Tranquillisants et somnifères - Addictions Foundation Manitoba
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Tranquillisants et somnifères - Addictions Foundation Manitoba
TRANQUILLISANTS ET SOMNIFÈRES DE L’ DE L’ Tranquillisants et somnifères Qu’est-ce que les tranquillisants et les somnifères? Les tranquillisants et les somnifères – aussi appelés anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques – sont tous des dépresseurs du système nerveux central (SNC). La désignation clinique d’un médicament quelconque est déterminée par sa structure chimique et son profil pharmacocinétique. Ils sont tous capables de provoquer l’affaiblissement de fonctions cognitives et comportementales particulières.1 Les dépresseurs du SNC de ce genre sont répartis en trois grands groupes chimiques: JJ Les barbituriques, tels le méphobarbital (Mebaral®) et le pentobarbital sodique (Nembutal®), ont été mis au point pour traiter les troubles du sommeil, l’anxiété, la tension, l’hypertension artérielle et les crises d’épilepsie. En raison de leurs propriétés hautement toxicomanogènes et des risques associés à la surdose, les barbituriques sont consommés aujourd’hui à moins grande échelle. JJ Les benzodiazépines, tels le diazépam (Valium®), l’alprazolam (Xanax®) and l’estazolam (ProSom®), peuvent être prescrites pour traiter l’anxiété, les états réactionnels aigus, les crises de panique, les convulsions et les troubles du sommeil. Elles sont souvent prescrites à la place des barbituriques; toutefois, elles se veulent une solution à court terme pour les patients. JJ Les non-benzodiazépines, tels le zolpidem (Ambien®), le zaleplon (Sonata®) et l’eszopiclone (Lunesta®), sont de nouveaux médicaments couramment prescrits pour traiter les troubles du sommeil. On recourt de plus en plus à ces médicaments car ils pourraient réduire le risque d’abus et de dépendance.2 N’importe lequel des barbituriques et des benzodiazépines présentent un risque d’usage abusif en raison des effets désirés qu’ils procurent à l’utilisateur, qui pourrait ainsi éprouver une sensation de mieux-être ou de détente, de la somnolence, voire de l’euphorie. Malheureusement, la consommation de dépresseurs en association n’a rien d’inhabituel en raison de l’effet synergique que cela provoquera chez l’utilisateur.3 Les noms couramment utilisés pour désigner les tranquillisants et somnifères délivrés sur ordonnance sont les suivants : tranks, reds, yellows, blues, ludes, barbs, downers, Vs (Valium®), red birds, red devils, yellow jackets, blue heavens, Christmas trees et rainbows. Usage à des fins médicales Les dépresseurs appartenant à ce groupe sont couramment prescrits pour traiter les troubles d’anxiété et atténuent ainsi les sentiments d’anxiété aiguë et chronique, de panique et de stress. Ils servent également à provoquer le sommeil et à éliminer l’insomnie. Par ailleurs, ils peuvent être prescrits pour remédier aux spasmes musculaires, aux troubles associés aux mouvements involontaires, aux crises d’épilepsie et à la détoxification alcoolique.4 Consommées à faibles doses, les benzodiazépines font naître en particulier une sensation de calme et de mieux-être; elles sont d’ailleurs couramment prescrites pour maîtriser l’anxiété. Sur le plan clinique, les barbituriques servent notamment à traiter les crises d’épilepsie, à atténuer la douleur due à des migraines et à faciliter l’induction d’une anesthésie générale.1 Prévalence de l’usage En général, des données exhaustives sur l’abus des médicaments sur ordonnance ne sont pas disponibles au Canada. Il convient cependant de souligner que l’examen de la recherche préparé par le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies révélait l’existence d’un risque élevé d’abus de médicaments sur ordonnance chez les adolescents, les adultes âgés, les femmes et les Autochtones.5 L’Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues (ESCCAD) menée par Santé Canada en 2008 sondait les participants sur leur consommation et leur abus de produits pharmaceutiques psychoactifs répartis en trois catégories : les analgésiques opioïdes, les stimulants, et les tranquillisants et sédatifs.6 Selon cette enquête, un Canadien sur dix, soit 10,7%, ont déclaré avoir consommé des sédatifs ou des tranquillisants durant les 12 mois précédant l’enquête. Chez ce segment, seul 1,4% ont signalé avoir consommé des sédatifs dans le but d’éprouver un état d’euphorie. Lorsqu’on a consommé des sédatifs et des tranquillisants à cette fin particulière, aucun écart n’a été observé entre le sexe ni l’âge des utilisateurs.6 La pharmacocinétique Le taux