aux accusations
de blanchiment d’argent
lancées le 15 juillet par le
Trésor américain, elle a
toutefois fait part de son
« inquiétude » vis-à-vis du
comportement « peu coopératif » de la Banque centrale de Chypre (CBC).
« La FBME a été placée
dans une position difficile
par la CBC », a dénoncé
le communiqué. En effet,
« le but de cette réorganisation (découlant de la prise
de contrôle), tel qu’avancé
par la CBC, est de vendre
la branche chypriote de la
FBME afin de protéger les
déposants. Mais la banque
se demande si cette mesure
bénéficiera réellement à ces
derniers », a-t-il expliqué.
Car, poursuit le texte,
cette mesure intervient alors
que la situation financière
de la banque est « saine » et
« en pleine conformité avec
les critères d’adéquation de
fonds propres et de solvabilité requis par la Banque
centrale européenne » –
même si, a-t-il noté, depuis
l’annonce du Trésor américain, « la FBME a rencon-
tré des difficultés d’accès
aux marchés financiers ».
« Étant donné que la
CBC est intervenue à un
moment où la banque affiche des ratios de solvabilité
exceptionnellement élevés,
il est naturel que la FBME
se demande si l’action en
cours de la Banque centrale
chypriote est réellement
motivée par ses préoccupations envers les déposants,
ou par les critères financiers de la CBC elle-même
(...) », s’est interrogée en
conclusion la banque, n’hésitant pas à qualifier cette
mise sous tutelle d’« hostile ».
Il convient de rappeler
que la filiale de la FBME
à Chypre a été placée vendredi dernier sous contrôle
de la CBC. Cette action
faisait suite à un communiqué exhaustif de plusieurs
pages publié trois jours plus
tôt par le Financial Crimes Enforcement Network
(ou FinCen), le bureau du
Trésor américain chargé de
la lutte contre les fraudes
et autres délits financiers.
Huit banques libanaises dans le top 1 000
des banques commerciales dans le monde
annuel 2014 publié par le
magazine spécialisé The Banker.
Les banques sont classées
en fonction de leur niveau de
fonds propres et de leur stabilité financière à la fin 2013.
Le ratio capital/actifs de
la Byblos Bank s’est établi à
7,7 % fin 2013, enregistrant
la plus importante hausse
parmi les ratios des banques
libanaises pour la 5e année
consécutive. Elle était suivie
par Bank of Beirut (7,6 %),
Blom Bank (7,4 %), Crédit
libanais (7,3 %), BankMed et
Fransabank (7,2 % chacune).
Selon le Lebanon this Week
de la Byblos Bank qui cite
l’étude, le ratio capital/actifs
de 7 des 8 banques libanaises
a été plus élevé que le ratio
agrégé des 1 000 banques de
5,86 %.
Le ratio capital/actifs des
banques libanaises inclu-
le FinCen avait annoncé
que cette banque était désormais inscrite sur la liste
noire des États-Unis.
« La FBME a été placée dans une position difficile par la Banque centrale chypriote », a dénoncé le
communiqué de la banque.
Classement
Huit banques libanaises figurent dans le top 1 000 des
banques commerciales dans
le monde, selon le rapport
Accusant, entre autres, la
FBME de blanchiment
d’argent et de contribuer au
financement du terrorisme,
ses dans l’étude a totalisé 10
milliards de dollars fin 2013,
soit en hausse de 8,4 % par
rapport à la fin de l’année de
2012.
La Bank Audi s’est classée
400e mondialement, suivie
par la Blom Bank ((419e),
Byblos Bank (502e), Fransabank (552e), Bank of Beirut
(608e), BankMed (626e),
la Banque libano-française
(726e) et le Crédit libanais
(835e).
Il est à noter que la Banque libano-française et la
Blom Bank ont enregistré les
reculs les plus importants du
classement parmi les banques
libanaises avec une régression
de 21 et 20 places respectivement en comparaison avec
l’étude menée l’an passé.
Économie 9
vendredi 25 juillet 2014
International
Économie mondiale :
le FMI met en garde contre
les « aléas géopolitiques »
Indicateur Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde hier
contre les « aléas géopolitiques » en Ukraine ou au Proche-Orient qui
menacent une croissance économique mondiale déjà affaiblie par un
léger coup de mou américain et chinois.
Plombé par ces « mauvaises surprises », le produit intérieur brut
(PIB) du globe devrait progresser de seulement 3,4 % cette
année, accélérant par rapport à
2013 mais accusant un recul de
0,3 point par rapport aux précédentes estimations publiées en
avril, détaille le FMI.
« Les aléas géopolitiques se
sont aggravés depuis avril : les
risques d’une flambée des cours
du pétrole s’accentuent en raison des récents événements
au Moyen-Orient, et ceux liés
à l’Ukraine persistent », écrit
l’institution internationale dans
l’actualisation de ses prévisions
mondiales.
Poids lourd de la production
pétrolière, l’Irak est déstabilisé
par une insurrection islamiste
tandis que la crise ukrainienne
s’est aggravée avec le crash du
vol malaisien MH17.
Au cœur des tensions avec
Kiev et ciblée par des sanctions
occidentales, la Russie va payer
un lourd tribut à la crise ukrainienne en frôlant la récession
cette année (+0,2 %), selon le
FMI. « L’activité a nettement
ralenti en Russie » et « le repli
de l’investissement devrait se
prolonger », assure l’institution.
Quelques « bonnes
surprises »
Selon le FMI, le regain de
tensions politiques s’est par
ailleurs conjugué à un coup de
froid des deux premières économies mondiales. Aux ÉtatsUnis, qui pèsent près d’un
quart du PIB mondial, l’hiver
rigoureux a paralysé l’activité et
conduit, au premier trimestre, à
la plus forte contraction économique dans le pays en cinq ans.
En conséquence, le FMI ne
table plus que sur une croissance « décevante » de 1,7 % dans
le pays en 2014, en chute de 1,1
point par rapport à avril.
« C’est quelque chose qui
est derrière nous », a toutefois
nuancé le chef économiste du
FMI, Olivier Blanchard.
Deuxième puissance économique mondiale, la Chine a,
elle, vu sa demande intérieure
fléchir « plus que prévu », affirme le FMI, qui abaisse sa prévision pour le pays à 7,4 % (-0,2
point), ce qui serait la plus faible progression du PIB chinois
en près d’un quart de siècle.
Sujet récurrent de tourments
pour le FMI, la zone euro
voit sa prévision de croissance
inchangée à 1,1 % même si
l’institution continue à mettre
en garde contre une déflation
(baisse des prix) en « cas de
chocs défavorables ».
Au sein de la région, l’institution confirme la baisse de sa
prévision de croissance pour la
France, à 0,7 % cette année.
« Dans les grands pays avancés, la stagnation menace à
moyen terme », résume le FMI.
Le tableau n’est guère plus réjouissant pour les économies
émergentes qui devraient dans
l’ensemble connaître un léger
tassement en 2014.
Le Brésil ne bénéficiera ainsi
Pour le FMI, la baisse du PIB mondial incombe à la dégradation
politique de plusieurs régions.
pas d’effet Coupe du monde : sa
croissance économique est revue nettement à la baisse (-0,6)
cette année, où elle devrait à
peine dépasser les 1 %, d’après
le FMI. « Les pays émergents
– en particulier ceux qui ont des
faiblesses intérieures et des vulnérabilités extérieures – pourraient se heurter à une brusque
dégradation des conditions
financières et à des reflux de
capitaux en cas de changement
d’humeur des marchés financiers », ajoute le Fonds.
Un tel scénario s’était produit
au printemps 2013 quand les investisseurs, déboussolés, avaient
brusquement retiré leurs fonds
des pays émergents en spéculant sur un changement de cap
monétaire aux États-Unis, qui
n’a pas encore eu lieu mais qui
Les options de l’Europe
De nombreux Européens sont
convaincus qu’ils ont résisté à
la tempête économique et financière. Au cours des deux
années écoulées, les déficits et
l’endettement se sont stabilisés. Le rendement de la dette
souveraine des économies
fragilisées à la périphérie de la
zone euro connaît un repli. Le
Portugal et l’Irlande sont sortis de leurs plans de renflouement. On ne parle plus d’un
éventuel retrait de la Grèce de
la zone euro.
Tout cela est vrai, mais il y
a un gros problème : la croissance économique de l’Union
européenne reste anémique.
Les PIB de la Hollande et de
l’Italie ont connu un recul au
dernier trimestre, et celui de
la France n’a que très légèrement évolué. Les prévisionnistes revoient leurs estimations à la baisse et envisagent
une croissance de la zone euro
d’à peine 1 % cette année. Le
chômage reste à un taux ahurissant de 11,6 % dans la zone
euro, comparé à celui des
États-Unis qui était, au pire
de la grande récession américaine, de 10 %. Il dépasse
25 % en Grèce et en Espagne
– et est même encore plus important chez les jeunes.
L’Europe reste prisonnière
de trois problèmes – la dette
souveraine, l’euro, et la fragilité des banques – en dépit des
mesures de sécurité adoptées :
le Mécanisme européen de
stabilité (MES) ; les politiques de « l’argent facile » et les
avoirs en dettes souveraines
de la Banque centrale européenne ; et la reprise en main
en novembre par la BCE de
la supervision de quelque 130
des plus grosses banques de la
zone euro. Aucune de ces réformes n’a été suffisante pour
relancer la croissance dont a
désespérément besoin l’Europe.
Les récentes instabilités
politiques mettent en lumière
un mécontentement économique généralisé. Les élections au Parlement européen
en mai dernier, qui ont vu la
montée en puissance des partis d’extrême droite, de différents eurosceptiques, et même
gauchistes dans de nombreux
pays, nourrie en partie par la
frustration populaire consé-
quente à la concentration des
pouvoirs par la Commission
européenne, ont laissé les élites européennes sous le choc.
La Grande-Bretagne envisage
un référendum sur son adhésion à l’UE en 2017 à moins
que certains termes de son
adhésion ne soient révisés.
Les dirigeants élus sont
confrontés à une tâche impressionnante : mettre en
place
des
réformes
structurelles
difficiles des
marchés du
travail, des
systèmes de
retraite et de
la
fiscalité.
Ces réformes
comportaient
déjà un caractère d’urgence
avant la crise,
et elles n’en
sont encore
qu’à leurs étapes préliminaires dans la
plupart des pays, alors que la
situation budgétaire des pays
les plus endettés ne s’est que
très modestement améliorée.
Et l’Italie et la France demandent un répit en matière
de déficit budgétaire et de règlementations sur la dette.
Les économistes ne sont
pas en mesure de déterminer
si une consolidation rapide
entraîne des coûts ou des bénéfices à court terme. Selon
moi, cela dépend des faits et
des circonstances, comme
l’ampleur, la crédibilité et la
durée de la consolidation ;
mais aussi du mélange de dépenses et de réductions fiscales, de si la consolidation est
plutôt d’ordre permanent et
structurel (par exemple, une
modification de la formule de
calcul des retraites) ; et, bien
sûr, des choix de politique
monétaire.
Au regard des perspectives démographiques décevantes de la plupart des pays
européens, le rythme actuel
de la réforme structurelle est
dangereusement insuffisant.
L’Italie et l’Allemagne se dirigent vers un rapport d’un
retraité pour un actif ; en l’absence d’une croissance plus
rapide du PIB, de nouvelles
politiques
d’immigration,
d’augmentation de l’âge de la
retraite et d’efforts visant à limiter les dépenses de protection sociale, on assistera à une
augmentation inexorable des
impôts pourtant déjà à des
niveaux préjudiciables.
L’Europe a globalement
trois options possibles. La
première est le status quo –
ce qui impliquerait d’élaborer
des mesures
en réponse
aux minicrises à venir au
fur et à mesure qu’elles
apparaissent,
suivant
le
modèle adopté ces dernières années.
Compte tenu
des
divergences d’intérêts et des
problèmes
auxquels différents pays
sont confrontés au sein de la zone euro et
de l’UE, et de la lourdeur des
structures de gouvernance et
des difficultés que pose toute
modification des traités, cette
option est celle de la facilité –
et probablement celle qui sera
retenue.
La seconde option serait
une réforme structurelle sérieuse et concertée. Cela
impliquerait, a minima, des
réformes du droit du travail,
des systèmes de retraites et
des provisions anticroissance
des codes des impôts. Cela
impliquerait aussi de réellement s’efforcer de réduire la
dette souveraine qui reste un
frein majeur à la croissance et
continue de menacer les banques européennes.
Les accords sur la dette
existants ne sont pas suffisants en l’absence d’une croissance forte sur dix ans, ce qui
semble pour le moins improbable. Les gouvernements et
les banques d’Europe auront
à terme besoin d’une solution
comme les obligations Brady,
qui ont bien fonctionné pour
surmonter la crise de la dette
sud-américaine dans les années 90 et la menace qu’elle
posait aux institutions financières américaines très expo-
approche. « Je ne crois pas à
un chaos financier majeur (...)
mais il y aura des turbulences »,
prédit M. Blanchard.
En dépit de ces projections
en demi-teinte, le FMI continue de tabler sur un rebond de
la croissance mondiale en 2015,
à 4,0 %, ce qui serait son niveau
le plus élevé depuis 2011.
L’institution distingue dès à
présent de « bonnes surprises »,
en provenance du Japon, de
l’Allemagne, du Royaume-Uni
et surtout de l’Espagne, pays
qui se débattait il y a encore
quelques mois avec la crise de la
dette de la zone euro.
Selon le FMI, la croissance
de Madrid sera plus forte que
prévu en 2014 (1,2 %) comme
en 2015 (1,6 %).
(Source : AFP)
Par Michael J. BOSKIN
sées. Comme ce fut le cas à
l’époque, il faudra négocier
des options de sortie et des
extensions de crédit.
Cette approche implique
des mesures difficiles, particulièrement pour les pays
riches ; mais, correctement
structurée, une réforme structurelle concertée pourrait relancer la croissance ce qui, en
retour, entraînera des budgets
plus sains, plus d’emplois,
permettrait d’avoir des bilans
plus équilibrés et limiterait les
risques financiers.
La troisième option serait
de repenser et de retravailler
l’UE dans son ensemble, de
l’euro à ses institutions fondamentales. En tant qu’arrangement de libre-échange,
l’UE a été un très grand succès. Mais l’euro n’a de sens
économique que pour une
partie seulement de ses membres actuels, et non pour des
pays comme la Grèce dans sa
présente situation. Certains
économistes ont proposé
un euro à deux vitesses, par
lequel les pays « difficiles »
utiliseraient un « euro B »
dont la valeur serait annexée
à « l’euro A » jusqu’à ce qu’ils
soient en mesure de respecter
les règlementations économiques et financières pour être
réadmis.
Une meilleure mobilité
de la main-d’œuvre est un
autre grand bénéfice amené
par l’UE. Mais les diktats
bureaucratiques rigides de la
Commission européenne ont
porté certaines règlementations trop loin, et les efforts
visant à obliger les pays à faible fiscalité à « harmoniser »
leur taux seraient dévastateurs pour leurs citoyens et
leurs entreprises.
Bien qu’il soit improbable
que des avancées soient faites concernant la deuxième
et la troisième option dans un
avenir proche, les dirigeants
élus de l’Europe devraient
en permanence tester ce qui
fait sens et ce qui doit être
réformé. La dernière élection
était un signal d’alarme ; les
dirigeants européens doivent
ouvrir les yeux.
Copyright : Project Syndicate, 2014.
www.project-syndicate.org
Crise
Baisse des salaires, vente de tickets
en berne : le « Met » en crise
Réduction de salaires envisagée, vente de tickets en baisse,
mauvaises critiques et menaces
de grève : le vénérable Metropolitan Opera de New York
traverse sa plus grave crise depuis 30 ans.
Le Met est pourtant l’opéra
le plus riche du monde avec son
budget de près de 327 millions
de dollars, bien supérieur à ceux
de ses homologues européens.
Mais cela n’empêche pas l’ambiance d’être exécrable entre le
personnel et le directeur général, Peter Gelb.
En poste depuis huit ans,
celui-ci a proposé une baisse
des salaires de 16 %, mais le
personnel est très remonté et le
début de la saison pourrait être
perturbé.
Si aucune porte de sortie n’est
trouvée d’ici au 31 juillet sur les
salaires, qui représentent un peu
moins des deux tiers (200 millions de dollars) des dépenses
dans le budget annuel, le Met a
menacé de laisser ses employés
à la porte pour la première fois
depuis 1980. Ainsi, Peter Gelb
a affirmé au Wall Street Journal
que les employés devaient s’attendre à trouver porte close et
à ne plus être payés à partir du
1er août. Les dépenses du Met
ont augmenté alors que, dans
le même temps, les ventes de
billets ont décliné ces quatre
dernières saisons. Les dirigeants
de l’opéra tiennent donc à agir
dès à présent pour éviter d’avoir
à déposer le bilan, comme a dû
le faire le deuxième plus gros
opéra de la ville, le New York
City Opera, début octobre.
« Le Metropolitan Opera fait
face à un de ses plus gros défis
financiers depuis sa création il y
a 131 ans », a déclaré un porte-parole à l’AFP. « Les donateurs ne peuvent plus, ou ne
veulent plus, continuer à financer le trou entre les revenus et
des dépenses en augmentation
constante. » Contrairement
à l’Europe, où de nombreuses
institutions culturelles survivent
grâce à des subventions publiques, aux États-Unis l’argent
vient pour l’essentiel des donateurs – modestes ou richissimes
– et de la vente des billets et
autres produits dérivés.
Cercle vicieux
Les syndicats de musiciens
répondent que la baisse d’affluence est le résultat de la mauvaise programmation orchestrée
par Peter Gelb et n’est pas due
au déclin de l’intérêt des spectateurs vis-à-vis d’une forme d’art
élitiste. Selon eux, la baisse des
salaires proposée est injuste.
« Nous nous battons vraiment pour la survie artistique
du Met », affirme la clarinettiste Jessica Phillips Rieske, notant que le moral est au plus bas
chez les musiciens en raison des
récentes mauvaises critiques.
Le directeur veut une baisse
de 16 % des salaires à partir du
1er août qui permettrait une
économie de 30 millions de
dollars, mais les employés estiment qu’en réalité ils seront
confrontés à une baisse de 25 à
37 % de leurs revenus.
