mangue

Transcription

mangue
BULLETIN MNS
Décembre 2011
MANGUE
SERVICE DES NOUVELLES DES MARCHÉS (MNS)
Éditorial
Dernier trimestre 2011
Premier numéro - décembre 2011
Le développement d’un système d’information commerciale dans la région CEDEAO est une des
composantes du «Programme de renforcement des capacités commerciales en Afrique - PACT II»,
exécuté par le Centre du Commerce International (ITC) en collaboration avec ECOWAS TEN
(Réseau CEDEAO d’experts dans le développement du commerce et des entreprises) et financé par
l’Agence Canadienne de Développement International (ACDI). Le système d’information commerciale
répondra aux besoins de la communauté des affaires en matière de promotion des exportations, de
facilitation et développement des échanges des produits prioritaires de base, de connaissance des
marchés, des opportunités d’affaires et des partenaires commerciaux.
Une des principales réalisations du système d'information commerciale de la CEDEAO sera
l’établissement d’un service durable de nouvelles des marchés, axés sur la sous-région. Ce service
publiera et diffusera dans un premier temps des bulletins trimestriels des marchés de la noix de
cajou, de la mangue et de l'huile de palme.
Les bulletins trimestriels du marché de la mangue visent à maintenir les acteurs de cette filière au
courant avec les développements des marchés régionaux et internationaux. Ils porteront sur des
sujets tels que l'évolution des productions, des échanges et des prix, la qualité, les politiques
commerciales et les réglementations des échanges, la situation des industries de transformation de la
noix cajou dans les pays membres, ainsi que le calendrier des événements à venir.
Ce premier numéro du bulletin trimestriel du marché de la mangue est préparé par le Centre du
Commerce International (ITC). Il est prévu qu’à partir de 2012, le Secrétariat d’ECOWAS TEN prenne
en charge la préparation et la diffusion des bulletins des marchés de la noix de cajou, mangue et
huile de palme et renforce leur dimension régionale en collectant l'information directement dans
chaque pays membre, à travers les points focaux nationaux.
Etant donné que très peu d’informations sur les marchés nationaux de la mangue des pays de
l’ECOWAS seront disponibles avant que les points focaux nationaux mettent en place le système de
collecte et d’analyse des données actuelles, ce numéro du bulletin met davantage l'accent sur la
situation du marché international et le positionnement de l’ECOWAS par rapport à ce marché.
Nous nous réjouissons de votre collaboration et vous remercions d’avance de nous faire parvenir
toute information d’intérêt pour les acteurs du secteur de la noix de cajou, ainsi que sur vos
partenaires d'affaires potentiels. Vos commentaires et suggestions pour l’amélioration de la qualité et
de l’utilité des bulletins sont les bienvenues.
Contacts:
ECOWAS-TEN
Secrétariat Technique, 01 BP 6607 Cotonou, Bénin
Tél: (+229) 21 30 37 35 / 57, Fax: (+229) 21 30 37 35, [email protected]
ITC
54-56, rue de Montbrillant, 1202 Geneva, Switzerland
Tel: (41-22) 730 0111 Fax: (41-22) 733 4439, [email protected]
1
Contenu
PERSPECTIVES DU MARCHÉ
4
CONSIDÉRATIONS SUR LA QUALITÉ
13
ÉVOLUTION DES MONNAIES DES PAYS PRODUCTEURS PAR RAPPORT AU DOLLAR EU
155
PRIX
16
NOUVELLES DE LA FILIÈRE ET DES PROJETS
20
LIENS RESSOURCES MANGUE
20
CALENDRIER DES ÉVÈNEMENTS 2012
22
2
Perspectives du marché
Situation du marché mondial et tendances
Production
Selon les statistiques du Groupe intergouvernemental sur la banane et les fruits tropicaux* de la
FAO, la production mondiale de mangues c’est accrue de 4.8% par an en moyenne de 2006 à 2010,
soit de 29.6 millions de tonnes à 34.4 millions tonnes. Cette tendance devrait se poursuivre, étant
donné l’expansion actuelle des surfaces cultivées et l’amélioration des rendements au Brésil, Pérou,
Equateur, ainsi qu’en Chine et l’Afrique de l’Ouest.
Asie
Production mangues, '000 tonnes
Monde
40000
35000
30000
25000
20000
2006
2007
2008
2009
2010
L’Asie est la région avec la plus grande
production des mangues. Avec un taux
de croissance moyen annuel de 5%
par année, la région a obtenu 72% de
la production globale de mangues en
2005/06 (21 million tonnes) et presque
76% en 2009/10 (28 millions tonnes).
L’Inde est le plus gros producteur de
mangues au monde (41% de la
production mondiale en 2009/10). Les
autres
principaux
producteurs
asiatiques
sont,
par
ordre
d’importance, la Thaïlande (8% de la
production mondiale en 2009/10),
l’Indonésie (7%), Pakistan (6%), la
Chine et le Bangladesh (3% respectivement).
Le continent Africain est la seconde région productrice des mangues après l’Asie. Sa production s’est
accrue de 3.5% par année,
Production mangues hors Asie, '000 tonnes
de 3.2 millions tonnes en
2005/06 à un peu plus de 4000
3.6 million tonnes en
3000
2009/10.
La production des pays de
l’Amérique Centrale et des
Caraïbes
a
diminué
régulièrement, de presque
3 million tonnes en 2005/06
à
2009/10.
Elle
est
concentrée au Mexique,
suivi de loin par le Cuba et
l’Haïti.
2000
1000
0
2006
2007
Afrique
2008
Am. Centr., Caraib.
2009
Am. Sud
2010
Autres
La production Sud-Américaine s’est maintenue durant les derniers cinq saisons autour de 2 million de
tonnes par an. Le Brésil en récolte les deux-tiers environs, suivi de très loin par la Colombie, le Pérou
et l’Équateur. Les récoltes des autres petits producteurs (Australie, Espagne, Etats Unies) se sont
légèrement accrues durant la période, totalisant toutefois moins de 100 000 tonnes par an.
3
* Le Groupe intergouvernemental sur la banane et fruits tropicaux de la FAO est le seul à
maintenir une base des données statistiques sur la mangue. Les chiffres de ce bulletin
proviennent des documents fournis lors de la cinquième réunion du Groupe intergouvernemental
sur la banane et fruits tropicaux, tenue du 3 au 5 mai 2011 à Yaoundé
http://www.fao.org/economic/est/est-commodities/bananes/reunions-sur-bananes-et-fruits-tropicaux/5ba-tf/fr/
Les pays de la CEDEAO couvrent environs 38% de la récolte totale des mangues du continent.
Africain. Leur production s’est accrue de 3% par année en moyenne, soit de 1,2 million de tonnes en
2006 à presque 1,4 million des tonnes en 2010.
Production mangues CEDEAO, '000 tonnes
800
700
2006
600
2007
500
2008
400
2009
300
2010
200
100
0
Nigeria Guinée Niger Sénégal Mali
Côte
d'Iv.
Tchad
Benin Burkina Autres
Nigeria est le plus grand producteur des mangues de la sous-région, avec une production moyenne
annuelle de 744 000 tonnes sur la période 2006 à 2010. Le Niger et la Guinée ont produit
respectivement 13% des 1,38 million tonnes récoltées dans la CEDEAO sur la période, suivis par le
Mali (6%), le Sénégal (3%), la Côte d’Ivoire (3%), le Tchad (2%), et le Bénin et le Burkina Faso (1%
respectivement).
