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Val-de-Marne Le Parisien / Jeudi 19 septembre 2013 IV MUNICIPALES 2014 LemairePatrickDouet(PC) sereprésenteàBonneuil I l y retourne. Patrick Douet, le maire (PC) sortant de Bonneuilsur-Marne, se représentera aux élections de mars prochain. Les communistes de sa ville en ont officiellement décidé ainsi par leurs votes mardi dernier. « Le très bon bilan de l’action de la municipalité qu’il conduit depuis 2004, son travail de conseiller général, ont fondé naturellement cette décision », justifie la section locale dans un communiqué. Et les communistes de Bonneuil de proposer « à leurs partenaires composant l’actuelle majo- rité municipale, et à tous les progressistes de la ville, de réfléchir ensemble à un programme qui réponde aux besoins de la population […] et de former une liste de large rassemblement avec Patrick Douet à sa tête ». L’incertitude ne pèse désormais plus que sur deux villes dirigées par un maire communiste, Françoise Beaud à Valenton et Jean-Jacques Darves à La Queue-en-Brie n’ayant toujours pas fait connaître leurs intentions. L.M. Unécologisteencampagne auKremlin-Bicêtre E urope Ecologie-les Verts se lance dans la bataille des municipales au Kremlin-Bicêtre. Le conseiller municipal d’opposition, Bernard Chappellier, y mènera en effet une liste aux couleurs de son parti pour prendre la tête de l’hôtel de ville, à l’issue du scrutin de mars 2014. « Ma liste sera composée de personnes d’horizons di- vers, Kremlinoises de souche, nouveaux résidents, militants de la société civile. […] Il s’agit de replacer l’humain et son environnement au cœur de notre politique municipale », annonce Bernard Chappellier. Ce dernier ne manque pas non plus d’appeler au rassemblement derrière sa candidature. C.M. Maisons-Alfort. Après trois semaines de formation 13 jeunes diplômés en baby-sitting Maisons-Alfort, hier. Le passeport baby-sitting a été lancé en 2000. Depuis, 200 jeunes ont été formés à la petite enfance. (LP/M.L.) reize jeunes de 16 à 20 ans ont reçu leurs diplômes « baby-sitting » et T premiers secours de la Croix-rouge, hier soir en mairie de MaisonsAlfort. Ce passeport a été lancé par la ville en 2000 dans le but de former de futurs baby sitters pour les parents maisonnais. Depuis, près de 200 jeunes ont été diplômés. Après une formation de trois semaines — théorique et pratique dans une des structures de petite enfance de la commune — les jeunes lycéens sont inscrits sur une liste du Bureau information jeunesse, accessible aux parents. « C’est un gage de confiance pour les parents », explique Michel Herbillon, député-maire (UMP). Et pour la deuxième année consécutive, un jeune homme s’est lancé dans l’aventure : « Cela me permet de gagner un peu d’argent et c’est un bon moyen de commencer à travailler. » Pour beaucoup, c’est aussi un plus sur le CV et une manière de préparer le Bafa. Fontenay-sous-Bois. Résultat d’une enquête Où y a-t-il des ondes électromagnétiques ? uelles sont les quantités d’ondes électromagnétiques qui vous Q entourent ? Dans quels secteurs de la ville sont-elles le plus importantes ? Autant de questions auxquelles les habitants de Fontenay pourront obtenir des réponses ce soir. Au début de l’année, le Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques non ionisants) et l’Apave (un organisme de contrôle des risques) ont procédé à une série de mesures des champs électromagnétiques sur différents sites. Une réunion publique est organisée pour rendre compte des résultats, autour notamment de Laurence Abeille (EELV), députée et adjointe au maire chargée de l’urbanisme, et d’Anne-Marie Xambeu (EELV), adjointe au maire à l’écologie et au développement durable. Ce soir, à 19 heures, à l’hôtel de ville. Entrée libre. LaGénéraledeSantéétend sonquasi-monopole Le 1er groupe de soins privés en France possède déjà presque tous les hôpitaux de l’est du département. Une position renforcée avec la gestion du futur centre de santé du Perreux. «O n ne peut plus se soigner dans le public dans cette partie du département ! » A l’image de cet habitant du Perreux et de plusieurs élus de gauche, la polémique enfle autour d’un nouvel établissement géré par le groupe privé la Générale de Santé, à l’est du département. Alors que sera posée aujourd’hui la première pierre de ce nouveau bâtiment sur le site de l’ancienne clinique de l’Orangerie, au Perreux, des voix s’élèvent contre la décision de la municipalité du Perreux de confier la gestion du pôle de