Les musiciens disent déjà
être dans une situation délicate,
Le Met traverse sa plus grave crise depuis 30 ans.
car ils travaillent 30 % de plus
que dans n’importe quel autre
orchestre aux États-Unis pour
une moins bonne qualité de
vie, New York étant une ville
très chère. Ils voudraient que le
Met économise 20 millions de
dollars en commandant une ou
deux productions de moins par
an et en diminuant les temps
de répétition. Peter Gelb, directeur artistique et manageur
général, avait entamé sa carrière
au Met avec plusieurs beaux
succès. Il a également réussi
de belles opérations avec les
retransmissions en direct de
plusieurs productions de l’opéra
dans des cinémas, mais ses récents spectacles ont été éreintés par la critique et les ventes
de billets ont diminué : 92 %
des sièges étaient vendus entre
2007 et 2009, contre seulement
79 % en 2012-2013.
Le joueur de trombone
Weston Sprott affirme que
M. Gelb dépense un million
de dollars supplémentaires par
production, par rapport aux
coûts avant son arrivée, et qu’il
pourrait économiser des millions en diminuant les coûts.
« C’est un cercle vicieux : vous
avez des productions qui coûtent plus cher et qui écopent
de mauvaises critiques. Vous
payez davantage pour des revenus moindres, c’est difficile à
vendre », regrette-t-il.
« Nous voulons voir de l’innovation, de l’enthousiasme
et de la croissance de la part
de notre direction, et transformer les mauvaises productions
en bonnes productions. C’est
comme ça que nous allons sauver le Met, pas en baissant les
salaires », conclut un autre musicien qui n’a pas souhaité donner son nom.
(Source : AFP)
Marchés
L’action Facebook à ses plus hauts historiques
L’action du premier réseau
social en ligne mondial, Facebook, évoluait à ses plus hauts
niveaux historiques jeudi matin, au lendemain de l’annonce
de résultats au deuxième trimestre meilleurs que prévu,
portés par ses recettes de publicité mobile.
Le titre gagnait 5,77 %
à 75,40 dollars vers 14h15
GMT à la Bourse de New
York. C’est bien au-dessus de
son record historique en clôture de 72,03 dollars enregistré
le 10 mars.
Le groupe a annoncé mercredi soir, après la clôture, des
résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre, où son bénéfice net a plus
que doublé, à 791 millions de
dollars, et son chiffre d’affaires
bondi de 61 % à 2,9 milliards.
Son public continue aussi de
progresser, avec 1,32 milliard
de membres actifs mensuellement fin juin, contre 1,28
milliard fin mars. Et la part
des utilisateurs quotidiens, une
variable-clé, est stable à 62,8 %
après 62,7 % au premier trimestre.
Le mobile représente désormais 62 % des recettes publicitaires de Facebook, après 59 %
sur les trois premiers mois de
2014, et encore zéro il y a deux
ans.
Cette montée en puissance
dans le mobile est allée de pair
avec un redressement spectaculaire du titre, qui avait réalisé
une entrée en Bourse catastrophique en 2012.
Le cours a presque triplé sur
l’année écoulée (+188 %) et
plus que quadruplé comparé
au plus bas historique de 17,73
dollars atteint en septembre
2012.
(Source : AFP)
Résultats
Les banques du Liechtenstein ont vu
leur bénéfice bondir en 2013
Les banques du Liechtenstein
ont vu leur bénéfice bondir en
2013, a annoncé l’association
qui représente les établissements de la principauté dans
son rapport annuel publié
jeudi.
Dans un communiqué,
l’Association des banques du
Liechtenstein, qui regroupe
14 établissements, a indiqué
que le bénéfice net cumulé de
ses membres avait atteint 471
millions de francs suisses (387
millions d’euros) l’an passé, ce
qui représente une hausse de
81,2 % par rapport à l’exercice
précédent.
liards de francs suisses.
En tenant compte de leurs
activités hors de leurs frontières qui se sont accrues, les actifs
de la clientèle se montaient fin
décembre à 195,4 milliards de
francs suisses.
Les banques de la principauté
se classent par ailleurs parmi les
mieux capitalisées au monde.
Fin 2013, leur ratio de fonds
propres de base se montait à
20,6 %, contre 19,8 % l’an passé, a quantifié l’Association des
banques du Liechtenstein, qui
fournissait ces chiffres sur une
base consolidée.
« Cela signifie que le Liech-
tenstein est un des centres bancaires avec la plus haute capitalisation au monde », a-t-elle
souligné.
EFG Bank von Ernst, une
petite banque privée, est l’établissement le mieux capitalisé
de la principauté, avec un ratio
de fonds propres de base de
51 %, a précisé l’Association
dans son rapport annuel.
Parmi ses membres, l’Association compte notamment
la Liechtensteinische Landesbank et LGT Bank, les deux
plus gros établissements de la
principauté.
(Source : AFP)
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a pesé sur les revenus d’intérêt,
qui ont accusé une baisse de
23 %, a-t-elle précisé.
Ce déclin a toutefois été
compensé par une hausse des
revenus de commissions, alors
que le regain d’optimisme sur
les marchés financiers a dopé
les volumes de transactions,
mais aussi par une baisse des
dépenses.
Les actifs des clients gérés
directement dans la principauté se sont étoffés de 1,6 %
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International 10
Quinze Palestiniens tués par un tir
israélien dans une école de l’Onu à Gaza
vendredi 25 juillet 2014
« En empêchant le plaisir
des femmes, on est sûr qu’elles
n’iront pas voir ailleurs »
Irak L’EI a ordonné des mutilations génitales sur les femmes, une
décision qui pourrait toucher « 4 millions » de personnes.
Michèle LAUGEL
Les jihadistes de l’État islamique (EI) ont ordonné que
toutes les femmes âgées de
11 à 46 ans en Irak subissent
des mutilations génitales, selon l’Onu. « C’est une fatwa
de l’EI, nous venons d’en être
informés », a déclaré depuis
l’Irak Jacqueline Badcock,
numéro 2 de l’Onu en Irak,
lors d’une vidéoconférence
organisée à Genève. Mme
Badcock a ajouté n’avoir
pas de chiffre précis concernant le nombre de femmes
concernées. Elle a cependant
cité des chiffres émanant du
Fonds des Nations unies
pour la population, selon
lesquels « 4 millions de filles
et de femmes pourraient être
affectées ».
L’Orient-Le Jour s’est penché sur cette nouvelle décision de l’EI et a posé trois
questions à Annie Tabet,
anthropologue et professeur
à l’Université Saint-Joseph.
Quelles sont les raisons
derrière les mutilations génitales des femmes ?
D’un point de vue anthropologique, les mutilations
génitales des femmes, comme l’excision par exemple,
peuvent s’expliquer par la
domination masculine et le
contrôle des femmes. Ainsi
en empêchant le plaisir de ces
dernières, en les empêchant
de parvenir à l’orgasme, on
garantit leur loyauté et on
est sûr qu’elles n’iront pas
voir ailleurs. Cela concerne
principalement les sociétés
patriarcales.
Y a-t-il une justification
religieuse dans ces acteslà ?
Les mutilations génitales
sont plus un rite de passage
qu’une tradition religieuse.
D’ailleurs, on trouve cette
tradition autant chez les
chrétiens que chez les musulmans. Il est important de noter que les mutilations génitales n’étaient jusqu’à présent
pas fréquentes en Irak, et ne
concernaient que quelques
régions isolées. Cette pratique n’est en fait aucunement
propre au Moyen-Orient.
L’excision est une exportation
principalement africaine qui
n’a rien à voir avec la culture
locale. En effet, les pays où la
grande majorité des femmes
sont excisées sont africains
comme l’Égypte, l’Éthiopie par exemple, ou encore
l’Érythrée et le Soudan, pour
n’en nommer que quelquesuns.
Quel message veut faire
passer un groupe radical
comme l’EI derrière cette
forme de barbarie ?
Tous ces groupes radicaux
s’inscrivent dans une logique
de religion globalisée démunie de tout fondement. Dans
ce cas-là, c’est l’idée de l’asservissement du sexe « faible » au nom de la religion.
Mais en fait, cette pratique
est en contradiction avec les
enseignements religieux. Il
s’agit ici d’une nouvelle dénaturalisation de la religion
au service de l’homme.
Le Kurde Fouad Maassoum,
nouveau président irakien
Le Parlement irakien a élu hier
le Kurde Fouad Maassoum
président de la République.
La première tâche de M.
Maassoum sera de choisir
un Premier ministre qui devra tenter de sortir le pays de
sa plus grave crise depuis des
années alors que des insurgés
sunnites menés par les jihadistes de l’État islamique (EI)
contrôlent depuis juin des
pans entiers du territoire. Le
président du Parlement, Salim
al-Joubouri, a annoncé que M.
Maassoum avait remporté 211
voix contre 17 pour son rival
au second tour, Hussein alMoussaoui. Pour rappel, selon
une règle non écrite, le poste
de président de la République,
principalement protocolaire,
est occupé par un Kurde, tandis que le président du Parlement est un sunnite et le Premier ministre un chiite. Né en
1938 dans un village proche de
Halabja au Kurdistan, il grandit dans une famille religieuse
avant de partir en Égypte étudier les sciences islamiques à
l’université al-Azhar du Caire.
Après l’obtention de son doctorat, il revient en Irak où il
enseigne à l’université de Bassora. M. Maassoum se frotte
d’abord à la politique avec
le parti communiste irakien,
avant de rejoindre le Parti
démocratique du Kurdistan
(PDK) en 1964, alors dirigé
par Moustafa Barzani, le père
de l’actuel président de la région autonome du Kurdistan
irakien, Massoud Barzani.
Studieux et à l’écoute, le style
du nouveau président tranche
avec celui de son jovial prédécesseur Jalal Talabani, mais
il pourra compter comme ce
dernier sur de solides compétences politiques forgées dans
la longue lutte pour l’indépendance du Kurdistan irakien.
Les États-Unis ont immédiatement félicité le nouveau
président et lui ont demandé
de former un « gouvernement
solidaire » pour combattre les
insurgés sunnites dans le nord
du pays. De son côté, le secrétaire général de l’Onu Ban Kimoon s’est rendu hier à Bagdad
pour appeler à un gouvernement d’union. « L’Irak est face
à une menace existentielle,
mais elle peut être surmontée
avec la formation d’un véritable gouvernement d’union »,
a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec
le Premier ministre Nouri elMaliki. « Il faut que cela soit
un gouvernement dans lequel
tous les Irakiens se sentent représentés », a-t-il ajouté.
Plus de 70 tués
Sur le terrain, au moins 60
personnes, en majorité des
La Russie a commencé ses
livraisons d’armes à l’Irak
La Russie a commencé la
livraison d’hélicoptères de
combat et d’avions de chasse
à l’Irak, a rapporté hier une
source dans le complexe militaire russe. En outre, les autorités irakiennes ont indiqué
mercredi que le ministre de la
Défense, Saadoun al-Dulaimi,
était en route pour Moscou
pour évoquer la coopération
militaire entre les deux pays,
alors que l’Irak fait face à une
rébellion sunnite armée.
Le nouveau président d’Israël
Reuven Rivlin a prêté serment
hier soir devant le Parlement
à Jérusalem lors d’une céré-
Le nouveau président irakien Fouad Maassoum.
prisonniers, ont été tuées au
nord de Bagdad lors d’un assaut mené par des insurgés
contre un convoi escortant des
détenus, selon un responsable
du ministère de l’Intérieur.
Cette source a fait état d’une
« attaque-suicide suivie par
des explosions et des échanges de feu » entre assaillants et
forces de sécurité. L’attaque a
visé un convoi de sécurité escortant un bus qui transférait
une soixantaine de prisonniers, dont beaucoup étaient
détenus pour des affaires de
Ali al-Saadi/AFP
terrorisme, depuis la prison
principale de Taji, à 25 km au
nord de Bagdad.
De plus, au moins 13 personnes ont été tuées hier dans
deux attentats-suicide à la voiture piégée dans le centre de
Bagdad, selon des sources médicales et de sécurité. Les deux
explosions se sont produites
dans le quartier commercial de
Karrada, peu après la rupture
du jeûne de ramadan, selon
ces sources.
(Source : AFP)
Manifestation à Erbil
contre le déplacement
forcé des chrétiens
Des centaines d’Irakiens
de différentes confessions
ont manifesté hier à Erbil,
capitale de la région autonome du Kurdistan, pour
dénoncer le déplacement
forcé des chrétiens du nord
de l’Irak par les jihadistes et
appeler à la protection de
Des Irakiens chiites sont venus trouver refuge dans la ville de
Najaf. Haidar Hamdani / AFP
viande, des habits et des couches », a-t-il ajouté, en racontant, les larmes aux yeux, comment il avait vendu les bijoux
de sa femme et de ses sœurs
pour que sa famille puisse se
rendre dans le Sud. En proie
à la violence alimentée par
l’instabilité politique, Bagdad
n’est plus une destination sûre
pour les Irakiens, qui trouvent
refuge désormais dans les régions contrôlées par les Kurdes ou dans le sud chiite relativement stable. Peu de temps
après son arrivée à Najaf,
Abou Hussein a reçu 50 000
dinars (43 dollars) pour cha-
La population de la bande de
Gaza a de nouveau payé un
lourd tribut hier à l’opération
militaire israélienne contre le
Hamas, notamment quand
un obus a touché une école de
l’Onu où avaient trouvé refuge
des Palestiniens.
Les secours locaux ont fait
état de 15 morts et de nombreux blessés dans cette école
de l’Agence de l’ONU pour
l’aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), située à Beit
Hanoun, dans le nord de
l’enclave palestinienne, où
s’étaient abritées des personnes déplacées par les combats.
L’obus meurtrier est tombé
dans une cour où des traces de
sang témoignaient du drame
et où des couvertures et des
vêtements empilés attestaient,
après le drame, de la présence
de ces civils. « Il y avait 45
membres de notre famille
ici et il y en a beaucoup que
nous ne retrouvons pas. Nous
n’avons aucune idée de l’endroit où ils sont », s’affole une
femme. Le secrétaire général
de l’Onu Ban Ki-moon a déploré « de nombreux morts »,
dont des femmes, des enfants
et des employés de l’organisation, tandis que Washington
s’est dit « attristé » et a appelé à protéger les civils. De
son côté, l’armée israélienne a
promis d’enquêter, expliquant
avoir riposté à des tirs de roquettes par des combattants
du Hamas adressés depuis la
zone de Beit Hanoun. Elle
n’a pas exclu la thèse d’une roquette tirée par le Hamas.
« Des funérailles tous
les jours »
De plus, les opérations militaires israéliennes ont été
menées dans l’ensemble du
territoire, du nord au sud, de
l’aube à la nuit. Au moins sept
Palestiniens sont morts dans
la matinée à Kouza, tout près
de la frontière, et sept autres,
principalement des enfants,
ont été tués dans une nouvelle
frappe aérienne entre Rafah et
Khan Younès, selon les services de secours locaux. Le bilan de plus en plus lourd des
pertes civiles suscite de plus
en plus de critiques contre Israël. En effet, le Conseil des
droits de l’homme de l’Onu a
diligenté une enquête sur de
possibles « crimes de guerre »
commis par l’armée tout en
dénonçant les attaques aveugles du Hamas en Israël. De
son côté, après avoir rencontré
le Premier ministre israélien
Benjamin Netanyahu, le chef
de la diplomatie britannique
Philip Hammond a prévenu
que « l’opinion publique occidentale est de plus en plus
inquiète et de moins en moins
compréhensive pour Israël ».
L’opinion israélienne, elle,
commence à se diviser (46 %
pour la poursuite des opérations, 41 % contre, selon un
sondage de la TV privée). De
Le 10e président d’Israël
Reuven Rivlin prête serment
Najaf, capitale de l’Irak résistant
La ville sainte chiite de Najaf
est devenue un nouveau pôle
politique et militaire depuis
le lancement par des insurgés sunnites d’une offensive
portant les ferments d’une division de l’Irak sur des bases
confessionnelles et ethniques.
La plupart des dirigeants politiques irakiens disent qu’ils
veulent préserver l’unité nationale, mais la récente offensive jihadiste a réduit l’influence de Bagdad au profit
du nord de l’Irak, où les Kurdes veulent instaurer un État
indépendant, et de Najaf, ville
qui abrite les sanctuaires les
plus sacrés et les chefs religieux les plus puissants de la
majorité chiite du pays. Alors
que le gouvernement central
peine à faire face à l’assaut
des insurgés menés par l’État
islamique (EI), qui a débuté
le 9 juin, Najaf a accueilli des
milliers d’Irakiens fuyant la
violence, et ses chefs religieux
ont rallié des milliers de combattants chiites pour renforcer
une armée nationale fragilisée.
« Merci à Dieu pour ces gens
nobles et miséricordieux »,
déclare Abou Hussein, 36
ans, un chiite turkmène qui a
été installé dans une salle de
prière à Najaf avec 25 de ses
proches ayant fui les combats
au Nord. « Ils nous ont tout
donné : du riz, de l’huile, de la
Proche-Orient Le Hamas dispose encore de près de 150 roquettes de
moyenne et longue portée ; 46 % des Israéliens sont en faveur de la
poursuite des opérations.
que membre de sa famille de
la part d’une agence caritative
liée au grand ayatollah Ali alSistani, la plus haute autorité
chiite d’Irak.
Mobilisation
à l’appel de Sistani
La province de Najaf, dont
le chef-lieu porte le même
nom, comptait 615 000 habitants en 2007. Elle a accueilli,
depuis le début de l’offensive
jihadiste, au moins 24 000 déplacés qui, selon le CroissantRouge irakien, ont reçu un
traitement « exceptionnel ».
L’organisation du mausolée de
cette communauté. « Nous
sommes là pour vous soutenir
et pour affirmer que ce qu’ils
(les jihadistes) sont en train de
faire porte atteinte à l’islam
et n’est pas accepté par cette
religion », a dit devant la
foule un religieux musulman,
Dilshad Marouf.
l’imam Ali, importante figure
du chiisme, distribue quotidiennement quelque 9 000
repas aux nécessiteux, dont
des sunnites ayant eux aussi
trouvé refuge dans la ville. Par
ailleurs, des milliers de volontaires chiites se sont mobilisés
en réponse à une fatwa de Sistani appelant au jihad contre
l’EI, une première en Irak depuis plus de 90 ans. Quelque
5 000 chiites se sont portés volontaires pour défendre par les
armes le mausolée et ses environs, une cible de choix pour
les extrémistes sunnites qui
considèrent les chiites comme
des hérétiques. Des milliers
d’autres sont allés renforcer
les rangs de l’armée, impuissante au début de l’offensive
des jihadistes à Mossoul, qui
s’est élargie à d’autres provinces du Nord et de l’Ouest.
