Magazine du 18 Avril 2007 - Communauté de communes de l`Etoile

Transcription

Magazine du 18 Avril 2007 - Communauté de communes de l`Etoile
Bulletin de la Communauté de Communes de l’Étoile de Langres (CCEL)
l’Étoile de Langres
AVRIL 2007
N°15
CCEL
Communauté de Communes
de l’Etoile de Langres
10 ans déjà
Ces dix années auront été
pour la CCEL, riches en
initiatives et réalisations.
Elles nous font oublier les
timides débuts, et je
voudrais d’ailleurs
remercier tous ceux qui
ont su, dans la phase de
constitution de notre communauté de
communes, vaincre les résistances.
Neuf communes se sont d’abord regroupées
en 1997, autour d’un objectif prioritaire :
conforter le développement économique. Dix
ans plus tard, ce sont 17 communes
rassemblées autour de grandes réalisations
et de grands projets : l’aménagement de
l’entrée sud de Langres, avec « les giratoires
de Sabinus », l’aménagement des zones
d’activités communautaires (venu conforter
le tissu économique local), l’amélioration de
l’Habitat, l’accueil des gens du voyage, la
mise en place des services tels que le
portage de repas et le Point Information
Logement, etc.…
Aujourd’hui, l’intercommunalité revêt des
enjeux fondamentaux pour nos communes
membres. Nous devrions voir aboutir
d’autres projets et initier d’autres réflexions,
notamment dans le dossier important des
équipements structurants. L’avenir de la
Piscine dépendra de l’engagement d’un
territoire élargi aux communautés de
communes voisines. Le champ de la culture
est une autre préoccupation de la CCEL.
En dix ans, une logique de solidarité est née
entre nos communes membres. Si nous en
montrons l’ambition, elle pourrait s’étendre
aujourd’hui à l’échelle du Pays, voire au-delà,
pour un développement durable de notre
territoire.
Nous devons, à mon avis, travailler
ensemble avec des partenaires du territoire
(département et au-delà), et surtout réfléchir
et porter des projets structurants en
commun.
Faut-il envisager de modifier la carte
intercommunale actuelle : peut-être y a -t-il
des pistes à réfléchir, mais de là à créer de
nouvelles structures telle une communauté
d’agglomération avec les villes voisines (qui a
semble -t-il été évoqué), je suis convaincu
que ce n’est pas une question prioritaire.
Bernard SAGET
Vous pouvez nous contacter au bureau
de la Communauté de Communes :
31, rue Charles-Beligné, B.P. 142,
52200 LANGRES
Téléphone : 03 25 87 32 21
Télécopie: 03 25 87 07 04
E.mail : [email protected]
www.cc-etoiledelangres.fr
Budget
SMAEPL les jeudis de l’économie
Les 10 ans de la CCEL
Haute-Marne Transmission
SMIPEP : gestion de l’eau
Zoom : Lecey
Habitat : OPAC
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l’Étoile de Langres
économie
> FINANCEMENT
La CCEL votait sa fiscalité et son budget pour 2007 à
l’occasion du conseil communautaire du 29 mars
dernier. Comme les communes, elle vote des impôts au
travers de quatre taxes additionnelles, mais aussi d’une
taxe professionnelle de zone. Nous vous présentons ici cette fiscalité et recueillons les propos
du Président, Bernard Saget, qui évoque avec nous l’avenir.
Budget 2007
« Une fiscalité amenée à évoluer », selon
Bernard SAGET, président de la CCEL.
« Le développement et la régulière montée
en puissance de la CCEL, dans son fonctionnement, franchissent aujourd’hui une nouvelle étape qui devrait peser à l’avenir dans
le budget de la CCEL. C’est pourquoi nous
avons décidé de faire évoluer progressivement la fiscalité. Et pour cause, les recrutements nécessaires pour renforcer l’équipe
du personnel, avec l’arrivée d’un nouvel
agent en 2006 et celle prévue en 2007 (ceci
afin d’assurer les services à la population et
les services aux communes), l’aménagement de nouveaux locaux, la prise éventuelle de nouvelles compétences, la participation aux études pour un équipement
structurant, pour une cuisine centrale, pour
une piscine… en bref, tous nos efforts pour
développer un esprit de coopération intercommunale justifient cette progression de
la fiscalité. Mais rappelons-le, même en
évoluant, notre fiscalité reste plus que
modérée. »
Les budgets votés pour 2007
Section de
Fonctionnement
Budget principal
1 283 400 €
Budget annexe portage de repas
110 300 €
Budget annexe
recettes : 205 565 €
Imp. du Petit-Cloître
dépenses : 55 400 €
Budget annexe
291 900 €
lotissement de Sabinus
Budget annexe
39 300 €
Hôtel d'entreprises de Sabinus
Section
d'Investissement
1 394 400 €
90 €
30 000 €
192 100 €
1 584 660 €
Les taxes votées pour 2007
Pour financer les différentes dépenses, la principale ressource de la
CCEL est la fiscalité. Le conseil communautaire du 29 mars dernier a
arrêté le produit fiscal attendu des quatre taxes additionnelles pour
l’année 2007 à 575 096 €.
Incidence sur les taux additionnels :
>
>
>
>
>
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Taxe d’Habitation :
Foncier bâti :
Foncier non bâti :
Taxe professionnelle :
T.P. zones :
0,832 %
1,54 %
1,65 %
0,684 %
12,77 %
>
Répartition de votre taxe d'habitation en
2007, si vous habitez à LANGRES
CCEL : 3,31 €
Commune : 58,33 €
Département : 34,19 € Frais de gestion : 4,17 €
>
Répartition de votre taxe d'habitation en
2007, si vous habitez à STS-GEOSMES
CCEL : 4,93 €
Département : 52,47 €
Commune : 38,46 €
Frais de gestion : 4,14 €
Progression du service « portage de
repas » en 2007
Hôtel d’entreprises : un projet qui aboutit
Buget annexe «Hôtel d’Entreprises»
Chaque jour, la CCEL apporte une réponse aux besoins d’une cinquantaine de personnes, convalescentes, handicapées, ou âgées de plus de
65 ans. En somme, 11 750 repas ont été livrés en 2006, soit 10 % de
plus qu’en 2005. La CCEL fait une prévision de 12 600 repas pour
2007.
