Apport de la phyto-aromathérapie dans le traitement

Année 2014
Formation Hippocratus
Apport de la phyto-aromathérapie
dans le traitement de l’insuffisance veineuse
LINSOLAS Juliette, Pharmacien
1
TABLE DES MATIERES
Introduction…………………………………………………………………
3
1- L’insuffisance veineuse…………………………………………….
4
1-1
Définition………………………………………………………
4
1-2
Symptômes……………………………………………………
5
1-3
Facteurs de risque …………………………………………..
6
1-4
Prévention et traitement……………………………………..
6
2- Phytothérapie et aromathérapie utilisées dans l’insuffisance
veineuse……………………………………………………………..
8
2-1 Les plantes……………………………………………………..
8
2-1-1 Plantes phlebotoniques………………………………
8
2-1-2 Plantes anticoagulantes……………………………... 13
2-2 Les huiles essentielles………………………………………… 14
3- Quelques formulations……………………………………………..
17
3-1 Formulations en phytothérapie……………………………….
17
3-1-1 Formes solides………………………………………..
17
3-1-2 Solutés…………………………………………………
18
3-1-3 Tisanes………………………………………………… 19
3-1-4 Voie externe…………………………………………... 20
3-2 Formulations en aromathérapie………………………………
21
Conclusion…………………………………………………………………. 23
Bibliographie……………………………………………………………….. 24
2
INTRODUCTION
Avec 10 à 20% de la population touchée, l’insuffisance veineuse est un
réel problème de santé public.
Certes des solutions existent, mais la diminution du taux de
remboursement des veinotoniques en 2006 puis leur déremboursement
en 20084 ont fait que certains patients ne se soignent plus.
Pourtant l’insuffisance veineuse reste un des conseils les plus demandés
au comptoir en pharmacie, avec une recrudescence l’été.
Aujourd’hui, les patients se tournent de plus en plus vers des méthodes
naturelles pour le traitement des petits maux quotidiens.
Nous allons donc faire le point sur l’apport des plantes et des huiles
essentielles dans le traitement de l’insuffisance veineuse.
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1- L’insuffisance veineuse
1-1- Définition
Les troubles circulatoires concernent environ 20 millions de Français.
Les femmes sont plus touchées que les hommes. L’âge augmente
également le risque d’insuffisance veineuse. Elle concerne 10% des
femmes de moins de 20 ans et 70% des femmes de plus de 80 ans.
Voyons comment cela fonctionne :
Le sang pour revenir au cœur depuis les pieds, doit parcourir environ un
mètre cinquante.
Chaque fois que nous posons le pied par terre, la pression exercée sur
la plante des pieds chasse le sang vers le haut du corps, et la
contraction des muscles des jambes masse les parois des veines.
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A l’intérieur des veines, des petites valvules anti-reflux s’ouvrent pour
laisser passer le sang du bas vers le haut et se ferment pour l’empêcher
de redescendre sous l’effet de la gravité (ou pesanteur).
C’est la perte d’élasticité et de tonicité des parois veineuses qui entraîne
l’insuffisance veineuse. La paroi veineuse tend à devenir perméable et à
laisser passer les liquides organiques entraînant ainsi un œdème.
Les valvules ne remplissant plus leur rôle, le sang, encombré de toxines
alimentaires et de gaz carbonique, s’accumule dans les veines en
provoquant une dilatation plus ou moins importante pouvant aller jusqu’à
l’apparition de varice.
1-2- Symptômes
Les symptômes les plus fréquents sont :
- les sensations de jambes lourdes et de paresthésies (picotements
et fourmillements)
- les œdèmes et l’augmentation du volume des chevilles
- les crampes musculaires
- des troubles cutanés et une altération de la microcirculation
- l’apparition d’ulcères veineux difficiles à cicatriser
Mais parfois les maladies veineuses ne sont signalées par aucun
symptôme.