« J’ai dû refuser du monde »,
affirme Sayed Shubr, 42 ans,
un ancien membre de l’armée
irakienne qui forme maintenant les nouvelles recrues. Son
groupe, placé sous les auspices
des forces de sécurité nationale, opère sous le slogan « Au
service de l’imam Hussein » et
fait partie d’un groupe de volontaires plus large, incluant
l’unité du « Martyre » pour les
missions les plus dangereuses.
(Source : AFP)
monie sans apparat en raison
de la guerre en cours à Gaza,
succédant ainsi au sortant
Shimon Peres.
son côté, le président du Parlement iranien Ali Larijani s’est
félicité que son pays ait fourni
aux combattants palestiniens
la technologie qui leur permet
désormais d’assurer « eux-mêmes leurs besoins en armes
Israël porte un coup au
Hamas, mais pas encore
le coup de grâce
Au 17e jour de son offensive contre le Hamas, Israël
joue contre la montre au
moment où s’intensifient les
efforts diplomatiques en vue
d’une trêve : la puissance de
feu du mouvement islamiste
est amoindrie, mais la démilitarisation de Gaza est encore
loin. En effet, la destruction
des tunnels qui servent aux
infiltrations en Israël, mission
prioritaire affichée par Israël
quand ses tanks ont pénétré
dans la bande de Gaza, n’est
« qu’une question de jours »,
estime Giora Eiland, ancien
conseiller à la Sécurité nationale. La deuxième mission de
l’armée est de neutraliser les
stocks de roquettes du Hamas
et du Jihad islamique, mais
cela nécessiterait de « passer
Gaza au peigne fin pour trou-
ver toutes les caches », observe
M. Eiland. Selon le service du
renseignement militaire, sur
les 9 000 projectiles stockés à
Gaza avant l’opération, plus
d’un tiers a été anéanti par les
frappes israéliennes et un autre
tiers a été tiré contre Israël. Il
resterait aux combattants de
Gaza près de 150 roquettes de
moyenne et longue portée qui
pourraient encore leur permettre de tirer « quelques semaines » sur Tel-Aviv, assure
le quotidien Yediot Aharonot.
Troisième objectif d’Israël :
décapiter l’état-major des organisations armées de Gaza.
Cela semble le plus difficile à
remplir. « Le Hamas ne s’arrêtera pas tant qu’il n’entendra pas le bruit des moteurs
de blindés israéliens pénétrer
dans les tunnels où se cachent,
quelque part sous la ville de
Gaza, ses dirigeants », avance
Ben Caspit, éditorialiste du
journal Maariv. À mesure que
se profilent les espoirs d’une
trêve, réclamée par la communauté internationale, les
experts israéliens poussent à
l’unisson pour élargir les objectifs de l’offensive en cours.
(Source : AFP)
Des vols américains et européens
reprennent vers Israël
L’Agence fédérale de l’aviation
américaine (FAA) a levé son
interdiction faite aux compagnies aériennes de voler vers
Israël et l’Agence européenne
de sécurité aérienne (Aesa)
est revenue hier sur sa
recommandation de ne plus
desservir ce pays. La FAA a
toutefois mis en garde contre
« la situation très instable »
localement, et l’Aesa a appelé
les compagnies à « surveiller
étroitement les risques relatifs
à la sécurité des vols ». En Europe, Iberia, Vueling, Alitalia,
SAS, EasyJet et Turkish Airlines
ont annoncé la reprise de
leurs vols, ainsi qu’Aeroflot et
la deuxième compagnie russe,
Transaero. British Airways ne
les avait pas suspendus. La
tchèque Czech Airlines n’avait
rien annulé.
Après l’EI, c’est au tour d’al-Nosra
de vouloir établir son émirat en Syrie
Crise Des combats d’une violence inégalée ont opposé hier les
jihadistes de l’État islamique aux forces gouvernementales dans le
nord de la Syrie.
Les rangs des insurgés hostiles
au régime de Bachar el-Assad
sont en train de se disloquer
avec la volonté d’el-Qaëda de
créer son propre « émirat » en
Syrie à l’instar des jihadistes ultraradicaux de l’État islamique
(EI).
En effet, pour la première
fois, des combats ont éclaté entre les alliés d’hier, à savoir les
rebelles et le Front al-Nosra,
branche officielle d’el-Qaëda en
Syrie, rapporte l’Observatoire
syrien des droits de l’homme
(OSDH). Ces affrontements
inédits rendent le conflit encore
plus complexe. Ainsi les rebelles luttent désormais sur trois
fronts : contre les forces du régime, contre l’EI, et dernièrement
contre le Front al-Nosra. À cela
s’ajoutent les combats de l’EI
contre l’armée de Bachar el-Assad et les autonomistes kurdes,
tandis qu’al-Nosra croise le fer
avec le régime, les rebelles et
l’EI. « Les heurts entre al-Nosra
et les rebelles ont commencé
début juillet, mais la bataille
la plus sanglante a eu lieu il y
a près d’une semaine dans la
région de Jisr al-Choughour,
dans la province d’Idleb », a
expliqué hier Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
Cette bataille, précédée par des
assassinats des deux côtés, a fait
« des dizaines de morts » dans
les rangs d’al-Nosra et du Front
des révolutionnaires de Syrie
(FRS), une coalition d’insurgés
modérés. Le FRS et al-Nosra
ont reconnu ces affrontements
sur leurs pages Facebook. AlNosra s’est emparé de plusieurs
villages dans la province d’Idleb
et les combats se sont étendus
mercredi à la région d’Alep et à
Deraa, autre région rebelle dans
le Sud, selon l’OSDH.
Deux émirats rivaux
Les rebelles soupçonnent la
branche syrienne d’el-Qaëda
de chercher à les chasser afin
d’établir un « Émirat islamique » rival de celui établi par
l’EI, dans la mesure où malgré
leurs combats, al-Nosra et l’EI
partagent la même idéologie
jihadiste. C’est le chef d’alNosra, Abou Mohammad alJolani, qui a donné le signal le
11 juillet en annonçant dans
un enregistrement audio son
intention d’ériger un « véritable
État islamique » en Syrie. « Le
temps est venu, mes très chers,
de créer un émirat au Levant »,
a-t-il déclaré en précisant qu’il
aurait des frontières avec « le
régime, les ultras (l’EI), les corrompus (les rebelles) et le PKK
(les kurdes) ».
Dans leur bras de fer, l’EI l’a
emporté en chassant al-Nosra
de son fief de Deir ez-Zor, une
province riche en pétrole, et en
renforçant son prestige auprès
des jihadistes étrangers qui le
rejoignent.
Selon Abou Yasmine, un
rebelle d’Idleb, joint par Internet, « al-Nosra traverse une
crise et l’annonce de la création
prochaine d’un émirat vise à
attirer de nouveaux jihadistes
et à constituer un territoire entièrement sous son contrôle ».
Hier alliés, des rebelles changent maintenant d’opinion sur
al-Nosra : cette semaine, un
groupe d’insurgés modérés,
dont le groupe pro-occidental
Hazem et le FSR, ont appelé à
ne plus coopérer avec ce groupe
jihadiste.
Le « vrai visage »
d’al-Nosra
Selon M. Abdel Rahmane,
al-Nosra cherche à prendre
le contrôle sans partage de
différentes régions à la frontière turque et à établir un fief
dans la province méridionale
de Deraa. « Il agit exactement
comme l’EI, qui a d’abord pris
le contrôle de territoires puis
annoncé son califat », note-t-il.
En outre, al-Nosra est en train
de couper ses relations avec les
tribunaux islamiques, instances
composées de représentants des
deux ex-alliés. Pour justifier ses
opérations, al-Nosra a lancé,
comme l’avait fait auparavant
l’EI, une campagne contre les
« corrompus », accusant ses adversaires, pas toujours à tort, de
se livrer au pillage. Pour un officier rebelle d’Idleb, le Front alNosra, composé en majorité de
Syriens, « commence à montrer
son vrai visage ». « Son but n’est
pas la liberté et la démocratie. Il
veut prendre le pouvoir et agit
de manière confessionnelle. Ce
n’est pas l’objectif de notre révolution », explique-t-il.
Par ailleurs, des combats
d’une violence inégalée ont
opposé hier les jihadistes de
Un petit Syrien blessé, soigné à l’hôpital de Douma, près de
Damas.
Abd Doumany/AFP
l’État islamique (EI) aux forces
gouvernementales dans le nord
de la Syrie, selon OSDH. Les
ultraradicaux de l’EI ont lancé
des assauts majeurs dans les
provinces de Raqa, de Hassaka,
et près de la ville d’Alep, a rapporté l’OSDH. Les combats
qui ont éclaté par la suite ont
fait des « dizaines de morts et de
blessés », selon la même source,
précisant qu’un général de brigade avait été tué. Il s’agit de la
première confrontation de cette
ampleur entre l’EI et le régime,
qui se battent également tous
deux contre les rebelles luttant
depuis trois ans pour renverser
le président Bachar al-Assad.
Dans la province de Raqa, bastion de l’EI mais où le régime
garde une présence, les jihadistes ont attaqué deux positions
de la division 17 de l’armée.
L’un des attentats a impliqué
deux kamikazes, dont un Saoudien, qui ont fait exploser leurs
camions.
De son côté, l’armée de l’air
du régime a lancé au moins 14
raids depuis le matin sur Raqa
et ses environs. Sur Twitter, l’EI
annonce le lancement « d’opérations bénies contre la division
17 » avant de publier des photos de six cadavres décapités, les
présentant comme les corps de
soldats. De plus, dans la province de Hassaka, 11 soldats
ont été tués dans une attaque de
l’EI contre un régiment tandis
que dans la ville même de Hassaka, à majorité kurde, un siège
du parti Baas au pouvoir a été
pris d’assaut, selon l’OSDH, citant des témoins. Les forces du
régime ont pu reprendre le bâtiment après des combats durant
lesquels un responsable local
du parti Baas a été tué. De son
côté, l’EI a indiqué sur Twitter
avoir lancé sa « plus grande opération » à Hassaka. Et au sud
d’Alep, des combats font rage
entre l’EI et l’armée aux abords
de l’aéroport de Koueiris, après
un assaut des jihadistes. Selon
M. Abdel Rahmane, l’EI « tente d’élargir son fief et affronte le
régime dans les régions voisines
des zones qu’ils contrôle ».
(Source : AFP)
Les armes chimiques
ont été livrées aux usines
de destruction
Les armes chimiques syriennes
devant être détruites dans des
usines spécialisées en Finlande,
Grande-Bretagne et aux ÉtatsUnis, ont été livrées, a annoncé
hier l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
(OIAC), chargée de superviser
le processus. « Les destructions
ont commencé dans toutes les
usines », a ajouté l’OIAC, soulignant que pour l’instant 31,8 %
de tout l’arsenal chimique
syrien avait été détruit.
International 11
L’UE élargit ses sanctions ciblées Comment le gouvernement américain
dresse sa liste noire de terroristes
contre la Russie
vendredi 25 juillet 2014
Surveillance « Les preuves irréfutables et les faits concrets ne
sont pas nécessaires » pour avoir « des soupçons raisonnables » de
l’implication d’un individu.
Ukraine Le Premier ministre annonce sa démission.
En plein conflit armé avec les
séparatistes prorusses, le Premier ministre ukrainien Arseni
Iatseniouk a annoncé hier sa
démission. Celle-ci – qui doit
être encore approuvée par le
Parlement pour devenir effective – semble être causée par
une divergence avec le président
Petro Porochenko concernant
la stratégie politique de la majorité gouvernementale. Le chef
de l’État s’est montré favorable
à la disparition de la coalition
actuelle pour aller vers des élections législatives anticipées, alors
que son Premier ministre, très
apprécié des Occidentaux, trouvait que le moment n’était pas
bien choisi, vu la situation de
l’Ukraine. « Qui votera des lois
impopulaires en ayant en tête les
élections ? » s’est-il interrogé.
Pendant que Kiev est secoué par cette crise politique
inattendue, les combats entre
loyalistes et rebelles prorusses
s’intensifient et les accusations
d’implication directe des forces
de Moscou dans le conflit pleuvent. Dans la dernière en date,
les États-Unis ont affirmé hier
détenir des preuves que des militaires russes ont procédé à des
tirs d’artillerie depuis le territoire russe contre des positions
de l’armée ukrainienne. Moscou
a en outre l’intention d’envoyer
plus de lanceurs de roquettes
aux rebelles prorusses de l’est
de l’Ukraine, a déclaré la porteparole adjointe du département
d’État, Marie Harf, citant des
sources du renseignement américain.
Sur le terrain, les combats entre rebelles et loyalistes se concentraient hier sur le
contrôle de la frontière russoukrainienne, dont les séparatistes occupent une partie, ce
qui leur permet, selon Kiev, de
recevoir des renforts de Russie.
L’armée ukrainienne a indiqué
« Qui votera des lois impopulaires en ayant en tête les élections ? » s’est interrogé le Premier
ministre Arseni Iatseniouk devant le Parlement.
Andrew Kravchenko/Prime Minister Press-Service/AFP
avoir perdu quatre hommes au
cours des dernières 24 heures.
Selon des indications de source
rebelle, impossibles à confirmer de sources indépendantes,
une unité de parachutistes de
la 25e Brigade aéroportée des
forces loyalistes est encerclée à
proximité de la frontière russe.
C’est pour débloquer cette unité
que Kiev aurait envoyé la veille
quatre chasseurs Soukhoï, dont
deux ont été abattus. Peu avant
sa démission Arseni Iatseniouk
a indirectement accusé la Russie d’avoir abattu l’un des deux
avions.
Et preuve que le conflit n’est
pas prêt à perdre en intensité,
l’Union européenne a nettement
élargi hier ses sanctions ciblées
contre la Russie, et prépare activement un renforcement avec
des mesures touchant directement l’économie russe. Ainsi,
l’UE a ajouté à sa liste noire 15
personnalités et 18 entités accu-
sées de soutenir les séparatistes
dans l’est de l’Ukraine, a-t-on
appris de sources européennes à
l’issue d’une réunion des ambassadeurs des 28 à Bruxelles.
74 cercueils
Autre signe indirect de la
tension croissante, les insurgés
ont annoncé aux journalistes
travaillant sur leur territoire qu’il
leur était désormais interdit de
s’approcher des zones de combat
et même des points de contrôle
sans autorisation ponctuelle
préalable de leur « ministère de
la Défense ». Dans ce contexte,
la chaîne d’information américaine CNN a demandé hier la
libération d’un journaliste ukrainien, Anton Skiba, qui travaille
pour elle et qui est retenu par les
séparatistes depuis deux jours
dans l’est de l’Ukraine. Toujours
dans le même cadre, la chaîne
de télévision russe proche du
Kremlin en langue anglaise
Russia Today (RT) a annoncé
que son journaliste britannique,
Graham Phillips, pris en otage
par les forces armées ukrainiennes, a, semble-t-il, été battu et
conduit dans une autre région.
Sur un autre plan, l’Australie
s’est dit prête à envoyer des policiers armés sur le site du crash
du Boeing du vol MH17 où le
Premier ministre Tony Abbott
a estimé qu’il fallait encore procéder à des recherches rigoureuses. De leur côté, les Pays-Bas
vont dépêcher 40 gendarmes
sans armes sur le site du crash
du vol en vue de « stabiliser la
zone », a indiqué hier le Premier
ministre Mark Rutte.
Parallèlement, deux avions,
un néerlandais et un australien,
qui transportaient au total 74
cercueils, ont atterri hier aux
Pays-Bas, un jour après l’arrivée
des quarante premiers corps.
(Source : AFP)
Religion
La chrétienne soudanaise, condamnée à mort
pour apostasie, accueillie par le pape
La Soudanaise chrétienne,
condamnée à mort pour avoir
refusé de se convertir à l’islam
puis acquittée après une mobilisation internationale, est arrivée
hier à Rome, où elle doit passer
quelques jours avant de gagner
les États-Unis.
L’avion de la République italienne, à bord duquel voyageait
Meriam Yahia Ibrahim Ishag
en compagnie de son mari et de
ses deux jeunes enfants, a atterri
à l’aéroport militaire de RomaCiampino. Tous les quatre passeront quelques jours à Rome,
avant de reprendre un vol pour
les États-Unis, l’époux de Mme
Ishag, Daniel Wani, étant un
ressortissant américain originaire
du Soudan du Sud. Le chef du
gouvernement italien en personne, Matteo Renzi, accompagné
de son épouse et de la ministre
des Affaires étrangères, Federica
Mogherini, les a accueillis sur le
tarmac, en saluant « ce jour de
joie ». « Une femme, qui a accouché en prison en raison de
sa foi religieuse, est aujourd’hui
libre. L’Italie c’est aussi ça », a
encore déclaré M. Renzi, sur son
compte Twitter.
À la mi-journée, à la résidence
Sainte-Marthe où il habite, le
pape François a rencontré la
jeune femme pendant une demiheure et l’a remerciée pour « son
témoignage » et sa « constance ».
Par cette rencontre, le pape « a
voulu manifester sa proximité,
son attention et sa prière pour
tous ceux qui souffrent pour leur
foi, et en particulier les chrétiens
qui subissent des persécutions ».
(Source : AFP)
À la résidence Sainte-Marthe où il habite, le pape François a
rencontré Meriam Yahia Ibrahim Ishag pendant une demi-heure.
Osservatore Romano/AFP
Droits de l’homme
Violences conjugales en Chine :
un long combat et plus de porte-parole
Les violences ont commencé
un mois après le mariage. Puis
Ma Shuyun et sa petite fille
ont été battues pendant deux
ans, recevant gifles et coups de
pied de la part de leur mari et
père : il aurait voulu avoir un
fils.
Une nuit, après que Mme
Ma avait appelé la police à
l’aide, son mari – assisté de
sa belle-mère – l’a enveloppée
dans une couette et s’est assis
sur elle jusqu’à ce qu’elle commence à perdre connaissance.