Dépenses de fonctionnement :
65 700 € pour l’achat des repas et du pain
33 000 € pour la rémunération des 3 aides à domicile de l’Adapah
Recettes de fonctionnement :
110300 €
Les repas confectionnés par la société Delphor, à Beaune, sont choisis
par les bénéficiaires du service, parmi un large choix de menus, dont
certains ont spécifiquement été élaborés pour les diabétiques et les
personnes souffrant de cholestérol.
A partir du 1er juillet 2007, le prix du repas passe à 7.70 € et le pain
à 0.20 €, et courant de l’année, les clients du portage de repas pourront régler leur facture par prélèvement automatique.
Si vous êtes intéressés pour vous-même ou un
proche, contacter :
Audrey GRELLOT à la CCEL au 03 25 87 32 21
Compter une semaine pour la mise en place de service.
Section d’investissement : 1 584 660 €
Section de fonctionnement : 39 300 €
Avec les acteurs économiques du territoire, la CCEL devrait inaugurer
le lancement des travaux pour un hôtel d’entreprises Zone Sabinus,
en juin. Ces travaux qui pourraient durer un an, marquent une nouvelle étape dans le travail fourni par la CCEL pour le développement
économique du territoire. Rappelons que l’hôtel d’entreprises permettra d’accueillir dans des locaux et ateliers, toutes les activités
propres à vocations artisanales, et précisons qu’une aide locative
pourra être versée par le conseil général sous certaines conditions.
Renseignements au 03 25 87 32 21
L’aménagement des deux aires d’accueil gens du voyage :
un projet subventionné à 80%.
Parmi les principales réalisations de la CCEL en 2007, ce projet largement subventionné, aboutit enfin.
L’aire d’accueil de Langres
> Coût total estimatif des
investissements :
> Subventions Etat :
> Subventions Région :
> Subventions Département :
> Coût estimatif pour la CCEL :
L’aire de grand passage à Hûmes
396 000 €
256 000 €
43 000 €
57 000 €
40 000 €
Cette aire d’accueil compte 24 places, ainsi que des places de parking extérieures à l’aire d’accueil, et des blocs sanitaires. Fin des
travaux pour l’automne.
> Coût total estimatif de l’aménagement
du terrain :
190 000 €
> Subventions Etat :
80 000 €
> Subventions Région :
27 000 €
> Subventions Département :
23 000 €
> Coût estimatif pour la CCEL :
60 000 €
Ce terrain ayant pour vocation d’accueillir uniquement et temporairement, des groupes de passage. Travaux presque terminés. Accueil
des groupes à partir d’Août 2007.
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l’Étoile de Langres
smaepl
>
LES JEUDIS DE L’ÉCONOMIE
Le SMAEPL veut dynamiser le bassin de l’emploi
Travailler pour le développement économique, c’est aussi travailler pour le bassin d’emploi. Ainsi, le
SMAEPL a joué les fédérateurs jeudi 22 mars, en réunissant chefs d’entreprises, élus locaux en
charge du développement économique, groupement d’employeurs et service public de l’emploi local.
Un débat sur les besoins des entreprises, mais surtout l’occasion d’un premier pas vers une
réflexion partagée, pour dynamiser le bassin d’emploi local.
ménager ce n’est pas seulement construire, « ce
n’est pas uniquement s’occuper du dur, mais de l’humain »,
selon les propres termes de
Charles Guené sénateur, présent
au débat. Cette idée, le SMAEPL
l’aura bien comprise avant de
mettre en place ce nouveau jeudi
de l’Economie, le premier de l’année.
A
Quatre vingt acteurs locaux
avaient fait le déplacement chez
Donnelly à Hûmes, pour échanger sur cette question cruciale de
l’emploi local. Présidents de
communauté de communes,
dont Bernard Saget pour la CCEL,
qui intervenait sur le rôle des
élus, mais aussi Guy Durantet
pour le SMAEPL, Sylvie Cotillot
pour le conseil régional, Luc
Châtel député, Philippe Harang
sous préfet, mais aussi des
représentants du monde de l’entreprise, Patrick Hilt, Directeur
Général de Magna Donnelly,
André Bailly Président d'Actisud
52, Hélène Puthod Présidente de
l'Association Nationale des
Directeurs et Cadres de la fonction Personnel, le Service Public
de l'Emploi Local avec Christian
Michelot, directeur de l'ANPE de
Langres, un représentant de la
direction de la Formation
Professionnelle d u C o n s e i l
Régional Champagne-Ardenne,
le représentant d’un groupement
d’employeurs,… tous ont souhaité intégré la table ronde organisée par le SMAEPL.
Langres sont nombreux pour
venir renforcer son attractivité.
Tous à l’unanimité ont souligné
la densité et le dynamisme du
tissu associatif local, et de la vie
culturelle en générale, dont les
acteurs proposent de nombreux
programmes de qualité. Le
réseau d’acteurs (Pays de
Langres, SMAEPL, CCEL, …) qui
s’est constitué au fil des années
pour faciliter l’accueil des nouvelles populations est un autre
atout, la proximité de Dijon bien
sûr, qui profite au rayonnement
du Pays de Langres, situé aux
portes de la Bourgogne.
Evidemment il reste beaucoup à
faire, en matière de formation
notamment, mais aussi pour
améliorer la question du logement. Le Programme Local de
Bernard SAGET (au premier plan) et Guy Durantet, évoquent le rôle des élus.
l’Habitat
réponse.
est
une
première
A faire le bilan de cette première
rencontre autour du bassin de
l’emploi, tous sont conscients
des marges de progrès, et tous
sont prêts à faire ensemble.