Les quantités des mangues produites annuellement par un pays diffèrent suivant les régions et les
saisons, dépendant d’une multitude des facteurs incluant les surfaces et les variétés cultivées, les
conditions agro climatiques, les méthodes de culture et les rendements à l’hectare.
Afin de pouvoir comparer les avantages relatifs des cultures de mangue dans différents pays, on se
base sur leurs rendements annuels moyens. Ainsi, le Pérou, le Mali et le Brésil ont bénéficié des plus
gros rendements à l’hectare durant les cinq dernières saisons, variant entre 14 et 19 tonnes. Les
rendements de la Chine, du Ghana, du Pakistan et du Mexique ont varié entre 9 et 11 tonnes/ha.
2006
2010
Rendements moyens mangue, tonnes/ha
20
15
10
5
0
4
Ceux de la Thaïlande, du
Pays CEDEAO producteurs de mangues, 2010
Nigeria et du Sénégal ont
(Total 1,38 million tonnes)
oscillé autour de la moyenne
mondiale de 7 tonnes/ha.
Tchad 2% Benin 1%
Les rendements de l’Inde,
Burkina 1%
Côte d'Iv. 3%
les Philippines, ainsi que de
Mali 6%
Autres 2%
la Côte d’Ivoire et des autres
pays producteurs de la
Sénégal 5%
région CEDEAO n’ont pas
Nigeria
dépassé 4 à 6 tonnes/ha.
Niger 13%
54%
Les rendements atteints par
la
Côte
d’Ivoire
ne
représentent qu’un tiers de
Guinée 13%
ceux qui pourraient être
obtenus dans des conditions
optimales de culture, soit 10 à 15 tonnes/ha pour la variété Kent et 15 à 20 tonnes/ha pour Keitt et
Palmer.
La productivité des vergers de l’Afrique l’ouest devrait s’accroitre en améliorant les méthodes de
culture et en augmentant la part des variétés des manguiers plus productifs et mieux adaptés aux
conditions agro-climatiques de la région. Des essais concluants dans ce sens ont lieu au Burkina
Faso et au Sénégal.
Les périodes de récolte des mangues des pays de la CEDEAO leur permettent de pouvoir exporter la
plus grande partie de leurs production vers l’Europe entre la fin de la saison de livraisons du Brésil et
du Pérou (ayant couvert 68% des importations de l’UE en 2011), et le début des livraisons d’Israël et
du Pakistan (ayant fourni 9% des importations de l’UE la même saison). La Côte d’Ivoire, le Mali, le
Burkina Faso et le Sénégal, pourraient capitaliser sur cet avantage par rapport aux exportateurs
concurrents latino-américains et asiatiques et gagner des parts de marché supplémentaires, à
condition qu’ils réussissent à améliorer la logistique de la collecte et des livraisons et surtout la qualité
de leurs mangues
1
.
Pays
Jan.
Fév.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juill.
Aout
Sep.
Oct.
Nov.
Déc
Mexique
Thaïlande
Brésil
Perou
Pakistan
Inde
Equateur
Philippines
Yémen
Guatemala
Israël
Côte d’Ivoire
Indonésie
Kenya
Espagne
Sénégal
Mali
Ghana
Guinée
Burkina Faso
1
Il est notable que 85 containeurs de mangues contaminées exportés par l’ECOWAS vers l’Union Européenne
ont été rejetés en 2010, dont 45 provenant de la Côte d’Ivoire et 31 du Mali.
5
La production globale de mangues en 2012 ne peut pas être estimée encore. Pour le moment, le froid
a retardé la floraison des manguiers et pourra diminuer les récoltes au Pérou et probablement au
Brésil. Le temps inhabituel pour la saison a aussi perturbé la floraison de mi-décembre en Inde, ou le
climat erratique et le cyclone Thane devront avoir comme conséquence un retard dans la livraison
des mangues sur les marchés Européens. Si ces développements se confirment, et les conditions
climatiques en Côte d’Ivoire, Mali, Burkina et Sénégal seront sous des meilleurs auspices, la
conjoncture des marchés Européens d’importation sera favorable et la production et les exportations
de mangues de a CEDEAO pourraient être supérieures à la campagne précédente.
Prix au producteur
Selon
les
statistiques de la
FAO, les prix
payés
aux
producteurs des
mangues
ont
baissé fortement
entre 2006 et
2010.
Prix au producteur de mangues 2006 et 2010, $ EU/tonne
700
600
500
400
300
200
100
0
Les prix les plus
élevés ont été
ceux enregistrés
Inde Thaïl. Indon.
en
Australie
(2208
$
2005/06 459,6 334,7 452,1
EU/tonne
en
2009/10 580,9 577,8
561
2006 et 2381 $
EU/tonne en 2010) et en Chine (1830 $ EU/tonne en 2010).
Afriq.
Sud
Pakist. Philip.
Mexi.
Pérou
351,3
327,6
272,3
254,6
148,7
476,3
391,8
366
196,1
285,7
Le Brésil a eu les prix au producteurs les plus bas: 98 $ EU/tonne en 2006 et 70 $/tonne en 2010. Les
prix au producteur des autres pays exportateurs de mangue ont varié entre 149 et 581 $ EU/tonne
durant la période.
Prix au producteur, $ EU/tonne
Pays
2006
2010
139.4
171.2
135
163.1
Mali
268.7
200.6
Côte d'Ivoire
189.9
294
422
529.4
Burkina Faso
Ghana
Guinée-Bissau
Selon la FAO, les prix au producteur du Burkina Faso et du Ghana ont été comparables avec ceux du
Pérou, tandis que ceux du Mali et de la Côte d’Ivoire ont varié dans la même fourchette que ceux du
Mexique et des Philippines. Les prix obtenus en Guinée Bissau ont été bien supérieurs, semblables à
ceux de l’Inde et de l’Indonésie.
Utilisations
La mangue est un produit aux utilisations multiples. En dehors de la consommation directe comme
fruit frais, elle est la source d’une multitude des produits dérivés. Le noyau, constituant 10 à 15% du
poids du produit frais, sert à l’extraction des huiles pour la savonnerie. L’amande sèche et la peau,
pesant 10 à 15% du poids des fruits selon les variétés, servent d’alimentation pour le bétail. La pulpe
est utilisée pour la fabrication des jus, nectars, confitures, glaces, yaourts, vinaigre et vin de mangue,
chutneys et autres produits alimentaires. La mangue séchée est consommée telle-quelle ou est
utilisée pour la préparation des pâtes de fruits, snacks, barres chocolatées, etc. Dans certaines
parties du monde, le manguier est aussi exploité pour son bois, pour la fabrication des pirogues de
6
pêche, menuiserie intérieure, charpente légère, charbon de bois, produits d’artisanat ou instruments
de musique (djembés en Afrique de l'ouest).
Consommation
La consommation des mangues est concentrée dans les pays producteurs, par l’intermède des
marchés formels et informels. Il est estimé que 97% de la production globale des mangues est
consommées ou transformées localement et 3% seulement est exportées comme fruits frais ou
transformés.