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1-3- Facteurs de risque
Plusieurs facteurs favorisent l’apparition d’une maladie veineuse :
- des antécédents familiaux,
- le sexe féminin,
- l’âge
- une station debout prolongée,
- la sédentarité
- le piétinement
- les voyages prolongés
- une surcharge pondérale
- la grossesse (bouleversements hormonaux et congestion des
veines pelviennes)
-
les
hormones
sexuelles,
la
contraception
orale
et
l’hormonothérapie de substitution lors de la ménopause,
- la chaleur,
- certains sports (hand ball, tennis, squash, football) et le sport
pratiqué de façon intensive
- le port de vêtements trop serrés et de talons hauts…
1-4- Prévention et traitement
Outre les plantes et huiles essentielles que nous verrons plus loin, il
existe quelques moyens de prévention qui sont :
- d’éviter les stations immobiles prolongées (debout ou assis)
- de pratiquer un sport qui stimule la circulation veineuse (natation,
marche, vélo…) et prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur
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- de dormir en ayant les jambes surélevées
- d’éviter de porter des chaussures et des vêtements trop serrés
- de porter des bas, des chaussettes ou des bandes de contention
(action mécanique en exerçant une pression constante sur les muscles
des jambes et le réseau veineux de manière à faciliter le retour veineux)
- de ne pas exposer les jambes à une chaleur trop forte (épilation
à la cire chaude, chauffage au sol, sauna…)
- de surveiller un éventuel surpoids souvent responsable d’un
mauvais retour veineux
- bien s’alimenter : l’alimentation est le facteur prioritaire à
considérer dans la prévention et le traitement de l’insuffisance veineuse.
La qualité des parois veineuses en dépend.
o manger des protéines ; la diversité des acides aminés sont
garants de la structure du collagène entraînant aussi
souplesse, élasticité, déformabilité
o manger des fruits : surtout ceux qui renferment des
flavonoïdes : baies, myrtilles, cassis, agrumes, raisin noir
o boire du thé si possible vert, un verre de vin rouge à chaque
repas (sauf femmes enceintes)
o légumes divers : ail, curcuma, gingembre, fines herbes
o manger des aliments riches en acides gras essentiels
Oméga 3 (poissons gras, huile d’olive, colza, oléagineux :
noix, noisette, amande. Ils sont anti-inflammatoires et
permettent une meilleure fluidité des membranes cellulaires)
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o éviter
les
épices
irritantes
(poivre,
harissa,
paprika,
moutarde) qui dilatent les veines .
2- Phytothérapie et aromathérapie utilisées dans l’insuffisance
veineuse
2-1 Les plantes
2-1-1 Plantes phlébotoniques
• CASSIS, Ribes nigrum, Grossulariaceae
- Parties utilisées : feuille (récoltée en Juin), bourgeon (récolté au
début du printemps), fruit (récolté à maturité)
- Principes actifs :
o Feuilles et bourgeons : flavonoides (rutinosides de myrcétol
et de quercétol), coumarines, acide ascorbique, anthocyanes
(traces),
glucosides
kaempférol,
acides
d'isoquercétol,
aminés
d'isorhamnétol
(proline,
arginine),
de
huile
essentielle (terpènes et sesquiterpènes).
o Fruit : pectine, acides organiques (acide citrique, acide
malique, acide glycolique ...), acide ascorbique, polyphénols,
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flavonoides (à l'état libre et sous forme d'hétérosides),
myrcétol, quercétol, kaempférol, huile essentielle.
Ce sont les fruits qui sont utilisés dans le traitement des troubles
circulatoires d'origine veineuse et surtout capillaire (fragilité capillaire).
• FICAIRE, Ficaria ranuncoloides, Ranunculaceae
- Partie utilisée : tubercule charnu en forme de massue
- Principes actifs : saponosides (heteroside de l'hederagenine),
protoanemonine, acide oleanolique.
L’action première est anti-hémorroïdaire.
• FRAGON, Ruscus aculeatus, Liliaceae
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- Partie utilisée : rhizome
- Principes actifs : flavonoïdes (rutoside), saponosides à génines
stéroïdiques (ruscogénine, néoruscogénine), acides-alcools
(acides glycolique, acide glycérique), sels de potassium.
