les fourberies de scapin
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les fourberies de scapin
LES FOURBERIES DE SCAPIN MOLIÈRE DURÉE DU SPECTACLE 1h50 sans entracte « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » Géronte, acte II, scène 7 D’après Molière Régie générale Gabriel Burnod Costumes Julie Lacaille Mise en scène Laurent Brethome Régie plateau Gabriel Burnod ou Nicolas Hénault Création musicale Jean-Baptiste Cognet Avec Morgane Arbez Florian Bardet Cécile Bournay Yann Garnier Benoit Guibert Thierry Jolivet Jérémy Lopez de la ComédieFrançaise Anne-Lise Redais Philippe Sire Interprétation musicale Jean-Baptiste Cognet Régie lumière Sylvain Tardy ou Rodolphe Martin Assistanat à la mise en scène Anne-Lise Redais Conseils chorégraphiques Éric Lafosse Conseils acrobaties Thomas Sénécaille Création maquillage Emma Fernandez Dramaturgie Daniel Hanivel Construction décors Les Constructeurs Regard bienveillant Catherine Ailloud-Nicolas Teaser vidéo Adrien Selbert Scénographie Gabriel Burnod Photos du spectacle Philippe Bertheau Lumière David Debrinay Remerciements à Jeanne et Georges Heynard Production Le menteur volontaire Coproduction Scènes de Pays dans les Mauges – Beaupréau – scène conventionnée, Théâtre Jean Arp - Clamart scène conventionnée, Théâtre de Bourg-en-Bresse - scène conventionnée. Le menteur volontaire est en convention avec le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Pays de la Loire, la Ville de La Roche-sur-Yon et le Conseil régional des Pays de la Loire. Il reçoit également le soutien du Conseil général de Vendée Les Fourberies de Scapin de Molière est publié aux éditions Le Livre de Poche. LES APARTÉS RENCONTRE DE SCÉNOGRAPHIE avec Gabriel Burnod JE 20 NOV - 10:00 > 17:00 - ENSA NANTES RENCONTRE avec Gabriel Burnod, scénographe VE 21 NOV - 18:30 - LE GRAND T - LA YOURTE BORD DE SCÈNE à l’issue de la représentation VE 21 NOV - LE GRAND T SACRÉ SCAPIN « Rien dans les mains, rien dans les poches, tout dans les jambes et dans la bouche ! » (Laurent Brethome). Scapin est fascinant. Valet de tous les valets, héritier de Mascarille, cousin d’un Arlequin ou Sganarelle, voyou de tous les voyous, aïeul d’un Robin des Bois ou Arsène Lupin, l’homme est un malin. À l’origine, Scapin (qui serait issu de l’italien scappare qui veut dire s’échapper) est un personnage de la commedia dell’arte italienne, un trompeur, insouciant et cupide (rien que ça !). Lorsque Molière, dramaturge à la cour de Louix XIV, au faîte de sa gloire, crée au Théâtre du Palais-Royal Les Fourberies de Scapin en 1671, deux ans avant sa mort, il se sait déjà malade et n’a plus rien à perdre. Il fait de ce Scapin un fourbe profondément humain et intelligent, chef d’orchestre qui dirige son petit monde avec talent, un insolent qui n’a justement « plus rien à perdre. […] Ni rien à gagner » (Laurent Brethome). Il est joueur, frondeur, libertin, désordonnateur de l’autorité des paternels et des puissants. « Il invente, raisonne, improvise, ment, flagorne, bastonne, enseigne, fait le beau, fait le mort, ressuscite et disparaît » raconte le metteur en scène. Scapin célèbre à lui seul l’immoralité et l’irrespect. Et même le désintérêt ! Il se bat contre l’imposture, vole les vieux parents riches pour aider les fils. Il a du génie et le goût du jeu. Fin observateur, il joue ses coups en douce, pour faire tomber les masques plus que pour se dresser sous le feu des projecteurs. FARCESQUE MAIS PAS QUE Scapin est un bouffon et cette pièce a tout de la farce. Les coups de bâtons et les quiproquos, l’opposition des pères et des fils, les personnages caricaturaux, les répétitions et les accumulations… Le comique est bien là et sert, justement, une fable sociale actuelle « à l’image de notre monde, décadent, risible et épuisant… mais tellement beau » (Laurent Brethome). Une fable où les masques sont indémodables : « hypocrisie, naïveté, fourberie, indécence, insolence. » Le génie littéraire de Molière réside dans cette langue rythmée, épurée et essentielle, ce comique vif et percutant. Parce que le rire, propre de l’homme, est ce qui donne à voir ce que cache ce dernier et « n’est rien d’autre que la réfraction naturelle d’un drame » (selon le philosophe Henri Bergson). Cette farce est ainsi miroir intemporel des masques sociaux, des impostures et des bassesses humaines. UNE VISION POPULAIRE Laurent Brethome fait un théâtre « populaire » au sens où il appartient au peuple, le caractérise et le raconte, avec toujours « cette envie de faire entendre un texte et de le rendre accessible au plus grand nombre. […] Je crois à un théâtre festif et exigeant qui interroge, interpelle sans être