La consommation moyenne annuelle de mangue est estimée à 1 kg par habitant aux Etats Unis, 500
grammes par habitant dans l’Union Européenne et 400 grammes par habitant au Canada. Des
campagnes soutenues de marketing et de publicité dans ces marchés tendent de faire de la mangue
un des fruits populaires et promeuvent la consommation des produits bio et du commerce équitable.
Le marché américain consomme de préférence les variétés Tommy Atkins, Haden, Kent et Keit. La
plupart des consommateurs européens préfèrent acheter des mangues jaunes ou colorées, ayant le
sentiment qu’un fruit à maturité a rarement la couleur verte, et acceptent bien les variétés Amélie et
Alphonso.
La demande sur les marchés importateurs tend vers des variétés avec des poids autours de 400
grammes et un rapport élevé entre la chair et le reste, soit le noyau et la peau n’excédant pas 20 à
25% du poids du fruit.
La mangue séchée et les confitures de mangue sont relativement peu consommées dans les pays
producteurs de la CEDEAO. La mangue séchée en tant que snack est substituable par les
cacahuètes, l’anacarde, chips de banane, ou gingembre et coco séchés. Par contre, le jus et le
nectar de mangue et les jus des fruits mélangés contenant la mangue sont appréciés dans la région
et leur demande est en croissance constante.
Transformation
La production mondiale de pulpe de mangue est estimée à 700.000 tonnes par an, dont la moitié
produite en Inde. Le pays en consomme annuellement environs 150 000 tonnes par an et exporte
quelques 200 000 tonnes.
La transformation devrait devenir une étape clé de la valorisation de la mangue dans les pays de la
CEDEAO, ou les pertes de récolte excèdent régulièrement le tiers de la production et les manques à
gagner subséquentes sont notables. Á ce jour la transformation de la mangue reste une activité
marginale, utilisant moins de 2 à 5% des récoltes, et comprends la fabrication de la mangue séchée,
du jus, du nectar, du vinaigre de mangue et des confitures. La transformation a lieu dans des unités
artisanales (groupements des femmes), semi-industrielles, et très peu d’unités industrielles.
Deux facteurs principaux qui déterminent cette situation sont les saisons courtes de récolte, avec des
pointes de mai/juin à juillet/août selon les pays et les variétés, et le manque des possibilités
d’alimenter les unités de transformation d’autres fruits hors la saison des mangues. D’autres facteurs
incluent l’inexistence d’un circuit organisé d’approvisionnement des unités de transformation en
mangues de qualité adéquate à des prix acceptables et non fluctuants ; la méconnaissance de la
demande des mangues transformées des marchés nationaux, régionaux et internationaux, ainsi que
l’absence des infrastructures et techniques de conservation, des technologies adaptées de
transformation et de savoir-faire des opérateurs.
Les informations sur les productions/capacités des unités de production des mangues séchées, du
nectar et du jus des mangues dans les pays de la CEDEAO sont insuffisantes. Quelques
communiqués apparaissent toutefois dans la presse régionale, surtout au sujet des problèmes
auxquels doivent faire face les unités de séchage et de transformation des mangues de Burkina
Faso, Mali, Sénégal.
Une nouvelle unité de production des concentrés de mangue et d’ananas a été mise en opération au
Sierra Léone (il s’agit de la fabrication des nectars, jus, pulpe, vinaigre, confitures). Au Mali, l’unité de
transformation Comafruit a été inaugurée en juillet 2010 et devrait produire initialement 1500 tonnes
7
de purée de mangue. Ce manque d’information sur la transformation des mangues dans les pays de
la CEDEAO devrait être comblé dans les futurs bulletins du marché.
Échanges internationaux
Exportations
Seulement 4% à 4,5% de la production mondiale des mangues est commercialisée sur le marché
international. Les exportations se sont accrues régulièrement de 6,5% par année en moyenne, d’un
million tonnes en 2006 à presque 1.4 million tonnes en 2010.
La domination de l'Asie dans la production mondiale des mangues (deux-tiers environs) s’est traduite
aussi dans le commerce international. En 2010, les pays d’Asie ont couvert plus de la moitié des
exportations des mangues, suivis par ceux de l’Amérique Centrale et Caraïbes (22%) et de
l’Amérique du Sud (19%). Les exportations Africaines ont représenté en moyenne 4,5% des
exportations mondiales durant la période 2006 – 2010 et 4,3% en 2010.
Exportations de mangues par régions
'000 tonnes
2006
2007
2008
2009
2010
800
600
400
200
0
Asie
Am. Centr.
Le taux annuel moyen de
croissance des exportations de
mangue de l’Asie au cours des
cinq dernières saisons a été de
13%, dépassant de loin celui de
l’Afrique (4.5%) et de l’Amérique
Centrale et des Caraïbes (1,8%).
Les
exportations
globales
l’Amérique Centrale ont oscillée
autour d’une moyenne de 248 000
tonnes par an.
Am. Sud
Afrique
Autres
Exportations globales mangue 2010
(Total 1.4 million tonnes)
Am. Sud
19%
Am. Centr.
22%
Afrique 4%
Autres 2%
Asie 53%
La
plupart
des
échanges
internationaux de mangue fraîche
se fait sur des distances relativement courtes, du fait des durées courtes de préservation du produit
et des couts élevés du transport. Ainsi, le Mexique, le Brésil, l’Équateur, le Pérou et l’Haïti sont les
principaux fournisseurs de mangue de l’Amérique du Nord. L’Inde, le Pakistan les Philippines et la
Thaïlande exportent essentiellement vers les marchés de l'Asie occidentale et du Sud, tandis que
l'Union Européenne source les mangues de l’Afrique, d’Israël, de l’Amérique du Sud et de l’Asie.
Contrairement à la tendance à la hausse des exportations globales d’Afrique de mangues, les
exportations de la région CEDEAO ont stagné, fluctuant autour d’une moyenne de 38 100 tonnes par
année entre 2006 et 2010.
8
Elles ont pu toutefois maintenir leur
part dans les exportations de
mangue du continent malgré la
baisse continue d’un peu plus de 3%
par an des livraisons Ivoiriennes,
grâce à la légère croissance des
exportations du Mali, du Sénégal et
de la Guinée et aux performances du
Burkina Faso.
La Côte d’Ivoire a couvert presqu’un
tiers des exportations de la CEDEAO
en 2010, suivie par le Mali (26%), le
Sénégal (22%), le Burkina Faso
(18%) et loin derrière par la Guinée
(2%).
Exportations mangues
Afrique et CEDEAO, '000 tonnes
70
60
50
40
30
2006
2007
2008
ECOWAS
Exportations mangues région CEDEAO
'000 tonnes
20
15
Côte
d'Iv.
Mali
10
Sénégal
5
Burkina
Guinée
0
2006
2007
2008
2009
2009
2010
Afrique
Si la campagne mangue
2011 de la CEDEAO peut
être
considérée
globalement satisfaisante
en termes de volume, les
contraintes fortes liées au
démarrage
de
la
campagne, à l’infestation
des vergers et à la
logistique ont provoqué un
manque à gagner des
exportateurs de mangue
fraîche.
2010
Le coût du transport reste déterminant pour la compétitivité des prix des mangues des pays de la
CEDEAO face aux autres origines, en particulier des pays enclavées. L’expédition par voie aérienne
s’est renchérie au point de remettre en cause la compétitivité de la mangue de l’Afrique de l’Ouest et
a fait basculer les exportations vers la voie maritime.
