Le chef François Gagnaire parrain du couteau L`Arbalète
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Le chef François Gagnaire parrain du couteau L`Arbalète
AUVERGNE > PUYDEDÔME > THIERS 22/09/15 06H00 Le chef François Gagnaire parrain du couteau L'Arbalète Désormais installé à Paris, le chef François Gagnaire reste enraciné, dans sa cuisine et son âme, à l’Auvergne. Il a choisi un couteau qui lui ressemble, à SaintRémy surDurolle. Comme bien souvent dans la coutellerie, les amitiés se Au Puy d’abord, à Paris désormais, François Gagnaire prépare un nouveau projet forment autour d’établissement.Sur les tables, il a choisi de proposer à sa clientèle le couteau d'une table, dans « L’Arbalète ».? photo d’archive la communion entre couteaux et mets. La rencontre entre le chef François Gagnaire et PierreÉdouard Morin, directeur de la manufacture Laguiole Arbalète GenèsDavid à SaintRémysurDurolle n'a pas échappé à cette règle. « Il venait manger régulièrement avec son épouse dans notre maison. Des clients classiques qui se font plaisir, des gens simples et heureux », se remémore François Gagnaire. Un lien se crée entre les deux hommes ; le chef dévoile sa cuisine inventive, ancrée dans une tradition revisitée tandis que le coutelier présente ses collections notamment son dernier né, « L'Arbalète ». « Fait à 100 % dans la région » Et l'évidence apparaît : « ce couteau m'a plu car il correspond à notre cuisine, à base de produits régionaux, dans une tradition dépoussiérée, revus de façon contemporaine. On peut avoir les deux pieds dans la tradition et regarder devant, pas derrière », souligne le chef. Cette lame, François Gagnaire la voit « épurée, fine » mais avec un design dans la veine des THIERS® classiques. « Il me plaît aussi car il est fait à 100 % dans la région par une petite entreprise, une petite maison qui se bat avec ses armes », ajoutetil. Aussi, la lame devraitelle naturellement se retrouver sur la table du futur projet de François Gagnaire. En effet, le chef chadracois a quitté le PuyenVelay en 2014 après 12 années passées à l'Hôtel du Parc, auréolées d'une étoile au guide Michelin. Une phase « difficile » qui l'a marquée. Suivi par son équipe, il a repris, comme chef exécutif, les cuisines de l'hôtel du CollectionneurArc de Triomphe, situé dans le 8 e arrondissement parisien. Un beau défi mais le chef a désormais « envie de repartir sur quelque chose de plus familial, plus sincère et plus proche de ma clientèle, des artisans, de mon équipe ». Un nouveau restaurant pour François Gagnaire Aussi, « en plein coeur de Paris, dans un très bel arrondissement », François Gagnaire préparet il son nouvel avenir culinaire, avec une ouverture prévue avant fin 2015. « Ce fut un long combat car il est difficile de trouver un lieu à Paris, tout est très cher », explique François Gagnaire. La perle rare a pourtant été dénichée et abritera ses créations, « dans un esprit bistrot raffiné, comme ces couteaux. Des produits avec un fort accent du pays natal ! », s'enthousiasmetil. Côté produits, même si le chef ne veut pas tout dévoiler, ce seront les ambassadeurs de l'Auvergne, de la HauteLoire et du Velay. Des produits nobles, « ce qui ne veut pas dire forcément de luxe », et avec la même exigence enracinée dans l'ADN de l'Altiligérien : de l'authentique. « Je veux les rendre à la fois sincères, sans tricher tout en leur donnant un côté plus contemporain ». Le tout en circuit court. Une façon d'aider les petits producteurs, éleveurs et « mettre un coup de projecteur » sur ces savoirfaire. Un peu comme l'histoire qui lie désormais « L'Arbalète » de la manufacture Laguiole Arbalète GenèsDavid et son illustre parrain. « Ça fait partie des gens que j'ai envie d'aider », conclutil. François Jaulhac [email protected]