Un tissu économique riche et diversifié
Les difficultés pour attirer une
main d’œuvre qualifiée sur notre
département sont bien réelles, à
écouter le débat, mais le problème de l’emploi n’est pas propre à notre territoire. A contre
courant des idées reçues, un
constat positif peut même être
fait, puisqu’en quelques années
le nombre d’entreprises a augmenté, et avec lui le nombre
d’emplois.
Par ailleurs, les atouts du Pays de
4
On peut aujourd’hui définir l’attractivité économique de notre territoire.
Pour fêter ses dix ans, la CCEL a souhaité remercier tous ceux qui ont eu le courage de s’unir
pour travailler ensemble. Rien de mieux pour ce faire qu’une soirée pour se rencontrer,
débattre, partager, et s’engager autour de « l’intercommunalité de demain », un thème qui
montre toute l’ambition de la CCEL à s’imposer comme un territoire de projet. Deux cents élus
locaux, dont certains départementaux et régionaux avaient fait le déplacement. Un
rassemblement qui fait date pour la CCEL, résolument tournée vers l’avenir.
Michel Guegan : « Il faut semer aujourd’hui
pour récolter demain »
Le vice-président de l’Assemblée des communautés de France, également vice-président de
l’Association des maires de France, président de la communauté de communes du Val d’Oust et de
Lanvaux, maire de la Chapelle-Caro, et grand pionnier de l’intercommunalité -initiateur de la
première communauté de communes de France- était l’invité d’honneur de la CCEL le 9 février
dernier. La vision collective du territoire qu’il a défendu, celle d’un territoire de projet, dans une
allocution éclairée, a marqué les esprits. Rétrospective.
’homme est charismatique, souvent présenté comme « le pape » ou le « globe-trotteur » de l’intercommunalité. Arrivé dans
l’après-midi précédent la rencontre, et malgré
un emploi du temps très chargé, Michel Guégan
s’est attaché à parcourir notre territoire et a
souhaité découvrir Langres. « Mais je reviendrai
prochainement comme promeneur et m’arrêterai plus longuement » a-t-il promis un peu plus
tard, en préambule à son discours.
Sur le thème de l’intercommunalité de demain,
l’orateur semble infatigable. Devant une large
assemblée, composée de deux cents élus et personnalités qui ont écrit l’histoire de la CCEL,
Michel Guegan a d’abord rappelé ce qu’avait été
pour lui l’aventure de l’intercommunalité
depuis une quinzaine d’année. « Une communauté de communes, c’est la complémentarité,
la solidarité, c’est réaliser ensemble ! Ce n’est
pas la suppression de la commune, mais la complémentarité au sein d’un territoire cohérent,
l’addition de nos talents et le croisement de nos
ambitions ».
Depuis le changement des mentalités, à partir
de la loi sur l’administration territoriale de la
république en 1992 (qui avait créé les communautés de communes), en passant par le renforcement et la simplification de la coopération
intercommunale en 1999 (qui avait profondément réformé l’organisation de l’intercommunalité), jusqu’à la loi 2004 relative aux libertés
et responsabilités locales (qui a encouragé une
intégration intercommunale accrue), Michel
Guegan a retracé l’histoire de l’intercommuna-
L
lité. Ses formules et ses anecdotes font date
pour les élus de la CCEL, enchantés par l’allocution. « Lorsqu’on voit qu’aujourd’hui, 86 % des
communes et 82 % de la population sont en
intercommunalité et qu’en 1992, la loi est passée d’une voix de majorité, sans doute grâce à
quelqu’un qui s’est trompé de clef, on mesure le
chemin parcouru ».
Mais surtout, quels enjeux pour l’intercommunalité aujourd’hui, et demain ? « Offrir à nos
concitoyens des services de qualités qu’une
commune ne peut proposer seule. Avoir un projet de territoire cohérent, réaliste et ambitieux,
voir utopique. Ne pas tomber dans l’intercommunalité d’aubaine. Informer, participer et promouvoir, cela paye toujours à moyen ou long
terme. Faire connaître les atouts de la communauté de communes. Il faut semer aujourd’hui
pour récolter demain » a martelé Michel
Guegan.
Aux maires des très petites communes rurales,
dont les craintes restent fortes, il dit : « je ne
sais pas ce que sera votre commune en EPCI,
mais je sais ce qu’elle va devenir si elle reste
seule ». Quant à la taxe professionnelle unique,
« elle est une marche supplémentaire dans la
solidarité ».
« Je souhaite de tout cœur à l’Etoile de Langres,
de briller très fort dans la constellation » a-t-il
conclu avant de nous quitter. Une façon très
courtoise de saluer le courage politique des
communes de la CCEL, qui ont fait le pari de
travailler ensemble.
Michel Guegan
www.adcf.asso.fr
5
D
É
B
A T
10 ans après : l’évolution des mentalités
Plusieurs élus locaux dont certains régionaux, départementaux et nationaux, dont
Luc Chatel député et conseiller général, Sylvie Cotillot vice-présidente du conseil
régional, Bruno Sido président du Conseil général et Charles Guené sénateur et
président de l’Association départementale des Maires, Philippe Harang sous-préfet,
Christian Nolot maire de Langres et vice-président de la CCEL, Bernard Saget
président de la CCEL, tous ont emboîté le pas à Michel Guégan dans une vison
collective du territoire. Avec la présence des maires et conseillers municipaux des
17 communes adhérentes, le débat s’est tourné vers la construction de l’avenir.
u commencement Bernard Saget et
Christian Nolot rendent hommage aux
initiateurs, dont Guy Baillet et Simone
Gallion, qui ont su vaincre les résistances pour
constituer la CCEL. « Entrer en intercommunalité c’est se regrouper pour mieux réussir, ajouter
à nos forces, à notre crédibilité, c’est reconnaître
la nécessité de faire ensemble et de faire preuve
d’humilité. La notion de territoire évolue, les
frontières bougent, s’estompent » a commenté
Christian Nolot, « affirmer son identité autrement, c’est être clairvoyant, cela demande
pédagogie, patience mais aussi volonté ». Ce
travail impulsé par Guy Baillet, Christian Nolot
le poursuit. « Nous devons rester ouvert aux territoires évolutifs, les mentalités évoluent, c’est
un stimulateur dans notre marche en avant ».