d’absorption, de métabolisme et d’excrétion des drogues varient en fonction de leur nature, ainsi que des caractéristiques suivantes de l’utilisateur: la constitution physique, le sexe, l’âge, l’état de santé et la génétique. La recherche effectuée sur les benzodiazépines a révélé que les personnes âgées et les personnes aux prises avec un dysfonctionnement hépatique sont incapables de métaboliser ces composés chimiques au même taux qu’une personne plus jeune en meilleure santé. Il est donc possible que, chez les adultes âgés, la demi-vie de la benzodiazépine dure deux fois plus longtemps que ce à quoi l’on s’attendrait normalement, d’où un ralentissement psychomoteur prolongé.4,7 Suite... afm.mb.ca On constate par ailleurs un écart important entre l’apparition et la durée des effets propres aux deux catégories de dépresseurs benzodiazépiniques et barbituriques du SNC. Les écarts entre l’apparition et la durée des effets propres à certains médicaments dépendent en grande partie de leur taux de métabolisme et d’élimination dans l’urine. Par exemple, la durée de la demi-vie du triazolam (Halcion®) n’est que de deux à cinq heures, tandis que celle du diazépam et du desméthyldiazépam, métabolite actif du diazépam, est de 20 à 100 heures et de 36 à 200 heures respectivement. Les doses quotidiennes répétées pourraient engendrer une accumulation de fortes concentrations du médicament dans les tissus gras du corps.8 De plus, le délai d’action du médicament est souvent nettement moins long que sa demi-vie. Comme c’est le cas avec la majorité des benzodiazépines, la dissipation des effets se fera sentir chez le patient en l’espace de quelques heures. Toutefois, étant donné la présence du médicament, il continue d’exercer ses effets, si subtiles soient-ils, au niveau du corps. Ces effets pourraient s’avérer manifestes pendant une consommation continue du médicament et contribuer à l’apparition de symptômes de sevrage après la réduction des doses ou la cessation de la consommation.8 Les barbituriques, tout comme les benzodiazépines, diffèrent les uns des autres quant à la vitesse à laquelle les médicaments agissent et à l’intensité et à la durée de leur action. Ces différences constituent le principal facteur permettant de déterminer à quelles fins serviront ces médicaments.1 La pharmacodynamique En tant que dépresseurs du SNC, les barbituriques et les benzodiazépines viennent renforcer les effets de l’acide gamma aminobutyrique (GABA), d’où une diminution de l’activité cérébrale. Bien que les différentes catégories de dépresseurs du SNC présentent des actions qui leur sont propres, c’est en fin de compte leur capacité commune de stimuler le GABA qui provoque un effet calmant ou de somnolence.2 Quoi que la similitude entre les barbituriques et les benzodiazépines réside notamment dans les effets qu’ils exercent sur l’activité du GABA, de tels effets sont attribuables à des processus différents. En fait, les barbituriques viennent prolonger la durée pendant laquelle le canal à ions chlorure reste ouvert au site de liaison au récepteur GABA-A, d’où une efficacité accrue du GABA. C’est justement cet accès direct, où l’ouverture du canal transporteur des ions chlorure, qui peut donner lieu à une toxicité plus forte que celle qui découlerait de la consommation de benzodiazépines, d’où un plus fort risque de surdose. Les benzodiazépines, quant à elles, ont également pour effet d’accroître la fréquence d’ouverture du canal à ions chlorure au site de liaison du récepteur GABA-A, d’où une puissance accrue du GABA.9 Effets à court terme Parmi les effets à court terme des benzodiazépines, on peut citer une sensation de mieux-être, une baisse des inhibitions, une diminution de la tension musculaire et de la vigilance, ainsi qu’une altération modérée de la coordination et de l’équilibre. À quelques rares occasions – et habituellement après la consommation de fortes doses – on observe la manifestation de réactions paradoxales, telles que la colère, des changements de personnalité et des perturbations du sommeil. Par ailleurs, on a signalé des effets secondaires comme des éruptions cutanées, de la nausée et des étourdissements. Les benzodiazépines prescrites comme somnifères peuvent provoquer des symptômes de sevrage que l’on qualifie couramment d’effets de « gueule de bois ». Consommés en faibles doses, les barbituriques soulagent la tension. Mais, lorsqu’on en prend en fortes doses, les symptômes suivants se manifestent: la somnolence, une démarche chancelante, une vision trouble, des troubles de raisonnement, des difficultés d’élocution, une altération du sens