LES TATOUES EN SEINE-MARITIME

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LES TATOUES EN SEINE-MARITIME
Gaston Le Borges
Hervé Bourlé - 32 rue
Armand Carrol, 75019
Paris, Tel : 42 06 29 81 recherche d'urgence pour
son film tous camarades
ayant connu ou approché
son oncle :
Gaston Le Borges,
Auschwitz 185 865,
Buchenwald 52 919,
Mùlhausen.
Evacué de Mùlhausen sur
Buchenwald puis
Flôssenburg d'où il est à
nouveau évacué. Libéré
par les troupes
américaines à Pôsing, il
décède en Allemagne le
13 mai 1945.
A Buchenwald et à
Mùlhausen il gravait des
boîtes de cigarettes.
Les nouveaux
membres de
notre Amicale
Mme Suzanne Bares-Paul, veuve
de Marcel Paul, 186.187
M. Pierre Berrier, 185.065
M. Jacques Dham, 185.366
M. Pierre Duviols, fils de Laurent
Duviols, 185.504
Mme André Gaillard, fille de
Sylvain Dauriac, 185.380
M. Daniel Guyot, 185.720
M. Jack Liauthaud, fils de Joseph
Liauthaud, 185.952, et lui-même
déporté
M. Jean Perriot, 186.207
M. Robert Puissegur, 186.281
Mme Renouard, veuve de Michel
Renouard, 186.312
M. Michel Scherrer, déporté à
Auschwitz
M. Armand Vacher, déporté à
Auschwitz I
LES TATOUES
EN SEINE-MARITIME
Charles, Vezier Serge ;
2 à Theresin : Baron Robert et Kerebel Joseph ;
1 à Prague : Etienne Georges ;
3 à Hersbrùck : Burel Robert, Lejeune Raymond et
Robert Pierre ;
1 à Mulsen : Vancemestier Léon ;
5 à Buchenwald : Desjardin Jules, Laigre Jean,
Lechevalier Honoré, Persil Marcel et Pradeaux
Georges ;
4 sur la route : Affagard Lionel, Guillard Maurice,
Lyonneau Henri et Scite (ou Seite) Paul ;
2 indéterminés : Geisser et Le Borges.
'après les renseignements communiqués par
Claude-Paul Couture, historien de SeineMaritime et auteur d'ouvrages sur la résistance et la déportation, il y aurait eu 83 déportés
politiques ou résistants, dont on connaît les noms,
ayant appartenu à notre convoi, résidant dans le
département (en réalité environ 100 si on ajoute les
«droits communs» ou les résistants venant d'autres
départements).
Ils partirent presque tous de la prison «Bonne
Nouvelle» de Rouen le 12 avril 1944 et furent
emmenés, enchaînés deux à deux à la gare de Rouen
où un train de voyageurs spécial avait été formé. La
garde était nombreuse : deux soldats pour quatre
détenus par compartiment. Le train passa par
Serqueux et se rendit à Compiègne en évitant Paris.
Deux camarades, Blanchart Mathieu et le mari
d'Adeline Beau, étaient morts à Auschwitz.
Au petit camp de Buchenwald pour les 81 restant, la
ventilation s'est effectuée de la manière suivante : 10
sont restés à Buchenwald (dont certain au revier),
52 partis pour Flôssenburg et ses Kommandos le 24
mai 1944, 2 à Orianienburg le 5 juin 1944, 2 partis à
Dora le 15 juin 1944, 3 à Langenstein, 1 à Dachau, 1
à Schônebeck et 10 pour une destination que nous
ne connaissons pas.
Seuls 787 sont rentrés
Dans ce groupe de 83 personnes, en dehors de deux
morts à Auchwitz, il y a eu 39 autres décès déclarés :
20 à Flôssenburg : Blantron René, Boulanger Henri,
Croucq (ou Broucq) André, Cabot Michel, Cadot
Maurice, Carouge Michel, Cavelier René,
Chandelier Henri, Cheneau Albert, Cosnier
Maurice, Creff François, Hébert Georges, Legris
Jean, Paris Camille, Pasdeloup Marcel, Quedeville
André, Richard Jean, Selle Jacques, Thevenet
V O S
Pension veuve ou veuf de guerre
Vigilance et pratique, pour être prêt et ensuite on aura tout son
temps !
Souvent le décès surprend, on ne sait plus où sont rangées les
pièces à justifier, et le conjoint survivant perd un temps
précieux dans un état d'esprit peu favorable à la recherche.
Vérifiez que vous avez bien sous la main :
- la carte de Déporté Interné Résistant (DIR) ou
42 sont rentrés (soit 50,6%) : Barriaux Jean, Benard
Jean, Boilay Gustave, Boivin Albert, Boulanger
Raoul, Brunel Georges, Brunet René, Caillet
Gabriel, Castel René, Chotard Marcel, Couture
Jacques, Delbos Claude, Denis Paul, Godemer Louis,
Grandjean Pierre, Jean Marcel, Lechevallier André,
Le Goupil Paul, Lemaitre Marcel, Masson Gaston,
Menard René, Mercier Adrien, Micard Louis, Morel
Marcel, Muller Maurice, Neel Roland, Nivromont
Pierre, Nivromont Robert, Philippon Georges, Piaud
Jean, Quibel René, Riva Charles, Sueur Jean,
Trouard Robert, Vannier Louis, Vernay Jean, Vilers
Alfred, Piontek Bronislaw, Portier Jacques, Renton
Frédéric, Thieullent Gaston et Villin Lucien.
En Seine-Maritime, sur 1553 déportés recensées, 787
sont rentrés (hélas, un certain nombre pour mourir),
soit 50,67%, à peu près le même pourcentage. Il
serait intéressant de faire ce travail pour d'autres
régions et de comparer les résultats. 11 est à
remarquer que seulement 22 des 52 déportés partis
pour Flôssenburg sont rentrés soit 42,3%.
La statistique établie par Pierre Durand dans son
ouvrage «Les français à Buchenwald», statistique
établie d'après les travaux de Roger Arnoult parus
dans les N™ 82-83-84 et 85 du bulletin de l'amicale
de Buchenwald, donne pour les 1682 partants de
notre convoi une estimation de 850 à 950 rentrés,
soit de 50 à 56%.
Pour terminer, en consultant cette liste de 83 noms,
et sauf erreur de ma part, nous ne sommes plus que
six vivants, soit environ 8%. Si nous reportons ce
calcul à l'ensemble du convoi nous obtenons entre
130 et 140 vivants actuels. Qui veut faire des
recherches dans sa région pour affiner ces résultats ?
Paul Le Goupil
D R O I T S
- la carte de Déporté Interné Politique (DIP)
- ainsi que la fiche descriptive des infirmités.
Faites des photocopies certifiées conformes de ces dcxuments.
Dans le prochain bulletin, je vous indiquerai comment les
utiliser.
Henri Margraff
Un avocat pour le taux d'invalidité
Le tribunal des pensions militaires est compétent pour trancher
les litiges afférent à toute contestation de détermination de
taux d'invalidité et de fixation de pension militaire.
Vous bénéficiez à cette occasion des services d'un avocat à titre
gratuit.
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Tribunal de Grande Instance ou au Greffe du Tribunal des
Pensions Militaires.
Marie-Pierre Caillé

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