Après quoi, la police a arrêté
non pas le mari mais le frère
aîné de Mme Ma, accouru
pour la sauver, au prix d’une
rixe avec l’époux. Les policiers
« ont trouvé que mes blessures
n’étaient pas assez graves, que
c’était juste une dispute conjugale », dit cette femme de 36
ans. Le mari demande maintenant le divorce, la garde de leur
fille, et veut qu’elle lui paie une
pension alimentaire mensuelle
de 178 euros. Un tribunal a
rejeté la plainte de Mme Ma
contre son époux pour absence
de preuve. Son frère est en prison depuis huit mois.
Ce genre d’affaire est monnaie courante en Chine, où la
violence conjugale toucherait
un quart des familles, les autorités refusant d’intervenir dans ce
qu’elles considèrent comme un
problème « privé », selon Hou
Zhiming, une militante de la
première heure des droits des
femmes qui a conseillé Mme
Ma. En 1995, Pékin a accueilli
la quatrième conférence mondiale sur les femmes, à l’issue
de laquelle un plan international pour promouvoir les droits
des femmes a été lancé. Mais
la Chine ne s’est toujours pas
dotée d’une loi propre sur les
violences faites aux femmes et
le Réseau antiviolence conjugale (ADVN), le groupe le plus
influent du pays sur le sujet, a
récemment annoncé sa dissolution-surprise en assurant
avoir « rempli l’essentiel » de
sa mission. Mais certaines anciennes responsables du réseau
– plusieurs ont refusé de s’exprimer sur ce point – avancent
que son influence grandissante
aurait précipité sa chute. « Il y
a un problème général de relations entre le gouvernement
et beaucoup d’ONG, a déclaré
l’une d’entre elles, sous couvert
d’anonymat. Ils ne veulent pas
que les organisation issues de
la société civile critiquent le
gouvernement et insistent trop
sur les phénomènes négatifs en
Chine. »
Motif de divorce
Dans les années 1990, la
violence physique n’était pas
encore reconnue comme motif de divorce en Chine. Ce
n’est qu’en 2001 qu’une modification de la loi sur le mariage a formellement interdit
la violence conjugale. Depuis,
si les postures officielles ont
évolué, la violence est toujours
présente dans environ une
famille chinoise sur quatre,
selon la Fédération des femmes chinoises, émanation du
Parti communiste au pouvoir.
Aucune loi ne définit la violence conjugale et de nombreuses
victimes – celles du moins qui
osent se plaindre – sont renvoyées de bureau de police en
comité de quartier et à la Fédération des femmes. Le Parlement chinois a accepté en
2012 d’examiner un projet de
loi présenté par des militantes
sur ce sujet, mais aucun texte
n’a pour l’instant été voté.
Ces dernières années, plusieurs affaires très médiatisées
ont attiré l’attention sur ce
sujet encore tabou en Chine.
L’Américaine Kim Lee avait
choqué le pays en 2011, en
postant sur Internet des photos des blessures que lui avait
infligées son mari de l’époque,
le Chinois Li Yang, célèbre
fondateur de l’école linguistique Crazy English. Mme
Lee a obtenu son divorce l’an
dernier, lors d’un jugement
qui a fait date. Son ex-mari
continue lui de se vanter de ses
brutalités, allant jusqu’à s’autoproclamer « porte-parole de la
violence conjugale »... à ses
yeux légitime.
(Source : AFP)
Américains et étrangers sont
inscrits secrètement sur la liste
noire américaine du terrorisme sur de simples « soupçons
raisonnables » qu’il n’est pas
nécessaire d’étayer, et peuvent
y rester au-delà de leur mort,
selon un document du gouvernement publié.
Ce texte non classifié de 166
pages, rédigé par le Centre national du contre-terrorisme
(NCTC) et rendu public par
le site Internet The Intercept,
dissèque les instructions que les
différentes autorités américaines doivent suivre pour inscrire
quelqu’un dans les principales
bases de données de surveillance
terroriste. Au fil des cinq chapitres du « Guide des listes de
surveillance », dressé en mars
2013 en collaboration avec les
19 agences militaires et judiciaires du renseignement, on
apprend que « les preuves irréfutables et les faits concrets ne
sont pas nécessaires » pour avoir
« des soupçons raisonnables » de
l’implication terroriste d’un individu et qu’il suffit d’avoir des
« renseignements ou des informations que l’on peut verbaliser ». D’après le document cité,
les agents du gouvernement
utilisent des éléments « non
prouvés » collectés sur Facebook ou Twitter, réunissent
des prescriptions médicales, des
cartes de supermarché ou des
amendes pour excès de vitesse,
et récupèrent des informations
sur votre chien, votre assurance
santé, votre matériel de plongée
ou encore ce que contiennent
vos poches. Fustigeant le jargon
du document, The Intercept y
voit un élargissement de l’autorité du gouvernement à « nommer » des suspects de terrorisme
sur la base de « vagues informations fragmentaires ». Le site,
cofondé par le journaliste Glenn
Greenwald, qui avait dévoilé les
fuites de l’ancien consultant de
la NSA Edward Snowden, souligne que le guide permet même
aux morts de figurer parmi les
quelque 464 000 noms listés.
Le NCTC craint en effet
que l’identité des morts ou leurs
documents de voyage ne soient
réutilisés « de manière frauduleuse – une tactique terroriste
éprouvée », a expliqué à l’AFP
un porte-parole de l’agence gouvernementale. Il a souligné que
les listes de surveillance continuaient à « mûrir pour s’adapter à une menace diffuse en
constante évolution » et qu’elles
avaient notamment été révisées
après la tentative d’attentat du
Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, qui voulait faire détoner un explosif dissimulé dans
ses sous-vêtements à bord d’un
avion à Noël 2009.
No Fly List
La liste des « terroristes
connus ou suspects », identifiés
sous le sigle KST pour Known
or Suspected Terrorists, comprenait 16 noms avant le 11 septembre 2001. Elle en comptait
463 834 en 2013 (après un taux
d’élimination d’1 %) répartis sur
différentes bases de données,
dont la fameuse No Fly List qui
interdit à ses membres de prendre des vols au départ ou à destination des États-Unis. « Au
lieu de limiter sa surveillance
aux réels terroristes connus, le
gouvernement a bâti un vaste
système fondé sur le postulat
supposé et imparfait que l’on
peut prédire qu’une personne
va commettre un acte terroriste
à l’avenir », a dénoncé Hina
Shamsi, une responsable de la
puissante Union américaine de
défense des libertés (ACLU).
« Selon cette théorie dange-
reuse, le gouvernement accuse
secrètement » des gens de terrorisme sans leur donner la possibilité de se défendre « d’une
menace qu’ils n’ont pas mise à
exécution », a-t-elle ajouté, estimant que les critères utilisés par
le gouvernement « n’auraient
jamais dû rester secrets ».
Le NCTC s’est défendu de
surveiller des individus « sur
la seule base de leurs activités
protégées par le premier amendement de la Constitution »,
comme la race ou la religion.
Son porte-parole a ajouté
que des « critères renforcés »
étaient utilisés pour la No Fly
List. Mais la politique du gouvernement américain est de ne
jamais confirmer ni démentir
qu’un individu est sur une liste
de surveillance, précise le document. Quand un Américain
figure sur la No Fly List, il ne
doit jamais en être informé. Et
si l’on y entre sur de simples
« soupçons raisonnables », « la
difficulté d’être radié de la liste
est soulignée » dans le document par un passage précisant
que l’on peut rester ou entrer
sur la liste noire, même après
avoir été acquitté de terrorisme.
La Norvège en alerte face à une
possible « attaque terroriste »
Deux humanitaires finlandaises
tuées dans un taxi à Hérat
La Norvège a annoncé hier des
mesures de sécurité exceptionnelles (présence accrue
de policiers en armes dans
les gares, aéroports et autres
importants nœuds de transit,
rappel de fonctionnaires depuis
leur lieu de vacances, contrôles
aux frontières et relèvement
du niveau d’alerte de moyens
aériens de l’armée) après avoir
reçu des informations faisant
Deux travailleuses humanitaires finlandaises ont été
abattues à bord d’un taxi par
des hommes armés hier à
Hérat, grande ville de l’Ouest
afghan, a confirmé dans un
communiqué l’International
Assistance Mission (IAM), une
ONG chrétienne basée en
Afghanistan depuis 1966. Un
suspect a été appréhendé,
tandis que les deux auteurs
état d’une possible « attaque
terroriste » imminente sur son
sol par des individus ayant
combattu en Syrie. La menace
est « non spécifiée », mais jugée
« crédible », a précisé le chef
des services de renseignements
intérieurs, Benedicte Bjoernland : ni la cible éventuelle, ni
l’identité des auteurs présumés
de l’attaque, ni leur localisation
actuelle ne sont connues.
de l’attaque se sont échappés, a déclaré le porte-parole du ministère afghan
de l’Intérieur Sediq Sediqqi,
précisant que la police était à
leur recherche. Cette attaque
n’a pas été revendiquée hier
en fin de journée, mais de
nombreuses organisations
criminelles, ainsi que des
talibans, demeurent actifs à
Hérat.
Il a « haleté », « grogné », « suffoqué et cherché sa respiration
pendant environ une heure et quarante minutes »
États-Unis Le « calvaire » d’un condamné exécuté par injection
relance la polémique.
L’agonie sans précédent d’un
condamné à mort exécuté mercredi dans l’Arizona et qui a
mis près de deux heures à mourir a relancé aux États-Unis la
violente polémique sur l’injection létale comme méthode
d’exécution.
Joseph Wood, 55 ans,
condamné pour le double
meurtre de son ancienne petite
amie et du père de celle-ci en
1989, a été déclaré mort 117
minutes après le début de l’injection, au lieu d’une dizaine
de minutes habituellement. Il
a « haleté », « grogné », « suffoqué et cherché sa respiration
pendant environ une heure et
quarante minutes », a dénoncé
son avocat Dale Baich, qui
est même allé jusqu’à déposer
un recours en urgence devant
la Cour suprême pour qu’elle
arrête l’exécution, alors que le
prisonnier était encore en vie
plus d’une heure après l’injection. « L’Arizona semble avoir
rejoint plusieurs autres États
irresponsables dans une horreur qui était absolument prévisible », a fustigé Me Baich,
rejoint immédiatement par une
cascade de dénonciations.
« Les Américains en ont
marre de cette barbarie », a
tonné Diann Rust-Tierney,
de la Coalition nationale pour
abolir la peine de mort. « Nous
sommes tout simplement incapables de mettre en œuvre la
peine capitale de manière humaine », a-t-elle dit, en parlant
du « calvaire » du condamné.
Le mélange de produits utilisés, l’anesthésiant Midazolam
combiné à de l’Hydromorphone, un dérivé de la morphine, était le même que celui
utilisé lors d’une exécution qui
avait mal tourné en janvier en
Ohio, au cours de laquelle le
condamné s’était agité et avait
gémi pendant 26 minutes. La
gouverneure de l’Arizona, Jan
Brewer, a de son côté défendu
la légalité de l’exécution tout en
se déclarant inquiète de sa durée et a ordonné une enquête :
« Une chose est certaine, le prisonnier Wood est mort de manière légale et n’a pas souffert
selon des témoignages et des
conclusions médicales. »
De son côté, la famille de
la victime a également re-
jeté l’idée que le condamné
ait souffert une longue agonie.
« Une souffrance insupportable, c’est de voir votre père et
votre sœur dans une mare de
sang », a lancé la sœur et fille
des victimes, Jeanne Brown,
qui a assisté à l’exécution. « Cet
homme le méritait. Je ne crois
pas qu’il cherchait de l’air. Moi,
il m’a semblé qu’il ronflait. »
Un journaliste qui assistait à
l’exécution a cependant dit que
le condamné avait haleté plus
de 640 fois pendant les deux
heures.
Lever le voile du secret
Au cours des dernières 24
heures, le condamné avait déposé plusieurs recours devant
les tribunaux de l’Arizona et
jusqu’au plus haut niveau de la
justice, pour contester le voile
du secret qui entoure la procédure d’injection létale dans
cet État, comme dans nombre
d’autres pratiquant la peine capitale. À l’instar de nombreux
condamnés avant lui, il avait
dénoncé les risques de souffrances anticonstitutionnelles
qu’il risquait de subir lors de
son exécution, en l’absence
d’informations sur les produits utilisés, leur origine, leur
méthode de fabrication et sur
les qualifications du personnel chargé de les injecter. Ses
ultimes appels ont été rejetés,
la Cour suprême les ayant repoussés par deux fois en moins
de 24 heures, comme elle l’avait
fait pour ses recours précédents
et l’Arizona, qui n’avait procédé à aucune exécution cette année, s’était refusé à dévoiler les
détails de sa procédure. Lundi,
une cour d’appel de l’Arizona
avait donné de nouveaux espoirs aux condamnés et aux
abolitionnistes, en suspendant
temporairement l’exécution de
Joseph Wood, estimant qu’il
ne pouvait être mis à mort tant
que persisterait le secret de la
procédure. Son président, Alex
Kozinski, avait même estimé
que « la guillotine serait sans
doute préférable », mais avait
jugé finalement « le peloton
d’exécution plus prometteur »,
car l’injection létale, « trompeuse », « masque la brutalité
des exécutions en leur donnant
un air serein et paisible ».
Rapport
Plus de 2,2 milliards de pauvres ou proches
de la pauvreté dans le monde
Plus de 2,2 milliards d’êtres
humains sont pauvres ou proches de la pauvreté dans le
monde, un nombre qui risque
d’augmenter au gré des crises
financières et catastrophes naturelles, a averti l’Onu hier.
Dans son rapport 2014
rendu public à Tokyo, le Programme des Nations unies
pour le développement (Pnud)
cite le prix des denrées alimentaires et les conflits violents
comme autres facteurs aggravants de la pauvreté. « Si vous
être pauvre, vous êtes moins
capable d’encaisser et gérer
tous ces chocs. Beaucoup de
barrières se dressent devant
vous », a expliqué à des journalistes Khalid Malik, l’auteur
principal du rapport.
Même si globalement la
pauvreté recule dans le monde,
le Pnud met en garde contre
les inégalités croissantes ainsi
que des « vulnérabilités structurelles » qui, selon l’agence,
constituent des « menaces sérieuses » dans la lutte contre
ce fléau. « Éliminer l’extrême
pauvreté n’est pas seulement
arrivé à zéro, encore faut-il
rester à ce niveau », écrit l’organisation spécialisée de l’Onu
dans ce document intitulé
« Progrès humain durable :
réduire les vulnérabilités et
construire la résilience ». « Il
faut spécifiquement protéger
celles et ceux qui sont menacés
par des catastrophes naturelles,
des changements climatiques
ou des chocs financiers. Mettre au cœur de notre agenda de
développement la réduction
de ces vulnérabilités constitue
le seul moyen de s’assurer que
le progrès est résilient et durable », peut-on y lire. « C’est la
première fois que ces concepts
ont été accouplés dans l’opti-
que du développement », a déclaré Helen Clark, la directrice
du Pnud, lors de la présentation du rapport.
D’ici à 2015...
« Assurer une protection
sociale de base aux pauvres du
monde entier coûterait moins
de 2 % du PIB mondial (...)
Une protection sociale de base
est abordable tant que les pays
à faible revenu redistribuent
des fonds et accroissent leurs
ressources internes, et ce avec
l’appui de la communauté des
donateurs internationaux »,
poursuit le rapport selon lequel environ 1,2 milliard de
personnes vivent avec l’équivalent de 1,25 dollar voire moins
par jour. Le Pnud estime que
près de 1,5 milliard de personnes vivent dans la pauvreté,
réparties dans 91 pays en voie
de développement, et que 800
millions sont juste à la frontière de la pauvreté.
Le rapport insiste également
sur le fait que le chômage est
souvent accompagné d’un accroissement de la criminalité,
de la violence, de la consommation de drogue et de suicides. « En s’attaquant à ces
vulnérabilités, tout le monde
pourra partager le progrès, et
le développement deviendra
bien plus équitable et durable », écrit Helen Clarken en
préambule du rapport.
Pour sa part le Premier ministre japonais Shinzo Abe a
rappelé que l’échéance pour les
Objectifs du millénaire pour le
développement (OMD) approchait rapidement : Ces objectifs définis en 2000 visent
à réduire de moitié l’extrême
pauvreté et la faim dans le
monde d’ici à la fin 2015.
(Source : AFP)
12 Sports
vendredi 25 juillet 2014
Cyclisme
Tennis
Dixième journée du
tournoi Open de l’ATCL
Pinot et Péraud sur le podium
derrière l’intouchable Nibali
Tour de France L’Italien a gagné la 18e étape, sa quatrième et la dernière de montagne, en s’imposant
dans les Pyrénées. Plus rien ne semble devoir menacer sa victoire à l’arrivée finale.
Deux Français, Thibaut Pinot et Jean-Christophe Péraud, ont pris place sur le
podium virtuel du Tour de
France derrière l’intouchable maillot jaune, l’Italien
Vincenzo Nibali, vainqueur
hier à Hautacam de la 18e
étape, la dernière de montagne. L’ultime ascension
des Pyrénées a laissé intact
le suspense pour la fin du
Tour, dans la perspective
du contre-la-montre de Périgueux. À distance de Nibali qui a porté son avance
à 7 min 10 sec sur Pinot,
le jeune (24 ans) grimpeur
désormais deuxième.
Le « Requin » confiant
Le Français, qui a tout
donné sur la fin pour grignoter quelques secondes
supplémentaires, possède
un avantage trop mince
pour être une sécurité.
L’Espagnol Alejandro Valverde, qui a reculé de la
deuxième à la quatrième
place, pointe à 15 secondes
et Jean-Christophe Péraud,
a priori le meilleur rouleur
des trois, à 13 secondes.
« Nibali est intouchable »,
a déclaré Pinot qui n’a pas
cherché à suivre quand le
maillot jaune a attaqué
dans la première partie de
la montée finale.
Le champion d’Italie a
réagi derrière l’Américain
Chris Horner, le vainqueur
de la dernière Vuelta, à
l’approche des 10 derniers
kilomètres. Le Sicilien a débordé aux 8 kilomètres l’Espagnol Mikel Nieve, rescapé
d’une longue échappée, qu’il
a passé sans un regard. Il
s’est dirigé ensuite vers son
quatrième succès d’étape,
après ceux acquis à Sheffield (2e étape), La Planche des Belles Filles (10e
étape) et Chamrousse (13e
étape). Sur la ligne, installée
à 1 520 mètres d’altitude,
Nibali a précédé Pinot de
1 min 10 sec et a savouré
son « immense bonheur ».