Les extraits hydro-alcooliques de racines de Fragon ont un effet
veinotonique par les saponosides stéroïdiques (ruscogénine) qui
exercent une action vasoconstrictrice. Les flavonoïdes et notamment la
rutoside ont une activité vitaminique P.
• HAMAMELIS, Hamamelis virginiana, Hamamelidaceae
- Partie utilisée : feuille
- Principes
actifs :
glucosides
flavoniques
(kaempferol
et
quercetol), tanins galliques, tanins catechiques, flavane, choline,
huile essentielle.
L'Hamamélis exerce une action à la fois vitaminique P due à l'activité
synergique des tanins condensés et des flavonoïdes et une activité
vasoconstrictrice grâce aux tanins.
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• MARRONNIER
D’INDE,
Aesculus
hippocastanum,
Hippocastanacaea
- Parties utilisées : écorce, graine
- Principes actifs :
o Ecorce :
tanin
catechique
et
derives
coumariniques,
aesculoside et fraxoside
o Graine :
tegument
(d-catechol
polymerisation
donne
des
saponosides
triterpeniques
qui
tanins
par
oxydation
catechiques),
(aescine),
et
huile,
flavonoides
(heterosides du quercetol et du kampferol), bases puriques
(adenine, adenoside)
La graine de Marronnier d'Inde contient divers composants agissant en
synergie dans les troubles circulatoires (action veinotonique (aescine,
flavonoïdes, procyanidols), vasoconstriction (aescine), anti-inflammatoire
(aescine)).
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• VIGNE ROUGE, Vitis vinifera, Vitaceae
- Partie utilisée : feuille
- Principes actifs : acides phénols (acide caféique, gallique, acide
protocatéchique), tanins galliques, ellagiques, catéchiques,
flavonoides
(flavones
(luteolol),
flavonols
(quercetol,
kaempferol), hétérosides (isoquercitroside, rutoside, oligomères
procyanidoliques)), anthocyanosides (glucides de cyanidol, de
malvidol, de paeonidol).
Grâce à ses polyphénols, la Vigne rouge exerce une action veinotrope
agissant à plusieurs niveaux : diminution de la perméabilité capillaire,
inhibition de l'élastase, action vitaminique P, effet hypotenseur.
• CYPRES, Cupressus sempervirens, Cupressaceae
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- Parties
utilisées :
galbule
(inflorescence
femelle),
huile
essentielle de rameau feuillé (toxique)
- Principes actifs : tanin catéchique
o Huile Essentielle : monoterpènes (alpha pinène, delta 3
carène, sabinène), sesquiterpènes (delta cardinène, alpha
cédrène), sesquiterpénols (cédrol, cadinol).
La galbule, improprement appelée noix de Cyprès, est utilisée dans les
affections circulatoires où elle exerce à la fois une action veinotonique,
anti-élastasique et angioprotectrice.
• Nous citerons également la MYRTILLE qui possède des propriétés
vitaminiques P par ses anthocyanosides et la TORMENTILLE dont
la racine possède une action veinotonique par ses procyanidols.
2-1-2 Plantes anticoagulantes
Elles éviteront certaines complications comme les phlébites.
• MELILOT, Melilotus officinalis, Fabaceae
- Partie utilisée : sommité fleurie
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- Principes actifs : flavonoïdes, mélilotoside hydrolysable en
coumarine et glucose au cours du séchage de la drogue,
coumarine libre.
Dans les troubles circulatoires, les formes galéniques utilisant les plantes
fraîches plus riches en mélilotoside s'hydrolysant en coumarine, il
augmente le débit veineux, diminue la perméabilité capillaire et exerce
une action lymphagogue. Le mélilot possède aussi une activité sédative.
Attention : certaines spécialités (les AVK et les dérivés de
l'héparine) sont contre-indiquées avec la prise de Mélilot.