A
« Plusieurs d’entre nous se souviennent des
nombreuses discussions et tractations qui ont
précédé la constitution de la CCEL. Ce ne fut pas
facile, et nous pouvons mesurer, 10 ans après,
les évolutions dans les mentalités » a rappelé
Bernard Saget, président de la CCEL. « 91 % des
communes et 87 % des français en intercommunalité », une reconnaissance nationale qui
conforte ceux qui, comme lui, ont toujours soutenu le principe de fédération intercommunale
contre celui de la fusion.
Comment les choses doivent-elles donc évoluer ? « Nous sommes en pleine préparation des
programmes européens 2007-2013 et du prochain contrat état région, ces rendez-vous doivent être l’occasion de donner un nouveau souffle à l’intercommunalité de projet » confie alors
Bernard Saget, avant d’ajouter « Nous avons su,
dans le Pays de Langres, tisser une forte solidarité. Cette volonté de travailler ensemble doit
nous entraîner à concrétiser des projets structurants afin de vitaliser et de dynamiser notre territoire qui en a bien besoin. La CCEL a pris l’initiative de lancer des réflexions et études, elle a
invité à participer à ces travaux l’ensemble des
structures intercommunales du Pays de Langres.
L’exemple d’une nouvelle piscine pourrait bien, si
la bonne volonté de chacun se confirme, être
engagée prochainement (…) L’intérêt communautaire et les prises de compétences qui sont
liées seront toujours une source de débat,
comme la définition des périmètres des structures intercommunales (…) Mais une question
importante régule et conditionne la faisabilité
de la prise de nouvelles compétences. Il s’agit
des finances », a conclu Bernard Saget « Sans
préjuger de la réponse à apporter, je suis
convaincu que les débat sur les sources de
financement de notre structure intercommunale devra être relancé prochainement. Qu’il est
rassurant de constater que nous pouvons
aujourd’hui envisager de construire notre avenir
ensemble ».
« 95 % de la population haut-marnaise vit en
Intercommunalité, c’est 27 regroupements pour
380 communes » a précisé Bruno Sido, satisfait
de voir ainsi « fédérer les énergies ». Charles
Guené quant à lui a évoqué le problème des
périmètres « les cartes seront sans doute retravaillées ». Sur cette question, Sylvie Cotillot réagit elle aussi « le périmètre intercommunale ne
doit pas être imposé, c’est aux élus locaux de
leur donner du sens ». Une réflexion qui fait
l’unanimité chez les élus présents.
« L’intercommunalité doit être choisie et non
subie, pour ne pas générer des freins au développement futur », déclare Luc Chatel, qui a choisi
de s’exprimer sur « l’état d’esprit et la démarche
philosophique » de l’intercommunalité, qui doit
selon lui « fonctionner comme un levier pour le
territoire ».
Bernard Saget, Président de la
CCEL
6
Enfin le sous-préfet Philippe Harang, qui à
peine installé dans sa nouvelle fonction avait
déjà rencontré certains élus locaux sur leurs
demandes, « en particulier les présidents de
communautés de communes », a souligné le
caractère positif des ces sollicitations précoces.
Christian Nolot, Maire de Langres
et Vice-président de la CCEL
Un repas a été servi un peu plus tard en soirée,
salle jean Favre. L’occasion pour tous d’échanger
dans la convivialité et de faire pour la CCEL un
constat pour l’avenir : le travail ne manque pas.
L'intercommunalité
aujourd'hui en quelques
chiffres :
> 87 % des français et 95 %
des haut-marnais en intercommunalité
>
2588 groupements en France
pour 33400 communes et 27
regroupements en Haute
Marne pour 380 communes
A
L
B
U
M
Bernard Saget salue
la personnalité de
Michel Guegan,
véritable globe trotter
de l’intercommunalité.
Bruno Sido se dit
satisfait de voir ainsi
«fédérer les énergies».
Le repas servi
salle Jean Favre :
l’occasion d’échanger
sur ses dix années
passées et d’évoquer
l’avenir.
7
P E R S P E C T I V E S
Quelle feuille de route pour l’avenir ?
La poursuite de notre travail
Née dans un objectif prioritaire de développement économique, la CCEL poursuit aujourd’hui
son travail. Pour la fin de l’année, c’est l’implantation d’un hôtel d’entreprises qui viendra
conforter tous les efforts passés.
Vers un élargissement des
compétences
L’intercommunalité est aujourd’hui incontournable. De mieux en mieux structurée, elle
occupe désormais une place grandissante dans
le paysage institutionnel. Dans ce contexte, le
champ des compétences de la CCEL devrait
encore s’élargir. Il reste des renforcements logiques à effectuer, c’est pourquoi nous avons travaillé en 2006 à une définition plus ambitieuse
de l’intérêt communautaire. Cela impliquera
nécessairement des incidences sur la fiscalité
Maquette de l’hôtel d’entreprises
8
locale, qui ne doit pas limiter nos projets. Une
réflexion sérieuse est à engager pour ces dix
prochaines années.
Vers des projets d’équipements structurants
Un développement durable de notre territoire
dépend également du dossier important des
équipements structurants. L’avenir de la Piscine
en premier lieu, mais aussi l’absence d’un équipement pour les manifestations culturelles,
touristiques et économiques, préoccupent la
CCEL. Ces dossiers devraient faire l’actualité
dans ces prochains mois ou prochaines années.