« Une victoire d’étape dans
les Pyrénées, j’y tenais »,
a déclaré le « Requin » de
Messine en reconnaissant
être « confiant » désormais,
à trois jours de la victoire
finale.
Dans cette ultime journée
de montagne, les favoris ont
attendu la montée finale de
Hautacam pour s’expliquer.
Ils ont laissé un groupe de
20 coureurs prendre les devants pour aborder le Tourmalet avec quatre minutes
d’avance. Sur les pentes du
Géant des Pyrénées (17,1
km à 7,3 %), Mikel Nieve et
Blel Kadri se sont détachés
après une première accélération de Sylvain Chavanel.
Au sommet, Kadri a basculé
devant son compagnon, qui
était pourtant apparu plus à
l’aise durant l’ascension.
Valverde limite
Dans la descente, Valverde a foncé. Attendu par ses
deux coéquipiers présents
dans l’échappée (Herrada,
Izagirre), le Murcian a pris
une vingtaine de secondes au
peloton. Mais il s’est relevé
dans la vallée pour grimper
Hautacam avec ses adversaires directs. Valverde, mis
à mal par l’attaque de Pinot
avant les 5 derniers kilomètres, a lutté pour limiter la
perte de temps.
Péraud, à l’énergie, s’est
accroché au sillage de Pinot,
avec l’Américain Tejay Van
Garderen. Le trio est revenu
aux 3 kilomètres sur le Polonais Rafal Majka, qui avait
tenté de contre-attaquer derrière Nibali.
Dans les derniers hectomètres, Pinot a grappillé quelques secondes supplémentaires en prenant la deuxième
place, à 1 min 10 sec du vainqueur du jour. Majka, derrière lui, a sauvé son maillot à
pois de meilleur grimpeur.
(Source : AFP)
Voici les résultats des rencontres disputées hier sur les
courts de l’ATCL à Kaslik :
Double juniors
Chahoud-Slaiby
battent
Kolee-Koleen (6-1, 7-5).
Voici par ailleurs les
convocations pour la journée
d’aujourd’hui :
Garçons moins de 14 ans
Kevin Shahoud vs Jalal Sadek
Filles moins de 12 ans
Nour Deeb vs Myriam
Massoud ou Valérie Bejjani
Filles moins de 18 ans
Tracy Daoud ou Sarah Nassif vs Leticia Obeid
Simple hommes
Yakoub Makhzoumi vs
Amer Naw
Giovani Samaha vs Thomas
Will
Double hommes
Will-Slaiby ou Makhzoumi-Naw vs Abou ChahineSamaha ou Chaker-Alayli
Simple dames
Nancy Karaky vs Yasmine
Sahyoun ou Kate Saadé
Vétérans plus de 45 ans
Mark Keserwani vs Élie
Mouhasseb
Vétérans plus de 55 ans
Tony Rizk vs Georges Kabalan.
Karaté
Session de formation
sous la houlette du shihan
Yaguchi, 9e dan
Le séminaire de l’ISKF s’est tenu au Collège Champville.
Le « Requin » de Messine, sur la plus haute marche du podium, a reconnu être « confiant »
désormais, à trois jours de la victoire finale.
Jeff Pachoud/AFP
sence du représentant de M.
Araiji, Assaad Seif, et de l’attaché commercial japonais.
Un autre dîner a été donné
par l’ambassadeur du Japon
en son domicile de Yarzé.
Cette session de formation, donnée dans les locaux
du Collège Champville de
Dik el-Mehdé, était ouverte
aux karatékas de tous les
âges et de tous les niveaux.
Elle a été suivie d’une série
d’examens et d’octrois de
ceintures et de dan à près de
cent entraîneurs et élèves de
l’ISKF-Liban.
C’est sous le double parrainage du ministre de la Culture,
Rony Araiji, et de l’ambassade du Japon, que l’association Kokushokuren-Liban a
organisé sa XIVe session de
formation annuelle de karaté, sous la houlette du shihan (grand maître) Yutaka
Yaguchi (ceinture noire, 9e
dan), président du comité
technique de la Fédération
internationale de karaté –
shotokan ISKF. Un dîner a
été donné en l’honneur de M.
Yaguchi au club Spring Hills
il y a quelques jours, en pré-
Météo
Liban
13/22°
23/30°
21/26°
20/30°
20/30°
24/32°
20/30°
22/30°
Nibali a précédé Pinot de 1 min 10 sec sur la ligne d’arrivée, savourant son « immense bonheur ».
« Une victoire d’étape dans les Pyrénées, j’y tenais », a déclaré le vainqueur du jour.
Vent S-O – 10 à 35
km/h.
Humidité 60 à 80 %.
Visibilité bonne sur
le littoral, moyenne en
montagne.
Mer moyennement
agitée, 28°.
Alix Guigon/AFP
Le classement général
Vincenzo Nibali, en tête dans la descente, a remporté sa quatrième victoire d’étape et conservé son
maillot jaune de leader du Tour.
Lionel Bonaventure/AFP
1. Vincenzo Nibali (Ita/Ast)
80h45’45’’
2. Thibaut Pinot (Fra/Fdj) à
7’10’’
3. Jean-Christophe Péraud
(Fra/Alm) à 7’23’’
4. Alejandro Valverde (Esp/
Mov) à 7’25’’
5. Romain Bardet (Fra/Alm) à
9’27’’
...
13. Jürgen Van den Broeck
(Bel/Ltb) à 29’58’’
...
17. Chris Horner (É-U/Lam) à
39’28’’
18. Mikel Nieve (Esp/Sky) à
41’34’’
...
29. Tony Gallopin (Fra/Ltb) à
1h24’55’’
42. Thomas Voeckler (Fra/Euc)
à 1h54’08’’
45. Rafal Majka (Pol/Tin) à
2h07’50’’
...
63. Peter Sagan (Svk/Can) à
2h48’43’’
...
78. Blel Kadri (Fra/Alm) à
3h06’35’’
...
José Joaquin Rojas (Esp/Mov)
hors course
Heinrich Haussler (Aus/Iam)
abandon.
À Singapour, « tolérance zéro » contre les matches truqués
Justice Un homme d’affaires condamné à trois ans de prison ferme pour avoir soudoyé trois arbitres
de football libanais en leur proposant les services de prostituées.
Un homme d’affaires a été
condamné hier à Singapour
à trois ans de prison ferme,
pour avoir corrompu trois
arbitres libanais en leur
proposant d’arranger le résultat de matchs de football
en échange des services de
prostituées.
Éric Ding Si Yang, propriétaire de discothèque âgé
de 32 ans, avait été reconnu
coupable lors d’une précédente audience, le 1er juillet,
d’avoir versé des pots-de-vin
à l’arbitre Ali Sabbagh (35
ans) et à ses deux assistants,
Ali Eid (34 ans) et Abdallah Taleb (38 ans), avant un
match qu’ils devaient arbitrer
l’an passé dans la ville-État.
« L’objectif final était d’inciter les arbitres à prendre des
décisions erronées sur le terrain, qui profitent aux organisateurs de matchs truqués »,
a déclaré le président du tribunal de district Toh Yung
Cheong, soulignant que
de tels agissements contribuaient à ternir la réputation
de Singapour, devenu un endroit connu pour l’organisation de matches truqués.
L’homme d’affaires avait
nié avoir commis des faits
répréhensibles dans cette
affaire, affirmant qu’il était
un journaliste free-lance
« s’intéressant aux matches
truqués » pour un journal
populaire local. Mais le re-
présentant du parquet avait
écarté cette version et réclamé une peine allant jusqu’à
six ans d’emprisonnement.
« Ce tribunal peut montrer
à la communauté internationale notre mépris collectif à
l’égard des matches truqués
en infligeant une sanction
sévère qui serait une déclaration très forte et sans ambiguïté montrant que les matches truqués et la corruption
dans le sport n’ont pas leur
place à Singapour », avait
souligné le parquet dans son
réquisitoire. Estimant que
trois ans de prison ferme
était une sanction trop clémente, le parquet a indiqué
qu’il ferait appel du jugement.
Coupables...
Les trois arbitres libanais
avaient été arrêtés en avril
2013, avant de pouvoir se rendre au stade pour arbitrer un
match de la Coupe des Confédérations asiatiques entre le
club singapourien Tampines
Rovers et la formation indienne Bengale oriental. Tous
trois avaient été condamnés
dans un autre procès au cours
duquel ils avaient plaidé coupable. L’arbitre s’est vu infliger six mois de prison ferme,
tandis que les deux assistants
ont été condamnés à trois
mois ferme.
(Source : AFP)
Temps stable sur le BMO. Le temps sera aujourd’hui et demain partiellement nuageux, brumeux en montagne, avec
une légère baisse des températures.
Moyen-Orient
Abou Dhabi 32/41°
Dubaï 32/40°
Amman 19/31°
Istanbul 23/26°
Ankara 19/36°
Le Caire 22/37°
Bagdad 31/46°
Mascate 31/37°
Damas 18/32°
Nicosie 22/34°
Djeddah 29/33°
Riyad 29/38°
Doha 32/44°
Téhéran 28/39°
International
Alger 24/33°
Marrakech 20/36°
Amsterdam 17/27°
Marseille 19/29°
Athènes 23/27°
Milan 19/29°
Berlin 19/32°
Minsk 13/26°
Bucarest 18/30°
Montréal 19/28°
Budapest 19/29°
Moscou 11/22°
Buenos Aires 1/12°
Munich 15/25°
Bruxelles 16/26°
New York 22/28°
Copenhague 18/23°
Paris 18/28°
Dublin 15/18°
Prague 17/27°
Genève 17/27°
Rio de Janeiro 21/25°
Kiev 16/28°
Rome 21/29°
Lisbonne 18/23°
Tunis 22/31°
Londres 17/29°
Varsovie 18/29°
Madrid 20/36°
Vienne 18/29°
Sports 13
vendredi 25 juillet 2014
Formule 1
GP de Hongrie : avantage
Rosberg, service Hamilton
que. Quatre pole positions et
quatre victoires en sept visites
sur le Hungaroring près de
Budapest, ce circuit est objectivement le plus profitable
du calendrier pour Hamilton.
« Il convient bien à mon style
de pilotage, et je m’y sens
toujours très soutenu », di-
Le duel entre le leader allemand du championnat du
monde de formule 1, Nico
Rosberg, et son coéquipier
Lewis Hamilton, 2e à 14
points, peut à nouveau rebondir dimanche au Grand Prix
de Hongrie, sur un circuit qui
a souvent réussi au Britanni-
sait Lewis dimanche dernier,
après sa 3e place en Allemagne au terme d’une remontée
phénoménale.
Gros avantage pour l’auteur
de la pole position, il est très
difficile de doubler sur le
tourniquet du Hungaroring
(4,3 km) où il n’y a qu’une
Les préparatifs vont bon train à la veille des premiers essais libres sur le Hungaroring, à commencer
par les pneus. Attila Kisbenedek/AFP
seule véritable ligne droite,
celle des stands. C’est ce qui
s’est passé trois fois sur quatre
pour Hamilton, lors de sa première victoire en 2007 et lors
des deux dernières en 2012 et
2013. Pour reprendre une métaphore utilisée à Silverstone
par le même Hamilton, son
duel avec Rosberg ressemble
de plus en plus à un match de
tennis en cinq sets, dans un
tournoi du grand chelem.
Après dix manches de
2014, on peut dire que l’on est
au milieu du troisième set, au
moment où tout peut basculer. Rosberg mène aux points
(190-176), mais Hamilton
mène 5-4 au nombre de victoires alors qu’il a abandonné
deux fois (Australie, Canada),
contre un seul abandon pour
Rosberg (Silverstone). Enfin, Rosberg vient de prendre
l’avantage au nombre de pole
positions (5-4).
C’est très serré et 100 000
fans sont attendus dimanche
pour cette nouvelle édition de
ce qui a été, historiquement,
le premier GP de F1 organisé
derrière le rideau de fer, en
1986. Et aussi le tout premier
GP remporté par Hamilton au
volant d’une Flèche d’argent
de l’écurie Mercedes-AMG.
Un autre souvenir marquant
Porsche rachète le circuit de Kyalami en Afrique du Sud
Le célèbre circuit automobile de Kyalami, près
de Johannesburg en Afrique du Sud, a été vendu aux enchères hier au constructeur de voitures
de sport allemand Porsche pour 205 millions
de rands (14,5 millions d’euros), échappant à
l’appétit des promoteurs immobiliers. « C’est
Porsche South Africa qui a emporté l’enchère »,
a ainsi annoncé le commissaire-priseur Joff Van
Reenen après la vente, organisée à Johannesburg. Le terrain de 72 hectares, mis en vente à
la suite de la liquidation de la société qui l’exploitait, aurait pu être acheté par un promoteur.
Entre Johannesburg et Pretoria, Kyalami est en
effet situé dans une banlieue en plein développement où lotissements, immeubles de bureaux
et centres commerciaux se multiplient.
« Kyalami est sauvé, et c’est la principale raison
pour laquelle je l’ai acheté – et aussi pour le
sport automobile sud-africain. Ça aurait été une
tragédie si le circuit avait été perdu », a com-
menté le directeur général de Porsche South
Africa, Toby Venter. Il a assuré au site spécialisé
Wheels24 que son but est de « préserver un
circuit à Kyalami aussi longtemps que possible ». « Nous allons intégrer des départements
de Porsche SA avec le circuit, mais d’autres
constructeurs sont tout à fait les bienvenus
aussi », a-t-il ajouté.
La vente elle-même n’a pas duré deux minutes,
et les enchères n’ont guère décollé au-delà
du prix minimum de 200 millions de rands.
Porsche l’a emportée au téléphone. « Il est
difficile de dire » si le terrain valait plus, a
reconnu Lance Chalwin-Milton, codirecteur
de la maison de ventes High Street Auction
Company. « Sa valeur est exactement ce qui a
été dit aujourd’hui : si quelqu’un avait pensé
qu’il valait plus, il aurait dû venir enchérir, ce
qui n’a clairement pas été le cas. » S’il s’est dit
heureux de la conclusion de l’enchère du jour,
Les résultats du Loto n° 1 216
9
10
24
27
32
39
26
1er rang (6 bons numéros) : pas de grilles gagnantes
2e rang (5 bons numéros + 1 complémentaire) : pas de
grilles gagnantes
3e rang (5 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 61 960 050 LL
Nombre de grilles gagnantes : 29
Lot pour chaque grille : 2 106 760 LL
4e rang (4 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 61 960 050 LL
Nombre de grilles gagnantes : 1 274
Lot pour chaque grille : 47 956 LL
5e rang (3 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 151 400 000 LL
Nombre de grilles gagnantes : 18 925
Lot pour chaque grille : 8 000 LL
Sommes cumulées du 1er rang pour le prochain tirage
n° 1217 : 3 254 881 309 LL
Sommes cumulées du 2e rang pour le prochain tirage
n° 1217 : 130 245 271 LL.
Les résultats du Zeed n° 1 216
Numéro gagnant : 46362
1er rang : 28 815 055 LL
Numéro gagnant : 46362
Montant total des lots : 28 815 055 LL
Nombre de billets gagnants : 1
Lot unitaire par billet : 28 815 055 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 6362
Lot unitaire par billet : 450 000 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 362
Lot unitaire par billet : 45 000 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 62
Lot unitaire par billet : 4 000 LL
Cumul reporté du 1er lot Zeed : 75 000 000 LL.
Les résultats du tirage numéro 28
de la Loterie nationale
Gagnent 50 000 LL les souches se terminant par : 229 –
291
Gagne 3 000 LL tout billet se terminant par 8
Gagne 5 000 LL tout billet se terminant par 28
Gagne 10 000 LL tout billet se terminant par 032
Gagne 20 000 LL tout billet se terminant par 1234 – 3339
– 8333
Gagne 30 000 LL tout billet se terminant par 7427
Gagne 50 000 LL tout billet se terminant par 3685
Gagnent 1 000 000 LL les billets numéros 67596 – 34083
– 55157 – 20751
Gagnent 2 000 000 LL les billets numéros 93363 – 76352
Gagne 3 000 000 LL les billets numéros 82192
Gagne le gros lot de 75 000 000 LL le billet numéro
78892 de série B
Gagne le lot correspondant de 15 000 000 LL le billet
numéro 28705 de série B
Gagne le lot correspondant de 7 500 000 LL le billet
numéro 78892 de série B.
M. Chalwin-Milton a cependant remarqué que
des promoteurs avaient évalué le lot entre 300
millions et 400 millions de rands.
Le circuit de Kyalami – « chez moi », en zoulou
– était en pleine campagne quand il a ouvert en
1962. Très rapide, il a accueilli des courses de
formule 1 de 1967 à 1985, avant de disparaître du championnat du monde pour cause de
boycott contre le régime raciste de l’apartheid.
Deux courses ont encore été organisées en
1992 et 1993 dans la foulée de la libération de
Nelson Mandela, mais une faillite du promoteur
a mis un terme à l’aventure sud-africaine de la
F1. L’Autrichien Niki Lauda a gagné trois fois
à Kyalami, et le Français Alain Prost deux fois,
dont la dernière course en 1993. Le circuit,
actuellement long de 4,261 km, a accueilli
sa dernière compétition internationale en mai
2010 avec la 6e course du championnat du
monde de Superbike.
dans la carrière du champion
du monde 2008 qui est aussi
un grand sentimental.
Williams risque
de souffrir
Comme à chaque course
cette saison, les pilotes Mercedes sont favoris, et personne
ne peut annoncer à coup sûr
l’identité de celui qui montera
aussi sur le podium. Depuis le
début de la saison, Red Bull
et Williams ont eu droit plusieurs fois à cet honneur, alors
que Ferrari, McLaren et Force
India ont dû se contenter de
miettes sans lendemain.
Dans la foulée du 300e podium de Williams en F1, on
pourrait logiquement s’attendre
à un 4e podium d’affilée pour la
révélation finlandaise de la saison, Valtteri Bottas. Sauf que
sa monoplace, très rapide en
ligne droite et très efficace dans
les grandes courbes, ne sera pas
forcément à l’aise sur le Hungaroring.
En revanche, une nouvelle
« perf » de Daniel Ricciardo au
volant de sa Red Bull à moteur
Renault, ou même un retour en
grâce de la Scuderia Ferrari ou
des McLaren, n’est pas à exclure, tout comme une course
solide des Force India. Après
le rendez-vous hongrois, tout
le monde aura droit à trois semaines de vacances, dont 15
jours avec interdiction formelle
d’aller au bureau ou à l’usine,
sous peine de constat d’huissier.