du temps et de l’espace, un ralentissement des réflexes et de la respiration, ainsi qu’une diminution de la sensibilité à la douleur. Effets à long terme Certaines benzodiazépines qui sont éliminées lentement (comme le diazépam) s’accumulent dans les tissus du corps pendant une consommation soutenue. L’abus chronique de benzodiazépines peut entraîner les effets suivants: des troubles de raisonnement, une altération de la mémoire à court terme et du jugement, la confusion, la désorientation, la dépression et une altération de la coordination physique. De plus, la consommation prolongée de benzodiazépines peut faire naître chez certaines personnes une agressivité accrue, et non réduite, laquelle peut s’accompagner d’idéations suicidaires.10 La consommation de fortes doses de barbituriques pendant une longue période peut provoquer l’apparition des symptômes suivants: une altération de la vision, de la mémoire à courte terme et du jugement, des difficultés d’élocution, de même que la dépression et des sautes d’humeur. Les changements du fonctionnement hépatique peuvent avoir pour effet d’accélérer le taux de métabolisme d’autres médicaments.10 Effets toxiques Malgré les bienfaits qu’ils apportent aux personnes aux prises avec l’anxiété ou des troubles du sommeil, les barbituriques et les benzodiazépines sont potentiellement toxicomanogènes. Les dépresseurs du SNC ne doivent être consommés avec aucun médicament ou substance qui cause de la somnolence. Il s’agit entre autres des médicaments analgésiques délivrés sur ordonnance, de certains médicaments contre les allergies et le rhume en vente libre et de l’alcool. Si un dépresseur du CNS est combiné avec ces derniers, les effets risquent de s’aggraver au point d’aboutir à une intoxication extrême, à la perte de connaissance, au coma et à la mort.1,10 Une surdose de barbituriques peut causer la perte de connaissance, le coma et la mort. Par le passé, les barbituriques et les médicaments analogues aux barbituriques ont été à l’origine de la majorité des décès causés par les drogues (à l’exclusion de l’alcool) au Canada.1,10 DE L’ afm.mb.ca Tolérance et dépendance La consommation régulière de benzodiazépines pendant une période de quelques mois peut s’accompagner d’une tolérance – sans oublier de mentionner une dépendance psychologique et physique – aux effets sédatifs associés à ce produit, mais non à ses effets de soulagement de l’anxiété.10 La consommation régulière de barbituriques induit la tolérance, d’où la nécessité d’augmenter la posologie afin de provoquer l’effet désiré. Lorsqu’il est question de barbituriques, la tolérance se développe plus rapidement aux effets psychotropes plutôt qu’aux effets qui s’exercent sur le système respiratoire. Par conséquent, l’utilisateur pourrait consommer de plus fortes doses de barbituriques dans le but d’éprouver l’état de conscience altéré désiré, mais au détriment du bon fonctionnement de son système respiratoire. Ainsi, la marge de sécurité entre la posologie efficace et la posologie toxique diminue graduellement.10 Une dépendance psychologique, tout comme une dépendance physique, peut se manifester avec une consommation régulière de barbituriques.10 Symptômes de sevrage Bien qu’il mette rarement en danger la vie, le sevrage des benzodiazépines pourrait néanmoins se révéler problématique. Les symptômes de sevrage associés à l’arrêt de la consommation prolongée d’autres dépresseurs du SNC peuvent se traduire par des complications potentiellement mortelles. On recommande donc à toute personne qui songe à interrompre sa thérapie aux dépresseurs du SNC ou qui a du mal à composer avec les effets du sevrage d’un dépresseur du SNC de consulter un médecin, ou encore de solliciter d’autres traitements médicaux. 11 Puisque les dépresseurs du SNC exercent une action inhibitrice sur l’activité cérébrale, lorsque l’utilisateur arrête d’en consommer, son activité cérébrale pourrait se rétablir à un rythme déchaîné. Il pourrait en résulter des crises d’épilepsie ou d’autres répercussions néfastes.11 L’abandon soudain de la consommation risque de déclencher un sevrage, dont les symptômes peuvent se manifester sous forme de perturbations du sommeil, de maux de tête, de tension, de difficultés à se concentrer, de tremblements, d’anxiété et de fatigue. La période de sevrage suivant l’abandon de la consommation de fortes doses de benzodiazépines s’accompagne d’un risque de crises d’épilepsie, de dépression, de paranoïa, d’agitation et de délire. On pourrait observer des symptômes de sevrage plus marqués lorsqu’il est question de benzodiazépines qui sont éliminées