D’où l’inquiétude et l’incertitude des exportateurs face aux crises politiques comme celles de la Côte
d’Ivoire et du Sénégal, qui aboutissent aisément à la fermeture des corridors2 pour l’arrivée aux ports
et au cout élevé des exportations vers l'Union Européenne.
Par ailleurs, le nouveau service hebdomadaire de fret aérien inauguré par Emirates SkyCargo à la fin
de cette année entre le Dubaï et l’aéroport Ghanéen de Kotoko contribuera certainement à
l’augmentation des exportations des mangues vers les pays du Moyen Orient.
2
L’étude «Corridors pour l'export des mangues du Mali et du Burkina Faso vers l'Union Européenne » commanditée par l’UE et
la Banque mondiale (février 2011) fait une analyse de la compétitivité et la rentabilité financière de l’export des mangues du
Mali
et
du
Burkina
Faso
vers
l’UE
voir
http://www.euacpcommodities.eu/files/0WSTD08BamakoDakarCorridorStudyFinalReportFRENCH_0.pdf
9
Les échanges de mangue entre
les pays de a CEDEAO ont
atteint 15.5% du total des
exportations de la région entre
2006 et 2010, soit une moyenne
de 15 200 tonnes par an. Elles
ont comblé la demande de
contre-saison
des
transformateurs
et
des
consommateurs régionaux.
Burkina Faso et le Mali ont été
les principaux fournisseurs de
mangue de la sous-région,
exportant essentiellement vers le
Ghana et le Niger ; le Sénégal et
la Côte d’Ivoire ont importé
seulement en 2006 et 2007.
Exportations totales et échanges des mangues
intra-CEDEAO, '000 tonnes
50
40
30
20
10
0
2006
2007
2010
Intra ECOWAS
Importateurs mangues intra-CEDEAO
12
10
'000 tons
8
6
4
2
0
2009
Total ECOWAS
Exportateurs mangues intra-CEDEAO
'000 tons
2008
2006 2007 2008 2009 2010
Burkina Faso
2,7
3,8
2,1
2,6
3,8
Mali
2,5
3,9
0,5
2,8
5,3
Senegal
0,5
2,8
0,4
0
0,8
Total
5,7
10,5
3
5,4
9,9
6
5
4
3
2
1
0
2006
2007
2008
2009
2010
Niger
2,7
2,8
2
2
2,9
Ghana
0,5
2,8
0,4
0,5
1,7
BF
0
0
0
0
5
Senegal
1,7
1,1
0
0
0
Côte d'Iv.
0,9
2,6
0
0
0
Importations
La dynamique des importations mondiales de mangue a été dictée par l’Asie, dont les importations
ont doublé entre 2006 et 2010, de 286300 tonnes à 572800 tonnes.
Cinq pays/groupements des pays
dominent le marché d’importation: les
Etats-Unis, l’Union Européenne, la
Chine, les Émirats arabes unis et le
Canada. Ensemble, ils ont couvert 76
% des importations totales de mangue
en 2006 et un peu plus de 79 % en
2010.
Leur importance relative sur le marché
global d’importation a été bouleversée
par
l’essor
spectaculaire
des
importations
chinoises,
qui
ont
quintuplé durant la période (de 67 300
tonnes à 323 900 tonnes).
Importations des mangues par régions,
'000 tonnes
1200
Asie
1000
800
Am.
Nord
Europe
600
400
Autres
200
0
2006
10
2007
2008
2009
2010
Principaux importateurs de mangues
2010 (Total 1.2 million tonnes)
Principaux importateurs de mangues
2006 (Total 0.9 million tonnes)
Canada
5%
Autres
24%
Chine 8%
Autres
21%
Chine 27%
Canada 4%
EAU 6%
EAU 5%
UE 24%
États Unis
33%
UE 18%
États Unis
25%
Les parts de marché des autres importateurs à part la Chine ont diminué : Les États-Unis avaient
couvert le tiers des importations mondiales en 2006, mais un quart seulement en 2010, tandis que les
importations de l’Union Européenne ont tombé de 24 % des importations globales en 2006, à 18 %
en 2010.
Les perspectives pour l'économie mondiale en 2012 sont assez sombres. L’Europe en général, et
l’Union Européenne en particulier, sont en récession et la flambée des prix alimentaires mènera à la
diminution de la consommation des fruits tropicaux par les ménages à faible revenu. La croissance
aux États-Unis pourrait être anémique et en net ralentissement en Chine et dans la plupart des
économies de marché émergentes. Les économies asiatiques suivent les développements en Chine,
tandis que les turbulences au Moyen-Orient limiteront la demande d’importation des fruits. Au Japon,
la reprise post-séisme est longue et la mise en œuvre des réformes structurelles par le gouvernement
pourrait être plus difficile que prévu.
En 2012, les exportations mondiales de mangues devront donc relever le défi de la contraction de la
demande globale d’importation et de la concurrence accrue entre les exportateurs asiatiques.
Échanges des produits transformés
La pulpe de mangue est le plus important produit transformé du point de vue des volumes et de la
valeur des produits commercialisés, à l’exception de la mangue fraiche. Sa demande est en
croissance continue et les exportations de ce produit peuvent offrir des opportunités intéressantes
aux pays de la CEDEAO.
La production mondiale de pulpe de mangue est estimée à 700 000 tonnes par an, dont la moitié
fabriqué en Inde. Deux tiers environs de la production globale de pulpe est utilisée dans l’industrie
des boissons (jus et nectars de mangue ou des mélangés avec d’autres fruits, smoothies) et un tiers
pour la fabrication des confitures, marmelades et yogourts.
Les exportations globales de pulpe pourraient atteindre 320 000 tonnes par an. L’Inde en fournit
environs 200 000 tonnes, principalement au Moyen Orient (60% du total), à l’Union Européenne
(15%); et aux pays d’Asie. D’autres exportateurs importants sont le Mexique et la Colombie
(fournissant le marché américain), l’Équateur, le Pérou, et le Brésil (exportant aux États-Unis et à
l’Unions Européenne), la Thaïlande et les Philippines (principaux exportateurs des pays asiatiques) et
le Pakistan (vers le Moyen Orient). La Chine est un autre producteur important, mais sa production
est consommée localement.
Le marché ouest-africain de pulpe de mangue est en croissance, avec des consommateurs ayant une
préférence pour le gout du fruit. Plusieurs pays de la CEDEAO produisent la pulpe, ainsi que du
nectar et des jus de mangue, mais les consument localement en plus grande partie. Leurs problèmes
empêchant le développement des exportations vers le marché régional ou international incluent
l’absence de stockage aseptique de la pulpe, les difficultés d’approvisionnement des unités de
transformation en mangue hors saison et les emballages inappropriées et trop couteux.
La mangue séchée est produite dans tous les pays de la CEDEAO et consommée surtout localement.
La demande régionale et internationale existe, mais l’offre de ces pays est souvent peu fiable, les
11
produis offerts sont généralement d’une qualité médiocre et restent peu compétitifs par rapport à ceux
provenant d’Asie.
Le marché Européen importe et consomme actuellement quelques 2500 à 3000 tonnes par an de
mangue séché et le marché américain est en pleine croissance. Les principaux fournisseurs du
marché Européen sont l’Afrique du Sud (environs la moitié des importations), la Thaïlande et les
Philippines (35 %). Le Burkina Faso et le Mali export annuellement 300 à 400 tonnes par an de
mangue séché vers l’Union Européenne.