Vers un soutien logistique aux
communes
Certains dossiers montés par les communes
nécessitent beaucoup de temps, de travail. La
CCEL souhaite aider ses communes membres
dans les tâches difficiles et répondre à leur
besoin exprimé de soutien. En mettant à disposition des moyens humains notamment, elle
pourra apporter un appui technique aux maires
des communes, confrontés à des difficultés.
Vers un projet territorial
Nous le savons, certains projets comme celui
concernant la Piscine nécessitent une association avec les communautés de communes voisines. Mais au-delà de cette ambition affichée
de solidarité entre groupements, c’est un véritable projet territorial que nous devons développer, à l’échelle du Pays et pourquoi pas audelà…
l’Étoile de Langres
économie
>
INITIATIVE
Haute-Marne Transmission prépare l’avenir
Depuis plus d’un an, les chambres consulaires -la Chambre de Commerce et
d’Industrie et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Haute Marne- associées
au Pays de Langres, mènent une action de sensibilisation et d’aide à la transmission
d’entreprise auprès des chefs d’entreprises du Sud du département. Explications.
epuis début 2006, dans le
cadre de Haute Marne
Transmission les actions se
sont succédées sur le territoire
Pays de Langres.
D
Deux mailings adressés à 700
chefs d’entreprises ont permis un
recensement des entreprises à
céder pour lesquelles le dirigeant
souhaitait un appui dans sa transmission d’entreprise, quatre réunions de sensibilisation ont été
organisées et ont réuni près de
120 chefs d’entreprises (avec pour
thèmes « l’évaluation de l’entreprise », « les aspects juridiques et
fiscaux de la cession », « céder
votre entreprise… pourquoi pas à
un salarié », et « quels financements à la transmission d’entreprise ? »), deux guides ont été édités et diffusés « le guide de la
transmission » et « le guide de la
reprise » (à la disposition des chefs
d’entreprise, sur simple demande
auprès de leur chambre consulaire), une plaquette d’information
grand public a été réalisée et largement adressée à tous les partenaires de la transmission et reprise
d’entreprise (experts comptables,
avocats, notaires, banquiers, centres de gestion, …), afin de faire
connaître la démarche engagée.
Sept réunions de la cellule d’aide à
la transmission, cellule composée
d’experts, ont permis d’étudier les
dossiers de cession qui avait été
transmis, onze dossiers ont été
examinés par cette cellule (qui a
étudié la situation économique de
chaque entreprise, en lui apportant conseil et proposition), sept
dossiers sont actuellement en
cours d’évaluation financière de
leur entreprise et pourront ainsi
bénéficier d’une aide financière
sur cette étude, dont 3 dossiers
sur le territoire de la CCEL.
Pour faire connaître les offres de
cession auprès des potentiels
repreneurs comme les créateurs
d’entreprises, les chambres consulaires se font le relais en faisant
paraître ces offres sur leurs différentes bases de fonds et locaux à
louer, sur leurs sites Internet. Les
forums et autres réunions auxquels elles participent, sont autant
d’occasions pour elles de diffuser
les offres, tout comme la participation prévue au déplacement
organisé par le Pays de Langres les
1er et 2 juin 2007, pour le salon de
Limoges « projets en campagne ».
En terme d’accompagnement du
repreneur, un appui technique lui
est proposé, mais aussi une mise
en relation avec les cédants, des
aides financières, et notamment
un prêt d’honneur pour compléter
son financement. Fin 2006, trois
repreneurs avaient pu en bénéficier, dont un sur le territoire de la
> Une nouvelle réunion est programmée le jeudi 3 mai
prochain à 18 h à la salle Adam, à Langres avec pour
thème « préparer sa retraite avec sa caisse de retraite,
étudier les aspects patrimoniaux avec son notaire ».
Interviendront le Régime Social des Indépendants (RSI) qui
regroupe maintenant tous les organismes maladie et
retraite des commerçants et des artisans, et un notaire
pour les aspects du patrimoine.
> Une manifestation est organisée le jeudi 24 mai à la
salle des fêtes de Langres, « les rendez vous de la création reprise d’entreprise » qui sera l’occasion pour les porteurs de projet de rencontrer en privé et sur rendez vous,
un expert comptable, un avocat, un notaire, un banquier
leur permettant ainsi de présenter leur projet de création ou
de reprise d’entreprise, en toute confidentialité.
CCEL. La Chambre de Commerce
et d’Industrie et la Chambre de
Métiers de l’Artisanat restent disponibles, à tout moment, pour
accueillir et rencontrer les cédants
et repreneurs d’entreprise...
Précisons que ce thème très
important était à l’ordre du jour de
la commission «Développement
économique» de la CCEL le 12 avril
dernier, et sera de nouveau
débattu très prochainement.
Dossier à suivre…
sur le sud du département :
Antenne de la CCI
à Langres
Lydie DIDON
03 25 84 30 50
CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
DE LA HAUTE-MARNE
Haute-Marne
Antenne de la CMA
à Langres
Jean François
POLETTE
03 25 02 11 77
Sur la Communauté de Communes de l’Etoile de
Langres, on compte un peu de moins de 100 chefs
d’entreprises âgés de plus de 50 ans. Et globalement,
80 % des entreprises de la CCEL, comme l’ensemble
de l’arrondissement, ont un effectif de moins de 10
salariés.
Sur la CCEL, on dénombre :
Au 28/2/2007, (source RCS),
> 230 commerces, soit 41,3 % de l'arrondissement
> 85 industries, soit 28 % de l'arrondissement
> 178 services, soit 40,4 % de l'arrondissement
> environ 430 établissements avec moins de 10 salariés, soit 36,8 %
des établissements de moins de 10 salariés de l'arrondissement
> les chefs d’entreprises âgés de plus de 50 ans représentent environ 22 % de la part sur l’arrondissement de Langres.
Au 01/01/06 (source Assedic),
> 5 350 effectifs salariés, soit 55 % des effectifs salariés de l'arrondissement.