rapidement du corps.10 Au nombre des symptômes associés au sevrage des barbituriques, mentionnons l’agitation, l’anxiété, l’insomnie, le délire et les crises d’épilepsie. Le sevrage risque même d’aboutir à la mort.10 Questions juridiques Au Canda, les barbituriques et les benzodiazépines sont visés par les dispositions de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) qui s’appliquent à l’Annexe IV. Cela signifie que seule la personne à qui le médicament sur ordonnance a été prescrit peut l’avoir en sa possession et s’en servir. Le trafic, ou encore la possession pour fins de trafic, la possession pour fins d’exportation, de production, d’importation et d’exportation constituent des infractions criminelles passibles, sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, d’une peine maximale de un an d’emprisonnement ou, sur déclaration de culpabilité par mise en accusation, d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement.12 La LRCDAS interdit par ailleurs à quiconque d’obtenir, ou de chercher à obtenir une substance contrôlée auprès d’un praticien sans avoir préalablement divulgué toutes les autres substances contrôlées qu’elle s’est procurées auprès d’autres praticiens dans les 30 jours précédents.12 Par ailleurs, le Code criminel du Canada contient des infractions liées à la conduite avec des facultés affaiblies par l’alcool ou d’autres drogues. Le Manitoba a, pour sa part, adopté des lois permettant de s’attaquer au problème de conduite sous l’influence de drogues. Risques et autres méfaits Les personnes qui consomment des barbituriques et/ou des benzodiazépines par voie intraveineuse s’exposent à d’autres risques, entre autres, le risque de contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), l’hépatite B et C et d’autres virus transmis par le sang. À l’instar des cas d’usage abusif de drogues légales et illégales, il existe des répercussions fâcheuses possibles sur les plans juridique, financier et des relations familiales, sans oublier de mentionner le risque auquel s’expose le consommateur en se livrant à des comportements dangereux avec des facultés affaiblies par ces drogues.4 L’abus de tranquillisants et/ou de somnifères peut provoquer des perturbations de la personnalité, des difficultés d’apprentissage, la perte de la mémoire et des troubles de santé mentale. Grossesse et lactation Lorsqu’une femme enceinte consomme des barbituriques et des benzodiazépines, ceux-ci traversent le placenta et sont transmis au fœtus. Un bébé exposé in utéro à l’une ou à l’autre drogue pourrait présenter des symptômes de sevrage dès la naissance.4 Le fait de consommer ces substances vers la fin du troisième trimestre et d’y être exposé pendant le travail semble entraîner des risques nettement plus élevés pour la santé du fœtus. En effet, certains des enfants nés dans de pareilles circonstances présentent soit une hypotonie (le syndrome du bébé mou) ou des symptômes de sevrage néonatal marqués. Les symptômes – qui se font sentir pendant des périodes de quelques heures à des mois suivant la naissance – varient de la sédation modérée, d’une diminution sévère du tonus musculaire et de la réticence à téter aux épisodes apnéiques, à la cyanose et aux réactions métaboliques réduites associées au stress dû au froid.13 Les barbituriques et les benzodiazépines sont excrétés dans le lait maternel. On déconseille aux mères qui consomment ces médicaments d’allaiter.4 DE L’ afm.mb.ca Interventions Idéalement, il est recommandé de porter une attention particulière aux habitudes actuelles et antérieures de consommation de substances chez le patient avant de lui prescrire une substance contrôlée hautement toxicomanogène. Une bonne communication entre médecin et patient est une démarche de gestion du risque essentielle en ce qui concerne tous les médicaments sur ordonnance, y compris les tranquillisants et les somnifères. En effet, les médecins qui sont informés de tous les antécédents de santé du patient sont les mieux placés pour déterminer les interventions pharmaceutiques qui lui conviennent.6 Les patients présentant une dépendance aux barbituriques et aux benzodiazépines ne doivent pas tenter de s’en abstenir sans surveillance médicale, car le sevrage de ces drogues peut s’avérer dangereux et mettre la vie en danger. Le traitement peut aussi consister en la détoxification, dont les techniques de détoxification rapide, et en des thérapies classiques axées sur le comportement, comme le counseling individuel, la thérapie en groupe ou familiale, la gestion des contingences et les thérapies du comportement cognitif.2 Toute