12
Considérations sur la qualité
La qualité de la mangue fraiche est un facteur clé dans sa commercialisation, surtout sur le marché
international. Des considérations telles que la durée de conservation du fruit, la disponibilité des
installations de maturation et de stockage à des températures contrôlées aux points de destination, la
certification de la qualité et de la traçabilité du produit déterminent l’acceptation du produit sur les
marchés d’importation et la valeur des transactions.
Plusieurs institutions internationales, telles que la Commission économique des Nations Unies pour
l'Europe, l’OCDE, la FAO, etc., ont fixé des standards de qualité qui doivent être respectés par les
exportateurs de mangue. Par exemple, la norme la Commission économique pour l'Europe auprès
des Nations, ainsi que la norme Codex Stan 184-1993 pour les mangues consommées à l'état frais
après conditionnement et emballage établie par le Codex Alimentarius de la FAO (elle ne comprend
pas les mangues destinées à la transformation industrielle). Outre les dispositions de la Norme
générale Codex pour l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées CODEX STAN 1-1985,
révision 2-1999, les dispositions spécifiques de la norme Codex Stan 184-1993 concernent
l’emballage et l’étiquetage des mangues.
La filière mangues doit faire face à des problèmes et normes phytosanitaires principalement liés à
différentes catégories de maladies et de parasites. Ainsi, les maladies fongiques dues à la présence
du champignon Colletotrichum Gloesporides causent des brunissements et pourritures de la mangue,
son altération et la complète dépréciation du fruit qui perd sa qualité marchande. Les termites
s’attaquent au manguier à partir du système racinaire et induisent finalement la mort de l’arbre. Elles
causent aussi des dégâts avec les exsudats de miellats suite aux piqûres qui affectent la qualité
commerciale des fruits, et leur présence rend en outre difficile la récolte. La cochenille farineuse
Rastrococcus Invadens fait des ravages en Afrique ; vu l’étendue des dégâts au Sénégal, l’Etat a
décidé d’introduire deux insectes prédateurs pour la neutraliser. Le principal problème de la mangue
reste toutefois la mouche du fruit, qui constitue un véritable manque à gagner pour la filière. Les
exigences de qualité deviennent particulièrement difficiles à respecter avec l’installation de la mouche
du fruit Bactrocera invadens, qui constitue un fléau pour les pays atteints. Sur les marchés
d’importation, la seule identification d’un fruit atteint dans un lot est suffisante pour écarter tout le lot
en vue de sa destruction. Les nombreux cas déjà survenus lors de l’importation des produits de la
CEDEAO (Sénégal en particulier) en Europe jettent la suspicion sur les produits de cette origine, en
plus des pertes financières encourues suite à la destruction des chargements.
La conquête des parts des marchés internationaux plus rémunérateurs est conditionnée par le
respect de la conformité de la mangue avec les standards et règlements des pays importateurs
relatifs à la qualité, en vue de la sauvegarde de la santé des consommateurs et de l’environnement.
Garantir la qualité de la mangue depuis la production jusqu’à la table du consommateur, en d’autres
termes de la fourche à la fourchette, est un facteur clé pour la réussite par rapport aux exportateurs
concurrents.
Les producteurs de mangue de la CEDEAO ne devraient toutefois pas négliger les exigences des
marchés urbains, qui absorbent plus de 40% des productions nationales. Si les contraintes de qualité
des consommateurs et transformateurs nationaux ne sont pas au même niveau que ceux pour
l’exportation, les consommateurs urbains en particulier ont des exigences croissantes concernant la
qualité des fruits.
La solution optimale des problèmes de qualité des filières mangue dans la CEDEAO passera par la
mise en œuvre d’un itinéraire technique accompagné d’un programme de mise à niveau, sur les
bonnes pratiques agricoles et la gestion de qualité tout au long de la chaîne. Les principales
contraintes actuelles incluent les faibles capacités de conservation et de traitement des mangues,
l’absence de contrôle phytosanitaire aux points de sortie, les modes de commercialisation et le
manque d’informations en temps réel sur les règlementations et les normes de qualité des marchés
d’importation.
13
Selon le système Europhyt de notification et d’alerte rapide de l’Union Européenne qui consigne les
interceptions des envois de végétaux et produits végétaux importés dans l'UE pour des raisons
phytosanitaires (http://ec.europa.eu/food/plant/europhyt/interceptions_en.htm), un total de 85
conteneurs de mangue infestés par les Tephritidae, Ceratisis et Bactrocera provenant des pays de la
CEDEAO a été intercepté à la rentré dans l’Union Européenne durant la saison 2011, dont 45
provenant de la Côte d’Ivoire, 31 du Mali, 4 du Sénégal, 2 du Ghana et 3 de la Guinée, le Burkina
Faso et la Guinée Bissau (un chacun des pays).
Nombre des conteneurs de mangue infestés interceptés en 2011 à la rentrée dans l’Union
Européenne, provenant de la CEDEAO
Pays
Mali
Guinée
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juill.
Aout
Sep.
1
1
4
8
12
3
2
Total
31
1
Burkina
1
1
1
Côte d’Ivoire
1
Ghana
2
Guinée Bissau
Oct.
39
5
45
2
1
1
Sénégal
4
14
4
Évolution des monnaies des pays
exportateurs par rapport au dollar EU
Les fluctuations baissières et les fortes dépréciations des monnaies des principaux pays exportateurs
de mangue par rapport au dollar américain, à l'exception du Nuevo Sol Péruvien, ont eu un impact
négatif sur les échanges et ont entravé les échanges depuis le début de 2011.
Le tableau ci-dessous, basé sur XE - Universal Currency Converter (http://www.xe.com/ucc/), illustre
er
l'évolution des taux de change des principaux pays exportateurs entre le 1 mars et le 31 décembre
2011.
Taux échange au
31 déc. 2011
1 INR /र (Roupie Inde) = 0,01885 $
EU
1 THB (Bath Thaïlande) = 0,003167 $
EU
1 RP (Roupie Indonésie) = 0.00011 $
EU
1 PKR (Roupie Pakistan) = 0,001112
$ EU
1.00 CFAF (Franc CFA) = 0.00198 $
EU
1 GHS (Cedi, Ghana) = 0.61087 $
EU
1.00 R$ (Real Brésil) = 0.53691 $ EU
1 PEN (Nuevo Sol Péruvien) =
0,37092 $ EU
Équateur
Evolution de la monnaie locale versus $EU de mars à
décembre 2011
Moyenne de 0.022 $ EU de mars à sept. Baisse de 9%, à
0.020 $EU en sept. Baisse continue à 0,01885 $ EU à la
fin déc.
Fluctuation baissière de 0,003347 $ EU au début mars, à
0,003167 à la fin déc.
Fluctuation à la hausse de 0,00011 $ EU au début mars à
0.00013 $EU en aout. Baisse continue ensuite, jusqu’au
0,00011 à la fin déc.
Baisse continue de 0,001166 $ EU au début mars, à
0,001112 à la fin déc.
Croissance de 0.0211 $ EU au début mars à 0.00226 au
début mai. Tendance baissière par la suite, jusqu’à
0,00198 à la fin déc.