9
l’Étoile de Langres
territoire
>
GESTION DE L’EAU
Le Syndicat Mixte de Production d’Eau Potable (SMIPEP) :
35 communes sur le sud Haute-Marne dont 9 sur la CCEL
Dédié à la production et à la distribution d’eau potable pour ses communes adhérentes, le
SMIPEP est né en 1990 sous l’action de Guy Baillet, alors maire de Langres. Il réunit à
l’époque une dizaine de communes. Aujourd’hui, 35 communes dont 9 sur le territoire de la
CCEL sont bénéficiaires des services du SMIPEP. Gros plan sur ce syndicat, sa vocation, son
réseau et ses objectifs.
communes, plus de
22 000 habitants en
somme, sont alimentées en eau potable par le
SMIPEP. Cet établissement public
de coopération intercommunale
qui s’est donné pour mission la
production d’eau potable et la
distribution de cette eau
jusqu’au réservoir de ses communes adhérentes, n’intervient
pas dans la distribution au particulier (incombant à la commune). Président du syndicat
depuis 2001, l’actuel maire de
Langres Christian Nolot, qualifie
l’outil de « Moderne, fiable, performant, et exemplaire », dans la
mission qu’il s’est fixé. Une mission qui met donc en exergue
« la volonté de mutualiser les ressources en eau brute, la production et la distribution en eau
potable, mais aussi la protection
des sources pour une qualité
pérenne de l’eau » .
35
Souvent le risque de manquer
d’eau, mais aussi le problème de
la qualité de l’eau, motivent
l’adhésion des communes. C’est
ainsi que depuis 17 ans, le
SMIPEP a su produire son patrimoine. Mais sa croissance, répartie en huit tranches de travaux,
arrive aujourd’hui à son
paroxysme. « Nous pourrions
accueillir d’autres petites communes, mais si une demande
d’adhésion pour plusieurs milliers
d’habitants supplémentaires se
présentait, la capacité des deux
installations de production montrerait ses limites » confie
Christian Nolot, même si aucune
nouvelle adhésion n’est à l’ordre
du jour. « Nous travaillons
aujourd’hui surtout à pérenniser
notre acquis et à dépoussiérer les
statuts » confirme Frédéric
Lucazeau, agent de l’environnement pour le syndicat.
Concrètement, le SMIPEP prélève
donc de l’eau brute dans les Lacs
réservoirs de la Liez, de Charmes
et de la Mouche, mais aussi dans
la nappe des alluvions de la
Marne à Rolampont. Les eaux de
la nappe de Rolampont sont traitées contre le fer et le manganèse à l’usine de Rolampont et
refoulées ensuite vers les eaux
traitées de Champigny. Les eaux
brutes des réservoirs elles, sont
dépolluées (produits phytosanitaires, pesticides, carbones organiques) à l’usine de Champigny, à
l’aide de décanteur, de filtre à
sable et charbon actif. Ce processus physico-chimique aboutit à
la production d’eau traitée potable, stockée à l’usine puis refoulée vers les deux réservoirs du
syndicat.
Depuis 2002, avec l’accentuation
des modifications climatiques et
l’augmentation des prélève-
Le SMIPEP, c’est :
>
>
>
>
>
>
>
10
L’usine de Champigny
ments, le SMIPEP et Voies
Navigables de France veillent
particulièrement à une bonne
gestion des lacs réservoirs, ceci
afin d’éviter des étiages trop fréquents. L’eau est une ressource
épuisable, il est nécessaire de
l’économiser, les années de
sécheresse 2003 et 2004 ont su
le rappeler. La préservation de
nos ressources s’inscrit dans la
démarche de développement
durable et doit devenir un réflexe
quotidien.
Communes
de la CCEL
adhérentes
au SMIPEP
Deux installations de production à Champigny-lès-Langres
et Rolampont d’une capacité de 7 200 m3 par jour
Deux réservoirs d’une capacité totale de stockage de
4 000 m3 jour
158 kilomètres de canalisations et branchement
Volume d’eau brute produit en 2004 (prélèvement) :
2 245 308 m3
Volume mis en distribution dans le réseau en 2004 (eau
potable) : 1 958 276 m3
Pour plus d’informations sur le SMIPEP
Volume consommé : 1 858 731 m3
Tél. au 03 25 87 77 82
Ecrire à [email protected]
Rendement : 95 %
Ou se rendre http://www.ville-langres.com
Les gestes pour
économiser l’eau
au quotidien :
• Récupérer les eaux de pluies
pour l’arrosage du jardin en
été
• Laver son véhicule dans les
stations prévues à cet usage
• Respecter les restrictions de
remplissage des piscines (en
cas d’arrêté préfectoral)
• Préférer les douches aux
bains (deux fois moins d’eau)
• Chercher les fuites (robinetterie, joint, chasse d’eau)
zoom > LECEY
Lecey, les pieds dans la Liez
Situé à quelques dizaines de mètres des premières maisons, le Lac de
la Liez avec sa baie de Lecey réputée pour sa faune et sa flore
aquatique protégée, attirent de nombreux promeneurs qui viennent
profiter des quinze kilomètres de sentiers piétonniers ceinturant le lac, et
dont une grande partie se situe en zone ombragée. Zoom sur la cadette de la
CCEL, nouvelle adhérente depuis le 1er janvier 2007.
our une superficie exploitable
de 650 ha, on trouve deux
grosses exploitations en GAEC
parents / enfants, avec des bâtiments hors agglomération. Une
seule entreprise, la SARL Varney
Bourg, spécialisée dans la charpente, couverture, chauffage, et le
bistrot local « Chez Juliette », véritable institution gérée actuellement
par Anne et Marius (voir encadré).
Au niveau associatif, on trouve à
Lecey une grande entreprise de
réinsertion sociale par le travail,
connue et reconnue, l’association
des Brigades vertes de Lecey et son
antenne de Nogent en Bassigny.