santé situé au premier étage à la Générale de Santé. Déjà propriétaire de la plupart des établissements de santé du nord-est du département, le groupe privé avait acheté l’ancienne clinique de l’Orangerie, au bord de la faillite, et regroupé une partie de ses activités à l’hôpital privé ArmandBrillard de Nogent. n Des voix s’élèvent contre l’absence d’hôpitaux publics « La ville aurait mieux fait de créer un centre municipal de santé en salariant des médecins ou au minimum de conserver la gestion de ces nouveaux locaux pour imposer aux professionnels de santé de respecter des tarifs accessibles, insiste Patrick Mouge, conseiller municipal d’opposition (PRG) et médecin. Nous craignons que les habitants de la ville aient de moins en moins de possibilité de se soigner sans dépassement d’honoraires ! » La polémique s’étend au-delà de la ville du Perreux, puisque les habitants du nord-est du département doivent faire plus de kilomètres que les autres pour trouver un établissement public de santé. A Champigny par exemple, élus et habitants s’étaient battus en vain L'Orangerie Centre de santé Le Perreux-sur-Marne SEINE-SAINTDENIS PARIS Hôpital Saint-Camille Bry-sur-Marne HôpitalArmand Brillard Nogentsur-Marne Clinique de Champigny Hôpital Paul-d'Egine Champigny-sur-Marne Hôpital de Marne-la-Vallée Bry-sur-Marne SEINEET-MARNE Hôpital de MarneChantereine Brou-surChantereine La Francilienne Pôle de santé PontaultCombault VAL-DE-MARNE Clinique de Choisy Choisy-le-Roi ESSONNE hôpital privé existant en projet privé à but non lucratif LP/Infographie. pour conserver une maternité locale quand la Générale de Santé a décidé de regrouper ses services d’obstétrique à l’hôpital privé de Marne-la-Vallée, à Bry. « Les habitantes de ce secteur doivent se rendre à Créteil pour accoucher ou trouver un service de pédiatrie dans le public, c’est tout de même moins pratique, insiste Patrick Douet (PC), vice-président du conseil général chargé de la santé. Ce monopole de la Générale de Santé à l’est résulte de la politique menée par le précédent gouvernement et nous payons les conséquences en termes de service public. Même l’hôpital privé à caractère public qui subsiste, celui de Saint-Camille à Bry, en paye les pots cassés avec une baisse du nombre d’actes qui menace certains services ! » Pour Gilles Carrez, député-maire (UMP) du Perreux, il ne faut pas voir dans ce monopole une dégradation du service rendu. « La Générale de Santé concentre ses services autour de personnel très qualifié et de plateaux techniques modernes et performants, ce que nous ne pourrions jamais faire avec un centre municipal de santé extrêmement coûteux et peu efficace. En achetant nous-mêmes les locaux, nous avons réussi à imposer qu’il subsiste un pôle médical sur ce site ». La ville du Perreux a ainsi investi plus d’un million d’euros dans les locaux du pôle de santé et espère en garantissant un loyer raisonnable à la Générale de Santé « influencer les tarifs pratiqués par les médecins présents » . LAURE PARNY Le pôle pluridisciplinaire du Perreux ouvrira avant 2015 ici à la fin 2014, ce sont près de 500 m2 de salles de consultations, situées au rez-de-chaussée d’un nouveau bâtiment d’habitation qui verront le jour. Les spécialistes de l’ancienne clinique de l’Orangerie qui se sont provisoirement installés à l’étage supérieur du centre d’imagerie situé juste à côté, rejoindront alors les nouveaux locaux. En tout, une petite quinzaine de spécialistes, dont un cardiologue, un stomatologue ou encore un rhumatologue y consulteront. « Ils pourraient être rejoints par des professions paramédicales comme un kiné ou des infirmières, assure Gilles Carrez, député-maire (UMP) du Perreux. Nous n’excluons pas non plus que de jeunes généralistes y créent un cabinet, notamment pour remplacer les futurs départs à la retraite des généralistes installés en ville. » Quant aux tarifs pratiqués, ils devraient être hétérogènes : « les médecins présents pourront être D’ Le Perreux, mardi. La construction du bâtiment d’habitation a commencé. Le pôle de santé est installé provisoirement dans l’immeuble voisin. (LP/L.P.) conventionnés en secteur 1 ou en secteur 2 en fonction de leur profil, et donc pratiquer ou non des dépassements d’honoraires », précise Gilles Vallade, directeur général d’Armand-Brillard à Nogent et du futur pôle de santé. Et d’ajouter : « le pôle de santé du Perreux sera le premier dans le département sous cette forme, autour d’une véritable équipe pluridisciplinaire. » L.P.