Raison de plus pour frapper un
grand coup au Hungaroring,
avant de se reposer un petit
peu.
Rossi pilote de réserve
de Marussia
Par ailleurs, l’Américain
Alexander Rossi (22 ans) est
le nouveau pilote de réserve de
Marussia, a annoncé hier l’écurie russe, à la veille des premiers
essais libres du Grand Prix de
Hongrie. Rossi rejoint les titulaires, le Français Jules Bianchi
et le Britannique Max Chilton,
avec comme premier objectif
de participer avant la fin de la
saison à une ou plusieurs séances d’essais libres du vendredi
matin. Le jeune Américain
était pendant deux saisons pilote d’essai et de réserve de
Caterham, la grande rivale de
Marussia, et avait notamment
roulé sur le circuit d’Austin,
le vendredi matin du GP des
États-Unis. Il a aussi couru en
GP2 pour Caterham Racing, la
filiale de Caterham F1.
Marussia, actuellement 10e
sur 11 du championnat du
monde des constructeurs, avait
la saison dernière comme pilote de réserve le Vénézuélien
Rodolfo Gonzalez, en vertu
d’un accord avec le pétrolier
PDVSA également sponsor de
Pastor Maldonado chez Lotus.
(Source : AFP)
Grand retour à Mexico, en 2015, sur un circuit rénové
La ville de Mexico accueillera à nouveau
un Grand Prix du Mexique de formule
1 à partir de 2015, après une interruption de 23 ans, a indiqué le maire de la
ville, Miguel Angel Mancera, lors d’une
conférence de presse, confirmant des
informations publiées dans la presse
locale. Il aura lieu en octobre ou novembre 2015 sur l’Autodromo Hermanos
Rodriguez, qui avait accueilli le dernier
GP du Mexique en 1992, grâce à un
contrat de cinq ans avec cinq ans de
plus en option, signé par la compagnie
CIE, gestionnaire du circuit, avec la société Formula One Management (FOM),
toujours dirigée par Bernie Ecclestone,
le grand argentier de la F1. Le maire
de Mexico fonde son optimisme sur
les 520 millions de téléspectateurs qui
suivent régulièrement le championnat du
monde de F1 et en comparant Mexico à
d’autres grandes villes, comme Barcelone, Melbourne, Singapour, Monaco
et Abou Dhabi, qui accueillent la F1
chaque année.
Mexico avait été cité dans le calendrier
initial de 2014 par la Fédération internationale de l’automobile (FIA), avant
d’être finalement retiré, le délai pour
effectuer les travaux de rénovation étant
insuffisant. « C’est le bon moment pour
la F1 et pour Mexico, et je suis sûr que
ça sera profitable pour les deux parties,
pendant de nombreuses années », a
déclaré Bernie Ecclestone dans un message vidéo. Deux pilotes mexicains sont
présents depuis l’an dernier en F1, Esteban Gutiérrez (Sauber) et Sergio Pérez
(Force India), grâce au soutien financier
d’entreprises locales et du milliardaire
mexicain Carlos Slim.
La secrétaire d’État au Tourisme,
Claudia Ruiz Massieu, espère 2 milliards
de dollars de retombées économiques,
sur la période 2015-2019, ainsi que la
création de « plus de 18 000 emplois
directs et indirects ». Mme Ruiz Massieu
a aussi annoncé « un effort d’investissement public et privé de 72 millions
de dollars par an », notamment pour
procéder à une « rénovation complète »
du circuit Hermanos Rodriguez, construit
en 1962, qui va être confiée au groupe
allemand Hochtief.
Selon Alejandro Soberon, le président
de CIE (Corporacion Interamericana
de Entretenimiento), le nouveau tracé
« maintiendra l’essence originale du
circuit, mais sera à la fois plus exigeant
et plus sûr pour les pilotes ».
Football
Transferts
Vorm et Davies passent
de Swansea à Tottenham
Tottenham a annoncé
la signature de deux
internationaux de
Swansea, le gardien
néerlandais Michel Vorm
et le défenseur gallois Ben
Davies, pour 4 et 5 ans
respectivement. Vorm
(30 ans), arrivé en 2011 à
Swansea alors promu en
Premier League, s’était
rapidement imposé comme
titulaire dans l’équipe
vainqueur de la Coupe
de la Ligue en 2013. Il a
fait partie de la sélection
néerlandaise au Mondial.
Davies (21 ans) est un
espoir déjà confirmé, qui
compte 10 sélections avec
le pays de Galles. Il avait
signé son premier contrat
« pro » à Swansea en
2011 et avait pris part à
la victoire en Coupe de la
Ligue.
Jefferson Montero
à Swansea
L’ailier équatorien Jefferson
Montero a signé pour 4 ans
à Swansea City, a annoncé
le club de Premier League.
Montero (24 ans), qui
évoluait au club mexicain
de Morelia, peut occuper
les flancs gauche et droit
de l’attaque. Passé par
Villarreal en Espagne, il a
disputé en tant que titulaire
les trois matchs de groupe
de l’Équateur au Mondial.
Le montant du transfert n’a
pas été révélé. L’attaquant
international est la sixième
recrue estivale pour le club
gallois, qui a enregistré
notamment les arrivées
de Gylfi Sigurdsson, en
provenance de Tottenham, et
de l’ex-Lyonnais Bafétimbi
Gomis. Le club gallois a par
ailleurs annoncé le départ
du milieu offensif espagnol
Alejandro Pozuelo pour le
Rayo Vallecano, dans le cadre
d’un transfert dont le montant
n’a pas non plus été révélé.
Luxemburgo entraîneur
du Flamengo... pour
la 4e fois
Vanderlei Luxemburgo
a été nommé entraîneur
du Flamengo de Rio de
Janeiro, qu’il avait déjà
dirigé auparavant à trois
reprises et qui traîne
actuellement à la dernière
place du championnat
du Brésil. Luxemburgo
(62 ans), défenseur
latéral de 1972 à 1992,
devenu entraîneur après
une blessure et qui n’a
quitté le Brésil qu’une
saison, pour entraîner le
Real Madrid en 20042005, avait été limogé en
novembre dernier par le
grand rival de Flamengo,
Fluminense, qui a frôlé
la relégation. Il succède
à Ney Franco, écarté
après la défaite par 4-0
face à l’Internacional.
Ancien sélectionneur
du Brésil (1998-2002),
Luxemburgo a été cinq
fois champion du Brésil
comme entraîneur avec
Palmeiras (1993 et 1994),
les Corinthians (1998),
Cruzeiro (2003) et Santos
(2004).
Aurier prêté un an
au Paris SG
Le défenseur international
ivoirien Serge Aurier a
été prêté par Toulouse
(1re div. française) au
Paris SG « pour une
saison avec option
d’achat », a annoncé le
club parisien. Le joueur
de 21 ans, élu meilleur
latéral droit de la saison
passée en championnat
de France, sort d’un
Mondial remarquable sur
le plan personnel, malgré
l’élimination de la Côte
d’Ivoire dès le premier
tour. Aurier, qui portera
le numéro 19, est la
deuxième recrue estivale
du PSG après David Luiz,
l’ancien défenseur central
de Chelsea. En outre, le
club double champion de
France a cédé l’arrièredroit Christophe Jallet à
Lyon pour 750 000 euros.
Brésil
Taffarel entraînera
les gardiens du
sélectionneur Dunga
Claudio Taffarel (48
ans), le gardien du Brésil
champion du monde en
1994, sera l’entraîneur
des gardiens du nouveau
sélectionneur Dunga,
a annoncé ce dernier.
Taffarel exerçait déjà cette
fonction à Galatasaray
(Turquie). Dunga,
capitaine de l’équipe du
Brésil qui avait conquis le
quatrième titre aux ÉtatsUnis et nommé mardi
nouveau sélectionneur
du Brésil, a révélé les
noms de son équipe de
travail dans un message
publié sur le site web de la
Confédération brésilienne
de football (CBF). « Nous
avons appelé quelques
champions du monde
pour que la Seleçao ait
un ADN de champion,
pour transmettre cette
expérience et cette
qualité », a souligné Dunga,
qui a repris les rênes de la
Seleçao après l’avoir déjà
dirigée de 2006 à 2010.
Angleterre
La Premier League
va entrer « en direct »
au cinéma
Des salles de cinéma
américaines vont
retransmettre en direct des
rencontres de la Premier
League anglaise lors de
la saison 2014-2015, aux
termes d’un partenariat
entre le groupe audiovisuel
NBC Sports et la société
Fathom Events. NBC
Sports, qui détient les
droits de retransmission du
championnat d’Angleterre
aux États-Unis, assurera ainsi
des « directs » dans une série
de salles à travers le pays. Le
premier est programmé le
16 août. Outre le match, les
spectateurs auront droit à
« des productions spéciales à la
mi-temps » avec interviewes,
analyses et images exclusives
en direct d’Angleterre, selon
Fathom Events, spécialisée
dans la production de
programmes d’animation pour
salles de spectacles.
Matchs amicaux
Manchester United
« cartonne »
contre L.A. Galaxy
L’équipe de Manchester
United n’a pas fait de
détail contre les joueurs
du Los Angeles Galaxy,
les hommes nouvellement
entraînés par Luis Van
Gaal s’imposant 7 à
0 dans un Rose Bowl
Stadium à Pasadena où
s’étaient pressés plus de
86 000 spectateurs. Sous
la direction du technicien
néerlandais, qui a entraîné
les Pays-Bas jusqu’en
demi-finale au Mondial,
trois joueurs mancuniens
ont réussi un doublé :
Wayne Rooney en fin de
première période, Reece
James (62e et 84e minutes
de jeu) et Ashley Young,
qui a inscrit deux buts en
deux minutes en toute fin
de match.
L’autre équipe de
Manchester, City, s’est
également largement
imposée contre le Sporting
Kansas City 4 à 1, à
Kansas City. L’AS Monaco
a aussi obtenu une victoire
relativement aisée contre le
Nacional de Medellin 4 à
2, à Miami.
Mondial 2018
Appels en Allemagne
à retirer l’organisation
à la Russie
Des responsables
politiques allemands
ont appelé à retirer
l’organisation du Mondial
de football 2018 à la
Russie, après le crash d’un
avion malaisien attribué
à un tir de missile depuis
une zone contrôlée par
des séparatistes prorusses
en Ukraine. Mais le
porte-parole adjoint du
gouvernement, Georg
Streiter, a balayé le sujet :
« C’est dans quatre ans
et je pense que nous
avons des problèmes plus
urgents », a-t-il déclaré.
Les décisions sur la tenue
du Mondial relèvent
cependant uniquement
de la Fifa. L’un de ses
responsables, l’Allemand
Theo Zwanziger, a exclu
toute action contre la
Russie, rappelant que
« des contrats avaient
été signés » et que « le
boycott, dans le sport,
avait rarement arrangé
quoi que ce soit ».
Mondial 2022
L’émir du Qatar
évoque les préparatifs
avec Blatter
L’émir du Qatar, cheikh
Tamim ben Hamad alThani, s’est entretenu avec
le président de la Fifa,
Joseph Blatter, en visite à
Doha à son invitation, des
préparatifs du Mondial
2022, dont l’attribution
à ce pays du Golfe a
suscité la polémique. Ils
ont également abordé des
questions relatives aux
réformes concernant le
droit du travail afin de
garantir le bien-être des
migrants, employés sur des
chantiers liés au Mondial,
selon le site Internet de la
Fifa.
La polémique a enflé
autour du riche émirat
gazier depuis qu’il s’est
vu attribuer l’organisation
du Mondial 2022 : ses
détracteurs invoquent la
chaleur de l’été dans le
Golfe, les conditions de
travail, jugées inhumaines,
des migrants dans ce pays
et plus récemment des
soupçons de corruption
dans l’attribution de la
Coupe du monde de
football.
Cameroun
Plainte contre Eto’o
pour « publications
obscènes » sur Internet
Le célèbre attaquant
international camerounais
Samuel Eto’o est l’objet
d’une plainte pour
« publications obscènes »
déposée par une excompagne, dont les photos
dénudées ont été diffusées
sur Internet, ont annoncé
à Yaoundé les avocats
de la plaignante. La
plainte d’Hélène Nathalie
Koah, une hôtesse de
l’air camerounaise, vise le
footballeur pour « traite
de personne, outrage privé
à la pudeur, publications
obscènes, proxénétisme,
menaces sous conditions,
chantage et déclarations
mensongères ». Eto’o, lui,
accuse la jeune femme de
vouloir « l’embrouiller ».
Eto’o et Hélène Koah ont
entretenu une relation
amoureuse de plusieurs
années et « se sont séparés
(récemment) en queue
de poisson ». En mai
dernier, Eto’o avait déposé
plainte contre son examie, rappelle la presse
camerounaise.
Nigeria
La Fédération prête
à renouveler le contrat
de Keshi
La Fédération nigériane
de football (NFF) est prête
à entamer des discussions
avec son sélectionneur
national Stephen Keshi
pour renouveler son
contrat, a-t-elle indiqué.
En poste depuis 2011,
Keshi est arrivé en fin de
contrat après le Mondial.
Son nom a été cité depuis
pour le poste vacant de
sélectionneur de l’Afrique
du Sud. Keshi (52 ans)
a mené les Super Eagles
en huitièmes de finale
au Brésil (défaite 2-0
contre la France) après un
troisième titre en Coupe
d’Afrique des nations l’an
dernier en Afrique du
Sud.
CAN 2019
La RD Congo retire
sa candidature
La RD Congo a
retiré sa candidature à
l’organisation de la Coupe
d’Afrique des nations 2019
(CAN 2019), a indiqué
la Fédération congolaise
de football (Fecofa), sans
donner les raisons de ce
désistement.
Par conséquent, la mission
dans ce pays des experts de
la Confédération africaine
de football (CAF), prévue
du 16 au 20 juillet pour
une visite des différents
sites devant abriter la
compétition, a été annulée.
La RD Congo qui n’a
jamais organisé la CAN,
était en concurrence pour
cette 32e édition avec
l’Algérie, le Cameroun, la
Côte d’Ivoire, la Guinée et
la Zambie.
14 Détente
vendredi 25 juillet 2014
SU|DO|KU
Sudoku T difficile 26
Moyen
Diabolique
Sudoku moyen 413
Sudoku
5 moyen 410 2
1 4 5 8 7 3 2 6
7
3 2 9 4 5 6 7 1
7 8 6 89 1 29 5 3
2 83 2
9 5 4 1 3 7
2
9 6 1 5 8 4 3 9
8 3 7 2 6 9 1 4
7 6 4
4 1 8 3 9 5 6 7
5 7 2 6 4 17 9 8
6
1 98 3 37 2 8 44 5
39 2 6
8
4
5
5
2
4
13
3
4 7 5
5
6
2
8
8 1 2
Sudoku T Dif 25
9 3 5 2 8 7
7 6 1 4 3 9
4 2 8 6 1 5
3 7 9 5 6 1
2 1 6 8 9 4
8 5 4 7 2 3
6 9 2 3 4 8
5 8 3 1 7 6
1 4 7 9 5 2
Solution du précédent numéro
2
9
5
3
4
2
1
8
7
6
3
4
9
5
8
7
2
9
For more puzzles, visit www.krazydad.com/puzzles
1
1 4 6
2 8 5
9 3 7
8 2 4
7 5 3
6 1 9
5 7 1
4 9 2
3 6 8
Règle du jeu
Sudoku moyen 414
7 3 4 2 6 9 8 5 1
9 1 5 3 4 8 7 6 2
Les motsfléchés
fléchés d’Argos
Mots
6 2 8 1 5 7 3 4 9
Belle
Habileté
Ordinaires
Qui a
saison
4
9
7
1
2
5
8
6
3
Arbre
Bolet
Lit
deux côtés
d’Australie
comestible
d’oiseau
1 9 7 8 2 5 4 3 6
Feuillet
inséré
3 5 2 4 1 6 9 8 7
Officier
8Cela 7 3 6 9 2 5 1 4
explique...
Conclue
Mot de 1
accord8
2 4 9 5 3propriété
6 un7Aide
à coudre
Gâteau
5
7
8
2
9 3
6
1
4
Refusé
moelleux
Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases.
Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans
un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de
neuf cases.
à un
examen
apprêter
Musique
au
rythme
martelé
Mis au pas
Du
firmament
Sudoku moyen 416
Deuxième
degré
7 8 9 6 forestières
2Espèces5 4
Carnet
de notes
2 5 4 1 3 8 7
3 6 1 9 4 7 5
Poids
de sable
5 9 7 2 8 6 3
Couvercle
1 3 6 7 5 4 2
4 qui 2Essaye,8 3 1 9 6
Ce
contrôle
t’appar6tient 7Constant5 8 9 2 1
Formation
à l’armée
8
9 1 2 4 6 3 Fort
homme
8Ami- 4 3 Promon5 7 1 9
donner,
toire
en mer
Produit de
boulanger
Partie
inférieure
Ligament
Monture
grise
3 1
6 9
8 2
Recouvrir
de mortier
1
4
Sidérée
Jaune
9 8 analysé
Dedans
5 7
3
7
5
6 Prendre
2
Appuie
un caprice
Gâterie
bretonne
Personnel
masculin
du poids
MAINS
MANIERE
S
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M M O C
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A
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A
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P
S
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L
S
I
Colorés en
brun-jaune
Sudoku T Dif 31
4 1 7 8 6 5
Épais
serré 9
6 et8
7 2 3
Type
Devant
5
2
3 4 Son
1 9
Bergès
Excellence
Amour
de Zeus
7 9 5 6 en abrégé
3 1
8 4 6 5 7 2
1 3 2 9 4 8
9 6 4 1 5 7
3 5 1 2 8 6
2 7 8 3 9 4
3
E
S
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V
A
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A
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M A
O V
S
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X E (
'
1 9M I 6 )
9
!
5
1 4
4 8
9 2
6 3
2
"
longs. Quand vous aurez inséré
tous les mots de la liste, il vous
restera les lettres formant le mot
secret. Pour former un mot, les
lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite ou
4 8A
U I I
5 3
E V N
T6 R 4
S
R E P
7 2
R I R
E3 S 1
I
O S E
U9 O 7
D
M8 R 6
O
L G C
2 5
*
7
S
2
I
S9
8
R5
T
E
B
M3
1
4
O
N
de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut
en bas et en diagonale de droite
à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir
pour plusieurs mots.