stratégie de traitement adoptée à l’égard des personnes qui font un usage abusif de médicaments sur ordonnance doit tenir compte des besoins particuliers du patient, ainsi que de la substance faisant l’objet d’un usage abusif. Le même principe s’applique au traitement des personnes qui font un usage abusif de substances tant légales qu’illégales. Il arrive souvent que la situation d’abus de barbituriques et de benzodiazépines prévale en concomitance avec l’abus d’une autre substance, telle que l’alcool ou la cocaïne. Il s’agit-là de la polytoxicomanie, à l’égard de laquelle le traitement doit cibler de multiples dépendances.10 Sources 1.Cleveland State University. Central Nervous System Depressants, Academic Server. Accessible sur le site Web: http://academic.csuohio.edu/ eingersoll/778ac1.htm (consulté le 30 octobre 2013) (en anglais seulement) 2. National Institute on Drug Abuse. Prescription and Over-the-Counter Medications Fact Sheet, 2009. Accessible sur le site Web: www.drugabuse. gov/PDF/Infofacts/PainMed09.pdf (consulté le 30 octobre 2013) (en anglais seulement) 3. Fandrey, S. L. Applied Aspects of Pharmacology, Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances, 2005. (en anglais seulement) 4. Longo, L. P. & Johnson, B. “Addiction: Part 1. Benzodiazepines – side effects, abuse risk and alternatives,” American Academy of Family Physicians, 2000. Accessible sur le site Web: http://www.aafp.org/afp/20000401/2121.html (consulté le 30 octobre 2013) (en anglais seulement) 5. Weekes, J., Rehm, J. & Mugford R. Prescription Drug Abuse FAQ, Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT), 2007. Accessible sur le site Web: http://www.ccsa.ca/2007%20CCSA%20Documents/ccsa-011519-2007. pdf (consulté le 30 octobre 2013) (en anglais seulement) 6. Santé Canada. Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues, sommaire des résultats pour 2008. Accessible sur le site Web: http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/drugs-drogues/stat/_2008/summarysommaire-fra.php (consulté le 30 octobre 2013). 7. Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances. Fast Facts on Drugs, 2004. (en anglais seulement) Consommation de drogues et santé mentale JJ JJ JJ Les problèmes de santé mentale et de consommation de drogues peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce que l’on appelle couramment un trouble concomitant. La consommation de drogues peut augmenter le risque de problèmes de santé mentale. Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie: –– Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux. –– Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool et d’autres drogues n’a pour effet que de camoufler les symptômes et risque même de les aggraver. N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps. 8. Ashton, H. Benzodiazepines (Valium, Sobril. Xanax, Xanor, Mogadon, Rohypnol, etc.) Half Life (Duration of effect), Web4Health, 2008. Accessible sur le site Web: http://web4health.info/it/bio-benzo-overview.htm (consulté le 30 octobre 2013) (en anglais seulement) 9. Organisation mondiale de la santé. Neuroscience of Psychoactive Substance Use and Dependence, Genève, 2004. (en anglais seulement) 10. Santé Canada. Les drogues – Faits et méfaits. Accessible sur le site Web: http://publications.gc.ca/collections/Collection/H39-65-2000F.pdf (consulté le 30 octobre 2013). 11.Drug Addiction Treatment Center. What are CNS depressants? 2003. Accessible sur le site Web: http://www.drug-addiction.com/cns_depressants. htm (consulté le 30 octobre 2013) (en anglais seulement) 12. Santé Canada. Les drogues – Faits et méfaits – Quelles sont les lois du Canada en matière de drogues? 2009. Accessible sur le site Web: http:// publications.gc.ca/collections/Collection/H39-65-2000F.pdf (consulté le 30 octobre 2013) 13.National Center for Biotechnology Information. The Effects of Benzodiazepine During Pregnancy and Lactation, 1994. Accessible sur le site Web: http://www. ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7881198 (consulté le 30 octobre 2013) (en anglais seulement) La Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (ci-après appelée « la Fondation ») propose une vaste gamme de services de prévention et de traitement pour les problèmes liés à la pratique du jeu et à la consommation d’alcool et d’autres drogues. Conçus pour répondre aux besoins de tous les Manitobains et de toutes les Manitobaines, ces programmes se penchent également sur la réduction des méfaits et l’abstinence. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca. 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