Fluctuation à la baisse de 0.66116 au début mars, à
0.61087 $ EU à la fin déc.
Fluctuations fortes avec tendance baissière, de 0,60078 $
EU au début mars, à 0.53691 $ EU
à la fin déc.
Hausse continue, de 0,35991 $ EU au début mars, jusqu’à
0,37092 $ EU à la fin déc.
Le dollar EU est accepté comme monnaie nationale de
l’Equateur depuis l’année 2000
15
Prix
Les prix de la mangue sur les marchés nationaux et internationaux évoluent suivant la provenance, la variété, la saisonnalité, la qualité, le mode et le coût du
transport, la situation de l’offre et de la demande, la disponibilité des produits substituables, etc. L’incidence de tous ces facteurs est reflétée par l’évolution
des prix moyens unitaires des importations de mangue sur le marché américain et celui de l’Union Européenne durant l’année 2011.
Prix moyens unitaires des importations des mangues sur le marché américain, toutes tailles confondues, containeurs 4 kg, janvier à décembre
2011, $ EU/kg
Variétés et ports
d’entrée
Jan
Fév.
Mar
Avr.
Mai
Juin
Juill
Aou
Sép.
Oct.
Nov.
Déc.
1.4 - 1.53
1.67-1.83
1.87-2.07
1.96-2.06
1.84-2.04
1.47-1.73
2.12-2.42
1.35-1.53
1.83-2.02
1.44-1.64
Tommy Atkins
Brésil, port entrée
Philadelphie
Équateur, port entrée
Philadelphie
1.46-1.71
0.92-1.07
0.87-0.99
0.79-0.89
Équateur, port
d’entrée Californie du
Sud
1.21-1.44
1.05-1.21
0.95-1.08
0.78-0.90
Mexique, port entrée
Arizona
0.93-1.07
0.96-1.09
0.91-1.09
0.83-1.05
0.79-0.96
Mexique, entrée Texas
0.88-1.04
0.83-1.02
0.88-1.06
0.89-1.08
0.78-0.97
0.92-1.00
Équateur, entrée
Floride du Sud
Pérou, entrée
Philadelphie
1.39-1.60
0.86-0.98
0.76-0.14
1.46-1.71
0.92-1.06
0.76-0.88
Ataulfo
Pérou, entrée
Philadelphie
2.88
2.88
2.88
2.88
16
Variétés et ports
d’entrée
Jan
Fév.
Mar
Avr.
Mai
Juin
Juill
Mexique, port entrée
Arizona
1.29-1.64
1.34-1.64
1.25-1.63
1.16-1.50
1.11-1.46
1.06-1.49
Mexique, port entrée
Texas
1.66-2.06
1.40-1.65
1.19-1.48
1.05-1.37
1.14-1.44
1.13-1.45
Aou
Sép.
Kent
Équateur, port entrée
Philadelphie
Pérou, entrée
Philadelphia
Équateur, entrée
Floride du Sud
1.33-1.57
0.92-1.06
0.87- 099
0.760.88
2.88
2.88
2.88
2.88
1.41-1.58
0.86-0.98
0.79-0.88
0.74-0.84
Mexique, entrée
Arizona
0.88-1.09
0.76-0.93
0.84-1.05
Mexique, entrée Texas
0.84-1.07
0.74-0.94
0.89-1.11
Keitt
Mexique, entrée
Arizona
0.85-1.08
0.93-1.12
Mexique, entrée Texas
0.88-1.10
0.97-1.13
Haden
Mexique, entrée Texas
0.87-1.04
0.82-1.01
0.92-1.14
Source: USDA nouvelles de marché, http://marketnews.usda.gov
17
Oct.
Nov.
Déc.
Prix moyens unitaires C.I.F Rotterdam des importations de mangue par l’Union Européenne
provenant du Brésil, selon variétés et tailles, conteneurs de 4 kg, novembre et décembre 2011,
$ EU/kg (Source: CIRAD)
30 nov.
22 déc.
30 nov.
22 déc.
30 nov.
22 déc.
Tailles
Kent
Keitt
Tommy Atkins
5s
1.42 - 1.67
1.31 - 1.47
-
-
-
-
6s
1.75 - 1.84
1.63
1.63 - 1.73
-
1.59
1.63
7s
1.92 - 2.0
1.8
1.80
-
1.59 - 1.67
1.63
8s
2.0
1.88
1.88
2.00
1.88
2.00
9s
2,0
1.88
1.88
-
1.25 - 1.75
1.80
10s
2.0
1.31-1.41
10s
1.63 - 1.73
1.25 - 1.75
1.59 - 1.80
12s
-
1.14 - 1.63
-
-
1.34 - 1.67
1.55
14s
1.25
-
-
-
-
1.14
Le Groupe intergouvernemental sur la
banane et fruits tropicaux a fourni des
informations sur les prix de gros
d’importation des mangues en France et
aux États-Unis (CCP:BA/TF 11/CRS 2,
«Situation actuelle du marché et
perspectives - compendium des fruits
tropicaux ») permettant la comparaison
de leur évolution durant l’année 2011.
Prix de gros des mangues importées
$ EU/kg
2,5
2
1,5
1
Les prix français sont des moyennes
des prix des variétés Tommy Atkins,
Kent et Alphonso toutes tailles
confondues, provenant par bateau du
Brésil, de l’Inde, d’Israël et du Mexico
(source: ITC/MNS).
0,5
0
2005
2006
2007
France
2008
2009
2010
2011
États-Unis
Les prix sur le marché américain sont des moyennes des prix des variétés Tommy Atkins et Kent
toutes tailles confondues, provenant par bateau du Mexique et du Brésil (source : New York City
Wholesale Fruit and Vegetable Report
Des prix des mangues livrées par le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal et la Côte d’Ivoire à l’Union
Européenne durant la saison 2011 ont été fournis par le consultant national du programme « PACT II
- ECOWAS-Regional trade information networks ». Les livraisons par avion sont C.I.F Rungis et ceux
des livraisons par bateau sont C.I.F Anvers.
18
Prix d’exportation des mangues de la CEDEAO vers l’Union Européenne, Euro/kg
Pays
Mode
transport
Burkina Faso
Variétés
Amélie
Avion
Bateau
Mali
Avion
Côte d’Ivoire
Sénégal
Mars
2,00 à
3,05
Avril
2,00 à
2,15
Mai
Juin
Juillet
-
-
-
Kent
-
2,60 à
3,10
2,10 à
2,60
2,10 à
2,50
2,50 à
3,80
Kent
-
2,65 à
3,10
2,50 à
2,60
2,10 à
2,50
3,50
Amélie
3,16 à
3,35
2,40 à
2,50
2,50
-
-
Valencia
4,16 à
4,40
2,45 à
3,10
2,50 à
2,60
-
-
Kent
-
-
Bateau
Kent
-
-
Avion
Kent
-
Bateau
Kent et
Keitt
-
-
Avion
Kent
-
-
Bateau
Kent
2,50 à
4,25
-
-
19
2,10 à
3,10
3,10 à
3,75
5,35 à
8,10
-
-
2,50 à
3,15
2,50 à
3,80
4,50 à
5,50
4,00 à
5,00
2,00 à
3,50
-
2,0 à 4,30
1,50 à
4,00
3,00 à
4,25
2,50 à
4,00
4,40 à
5,25
4,00 à
6,00
Nouvelles de la filière et des projets
Dans le cadre du programme « Building African Capacity for Trade II - PACT II », l’ITC a organisé en
novembre une mission à Petrolina, au Brésil, avec des transformateurs et exportateurs de mangue
du Ghana, Mali, Nigeria et de la Côte d’Ivoire. Les visites techniques de la mission ont couvert toutes
les étapes de la chaine de valeur de la mangue, soit : la recherche agronomique, la production, la
transformation (jus et nectar de mangue) et la commercialisation nationale et internationale.