tiède » expliquet-il. Cette pièce, parmi les plus connues de tous, présente dans nos références communes (parfois inconscientes), offre un regard ludique sur des questions politiques. C’est un théâtre qui se satisfait de la sobriété car c’est un théâtre d’acteurs : ce sont le rythme et l’incarnation qui font sens et portent l’excès déjà de mise dans le texte. Pour un metteur en scène, trouver son Scapin est d’une extrême importance. Laurent Brethome a trouvé en Jérémy Lopez, pensionnaire de la Comédie-Française, « un des plus doués de sa génération », un gars qui ressemble à tout le monde et à ce voyou, posé lorsqu’il intrigue et intrépide lorsqu’il agit. Ce « théâtre de chair, de larme, de rire, de bave et de sang » est, selon Laurent Brethome, un parfait « équilibre entre légèreté, comédie et gravité ». Là est l’art de la mise en scène : maintenir cette harmonie inhérente à l’œuvre, y apporter l’esthétique d’un regard, l’intelligence d’un point de vue sans la dénaturer. Les mots se suffisent, l’épure a du bon dans la critique du monde ! LAURENT BRETHOME Metteur en scène, comédien et professeur au Conservatoire de Lyon, Laurent Brethome prend en 2008 la direction artistique de la compagnie Le menteur volontaire, qui est alors conventionnée en Pays de la Loire. Il est artiste associé à Scènes de Pays dans les Mauges, au Théâtre Jean Arp de Clamart et au Théâtre de Bourg-en-Bresse. Boulimique de plateau et hyperactif, il a signé une trentaine de mises en scènes dans des répertoires classique et contemporain, en théâtre, opéra, performance... En 2010, il reçoit le prix du public du Festival Impatience (Odéon-Théâtre de l’Europe - Paris) pour Les Souffrances de Job de Hanokh Levin, auteur israélien (1946 - 1999) dont il a monté plusieurs pièces. Il a présenté au Grand T Popper d’après Hanokh Levin - 2007 ; Le Dodo de (et avec) Yannick Jaulin - 2011 ; Bérénice de Racine - 2011 ; Tac de Philippe Minyana - 2014. Il a, par ailleurs, récemment mis en scène Orfeo de Monteverdi avec l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay - 2013 ; Massacre à Paris de Christopher Marlowe - 2014 et Plus forte la vie de Françoise du Chaxel 2014. LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS DU GRAND T PETITS CONTES D’AMOUR ET D’OBSCURITÉ Écriture et mise en scène Lazare Du mardi 18 au vendredi 21 novembre à 20h30 - TU-Nantes IMPOSSIBLES RENCONTRES Texte Peter Asmussen Mise en scène Yvon Lapous Du lundi 24 au vendredi 28 novembre - Le Grand T - La Chapelle LES FOURBERIES DE SCAPIN CABARET BRISE-JOUR Écriture, arrangements et mise en scène L’orchestre d’hommes-orchestres Lundi 24 et mardi 25 novembre à 21h La Bouche d’Air - Salle Paul Fort MOLIÈRE RESTEZ CONNECTÉ ! Facebook, twitter Après le spectacle, discutez en ligne avec Le Grand T et les autres spectateurs, aimez ou non, donnez vos impressions, posez vos questions, réagissez ! La lettre d’info du Grand T Pour la recevoir, il suffit de vous inscrire depuis le site internet ou de nous laisser votre adresse mail un soir de spectacle. Elle vous permettra de connaître tous les rendez-vous et d’être informé de l’actualité de votre théâtre. 18 > 23 NOV - LE GRAND T 84, rue du Général Buat BP 30111 44001 Nantes Cedex 1 Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique, est un EPCC subventionné par le Département de Loire-Atlantique en coopération avec la Ville de Nantes et la Région des Pays de la Loire. Il reçoit le soutien de l’État – Préfet de la région Pays de la Loire – Direction régionale des affaires culturelles dans le cadre du programme scènes conventionnées. RESTAURANT Le Cou de la Girafe vous accueille, avant chaque représentation (sauf les samedis et dimanches), après la représentation le samedi et à l’heure du déjeuner du lundi au vendredi. Réservation au 02 51 81 98 26. LE BAR Il vous accueille avant et après chaque représentation. Possibilité de restauration légère. TRANSPORT Bénéficiez désormais du service chronobus de la TAN, ligne C1 : un bus toutes les 15 minutes jusqu’à 22 h 30 et toutes les 30 minutes de 22 h 30 à 0 h 25 environ (horaires précis disponibles à la billetterie). Libre accès au service TAN 2 heures avant et après chaque représentation sur présentation du billet de spectacle (y compris pour les spectacles au TU-Nantes). Rédaction : Mélanie Jouen Licences d’entrepreneur de spectacles 1-142915 2-142916 3-142917 2014/15 © PHILIPPE BERTHEAU LIBRAIRIE En partenariat avec la librairie Coiffard. Ouverte avant et après chaque représentation ainsi que pendant les entractes, vous y trouverez : textes de théâtre, romans, biographies, revues culturelles… Les abonnés du Grand T bénéficient de 5 % de remise.