Sudoku T Dif 28
4 2 5 9 3 8 7 6 1
8 7 1 6 2 5 9 4 3
L’horoscope
9 3 6 4 1 BÉLIER
7 2 5 8
(21 Mars au 19 Avril) : Vos
Problème n° 14 100
antennes psychiques fonctionnent à plein
fait sur7
les affaires té5 4 9 1 rendement.
8 2La lumière
6 se3
nébreuses et vous évitez les pièges que l’on vous
sur vos gardes.
2 1 3 5 tend.7Demeurez
6
4 8 9
TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Ne
vous laissez pas distraire par l’accumulation
6 8 7 3 de petits
9 Ces
5 agacements
4 détails.
1 2ne sont que
passagers. Plus vous ferez diligence, plus vous reprendrez vite la maîtrise de la situation.
1 9 8 2 5 4 3 7 6
GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) :
Changement en perspective qui pourrait
7 6 4 8 vous9apporter
1 et 2
3 surprise
5
enchantement.
Vous
pourrez trouver auprès d’un nouveau partenaire
3 5 2 7 une
6sécurité1plus grande
8 sur9 les plans
4 émotif et
financier.
# $ %
&
'
(
)
*
CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Ne
vous reposez pas sur vos lauriers. Le succès
sourit aux audacieux. Un défi de taille pourrait se
présenter à vous. Faites porter vos efforts sur vos
projets les plus chers.
Sudoku T Dif 30
LION (23 Juillet au 22 Août) : Votre
! " # $ %2& '7( )6 * 3 1 attention
4 devra
9 se porter
5 sur8 votre vie de
3 4
VERTICALEMENT
famille
et
vos
travaux
domestiques.
C’est de votre
-
!
2
#
!
3
3
)
.
3
A. Peuvent être de bonnes
foyer que surgiront les difficultés et les bonnes
couvertures
8 6 ou de mauvaises / , % ) .5% 8 6 3) ! 2 nouvelles.
7 9 6 1 4
douches. - B. Écrasée. Bien ob.
/
6
!
4
%
5
2
3
servé. - C. Transporter à la suite
VIERGE
(23 Août au 22 Septembre) :
8 5 Vous
6devrez
7 à une
3 trop grande
5 2
4 % 1
2faire front
2
d’un accident. - D. Homme à
4 % % %93 4
crédulité de la part d’un membre de votre famille.
tête de faucon. Ancienne mesu ! 3 - . ! 3 ) %
re.
la quadrature du cer9
8 4 son2erreur6mais en prenant
7Interdit
3 1 5 7 Faites-lui
9 comprendre
grand soin de ne pas le vexer.
' 2 ! . # ( % ,
cle. - E. Met à mort. Port près de
Rome. - F. Titre anglais. Grade.
5 9 5 4 BALANCE
6 5 - G. Quand tous y . / ) 2 %63 2 0 7
3 (23
1 Septembre
8 9 au 22
Préposition.
Octobre) : Journée toute en douceur.
!
4
/
.
'
!
5
3
3
sont… - H. Près de La Rochelle.
Les choses viennent à vous facilement et vous
Coopérative
de l’ancienne Rusà craindre
prises de
2 % * % 48 ,
) %
4
1
9
7 les 3
4 % 6 n’avez
2 pas 1
5bec ou les
affrontements. Profitez de ces heures et reposezsie. - I. Tenu à l’écart. Convient.
$ 2 ! ! . % 3 3 %
- J. La France d’en haut,
2
7
1 3 9 4 vous.8 SCORPION
7 5(23 Octobre
6 2
il fut un temps.
au 21 Novembre) : Vous aurez le cœur à la
9 3Solution des mots fléchés
4 6 2 1 tendresse,
3 mais
9 manifester
7 de la
5 il 8
vous faudra
prudence afin de ne pas tomber dans le piège de
Au menu
du précédent numéro
propres sentiments.
1 8
2 3 4 1
7 5 8 9 vos6
Tarte aux raisins
Solution du n° 14 099
! " # $ % & ' ( ) *
- ! 2 # ! 3 3 ) . 3
/ , % ) . % 6 ) !
. / 6 ! 4 % 5 2 3
4 % % % 3 4 % 2
! 3 - . ! 3 ) %
' 2 ! . # ( % ,
. / ) 2 % 3 0 5 9
! 4 / . ' ! 5 3 3
2 % * % 4 , ) % %
$ 2 ! ! . % 3 3 %
(Référence : Petit Larousse 2004)
SAGITTAIRE (22 Novembre au 21
2 dl de jus de raisin, 150 g de
sucre, 5 jaunes d’œufs, 2 dl
de crème fouettée, un fond de
tarte en pate brisée cuit, un petit
verre de liqueur, grains de raisin,
angélique.
Préparez un sirop au grand filet
(102-103°) avec le jus de raisin et
le sucre. Battez les jaunes d’œufs
avec une cuillerée à soupe d’eau
froide.
Versez le sirop peu à peu, sans
cesser de fouetter. Lorsque le mélange a refroidi, ajoutez la crème
fouettée. Garnissez le fond de
tarte de cette préparation après
l’avoir imbibé d’un mélange de
liqueur et d’eau. Faites prendre
au réfrigérateur. Décorez de
grains de raisin et de morceaux
d’angélique.
Engendrées,
imaginées
VISITE
VIVRE
Solution du précédent mot secret : DROIT
1
3 6
Les mots croisés
8 7
7
O M G C
Sudoku
R O I P TE Dif
U T26
R E
T S I!R O"A D
V R %
T E
$
8 #
7N 4
5G O3 &
2
E O A E H C R A M I E I T E
N R F U V 3
E H2M 5
E E 9L S6 R 1I
U T I L E E E A R O E I E F
9 6 1 8 4 7
E I T A C T L M P R D E T N
T R U S A 1
G E 8U 7
M E 2L E5 S 3E
R R E I C I F F O E A T E M
5 3 6 4 1 9
E N D R O I T R R S F U F E
L E R U O 4
T N9 E R2 E 7F F8 I 6
D
R E A P P R I S E R A L N I
A N G A F 6
F E 4N T8 V 1 I E2 A 5T
P E R S O 2
N N5 E 9
N I 3R U
7 M 4E
E M A N Q U E P I R E R V I
7 1 3 6 9 8
Dès que
vous repérez un mot, rayez les
lettres de ce mot dans la grille et
barrez-le dans la liste au-dessus
de la grille. Pour plus de facilité,
commencez par les mots les plus
HORIZONTALEMENT
1. Ouvertures pour… ouvertures. - 2. Armes à feu. - 3. Excepta. Il se présente avec des
plumes colorées. Une entreprise. - 4. Ses membres sont
élus au suffrage indirect. Après
un avent. - 5. Organisme social.
Soldat. Bas de gamme. - 6. Singulière. - 7. N’ont pas cessé de
passer au rouge. Périodes. - 8.
Destination de vacanciers. Peut
désigner des cruches. - 9. Rebelles sur des têtes. Femme de
la côte. - 10. Ensemble de choses. Cloche du départ.
USAGE
UTILE
REGLE
E
C
TABLE
TACT
TENUE
TRACEE
TRAITE
PARLER
PENSER
PERMET
PERSONNE
POLITESSE
PRESENTER
PRIE
LAISSER
LIVRE
E
SALUER
SAVOIR
SERIE
SERVIR
SORTIR
SOULEVE
OBSERVE
OCCASION
OFFICIER
INITIE
INTERROMPRE
INVENTE
EGARD
ENDROIT
ENNUIE
ENTIER
REINE
RENDRE
RESPECT
RESTE
NOMBRE
NOTE
GAFFE
GARDE
GENS
GESTE
GROSSIER
Chef
de bande
Consacrée
à l’étude
Mises bout
à bout
CEREMONIE
CHAPEAU
CIVILITE
CODE
COMMENT
COURTOISIE
Pour 6 personnes.
Les
vieilles
coutumes
Partie
pincée
FAILLE
FEMME
FLEUR
FORME
à suivre :
Marche
5
MANIFESTER
MANQUE
MARCHE
MEDITE
MELES
MENEE
MENTIR
À garder
Gâteaux
au rhum
Faubert
Sudoku T Dif 29
1 7 8 5 6 2 9
5 Parfum
3 2 7 4 9 1
de cuisine
9 6 4 1 3 8 7
3 8 1 4 5 6 2
7 Ne4pasmet 9 8 à laCuire
2poêle 1 3
les voiles
2 5 6 9 7 3 8
8 9 3 6 1 5 4
Manque
Abrégés,
4 1 5de ferveur2 8 sommaires
7 6
6 2 7 3 9 4 5
Dons
Juans
Assujetti,
enchaîné
4
Sudoku T Dif 27
4 3 8 7 9 6 2
5 7 1 4 8 2 9
N° 3763
9 6 2 3 5 1 4
Réfectoire
En pépites
Grande
Ferme
3
2
6 Circuit1 4 5période8
le soulier
1 4 9 6 7 8 3
7 8 5 9 2 3 6
Donner
d’un
2 1 3 5 mets
6 9 7
6 5 4 8 3 7 1
8 9 7 2 1 4 5
ENTOURE
ENVERS
EXISTE
DELEGUE
DESIR
DIFFERENT
DIRE
Solution du précédent numéro
6
AFFAIRE
AIDER
APPRISE
ASSISTER
AVISE
BESOIN
3
4
7 1 3
3
UN MOT DE 7 LETTRES : L’ÉTIQUETTE
1 9 6
1
2
Sudoku moyen 412
2 4 9 7 3 1 8
1 6 8 5 9 4 7
7 3 5 8 2 6 1
4 9 7 6 5 2 3
6 5 1 4 8 3 2
3 8 2 1 7 9 4
9 1 4 2 6 7 5
8 2 6 3 1 5 9
5 7 3 9 4 8 6
9
86
7
9
Le mot secret
2
9
4 5 1
6 8 7
2 4 8
9 1 3
5 7 6
8 3 2
7 9 4
1 6 5
Décembre) : Vous vous découvrez des
goûts pour l’aventure, les voyages et le dépaysement total. Vous voulez briser les chaînes qui
emprisonnent le quotidien.
Sudoku T Dif 32
CAPRICORNE (22 Décembre au 19
Janvier) : Quelqu’un cherche à vous nuire
7 4 2 3 dans
1 n’est9pas étrangère
8votre travail.
6 5
La jalousie
à ce boycottage. Surveillez vos gestes et protégez
6 1 9 7 vos2arrières.5On vous
3 demandera
8 4des comptes.
VERSEAU (20 Janvier au 19 Féconfiance à n’im3 8 5 9 porte1quivrier) :
4 Ne2faitesSi onpas
7 vous6propose une
aujourd’hui.
association d’affaires, refusez. Ce n’est pas le
4 9 3 6 moment
5 de7vous engager.
1 2 8
POISSONS (20 Février au 20 Mars) :
meilleur
1 2 6 8 amoureux
4 Votre3
9ami vous
7 ses déboires
5 confie
et menace de tout laisser tomber tant
que ses malheurs l’accablent. Gardez votre calme,
5 7 8 2 ce sera
9 la meilleure
1 6façon4de l’aider.
3
9 6 4 5 7 2 8 3 1
2 3 1 4 6 8 7 9 5
8 5 7 1 3 9 4 6 2
Mode 15
vendredi 25 juillet 2014
Prefall
Oscar de la Renta punk chic
C’est une collection réjouissante que livre
Oscar de la Renta pour cet automne, et
d’abord au niveau de la palette, irrésistible
avec ses couleurs fraîches, parme, vert feuille
ou émeraude, jaune doré, rouge carmin
et prune. Dans la foulée de sa collection
printemps-été 2014 qui vient de déployer, avec
ses broderies Renaissance, l’une des plus
opulentes interprétations de la belle
saison, certaines robes de l’automne
sont elles aussi ornées de grands
motifs fleuris en relief qui ne sont pas
sans rappeler les traditions textiles
asiatiques. Impression accentuée par
la coupe de cheveux asymétrique
et noir corbeau, un rien punk et
contrastant brillamment avec le luxe
de la collection. Les robes de soirée
déploient de grands nœuds en
taffetas complexes et contrastés.
Les pantalons forment avec
les tuniques des ensembles
mordorés ou jouent les
volumes avec un faux manteau
sans manches ajusté et serré
à la taille. Des silhouettes
tout en grâce, féminines à
souhait et qui réveillent
une nostalgie liée à des
icônes des années 40
ou, plus confusément,
renvoient à un éternel
féminin
fusionnel
et multiculturel en
dehors du temps.
Bonne nouvelle,
Oscar de la Renta
est
désormais
présent
à
Beyrouth chez
Aïshti.
Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve.
Chaînes locales
LBCI
07:00 Infos
08:30 Mind Your Language
09:00 La Boutique
10:00 Nharkoum Saïd
11:30 Bouab el-Rih
12:30 Ghazl el-Banet
13:30 Saheb el-Saãda
14:30 Infos
15:00 Bab el-Hara 6
15:50 Saheb el-Saãda
16:40 Bouab el-Rih
17:30 Saheb el-Saãda
18:50 Al-Haka’eb
19:53 Journal
20:40 Bab el-Hara 6
21:40 Al-Ekhwa
23:00 Saheb el-Saãda
23:30 Infos.
07:30 Akhbar el-Sabah
08:00 Infos
08:15 Akhbar el-Sabah
09:00 Infos
09:15 Kalam Beyrouth
10:00 Infos
10:15 Aalam el-Sabah
11:00 Infos
11:15 Aalam el-Sabah
12:45 La prière du vendredi
13:30 Ossass el-Hayawan Fi
el-Coran
14:00 Eh Bass Bass
14:30 Mood Min el-Dehek
15:00 Infos
16:00 Aajãeb al-Ossass Fi
el-Coran
16:30 Taouk el-Banat
17:30 Kalam Aala Warak
18:30 Eh Bass Bass
19:00 Kheyr el-Kalam
19:30 Journal
TF1
Silhouettes de la collection Oscar de la Renta Prefall 2014.
La bougie Figuier et le
parfum Philosykos de
Diptyque.
sion olfactive créée par Diptyque et déclinée en
bougie, baptisée « Figuier », ou en parfum sous
l’étiquette Philosykos. Juste irrésistible.
Talent
La robe « libanaise » de Kylie
Minogue à « The Voice » Australia
La chanteuse Kylie
Minogue était
spectaculaire dans
un fourreau doré,
décolleté au dos lors
de la finale de l’édition
australienne de The
Voice. À l’heure où
la presse mondiale
poursuit son enquête
pour révéler l’auteur
de cette robe qui
absorbait toutes les
lumières, nous avons
déjà la réponse. Il s’agit
du couturier libanocanadien Michael D.,
un jeune talent qui
joue déjà dans la cour
des grands !
17:35 Quatre mariages pour
une lune de miel
20:00 Au pied du mur
21:00 Journal
21:55 Divertissement Ce soir,
tout est permis avec
Arthur
23:45 Secret Story.
France 2
15:55 Tour de France en
direct
19:50 N’oubliez pas les
paroles
21:00 Journal
21:45 Les petits meurtres
d’Agatha Christie
23:25 Les petits meurtres
d’Agatha Christie.
France 3
18:30 Slam
19:10 Questions pour un
champion
20:00 Le 19/20
21:15 Plus belle la vie
21:45 Thalassa: Un été en
Manche
23:35 Frères d’armes.
M6
18:35 Les reines du shopping
19:50 100% Mag
20:45 Le 19.45
21:05 En famille
21:50 Série Hawaii 5-0
23:40 Série Hawaii 5-0.
Arte
18:20 Xenius
19:55 La Nouvelle-Zélande,
un paradis sur terre
20:45 Arte journal
21:50 Téléfilm Tout seuls à
deux
23:20 Le Mal. Une approche
scientifique
00:15 Mon docteur indien
01:40 Court-circuit.
Kylie Minogue habillée
par Michal D., en
compagnie du finaliste
de « The Voice »
Australia, Johnny
Rollins.
© The Dailymail
TV5 Monde Europe
Savoir-faire
08:50 Télématin
09:00 Le journal de RadioCanada
09:26 TV5 Monde le journal
09:39 64, rue du Zoo
09:51 Pok et Mok
09:58 Tendres agneaux
09:59 Dofus
10:12 Foot de rue
10:35 Flash
10:37 Silence, ça pousse!
11:03 Destination week-end
11:28 New York – New York
11:57 Flash
11:59 Dans la peau d’un chef
12:43 Plus belle la vie
13:10 Flash
13:12 À la di stasio
13:39 Nus et culottés
14:30 Le journal de la RTBF
15:03 Les limiers
15:49 Les limiers
LVMH lance des programmes
de formation dans le luxe
l’École de la bijouterie-joaillerie de Paris (BJOP) accueillera
« une classe LVMH » au sein
du CAP « Art et technique
de la bijouterie-joaillerie », a
précisé LVMH. Les premiers
étudiants sélectionnés trouveront un emploi chez Chaumet
et Louis Vuitton, deux des
maisons du groupe.
En couture, LVMH a signé
un partenariat avec l’École
de la chambre syndicale de la
couture parisienne (ECSCP)
pour lancer la première promotion CAP « Couture Flou ».
Les étudiants seront accueillis
à partir de septembre par Dior
Couture, Louis Vuitton, Le
Bon Marché, Kenzo et Givenchy, a précisé LVMH.
D’autres formations pourraient voir le jour, dont une en
maroquinerie, probablement
20:30 Taouk el-Banat
21:30 Kalam Aala Warak
22:30 Mood Min el-Dehek
23:30 Khalli el-Sahra Enna
00:30 Eh Bass Bass
01:00 Taouk el-Banat
02:00 Kalam Aala Warak
03:00 Kheyr el-Kalam
03:30 Le Coran
06:00 W Rachet Meleh.
OTV
08:00 Yaoum Jdid
11:30 Hiwar el-Yaoum
12:30 Kass wa Aalam
14:15 Infos
14:45 Layali el-Ounss
16:30 Journal arménien
17:00 Kazadoo
17:45 Aa Nar Latifé
18:45 Daniella
19:45 Journal
20:30 Layali el-Ounss
23:00 Dehki Min el-Alb
23:30 Infos.
MTV
07:20 Revue de presse
08:00 Infos
09:15 MTV Alive
12:25 Clinic
14:00 Infos
15:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 Mini-studio
16:30 @ MTV
19:52 Journal
20:45 Feuilleton Law
21:45 Aachra Aabid
Zghar
23:00 Wala Tehlam
23:30 General View
00:00 Infos.