Le Centre international de physiologie et d'écologie des insectes – ICIPE (http://www.icipe.org/) met
en œuvre plusieurs projets dans le but d’améliorer la qualité et contribuer au développement des
exportations de mangue d’Afrique. Ceux-ci incluent :
 Le développement et mise en œuvre d'un programme de gestion intégrée des ravageurs en
Afrique sub-saharienne, visant les mouches des fruits Tephritidae. Le programme financé par
BMZ/GTZ couvre le Benin, le Kenya, la Tanzanie et le Cameroun. Son échéancier est mars
2007 au janvier 2013. Voir http://www.icipe.org/component/content/article/61-african-fruit-flyprogram/266-development-and-implementation-of-a-sustainable-ipm-program-for-tephritid-fruitflies-in-sub-saharan-africa.html
 Des cours de formation sur la taxonomie, la détection et la surveillance de la mouche des fruits,
financés par USAID, USDA-APHIS, FAO et IAEA,
ont lieu régulièrement. Voir
http://www.icipe.org/component/content/article/38/271-group-training-courses-on-fruit-flytaxonomy-detection-and-monitoring.html
Le projet “Augmentation de la valeur des productions de mangue et noix de cajou au Bénin et en
Tanzanie» financé par Danida – FFU et mis en œuvre entre 2011 et 2015, prévoit utilisation des
fourmis pour lutter contre les ravageurs des mangues et de la noix de cajou, évitant l’utilisation des
pesticides et permettant la commercialisation des produits biologiques. Cette technique est déjà
appliquée
dans
les
plantations
australiennes
(http://biology.au.dk/en/international_activiites/projectsrecentandongoing/internationalprojectsongoing
po_africa2antshtm/).
20
Liens ressources mangue
La Communauté de Pratique sur l’Horticulture – Cop Horti http://www.cop-horti.net est une initiative
qui a mis en place un réseau de professionnels des filières horticoles, en s’appuyant sur une
plateforme web collaborative permettant de s’informer, communiquer et coordonner des activités
visant le renforcement des chaînes de valeur des produits. Cop Horti offre l’accès à une multitude
d’études et documents se référant au commerce des mangues et à la situation du secteur dans les
pays producteurs de l’Afrique de l’Ouest à http://www.cop-horti.net/spip.php?mots44&lang=fr.
International Mango Organisation – IMO est une ONG qui serve d'ombudsman pour la communauté
mondiale de la mangue. Elle publie un blog avec des nouvelles à jour sur les marchés et des divers
développements dans le domaine de la mangue, au http://mangoworldmagazine.blogspot.com
Cirad fournit de l’information technique et de marché sur la mangue dans le cadre de son
Observatoire des marchés - http://passionfruit.cirad.fr/
Le Service des Nouvelles des Marchés (MNS) du Centre de Commerce International produit des
bulletins sur les marchés Européens des fruits et légumes fraiches tropicaux et hors-saison, sur les
marchés des fruits, légumes et herbes culinaires du Moyen Orient, ainsi que sur les jus, pulpe et
purées de fruits - http://www.intracen.org/exporters/market-news-service/
Freshplaza est une source journalière indépendante d’information sur les marchés mondiaux et
secteurs des fruits et légumes - http://www.freshplaza.com/info.asp
Fresh fruit portal est une source fiable d’information sur la production et les exportations des fruits
d’Amérique Latine (http://www.freshfruitportal.com/about-us/). Elle offre l’accès au service des prix de
la
mangue
de
l’USDA
(http://marketnews.usda.gov/portal/fv;jsessionid=PU352BENXFFUSCQKAFOSFEQ?paf_dm=full&paf
_gear_id=1200002&startIndex=1&dr=1&rowDisplayMax=25&repType=termPriceDaily&dr=1&locNam
e=&commAbr=MANGO&commName=MANGOES)
Le Conseil National de la mangue des États-Unis (American National Mango Board - NMB) est
l’organisme national de promotion et de recherche sur la mangue qui produit des bulletins du marché,
fournit des informations sur les marchés (récoltes, transport, base de données des prix), les pratiques
de récolte et de post récolte et les problèmes de qualité. Sur son portal se trouvent des liens et
possibilités de téléchargements des documents (http://www.mango.org/)
USDA maintient une base de données des prix des mangues sur le marché américain
(http://marketnews.usda.gov)
Groupe intergouvernemental sur la banane et fruits tropicaux de la FAO - Les documents de la
dernière session (Yaoundé, Cameroun, 3 - 5 Mai 2011) peuvent être consultés à
(http://www.fao.org/economic/est/est-commodities/bananes/reunions-sur-bananes-et-fruitstropicaux/5ba-tf/fr/).
Le rapport sur la situation des marchés est accessible à
(http://www.fao.org/docrep/meeting/022/am481t.pdf)
Fairtrade, fournit des informations sur les prix de la mangue bio-commerce équitable
(http://www.fairtrade.net/793.0.html)
APEDA Agri Exchange est un portail opéré par le Gouvernement Indien pour le commerce en ligne,
qui fournit aussi des informations et bulletins de marché de la mangue et comprends des statistiques
de production et des échanges, ainsi que des informations sur les produits, les prix, l’emballage, le
stockage,
des
contacts
et
opportunités
d'affaires,
etc.
(http://agriexchange.apeda.gov.in/product_profile/prd_profile.aspx?categorycode=0204)
American Shipper a introduit une nouvelle interface utilisateur fournissant une base mondiale de
données et l’analyse des 8000 services de transport maritime de ligne, les horaires des navires, 144
21
routes
commerciales,
209
transporteurs
(http://www.compairschedules.com/compair)
maritimes
et
800
ports
Fruitnet.com – Portal global avec les dernières nouvelles du marché des fruits frais, transformé et des
légumes et des informations sur des sujets transversaux (qualité, certification, produits bio, etc.)
(http://www.fruitnet.com/index.aspx)
Tackler, marque déposée de FreshPlaza BV, est une plateforme de communication d'affaires en
direct et de mise en réseau rapide et économique pour la chaîne de produits frais incluant la mangue.