Elle offre ses services à de nombreuses collectivités locales et rassemble jusqu’à 50 personnes. Une
nouvelle association, l’AJL, association des jeunes de Lecey, vient de
voir le jour. Rassemblant une
grande partie de la jeunesse locale,
elle a l’ambition de relancer la fête
au village et de dynamiser plusieurs
activités (soirée dansante, choucroute, belote, loto, pétanque).
Nous lui souhaitons pleine réussite.
Les anciens du village eux, se
retrouvent chaque semaine à
Châtenay Vaudin, pour participer
aux activités de la société Loisirs.
Lecey a son église, Notre Dame de
la nativité, très appréciée pour son
plafond, dont les splendides peintures sont l’œuvre de l’Abbé
Roullet, qui en 1881, et en quatre
mois, réalisa cet exploit. Une jolie
chapelle a été construite en 1873,
en remerciement de la protection
des habitants contre le choléra. Elle
domine le village, et chaque année,
début septembre, un office a lieu
> l’interview du Maire
de notre territoire, et le bien être de nos
populations ».
Pourriez-vous vous présenter ?
Vous êtes maire depuis 18 ans, et
on vient de fêter nos 10 ans, alors
pourquoi avoir attendu si longtemps
avant de proposer à votre conseil
d’entrer à la CCEL ?
P
« André Darbot, né à Lecey il y a 60 ans,
marié, trois enfants. A travaillé pendant
cinq ans pour deux entreprises langroises
avant d’intégrer la Caisse Régionale du
Crédit Agricole de Champagne Bourgogne.
Termine sa carrière après quelques années
passées à l’agence de Langres, comme
directeur de l’agence de Chalindrey. Maire
depuis 1989, et fier d’appliquer la parité
avec cinq femmes au sein du conseil municipal. »
Pourquoi votre commune a-t-elle
adhéré à la Communauté de
Communes ?
« Participer au développement économique
de notre territoire étant une des priorités
de notre commune, c’est donc logiquement
que notre choix s’est porté sur la CCEL.
L’importance de cette structure, comprenant la plus grande ville du sud haut-marnais, bassin d’emploi de tout le secteur, a
bien entendu pesé lourd dans notre décision. Développer l’aide aux personnes,
favoriser la réhabilitation du bâti, participer
à l’aménagement des zones industrielles,
artisanales, ou commerciales, sont autant
d’actions nécessaires pour assurer l’avenir
LECEY EN BREF
MAIRIE DE LECEY
Rue de l' école
52360 LECEY
Tel / Fax : 03 25 87 12 10
HORAIRES : Les lundis et vendredis
de 13 h 30 à 15 h 30
Permanence du maire de 13 h 30 à
14 h 30
LE MAIRE : André DARBOT
LES ADJOINTS AU MAIRE :
Odile MATTIUSSI
André BLANCHARD
SECRÉTAIRE : Annick REGNIER
Lecey faisait partie de Val-de-Gris jusqu’en
1983. A la défusion, Bernard Ladrange mon
prédecesseur, et moi-même, avons dû avec
nos conseils municipaux respectifs, gérer
une situation délicate (charges très lourdes,
trésorerie déficitaire). Pendant des années,
la torpeur de cette défusion empêchait tout
rapprochement, et il a fallu laisser du
temps au temps. Après le solde de la dette
en 2005, une réflexion s’est ébauchée.
L’ensemble du conseil municipal, conscient
de l’enjeu à participer à des actions nouvelles, s’est alors intéressé à la CCEL, comprenant que ce rapprochement n’altérait en
rien les pouvoirs de décision et de gestion
du conseil municipal.
Comment voyez-vous l’avenir de
votre commune ?
« Une extension et une création récente de
lotissement a permis à la population de
Lecey d’approcher le seuil de 240 habitants,
en maintenant la moyenne d’âge. La réalisation de gros travaux (salle des fêtes, salle
pour fêter la nativité à la chapelle
des Victoires.
Lecey possède de nombreux atouts.
Outre sa situation géographique et
la proximité des bassins d’emploi, le
développement démographique et
la recherche de terrains à bâtir ou
de locations immobilières, attestent
des nombreux attraits de ce village,
où il fait bon vivre.
« Restons confiant dans l’avenir de
Lecey et soyons fiers d’y habiter »,
telle est la devise de son maire.
de convivialité, mairie, école, secrétariat,
clocher, cimetière,
église, renforcement
en eau potable, traitement des eaux
usées, voirie…) a permis de rendre le village attrayant, qui outre la proximité de
Langres et du lac de la Liez, favorise le
développement de notre commune. Un
regroupement scolaire réussi avec
Chatenay-Vaudin et Orbigny-au-Mont, a
permis de pérenniser les deux écoles de
Lecey et Orbigny. Autant d’éléments qui
permettent d’envisager sereinement l’avenir, même s’il reste encore beaucoup à
faire ».
Et celui de la CCEL ?
« Avec Langres et de nombreuses communes associées, dont certaines très importantes, la CCEL devient une structure
incontournable dans le développement de
notre territoire. Les projets ambitieux en
cours de développement entraîneront une
position stratégique dans le rayonnement
du Pays de Langres, dont la CCEL est partie
intégrante. La réalisation de ces projets
lourds mais réalistes, ne pourra aboutir que
par le fruit d’un travail en commun ».
Chez Juliette : un
bistrot légendaire
Lecey, un seul commerce — le
café — a résisté aux fermetures engendrées par les évolutions économiques. Tenu par
Juliette, figure emblématique qui
nous a quitté en 2004 après 78
années d’activités sans un jour de
fermeture. Elle a laissé un souvenir
impérissable dans les mémoires de
la population et a toujours souhaité voir son commerce se perpétuer, c’est chose faite.
Tenu à ce jour par son fils Marius
et sa petite fille Anne, le bistrot est
régulièrement ouvert une partie de
la journée. Bien connu dans le canton et au-delà, le café attire une
large et fidèle clientèle, très variée.