• En gemmothérapie, les bourgeons de CORNOUILLER SANGUIN
exercent une action anticoagulante.
2-2 Les huiles essentielles
• CYPRES, Cupressus sempervirens, Cupressaceae
- Parties utilisées : rameaux et cônes
- Principes actifs : monoterpènes (alpha-pinène, delta-3-carène,
sabinène, myrcène), sesquiterpènes (alpha-cédrène, deltacadinène), sesuiterpénols (cédrol, cadinol)
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- Propriétés : anti-inflammatoire des veines et vaisseaux
lymphatiques, cicatrisante
- Utilisations : varices, hémorroïdes, ulcères variqueux, oedèmes
des membres inférieurs.
• LENTISQUE PISTACHIER, Pistacia lentiscus, Anacardiaceae
- Partie utilisée : rameau feuillé
- Principes actifs : sesquiterpènes (cadinène, phellandrène, transcaryophyllène, germacrène D), monoterpènes (alpha-pinène,
béta-myrcène, terpinène)
- Propriétés : décongestionnante veineuse et lymphatique, anticellulite
- Utilisations : congestion veineuse, varices, sensation de jambes
lourdes, hémorroïdes.
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• TANAISIE, Tanacetum annuum, Asteraceae
- Partie utilisée : feuille
- Principes actifs : cétone (thuyone), chamazulène
- Propriétés : anti-inflammatoire, phlébotonique
- Utilisations : varices, phlébites, insuffisances veineuses.
• CITRON, Citrus limonum, Rutaceae
- Partie utilisée : zeste
- Principes actifs : carbures monoterpéniques (limonène, bétapinène, gama-terpène), aldéhyde monoterpénique, geranial,
neral, citronellal, aldehydes aliphatiques (nonal, octanal...)
- Propriétés : vitamine-P mimétique et fluidifiante sanguine
- Utilisations :
couperose,
phlébite,
hémorroïdes,
stases
veineuses, anticoagulante.
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• GIROFLE, Syzygium aromaticus, Myrtaceae
- Partie utilisée : bouton floral desséché
- Principes
actifs :
eugénol,
béta-caryophyllène,
composés
terpéniques, aliphatiques, aromatiques, hétérocycliques
- Propriétés : anti-agrégant plaquettaire par l'eugénol
3- Quelques formulations
3-1 Formulations en phytothérapie
3-1-1 Formes solides
• Mélange d’extraits secs :
Mélilot
0,020g
Hamamélis
0,060g
Vigne rouge
0,100g
Marron d’Inde
0,200g pour une gélule
2 gélules trois fois par jour avant les repas.
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• Mélanges mixtes (extraits secs ES + poudres micronisées PM)
Ficaire PM
0,050g
Chêne PM
0,070g
Lotier ES
0,08g
Fragon ES
0,150g pour une gélule
2 gélules trois fois par jour avant les repas.
Chêne PM
ââ 0,150g pour une gélule
Cyprès ES
2 gélules trois fois par jour avant les repas.
3-1-2 Solutés
• Mélange gemmothérapique
Aesculus hippocastanum BMG 1D
Cornus sanguinea BMG 1D
ââ QSP 125 mL
Vitis vinifera BMG 1D
60 à 100 gouttes diluées deux fois par jour.
• Mélange de suspensions de plantes fraîches (SPF)
SPF de Fucus
10mL
SPF de Mélilot
10mL
SPF de Marron d’Inde
QSP 90mL
Une mesure diluée deux fois par jour.
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3-1-3 Tisanes
• Infusés simples
Cassis (feuilles) à 5%
Noisetier (feuilles) à 4%
3 à 6 tasses par jour.
• Décoctés simples
Gratteron (plante coupée) à 5%
Cyprès (galbules) à 3%
3 à 6 tasses par jour.
• Infusé composé à 5%
Anis vert (semences)
20g
Hamamélis (feuilles)
20g
Vigne rouge (feuilles)
60g
3 à 6 tasses par jour.