Chaînes câblées
Les accents nourriciers
du figuier chez Diptyque
Le numéro un mondial du
luxe LVMH a annoncé cet
été la création de plusieurs
programmes de formation aux
savoir-faire, à commencer par
la joaillerie et la couture, sous
forme de contrats d’alternance
rémunérés au sein des maisons
du groupe.
Objectif : assurer la transmission des savoir-faire, pourvoir aux besoins de développement du groupe et susciter
des vocations dans un secteur
où trouver de la main-d’œuvre
qualifiée devient de plus en
plus difficile, à mesure que la
demande et les besoins du luxe
augmentent.
Les formations de l’« Institut des métiers d’excellence »
(IME) seront conçues avec
des partenaires.
Pour le cursus joaillerie,
Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk
Future TV
Parfum
Feuille fraîche, fruit vert, écorce et sève lactée, ensoleillés par un cèdre blanc. Il ne reste
plus qu’à fermer les yeux et se laisser bercer par
l’ombre tendre et parfumée d’un figuier, un
après-midi d’été. Le figuier est la nouvelle illu-
Télévision
aussi dès la rentrée, puis des
cursus touchant à la vente et à
l’organisation des vitrines des
magasins.
Les premières promotions
attendues en septembre devraient compter une dizaine
d’étudiants chacune, pour un
cursus qui aura lieu en alternance pendant deux ans, alliant cours et entreprise.
Ces formations délivreront
des diplômes reconnus par
l’État, a souligné LVMH.
Le groupe dirigé par Bernard Arnault, dont 6 000 des
22 000 salariés œuvrent à la
fabrication des produits en
France, sélectionnera les candidats avec les futurs maîtres
d’apprentissage des maisons, a
précisé à l’AFP une porte-parole du groupe.
Les postulants peuvent
s’adresser dès maintenant directement aux différentes maisons concernées pour présenter leur candidature, a-t-elle
indiqué.
Au sein du groupe LVMH,
qui compte une soixantaine
de marques, Dior, Vuitton et
Berluti ont déjà des écoles de
savoir-faire interne qui visent
à former leurs jeunes salariés.
Devant l’explosion de la
demande, les grands noms du
luxe s’appliquent déjà depuis
plusieurs années à sécuriser
leurs approvisionnements en
matières premières. Investir
le terrain de la formation participe du même mouvement,
car la concurrence se renforce
aussi pour trouver les artisans.
Un élargissement de cette
initiative à d’autres pays d’Europe n’est pas exclu.
16:45 Dans la peau d’un chef
17:30 Questions pour un
champion
18:00 Flash
18:02 Rio, gravité zéro
19:00 64’ Le monde en
français - 1re partie
19:23 Le journal de
l’économie
19:30 L’invité
19:39 Échappées belles
21:09 Itineris
21:30 Le journal de France 2
21:56 Le film du Tour
22:04 Boulevard du Palais
23:36 On n’est pas que des
cobayes!
00:00 Le journal de la RTS
00:27 TV5 Monde le journal
d’Afrique
00:45 L’invité
00:56 Les affaires sont les
affaires
02:48 Le point
03:41 TV5 Monde le journal.
TV5 Monde Orient
09:15 Télématin
10:06 TV5 Monde le journal
10:19 Les peuples des
montagnes
10:34 Chroniques d’en haut
11:00 Flash
11:02 Une brique dans le
ventre
11:30 Les escapades de Petitrenaud
12:00 TV5 Monde le journal
12:15 Plus belle la vie
12:40 Einstein
13:05 Flash
13:10 Des chiffres et des
lettres
13:39 Flash
13:42 Tout le monde veut
prendre sa place
14:30 Le journal de la RTBF
15:03 Le film du Tour
15:10 Tour de France 2014
18:31 Alors on change!
19:01 Questions pour un
champion
19:30 64’ Le monde en
français – 1re partie
19:53 Le journal de
l’économie
20:00 64’ Le monde en
français – 2e partie
20:20 L’invité
20:30 64’ L’essentiel
20:35 Passe-moi les jumelles
21:30 Le journal de France 2
21:59 Le film du Tour
22:07 Jamel et ses amis au
Marrakech du rire
2014
00:00 TV5 Monde le journal
d’Afrique
00:23 Le journal de la RTS
00:52 Le journal de
l’économie
00:57 Le village préféré des
Français
03:07 TV5 Monde le journal
03:32 L’invité
03:41 Le journal de
l’économie
03:47 Le point.
Radio Liban 96,2 FM
Chaumet est une des premières maisons du groupe à participer
à l’initiative.
07:00 RFI En direct
10:00 RL Libre cours
11:00 RL Flâneries matinales
12:00 RL Rush Hour
13:00 RL Journal
13:30 RFI En direct
14:00 RL C’est encore mieux
l’après-midi
15:00 RL L’heure blonde
16:00 RFI Info en direct
16:10 RL Carrefour du jazz
17:00 RL Vous avez dit
musique
18:00 RL Mon manège à moi
19:00 RL Journal
19:10 RFI En direct
20:00 RL Ruptures
21:00 RL Wild Thing
22:00 RL Programme arménien
22:30 RFI Le fil musical.
16 Ici et ailleurs
La « Pheromone Party »,
ou trouver l’amour par l’odeur...
Société Au Stories Bar, un club branché de Londres, les célibataires sont
invités à snifer les vêtements usagés de leurs futurs probables partenaires ;
une mode importée des États-Unis. Nez délicats s’abstenir !
Dans ce bar branché de l’est de
Londres, ils sont des dizaines à
renifler des sachets en plastique.
À l’intérieur, pas de substance
illicite, juste des tee-shirts usagés et odorants.
Ces audacieux célibataires
participent à une « Pheromone
Party », un mode de rencontres
importé des États-Unis, basé
sur l’idée que l’odeur joue un
rôle-clé dans le choix d’un partenaire sexuel. Tous ont accepté
de porter un tee-shirt en coton
trois nuits d’affilée, sans déodorant ni parfum, et de l’apporter
à la soirée. Les vêtements ainsi
imprégnés d’émanations corporelles sont placés dans des
sachets en plastique transparent,
portant chacun un numéro, sur
un conventionnel fond rose pour
les filles, bleu pour les garçons.
« Allez-y, sentez autant de
sacs que vous le voulez, amusez-vous ! » encourage l’organisatrice, Judy Nadel, boucles
en cascade et piercing au nez.
Quelques rires dans l’assistance,
puis la frénésie s’empare des
« snifeurs » autour d’une grande
table où s’entassent les échantillons : les plus timides ouvrent
à peine les sacs pour humer, les
plus courageux plongent le nez
dans le tissu pour ne pas rater
le moindre effluve. « Celui-là
a été porté plusieurs jours, c’est
sûr », tranche un jeune homme,
qui ne veut pas donner son nom.
À côté, son ami Steven Lucas,
un diplômé en droit de 23 ans,
trouve que les tee-shirts « sentent tous pareil : la sueur, un peu
le parfum ou la lessive ».
Ceux qui ont trouvé l’odeur
de leurs rêves vont se faire photographier avec le sachet choisi.
Les clichés sont ensuite projetés
au mur, donnant l’occasion aux
heureux propriétaires des teeshirts sélectionnés d’aller se faire
connaître. Un jeune homme, fi-
Dans un bar branché de l’est de Londres, ils sont des dizaines à renifler des sachets en plastique. À
l’intérieur, pas de substance illicite, juste des tee-shirts usagés et odorants.
let de barbe et chemise blanche
très ouverte, a décidé de maximiser ses chances, sélectionnant à tour de bras des sachets,
numéros 35, 88, 52, 128... Les
mines sont réjouies, l’humeur
badine : « On se dit bonjour, ou
on fait ouaf-ouaf ? » lance un
jeune homme anonyme en passant, avant de disparaître dans la
foule du Stories Bar.
« C’est un concept tellement
bizarre que les barrières tombent, c’est une façon incroyable
de briser la glace », constate
Judy, qui a lancé ces « Pheromone Parties » à Londres cette
année en reprenant ce concept
lancé aux États-Unis en 2010
par une artiste, Judith Prays.
Une autre est prévue en Nouvelle-Zélande en août.
Le principe de ces soirées
s’inspire d’une expérience menée
en 1995 par un scientifique suisse, Claus Wedekind, et de l’idée
que les phéromones, substances
chimiques jouant un rôle important dans le comportement
sexuel des animaux, sont également perçues par les humains.
Six couples potentiels s’étaient
formés lors de la première soirée londonienne du genre, en
mars, selon Judy Nadel, qui ne
sait toutefois pas si ces histoires
ont duré. Dans une ville friande
de modes de rencontres alternatifs, le concept olfactif a séduit :
les deux « Pheromone Parties »
ont à chaque fois attiré 140 personnes, avec des recalés sur liste
d’attente. « Londres est une ville
incroyable et animée, mais c’est
difficile de faire des rencontres,
les gens restent beaucoup entre
eux », trouve Judy, célibataire
insatisfaite des sites de rencontres traditionnels.
Et pour stimuler encore les
« sentiments amoureux », une
masseuse, Laurie Nouchka, offre
des soins aromathérapiques aux
participants : « J’utilise une huile
mêlant géranium rose et poivre
noir pour les aider à être un peu
plus détendus », explique-t-elle.
Après un passage entre les mains
de la masseuse, Marta Montserrat, 33 ans, rejoint sa sœur Berta,
29 ans, qui s’inquiète de ne plus
voir son tee-shirt sur la table.
Toutes deux, récemment célibataires, sont venues grâce à une
amie, qui leur a pris des tickets.
Enthousiastes, elles respirent les
tee-shirts à qui mieux mieux,
observent leur aspect, leur couleur, la façon dont ils sont pliés
ou roulés en boule.
Mais plus la soirée passe,
moins Marta pense rencontrer
l’âme sœur : « Peu importe ce
que je sens si ce que je vois ne
me plaît pas », assène cette brune volubile, en regardant l’assistance où décidément personne
ne correspond à « son type ».
Bob, 48 ans, sirote un verre à
l’écart. « C’est assez comique
mais j’avais peur que quelqu’un
sente mon tee-shirt puis le
jette », confie-t-il. Ce n’est pas
arrivé, tout le monde est resté
civilisé.
(Source : AFP)
vendredi 25 juillet 2014
1909 : première traversée
de la Manche en avion
par Louis Blériot, en 37
minutes.
1943 : arrestation de
Mussolini, délivré le
12 septembre par un
commando SS.
1957 : Habib Bourguiba
devient président de la
Tunisie.
1978 : de Louise, premier
bébé éprouvette, en
Grande-Bretagne.
1983 : mort de l’écrivain
français René Fallet.
1986 : mort du cinéaste
américain Vincente
Minnelli.
2001 : en Inde, mort de
Phoolan Devi, « Reine des
bandits » indiens, dont
la vie aventureuse a été
racontée dans plusieurs
films.
2008 : (25-26) première
transplantation mondiale
de deux bras à la clinique
universitaire de Munich.
2010 : le site web de
ressources et d’analyses
politiques WikiLeaks
publie plus de 70 000
documents militaires
confidentiels ayant trait à la
guerre en Afghanistan.
Étude
Trouver des extraterrestres en examinant
la pollution des autres planètes
Examiner les éventuelles
traces de pollution sur de
lointaines planètes pourrait
permettre de trouver des
traces de vie ou même des
extraterrestres, estime une
étude publiée mercredi. Sous
certaines conditions, les astronomes pourraient ainsi
arriver à détecter dans la
décennie à venir la présence
de sociétés extraterrestres
industrialisées, estime une
étude du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian.
Les scientifiques peuvent
déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du
système solaire pour y détecter la présence d’oxygène
ou de méthane, qui peuvent
être produits par des formes
tion
a
g
on
Prol
Les vêtements imprégnés d’émanations corporelles sont placés
dans des sachets en plastique transparent, portant chacun un
numéro, sur un conventionnel fond rose pour les filles, bleu pour
les garçons.
Le dessin de pinter
Le 25 juillet
dans l’histoire
’au
u
q
jus
de vie intelligentes ou des
microbes. Mais une civilisation extraterrestre peut
aussi rejeter d’autres gaz,
par exemple des chlorofluorocarbones (CFC), comme
nous le faisons sur la Terre,
ajoute l’étude. Ainsi, des
astronomes pourraient être
en mesure de détecter la
présence de tels gaz sur des
planètes éloignées grâce au
prochain télescope spatial
James Webb, que la Nasa
prévoit de lancer en 2018,
un projet d’un coût total de
8,7 milliards de dollars. Ce
télescope sera de 10 à 100
fois plus puissant que son
prédécesseur Hubble, selon
l’agence spatiale américaine.
Cependant, il y a des limi-
tes à ce que ce puissant appareil pourra voir. Ainsi, il faudra par exemple des niveaux
de CFC dix fois plus importants que ceux que nous
avons sur Terre pour que le
télescope puisse les détecter.
Autre condition, il faudra
que les planètes observées
soient en orbite autour d’un
type particulier d’étoile (naines blanches).
Les auteurs de l’étude notent que cette méthode de
recherche pourrait permettre de trouver des formes
de vie intelligentes, mais
pourrait aussi faire découvrir les traces de civilisations
extraterrestres qui se sont
autodétruites. Certains polluants peuvent rester dans
l’atmosphère terrestre durant
50 000 ans, quand d’autres
disparaissent au bout de 10
ans. L’absence de ces derniers suggérerait une source
de vie disparue.
« On peut spéculer sur le
fait que les extraterrestres
ont été sages et ont réussi à
vivre proprement. Mais dans
un scénario plus noir, nous
pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à
l’ordre des dangers que représente le fait de ne pas être
des occupants raisonnables
de notre propre planète »,
conclut Avi Loeb, l’un des
coauteurs de cette recherche.
(Source : AFP)
illet
u
j
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Deux jeunes filles en mal d’amour sentent les odeurs de plusieurs
tee-shirts. Les mines sont réjouies, l’humeur badine : « On se
dit bonjour, ou on fait ouaf-ouaf ? » lance un jeune homme
anonyme en passant. Photos AFP
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Un Américain offre un « royaume »
africain à sa petite princesse
Quand il s’agit de faire de leurs
filles des princesses, tous les
pères sont prêts à se plier en
quatre. Et pour Jeremiah Heaton, un Américain, ça n’est pas
un vain mot. Il a offert à sa fille
Emily un « royaume » en Afrique. Pourquoi, après tout, se
contenter des châteaux de sable du square du bout de la rue,
lorsqu’on peut voir grand, très
grand ?
Le 16 juin dernier, pour fêter
les sept ans de sa fille, Jeremiah
Heaton, qui vit dans la campagne en Virginie, a donc planté
un drapeau sur un lopin de terre
inhabité à la frontière soudano-égyptienne. Le « Royaume
du Soudan du Nord » était né.
« Personne n’a envie de dire à
une enfant qu’elle ne peut pas
être ce qu’elle rêve d’être. Dans
son monde, une fillette de six
ans veut devenir une princesse,
explique M. Heaton. Et je lui ai
dit que c’était faisable. »
Bille en tête, il s’est mis à
la recherche d’une parcelle de
terre qu’il pourrait transformer
en « royaume ». « J’ai d’abord
cherché en Antarctique, où per-
sonne ne vit. Mais en raison du
traité sur l’Antarctique personne ne peut plus y revendiquer
de territoire », raconte-t-il. Ses
recherches sur Internet l’ont finalement amené à s’intéresser à
Bir Tawil, une petite région désertique de quelques centaines
de kilomètres carrés, à cheval
sur l’Égypte et le Soudan, que
ni l’un ni l’autre ne revendique.
Ravi de sa trouvaille, M.
Heaton a sauté dans un avion
pour l’Égypte. « Je n’ai pas vu
les pyramides, je n’ai pas vu
Louxor, je n’ai pas vu Alexandrie. Je voulais seulement aller
à la frontière et revendiquer
Bir Tawil. Je suis sans doute
l’une des rares personnes à être
allées en Égypte sans voir les
pyramides », s’exclame-t-il. Au
total, l’expédition lui est revenue à moins de 3 000 dollars. Et
Emily a déjà de grands projets
pour « son royaume ». « On va
aider les enfants d’Afrique qui
n’ont rien à manger. On va faire
un jardin qui sera aussi grand
que notre territoire », dit-elle.
D’ailleurs, son père compte en
faire une oasis écologique pour
Emily Heaton a déjà de grands projets pour « son royaume » :
« On va aider les enfants d’Afrique qui n’ont rien à manger. On
va faire un jardin qui sera aussi grand que notre territoire », ditelle. William Edwards/AFP
y faire pousser fruits et légumes
grâce à des dons récoltés à travers le site internet KickStarter
ou même auprès de gouvernements étrangers. Mais, bien
évidemment, se pose la question
de la légitimité de ce « royaume » établi en terre étrangère.
À en croire Edward Swaine,
professeur de droit à l’Université George Washington dans la
capitale fédérale, tout n’est pas
si simple. « La toute première
chose à faire, c’est de prouver
que cette terre n’est revendiquée
par personne. Et de ce que j’en
sais, ça n’est pas évident, explique-t-il. Ensuite, (M. Heaton)
doit effectivement occuper cette
terre, et cela va au-delà du simple fait de planter un drapeau ou
de se prendre en photo. »
Et c’est ce que Jeremiah Heaton compte faire. Il a déjà ouvert
un bureau à Washington et se
démène pour que le « royaume »
de sa fille soit reconnu. « À mon
sens, quand les gouvernements
égyptien et soudanais se seront
rendu compte que nous allons
exercer une force positive dans
la région, ils comprendront
qu’ils ont tout à gagner à reconnaître le Royaume du Soudan
du Nord », s’enthousiasme-t-il.
Contactées par la presse, les ambassades d’Égypte et du Soudan
n’ont pas donné suite.
Et, même dans le cas où le
« royaume » de la petite Emily
est juridiquement difficile à
défendre, le professeur Swaine
a un mot de consolation : « Si
une petite fille se donne le titre
de princesse, elle l’est. Le droit
international est très clair làdessus », conclut le juriste, pince-sans-rire.
(Source : AFP)
1953
Droit de vote accordé aux femmes libanaises
Les Libanais
ont voté
2050
Les femmes majoritaires au Parlement
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3/18/14 4:32 PM