Des jeunes et moins jeunes,
joueurs de cartes ou non, s’y
côtoient avec chaleur et bonne
humeur. Le souhait d’Anne, qui
gère le petit café, est de pouvoir
surmonter les difficultés pour
développer l’activité actuelle et
rénover, au fil du temps, des locaux
devenus vétustes. Outre les
concours habituels, elle souhaiterait organiser des soirées à thèmes.
Elle ne manque pas d’idées, tout en
restant réfléchie et prudente dans
ses projets. Une chose est certaine,
son sourire et son sens de l’accueil
ne sont pas sans rappeler ceux de
sa grand-mère. Nous lui souhaitons de surmonter les obstacles et
de pérenniser l’avenir d’un des derniers lieux de convivialités, si cher
à nos campagnes.
A
11
habitat
>
OPÉRATEUR PUBLIC
Plusieurs études indispensables au Logement
sur le Pays de Langres : l’OPAC témoigne
Plusieurs études sont actuellement menées sur le territoire, à différentes échelles : au niveau du Pays
avec le Programme Local de l’Habitat (PLH), au niveau des quartiers sud de Langres avec l’étude de
reconversion de l’ancien site militaire et le Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Indispensable à l’Opac,
ces études sont l’occasion pour l’opérateur public de nous confier ses attentes et ses projets.
es travaux participent à
notre réflexion sur le
développement du parc
et guident l’élaboration de la politique patrimoniale et sociale à
court et moyen terme. Ils seront
prochainement complétés par une
étude spécifique sur la rénovation
des Quartiers Neufs lancée par
l’Opac » confie le directeur clientèle de l’OPAC de la Haute-Marne,
Jacques Chambaud. « Quelle est
l’importance et quelle est la nature
des besoins au niveau du Pays ?
Dans quels secteurs, quelles localités ? Pour quels types de logement
et quel publics (locataires, accédants à la propriété, logements
temporaires…) ? Quelles sont les
attentes des locataires en termes
de niveau de loyer, de prestations,
de performance (économie d’énergie et développement durable) ou
de service ? Quels sont les besoins
spécifiques en matière d’accueil
des personnes handicapées, de
maintien à domicile des personnes
âgées, d’hébergement d’urgence ? ». Autant de questions que
se pose un bailleur social tel que
l’Opac, lorsqu’il s’agit de
construire de nouveaux logements ou de réhabiliter le parc
existant. « L’analyse effectuée par
l’étude PLH permettra de répondre,
au moins en partie, à toutes ces
interrogations » affirme Jacques
Chambaud, qui ajoute « mais au-
«C
De plus en plus d'individuels dans le parc de logements de l'Opac
delà des réflexions concernant le
bâti, nous devons également nous
interroger sur l’attrait de certains
quartiers, sur le cadre et la qualité
de vie de leurs habitants. Ces questions qui touchent aux dimensions
économiques, culturelles, éducatives ou environnementales dépassent très largement les compétences de l’Opac et doivent être envisagées de manière transversale et
partenariale avec l’ensemble des
acteurs institutionnels ou associa-
Le logement social et la CCEL,
en chiffres :
>
Près de 1 750 logements à Langres, dont 1 050
sur les Quartiers Neufs, 500 sur les Ouches,
Vauban et Turenne, et près de 200 sur Navarre et
le Centre ville
>
80 logements à Rolampont dont 37 individuels
(comprenant la livraison de 11 logements supplémentaires pour la fin de l’année)
>
>
10 logements à Hûmes dont 5 individuels
5 logements individuels à Champigny-lès-Langres
tifs. C’est l’objet du Contrat Urbain
de Cohésion Sociale pour la Ville de
Langres ».
Déjà propriétaire de près de 1900
logements sociaux sur la CCEL
(voir l’encadré En chiffres), l’Opac
conduit aujourd’hui divers projets
pour la construction et la réhabilitation de nouveaux logements.
Ainsi, à Langres, « dix logements
seront livrés à l’ancienne grange
au sel d’ici la fin de l’année, (essentiellement des types 3 et types 4),
huit logements individuels jumelés
vont être construits au lotissement
des Jésuites d’ici début 2008, et rue
Paul Eluard, sur le lotissement des
Roises, dix sept logements seront
réalisés aux normes « Haute
Qualité Environnementale » (géothermie, récupération d’eau,…) »
détaille Ludovic Dufour, responsable de l’agence de Langres, avant
de préciser « Une étude urbaine et
sociale des Quartiers Neufs devrait
rendre ses conclusions pour septembre et permettre notamment
de connaître l’avenir de quatre
immeubles situés aux Quartiers
Neufs ».
Le calendrier du
Programme Local de
l’Habitat
Après des mois d’enquêtes
menées sur la question de
l’Habitat, et après un diagnostic rendu, un séminaire était
organisé le 13 avril dernier.
L’occasion pour les élus et
acteurs locaux de valider les
principaux points de conclusion
de ce diagnostic et d’aborder
diverses thématiques : le marché foncier et le parc privé, le
parc locatif social et le logement des populations défavorisées, le logement des personnes âgées, le logement des
jeunes, l’hébergement touristique, le volet logement dans la
stratégie de recrutement des
entreprises.
Rendez-vous en mai pour une
présentation par le Pays de
Langres aux 12 communautés
de communes de son territoire, des différents scénarios
possibles.
La définition d’un programme
d’action est prévue d’ici juillet…
L’Étoile de Langres - Bulletin de la Communauté de Communes de l’Étoile de Langres - B.P. 142 - 52200 Langres - Directeur de la Publication : Bernard SAGET - Responsable de la rédaction : Lionel GATINAULT - Photo CCEL droits réservés - Conception et impression : Imprimerie du Petit-Cloître, Langres - Dépôt légal : 130407.504
l’Étoile de Langres

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