• Décocté composé à 8%
Aspérule odorante (plante coupée)
10g
Noyer (feuilles)
10g
Fragon (racine)
20g
Marron d’Inde
50g
3 à 6 tasses par jour.
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3-1-4 Voie externe
• Bain
Décocté de Cyprès à 6% : 1 litre dans un bain chaud.
• Lotion
Décocté de Pin ou Sapin (aiguilles) à 50% : 2 fois par jour sur les
jambes.
• Gels d’un mélange d’extraits hydroglycoliques (H/G)
Extrait H/G d’Hamamélis
15g
Extrait H/G de Fragon
15g
Extrait H/G de Vigne rouge
15g
Gel neutre
50g
2 massages par jour.
Extrait H/G de Calendula
5g
Extrait H/G de Bardane
10g
Extrait H/G d’Harpagophytum
30g
Gel neutre
50g
2 massages par jour.
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3-2 Formulations en aromathérapie
• Drainages circulatoires
Huile essentielle (HE) de Citron (zeste)
3g
HE de Lavande vraie (plante fleurie)
1,5g
HE de Matricaire (fleurs)
0,5g
HE de Girofle (clou)
0,5g
Alcool à 90°
QSP 30mL
10 gouttes dans un grand verre d’eau tiède avant les repas du midi et du
soir, une semaine sur deux.
• Circulation veineuse
HE de Citron (zestes)
3g
HE d’Oranger bigaradier (zestes)
2g
HE de Cyprès (rameaux et cônes)
1g
Alcool à 90°
QSP 30mL
10 gouttes dans un grand verre d’eau tiède avant les repas du midi et du
soir.
• Soluté alcoolique composé
HE d’Origan
0,5g
HE de Mélisse
0,5g
HE de Citron
2g
Alcool à 90°
30mL
Vitis vinifera BMG 1D
QSP 125mL
60 à 100 gouttes diluées, deux fois par jour.
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• Lotion à visée circulatoire veineuse
HE de Lavande vraie
3g
HE de Cyprès
2g
HE de Menthe poivrée
2g
Teinture mère (TM) de Mélilot
15mL
TM de Vigne rouge
15mL
Sorbus domestica BMG 1D
125mL
Eau
QSP 250mL
En applications locales, pur, en massant du bas vers le haut de la jambe.
• Troubles circulatoires veineux : application locale
HE de Menthe poivrée (plante entière) 1g
HE de Lavande aspic (plante fleurie)
1g
HE de Pistachier lentisque
1g
HE d’Eucalyptus citronné (feuilles)
1g
HE de Cyprès (rameaux et cônes)
1g
Glycérides semi-synthétiques
QSP 100g de crème hydrolipidique
Deux applications par jour.
22
CONCLUSION
Nous avons vu au travers de ce mémoire, que beaucoup de méthodes
naturelles existent pour soigner l’insuffisance veineuse. Il faut toutefois
être
prudent
concernant
les
posologies
et
les
intéractions
médicamenteuses (notamment avec les anticoagulants).
Il ne faut pas hésiter à sensibiliser les patients à cette médecine
naturelle car elle s’est révélée vraiment efficace.
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BIBLIOGRAPHIE
http://www.hippocratus.com/formation/general.asp
http://www.eurekasante.fr/maladies/coeur-circulation-veines/jambeslourdes.html?pb=phytotherapie-plantes
http://www.plante-sante.net/automedicationconseil/conseils_fiche.php?title=Insuffisance%20veineuse&id=207&Mod
eConseil=5
http://www.bio-et-nutrition.com/jambes-lourdes-et-phytotherapie/
http://www.drees.sante.gouv.fr/impacts-de-la-diminution-du-taux-deremboursement-des-veinotoniques-sur-les-prescriptions-desgeneralistes,5490.html
http://www.celtipharm.com/tabid/124/itemid/7100/LINSUFFISANCEVEINEUSE.aspx
Les plantes en Pharmacie, Propriétés et utilisation, Jean-Philippe
Zahalka, Editions du Dauphin 2005
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