Neue Synagoge, Jüdisches Museum Berlin

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Neue Synagoge, Jüdisches Museum Berlin
Neue Synagoge, Jüdisches
Museum Berlin
Introduction :
Au milieu du XIXe siècle, la communauté juive de Berlin avait
fortement augmenté. Vers 1860, elle comptait environ 28 000 membres. La synagogue unique
se trouvait alors dans l'Heidereutergasse, à proximité du marché Hackescher Markt, dans le
centre de Berlin, et n'offrait plus suffisamment de places. L’architecture juive n’était donc pas
très représentée en Allemagne avant la fin du XXe siècle (même s’il n’existe pas réellement
d’architecture juive, il existe des bâtiments symbolique de la population juive). C’est surtout
après la 2éme guerre mondiale que l’on peut malheureusement voir apparaitre des structures à
la mémoire des juifs assassinés durant la guerre. Nous pouvons prendre pour exemple le
muséum juif de Berlin. Nous pourrons aussi constater qu’il y a une volonté d’intégrer la
population juive, pour effacer les malheurs du passer, grâce à la nouvelle synagogue.
1) Le muser juif de Berlin
Des bâtiments, en mémoire des populations juifs décimées durant la guerre, sont construits
après celle-ci. Des mémoriaux comme le plus célèbre, le mémorial de l'Holocauste, mais
aussi des musées ; le Kollegienhaus est un bâtiment détruit
durant la seconde guerre mondial qui sera restauré en 1963pour
servir d’entrée au musée juif. Le Glashof est une extension du
musée (2007) d'où l'on accède par le Kollegienhaus. Il s'agit
d'une cour surmontée d'un toit en verre qui débouche sur des
jardins extérieurs. Le Glashof représente une soukka, une cabane
construite durant la fête juive de Souccot. Il sert de lieu d'accueil pour des expositions, des
concerts et des réceptions. Mais la partie principale du musée est la première œuvre de
l'architecte américain d'origine polonaise, un bâtiment construit
entre 1993 et 1999 qui est surnommé le Blitz (« éclair ») par les
Berlinois à cause de sa forme vue du ciel. Ce Bâtiment est un
des plus grand musée d’Europe et par-dessus tous un chef
d’œuvre architectural. En effet il y a peu d’exposition qui nous
montre la culture juive ou l’horreur du génocide (une seule exposition permanente qui retrace
des millénaires d’histoire juive en Allemagne), c’est dans l’architecture du bâtiment que l’on
perçoit l’horreur et le désespoir des populations juives durant la
guerre. Grace à de nombreuses salles. Tout d’abord il y a les
couloirs, 3 couloires appeler axes (Achse), l’un, l’axe de l’Exile
mène au jardin de l’exile ; des mures très élevés limitent notre
sensation de liberté malgré que l’on soit sortie à l’air pur. Le sol du
jardin est penché de manière à ce que chaque pas nous désorientes
et nous déstabilises.
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Le deuxième axe, l'axe de l'Holocauste, mène à une salle vide, une grande tour
en béton. Une fois la porte fermée il ne reste plus qu’une infime lumière
provenant de la seule petite ouverture de la salle qui se trouve au sommet de la
tour, dans un coin, le seul espoir. L'axe de la Continuité est le dernier axe, un
axe en cote, le plus long. Il coupe les trois autres axes, mais attention il ne faut
pas le louper. Cet axe représente la vie. Le musée est composé de cinq espaces
vides, nommés les Voids. Ils représentent des espaces à part, où il n'y a rien à exposer, suite à
la destruction d'une partie de la culture juive au travers de la Shoah. Nous pouvons tout de
même trouver dans une de ces pièces, la Memory Void, 10 000
visages découpés dans des disques d’acier jonchent le sol. Ces
visages ont des expressions de peurs de haines de désespoirs. Des
visages dédiés aux Juifs assassinés durant la Shoah, nous pouvons,
avec une facilité déconcertante, marcher sur ces visages et écouter
les sons produits par les disques de métal qui s’entrechoquent.
2) La nouvelle synagogue
Durant la guerre et durant le régime totalitaire soviétique les symboles
juifs, déjà peut nombreux, sont détruits. Mais après la guerre et la fin d’un
état dirigeant nazisme ou soviétique, les populations juives, encore
vivante en Allemagne, tentent de se réintégrer. Un des symboles de cette
réintégration est la nouvelle synagogue. Cette synagogue est construite
sur ce qu’il reste de l’ancienne synagogue, qui était la synagogue
officielle de la communauté juive de Berlin en 1885, c’est-à-dire la façade
avant de la bâtisse. La construction de cette ancienne synagogue avait
débutée après la pose de la première pierre le 20 mai 1859. Les
antisémites considéraient cette nouvelle synagogue avec sa coupole dorée comme de la
provocation. Mais même à l'intérieur de la communauté juive, elle provoquait de nombreuses
dissensions. Les libéraux soutenaient que ce bâtiment au style mauresque inaccoutumé,
risquait de souligner l'étrangeté de la religion juive et être ainsi un frein au processus
d'intégration désiré. C’est avec beaucoup de retard que le 5
septembre 1866 que la synagogue est inaugurée. Elle subira un incendie
criminel des SA Pendant les pogroms de la nuit de
cristal (Reichskristallnacht) du 9 au 10 novembre 1938.
Mais un officier de police, Wilhelm Krützfeld,
s’oppose à ces actes et appelle les pompiers. Krutzfeld
qui a réagi courageusement; fut par la suite sujet à de
nombreuses brimades. Une plaque commémorative
rappelle cette intervention extraordinairement courageuse compte tenu de
la situation politique de cette époque. Dans la nuit du 23 novembre 1943,
lors d'une attaque aérienne de la Royal Air Force, la synagogue est
atteinte et lourdement endommagée. Puis durant l’été 1988, sous
l’occupation soviétique, les parties abimées du bâtiment sont
complètement éliminées.
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C’est seulement Le 10 novembre 1988, que se déroule la pose
de la première pierre symbolique pour la reconstruction sur les
ruines du passé. Différents projets ont été longuement
débattus. L'idée d'une reconstruction complète à l'identique est
écartée comme tentative d'effacer les malheurs du passé et
peut-être de l'oublier aussi. L'ensemble doit redevenir le centre
de la vie juive de Berlin, tout en incorporant un mémorial afin
de perpétuer le souvenir du passé et la mémoire des disparus.
Le but recherché est de rendre simultanément visible
l'architecture magnifique d'autrefois et la destruction violente
du temple. La façade très représentative sur la rue Oranienburger avec la coupole principale
dorée est reconstruite à l’original. Les travaux de reconstruction sont terminés en 1993 et le
bâtiment livré à la communauté le 16 décembre1994. L'ensemble n'est pas consacré
uniquement à la synagogue, mais en plus de l'espace de prière relativement réduit, il
comprend différentes installations de la communauté, un foyer socio-éducatif, ainsi que des
restaurants et des cafés casher et une galerie d'art.
SCHLAGWORTE
KEYWORDS
- Neue Synagoge,
- New Synagogue
- Jüdisches Museum Berlin
- Jewish museum
- Blitz
- A flash of lightning
- Krieg
- War
- Mahnmal
- Memorial
- Reichskristallnacht
- Crystal night
- Achse
- Axe
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