Elle offre des lignes ouvertes et fermées de communication, des groupes de produits, des profils
d'entreprise, etc. (http://www.tacler.com/new/index.asp)
« Mali - Bilan de la campagne mangue 2011 » - octobre 2011 (http://www.pcda-mali.org/?BILAN-DELA-CAMPAGNE-MANGUE-2011&lang=fr)
« Affaire juteuse ou déception amère : quel est l’avenir des produits dérivés de la mangue au Burkina
Faso et au Mali ? » Institut Royal des Tropiques (KIT) et la Banque mondiale, 2009,
(www.kitpublishers.nl/mangobook)
« 16ème rapport sur les points de contrôle, les pots de vin et les délais sur les corridors de l'Afrique
de
l'Ouest »,
(http://www.watradehub.com/sites/default/files/111219%2016th%20IRTG%20Report_fr.pdf)
«US dried fruit market business report 2011 »,
(http://www.researchandmarkets.com/reports/1993092/dried_fruit_market_in_united_states_business
“Growing
Mali’s
mango
exports”,
World
Bank,
February
2010
(siteresources.worldbank.org/AFRICAEXT/Resources/2586431271798012256/Mali_Mangoes_Succe
ss.pdf)
« Analyse filière de la mangue en Casamance naturelle, région de Ziguinchor », CARE Sénégal,
Projet PASCO, Janvier 2009 (http://gppfc.org/upload/rapport_2009.pdf)
“Support for accelerated growth and increased competitiveness – Mango value chain – Senegal”,
USAID, 2006 (http://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PDACS807.pdf)
“Filière mangue au Sénégal”, nov. 2011 (http://www.afriquejet.com/mangue-fruit-2011113028493.html
« La
mangue:
une
filière
en
pleine
expansion
au
Sénégal »,
sep.
(http://www.antennesdafrique.com/la-mangue----une-filiere-en-plei--3-57-2-lang1-index.html)
2011
“Rising Temperatures Threaten A Food Crisis - The effects of climate change could have disastrous
consequences on crops”, June 2011 (http://www.usnews.com/science/articles/2011/06/03/reportrising-temperatures-threaten-a-food-crisis)
22
Calendrier des évènements 2012
Mois
Fév.
Date
8-10
FRUIT LOGISTICA – Foire commerciale importante pour le
secteur des fruits et légumes frais, ayant lieu ensemble avec le
Forum des affaires FRESHCONEX 2012
29 fév.- 1
mars
JUICE WORLD 2012 - 11ème conférence international sur les
marchés des jus de fruits et leurs technologies de fabrication
15-18
6-9
25-27
Mars
26-29
27-30
April
19-21
9
Mai
Evènement
18-20
24-26
18-20
Location
Berlin, Allemagne
BIOFACH 2012 - Foire commerciale du commerce mondial des
produits bio, ayant lieu ensemble avec un forum des affaires
ième
FOODEX JAPAN 2012 – 37
salon international japonais de
l’alimentation et des boissons
FRESH PRODUCE INDIA - Seul salon international des produits
frais en Inde
ALIMENTARIA - Foire commerciale des produits alimentaires et
des boissons
ANUGA FOODTEC - Foire commerciale internationale sur la
technologie de fabrication des produits alimentaires et des
boissons
9
ème
“ANNUAL FOODNEWS JUICE LATIN AMERICA”
SIAL CHINA 2012 - le plus grand salon chinois des industries
alimentaires et de boissons
EME
31
CONGRES MONDIAL SUR LES NOIX ET LES FRUITS
SECS – Congres mondial sur le commerce des noix et des fruits
secs
FOODNEWS JUICE ASIA 2012 - Conférence sur les industries de
jus des fruits
eme
5
symposium international sur les fruits tropicaux et
subtropicaux
Juin
25-29
7
eme
symposium international sur la postrécolte 2012 (ips 2012)
23
Hôtel Sokos Palace
Bridge St. Petersburg,
Russie
Messe Zentrum,
Nuremberg, Allemagne
Makuhari Messe, halls 1
à 8, Tokyo
Hôtel ITC Maratha,
Mumbai, Inde
Feira di Barcelona,
Barcelone, Espagne
Site Web
http://www.fruitlogistica.de/en/AtAGlance/DatesAndFa
cts
http://www.rsps.ru/english/news/index.php?ELEMENT
_ID=797
http://www.biofach.de/en
http://www.imexmgt.com/show/54/foodex-japan-2012
http://www.freshproduceindia.com/
http://www.alimentariabcn.com/en/Alimentaria/Alimentaria-2012
Koelnmesse, Cologne,
Allemagne
http://www.anugafoodtec.com/en/aft/home/index.php
Mendoza, Argentine,
Park Hyatt Mendoza,
avenida Chile 1124
http://juicela.agraevents.com/
New International Expo
Centre, Shanghai, Chine
www.sialchina.com
Hôtel Marina Bay Sands
Singapore
http://www.yoursingapore.com/content/mice/en/apps/
eventdetails.World-Nut-and-Dried-FoodCongress.html
Hôtel Grand Copthorne
Waterfront, Singapore
http://juiceasia.agraevents.com
Guangzhou, Chine
www.istsf2012.com
Putra World Trade
Centre, Kuala Lumpur,
Malaisie
http://exh.packsourcing.com/exhibition/en/87
ème
4
27 juiner
1 juill.
5–7
11-13
Sep.
17-20
20 - 23
Oct.
St Augustine campus,
Port-d’ Espagne,
Trinité-et-Tobago
ème
4
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR
LA MANGUE – organisée par IMO/
International Mango Organisation
ASIA FRUIT LOGISTICA - Salon commercial international sur les
fruits frais tenu conjointement avec le 2012 ASIA FRUIT CONGRESS
INTERNATIONAL FOODTEC INDIA - Exposition sur la
transformation des produits alimentaires et sur l'industrie de
l'emballage en Inde, satellite de l'exposition ANUGA FOODTEC de
Cologne
WORLD FOOD MOSCOW 2012 – Salon international des produits
alimentaires et des boissons. Les fruits et légumes sont les principaux
secteurs de cette exposition spécialisée.
ème
GIDA – 20
foire internationale des industries alimentaires, des
technologies de transformation et de l’emballage
17-19
EUROFRUIT CONGRESS SOUTHERN HEMISPHERE -- Congrès
sur le marché des fruits sud-africain et régional
24-26
FRUIT ATTRACTION 2012 - Salon international pour les industries
de fruits et légumes
21-25
SIAL 2012 - Salon mondial de l'alimentation
24
Près de l’aéroport
international de Hong
Kong
Hall 1, Bombay
Exhibition Centre,
Bombay, Inde
Pavillons 2, halls 1, 2,
3, Expocentre,
Moscou, Russie
Istanbul Expo Centre,
Istanbul, Turquie
Hôtel NH Lord
Charles, Cape Town,
Afrique du Sud
Foire de Madrid, halls
7 à 9, Espagne
Parc des Expositions
de Paris-Nord
Villepinte
Roissy, France
http://mangoworldmagazine.blogspot.com/2012/01/ve
nue-for-fourth-imo-global-mango.html
http://www.asiafruitlogistica.com/en/,
http://www.asiafruitcongress.com
http://www.foodtecindia.com
http://www.worldfood.ru/ru/about/sections/fruit_vegetables.aspx?lang=
en-GB
http://www.ite-gida.com
http://www.sh-congress.com/home
http://www.ifema.es/ferias/fruit/default_i.html
http://www.sialparis.com
HANDBOOK
Ver. 5.3
SHAPE THE FUTUR OF YOUR
SECTOR’S SUCCESS
HOW TO DEVELOP A SECTOR STRATEGY
Street address
International Trade Centre
54-56 Rue de Montbrillant
1202 Geneva, Switzerland
P: +41 22 730 0111
F: +41 22 733 4439
E: [email protected]
www.intracen.org
The International Trade Centre (ITC) is the joint agency of the World Trade Organization and the United Nations.
Postal address
International Trade Centre
Palais des Nations
1211 Geneva 10, Switzerland